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David Ducoin, Jacques Ducoin, Nono

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Récits de voyage

Carnet d'Himalaya. Retour hivernal au Zanskar

David Ducoin et Jacques, son père, ont parcouru le monde et foulé tous les deux le Zanskar, dans le nord-ouest de l'Inde, pour la première fois en 1989. Depuis cette date, David y est retourné à de nombreuses reprises, tissant des liens fraternels avec une famille en particulier. Vingt-cinq ans après la découverte de ce territoire enclavé, père et fils, accompagnés du dessinateur de presse Nono, décident de retrouver les amis que s'était fait Jacques lors de son premier voyage. Dans l'âpreté et la rudesse de cette région montagneuse, traversée par le fleuve Zanskar, les trois comparses découvrent que bien des choses ont changé durant ces années. Retour en terre connue pour le père et le fils, découverte complète pour le dessinateur breton, ce Carnet d'Himalaya évoquent une région saisissante de beauté.

08/2020

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Littérature française

Crève, Ducon !

Ce volume, conçu comme une suite à Lune de miel, est le dernier livre sur lequel Cavanna a travaillé avant de mourir. Sans doute y aurait-il apporté quelques ajouts ou modifications de détail, mais on peut le considérer comme une oeuvre aboutie. Composé, comme l'était Lune de miel, de chapitres assez brefs, le livre regroupe souvenirs et anecdotes qui évoquent à la fois la fin de vie de l'auteur et son passé (Charlie Hebdo, le S. T. O...). On y retrouve avec bonheur la gouaille réjouissante de Cavanna, sa grande gueule, ses coups de colère, ses élans d'affection, sa passion de la langue et de la littérature : un écrivain, un vrai. Le titre reprend les derniers mots du texte, pleins de rage et d'amour de la vie au moment de lâcher la rampe.

01/2020

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Littérature française

Autopsie d'une étoile

"Un récit fiévreux, agité et sensuel [... ] Didier Decoin est irrésistiblement romancier". François Nourissier, le Point "Un très grand bouquin d'aujourd'hui, à hauteur d'homme, entre deux infinis. . ". Jean David, VSD "Sans doute le meilleur roman de Decoin après John l'Enfer". André Clavel, l'Evénement du jeudi

12/1987

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Beaux arts

Catalogue de livres de l'école romantique de la bibliothèque de M. Auguste Ducoin

Catalogue d'une jolie collection de livres de l'école romantique... , provenant de la bibliothèque de M. Auguste Ducoin... Date de l'édition originale : 1893 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

11/2020

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Romans policiers

Les romans durs. Volume 5, 1941-1944, Edition 2023

Cinquième volume de l'intégrale des " romans durs " de Georges Simenon, précédé d'un entretien de Jacques Santamaria avec le président de l'Académicie Goncourt, Didier Decoin, dont le père, Henri Decoin, a réalisé l'adaptation de deux romans durs, Les Inconnus dans la maison et La Vérité sur Bébé Donge. Romans 1941-1944 " Ce qui compte, n'est-ce pas que le roman, épuré, débarrassé de tout ce qui n'était pas son essence propre, devienne le moyen d'expression de notre époque comme la tragédie l'a été pour d'autres temps ? " Simenon, L'Age du roman

02/2023

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Littérature française

Soldat Jaurès

Premier roman consacré au fils de Jean Jaurès mort pour la France en 1918.

01/2015

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Sports

Go Lance !

Ceci n'est pas l'histoire d'un coureur cycliste, mais celle d'une ambition démesurée. D'un petit gars du Texas, abandonné par son père, battu par son beau-père, mais aimé par sa mère jusqu'à la déraison, et qui très vite n'accepta qu'une posture, une identité : celle du vainqueur. Il y est arrivé au-delà de ses espérances. Plus qu'un champion, son triomphe sur le cancer et son soutien à la recherche médicale ont fait de lui un héros. Des hommes d'affaires le courtisaient, des politiciens lui promettaient une spectaculaire reconversion. On n'avait pas fini d'exploiter son parcours digne d'un scénario de Hollywood, de citer en exemple ce winner au pays des winners. Mais qui savait à quel point Lance Armstrong était envoûté par l'image qu'il avait de lui-même, et qu'il était parvenu à imposer au monde entier ? En voulant à tout prix la préserver, il l'a détruite plus sûrement que ne l'aurait fait la plus humiliante des défaites, le plus piteux des abandons. Il a triché. Il a menti. Ceci n'est pas une histoire de sport. C'est celle, que n'eût pas désavouée Tom Wolfe, d'un rêve américain qui était trop beau pour être vrai.

