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De la barbarie ordinaire. Essai sur le totalitarisme contemporain

Extraits

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Ouvrages généraux

De la barbarie ordinaire. Essai sur le totalitarisme contemporain

Ce livre est certes un manifeste fustigeant l'idéologie dominante de la contemporanéité comme progressisme et post-modernité. Il montre en effet en quoi cette même idéologie, alors même qu'elle veut déconstruire toutes les formes d'autorités et dénoncer toutes les formes d'enfermements totalitaires dans les préjugés idéologiques, est elle-même justement source d'un nouveau totalitarisme. C'est ainsi que, par-delà les totalitarismes nazi et stalinien, il y a paradoxalement le totalitarisme libéral. Il reste que, si ce même livre est original, c'est surtout par son analyse philosophique des deux principes du totalitarisme. Il s'agit d'une part de la pensée et d'autre part de la société. Si ces deux principes du totalitarisme relèvent par ailleurs de l'essence de l'humanité, s'ils sont par là-même, tous les deux, sources d'une barbarie très commune ou très ordinaire, cela se révèle être d'une gravité anthropologique extrême. C'est la gravité de ce défi que Guillamaud tente d'affronter et de relever. Il soutient cette gageure en exploitant des penseurs aussi différents qu'Hannah Arendt, Emmanuel Lévinas, Emile Durkheim, Karl Marx et surtout Jacques Ellul et Michel Henry.

01/2024

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Poésie

Barbarie Barbaries

Eglal Errera, dans ce poème d'une grande pudeur et d'une grande sensibilité, évoque à travers les thèmes de la marche et de l'exil, des souffrances qui en sont inséparables, les figures de ses parents. Ce texte érige une stèle, comme un cadeau de l'enfant que l'auteure a été, dans le retour des sensations et des images du passé.

03/2021

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Faits de société

Conte de la barbarie ordinaire

A la rue avec quatre enfants, séparée de leur père converti à l'islam, une jeune femme se débat dans des difficultés terribles. Elle obtient enfin un appartement dans une cité, appartement dont nul n'a voulu en raison de la réputation du lieu : trafics, violence, meurtres, tournantes, drogue... Le père converti, bientôt remarié, renonce à son droit de visite et rompt tous les ponts. Généreuse, engagée, l'héroïne héberge un homme fragile et son fils, ce qui lui vaudra la suppression des aides sociales. Elle se retrouve bientôt en butte à l'hostilité d'une population beur-black méprisante et agressive. Le plus jeune de ses enfants, Louis, qui tente de poursuivre ses études, est considéré comme un "intello" et subit des brimades. Il est contraint de servir de "nourrice" aux dealers. Quand elle parvient à déménager et à quitter cet endroit invivable, la Mère Courage découvre le stock de drogue dont Louis était dépositaire pour le compte de ses persécuteurs. Affolée, elle prévient la police. Louis est arrêté, accusé de complicité. Son avocat obtient un régime de liberté surveillée jusqu'au procès où Louis est condamné à une peine avec sursis et TIG. A compter de là, l'orage s'apaise, et les épreuves semblent terminées.

02/2013

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Beaux arts

La barbarie ordinaire. Music à Dachau

Plutarque raconte que, des sept mille Athéniens faits prisonniers durant les guerres de Sicile, échappèrent aux travaux forcés dans les latomies, et donc à la mort, ceux qui surent réciter à leurs vainqueurs, Grecs comme eux, quelques vers d'Euripide. Les nazis n'appliquèrent pas ce trait de clémence antique aux déportés des camps. Citer Goethe ou Schiller ne fut à ces derniers d'aucun secours. Pourtant la mémoire - la culture - joua un rôle majeur dans le destin des déportés. Savoir par cœur un poème met à l'abri du désastre. Ce que l'on garde en esprit, aucune Gestapo, aucune Guépéou, aucune C.I.A. ne peut vous le retirer. En septembre 1944, le peintre Zoran Music est déporté à Dachau. Il y réalise, au risque de sa vie, une centaine de dessins décrivant ce qu'il voit : les scènes de pendaison, les fours crématoires, les cadavres empilés par dizaines, c'est-à-dire l'indescriptible. Plus que la formule trop citée d'Adorno sur Auschwitz, la question que pose ce livre est la suivante : que pouvait alors la mémoire contre la mort, l'art contre l'indicible ? Non pas " après ", mais dans le quotidien de la vie des camps ? Que peut-elle aujourd'hui dans une modernité qui, par son déni de la culture au nom de l'égalitarisme, et par sa tentation, au nom du progrès biologique, de légaliser l'euthanasie et l'eugénisme. semble souscrire au nomos de la vie concentrationnaire même ?

