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Critique de l'économie politique du développement et de la croissance. Théories, idéologies et politiques

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Economie

Critique de l'économie politique du développement et de la croissance. Théories, idéologies et politiques

L’ouvrage traite de la question essentielle du développement et de la croissance économiques. Il offre un panorama synthétique et critique des théories élaborées et des politiques mises en place ainsi que des polémiques soulevées par ces choix. Cette analyse est destinée aux décideurs politiques, aux experts du développement, aux milieux académiques et, au-delà, à tout citoyen curieux. L’auteur montre que la théorie a plus la fonction de légitimer idéologiquement les politiques que celle de les inspirer. Il conclut que les théories et les politiques ont lâché la proie du développement social pour l’ombre du développement économique. Le nécessaire enchâssement de l’économique dans le social exige le retour de l’Etat de son exil néolibéral.

02/2016

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Economie

ECONOMIE DE L'ENDETTEMENT INTERNATIONALE. Théories et politiques

Qu'est-ce que l'endettement international ? Peut-on mesurer la capacité de paiement des pays débiteurs ? Les banques créancières peuvent-elles percevoir la capacité de remboursement des pays endettés ? Que penser des solutions de négociation et de marchandage entre pays débiteurs et l'ensemble des créanciers ? Faut-il voir dans le multilatéralisme la solution d'avenir de la crise de la dette, une tentative de mondialisation de l'endettement international ? Ce livre d'Elias Gannagé présente une synthèse des grands problèmes posés par les crises d'endettement international. Le ton se veut à la fois clair et scientifique, mettant à la disposition des spécialistes comme des étudiants une fresque exhaustive de la littérature contemporaine sur ce sujet épineux.

02/1994

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Economie

L'économie post-keynésienne. Histoire, théories et politiques

Depuis dix ans, le monde subit les conséquences de la plus grande crise économique et financière internationale que l'on ait connue depuis près d'un siècle, une catastrophe que toute la science des facultés et tous les modèles des grands instituts de statistique et de prévision n'ont pas vue venir et n'ont toujours pas comprise. Rien d'étonnant à cette impuissance de la science économique dominante qui, depuis une trentaine d'années, a réactivé une économie pré-keynésienne qui méprise la macroéconomie, ne s'intéresse qu'aux comportements d'individus imaginaires, ne connaît que les marchés autorégulés et considère que la finance n'affecte pas vraiment le fonctionnement de l'économie ! Les auteurs entendent ici combler ce déficit béant d'explication des grands problèmes contemporains en exposant les apports du courant post-keynésien. Celui-ci n'a cessé de prolonger et de compléter les travaux de Keynes pour mieux comprendre le rôle de la finance spéculative, la mondialisation, la conduite des acteurs face à l'incertitude, les inégalités, les crises, le développement soutenable, la politique monétaire et budgétaire, le management des entreprises dans le capitalisme financiarisé... bref, pour approfondir une approche réaliste et utile de l'économie. L'ouvrage présente les grandes figures fondatrices de cette école de pensée (Keynes, Kalecki, Robinson, Kaldor, Minsky), les fondements théoriques du système économique et de ses déséquilibres ainsi que les politiques économiques préconisées par les post-keynésiens. C'est, en langue française, la première grande synthèse d'un courant majeur de la pensée économique contemporaine.

09/2018

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Economie

La nouvelle économie politique internationale. Théories et enjeux

Créée aux marges des sciences économiques et de la science politique, longtemps considérée comme un objet intellectuel hybride, l'économie politique internationale a su s'imposer comme une discipline essentielle pour penser le monde contemporain. Animés par le désir de faire bouger les lignes, ses représentants s'efforcent de répondre à deux questions majeures : Qui gouverne ? Quel acteur a suffisamment de puissance pour transformer la nature de la politique mondiale ? Ces interrogations gagnent constamment en portée au sein d'un monde travaillé par la globalisation et frappé d'anxiété, par les crises financières, environnementales et autres. Plus d'une génération après les travaux des pères fondateurs, le moment était venu de proposer un solide petit manuel d'introduction à la discipline. C'est le pari tenu par Stéphane Paquin qui, en huit chapitres, s'attache à présenter les théories mais aussi à poser les nouveaux enjeux de l'économie politique internationale.

12/2008

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Développement durable-Ecologie

La nouvelle écologie politique. Economie et développement humain

Le niveau de vie moyen de l'humanité a davantage augmenté entre 1990 et 2000 qu'entre l'an I de notre ère et 1820. Plusieurs milliards d'individus sont ainsi sortis de la misère ou sont sur le point de s'en extraire. Une nouvelle loi de Malthus semble cependant s'imposer : compte tenu de la fragilité des équilibres environnementaux, nous serions désormais trop nombreux à être trop riches et bien portants. Après 200 000 ans de lutte contre les forces de la nature, l'homme aurait acquis sur elle un tragique ascendant et devrait renoncer au développement économique : devant la malédiction de la prospérité, des voix nombreuses appellent à l'interruption de la croissance et à la suspension du progrès. Nous croyons au contraire qu'il est possible de poursuivre sur le chemin du développement humain sans sacrifier les écosystèmes terrestres à condition d'élever notre niveau d'exigence démocratique. L'égalité écologique est la clé du développement durable. Jean-Paul Fitoussi est professeur des universités à Sciences-po et Président de l'OFCE (Centre de recherche en économie de Sciences-po). Eloi Laurent est économiste senior à l'OFCE et enseigne à Sciences-po, Stanford University et au Collège des hautes études européennes.