06/2013

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Littérature française

Henri ou Henry. Le roman de mon père

"Je lui aurais obéi. Je lui ai toujours obéi. Même le soir où on l'a retrouvé allongé sur le tapis chinois de son bureau, le cœur presque arrêté. Le médecin était là avant moi, il m'a chuchoté d'aller lui dire adieu parce qu'il n'arriverait pas vivant à la clinique, il allait mourir dans l'ambulance. Quand je me suis accroupi pour l'embrasser, papa m'a dit de lui servir un whisky sec, bien tassé. Ne fais pas ça, m'a dit maman, tu vas tuer ton père. Je l'ai fait quand même, toujours obéir à papa, j'ai soulevé sa tête pour qu'il soit bien à l'aise pour boire son whisky, qu'il en profite à fond, je n'avais pas lésiné sur la dose, j'ai senti les boucles de sa nuque ma caresser la paume, ça faisait comme un chat un peu lourd et qui semblait avoir froid, je lui ai demandé de ne pas mourir, pas comme ça, pas couché sur le tapis, alors il m'a dit laisse-moi finir ce putain de whisky et tu m'aideras à me relever, ne le bougez surtout pas a dit l'ambulancier, c'est mon père, j'ai dit, j'ai aidé papa à se redresser, à se mettre debout, il ne tenait pas très bien sur ses jambes mais il n'est pas tombé, il s'est appuyé sur moi pour marcher jusqu'à la porte palière où l'attendait la civière pour l'enfourner dans l'ambulance où il devait mourir, et il n'est pas mort, ni dans l'ambulance ni à la clinique, il n'est pas mort ce soir-là, le scotch y fut peut-être pour quelque chose, c'est la preuve en tout cas qu'une fois de plus j'avais bien fait d'obéir à mon père. Et ce livre est tout le contraire, une désobéissance. " Des années et des années après Abraham de Brooklyn et John l'Enfer, Didier Decoin raconte enfin la vie du plus beau de ses héros, Henri Decoin, son père.

05/2006

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Littérature française

John l'Enfer

Triomphante, folle de ses richesses, de sa démesure et de ses rêves, New York se délabre pourtant, rongée de l'intérieur. John L'Enfer, le Cheyenne insensible au vertige, s'en rend bien compte du haut des gratte-ciel dont il lave les vitres. Il reconnaît, malgré les lumières scintillantes des quartiers de luxe, malgré l'opacité du béton des ghettos de misère, les signes avant-coureurs de la chute de la plus étonnante ville du monde : des immeubles sont laissés à l'abandon, des maisons tombent en poussière, des chiens s'enfuient vers les montagnes proches... Devenu chômeur, l'Indien rencontre deux compagnons d'errance : Dorothy Kayne, jeune sociologue qu'un accident a rendue momentanément aveugle, et qu'effraye cette nuit soudaine ; et Ashton Mysha, Juif hanté par sa Pologne natale, qui vit ici son ultime exil. Trois destins se croisent ainsi dans New York l'orgueilleuse, New York dont seul John L'Enfer pressent l'agonie. Trois amours se font et se défont dans ce roman de l'attirance et de la répulsion, de l'opulence et du dénuement. Abraham de Brooklyn chantait la naissance de New York. Avec John L'Enfer, voici venu le temps de l'apocalypse. L'apocalypse possible dès aujourd'hui d'une cité fascinante et secrète, peuplée de dieux ébranlés et d'épaves qui survivent comme elles peuvent dans le fracas et les passions.

09/1977

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Littérature française

Est-ce ainsi que les femmes meurent ?

Catherine Kitty Genovese n’aurait pas dû sortir seule ce soir de mars 1964 du bar où elle travaillait, une nuit de grand froid, dans le quartier de Queens à New York. Sa mort a été signalée par un entrefilet dans le journal du lendemain : « Une habitante du quartier meurt poignardée devant chez elle. » On arrête peu de temps après Winston Moseley, monstre froid et père de famille. Rien de plus. Une fin anonyme pour cette jeune femme drôle et jolie d’à peine trente ans. Mais savait-on que le martyre de Kitty Genovese a duré plus d’une demi-heure, et surtout, que trente-huit témoins hommes et femmes, bien au chaud derrière leurs fenêtres, ont vu ou entendu la mise à mort ? Aucun n’est intervenu. Qui est le plus coupable ? Le criminel ou l’indifférent ? A la fois récit saisissant de réalisme et réflexion sur la lâcheté humaine, traversée d’un New York insalubre et résurrection d’une victime, le roman de Didier Decoin se lit dans un frisson.