02/2001

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Sciences politiques

Civilisation ou barbarie. Essai sur le vivre ensemble

Pour comprendre les violents conflits identitaires qui traversent aujourd'hui les sociétés ex-colonisatrices ou ex-colonisées, Ernesto Ottone revient sur l'histoire paradoxale de la mondialisation au XXe siècle. Au long de cette genèse, traversée par des guerres meurtrières et des conflits idéologiques, il remet en cause la conception de l' " universel " qui promeut des représentations culturelles fondées sur le rejet de l'autre. Il prône l' "accumulation civilisationnelle ", un outil conceptuel pour réinterpréter ces antagonismes à la lumière des valeurs de tolérance issues de toutes les cultures. Un moyen de se départir des résidus de barbarie dissimulés dans le refus du vivre ensemble.

11/2018

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Philosophie

Anti-Marion. Essai sur la barbarie niversitaire et philosophique

Patrice Guillamaud livre ici une guerre philosophique, loyale et noble contre la pensée d'un universitaire devenu glorieux, médiatique et immortel. Cette guerre est un hommage paradoxal qui fustige chez Marion, par-delà l'incontestable intérêt de sa pensée, la participation de celle-ci à la double barbarie propre à notre temps. Il s'agit premièrement de la barbarie universitaire, laquelle repose sur un carriérisme exacerbé. Il s'agit deuxièmement de la barbarie philosophique, laquelle repose, par-delà une vanité outrancière propre à l'intelligence, sur la revendication implicite de la confusion, à savoir sur la relégation de l'essence hors du champ de la philosophie. L'auteur montre ainsi en quoi, très paradoxalement, le parangon contemporain de l'idéologie catholique se révèle être l'un des représentants, après Sartre, Heidegger et Derrida, de la théorie du genre. L'auteur montre par ailleurs que, contre la confusion fondamentale revendiquée par Marion, la philosophie authentique ne peut s'entendre que comme la reconnaissance de la pluralité des natures humaines. Il montre enfin en quoi cette pluralité doit reposer sur une entente authentique et nouvelle de la Trinité.

10/2015

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Beaux arts

Zoran Music à Dachau. La barbarie ordinaire

Plutarque raconte que, des sept mille Athéniens faits prisonniers durant les guerres de Sicile, échappèrent aux travaux forcés dans les latomies, et donc à la mort, ceux qui surent réciter à leurs vainqueurs Grecs comme eux, quelques vers d'Euripide. Les nazis n'appliquèrent pas ce trait de clémence antique aux déportés des camps. Pourtant la mémoire - la culture - joua un rôle majeur dans le destin de certains déportés. En septembre 1944, le peintre Zoran Mušic est déporté à Dachau. Il y réalise, au risque de sa vie, une centaine de dessins décrivant ce qu'il voit : les scènes de pendaison, les fours crématoires, les cadavres empilés par dizaines, c'est-à-dire l'indescriptible. La question que pose ce livre est la suivante : que pouvait alors la mémoire contre la mort, l'art contre l'indicible ? Non pas "après", mais dans le quotidien de la vie des camps ? Et que peut-elle aujourd'hui ?

12/2018

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Sciences politiques

Les convergences liberticides. Essai sur les totalitarismes bienveillants

C'est au nom d'une promesse d'un futur post-covidien plus sécurisé, sous les traits du nouveau progrès numérique, "du bienêtre" , de "la santé et la sécurité pour tous" , que se maillent les trames complexes de nouveaux totalitarismes bienveillants, de nouvelles stratégies de manipulation et de soumission, de contrôle absolu, à la fois moralisatrices et liberticides. La crise globale agit en tant que facteur disruptif et dessine les contours de notre nouvel ordre mondial et social, avec la convergence de plusieurs matrices totalitaires. Cette convergence est à la fois épistémique, bio-numérique (technologies de traçage et de contrôle social), bio-politique (dressage des corps et des populations) et sécuritaire (politiques de peur, politiques de surveillance globale). Avec cette convergence de matrices totalitaires bienveillantes qui asphyxie l'espace de nos libertés privées et publiques fondamentales, nous assistons au fusionnement des technologies numériques et des systèmes biologiques, une innovation qui constitue une véritable révolution anthropologique qui bouleversera en profondeur notre rapport au monde.

