Recherche

Croyance et soumission. De la critique de la religion à la critique sociale. Réflexions à partir de Spinoza et Freud

Extraits

ActuaLitté

Philosophie

Croyance et soumission. De la critique de la religion à la critique sociale. Réflexions à partir de Spinoza et Freud

Nous nous croyions sortis de la soumission, nous pensions même être libérés des dogmes et autres asservissements. Pourtant, nous devons constater un retour en force de toutes les formes d'acceptation à des injonctions extérieures, religieuses mais pas seulement. Il ne s'agit pas pour autant de se montrer accablés en "reconnaissant" que les hommes inexorablement aiment leur servitude. Contre l'idée de servitude volontaire, qui ne serait que l'autre nom de la lâcheté ou de la paresse, l'auteur se propose, partant de la lecture de Spinoza et de Freud, de comprendre ce qu'est l'essence même de la soumission et comment elle produit toutes sortes de croyances, dont les plus puissantes sont religieuses. Le progrès du savoir devait détruire les superstitions et donc l'asservissement. On propose ici le chemin inverse : ce n'est pas parce que les hommes croient qu'ils sont soumis, mais c'est parce qu'ils sont soumis d'abord à leurs propres affects que les hommes croient en toutes sortes de superstitions qui sont autant de chaînes. Le sujet est d'abord assujetti à ses propres affects et seule la connaissance de cette mécanique affective peut laisser entrevoir l'espoir d'une libération.

02/2019

ActuaLitté

Sociologie

L'actualité de la religion. Introduction critique aux sciences sociales des religions

L'actualité offre le spectacle apparemment paradoxal d'un monde des religions pris en tenaille entre deux familles de formes extrêmes : les unes, si idéologiques donc exclusives qu'elles justifient la violence, même terroriste, pour imposer leurs frontières ; les autres, si utopiques, donc iréniques ou angéliques, qu'elles recherchent une spiritualité dépassant toute espèce de frontière, religieuse ou autre. L'islam contemporain pris entre djihadisme, wahhabisme et soufisme, n'est pas le seul particulièrement affecté par cette contradiction. Elle met aussi es sciences sociales au défi d'en rendre compte. Pour y parvenir, il faut repasser par les grands conflits qui ont structuré les théories du social et de la religion, comme celui de René Girard, avec le structuralisme de Lévi-Strauss. Il faut ensuite reprendre de manière méthodique et critique les concepts de base qui servent à ces sciences, comme le dit Danièle Hervieu-Léger, "à penser la religion", comme "symbolique", "sacré", "violence", "idéologie", "utopie", "sécularisation", "laïcité", "radicalisation", "sacrifice", "autosacrifice", "ascèse", "spiritualité", etc. Aussi le présent ouvrage conjoint-il, à la démarche pédagogique d'un cours d'introduction aux sciences sociales des religions, un questionnement critique de leur opérationnalité. Au final, l'analyse des phénomènes de radicalisation confirme la victoire de la sociologie wébérienne des valeurs sur leur réduction marxiste au matérialisme économique de l'intérêt. Les valeurs et leurs conflits appartiennent à l'infrastructure des sociétés humaines parce que c'est sur leur base que se construisent les identités, les mémoires collectives et leurs frontières, légitimées par les polarisations entre valeurs et antivaleurs. Pour tenter d'expliquer le fonctionnement de cette dialectique, on avance, sous deux néologismes, l'idéal-type de l'"archéoreligion" et de la "pharmac/kologie", deux notions neuves pour deux très vieilles choses, qui concernent la sociologie et la physiologie des émotions collectives. Deux notions qui permettent aussi, par comparaison, de comprendre différentiellement où travaillent les religions historiques d'Orient et d'Occident, comme les grandes idéologies séculières, dans k diversité presque infinie des courants qui les traversent et les opposent non seulement mut autres mais parfois à elles-mêmes.