02/2009

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Littérature française

Un truc sauvage

Six adolescents trompent l'ennui de leur petite ville de province avec ce qu'ils peuvent : bières, filles et, depuis peu, groupe de rock. Ils font les quatre cents coups, bien décidés à aller au bout, le grand final, avec impatience. Tout s'accélère lorsque l'un d'eux assure son bonheur auprès de Lapar, agence de réussite. Le contrat est efficace : les concerts, les groupies et les diplômes sont garantis. A quel prix? Peu importe, ils verront plus tard... Mais la vie n'attend pas et se paie sur la bête : elle ampute la belle main à six doigts qu'ils formaient. Lapar n'y peut rien. Les cinq restants non plus. Le bonheur est-il encore possible ?

01/2014

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Littérature française

Le nageur de Bizerte

Nous sommes à Bizerte, en Tunisie, janvier 1921, sous le protectorat français. La vie serait presque douce pour le jeune docker du port de Bizerte, Tarik Aït Mokhtari, nageur longiligne et musculeux, s'il ne s'était heurté un matin, dans sa ligne de nage, à un obstacle infranchissable : il ne le sait pas encore, mais il s'agit d'un croiseur de bataille, survivant de la flotte impériale russe qui fuit l'irréversible et sanglante poussée des "rouges" et transporte à son bord toute une population d'exilés, de "blancs" aristocrates désormais appauvris, bousculés par le vent de l'histoire. Mais il ignore la guerre qui divise la Russie. Il vit à Bizerte, il est beau et pauvre, il a une soeur désirable, une mère veuve. Ce destroyer est-il " maskoun " ? Hanté, habité par un djinn, infréquentable pour le docker aux longs cils ? D'où vient le navire fantôme couleur d'âme grise ? Quel est son nom ? Que cherche-t-il à fuir ? Quelles horribles scènes de pogroms, de fermes incendiées quand les soviets lancent "le coq rouge" , pillent, tranchent au sabre et fusillent, quelles images hantent à jamais les passagers du Georguii Pobiedonossetz ? Depuis le 18 décembre 1920, les Russes sont confinés à bord des bateaux de guerre en rade de Bizerte. Des prisonniers flottants. Tarik aurait été avisé d'en rester là. Mais, comme le chant d'une sirène, le docker entend soudain la voix d'une jeune femme, une voix de théâtre, et il aperçoit, chatoyante, sa robe de mousseline blanche, gonfler sur le pont du navire. A l'instant il en est captif. Yelena Maksimovna Mannenkhova, fille unique d'un riche baron, personnage qu'on dirait issue de La Cerisaie, a la beauté fragile d'une porcelaine qui va se briser. Chaperonnée par sa tante Sofia, elle fuit la même horreur que toute une classe sociale gisant sans pouvoir s'en libérer dans les coursives d'un navire qui sera leur prison, et peut-être leur destin. Tarik parviendra-t-il à la rencontrer ? Avant que le cosaque Bissenko ne tranche la blanche gorge de notre héroïne ? Avant que la soeur du docker ne se marie ? Avant que le monde ne referme les rideaux d'un théâtre pourpre sang sur ces deux innocents ? Vivront-ils ?

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Littérature française

Temps calme, pleine tempête

Un père veut rejoindre sa femme sur une île, il est en compagnie de sa petite fille de 5 ans à laquelle il n'a pas pu consacrer autant de temps qu'il aurait voulu lors de ces premières années de paternité. Arrivés au port d'embarquement pour le dernier tronçon en ferry, tout se complique. Une foule attend. Des menaces planent. C'est la cohue. In extremis, le père et sa fille trouvent refuge dans un hôtel où tous les clients sont bientôt confinés. Face à sa fillette, dans le huis clos de la chambre, le père ressent sa profonde tendresse pour elle, mais aussi ses regrets, et une forme de culpabilité. La relation ambiguë qu'il établit avec la jeune responsable de l'établissement ne fait que raviver son sentiment de faute. Au téléphone, l'épouse et mère patiente, puis s'inquiète. Ils sont si près. Ils sont si loin. Finalement, le narrateur prend le risque de s'aventurer en bateau, malgré une mer déchaînée. A quoi tient la vie ?

