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Dominique Kalifa, Philippe Régnier, Marie-Eve Thérenty, Alain Vaillant

Extraits

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Philosophie

Marie-Dominique Philippe

Jean d'Alançon nous livre dans ce recueil la pensée du père Marie-Dominique Philippe. Avec audace, il transmet les passages essentiels de ce que le père Marie-Dominique appelle lui-même "un itinéraire philosophique" . Les passages sont choisis pour faire entrer tout de suite le lecteur au coeur de ce chemin original : il s'agit de "remonter à la Source" , et pour cela choisir comme point de départ l'expérience humaine la plus profonde, celle qui me fait rencontrer l'autre tel qu'il est, au-delà de toute subjectivité qui risque toujours d'enfermer la pensée dans un repliement stérile... C'est donc une sagesse de vie qui jaillit de cette démarche intellectuelle, sagesse où l'homme découvre que son intelligence est faite, dans ce qu'elle a de plus profond, pour se mettre au service de l'amour, et pour découvrir et contempler Dieu. Jean d'Alançon nous fait parcourir cet itinéraire. Il n'hésite pas à en montrer les difficultés, mais aussi toute la richesse. C'est notre intelligence avide de vérité qui s'éveille alors. La sagesse n'est-elle-pas le plus grand trésor que nous puissions découvrir dans un monde qui a perdu le vrai sens des mots, qui s'ennuie dans des opinions frelatées et qui se perd bien souvent dans un dédale de raisonnements aux dépends d'un jugement profond, mais limpide sur l'homme et sur Dieu ?

01/2014

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Sociologie

La civilisation du journal. Histoire culturelle et littéraire de la presse française au XIXe siècle

Voici, observée pour la première fois du double point de vue historique et littéraire, une histoire à la fois panoramique et détaillée du siècle d'or de la presse écrite française. De 1800 à 1914, par son mode de production de plus en plus industriel, par sa diffusion de plus en plus massive, par les rythmes nouveaux qu'il impose à la vie sociale et par ses multiples interférences avec la littérature, les sciences et les arts visuels, le journal modifie en profondeur l'ensemble des activités et des représentations, projetant les institutions, les classes, les individus, la raison et l'imagination dans une culture de la "périodicité" et du flux permanent de l'information. Ce passage rapide et global à un tout nouvel espace-temps de l'écriture et de la lecture constitue une mutation anthropologique majeure, l'entrée dans l'ère "médiatique". Mesurer les effets du journal sur la marche de la société et sur la configuration des esprits, c'est reconnaître rétrospectivement l'existence et la marque d'une "civilisation du journal", au sens même où Lucien Febvre avait mis en lumière la "civilisation du livre" née de l'invention de l'imprimerie. L'originalité et l'abondance des études que l'on découvrira ici, aussi bien sur la genèse de l'écriture journalistique que sur les évolutions de l'industrie de la presse ou de la culture de masse, font de cet ouvrage une référence unique. Au moment où le XXIe siècle bascule dans le numérique, les féconds croisements de disciplines et de problématiques que propose La Civilisation du journal refonde et relance la réflexion sur la communication moderne. Cette entreprise collective sans précédent associe trois équipes de recherche et plus de soixante auteurs venus de la littérature comme de l'histoire politique, culturelle et sociale.

01/2012

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XXe siècle

Marie de Régnier

Femme de lettres, femme du monde, femme fatale, Marie de Régnier brilla de tout l'éclat de sa grâce et de son esprit sur la vie littéraire française de la Belle Epoque aux Années folles. Fille de José-Maria de Heredia, l'un des maîtres du mouvement parnassien, promoteur de l'Art pour l'Art, elle est courtisée dans le cénacle de son père par deux jeunes poètes : Henri de Régnier et Pierre Louÿs. Mariée à Henri, le plus fortuné des deux, c'est de Pierre qu'elle est éprise et dont elle devient l'amante. Elle aura à ses pieds beaucoup d'autres écrivains comme Gabriele d'Annunzio ou Henry Bernstein, nouera des idylles féminines qui ne manqueront pas de scandaliser. Elle-même poétesse délicate, romancière à succès, elle est admirée en son temps à l'égal de Colette. Donnant la parole à la soeur aînée de Marie, Hélène, Michel Peyramaure nous fait entrer dans l'intimité d'une femme extraordinairement libre, vivante, sensuelle, dont la vie tumultueuse se lit comme un roman.