05/2019

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Le critique des critiques

De la définition de la critique à la raison de la critique. Du chemin critique en passant par la vanité de la pratique. Franck Antunes décortique la critique sur une centaine de pages. En auteur chevronné. Il y a du Diderot dans ce texte, des insolences que Beaumarchais n'aurait pas reniées et un humour que Molière aurait goûté. Mais qui sont donc ces tartuffes qui croient savoir, qui croient connaître et se permettent de juger d'une oeuvre en particulier, comme de l'oeuvre d'une vie ? Qui décide de quoi ? Quel tribunal suprême oeuvre bruyamment pour asséner verdict et sentences aux artistes et aux auteurs ? Franck Antunes est ici l'avocat de ces diables d'auteurs. De ces perturbateurs qui oeuvrent pour les arts et la culture. Et il vous pose aussi une question, à vous, Mesdames et Messieurs les jurés : où en êtes-vous vous-même avec la critique ? Ce pamphlet, de notre collection primée et récompensée, la désormais célèbre collection Uppercut, respecte les codes et la tradition du genre. On frappe où cela fait mal, on rit de ce dont il ne faudrait pas rire et ensuite, on met en avant une vérité, en argumentant contre la bêtise, l'injustice et leurs mercenaires. Franck Antunes, romancier connu, se veut, pour ce pamphlet, signataire de la charte des "éveilleurs de consciences" de la maison JDH Editions. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a beaucoup à en dire.

03/2022

ActuaLitté

Autres philosophes

La critique sociale de Raymond Ruyer

Raymond Ruyer (1902-1987) est l'auteur d'une oeuvre considérable : 23 livres et quelques 116 articles témoignent d'une activité de recherche sur plus de 50 ans (de 1930 à 1981). Depuis quelques années il existe un intérêt grandissant pour les travaux du philosophe de Nancy. Ce livre tend à présenter ce qu'il appelait lui-même sa "critique sociale", une première dans les études de l'oeuvre de Ruyer. La critique sociale, selon le mot de Louis Vax, n'est pas la partie la plus connue de l'oeuvre de Ruyer, mais elle pourrait bien être la plus actuelle. Peu après Mai 68, dans une collection dirigée par Raymond Aron, Ruyer osait publier un ouvrage au titre provocateur à l'époque : Eloge de la société de consommation. Ce livre lui donna un certain succès auprès du grand public. Quelles sont les origines de sa critique sociale et comment s'articule-t-elle avec ses autres travaux de philosophie des sciences ? Ce livre propose de souligner l'actualité de cette critique sociale. Ruyer a fait preuve d'une vision de l'avenir qui nous aide à penser le monde et la société de manière bien plus pertinente que bien des auteurs à la mode du politiquement correct. La critique sociale de Ruyer est une contribution à l'histoire des idées au XXème siècle. Il s'opposait aux intellectuels qui prétendent tout savoir sur la société et vouloir la régenter. Le présent ouvrage donnera à ses lecteurs des clés importantes à la compréhension du monde moderne.

09/2021

ActuaLitté

Beaux arts

Essai de critique de la critique musicale, cours professé à l'École des hautes études sociales

Essai de critique de la critique musicale, cours professé à l'Ecole des hautes études sociales / Frédéric Hellouin Date de l'édition originale : 1906 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

ActuaLitté

Littérature française

La critique des critiques du sallon de 1806, etrennes aux connaisseurs

La critique des critiques du sallon de 1806 . Etrennes aux connaisseurs Date de l'édition originale : 1807 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

ActuaLitté

Théologie

Jean V et le Jésus de l'Histoire. Critique de la Religion ou histoire des religions ?