01/2023

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Religion

Jésus le Dieu qui riait. Une histoire joyeuse du Christ

Depuis deux mille ans, les chrétiens contemplent un Christ grave, douloureux, tragique. Aucune œuvre d'art, aucune tradition, aucun texte n'évoque un sourire du Christ. Pourtant Jésus se rend aux noces, partage les escapades en bateau, le pain et le poisson grillé de ses compagnons. Et surtout, il annonce le plus radieux des messages : la mort n'est pas une fin. Il y a décidément trop de jubilation dans ces trente-trois années d'Incarnation pour que le rire en soit banni. C'est l'écho de cette joie que Didier Decoin a cherché, au fil d'une relecture passionnée des Evangiles. Sous la forme d'un récit romanesque, il tente de faire apparaître un visage inconnu de Jésus : celui d'un " Dieu qui riait ". Restituant le quotidien, l'ambiance, les décors, les personnages, il nous révèle avec amour et avec foi le versant lumineux d'un Dieu saisi par le bonheur d'aimer, et partageant ce bonheur avec le monde entier.

12/2001

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Littérature française

Soudain le large

Cette nuit-là, au milieu du port de Cherbourg, Charles la sauve de la noyade et la hisse à bord, inconsciente. A-t-elle glissé ? A-t-elle sauté ? Quelle est la couleur de ses yeux ? Catherine se réveille dans ce voilier inconnu et part sans explication. Mais elle reviendra, comme la mer monte et descend. Et Charles, le marin, l'attendra à quai, jusqu'à ce que leur histoire commence, comme dans un roman d'aventure...

01/2017

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Littérature française

Platines

Jean, un écrivain âgé, vit retiré dans un ancien couvent, pas très loin de Paris. Un soir, revenu par le train, il s'arrête dans le bar PMU du village. Pour boire un verre. Pour être seul au milieu des autres. La vision d'une jeune femme blonde, chanteuse d'un groupe amateur, va réveiller le passé. C'était en 1976. Le jeune romancier est alors en résidence d'écriture aux Etats-Unis et cherche à s'encanailler. Dans le couloir d'un bar, il croise Platine, rock star déjantée du New York underground. De cette furtive rencontre, il tire un livre qui paraît en 1978 et remporte le prix Goncourt. Quelques mois plus tard, elle accepte, contre toute attente, de jouer son propre rôle dans l'adaptation du roman qu'il doit réaliser lui-même. C'est le début de leur aventure, mais il demeure le petit " Frenchie " dans les vertiges de Manhattan. Et les histoires d'amour ont souvent une fin. Celle-ci le fracassera. Accepter de voir Marie, la jeune chanteuse sans grand talent, à la même blondeur platinée, c'est courir le risque de remuer des souvenirs douloureux dont l'isolement est censé le protéger. C'est aussi s'ouvrir une chance : celle d'écrire à nouveau. Sur un rythme soutenu, et inspiré par le personnage extravagant de Debbie Harry, du groupe Blondie, Julien Decoin signe un roman à la fois nostalgique et extrêmement contemporain, dans un esprit punk et romantique.

08/2019

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Littérature française

Docile

Pleine de colère et de jalousie, Catherine s'insurge contre son ami Blaise : " De toute ma vie, je n'ai rien vu d'aussi stupide que cette femme et toi... Est-ce que tu l'as embrassée ? _Tu es folle ! _ Essaie seulement, ça te donnera mal au coeur, et ça te fera très peur. " Blaise essaierait volontiers. Sauf que la libraire, que toute cette ville du nord de la France appelle Docile, a trente-deux ans, et qu'il est encore un enfant. D'ailleurs, Docile sait-elle seulement qu'il l'aime ? Blaise a beau l'aider à vendre ses livres trop beaux, trop étranges et trop chers, et voler pour elle, les jours de disette, aux étalages de la rue Tournemonde, Docile ne se gêne pas pour le mettre à la porte quand le soir tombe et qu'elle reçoit des cclients d'un genre particulier dans sa réserve, au premier étage. Malgré la guerre, les dérobades de docile et l'amour de Catherine, Blaise accomplira son rêve : partir à la découverte d'une terre encore sans baptême pour lui donner le nom de la femme qu'il a encore aimée quand il avait douze ans... Pris entre la lumière et l'ombre, la faute et la pureté, otages de leur propre histoire comme de la grande Histoire, Docile et Blaise iront jusqu'au boit du double destin, inattendu et bouleversant, que leur a tracé le romancier de La Femme de chambre du Titanic.