10/2022

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Philosophie

Marie-Dominique Philippe, philosophe de la personne humaine

Le père Marie-Dominique Philippe a fait, pour notre temps, l'effort philosophique que saint Thomas d'Aquin a fait pour le sien : sortir de la pensée ambiante pour revenir au réalisme d'Aristote. Car le sommet de la pensée d'Aristote, c'est sa philosophie de ce qui est, en tant qu'il est, ce qu'il appelle la philosophie première, la métaphysique. Et c'est ainsi que le père Marie-Dominique Philippe, ayant refait le chemin de l'analyse de l'être et de la découverte de ses causes propres, la substance et l'acte, pouvait en arriver à se poser la question de la personne, comme la réalisation la plus parfaite de ce qui est dans notre expérience et en même temps, comme ce qui, de ce fait, nous intéresse au plus haut point puisqu'il s'agit de nous ! Son oeuvre philosophique est couronnée par sa philosophie de la personne et de sa manière d'exercer les deux principes propres de l'être dans son autonomie, sa recherche de vérité, sa capacité d'aimer, sa prudence, sa capacité de transformer l'univers, son corps et sa découverte de l'existence de Dieu. Faisant ainsi, le philosophe pousse jusqu'au bout sa recherche métaphysique sur ce qui est. Tant que l'homme n'est pas au centre de la réflexion philosophique, celle-ci n'atteint pas le service éminent qu'elle veut accomplir pour lui : le révéler à lui-même dans sa dignité de personne, jusque dans sa capacité de sagesse par sa découverte de la Personne Première que les religions appellent Dieu.

12/2014

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Histoire des mentalités

Sociétés & Représentations N° 52, automne 2021 : La semaine : découpe et usages du temps social (XIXe-XXe siècles)

Ce numéro réfléchit à l'invention du rythme de la semaine dans une perspective d'histoire culturelle et interroge les usages renouvelés de cette découpe du temps. A l'heure d'une déprise rapide du temps religieux à l'époque contemporaine, comment la semaine réorganise-t-elle le temps social et personnel ? Comment expliquer que, malgré de multiples tentatives (calendrier républicain, calendrier soviétique...), aucun rythme concurrent à la semaine n'ait pu s'imposer ? Les contributeurs s'intéressent notamment à l'émergence et au développement de la semaine de travail, de la semaine scolaire et de la semaine des loisirs comme explications de cette hebdomadairisation de la société. Ils font aussi l'hypothèse que les médias non seulement s'adossent à une découpe largement hebdomadaire du temps mais qu'ils la renforcent considérablement. A côté d'études panoramiques, certains articles traitent de situations particulières pour montrer que du premier ministre à l'interné dans un asile, nul n'échappe au rythme de la semaine.

11/2021

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Religion

Marie-Dominique Philippe. Au coeur de l'Eglise du XXe siècle

Assez méconnu, le père Marie-Dominique Philippe est pourtant une figure qui se situe au coeur de l'Eglise du XXe siècle. Né en 1912 dans une grande famille du Nord, Henri Philippe est le huitième de douze enfants dont huit se consacreront entièrement à Dieu. Lui-même, à 18 ans, rejoint la Province dominicaine de France, parcourue d'une très grande vitalité religieuse, apostolique et intellectuelle. Comme étudiant puis enseignant, le frère Marie-Dominique participe alors aux avancées du célèbre Saulchoir, couvent d'études de philosophie et de théologie. Il y partage les questionnements de ses frères prêcheurs de plus en plus concernés et bousculés par une société en pleine mutation. Il cherche à y répondre, à sa manière, en tant que professeur de philosophie à l'université de Fribourg et prédicateur auprès de contemplatifs, de familles et de jeunes, inlassable dans ses recherches, notamment en métaphysique et en théologie mystique, à la suite d'Aristote, de Thomas d'Aquin et de l'apôtre Jean. Dans cette même ardeur apostolique, le père Philippe accède à la demande pressante d'une poignée d'étudiants en fondant, en 1975, la Communauté Saint-Jean. Appartenant pleinement à une France et une Eglise marquées par deux guerres mondiales, un concile, des crises majeures et un renouveau spirituel, cet homme a voulu mettre tout son coeur et toute son intelligence, toute sa bonté et toutes ses compétences, à servir le Christ et à répondre aux besoins de ses contemporains. Personnalité attachante ou agaçante, sa vie demeure passionnante, ne serait-ce que pour le contexte dans lequel elle s'est développée. C'est ce que révèle cette biographie riche et fouillée, fruit d'un travail à la fois passionné et rigoureux. Marie-Christine Lafon est journaliste. Etudiante, elle a connu le père Marie-Dominique Philippe dont elle a suivi cours et prédications.

