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Daniel Mesguich, Christian Lauba

Extraits

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Théâtre

Reprises et transmission : autour du travail de Daniel Mesguich

Ce livre est consacré au travail de Daniel Mesguich, figure majeure de la création théâtrale française et de la réflexion moderne et contemporaine sur l'art théâtral depuis près de quarante ans. Aujourd'hui directeur du Conservatoire national d'art dramatique, mais aussi directeur de troupe et de théâtre, il est encore acteur, traducteur pour la scène, metteur en scène d'opéra, essayiste, romancier. Sollicitant une expertise universitaire transdisciplinaire (théâtre, littérature, philosophie, musique), des témoignages de maures et d'acteurs familiers de son travail, ce livre examine tour à tour les enjeux esthétiques et philosophiques de ses mises en scène et son interrogation du patrimoine théâtral, pour se pencher finalement sur le rôle de " passeur de Daniel Mesguich, en ouvrant les portes du Conservatoire où il enseigne et en examinant l'important corpus audiovisuel qui porte trace de ses mises en scènes. Un cahier photographique accompagne et illustre les textes qui lui sont ici consacrés et qui, tous, témoignent du rayonnement d'une oeuvre généreuse et multiforme.

12/2012

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Théâtre

La Lettre des sables

C'est sur une idée de Richard Ducros que Daniel Mesguich a transcendé les grands classiques de la science-fiction pour imaginer cette intrigue entre passé et futur et composer ce livret d'opéra : un homme recherche, à travers les époques, la femme qu'il aime et qui lui a été ravie. La Lettre des sables est une énigme atemporelle où les personnages traversent le sablier du temps sans vraiment savoir où ils sont et qui ils sont. Une poignante épopée lyrique et poétique.

05/2014

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Théâtre

Cixous/Mesguich. Reprises d'amour

Ouvrage en forme de "journal de bord", par Roger-Daniel Bensky, d'une répétition de la pièce de théâtre L'Histoire qu'on ne connaîtra jamais, avec Hélène Cixous et Daniel Mesguich.

01/1994

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Théâtre

Vie d'artiste

Les auteurs qu'il monte, d'Euripide à Cixous, sont les classiques d'hier (Racine, Tchekhov, Claudel) ou d'aujourd'hui (Duras, Brisville, Dubillard). On lui doit la mise en scène d'une quinzaine d'opéras aussi différents que Le Grand Macabre de Ligeti, Le Ring de Wagner ou La Flûte enchantée de Mozart. Il a dirigé, outre sa compagnie, deux grands théâtres nationaux et, depuis 2007, le Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Au théâtre, au cinéma ou à la télévision, il a été Napoléon, Berlioz, Léon Blum, Descartes et même Billy the Kid... Acteur viscéral, metteur en scène effervescent, auteur et récitant, Daniel Mesguich est tout cela. Au fil de ces entretiens, il évoque son enfance dans l'Alger de Camus, les années sans le sou à Marseille, la découverte simultanée de Sartre, Dylan, Ferré, Marx et Gérard Philipe, l'arrivée à Paris et l'amitié d'Antoine Vitez, ses premières mises en scène de Kafka et Marivaux, les années de triomphe et de scandale d'Avignon à Pékin. Mais aussi son travail avec François Truffaut, Romy Schneider ou Bernard Rapp et la rencontre sans cesse répétée, sur la route d'Elseneur, d'un certain Hamlet, prince de Danemark... Plus qu'un iconoclaste, animé par la passion de "faire penser le texte", Daniel Mesguich se révèle un amoureux du verbe, des acteurs et de leurs rêves. Un artiste, avant tout.