12/1994

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Littérature française (poches)

L'enfant de la mer de Chine

Greg Orwell, amiral de l'US Navy tué à Pearl Harbor, a laissé derrière lui sa fille de quatorze ans, Shane. Nous sommes en mer de Chine début 1942, au plus fort de l'offensive japonaise. L'île de Kawan où Shane est venue s'échouer, c'est le royaume des grands arbres à latex, des fauves, des fièvres, des orages et des fêtes somptueuses qui font oublier l'apocalypse qui rôde, imminente. A Kawan, tout le monde aime (ou croit aimer) Shane Orwell : Ericka, la gouvernante de la plantation ; Awipi, sept fois assassin, chef des Mendiants ; Chou Fang, la Chinoise aux pieds massacrés, qui entraîne les brigades populaires ; Al et Kate Weimar, empêtrés dans leur fortune, dans l'opium et les délires. Et jusqu'au pilote nippon Yukio Kara, qui écrira dans le ciel de la mousson le plus étrange des messages d'amour avant que son appareil ne s'écrase dans la mer. L'épopée de Shane Orwell trouvera son véritable sens le jour où les forces d'assaut japonaises, sous les ordres du jeune colonel Tadeo Okamato, déferleront sur l'île devenue camp de concentration. Ce jour-là, l'Histoire et la Guerre devront tenir compte de la petite fille américaine : malgré ses mains liées par des fils de fer barbelés, malgré la police politique qui organise sa mise à mort, malgré tout ce que les hommes tentent pour l'humilier et pour la souiller, Shane Orwell sera la plus forte - parce qu'elle est la plus fragile.

06/2001

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Littérature française

LE PROCES A L'AMOUR

Ils sont cinq, dans une cabane en planches, à juger l'Amour. A huis-clos. L'Amour qu'ils ont fait comparaître sous la forme de cette fille-giboulée, imprévisible, touchante, et de François, l'enfant de 20 ans, qui joue sa vie et sa raison. De l'Instruction au Verdict, ils auront tout connu des choses étranges de l'Amour. Le désir d'un Autre, le désir tout court, les bonheurs vagues et les chagrins qui n'en finissent pas. Le procès à l'amour, ce n'est ni un jeu, ni une mascarade. Mais une cérémonie, impitoyable et violente. A preuve ce corps disloqué, sur un trottoir, et qu'une ambulance emporte au petit matin. Le procès à l'amour : une mise en garde ? Une révolte ? Une invitation ? Roman d'actualité des jeunes en face de la passion quand le diable est dans leur corps. Les adultes seront surpris et certainement bouleversés de cette mise à nu qu'ils ne peuvent soupçonner même chez les leurs, car les enfants de 20 ans sont toujours discrets et pudiques quand ils s'affrontent, même dans l'affolement, avec les premières révélations de l'amour.

04/1966

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Littérature française

Quinze rounds. Histoire d'un combat

Un combat de boxe c'est quinze manches de violence, de calcul, d'espoirs, de renoncements, d'erreurs tactiques, de beaux gestes fulgurants, c'est un jeu de massacre dont il faut sortir à temps, c'est une course contre soi-même et contre l'autre, L'adversaire qu'on croit battre et qui se relève sans fin jusqu'au moment où c'est lui qui vous abat. Quinze rounds c'est le récit halluciné d'un homme, devenu fou, qui revit sans fin, devant qui veut l'entendre, le calvaire de son dernier combat, celui de trop, celui dont on ne se remet pas. Raconté minute par minute, il nous tient entre les quatre cordes de ce récit syncopé, virtuose, frénétique, exténuant, toujours à la lisière de l'épuisement. Rarement boxe et littérature auront aussi bien dansé ensemble. Un seul livre, qu'il faut enfin redécouvrir, a permis à Henri Decoin de s'affirmer comme un écrivain hors pair.