07/2022

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Littérature française

Nouveaux essais sur la littérature contemporaine

Nouveaux essais sur la littérature contemporaine / par Ferdinand Brunetière,... Date de l'édition originale : 1895 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Beaux arts

Création. Essai sur l'art contemporain

L'art contemporain suscite passion, perplexité, intérêt, mépris ou suspicion... selon les cas ; selon la manière dont " ça choque " nos identifications. Et si cet art, comme phénomène vivant, avait des enjeux essentiels, qui touchent à notre rapport au monde, aux autres, au transcendant, à la valeur, et à cette chose étrange et galvaudée qu'on appelle la création ? En fait, qu'est-ce qui spécifie l'art contemporain ? Que s'y passe-t-il pour les artistes, pour les publics ? Où en sont leurs liens complexes, qu'on dit " interactifs " ? Comment se fixe la valeur de ces œuvres singulières, qui sont souvent des cassures où éclatent jubilation et détresse, exaltation et défaite ? Que cherchent donc ces artistes sur l'arête où ils nous montrent à la fois la plénitude et l'angoisse, le désir et l'effondrement, le plaisir et son au-delà douloureux ? Comment ces narcissismes enthousiastes et blessés deviennent-ils créateurs de réalité ? Pourquoi notre idée même de l'esthétique est-elle forcément bousculée, ainsi que notre notion d'identité - dont on sait la portée subjective et planétaire ? Ce livre - le trentième de l'auteur - répond de façon nouvelle, offrant une approche inédite à ceux qui veulent plonger dans l'inconscient de l'art actuel.

10/2005

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Sociologie

Les paradoxes de la mémoire. Essai sur la condition mémorielle contemporaine

Cet essai propose de dépasser les limites sur lesquelles butent les analyses mémorielles comme l'opposition entre conflits de mémoire versus réconciliation, mémoire versus histoire, "politiques mémorielles" versus déçus des échecs de celles-ci.

10/2021

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Psychologie, psychanalyse

A l'aise dans la barbarie. Essai sur le traumatisme et la pulsion de mort

Notre époque est de désillusion. Ranimer croyances et idéologies paraît tenir du défi. Notre civilisation serait-elle en train de mourir ? C'est parce qu'il a le sentiment d'une profonde altération des valeurs dans le monde actuel et de l'éclosion de nouvelles barbaries que Marc Nacht a écrit cet essai sur les origines les plus inconscientes de la violence dans nos sociétés. Qu'en est-il du rôle de cette pulsion de mort dont Freud avait avancé l'hypothèse ? En réévaluant la portée considérable de ce concept, Marc Nacht a tenté de cerner les mécanismes psychiques les plus refoulés, les plus déroutants. En cela réside l'originalité de ce texte qui pose cette question toujours actuelle : comment réagir aux effets mortifères que nous subissons et dont l'Histoire retrace la répétition insistante ?

11/1994

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Sciences politiques

La démocratie providentielle. Essai sur l'égalité contemporaine

La démocratie a posé l'universalité du principe d'égalité formelle des individus, quelles que soient par ailleurs les inégalités sociales, culturelles et autres. La démocratisation est animée par l'ambition d'assurer l'égalité réelle des citoyens. Elle s'est traduite par le développement de l'Etat-providence qui intervient toujours plus pour satisfaire les besoins économiques et sociaux des individus. Or son action est désormais paradoxale fruit du louable souci d'assurer l'universalité des droits, elle vise, par les " discriminations positives " et autres politiques de promotion spécifique, à défendre les droits particuliers de certaines catégories. L'équité se substitue à l'égalité, le multiculturalisme à l'universalité. Telle est l'épreuve particulière que traversent les démocraties occidentales, confrontées au caractère toujours plus " providentiel " de leurs sociétés : si l'égalité contemporaine tend à épuiser les formes de transcendance collective, comment peut-on continuer à " faire société " ?

03/2010

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Droit

La démocratie providentielle. Essai sur l'égalité contemporaine

La démocratie a posé l'universalité du principe d'égalité : la communauté des citoyens est régie par le principe de l'égalité formelle des individus, quelles que soient par ailleurs les inégalités sociales, culturelles et autres. La démocratisation, au contraire, est animée par l'ambition d'assurer l'égalité réelle, et non plus seulement formelle, des citoyens. La dynamique démocratique s'est donc traduite par le développement de l'Etat-providence, qui intervient toujours plus pour satisfaire les besoins économiques et sociaux des individus. Il reconnaît et assure les droits du salarié, les droits à la survie matérielle et au logement, mais également aux soins médicaux, à l'éducation ou à la culture. Or son action est désormais paradoxale : fruit du louable souci d'assurer l'universalité des droits, elle vise, par les " discriminations positives " et autres politiques de promotion spécifique, à défendre les droits particuliers de certaines catégories. Elle nourrit l'aspiration à ce que soient publiquement reconnus les droits identitaires de collectivités historiques réunies dans la même société nationale. L'équité se substitue à l'égalité, le multiculturalisme à l'universalité. Telle est l'épreuve particulière que traversent les démocraties occidentales, confrontées au caractère toujours plus " providentiel " de leurs sociétés. Comment construire une Europe politique sur l'idée et les institutions de la citoyenneté, alors que les nations européennes deviennent des démocraties providentielles ? Si l'égalité contemporaine tend à épuiser les formes de transcendance collective, qu'elles soient d'inspiration religieuse ou politique, comment peut-on continuer à " faire société " ?