"l'Université de Lille III, a été soutenue une thèse importante dans le domaine de l'his-toire des religions, dont l'enjeu dépasserait celui d'une thèse de troisième cycle, si l'auteur ne l'avait volontairement limitée à un passage restreint, le chapitre V de l'Evangile de Jean. Certes, les études ne manquent pas sur les rapports entre évangiles synoptiques et milieu juif, mais elles se font plus rares lorsqu'il s'agit de confronter Jean et ce même milieu. La raison en est double : d'une part, on tient pour acquis, depuis Bultmann, que Jean s'explique en référence au milieu gnostique, dont il se démarque tout en acceptant son expression culturelle. La grille judaïque serait donc superflue pour lire Jean, d'autant plus que la période tardive de sa rédaction ne permet-trait pas de remonter aux faits et au Jésus de l'histoire ; d'autre part, Jean est entaché d'antijudaïsme, car il condamne durement ceux qui ont refusé ce qu'il présente comme l'introduction à la période du salut. Le chapitre V est celui que grève le plus lourdement cette double hypothèque, au point que Bultmann en fait le type même de la critique de la religion (sécurité mythique, typique du judaisme selon lui) par la proposition de la Foi (rupture totale, indépendante du cours de l'histoire, paradoxe plus net ici que dans tous les discours de Jésus). Il fallait done de l'audace pour prendre le contre-pied systématique de cette attitude et proposer une lecture nouvelle de ce chapitre - comme un ensemble non dissocié - selon le code culturel juif, puis de faire la même démonstration en tenant compte de la transmission et des strates proposes par Bultmann et affinées par Boismard. Une telle étude doit nous faire retrouver, à travers les destinataires de Jean, pour lesquels une partie de l'acquis de Bultmann reste valable, les destinataires du premier kérygme et même les inter-locuteurs de Jésus, et nous permettre de mesurer l'écart entre ce point de départ et le texte reçu". Jean-Marie Delmaire

04/2024

ActuaLitté

Sociologie

Innovations sociales et justice sociale au regard de la Théorie critique de Nancy Fraser

Cet ouvrage présente des études qui portent tant sur les conditions de vie de certaines catégories sociodémographiques (femmes immigrées monoparentales, personnes marginalisées et itinérantes) que sur les conditions de travail de certaines catégories d'emploi (travailleurs étrangers temporaires, professionnels de recherche). Il propose un modèle d'analyse des injustices et des innovations sociales afin de les atténuer, voire de les éliminer.

06/2022

ActuaLitté

Critique littéraire

De la lecture et de la critique

Ces deux textes reflètent toutes les facettes de l'oeuvre d'essayiste de Virginia Woolf. De veine très lyrique, De la lecture est tout en digressions, en chassés croisés passé-présent, lieux d'écriture et lieux de lecture. Un va et vient constant - qui passe par le regard de Virginia Woolf entre le livre, la manière de le lire, le paysage autour d'elle - tisse une matière qui s'enrichit, dans laquelle elle puise une vue toujours neuve sur le monde. De la critique, le deuxième essai, est quant à lui écrit dans un style violemment polémique. "Debout à la fenêtre, le regard plongeant dans le jardin, j'entendais le doux murmure de tous ces livres vivants emplir la pièce. Mer profonde, en vérité, que le passé, marée destinée à nous entraîner et nous engloutir". V. W.

02/1989

ActuaLitté

Sciences politiques

La critique défaite. Emergence et domestication de la Théorie critique

Qu'en est-il, aujourd'hui, de la Théorie critique ? Cet ouvrage propose une plongée dans les séquences cruciales de sa formation, en retraçant la trajectoire intellectuelle de trois de ses représentants majeurs : Max Horkheimer, Jürgen Habermas et Axel Honneth. Née en tant que réponse à une défaite de portée historique, celle de la gauche face au nazisme, la Théorie critique s'est disloquée de l'intérieur. Horkheimer, confronté à l'isolement de l'exil et au délitement des fronts antifascistes, rompt avec le matérialisme historique et se réoriente vers une philosophie négative de l'histoire. Si le passage aux générations suivantes de l'"Ecole de Francfort" permet un renouvellement, il correspond aussi à une adaptation de la critique à l'ordre existant. Chez Habermas, la critique vise à élargir un espace public régi par les règles de la raison, en faisant fi des contradictions des rapports sociaux ; avec Honneth, la critique devient une thérapeutique du social ayant pour objectif de réparer un monde que l'on a renoncé à transformer. Ainsi, d'une génération à l'autre, la Théorie critique a tourné le dos à l'analyse du potentiel régressif inhérent à la modernité capitaliste. C'est avec ce projet initial que le présent nous oblige à renouer.