09/2021

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Littérature française

ELISABETH OU DIEU SEUL LE SAIT

Dieu peut-il tomber amoureux ? Une jeune fille peut-elle se prendre pour une sainte et céder à un homme ? Elisbeth, femme-enfant, entre au couvent. Devant la porte retombée, le docteur Paul Chevrier relève le défi qui consiste à la reprendre à Dieu. Il y parvient et, bientôt, dans la nuit qui descend sur la Grande-Chartreuse, Elisabeth se donne, puisque tel est l'essentiel de sa vie : se donner... Mais Paul a oublié ce cri de Claudel : "Il y a Dieu, qui est le plus fort ! " Elisabeth est d'abord une histoire d'amour : Dieu et un homme se disputent le corps et l'âme d'une adolescente, en un combat douteux mais tendre et violent. Ce roman fait vivre aussi deux types de chrétiens : ceux qui veulent rendre Dieu rationnel, et ceux qui veulent continuer de s'émerveiller. En ce sens, ce roman est peut-être une prise de position dans la "remise en question" qui déchire l'Eglise d'aujourd'hui.

09/1970

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Littérature française (poches)

Avec vue sur la mer

"J'ai fait ce livre pour dire que je n'habite pas une maison mais que je suis habité par elle." Lorsqu'il était enfant, Didier Decoin a passé des vacances dans le Nord du Cotentin. Il est tombé amoureux de cette région et a consacré des années à y chercher la maison de ses rêves. Il nous raconte ici joliment ses mésaventures immobilières, les péripéties inévitables liées aux travaux, les tempêtes, son jardin, les petits bonheurs du voisinage et des nourritures terrestres qu'offre ce pays normand battu par le vent et la mer. Pour un écrivain. parler d'une maison que l'on aime, c'est une autre façon de parler de soi. En passant, Didier Decoin nous offre ainsi de très belles pages autobiographiques où se mêlent la tendresse, l'humour et l'émotion. "D'une certaine façon, ce livre est traduit d'un autre livre, de granit celui-là, où depuis vingt-cinq ans je grave quelques-unes des plus belles pages de l'histoire de ma vie."

08/2018

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Romans policiers

Meurtre à l'anglaise

"Comme toutes les maisons anciennes, le cottage avait son parfum propre, qui s'était élaboré lentement au fil des ans. C'était quelque chose d'à la fois rustique et raffiné, où dominait l'âcreté du feu de tourbe atténuée par la senteur de miel des cires dont se servait lady Patricia pour encaustiquer les meubles, les lambris, la rampe et la bordure de bois des marches de l'escalier, et aussi la collection de bilboquets vernis. En été s'y ajoutait la fragrance des bouquets et, au retour des brouillards, l'odeur un peu piquante des chandails humides mis à sécher dans l'entrée. . ". C'est près de ce cottage que Dune Benton est retrouvée morte. Cette vieille dame anglaise richissime écrit des romans à l'eau de rose dans son île de Greenhill, en Ecosse. Son fils, sa belle-fille, sa secrétaire (russe et pilote d'avion), le fossoyeur, le gardien de phare, un ramasseur de varech et la ravissante Barbara sont autant de suspects aux yeux de l'inspecteur John William Sheen. La victime, qui devait ressembler étrangement à une cousine de Barbara Cartland et d'Agatha Christie tout à la fois, ne méritait-elle pas qu'on l'assassine ?

10/2021

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Littérature française

Le Bureau des Jardins et des Etangs

Empire du Japon, époque Heian, XIIe siècle. Etre le meilleur pêcheur de carpes, fournisseur des étangs sacrés de la cité impériale, n'empêche pas Katsuro de se noyer. C'est alors à sa jeune veuve, Miyuki, de le remplacer pour porter jusqu'à la capitale les carpes arrachées aux remous de la rivière Kusagawa. Chaussée de sandales de paille, courbée sous la palanche à laquelle sont suspendus ses viviers à poissons, riche seulement de quelques poignées de riz, Miyuki entreprend un périple de plusieurs centaines de kilomètres à travers forêts et montagnes, passant de temple en maison de rendez-vous, affrontant les orages et les séismes, les attaques de brigands et les trahisons de ses compagnons de route, la cruauté des maquerelles et la fureur des kappa, monstres aquatiques qui jaillissent de l'eau pour dévorer les entrailles des voyageurs. Mais la mémoire des heures éblouissantes vécues avec l'homme qu'elle a tant aimé, et dont elle est certaine qu'il chemine à ses côtés, donnera à Miyuki le pouvoir de surmonter les tribulations les plus insolites, et de rendre tout son prestige au vieux maître du Bureau des Jardins et des Etangs.