02/2002

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Philosophie

La pensée 68. Essai sur l'anti-humanisme contemporain

Ce livre, qui fut au cœur d'une large polémique, témoigne d'un changement de génération intellectuelle. Comme le mouvement de Mai, les principaux courants de la philosophie française contemporaine s'enracinaient dans le traumatisme de l'après-guerre : puisque les valeurs occidentales n'avaient empêché ni le colonialisme ni le totalitarisme nazi, il fallait inventer un avenir tout autre que celui des sociétés libérales. Mettant en question l'humanisme et la culture démocratique, les pensées issues de Nietzsche, de Heidegger, de Marx et de Freud, dont cet essai démêle et identifie les apports chez Foucault, Derrida, Bourdieu et Lacan, occupèrent le devant de la scène. Beaucoup mesurent aujourd'hui, y compris parmi les acteurs de Mai qui s'interrogent à nouveau sur les chances de la démocratie, que la philosophie des structures et de la " mort de l'homme " est désuète. L'" affaire Heidegger " a manifesté les difficultés auxquelles se trouve confrontée la tradition antihumaniste : raison supplémentaire, et impérieuse, d'en comprendre la genèse et d'en repérer les impasses.

04/2008

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Ethnologie

Rétrovolutions. Essais sur les primitivismes contemporains

L’idée que l’avenir de l’humanité se trouve dans le passé et que la solution aux problèmes du présent est à chercher du côté d’une sagesse venue du fond des âges n’est pas neuve. Chaque époque a connu la tentation du primitivisme. L’incertitude idéologique actuelle lui donne toutefois une vigueur nouvelle. Le regain d’un tourisme mystique cherchant au loin, dans l’absorption ritualisée de substances hallucinogènes, les clés d’un paradis perdu, n’est qu’un aspect de cet attrait des origines. Car le primitivisme, aujourd’hui, prend trois formes : politique, anthropologique, artistique. Jean-Loup Amselle soumet ici chacune d’elles au feu de la critique. De la conception du musée du quai Branly à la référence à la « négritude » dans le discours de Nicolas Sarkozy à Dakar, en passant par la promotion, en Afrique de l’Ouest comme en Amérique du Sud, d’identités et de valeurs ethniques, il montre comment États et hommes d’État font de l’authenticité et de la tradition des arguments ou des instruments de pouvoir. Il dénonce également, chez certains de ses collègues anthropologues, une conception figée des cultures exotiques, voire un fétichisme des savoirs indigènes ; comme s’il fallait renvoyer les « sauvages » hors de l’histoire pour mieux pouvoir juger la pensée occidentale. Il analyse enfin le « processus de purification culturelle de l’autre » à travers une production artistique dont l’exotisme formaté est apte à séduire un public international.Cet ouvrage argumenté, engagé, parfois ironique, prend ainsi résolument parti contre les usages contemporains du mythe primitiviste.

09/2010

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Sociologie

Pour une éthique parentale. Essai sur la parentalité contemporaine

Que devient la parentalité ? L'absolutisme antique du pater familial et la prééminence du mari ont fini par laisser la place à un principe d'égalité entre l'épouse et son conjoint. Qu'en est-il entre la mère et le père vivant hors mariage civil et religieux ? Les régimes juridiques de puissance paternelle ici, et d'autorité parentale là, ne peuvent suffire à réguler la famille et les relations avec l'enfant face aux mutations dans le couple et dans les rapports de responsabilité entre personnes avant autorité à divers titres. Quid de l'autorité des parents déchus de leurs droits par un juge, et de celle des parents séparés ou divorcés ? Quid des adoptants ? Quid des grands-parents ? Quid des compagnes et compagnons auprès de l'enfant de l'autre ? Quid des rapports entre toutes ces parentalité (biologique. naturelle, légitime, adoptive) ? Certains courants parlent d'" homoparentalité ". Quant à l'enfant, à quel âge et selon quelles conditions culturelles et juridiques peut-il être écouté par les éventuels représentants de l'instance parentale ? La gestion culturelle, juridique et sociale de la parentalité mobilise la santé et l'ordre publics, ainsi que le " ciel des valeurs " mis à contribution : que suppose le fait d'assumer une responsabilité parentale pour un adulte ? hauteur cherche une éthique parentale face aux désordres familiaux.