11/2012

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Critique littéraire

Estuaires

Len jour où le professeur Stella Spriet est remontée de ma cave, mille feuilles de toutes dimensions dans les bras, et m'a affirmé qu'elle voyait, en ce drôle de tas, matière à un véritable livre, j'ai dit d'abord : non. Et puis j'ai relu cet amas de textes. Comme ça, pour rire, quarante années en quatre heures. Et voilà que j'ai été frappé de l'existence têtue d'une ligne qui ne se donnait pas tout entière en chacun des textes, mais se faisait éclatante, par recoupement, si on les lisait tous ensemble. Ces textes, à la teneur polémique, politique, philosophique, critique, "artistique", écrivaient et décrivaient ma vie, mes actions, mieux, beaucoup mieux, que ne l'aurait fait quelque dissertation homogène et continue. J'ai pu penser aussi qu'ils pouvaient "servir" : que des jeunes gens, ou de plus vieux, qu'ils se destinent à l'art dramatique ou pas, pouvaient retirer quelque chose de ce qui aura pourtant été si singulier, si personnel... Car ces écrits sont aussi, avaient toujours été, textes de partage vivant. D. M.

05/2017

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Théâtre - Pièces

Fracasse

Il n'y a qu'au théâtre qu'on pleure sans raison autre que celle de pleurer au théâtre, et "mieux" même que "dans la réalité" . Les pleurs de l'actrice sont, disons-le pour aller vite, les pleurs d'un spectre en elle (en nous), et non ceux d'une femme qui en imiterait une autre. J'ai laissé le plaisir, et l'effort, chaque fois récompensé par de nouvelles surprises, de seulement lire et relire Le Capitaine Fracasse pour un texte, plus aventureux, plus solitaire, plus acide aussi sans doute, d'écrire moi-même en ses trames et ses marges ! ... Et j'ai voulu, infidèle, que le spectre qui lentement se profilait dans l'encre et la brume, et qui, visible enfin, se présentait presque tout entier cousu, comme au théâtre, d'étranges dialogues, gardât mémoire, et célébrât, comme par une manière de politesse, quelque chose de ce qu'il devait à ce qui donc l'avait permis : quelque chose, précisément, de l'histoire du théâtre, d'une certaine histoire du théâtre. Celle, par leur art, qu'ont "écrite sur le sable" , comme disait le metteur en scène Antoine Vitez, les plus grands acteurs français depuis le XVIIe siècle. Et c'est ainsi que la troupe de comédiens du roman a tourné, ici, à l'Association de spectres... J'ai voulu aussi - surtout - qu'on entendît, avec la fiction - sous elle, derrière elle, et peut-être en elle - quelque chose qu'on pourrait dire une philosophie du théâtre. Qui n'est, je le crains, que la mienne, et bien loin, sans doute, d'être aujourd'hui majoritaire... Pire : deux fois infidèle, j'ai écrit en me laissant séduire, dès qu'elles se mettaient à chanter à mes oreilles, c'est-à-dire souvent, par d'aussi brèves qu'irrésistibles réminiscences d'autres chefs-d'oeuvre : depuis les fictions de Shakespeare l'incontournable - qui m'a ici tenu la main pour deux scènes au moins - à celles d'Hélène Cixous - que je lis et relis depuis si longtemps déjà -, en passant par, que sais-je, les textes de Racine, Artaud, Montaigne, Baudelaire, Claudel, Proust, Aragon, Verlaine, Rimbaud ou Borges... De tous ces textes, les traces, certes, ne sont plus ici, elles aussi, que spectrales, et presque toujours maquillées ou gauchies, mais un lecteur ludique, amoureux - et obstiné - parviendrait sans doute, à de certaines lumières, à en faire chatoyer les formes et les reflets... D. M.