10/2019

ActuaLitté

Sociologie

Pratique de la lecture critique en sciences humaines et sociales

L'objectif de ce livre est d'aider les étudiants en sciences humaines et sociales à comprendre en quoi consiste la critique de type universitaire dans ces disciplines, à comprendre son sens et son intérêt, et à apprendre à y procéder méthodiquement. Son intérêt réside dans sa démarche pédagogique ; il s'adresse directement à l'étudiant, en lui proposant un parcours d'apprentissage accompagné, dans lequel ce dernier sera guidé pas à pas dans la réalisation des opérations de la critique en sciences humaines et sociales.

01/2018

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Notes sur le rire. Suivi de Critique des critiques et de Discours à l'Académie française

Voici deux livres écrits dans les années 1945, alors qu'il venait d'être élu à l'Académie française. Marcel Pagnol nous y donne des réflexions savoureuses sur les ressorts du comique, comme l'avait fait Bergson un demi-siècle plus tôt. Et il règle leur compte, sans méchanceté mais avec humour, à ceux dont il avait eu parfois à souffrir et qu'il oppose aux créateurs, les critiques. "La critique parle souvent des auteurs. C'est même sa seule raison d'être. Mais personne ne parle jamais des critiques, même pour chanter leurs louanges. Je voudrais prendre ici la liberté de leur dire ce que je pense d'eux, et de leurs oeuvres de critiques ; je voudrais leur montrer le rôle qu'ils jouent, et le bien ou le mal qu'ils ont fait, ou qu'ils peuvent faire. J'écrirai d'eux aussi librement qu'ils écrivent de nous, c'est-à-dire sans ménagement d'aucune sorte."

09/2017

ActuaLitté

Religion

Croire au dieu qui vient. Tome 1, De la croyance à la foi critique

La foi chrétienne a pour singularité, origine et histoire, de croire en un Dieu qui a parlé aux hommes depuis toujours et qui est venu habiter parmi eux voici deux mille ans, incarné en Jésus de Nazareth, mort sur une croix et rappelé par Dieu à la vie pour conduire l'humanité à sa destinée éternelle. Mais cette révélation, reçue de la faiblesse et de la folie de la croix, dit saint Paul, est difficile à croire, et elle tombe de si haut et vient de si loin qu'elle paraît en voie de s'effacer de la culture occidentale qu'elle a si longtemps inspirée et régentée. Ce livre revisite la tradition qui a répandu cette foi et éprouve si elle est encore capable de donner à croire que Dieu vient aux hommes du futur de notre destin. Le nom de Dieu apparaît en toutes langues avec les premières traces de la rationalité humaine ; le dieu des Hébreux surgit lui-même du panthéon du Proche-Orient ancien avant d'être promu Dieu unique par les prophètes d'Israël ; Jésus, se disant envoyé par lui, qu'il appelle Père, le fait reconnaître Père commun de tous les hommes qui veut les réconcilier avec lui et entre eux pour en faire ses fils. Recueillant son enseignement, la tradition chrétienne proclame que Jésus est le Fils éternel de Dieu, né homme de la Vierge Marie pour régénérer l'humanité dans l'Esprit de Dieu et la conduire par l'Eglise à la vie éternelle. Mais la science moderne des textes bibliques et évangéliques a creusé un fossé entre ce qu'on peut connaître avec certitude de l'histoire de Jésus et l'interprétation qui en est faite par le dogme de l'Eglise, dogme que l'évolution des esprits rend peu crédible à nos contemporains. Aussi, les théologiens, qui entendent respecter la vérité historique des textes et les rendre intelligibles à notre temps, se sentent obligés de repenser cette tradition en son entier sous l'éclairage d'une foi critique. Telle est l'ambition de ce livre : entreprendre une démarche de véracité et de liberté dans la recherche du sens de la foi. Il s'attachera dans ce but à déchiffrer le mystère qui tend à s'exprimer sous le mythe de la préexistence du Christ, idée qui est à la base de l'articulation dans le dogme des concepts de trinité, incarnation et rédemption : il s'agit en fait de la révélation de l'humanité de Dieu, comprise comme l'amour par lequel il entre en communication avec les hommes pour les libérer de leur finitude, du repli égoïste et mortifère de chacun sur soi qui les empêche de parvenir à l'unité entre eux et avec l'univers. Un second livre, en préparation, envisagera de dire, dans un langage dépouillé de technicité, en quoi consistent la vie et la mission de l'Eglise, vie de communion fraternelle dans l'Esprit du Christ, mission de "salut" ou d'humanisation du monde.