01/2017

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Littérature française

Je vois des jardins partout [EDITION EN GROS CARACTERES

"Je ne suis sans doute qu'un jardinier-usager, un jardinier-profiteur, un jardinier-jouisseur. Je vais nez en l'air et mains dans les poches, au gré des allées d'herbe fraîche qui sinuent entre les euphorbes, les massifs d'iris, les grandes pivoines et les fougères du Sous-Bois des Amoureux ". Suivons l'auteur dans sa déambulation parmi des souvenirs jardiniers qui l'ont enchanté, et parfois bouleversé.

09/2012

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Littérature française

La pendue de Londres

Allemagne, 1945. L'exécuteur en chef du Royaume Britannique, envoyé en mission, pend la gardienne de camps nazis Irma Grese. Même s'il éprouve un réel dégoût à exécuter des femmes, surtout si elles sont jeunes et jolies, le bourreau fait son devoir : c'est un as dans l'art de la longueur de cordes, un expert dans le temps minuté de la mise à mort. Pourtant, le reste du temps, c'est un homme comme un autre, époux modèle, bon citoyen, qui reçoit aimablement les clients dans son pub londonien « Help the poor Struggler » (Aidez le pauvre type qui se débat !). Avant de partir, à l'aube, appliquer en silence une sentence de peine de mort.Londres, immédiat après-guerre. Ruth Ellis ressemble à Betty Boop, enjouée et désirable, elle plaît aux hommes, et sans doute les choisit-elle fort mal. Mais derrière son sourire et sa bouche trop maquillée, que cache-t-elle ? Qui sait que son père alcoolique l'a violée ? Que son premier fiancé, un soldat, l'a abandonnée, enceinte, avec des rêves en miettes et le cour en breloque ? Dans le Londres charbonneux de l'après-Blitz, à rebours du puritanisme d'une société bien-pensante, Ruth devient entraîneuse dans des bars sombres et rouges : et d'entraîneuse à prostituée, la pente est facile. Un jour, malheureuse, jalouse, violentée, mais toujours belle, et mère de famille, elle tue son amant, un salaud, à bout portant. La voici condamnée à la pendaison. Bourreau, fais ton ouvre ! Et si le bourreau avait une âme ? Et s'il répugnait soudain à supprimer une innocente aux boucles blondes ?Dans ce roman envoûtant, reconstitution en cinémascope d'un Londres luisant de fog et de pluie, de vices cachés et de femmes de petite vie, Didier Decoin alterne la voix du bourreau et de la victime. Une plongée dans l'âme humaine.

05/2013

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Littérature française

Une anglaise à bicyclette

Tout commence par un massacre d’Indiens en décembre 1890 dans le Dakota du Sud. Jayson Flannery, un photographe anglais veuf de son état, recueille une petite fille de trois ans dont la mère a été victime du massacre. Il songe bien sûr à confier Emily à un orphelinat, s’apprête à reprendre son paquebot pour l’Angleterre, mais il ne repartira pas seul et décide d’enlever la petite Emily aux soeurs qui l’ont prise en charge.On les retrouve tous les deux dans un manoir du Yorkshire où Jayson a toujours vécu. Emily grandit, va à l’école, apprend à lire. Tous dans le village se posent mille questions à son sujet. Jayson l’a-t-il adoptée, kidnappée ? Viendra-t-on un jour la chercher ? Un policier mène son enquête, s’obstine et s’entête à rechercher les véritables origines d’Emily. Jayson comprend bientôt que, s’il veut donner une véritable identité à son Indienne d’Emily et donc des papiers et donc une appartenance sociale, il n’a d’autre choix que celui de l’épouser. Le mariage sera grandiose et mettra fin à la suspicion de tous, y compris celle du policier.Emily rêvait d’un cheval, dans sa corbeille de noces elle trouve une bicyclette. Jayson ne pouvait imaginer que ce cadeau de mariage allait changer la destinée d’Emily. Elle commence par rouler pendant des heures, puis pendant des jours, puis pendant des nuits. Au terme de ses randonnées, elle fait une découverte spectaculaire : deux fillettes de quatorze et seize ans dans un village lointain prétendent fréquenter des fées au bord d’une rivière. Tout le monde a envie de les croire, Emily la première. Le père des jeunes filles, lui aussi photographe, demande à ses enfants de photographier la preuve de ce qu’elles avancent. Les fillettes s’exécutent et rapportent cinq clichés stupéfiants. Le village où a grandi Emily avait des doutes sur sa véritable identité, l’Angleterre toute entière va se diviser en croyants et non-croyants de l’existence des fées. Dans cette Angleterre qui entre dans les années folles de l’après-Première Guerre mondiale vieillit Sir Conan Doyle, qui se console et se passionne jusqu’à l’obsession pour le spiritisme. Cette fabuleuse histoire de fées tombe si bien dans sa vie. Il y croira dur comme fer, en fera son dernier combat et entraînera Emily dans la protection de la vérité et des mensonges des petites filles.Hélas, il y a toujours une vérité, aussi parfois vaut-il mieux la taire.