01/2015

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Critique

Sociabilités littéraires

Contributeurs : Philippe Antoine, Morgane Avellaneda, Fabienne Bercegol, Romain Jalabert, Jacob Lachat, Vincent Laisney, Blandine Poirier, Jean-Marie Roulin, Apolline Streque, Alain Vaillant et Fabio Vasarri.

06/2023

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Religion

Le père Marie-Dominique Chenu, médiéviste

Une école de théologie : Le Saulchoir, publié pro manuscripto en 1937, exposait sa méthode d'approche de la théologie en tenant compte des conditionnements historiques de la société. Venu trop tôt et mal compris, il fut mis à l'index en 1942, et le Père Chenu fut écarté de Saulchoir. A Paris, de 1946 à 1952, il donna des cours à l'Ecole pratique des Hautes Etudes (Sorbonne) et composa ses grands livres : Introduction à l'étude de St Thomas d'Aquin (Vrin, 1950), La théologie comme science au XIIIe siècle (Vrin, 1957), La théologie au XIIe siècle (Vrin, 1957), Saint Thomas d'Aquin et la théologie (Le Seuil, 1959), L'éveil de la conscience dans la civilisation médiévale (Vrin, 1969). En 1964, il a réuni ses principaux articles en deux volumes intitulés : La Parole de Dieu, I. La foi dans l'intelligence, II. L'évangile dans le temps (Le Cerf). Il prit une part très active au Concile Vatican II, comme théologien de l'évêque de Madagascar. Le Père Chenu fut aussi un expert souvent consulté sur les initiatives de l'Eglise de France : les Semaines sociales, la JOC, les prêtres-ouvriers, la Mission de France, la Mission de Paris. Il a joué un rôle important dans la vie de la Province dominicaine de France, en particulier dans la fondation d'une maison au Caire. Il a lui-même résumé l'esprit de son œuvre dans la phrase suivante : " Au-delà de leurs bienfaisances propres, les valeurs profanes comportent dans leur consistance naturelle, des ressources qui sont comme des " pierres d'attente " de la grâce, grâce de la foi dans le mystère, grâce de l'espérance dans la béatitude, grâce de la charité dans la fraternité de tous les hommes ".

01/1997

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Beaux arts

Dominique Blain. Déplacements, Edition bilingue français-anglais

"En stratège de l'ambiguïté, Dominique Blain élabore des dispositifs qui nous invitent à foncer dans un mur alors que nous croyons nous enfoncer dans l'image."

11/2019

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Critique littéraire

Correspondance avec Henri et Marie de Régnier (1896-1939)

Histoire d'une amitié et d'une éducation littéraires, cet ouvrage s'ajoute aux volumes de correspondance déjà publiés, le cinquième pour Régnier, le second pour Jaloux, après celui de ses lettres à Gide avec lequel il forme un diptyque.

11/2019

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Sciences historiques

Femmes de presse, femmes de lettres. De Delphine de Girardin à Florence Aubenas

Alors que l'histoire de la presse célèbre volontiers ses grands hommes, elle n'a jusqu'ici accordé quasiment aucune place aux femmes journalistes, qu'elles aient été célèbres en leur temps comme Delphine de Girardin, Séverine ou Titaÿna, ou des écrivaines reconnues comme George Sand ou Colette. Pourtant, dès le XVIIIe siècle, des femmes créent et dirigent des feuilles périodiques. Les femmes journalistes du XIXe siècle, qui écrivent un journalisme de chronique directement issu du bel esprit des salons, sont leurs héritières. Cet ouvrage raconte la progression des femmes dans les journaux généralistes et la manière dont elles ont réussi à s'infiltrer et parfois à s'imposer dans l'article politique, dans la chronique judiciaire, dans la chronique des sports et dans le grand reportage. Ces femmes ont dû inventer des pratiques, créer des postures et imposer des écritures. Pour faire passer leur prose dans le journal, elles ont pu privilégier la narration, la fiction, l'écriture intime aussi. Subalternes elles-mêmes, elles ont par ailleurs souvent choisi d'enquêter sur les exclus de la société. Cet essai montre aussi combien il serait caricatural d'affirmer l'existence d'un modèle unique de la femme journaliste qui s'opposerait à son pendant normatif masculin. Car il existe une infinité de façons d'être femme journaliste. Marie-Eve Thérenty nous présente ici un panorama des femmes journalistes, du XIXe siècle et de l'entrée dans l'ère médiatique à 1944. Après l'octroi du droit de vote aux femmes françaises, les contraintes professionnelles et les enjeux ne sont plus tout à fait les mêmes. Néanmoins, dans un univers de presse encore hiérarchisé et discriminant, les femmes journalistes ont continué parfois de mobiliser les dispositifs décrits dans cet ouvrage qui se conclut donc par l'observation de trois cas plus contemporains : Françoise Giroud, Marguerite Duras et Florence Aubenas.