10/2014

ActuaLitté

Sociologie politique

Contestation sociale à bas bruit en Russie. Critiques sociales ordinaires et nationalismes

Les conclusions présentées dans cet ouvrage s'appuient sur une enquête de terrain effectuée en 2016-2018, dirigée par l'auteure, et consacrée initialement au nationalisme ordinaire en Russie contemporaine1. Ce n'est que dans un deuxième temps que la problématique de la critique sociale ordinaire s'est imposée comme nécessaire pour éclairer toute la richesse des données collectées. Cette enquête a été menée avec l'aide d'étudiants et collègues de la Faculté des Arts libéraux et des sciences de l'Université d'Etat de St-Pétersbourg2 qui ont pris en charge certains entretiens ou certaines notes de synthèse. Les guides d'entretien, les premières impressions et premiers résultats ont été discutés collectivement. Je porte cependant l'entière responsabilité de l'analyse et de l'interprétation des données. Une évolution de l'objet L'enquête avait été pensée pour étudier le nationalisme ordinaire ou le rapport à la nation tel qu'il s'exprime au sein de catégories sociales différentes et dans p

01/2022

ActuaLitté

Théâtre - Pièces

Reflexions critiques, sur la comedie de Nanine

Reflexions critiques, sur la comedie de Nanine, adressées à madame D , par M. G... Date de l'édition originale : 1749 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

ActuaLitté

Hegel

Bruno Bauer et les jeunes hégéliens. À l'origine de la critique sociale et politique

Ce livre est une étude systématique de la philosophie de Bruno Bauer. On y suit l'évolution de la pensée de Bauer, à partir de la pensée sociale et politique qu'il développe en 1840, instaurant une nouvelle façon de philosopher. C'est lui qui lance l'expression de " Jeunes hégéliens " pour qualifier sa voie et celle de ceux qui le suivent, tel Karl Marx, en 1841. L'année 1842, où il est expulsé de l'université, coïncide avec le moment où il dissout l'unité du groupe des Jeunes hégéliens. " L'ermite de Rixdorf " continuera à publier jusqu'à la fin de sa vie. Sans faire l'impasse sur les textes abjects qui en font l'un des fondateurs de l'antisémitisme, le présent travail se propose de restituer l'unité d'une pensée qui a redonné vie à la philosophie comme critique, critique sociale et politique qui lie directement la pensée à l'action.

01/2023

ActuaLitté

Essais

La croyance et le doute. De Sigmund Freud à Charles Sanders Peirce

Essai de psychanalyse appliquée.

05/2023

ActuaLitté

Notions

Romantisme et critique de la civilisation

Benjamin et le monde "civilisé" du XXe siècle : le plus pessimiste des penseurs révolutionnaires de l'entre-deux-guerres propose dans ce recueil de textes peu connus une critique radicale de la civilisation capitaliste-industrielle moderne et une déconstruction de l'idéologie du progrès.