10/2022

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Grands couturiers

Christian Dior. Christian Bérard

C'est à la fin des années 1920 que Christian Dior et Christian Bérard se rencontrent et se lient d'une indéfectible amitié, nourrie par l'amour de l'art, de la mode et du théâtre. Si le premier, inventeur du New Look, révolutionne son époque en redessinant la silhouette des femmes, le second, touche-à-tout de génie - peintre, décorateur, costumier -, déploie sa créativité polychrome, son sens des excès et sa personnalité flamboyante. Voilà deux artistes que tout oppose et que tout, pourtant, réunit. Tout Dior est dans Bérard, tout Bérard est dans Dior. Ce livre n'est pas une biographie à deux têtes, c'est un vagabondage au coeur d'une double histoire hantée de rêves, d'affinités, de secrets cousus à l'intérieur du temps qui file. Richement illustré d'oeuvres et de photographies parfois inédites, cet ouvrage, publié en collaboration avec la maison Dior, invite à une plongée dans le tourbillon d'une époque fascinante, du Paris de la Belle Epoque, celui de la Café Society de l'après-guerre.

10/2023

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Littérature française

Daniel

Daniel Emilfork, acteur incomparable au visage reconnaissable entre tous, jouissait d'une mystérieuse aura. Au cinéma dans Casanova ou La Cité des enfants perdus, à la télévision dans Chéri Bibi, au théâtre dans Dommage qu'elle soit une putain monté par Visconti ou dans Richard Il de Chéreau, ou encore au détour de l'un de ses innombrables seconds rôles, il savait rendre inoubliables ses apparitions. Lors de la dernière année de sa vie, cet homme solitaire, qui vivait reclus dans son appartement du haut de la butte Montmartre, s'est lié d'amitié avec François Jonquet. Au cours de visites et de conversations téléphoniques, il lui a ouvert son cœur, raconté sa vie, romanesque, débordante, rythmée de grandes scènes et de portes claquées, de rencontres artistiques fabuleuses et de sanglantes ruptures. Pauvre mais fastueux, orgueilleux et frondeur, dragueur toujours vert, ce dandy amoureux de l'excès s'accommodait mal d'une existence qui s'amenuisait lentement. Mais il savait faire basculer la vie dans le cocasse et l'absurde. II avait le pouvoir fabuleux de soudain l'enchanter. Dans ce livre bref et dense, écrit d'une traite tout de suite après la mort du comédien, en octobre 2006, François Jonquet a restitué le personnage au plus près de sa vérité. II a donné à entendre sa voix. Entre ces deux êtres que tout séparait, l'âge, le parcours, les origines, s'est nouée une relation tendre et profonde, que la fuite du temps accélérait. Le fragile vieil homme donnait à son cadet, qui à cette époque traversait un moment de faiblesse, de sa force et de sa bravoure. Daniel est un hommage tragique et drôle à un homme qui aura théâtralisé toute sa vie.

04/2008

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Littérature française

Daniel

La parution du premier roman de Gérard Bejjani, La Parenthèse, a connu un vif succès en librairie et auprès de la presse. Avec l'obtention d'une mention spéciale pour le prix de la première oeuvre littéraire francophone de l'ADELF-AMOPA 2012, l'auteur propose cette deuxième réédition dans une version plus allégée. Le héros grandit avec son infirmité qu'il traîne au gré des étreintes, dans l'espoir de revivre l'instant magique de ses douze ans, le seul amour intact de sa triste existence. Aujourd'hui, près de trente-six ans après, il arrive dans un monastère perdu de la montagne libanaise, persuadé d'y trouver le visage chéri de son enfance. Il ne lui reste qu'à écrire pour raconter son voyage dans le tourbillon du désir.

07/2013

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Beaux arts

Christian lattier

Le sculpteur aux mains nues, premier essai consacré exclusivement à un artiste plasticien africain, est un livre vif et passionnant. Par sa manière de dire l'art et grâce à la qualité de son texte, Yacouba Konaté ressuscite une figure majeure de la sculpture africaine contemporaine, décédée prématurément à Abidjan en 1978. Avec ce livre, l'auteur s'affirme comme un talentueux critique d'art.