11/2019

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Histoire des femmes

Femmes de presse, femmes de lettres. De Delphine de Girardin à Florence Aubenas

Dès le XVIIIe siècle, et plus encore au XIXe, des femmes sont des actrices de la presse écrite... Dès le XVIIIe siècle, et plus encore au XIXe, des femmes sont des actrices de la presse écrite. Revenant sur la manière dont elles ont réussi à s'infiltrer dans l'article politique, dans la chronique judiciaire ou dans le grand reportage, cet ouvrage propose un panorama des femmes journalistes, du XIXe siècle à 1944. Pour faire passer leur prose, ces femmes ont parfois privilégié la narration, la fiction, l'écriture intime aussi. Elles ont dû inventer des pratiques, créer des postures, imposer des écritures. Subalternes elles-mêmes, elles ont par ailleurs souvent choisi d'enquêter sur les exclus. Il serait néanmoins caricatural d'affirmer l'existence d'un modèle unique de la femme journaliste qui s'opposerait à son pendant normatif masculin, car il existe une infinité de façons d'être femme journaliste. Après l'octroi du droit de vote aux femmes françaises, les contraintes et les enjeux ne sont plus tout à fait les mêmes. Pourtant, l'univers de presse reste discriminant, comme en témoignent trois cas plus contemporains : Françoise Giroud, Marguerite Duras et Florence Aubenas.

09/2023

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Critique littéraire

La littérature au quotidien. Poétiques journalistiques au XIXe siècle

La mondialisation et le développement des réseaux d'information bouleversent à ce point nos codes de communication, notre langage et notre littérature que nous oublions que le XIXe siècle, avec le brutal essor de la presse, fut plongé dans un bouleversement comparable. Le présent essai revient sur la naissance de cette civilisation du journal qui entraîna la France dans l'ère médiatique. Paradoxalement, la littérature se trouve au cœur de ce changement: alors qu'elle semble submergée par le nouveau régime communicationnel, elle constitue en effet le seul réservoir de formes poétiques disponible pour inventer l'écriture journalistique. Nourris par la matrice littéraire et informés par les exigences médiatiques, de nouveaux genres apparaissent alors dans les quotidiens, tels la chronique, le reportage, l'interview... Or ces genres manifestent un nouveau rapport au réel, à la fiction, à l'écriture de soi. La première révolution médiatique est donc également à l'origine de la plupart des grandes mutations littéraires du XIXe siècle, depuis l'invention du réalisme jusqu'à la naissance d'une poésie du quotidien. Dans notre environnement médiatique, cet essai témoigne de la capacité de la littérature à se réinventer.

10/2007

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Littérature érotique et sentim

Rosee d'eros

Recueil de nouvelles illustré Collectif d'artistes : Richard Aeschlimann ; Albertine ; Anonyme ; Anonimo ; Anonymous ; Gisèle A-No-Nim ; Anoniman ; Alain Babal ; Baron Schwrtz ; Lionel Bayol-Themines ; Nude Brovea Muris Camo ; Bill Chatwin ; Lisette Delooz ; Philippe Dubit ; Antoine Duplan ; Jean-Pierre Eschmann ; Claude Fauville ; Jean Fontaine ; L. Dominique Fontana ; HR Giger ; Jacques Glassey ; Michel Hanique ; Arthur Jobin ; Luc Joly ; Dode Lambert ; Nicolas Lavarenne ; Claudine Hilbrand Leyvraz ; Jean-Marie Louis ; Henry Meyer ; Santos Montes ; Oberto ; Manuel Sancosme ; Dominique Tapparel ; Alan Tex ; Roland Topor ; Francis Traunig ; Marcel Vidoudez ; X. L. Villar Pierre Zaline, Nikola Zaric.