06/2005

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Littérature française

Les crimes rituels - Une barbarie ordinaire et macabre

Ce roman d´actualité qui a pour titre, est un ouvrage qui fait le tour de ce qui est devenue une sorte de crime legal dans toutes les societés humaines. Les Crimes rituels qui passent sous silence, sont aujourd´hui des voies utilisées par plusieurs personnes pour s´attirer gloire, influence, honneur, argent, fonctions. Ces crimes, qui se manifestent sous differentes formes et difficilles à deceller, se perpetuent chaque jour dans notre vie, de maniere ordinaire, des vies de milliers de personnes innocentes sont sacrifiées à l´autel du sang. Et pire encore, des pretendues investigations, ne livrent que des conclusions sommaires avec des boucs émissaires qui ne sont mis qu´en prison pour calmer les familles des victimes et ensuite liberés. Et autre mal, ce sont des paroles vaines qui sont dites apres des crimes comme : betise humaine, delinquance juvenile et puis tout est enterré. Les crimes rituels sont devenus monnaies courantes pour une poignée des hommes dans le monde.

10/2017

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Esthétique

La destructivité en oeuvres. Essai sur l'art syrien contemporain

Onze oeuvres de Syrie. Oui, mais que peut l'art dans un pays détruit ? Presque rien, hélas... Cet essai se raccroche à ce presque décisif qui se refuse pourtant au rien. L'espoir révolutionnaire évanoui, le peuple vivant au milieu des décombres et hanté par les disparus, il a incombé aux artistes de penser ce monde inédit et d'esquisser l'esthétique d'un monde qui s'effondre. Assumant l'ampleur de la catastrophe, quand tout semble devenu impossible, c'est munis des outils rudimentaires du peintre, du sculpteur ou du vidéaste qu'ils ont créé de nouveaux positionnements face au destructeur et vis-à-vis de ceux sur qui s'acharne sa destruction. Dégradation chimérique, art de la contre-esquisse, art de la collapside, de la pan-obscurité, discrétion ab-cène, tragique ultime, confrontation au don et au deuil impossibles, refus de l'abjection, l'événement esthétique se constitue en événement éthique, et laisse émerger un réel qui se désidentifie de la logique destructive dominante. Dans cette traversée que propose l'ouvrage, l'art syrien contemporain devient ainsi, dix ans après le début de la révolution, de la contre-révolution et de la guerre, un lieu de réflexions philosophiques. Les cinq premières oeuvres se rapportent au destructeur tout puissant. Trois portraits du tyran indestructible sont l'occasion de penser la figure paradoxale du potentat de la fin, à la fois définitif et vain, qui ne construit pas un empire ni conduit l'histoire à cheval, mais précipite le monde vers sa disparition, et s'y précipite avec lui. Une quatrième oeuvre répond à l'impossibilité de se prémunir des objets destructifs en domestiquant les obus qui ont envahi le monde, dans une tentative d'en différer la fin. La cinquième conduit à repenser la figure impossible du sauveur dans un tel contexte. L'ouvrage s'arrête ensuite devant une seconde série de six oeuvres qui traitent du réel du point de vue de ceux qui subissent la destruction, se confrontant ainsi à l'impossibilité d'y offrir une réponse adéquate. Dans des configurations de plus en plus restreintes du monde, quelle posture peut-elle encore être créée face au supplicié, au résistant vaincu, à l'agonisant, au cadavre, à ses restes et, ultimement, au disparu ? Et ces oeuvres, que donnent-elles à penser de la destruction devenu principe généralisé, autrement dit destructivité en oeuvre ?