12/1993

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Beaux arts

Christian Boltanski

Christian Boltanski est né à Paris en 1944. Il est aujourd'hui l'une des figures incontournables de l'histoire de l'art contemporain français et international, auteur d'une oeuvre de référence qui a su toucher un large public. Depuis la fin des années 1960, sa pratique artistique polymorphe traite d'une manière singulière des thèmes de l'enfance, de l'identité, de la mort et du temps. A partir d'un vocabulaire formel et de matériaux simples - photographies, archives, vêtements -, il met en scène la rencontre entre mémoire personnelle et mémoire collective, faisant notamment revivre le souvenir des tragédies du XXe siècle. Son oeuvre, qui se déploie des arts plastiques au spectacle, offre une réflexion sur le statut de l'image, du témoignage et de l'art. L'essai rétrospectif de Catherine Grenier, historienne de l'art, directrice adjointe du Centre Pompidou, revient sur quarante années de création, du premier atelier sous les combles jusqu'à Monumenta au Grand Palais, retraçant le parcours d'un artiste profondément humain et humaniste. Jean-Hubert Martin, historien de l'art, porte un regard personnel sur Chance, exposée au pavillon français de la biennale de Venise 2011 et sur les récents projets insulaires de l'artiste. Ces textes sont accompagnés d'une conversation de Christian Boltanski avec Daniel Mendelsohn, écrivain, essayiste et critique littéraire américain ainsi que d'une biographie rédigée, et de documents fac-similés.

06/2011

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Art contemporain

Christian Marclay

Placée sous le signe de la reprise et du montage, l'oeuvre de Christian Marclay s'ancre dès la fin des années 1970 dans l'univers du son. Héritier de Fluxus et de l'esprit pop, Marclay explore depuis plus de quatre décennies tous les registres des arts visuels : collage, assemblage, installation, vidéo, photographie, peinture, estampe. Egalement performer, il prend part à de nombreux projets musicaux faisant du disque vinyle et de la platine ses instruments de prédilection. L'exposition présentée au Centre Pompidou et l'ouvrage qui l'accompagne permettent de parcourir cet important ensemble ouvert et multimédia, dont l'écho et la popularité n'ont cessé de s'amplifier au fil du temps.

11/2022

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Sculpteurs

Daniel Hourdé

Anachronique, hors mode, la très riche oeuvre de Daniel Hourdé, polymorphe et polysémique, tout à la fois tragique et ludique, s'inscrit éthiquement dans le lignage du christianisme, et formellement dans celui du maniérisme. Dessins, installations, sculptures : l'oeuvre est multiple, mais c'est sans nul doute la sculpture qui se situe au coeur de son travail. Anachronique, hors mode, la très riche oeuvre de Daniel Hourdé, polymorphe et polysémique, tout à la fois tragique et ludique, s'inscrit éthiquement dans le lignage du christianisme, et formellement dans celui du maniérisme. Dessins, installations, sculptures : l'oeuvre est multiple, mais c'est sans nul doute la sculpture qui se situe au coeur de son travail. Géants sublimes dont les corps athlétiques et nerveux évoquent la tradition des " écorchés ", motifs récurrents de la Croix et de la couronne d'épines, de la Chute et de la Rédemption, squelettes, tout semble inviter à une méditation sur la Vanité du monde. Pourtant, cette mélancolie qui irrigue l'oeuvre se voit sans cesse remise en cause par l'insertion de motifs ludiques, de titres drolatiques et d'emprunts à la culture Pop. L'orange, couleur fétiche de l'artiste, dynamise une oeuvre complexe qui célèbre tout à la fois le tragique et la farce, l'effondrement et le rire. Et, comme l'art et la vie ne font qu'un chez Daniel Hourdé, c'est dans un vaste atelier éminemment théâtral, tout à la fois cabinet de curiosités, cocon, lieu magique et mortifère, palais baroque, bunker - que vit et oeuvre l'artiste, tel le dandy de Huysmans. " Ma maison, c'est un peu mon laboratoire intime où je garde, un peu prisonniers c'est vrai, tous les égarements de mon imagination ".