12/2010

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Résistance

Marivo, Marie-Claude Vaillant-Couturier. Une vie de résistance

Dachau, mars 1933 : une jeune femme monte sur une voiture pour photographier des détenus derrière les barbelés. Elle reviendra en France avec le premier reportage sur la nature concentrationnaire du régime nazi. Auschwitz, janvier 1943 : elle fait partie de ce groupe de femmes dont Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle, Adélaïde de Hautval, Danielle Casanova et d'autres, qui entra dans le camp en chantant la Marseillaise. Nuremberg, janvier 1946 : Assurée droite, calme et sévère, une jeune femme témoigne au procès des dignitaires nazis et les toise froidement. Cette jeune femme, c'est Marie-Claude Vaillant-Couturier, alias Marivo : antifasciste, pacifiste et féministe dès les années 30, résistante dès juin 40, entrée dans la clandestinité, capturée, emprisonnée, torturée, déportée, elle sera élue députée communiste à la libération, sera deux fois vice-présidente de l'Assemblée Nationale et présidera la Fondation pour la Mémoire de la Déportation jusqu'à sa mort.

02/2021

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Revues

Cahiers Octave Mirbeau N° 28, 2021

Contributeurs : Michel Brethenoux, Bruno Courcelle, Tristan Jordan, Samuel Lair, Alain Georges Leduc, Yannick Lemarié, Frédéric Levéziel, Dominique Millet-Gérard, Thérèse Mourlevat, Jean-Auguste Poulon, Gérard Poulouin, Rémi de Raphélis, Jacques-Philippe Saint-Gérand, Jean-Marie Seillan, Sylvie Thorel et Arnaud Vareille.

07/2021

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Déportation

On l'appelait Maïco. Marie-Claude Vaillant-Couturier, la révoltée

Fille d'un homme de presse, Marie-Claude Vaillant-Couturier, dite Maïco, côtoie l'élite intellectuelle de l'entre-deux-guerres. Mais son avenir est ailleurs : dès 1933, elle réalise un reportage clandestin au camp de Dachau. Elle a 21 ans, c'est un scoop mondial. Dix jours après leur mariage, son grand amour, le communiste Paul Vaillant-Couturier, meurt brutalement : il lui laisse en héritage sa foi en l'URSS, promesse de lendemains qui chantent. Résistante, déportée à Auschwitz puis à Ravensbrück, elle choisit d'y rester à la Libération pour soigner les mourants avant de témoigner au procès de Nuremberg. Son récit implacable sur l'horreur nazie fera le tour du monde. Jeune fille de bonne famille devenue révoltée aux convictions inflexibles, la vie de celle qu'on surnommait Maïco est un magnifique roman d'apprentissage face aux périls de l'Histoire. Une fois entamé, impossible de s'arrêter... Grâce à un grand talent de conteuse, Yseult Williams nous raconte cette vie hors du commun. Elle. Quelle personnalité ! Quel portrait ! Sud-Ouest. Prix Simone Veil 2022.

04/2023

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Littérature française

On l'appelait Maïco. Marie-Claude Vaillant-Couturier, la révoltée

Marie-Claude Vaillant-Couturier, dite Maïco, est la fille gâtée de Lucien Vogel, éditeur d'avant-garde, et d'Yvonne de Brunhoff, soeur du créateur de Babar. Adolescente à l'aube des années 30, Maïco danse aux bals russes, pose pour Vogue, croise Aragon, Picasso, Gide, Malraux, bien d'autres... Apprentie peintre à Berlin en pleine montée du nazisme, elle en revient métamorphosée et se tourne vers la photo. Elle fréquente alors les jeunes Capa, Cartier-Bresson, Gerda Taro, qui, comme elle, voient en l'URSS le seul rempart contre le nazisme. En 1933, son reportage clandestin au camp de Dachau est un scoop mondial. Elle rencontre alors Paul-Vaillant Couturier, rédacteur en chef de L'Humanité, leader communiste et prophète vénéré des " lendemains qui chantent " . Coup de foudre absolu. L'amour et la politique ne feront désormais qu'un. A la mort de Paul, en 1937, la jeune veuve de 25 ans incarne les espoirs du héros du Front Populaire. Résistante de la première heure, déportée à Auschwitz puis à Ravensbrück, son courage est inébranlable. Libérée par l'Armée Rouge, elle choisit de rester auprès des mourants et afin que " le monde sache l'horreur concentrationnaire " . Seule femme à témoigner au procès de Nuremberg, Maïco avance sans faillir vers Göring et les accusés nazis, devant une assistance saisie par un " effroi sacré " , selon Joseph Kessel. Les images de sa déposition implacable font le tour du monde. " Regardez-moi, car à travers mes yeux, ce sont des centaines de milliers de morts qui vous regardent, par ma voix ce sont des centaines de milliers de voix qui vous accusent " . Devenue député, elle fera voter à l'Assemblée Nationale l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité, sans jamais renier son dévouement à l'URSS et sa foi en l'idéologie stalinienne.