05/2021

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Philosophie

Les puissances de l'expérience. Essai sur l'identité contemporaine

Volume 1 : Après la perte supposée d'un " sens commun ". les héritiers des modernes se tournent vers le " monde commun ". C'est le monde partagé par ceux qui, éprouvant quelque chose, peuvent comprendre ce qu'ils éprouvent, comprenant ce qu'ils éprouvent, peuvent dire ce qu'ils comprennent et disant ce qu'ils comprennent, peuvent s'entendre sur ce qu'ils disent. Aussi, face aux verdicts fin de siècle qui martèlent notre époque comme autant de soubresauts où s'essoufflent les nostalgies du sujet, c'est plutôt dans la logique d'un verbe sécularisé que l'on s'enquiert du sens à construire. Il s'agit de la logique des procès d'entente. Du fait qu'elle mobilise les distinctions de temps, de modes, de voix, de personnes, et toute cette grammaire qui permet de communiquer par-delà les différences de langue et de culture, ce qui nous était le plus familier devient alors l'énigme : comment la grammaire est-elle possible ? Loin de tomber du ciel, elle s'enracine dans les expériences profondes au cours desquelles nos rapports au monde se sont progressivement différenciés. Jean-Marc Ferry découvre ainsi dans la préhistoire de notre aptitude à communiquer le drame fascinant des réclamations et frustrations, illusions et désillusions dont l'enchaînement définit la dialectique où chaque moment significatif d'un nouveau désenchantement marquait aussi bien la libération de cette énergie réflexive que l'on nomme " raison ". L'histoire y prend sa source. Elle se déploie comme le discours qui, à travers ses registres différents, de la narration et l'interprétation à l'argumentation et la reconstruction, élabore les compréhensions du monde où se forment nos identités. Volume 2 : La question porte ici sur les conditions réelles de la communication sociale et politique. Dans l'interdit du contact direct entre les personnes s'engendre une semiosis sociale. Elle est tissée par des régulateurs artificiels qui, tels le signe monétaire et le règlement juridique, médiatisent la reconnaissance réciproque. C'est le système. Il a remplacé, pense-t-on, la violence naturelle par une autre, car sa rationalité dure détruirait la raison molle du monde vécu dont il est pourtant issu, faisant peser une menace sur l'identité et la citoyenneté. Comment la communication peut-elle alors reconquérir sa propre essence réifiée dans l'organisation ? Comment les individus font-ils face, dans nos sociétés, à l'autonomisation des ordres différenciés, cette complexité horizontale qui définit pour le monde des personnes les ordres de la reconnaissance, où se joue notre responsabilité ? Or, en catalysant les demandes d'une responsabilité étendue aux temps jusqu'ici abandonnés à une gestion non critique des mémoires nationales, la construction de l'Europe politique invite à une réflexion fondamentale sur les relations qu'entretiennent les individus et les peuples. Entre un culturalisme pédant qui relègue les hommes au musée et un universalisme arrogant qui méprise les contextes culturels, il y a place pour considérer la situation qu'occupe chaque peuple dans une histoire de la reconnaissance. C'est cette situation morale qui doit être philosophiquement comprise et identifiée, afin d'éclairer le sens politique des relations prises entre les nations.

12/1991

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Littérature française

Essais de littérature contemporaine

Essais de littérature contemporaine... / Georges Pellissier Date de l'édition originale : 1893 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Beaux arts

LE TABOR ET LE SINAI. Essai sur l'art contemporain

Sur le Mont Sinaï, Moïse est allé chercher les Tables de la Loi, c'est-à-dire des signes. Dieu refuse de lui laisser voir sa face, "car l'homme ne peut me voir et vivre". Mais dans la vallée, les Hébreux se prosternent devant le veau d'or, et Moïse va briser les Tables de la Loi devant cette image triomphante. Tant il est vrai que le signe et l'image se combattent comme l'eau et le feu"... Jésus a emmené trois de ses disciples sur le Mont Tabor pour leur montrer sa face, "et elle rayonnait comme le soleil" précise saint Matthieu. Mais il leur recommande ensuite de n'en rien dire. L'Ancien et le Nouveau Testament s'opposent ainsi comme le respect du signe s'oppose à la contemplation de l'image. Cet antagonisme se poursuit pour tous les héritiers de la civilisation judéo-chrétienne. Ecrivain, Michel Tournier est serviteur du signe, mais il ne cesse de s'interroger sur le dessin, la peinture et la photographie. Contrairement au geste de Moïse brisant les Tables et à la recommandation de Jésus de "ne rien dire", faut-il écrire sur l'image? Tel est le fil conducteur de cette quête à travers une vingtaine d'ateliers contemporains.

10/1993

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Histoire internationale

De la postcolonie. Essai sur l'imagination politique dans l'Afrique contemporaine

Désormais classique dans le monde anglophone, ce livre est une puissante contribution à la critique de la tyrannie et de l'autoritarisme, cette facette inavouée et longtemps réprimée de notre modernité tardive. Achille Mbembe interroge la manière dont les formations sociales issues de la colonisation s'efforcèrent, alors que les politiques néolibérales d'austérité accentuaient leur crise de légitimité, de forger un style de commandement hybride et baroque, marqué par la prédation des corps, une violence carnavalesque et une relation symbiotique entre dominants et dominés. A ces formations et à ce style de commandement, il donne le nom de postcolonie. Si l'anthropologie, l'histoire et la science politique y ont leur place, cette réflexion est avant tout d'ordre esthétique, car elle porte sur la stylistique du pouvoir. Elle tire son inspiration de l'écriture romanesque et de la musique africaine du dernier quart du XXe siècle. En allant à la rencontre de la création artistique et des esprits des morts, ce texte montre que dans des espaces apparemment voués au néant et à la négation gisent des possibilités insoupçonnées, celles-là mêmes qui permettent de ressusciter le langage.