04/2022

ActuaLitté

Littérature française

La Critique du darwinisme social

De son vivant, Charles Darwin s'était opposé avec vigueur à l'application du concept de sélection naturelle au sein des sociétés humaines. Pourtant, le darwinisme social est une doctrine politique évolutionniste apparue au XIXe siècle qui postule que la lutte pour la vie entre les hommes est l'état naturel des relations sociales. Selon cette idéologie, ces conflits sont aussi la source fondamentale du progrès et de l'amélioration de l'être humain. Son action politique préconise de supprimer les institutions et comportements qui font obstacle à l'expression de la lutte pour l'existence et à la sélection naturelle qui aboutissent à l'élimination des moins aptes et à la survie des autres ("survival of the fittest"). L'expression "darwinisme social" est apparue pour la première fois dans un tract intitulé Le Darwinisme social publié en 1879 à Paris par Emile Gautier (1853-1937), un journaliste, militant et théoricien anarchiste français. Jacques Novicow s'inscrit dans ce sillage. Nous proposons au lecteur de découvrir ce texte rare qui, comme celui de Gautier, critique et conceptualise tant l'expression que la notion. Sociologue russe d'expression française, Jacques Novicow fut un farouche opposant du darwinisme social et de la guerre, il fut l'un des promoteurs et défenseurs de la fédération européenne. Son ouvrage Les Luttes entre les sociétés humaines et leurs phases successives lui apporta la notoriété. Il fut également membre et vice-président de l'Institut international de sociologie. Jacques Novicow, peu connu maintenant, développa une critique rationnelle et systématique de la guerre bien avant que Norman Angell publie La grande illusion. Extrait : "Le darwinisme social peut être défini : la doctrine qui considère l'homicide collectif comme la cause des progrès du genre humain. Cee définition semblera paradoxale. Je vais montrer tout à l'heure, par de nombreux exemples, qu'elle est parfaitement exacte. Je commence par citer des gens du métier, des sociologues. "Nous devons reconnaître, dit Herbert Spencer 1 , que la lutte pour l'existence entre les sociétés a été l'instrument de leur évolution. Ni la consolidation et la reconsolidation des petits groupes en un groupe plus grand, ni l'organisation des groupes composés et doublement composés, ni le développement concomitant des facteurs d'une existence plus large et plus élevée que produit la civilisation, n'auraient été possibles sans les guerres de tribu à tribu et plus tard de nation à nation".

01/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Poétique de la critique littéraire. De la critique comme littérature

On considère habituellement qu'il y a d'un côté la littérature, de l'autre la critique : d'un côté l'écrivain, de l'autre le commentateur. Pour cette raison, s'il existe de nombreuses études sur l'art du romancier, du dramaturge ou du poète, il n'en existe guère sur celui du critique. On envisagera ici, au rebours d'une telle tradition, la critique comme de la littérature. Si la critique littéraire est un genre parmi d'autres, il n'y a plus aucune raison de se priver du plaisir (car c'en est un) de porter sur elle un regard de poéticien : on cherchera ainsi à forger une poétique de la critique - " poétique " devant s'entendre comme théorie générale des formes, et " critique " comme commentaire d'un texte particulier. On explorera ainsi les procédés d'écriture et de réécriture propres au discours critique, en laissant à d'autres, s'ils le souhaitent, le soin de se prononcer sur leur validité. D'Homère commenté par Zoïle ou Aristarque, jusqu'à Proust commenté par Barthes, Richard ou Starobinski, des scolies antiques et médiévales jusqu'aux recommandations du Monde des livres, des manuscrits grecs, byzantins ou chinois jusqu'aux réseaux sociaux, on arpentera tout un domaine jusqu'ici fâcheusement délaissé par la poétique. Il en résultera peut-être quelques conséquences imprévues - car, dès lors que la critique est envisagée comme une écriture, au même titre que son objet, il est bien possible que les textes critiques nous parlent autant d'eux-mêmes, si ce n'est plus, que des textes derrière lesquels ils prétendent généralement s'effacer.

05/2019

ActuaLitté

Spinoza

Renaître. Enfance et éducation à partir de Spinoza

On ne saurait trouver chez Spinoza une théorie toute prête de l'enfance et de l'éducation. Mais à partir de sa philosophie et des indices qu'elle nous laisse, l'enquête peut être menée, qui se heurte à plusieurs questions : qu'en est-il de la nature de l'enfant ? comment comprendre son développement ? Quel type d'éducation lui convient le mieux ? L'enquête nous conduit à jeter les bases d'une anthropologie de l'enfance bien particulière : la nature de l'enfant est certes un processus d'humanisation, mais difficile de dire qu'elle est d'emblée humaine ; l'enfant est certes en développement, mais ce développement exige un effort commun de transformation - quelque chose comme une mort ; l'enfant doit certes être éduqué, mais " la bonne éducation " s'entend en un sens éthique plutôt que moral. En somme, l'enquête s'essaie à percer cette énigme : que signifie penser l'enfance, et son éducation, comme une renaissance ?