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Littérature française (poches)

Dominique

"Madeleine écoutait, haletante. J'étais assis derrière elle, aussi près que le permettait le dossier de son fauteuil, où je m'appuyais. Elle s'y renversait aussi de temps en temps, au point que ses cheveux me balayaient les lèvres. Elle ne pouvait pas faire un geste de mon côté que je ne sentisse aussitôt son souffle inégal, et je le respirais comme une ardeur de plus... Chaque respiration de sa poitrine, en se communiquant du siège à mon bras, m'imprimait à moi-même un mouvement convulsif tout pareil à celui de ma propre vie. C'était à croire que le même souffle nous animait à la fois d'une existence indivisible, et que le sang de Madeleine et non plus le mien circulait dans mon coeur entièrement dépossédé par l'amour".

11/2013

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Littérature française

Dominique

Dans un avenir assez proche, l'être humain aura la possibilité de choisir son sexe : Gabriel et France en sont convaincus. Ils décident d'offrir à leur premier rejeton une éducation déconnectée de toute référence à la réalité physiologique inscrite sur son acte de naissance. Ils s'étaient armés pour faire face aux préjugés, mais ils n'avaient pas tout prévu... Dominique raconte avec humour les tribulations d'une famille en Utopie, dans un suspens psychologique qui se maintient jusqu'à la fin !

01/2015

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Littérature française

Dominique

Dominique est une histoire comique. Depuis toujours, une jeune épouse rêve d'avoir une fille qu'elle appellerait Dominique. Elle a un garçon, elle l'appelle Dominique. Dominique grandit, fait son service militaire, se marie. DOMINIQUE ? : "? que du bonheur ? ".

08/2021

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Littérature française (poches)

Dominique

Publié en 1862, Dominique relate la désillusion d'un homme amoureux d'une jeune fille promise à un autre. Ce roman autobiographique décrit de manière tangible la nature et les sentiments d'un héros renonçant à ses passions. OEuvre psychologique, le récit témoigne aussi des enjeux politiques de l'époque.

09/2018

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Critique littéraire

Alain

« Beaucoup connaissent Robbe-Grillet mais qui connaît Alain ? Il ne s'agit pas ici de livrer une biographie d'A.R.-G. Ni de revenir sur les sujets abordés par lui dans ses Romanesques, ailleurs, et par moi dans Jeune Mariée (Nouveau Roman, combats littéraires ou politiques, cinéma, etc.). Mon projet est plus limité : mettre en lumière certaines facettes de notre vie de couple, mettre l'accent sur quelques aspects de sa personnalité saisis à travers nos objets intimes ou quotidiens et, par touches successives, compléter de son versant conjugal son image publique. Sans plus. » Catherine Robbe-Grillet

10/2012

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Sciences historiques

Les bas-fonds. Histoire d'un imaginaire

Gueux, mendiants, misérables, prostituées, criminels, aliénés, détenus, bagnards peuplent de leurs figures hideuses, pour partie réelles et pour partie fantasmées, l'envers ou les dessous de notre société. Ils en sont le repoussoir, la "part maudite", mais aussi l'une des lignes de fuite symbolique et sociale. Car s'ils disent des réalités - la pauvreté, le crime, les transgressions -, ces "bas-fonds" constituent aussi un imaginaire qui traduit tout autant nos inquiétudes et nos anxiétés que certains de nos désirs. C'est à l'exploration de cet imaginaire que ce livre est consacré. Il montre comment les bas-fonds naissent dans l'Europe bouleversée du me siècle, mais empruntent à une tradition où se mêlent les figures bibliques - Sodome, Babylone -, les mauvais pauvres de la tradition chrétienne et la cour des Miracles. Des "mystères" de Paris à l'underworld victorien, des bas quartiers de New York aux trottoirs de Buenos Aires, il décrypte la fabrique d'un regard qui n'a cessé de nous fasciner. Ces histoires qui hantent nos consciences ont-elles pris fin aujourd'hui ? Les contextes ont changé, mais les débats sur l'underclass, les images du cinéma contemporain ou la culture steampunk montrent que l'ombre des bas-fonds rôde toujours autour de nous.