09/2021

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Critique littéraire

Daniel Slimak

Né en 1939 à Vesoul d’un père Tchécoslovaque, Daniel Slimak a vécu la plus grande partie de son existence en Franche-Comté. Ce qui ne l’a nullement empêché de construire une œuvre ouverte sur l’universel : des premiers encouragements de François Mauriac reçus à l’adolescence, à l’enthousiasme de James Ollivier pour un répertoire qu’il fera connaître aux quatre coins de la francophonie, Slimak a très tôt reçu la reconnaissance de ses pairs, matérialisée par de nombreux prix littéraires. La question n’en est que plus légitime : à qui la faute de ce rendez-vous manqué avec un succès à la mesure de ce que fut réellement son talent ? C’est à cette question que tente de répondre la présente biographie. Et la réponse qu’elle propose à travers le portrait de cet artiste atypique tient en quelques mots : poète, auteur-compositeur, romancier, « le Slim » qui n’avait jamais oublié ses origines ouvrières n’était pas un homme pressé par des rêves de gloire. Bien au contraire se réjouissait-il de retrouver chaque matin le chemin de l’école, puis du collège où il n’avait jamais voulu abandonner son métier d’enseignant pour la quête illusoire du vedettariat. Chanteur « engagé », militant associatif et politique, c’est de sa proximité avec « le monde tel qu’il est » qu’il a tiré ses plus beaux poèmes, dont les vers, remplis à ras-bord de désir et de sentiment, lui accordent une place méritée dans la grande anthologie de la chanson française.

04/2019

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Littérature française

Daniel Jovard

Daniel Jovard, nouvelle incontournable de Théophile Gautier, a été publiée pour la première fois en France en 1833. Vous souhaitez lire autrement et profiter d'une expérience de lecture originale ? Grâce à notre charte éditoriale, nous vous offrons l'opportunité de découvrir cette nouvelle dans une édition aérée et dans un grand format, facilitant ainsi votre lecture pour vous permettre de profiter d'une expérience de lecture unique.

03/2024

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Protestantisme

Daniel, le résistant. Le Livre de Daniel

Ce commentaire du prophète Daniel (...) n'a aucune prétention scientifique, mais veut tout simplement aider le lecteur a mieux comprendre ce livre de l'Ancien Testament. La lecture du livre de Daniel n'est certes pas facile. Daniel, en effet, est beaucoup plus visionnaire que prophète (...). Il a plu au Seigneur de faire défiler devant les yeux de son serviteur Daniel et devant les nôtres des tableaux invraisemblables, représentant des animaux fabuleux, pour nous expliquer que si les grands de ce monde semblent tirer les ficelles de l'histoire et faire la pluie et le beau temps dans ce bas-monde, il reste le Maître souverain de la création et des nations. Au milieu du mal qui se commet ici-bas, quitte à devoir renverser des despotes et leur trône, il fonde et étend son règne de grâce et de paix. Les croyants qui entendent lui rester fidèle connaissent bien des épreuves, et parfois même des persécutions sanglantes. Mais il sait accomplir des miracles pour les protéger, et l'épreuve de leur foi n'est ni plus longue ni plus intense que ce qu'ils peuvent supporter. Sa promesse est certaine, et le jour vient où il les délivrera de tout mal. "C'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi en Jésus" (Apocalypse 14. 12). Pr. Wilbert Kreiss