05/2021

ActuaLitté

Géograhie urbaine

De la ville non pensée à la ville pansée. Réflexions et critiques géographiques sur Libreville

Les dernières décennies ont fait prendre conscience que la ville représente un enjeu majeur de développement à inscrire au coeur des actions publiques à conduire au cours du 21e siècle. Or, si les recherches consacrées aux pratiques urbaines se sont multipliées au sujet des villes des pays d'Afrique subsaharienne, au Gabon, les quelques travaux scientifiques connus montrent que cet univers est encore insuffisamment appréhendé. Cet ouvrage vise à combler cette lacune, en approfondissant les connaissances sur la ville de Libreville, capitale de l'Etat du Gabon. Structuré autour de six chapitres, il aborde avec des méthodes variées et de la rigueur des problématiques diverses liées notamment aux questions inhérentes au développement urbain : environnement, gouvernance et gestion des territoires, transport, gestion des déchets, etc.

04/2021

ActuaLitté

Philosophie

KANT ET LA NATURE. La nature à l'épreuve de la critique

Depuis la révolution scientifique du XVIIe siècle, la science est tourmentée par le sens à donner à sa propre entreprise. Plusieurs tentatives pour fonder l'intelligibilité de la nature sur les structures prétendument immuables de la raison ont échoué. Mais l'échec philosophique est à la mesure du succès aveuglant des connaissances scientifiques, qui n'ont plus que faire du scrupule de principe. Kant n'est-il pas un des avocats les plus éminents de ce scrupule tombé en désuétude ? Face au divorce consommé entre physique et métaphysique, il restait à se demander, avec Kant, ce que la raison a à gagner si chacune se force malgré tout à parler le langage de l'autre. Effort douloureux mais riche d'enseignement : si la physique est poussée dans cet horizon de la métaphysique qui lui est étranger, elle retrouve le moyen de s'aventurer dans une réflexion sur son propre point de départ. Réflexion qui hante encore la science aujourd'hui, même si c'est à son insu. Dans ce premier geste il doit y avoir quelque chose de définitif : seule la philosophie kantienne de la nature nous met vraiment aux prises avec lui.

01/1999

ActuaLitté

Sociologie

Lectures de la fatigue. Entre pathologisation, critique sociale et créations artistiques

La fatigue est un terme courant dans la société moderne, utilisé pour décrire divers états émotionnels et physiques tels que la mélancolie, l'ennui, la dépression, le burn-out et la neurasthénie. Dans ce livre, des auteurs de différentes disciplines proposent une approche riche et variée de la fatigue, mettant en lumière la complexité de ce phénomène. Ils démontrent comment l'étude de la fatigue peut offrir un terrain d'exploration philosophique, social ou esthétique, permettant une compréhension plus profonde de la condition humaine. Ce livre constitue une invitation à découvrir un sujet universel qui touche chacun d'entre nous à un moment ou à un autre de sa vie.

05/2023

ActuaLitté

Sociologie

Normativité et critique en sciences sociales

Dans l'interface entre la philosophie et les sciences humaines s'est développée progressivement pendant le XXe  siècle une sorte de conviction selon laquelle toute critique digne de ce nom était nécessairement "normative" . Cette conviction a-t-elle encore une raison d'être aujourd'hui ? D'ailleurs, que signifie être normatif ? Que signifie être critique ? Y a-t-il une forme privilégiée de critique ou un lieu privilégié pour faire la critique ? Les réponses à ces questions qui se renvoient souvent l'une à l'autre peuvent parfois conduire à des "positions dogmatiques" difficilement compatibles avec l'esprit du travail scientifique. Cet ouvrage vise donc à contribuer à l'élucidation de ces deux grands thèmes qui posent des défis conceptuels et épistémologiques tant aux étudiants qu'aux chercheurs chevronnés.   Nous espérons que les études présentées dans cet ouvrage pourront aider le lecteur ou la lectrice à repenser ces questions et à s'engager dans un travail conjoint de renouvellement théorique en sciences sociales.