01/2013

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Sciences historiques

Les noms d'époque. De "Restauration" à "années de plomb"

Le temps est la matière vive de l'Histoire, que l'on s'attache de longue date à découper et à périodiser. Ainsi sont nés les époques, les périodes ou les âges de notre histoire. A ces "divisions imaginaires du temps", selon l'expression de Charles Seignobos, les historiens ont consacré de nombreux et importants travaux. Un aspect est demeuré cependant en retrait : celui qui a trait aux noms et dénominations de ces époques. On ne s'est en effet jamais contenté de "découper l'Histoire en tranches", on l'a dotée d'une kyrielle de noms propres - de "Moyen Age" à "Belle Epoque", de "Renaissance" à "Ancien Régime" -, qui pèsent sur la compréhension du passé. Car nommer n'est jamais neutre. La désignation d'une période charrie avec elle tout un imaginaire, une théâtralité, voire une dramaturgie qui viennent en gauchir l'historicité, et donc la signification. Elucider les noms d'époque - les linguistes disent "chrononymes" - constitue donc une opération essentielle pour qui souhaite envisager le passé sans anachronisme ni faux-semblants. C'est à cette entreprise que ce livre est consacré. Les quatorze essais qui le composent s'attachent à quatorze "noms d'époque " du contemporain, choisis parmi les plus usuels, en France comme à l'étranger. L'enquête débute au lendemain de la Révolution française, qui a échoué à réordonner le temps, mais réussi à le bouleverser. Elle s'achève dans les dernières années du XXe siècle. Entre-temps se dévoilera une large partie de l'histoire contemporaine, du "Risorgimento" à la "Fin de siècle", du "Gilded Age" aux "Trente Glorieuses", des "Années folles" aux "années noires".

01/2020

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Histoire de France

La véritable histoire de la "Belle Epoque"

La "Belle Epoque", qui désigne les quinze premières années du XXe siècle, fait partie de notre héritage culturel. Mais sait-on vraiment ce que recouvre cette notion et les différents usages qu'on en a faits ? Ce livre raconte quand et comment l'expression fut forgée - beaucoup plus tard qu'on ne l'a dit - et retrace les multiples visages d'une période perçue, en France et à l'étranger, comme un moment heureux, emblématique d'un certain art de vivre "à la française". Un instant privilégié d'insouciance et de joie de vivre, de froufrous et de flonflons, d'audaces esthétiques et d'innovations scientifiques. Le Moulin-Rouge voisine avec l'Exposition, Toulouse-Lautrec dialogue avec Marie Curie et la belle Otero, Fantômas inaugure l'écriture automatique. Traquant les représentations de "1900" que nous ont données les mémoires et les souvenirs, la littérature et le cinéma, l'art et l'histoire, Dominique Kalifa lève le voile sur un pan méconnu de notre contemporain, expliquant pourquoi nous avons eu besoin, depuis un siècle, d'inventer et de réinventer sans cesse ce moment pensé comme "fondateur". Car la "Belle Epoque" des années 1930 n'est pas celle qui triomphe dans le cinéma des années 1950 ou celle qui s'exhibe en 1980 dans les collections de cartes postales. C'est tout l'imaginaire et la nostalgie d'un monde perdu qui se découvrent, offrant une lecture originale de ce qu'est vraiment l'histoire : une méditation sur le temps et ses interactions.