05/2021

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Décoration

Maison : Christian Liaigre

Voici quelques années, alors que régnait le style scandinave, la palette de Christian Liaigre fut une révolution. Le décorateur imposait des tonalités masculines (brun, crème, gris, taupe) et créait un style tout à la fois dépouillé et luxueux, où l'amour des belles matières, des bois exotiques se mêlait à des réminiscences Art déco et à une utilisation éclairée de l'artisanat de grand luxe. Il est devenu le décorateur le plus zen de sa génération, le chantre de la sérénité. La paix émanant des espaces créés par Christian Liaigre reflète une aversion instinctive pour les clameurs de la modernité. Il trouve une inspiration profonde dans les traditions des lieux où il travaille, mais aussi dans une mémoire personnelle ancrée sur la côte vendéenne, où il a grandi, et dans le monde équestre, puisque ses parents élevaient des chevaux. Christian Liaigre œuvre aujourd'hui sur plusieurs continents. Il a choisi pour ce livre huit lieux (dont quatre en France) représentatifs de son travail actuel. Rénovation d'un atelier d'artiste à Paris, décoration d'une maison de vacances en Corse ou du triplex du magnat de la presse Rupert Murdoch à New York, aménagement d'une maison traditionnelle en Bavière ou sur l'île de Ré, les exemples choisis montrent chacun une facette différente du talent de Christian Liaigre. Son classicisme lui permet de s'adapter aussi bien à l'héritage industriel de Manhattan qu'aux paysages sauvages des côtes corse ou galicienne. Herbert Ypma, travaillant en étroite collaboration avec le décorateur, a su donner à ce livre une beauté épurée digne de ce grand créateur.

03/2004

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Décoration

Devenir Christian Dior

Paris, années 1920 : un jeune homme cherche sa voie. Il passe ses soirées au Bœuf sur le toit en compagnie d'artistes déjà célèbres qui tous le reconnaissent comme l'un des leurs. Et pourtant Christian Dior ne sait pas encore comment exprimer son talent. C'est en crayonnant des modèles de chapeaux et en dessinant des robes pour des rubriques de mode qu'il découvre enfin sa vocation. Mais la guerre coupe court à ses ambitions. Démobilisé, Christian Dior rentre à Paris et seconde Lucien Lelong qui se bat contre l'occupant pour garder en France l'industrie de la couture. En 1947, il présente sa première collection : le New Look. Le succès est foudroyant et planétaire. La maison Dior devient l'incarnation du chic français, et son créateur un mythe instantané. Voyage dans l'avant-garde artistique des Années folles et dans l'univers effervescent de la mode, cette biographie romancée fait revivre le destin mouvementé d'un créateur d'exception.

09/2016

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Accessoire de mode

Christian avant Dior

En 1937 Claude Saint-Cyr qui a récemment inauguré sa maison rencontre le jeune Christian Dior qui n'est pas encore le couturier mondialement connu. A la suite de cette rencontre, le jeune prodige propose des dessins à Claude Saint-Cyr qui en sélectionne une centaine et s'en inspire pour ses collections. Illustré des dessins du couturier et des photos des chapeaux qu'ils ont inspiré à la modiste, ce livre célèbre cette rencontre entre Christian Dior et celle dont les réalisations tiendront le haut du pavé parisien jusqu'à la moitié des années 1960.

12/2022

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Sports

Christian Karembeu, Kanak

L'histoire de Christian Karembeu est celle d'un exil. Fils d'un passionné de football, footballeur doué lui-même, Christian Karembeu a quitté sa Nouvelle-Calédonie natale à l'âge de dix-sept ans pour traverser le globe et rejoindre un centre de formation en métropole. La suite fut un enchaînement de succès : champion de France au FC Nantes en 1995, il part à la Sampdoria de Gênes, puis arrive à Madrid pour devenir champion d'Europe avec les Espagnols. Après un Euro 1996 impressionnant, ce milieu défensif ou arrière latéral devient champion du monde en 1998 aux côtés d'autres géants. Le joueur aujourd'hui retraité compte parmi les footballeurs français les plus titrés... Si cet ouvrage revient sur son parcours sportif fulgurant, il met aussi l'accent sur un aspect de sa personnalité peu évoqué jusque-là : ses racines. Christian Karembeu, en effet, fut élevé selon la coutume kanake dans une tribu de l'île de Lifou, au sein d'une fratrie de dix-huit enfants. Celui qui, adolescent, vécut en spectateur les événements d'Ouvéa, celui dont l'arrière-grand-père fut exhibé au Jardin d'acclimatation à Paris, lors de l'Exposition coloniale de 1931, nourrit un profond attachement à sa culture d'origine, victime du passé colonial français. Et a toujours refusé, en ouverture des matchs internationaux, de chanter La Marseillaise. Aujourd'hui, Christian Karembeu a pris sa retraite sportive et se consacre à la promotion dans le monde du continent océanien. Ambassadeur touristique du Caillou, il est également le représentant de la Fifa dans le Pacifique Sud. Ce portrait est écrit avec sa collaboration. Il en a rédigé la préface.