02/2020

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Théâtre - Essais

Le théâtre de l'oblitération. Essai sur la voix photogénique dans le théâtre britannique contemporain

Que voit-on au théâtre lorsque l'on ne nous y montre rien ? rien que des espaces enténébrés ? rien que des acteurs, texte en main, qui disent mais ne jouent pas leur texte ? Après une lutte acharnée pour mettre au jour ce et ceux qui en étaient, les nouvelles dramaturgies affichent une méfiance à l'égard d'un voir qui aurait partie liée avec la surveillance, le capitalisme et la marchandisation. A l'heure de l'hypervisible, il s'agit pour ce nouveau théâtre d'explorer, dans le sillage de la pensée des phénoménologues, un "visuel" qui s'inscrirait en faux contre le visible. L'oblitération, qui, dans un même mouvement, rend palpable ce qu'elle absente, définit ces esthétiques et place la violence du vide au coeur de ces scènes.

01/2023

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Thématiques

Formes de la société - Vol 3 : Totalitarismes. Totalitarismes

Né à la Chaux-de-Fonds en Suisse en 1935, Michel Freitag obtient un diplôme en économie et en droit à l'université de Neuchâtel et un doctorat de sociologie à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris où Alain Touraine l'engage ensuite comme chercheur. Il s'installe à Montréal en 1970 où il pratiquera toute sa carrière de professeur à la faculté de sociologie de l'université du Québec. Totalitarismes est le troisième recueil de textes de Michel Freitag rassemblés à titre posthume sous le titre général de Formes de la société. Ce projet éditorial vise à rendre accessibles à un large public des inédits ainsi que des écrits épuisés ou disséminés entre divers lieux de publication, à diffusion souvent restreinte, et à les regrouper selon une thématique entrevue par l'auteur dès leur rédaction.

09/2021

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Sports

S'accomplir ou se dépasser. Essai sur le sport contemporain

L'idée d'un dépassement de soi-même, aujourd'hui si courante, est liée, historiquement, à l'avènement de la modernité. La pensée antique, toute marquée par la notion de finalité naturelle et enfermée dans un monde clos, ne la connaît pas. Pour l'astronomie, la physique, la médecine, pour l'histoire des gymnastiques et dans le culte du héros " sportif ", prédomine l'idée d'une nature pourvoyeuse d'ordre et de normes ; elle interdit celle d'un progrès indéfini. Il faut attendre les bouleversements scientifiques des XVIe et XVIIe siècles, le passage à l'idée d'univers infini, l'invention du sujet cartésien pour que puisse apparaître l'ambition d'une perfectibilité sans limites. Alors s'affirment dans l'élan des Lumières la liberté humaine face à la nature, la confiance dans l'amélioration toujours possible des performances et dans les techniques qui la permettent, l'éducation et la médecine. Le sport de haut niveau apparaît aujourd'hui comme le laboratoire expérimental de ce dépassement de soi, devenu l'emblème de notre idéologie contemporaine. Au-delà de la question classique sur les fins de l'exercice physique - s'accomplir ou se dépasser ? -, il est le révélateur des conséquences paroxystiques de ce culte et de cette obsession de la performance. A travers le dopage, à travers les manipulations génétiques, il pose le problème de fond sur l'évolution des sociétés contemporaines et sur le rapport, chez l'homme d'aujourd'hui, de la culture et de la nature. Quel est cet humain tout entier soumis à l'impératif idéologique et technique du dépassement de soi ?