01/2017

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Histoire de France

L'encre et le sang. Récits de crimes et société à la Belle Epoque

Casque d'Or et les apaches, jules Bonnot et les premiers bandits en automobile, Fantômas, Rouletabille ou Zigomar, sans oublier les silhouettes inquiétantes qui s'agitent sur les écrans muets du cinématographe, la Belle Epoque a donné naissance à une mythologie flamboyante. A l'aube de la Grande Guerre, en effet, la ferveur pour les récits de crimes devient un véritable phénomène de société. Tandis que la presse ouvre grand ses colonnes aux faits divers criminels et que triomphe la chanson de pègres, romans policiers et films de détectives attirent un public de plus en plus large, fasciné par un nouvel imaginaire fait d'empreintes sanglantes et de pas dans la neige, d'indices ténus et de cryptogrammes mystérieux. Au coeur de cet engouement, le reporter s'impose comme l'incarnation de l'aventure et de l'héroïsme. L'écriture du fait divers se professionnalise et l'on commence à voir dans l'enquête une nouvelle manière d'interpréter le monde. Mais tant de récits de crimes et de constats alarmistes ne menacent-ils pas la "sécurité publique" ? Déjà, certains s'inquiètent. Pour la presse, qui se veut le gardien vigilant de l' "opinion" et revendique depuis l'affaire Dreyfus sa place dans le débat public, la fabrique du crime est un excellent moyen d'investir la Cité et d'affirmer son rôle.

10/1995

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Sciences historiques

Biribi. Les bagnes coloniaux de l'armée française

Biribi était le nom donné, au XIXe siècle, aux bagnes militaires installés par l’armée française en Afrique du Nord pour se débarrasser de ses «mauvais sujets» : rebelles, fortes têtes, condamnés des conseils de guerre, parfois aussi opposants politiques, homosexuels ou faibles d’esprit. L’auteur décrit l’histoire tragique de ces hommes soumis aux brimades et aux sévices infligés par des sous-officiers indignes, au travail harassant sous un soleil de plomb, à la violence de ce qui constituait les bas-fonds de l’armée. Mais il montre aussi comment le courage de quelques-uns - militants, médecins ou reporters, comme Albert Londres - contribua à faire prendre conscience au pays de l’horreur vécue dans ces camps disciplinaires. Les derniers «corps spéciaux» de l’armée française furent supprimés au début des années 1970.

01/2016

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Ouvrages généraux et thématiqu

Histoire des détectives privés en France. 1832-1942

Professeur d'histoire contemporaine, Dominique Kalita (1957-2020) était un spécialiste de l'histoire du crime, des marginalités et des imaginaires sociaux. Il a notamment publié L'Encre et le sang. Récits de crimes et société à la Belle Epoque (Fayard, 1995) et Les Bas-fonds. Histoire d'un imaginaire (Seuil, 2013). Chez Nouveau Monde éditions, il a codirigé La Civilisation du journal. Histoire culturelle et littéraire de la presse au me siécle. Dominique Kalifa Histoire des détectives privés en France 1832-1942 Novembre 1832. Vidocq, ancien chef emblématique de La Sûreté, crée le "Bureau de renseignements universels dans l'intérêt du commerce". Ses agents ont pour mission de traquer dans le Paris de la monarchie de Juillet les escrocs en tout genre qui nuisent à la bonne marche des affaires. La police privée est alors une activité en plein essor. Peu à peu, les praticiens de ce nouveau métier passent de La surveillance des escrocs à la chasse aux criminels. Le détective devient une figure populaire incontournable, mais sa réputation sulfureuse le condamne à la marginalité. Loin de l'image prestigieuse de Sherlock Holmes en Angleterre ou d'Allan Pinkerton aux Etats-Unis, le "privé" ne s'est pas imposé sans peine en France. Sans doute parce que cet homme de l'ombre, "qui détient l'explication du monde social, qui ouvre et qui referme les portes comme il l'entend", a très vite représenté, aux yeux de l'institution policière, une concurrence trop ambiguë pour ne pas être suspecte.

03/2021

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Né d'une rencontre avec une classe de lycéens belges, ce livre incarne l'accomplissement d'un défi : celui qui consiste, pour un philosophe célèbre pour l'ambition et la richesse de son travail, à en proposer une introduction qui n'en perde pourtant jamais la pointe. C'est ce défi qu'a relevé Alain Badiou dans ce petit livre, mêlant entretiens et textes inédits, qui parcourt avec autant d'allégresse que de pédagogie plus de soixante années de publications, et traverse la totalité des domaines dans lesquels sa pensée s'est illustrée : ontologie fondamentale, mathématiques, politique, poésie ou amour – non sans multiplier les digressions en direction des grandes figures de l'histoire de la philosophie. A l'heure où l'oeuvre d'Alain Badiou est enseignée et commentée dans les universités et les grandes écoles du monde entier, il était temps qu'on dispose d'une boussole fiable afin de s'orienter dans son fantastique foisonnement. On la tient entre les mains.

02/2021