06/2022

ActuaLitté

Essais

Qu'est-ce que la critique sociale ?. Parodie, résistance et genre

Ce livre tente de faire le tour de questions d'ordre méthodologique qui surgissent dès qu'il est question de critique sociale aujourd'hui. Il fait le point sur ce qu'on entend par cette expression, et tente, pour les différentes questions, de faire leur généalogie tout en montrant concrètement comment elles se posent dans la société actuelle.

06/2023

ActuaLitté

Critique

Politiques de la critique. Essai sur les limites et la réinvention de la critique francophone

A quelles conditions la critique telle qu'elle se pratique en Afrique francophone peut-elle sortir de son arcboutement sur des formes routinisées pour participer à l'invention des pratiques émancipatrices ? Telle est la question au coeur de cet essai. A la recherche d'une fonction sociale effective de la critique à l'ère du creusement des inégalités, l'auteur propose de renouer avec l'esprit de la critique tel qu'on peut le retrouver chez Marx, Nietzsche, Benjamin, Césaire, Foucault et Said, pour qui la critique avait pour ambition de déstabiliser ou de démanteler les structures ossifiées de la connaissance et de l'exploitation, les mythes et les mythologies de la vie quotidienne, d'une part ; d'autre part, de repoliliser et resocialiser la littérature et, surtout, de développer une approche intégrant théorie littéraire et théorie sociale. Sont analysés des romans de Sinzo Aanza, Mariama Bâ, Jean Bofane, Mbougar Sarr, Fiston Mwanza Mujila et un court-métrage de Sammy Baloji.

09/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Critique de la victime

La victime est le héros de notre temps. Etre victime donne du prestige, impose l'écoute, promet et promeut la reconnaissance, active un puissant générateur d'identité, de droit et d'estime de soi. Cela protège de toute critique, garantit l'innocence au-delà de tout doute raisonnable. Comment la victime pourrait-elle être coupable, ou même responsable de quelque chose ? Elle n'a rien fait, on lui a fait. Elle n'agit pas, elle subit. Au coeur de la victime s'articulent le manque et la revendication, la faiblesse et la prétention, le désir d'avoir et le désir d'être. Nous ne sommes pas ce que nous sommes, mais ce que nous avons subi, ce que nous pouvons perdre, ce que l'on nous a enlevé. Il est désormais temps de dépasser ce paradigme qui nous paralyse pour redessiner les contours d'une praxis et d'une action du sujet dans le monde, tourné vers l'avenir et non vers le passé.

02/2019

ActuaLitté

Critique

Cantique de la critique

Tant que la critique a eu pour fonction traditionnelle de juger, elle ne pouvait être que conformiste, c'est- à-dire conforme aux intérêts des juges. Cependant la véritable critique ne consiste pas à juger, mais à distinguer. Pour être subversivement démocratique, la critique n'a nul besoin d'être unanime ou divisée. Il lui suffit de parler du langage au lieu de s'en servir.

09/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Physiologie de la critique

Publié en 1930, cet ouvrage rassemble six conférences prononcées au Théâtre du Vieux-Colombier, à la fin de 1922, par le grand critique de la Nouvelle Revue Française. Alors que ces causeries se trouvaient initialement annoncées d'une formule assez générale "L'art et le métier de la critique", le livre est devenu une Physiologie de la critique : titre qui peut d'abord surprendre, mais cependant ne surprend plus si l'on veut bien se rappeler que la physiologie a pour objet les fonctions et propriétés des organes. Or, c'est bien d'abord de distinguer des fonctions qu'il s'agit dans ce livre, et parce qu'on peut appeler sans trop d'excès deux coups de génie. Le premier est de situer au XIXe siècle la naissance de la critique ; le second, de distinguer très clairement en son sein trois fonctions : la critique spontanée, la critique professionnelle et la critique des maîtres. L'architecture bâtie par Thibaudet n'a pas vieilli, et si, à maints noms par lui mentionnés, nous substituons mentalement, un siècle plus tard, comme on changerait les plaques d'un panthéon, d'autres noms qui nous sont plus proches, ces modifications elles-mêmes prouvent que le livre n'est pas mort : à tous égards, il nous regarde encore.

04/2013