06/2011

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Littérature française

Madame Seyerling

Antoine Dessangles a posé son stylo : c'est fini, il n'écrira plus. Mais personne ne le sait. Surtout pas sa femme et son éditeur auxquels il continue de jouer, non sans une certaine allégresse, la comédie du romancier. Pour l'écrivain repenti, seuls comptent désormais les héros de la vraie vie : la jeune fille amoureuse, le boxeur de Valenciennes, l'hôtesse de l'air, le plagiste de Biarritz. Antoine les repère, les suit, entre en clandestinité pour observer ce qu'ils deviennent après la rupture, après le combat, après que l'avion s'est posé et que la plage s'est vidée en glissant dans l'arrière-saison. C'est ce qu'il appelle collectionner les après. Jusqu'au jour où il part pour New York afin de s'offrir ce qu'il croit devoir être le chef-d'œuvre de sa collection, le plus poignant de tous les après : la douleur de madame Seyerling, une Noire dont la fille a été condamnée pour meurtre et exécutée. Dans un New York encore inviolé, Antoine pénètre comme par effraction dans la vie de cette mère d'une force et d'une fragilité mystérieuses. Une vie qui cache un étonnant secret dont la découverte va faire passer l'écrivain voyeur du rôle de témoin intrigué à celui d'acteur bouleversé. Après Abraham de Brooklyn et John l'Enfer, Didier Decoin retourne à New York pour traquer la vérité de nos existences. Mais les tragédies de l'Histoire sont, elles aussi, du voyage.

01/2002

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Littérature française

Les sentinelles de lumière

" Tout monastère est une presqu'île où la finitude des terres pénètre comme une lame dans l'infini de la mer ; où le moine, tel Jacob encore mal réveillé et luttant pourtant avec l'ange jusqu'à la parution de l'aube, affronte le choc énorme et silencieux du divin. Or on sait le destin des presqu'îles : peu à peu , l'océan les use, les ronge et les effrite. "

02/2009

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Littérature française

Louise

Joanne Guiberry a quarante ans, un modeste salon de coiffure à Saint-Pierre-et-Miquelon, une bouteille de whisky fétiche héritée d'Al Capone, une mère qui vole des petites cuillers dans les bars. Deux fois l'an, à chaque solstice, Joanne s'envole au septième ciel en compagnie de son amant, un voyageur de commerce américain. Deux fois l'an aussi, de l'autre côté de la mer, sur les rives de l'immense fleuve Saint-Laurent, trois cent mille oies des neiges se posent dans un bruit de tonnerre pour quelques semaines de festin pendant leur migration. Comme une passerelle entre le temps des solstices et le temps des oiseaux, il ya a Manon, une fille de vingt ans, étudiante et ravissante, escortée d'une grande oie blessée : Louise. Chacune à sa façon, Manon et Louise vont faire l'expérience de l'amour. et, d'une manière plus exceptionnelle, l'expérience de la mort. En passant du fleuve à l'océan, du cap Tourmente aux brouillards du petit archipel français qui dévisage l'Amérique, Manon et son oie sauvage vont apporter à Joanne un nouvel élan vers la liberté, une nouvelle idée du bonheur. Et peut-être une révélation : imaginons que la vie ne soit pas tout à fait ce qu'on croit, imaginons qu'elle soit beaucoup plus étonnante...

03/1998