03/2004

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Sociologie politique

La fabrique d'un Etat raté. Essais sur le politique, la corruption morale et la gestion de la barbarie

Cet ouvrage traite des réalités politiques, socio-économiques et géostratégiques de la République Démocratique du Congo sous le prisme de ce que le pays est devenu depuis les années 1990 : celui d un Etat rate. Qu'est-ce qu'un Etat raté ? Edward S. Herman, Professeur Emérite de l'Université de Pennsylvanie, qui s'est penché sur cette question, définit l'Etat rate comme "un Etat qui, après avoir été écrasé militairement ou rendu ingérable au moyen d'une déstabilisation économique et du chaos qui en résulte, a presque définitivement perdu la capacité (ou de droit) de se reconstruire et de répondre aux attentes légitimes de ses citoyens". La guerre de basse intensité menée par les élites anglo-saxonnes contre le Kongo-Kinshasa depuis l invasion de l Alliance des Forces Démocratiques de la Libération (AFDL) en 1996 avait pour objectif de produire un Etat raté afin de contrôler ses ressources stratégiques ainsi que les coeurs et les esprits de ses habitants. Apres, 25 ans d'extermination et de clochardisation des populations, d'abrutissement des citoyens, d'affaiblissement des institutions, et de pillage des ressources nationales, cet objectif semble être en passe de se concrétiser. Et tout cela, derrière la façade d'une jeune démocratie. C'est ainsi que la confusion est créée et entretenue. Une confusion que l'abbé Jean-Pierre Mbelu, à travers cette série d'essais, s'attache à déconstruire. "La fabrique d'un Etat raté" s inscrit dans le travail de réflexion et de décryptage que mène Jean-Pierre Mbelu depuis plus d'une décennie autour de la guerre permanente contre le Kongo-Kinshasa d'une part, et de la crise anthropologique qu'elle a engendrée chez les congolais, d autre part. Ce travail, relayé sur ingeta. com, a pour ambition d'éclairer les réponses et les actions à même de contribuer au redressement, à la renaissance et à la réinvention du Kongo-Kinshasa. Il a une dimension interculturelle très marquée. Pour cause. Jean-Pierre Mbelu est convaincu que le Kongo-Kinshasa n'est pas une île dans un monde où les luttes d'influence entre les architectes et les partisans du mondialisme et ceux du multilatéralisme n'épargnent aucun pays.

09/2021

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Esthétique

L'art désenchanté. Essai sur les origines de l'esthétique contemporaine

Quelles sont les origines de l'esthétique contemporaine, les raisons qui l'ont installée si durablement dans le paysage artistique et celles qui l'ont amenée à séduire un public toujours plus nombreux ? Après avoir souligné l'incompréhension initiale du public pour cette esthétique, nous montrerons que le surgissement de mouvements artistiques comme Fluxus et, surtout, l'adoption par l'avant-garde artistique américaine de concepts de la philosophie analytique, ont été déterminants dans son avènement. L'insistance de cette nouvelle esthétique sur les objets et le langage a rencontré les fondamentaux de notre "société du spectacle". Ainsi les intérêts industriels et artistiques ont-ils fusionné en un marché global de l'esthétique qui consolide leurs intérêts communs et assure leur pérennité. Enfin, notre société individualiste a dénié aux institutions, qui traditionnellement jugeaient de la qualité de l'art, toute autorité en cette matière. L'individu est maintenant souverain juge. C'est en cédant son privilège d'unique représentant de l'esthétique postmoderne que l'art contemporain a trouvé sa rédemption aux yeux du public.

04/2021

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Sociologie

L'angélisme exterminateur. Essai sur l'ordre moral contemporain

Ordre moral, consensus obligés, préventions généralisée : telle est la charte d'une société française hantée par une véritable religion de la sécurité. Pas un jour ne se passe sans que soit annoncée quelque mesure de redressement des mœurs, de " transparence ", d' " évaluation " ou de contrôle ; pas un jour, sans que soit sollicité l'avis de quelque Sage, ou créé un nouveau Comité ; pas un jour, sans que soit ouvert le procès d'une mémoire. Cet angélisme est totalement étranger à la culture républicaine, pour laquelle la morale est affaire d'éducation et de conscience. Il dérègle les institutions, en faisant reposer la légitimité sur l'expertise, aux dépens de l'élection. Il affaiblit la Justice, en substituant la prévention à la sanction. Il insulte l'individu, en le considérant à la fois comme irresponsable et comme suspect. Il étend sur la société un contrôle social sans précédent depuis le régime de Vichy. Ce n'est pas ainsi qu'une démocratie peut survivre. Dans la crise mondiale de cette fin de siècle, refonder la doctrine occidentale de la responsabilité est une urgence absolue.

04/1995

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Musique, danse

A ceux qui vous regardent. Essai sur le spectacle de danse contemporaine

Refuser la dénomination de spectacle comporte un risque : celui d'un repli sur soi de l'artiste et d'un effacement progressif de la place de spectateur. Peut-être alors faut-il tenter de s'éloigner des querelles conceptuelles qui gravitent autour du vaste champ qu'est la danse dite "contemporaine" ? Elles la paralysent parfois, et nous empêchent de la penser, positivement. Un livre comme un retour à l'essentiel.

10/2019