02/2011

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Policiers

Laura

Qui a tué Laura ? Et qui était-elle ? Intrigué, puis bientôt fasciné par l'obsédante image de la jeune femme, l'inspecteur MacPherson tombe sous le charme de l'absente. Absente, vraiment ? Les coups de théâtre et les rebondissements s'enchaînent dans cette impeccable intrigue policière doublée d'un troublant chant d'amour. En adaptant fidèlement le roman à l'écran, Otto Preminger offrit à Gene Tierney un de ses plus beaux rôles.

04/2014

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Littérature française

Laura

"Laura quitte Paul Metzler, un universitaire professant les Droits de l'Homme, en ne lui laissant qu'un vague mot. Est-ce à cause du penchant de celui-ci pour l'alcool ou est-ce à cause de cette règle qu'elle lui a imposée : quand je t'aimerai, je te quitterai."

12/2017

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Romans historiques (poches)

Laura

Princesse lombarde exilée dans le Paris des années 1830, Laura Trivulzio est fascinante, et sa beauté, infernale, suscite haine et passion. Après avoir ouvert un salon littéraire fréquenté par La Fayette, Bellini, Heine, Balzac, Liszt, Musset, elle devient l'avocate de la cause italienne, prend la tête d'une armée, lance des journaux, dirige des hôpitaux, se passionne pour les médecines parallèles, entreprend un périple qui la conduit de Malte à Constantinople, connaît la vie des harems, lutte contre les brigands d'Anatolie et enfin, après avoir traversé des territoires inconnus des cartographes, atteint Jérusalem... Rebelle et engagée, Laura scandalise par son audace, et surtout par l'extravagance de sa vie amoureuse. Dans ce roman riche en rebondissements, Gérard de Cortanze mêle réalité et fiction pour faire le portrait de cette femme libre et généreuse, romantique et féministe, portée par le désir ardent de voir s'élargir le rôle social et intellectuel de la femme.

03/2008

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Littérature érotique et sentim

Laura

C'est une histoire d'amour entre un comte un peu trop ironique et Laura, jeune femme dont le père, ancien baron, a été banni de la haute société après son mariage avec une roturière. Au 19ème siècle, cela n'était pas courant. Le récit retrace les affrontements entre les deux héros... jusqu'au dénouement final. ROMANCE VINTAGE. COMEDIE ROMANTIQUE.

08/2020

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Policiers

Laura

Fuir ! C’est la seule solution que Laura, une jeune fille de 16 ans, a trouvée pour échapper à une vie brisée par un père incestueux. Elle se marginalise rapidement. Et ni la raison, ni son histoire d'amour avec un jeune SDF, ne pourront empêcher l'adolescente de se muer peu à peu en une criminelle froide et endurcie.

12/2011

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Photographes

Laura

Un photographe de mode, une mannequin, que ce couple peut sembler évident lu comme ça. Mais ces deux-là, Rid Burman et sa femme Laura G. Burman, n'ont pas peur de jouer avec les clichés et ont envie de montrer leur histoire d'amour, ses débuts, leur intimité, leur complicité, les images d'elle prises par lui, les images de leur voyage prises par elle. Ce livre est un récit poétique de leur couple, une plongée dans des sensations, des couleurs, des odeurs. Un lieu où Laura devient le modèle favori de Rid et où ils s'amusent ensemble, se séduisent à travers l'objectif, s'amusent des lieux. Les images du corps de Laura viennent se confronter à celle d'une nature colorée, magistrale et d'un coup, l'on bascule dans des espaces intérieurs, une salle de bain où l'on se baigne, une chambre où l'on se dénude, un corps qui joue avec les rayons du soleil.

11/2023

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Théâtre - Essais

Le spectre du théâtre

Daniel Mesguich est tout à la fois metteur en scène, comédien, acteur et professeur d'art dramatique... Il parle ici admirablement de cet art dont il est un des maîtres incontestés. " Le théâtre est rayonnement sans borne, éternellement infini dans tous les univers, mais ce rayonnement est éphémère. Il vise à l'éternité, mais ne dure chaque fois que deux heures, c'est-à-dire à peu près zéro seconde... Rien ne persiste, pas de traces, rien ne reste. La seule chose ineffaçable, absolument ineffaçable - même quand le soleil, notre étoile, ayant commencé de s'éteindre, il n'y aura plus personne dans l'univers pour s'en souvenir -, la seule chose irrattrapable, même par un dieu tout puissant, c'est le futur antérieur. C'est que ça aura eu lieu... Oui, comme la vie. " Daniel Mesguich

03/2023

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Poches Littérature internation

Mademoiselle Christina

Christina hante la demeure isolée des Mosco, où Egor et M Nazarie, professeur universitaire, sont venus séjourner. Il y règne une ambiance étrange. Madame Mosco cache des secrets, l'une de ses filles, Sanda, exerce un certain charme sur les deux hommes ; l'autre, Simina, encore enfant, indispose par ses sourires narquois et par sa maturité. Sanda est de plus en plus affaiblie, ce qui ajoute à l'interrogation des invités. Et, sous la lumière blafarde de la lune, les ombres trahissent la présence d'un autre monde, effrayant. Ecrite en 1935, Mademoiselle Christina est l'une des oeuvres de jeunesse de l'historien des religions Mircea Eliade. Elle emprunte à dessein au folklore roumain et amorce la veine fantastique de l'auteur.

02/2018

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Critique littéraire

Daniel Wilhem, bévue

Les bévues, que personne ne sait calculer, sont utiles. Elles sont sans doute nécessaires. A l'occasion, elles corrigent la vue simple qui ne nous suffit pas. Elles s'ajoutent à la vue seconde, la plus perspicace. Elles effacent la berlue et sa tromperie. Grâce à elles, ce que nous percevons par inadvertance ou par ignorance, à cause d'un défaut de l'attention, grossit et augmente sous nos yeux. Blanchot, en racontant ce qu'on ne peut rapporter, invente un présent sans durée. Kafka, observateur comique, déplace des mondes pour rouvrir son terrier. Paulhan, entre deux guerres, traverse un jardin public où il est interdit d'entrer les fleurs à la main. Ils se sont mis à trois pour accroître notre vue.

03/2019

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Littérature française

Daniel l'inconnu

Par cet ouvrage autobiographique,l'auteur nous fait partager, ses plus beaux moments de sa vie, ses drames, ses désillusions, l'amour de la musique, le sport et plus particulièrement le football professionnel. Son manque d'amour et de reconnaissance de sa famille, jusqu'à son divorce et l'éloignement de ses enfants. Sa vie est une succession de choix qu'il faut savoir assumer ensuite. La vie est faite d'étapes, la plus douce, l'amour, la plus dure la séparation, et la plus pénible sont les adieux, en attendant les plus belles retrouvailles.
L'écrivain Christian Bodin a écrit : nous devrions rendre grâce aux animaux pour leur innocence fabuleuse et leur savoir gré de poser sur nous la douceur de leurs yeux inquiets sans jamais nous condamner.

09/2020