09/2008

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Théologie

Politique de Dieu, politiques de l’homme

Comment réconcilier la liberté de l'homme et la toute-puissance de Dieu ? La réponse de Jacques Ellul à cette question, bien que fondée sur les événements relatés dans le second livre des Rois, trouve tout son sens dans les problématiques actuelles et la religion aujourd'hui. Il émerge de ces réflexions un éloquent témoignage de "cet immense amour de Dieu qui non seulement crée et sauve mais veut bien, dans son incompréhensible humilité, associer l'homme à son oeuvre" .

02/2024

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Histoire des idées politiques

Le Capital. Critique de l’économie politique, Edition

"Le Capital" est composée de trois livres. Le premier (1867) est le seul publié du vivant de Marx, les deux autres (1885 et 1894) étant le fruit du travail de Friedrich Engels sur les notes et brouillons laissés par l'auteur. La théorie exposée dans le premier livre est que dans le mode de production capitaliste la marchandise ne compte pas par sa valeur d'usage car elle est devenue un objet abstrait qui domine les rapports sociaux et prend possession de la force de travail des hommes. La plus-value de la marchandise générée par la force de travail du prolétaire qui, ne possèdant pas les moyens de production meurt de faim s'il ne cède pas celle-ci, fait l'objet d'une appropriation privée par le capitaliste. Marx analyse les étapes qui mènent à la formation et à l'augmentation de la plus-value par captation de la marchandise-travail. Il synthétise aussi le cercle fermé du système dans la concurrence entre capitalistes pour diminuer la valeur de la main-d'oeuvre et augmenter sans cesse la plus-value. Le second livre décrit minutieusement le fonctionnement du marché, des banques et des commerces, y compris les mesures de sécurité mises en place pour réguler les phénomènes chaotiques. Dans le troisième livre, Marx explique que les différents profits s'égalisent au moment de la vente de la marchandise. Avec une édition complète de quelque 22 tomes, même les plus farouches adversaires de Marx n'ont pu que s'incliner devant la puissance du "Capital" et saluer l'ampleur des constructions conceptuelles de son auteur.

09/2023

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Philosophie

Du contrat social précéde de Discours sur l'économie politique et suivi de Fragments politiques

" Tant d'Auteurs célèbres ont traités des maximes du Gouvernement et des règles du droit civil, qu'il n'y a rien d'utile à dire sur ce sujet qui n'ait été déjà dit. Mais peut-être serait-on mieux d'accord, peut-être les meilleurs rapports du corps social auraient-ils été plus clairement établis, si l'on eût commencé par mieux déterminer sa nature. C'est ce que j'ai tenté de faire dans cet écrit. Il n'est donc point ici question de l'administration de ce corps mais de sa constitution. Je le fais vivre et non pas agir. Je décris ses ressorts et ses pièces, je les arrange à leur place. Je mets la machine en état d'aller ; d'autres plus sages en régleront les mouvements.

11/1993

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Economie politique

Malades de la dette. Critique systémique de l'économie politique

Dans le monde d'après la pandémie, les gouvernements nous opposeront la lancinante question du remboursement de la dette financière. Ils n'ignorent pourtant pas que, depuis l'Antiquité, on annule les dettes socialement et politiquement insupportables. Mais ils sont stupéfiés par la croyance que le capital financier serait à l'origine de l'investissement. Or c'est au contraire l'investissement qui nourrit le capital, à partir de la création monétaire mobilisant le travail. La croyance en des ressources naturelles gratuites et illimitées, conçue au XVIIIe siècle, a conduit à considérer la productivité comme illimitée. Cette croyance n'est plus de mise, mais quotidiennement le management continue d'exiger des producteurs qu'ils accroissent leur productivité. Le résultat est une chute de la productivité moyenne, associée à des désordres psychiques, sociaux et économiques croissants.

07/2021

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Economie

Pauvreté des nations. Une critique de l'économie politique

Si la pauvreté existe depuis l'institution de la propriété dans les sociétés européennes, celle de certaines nations est la conséquence de leur conquête par d'autres. Lorsque l'économie politique apparue avec cette conquête a voulu l'appréhender, elle l'a fait dans un esprit européocentrique. Aucune théorie n'ayant remis en question la réalité des Etats pauvres en tant qu'entités juridiques au regard des Etats dits civilisés, on est souvent réduit à disserter sur la condition des individus et le déficit de démocratie. Or, la pauvreté des petites nations est un phénomène d'origine exogène et tient à un seul mot : Liberté. La qualité d'Etat libre est donc la condition sine qua non du développement qui permet d'enrayer la pauvreté de ces petites nations.

11/2019

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Philosophie

Pour une critique de l'économie politique du signe

"Baudrillard a l'habileté de renvoyer dos à dos le discours du capitalisme, avec son idéologie du besoin, de la motivation de la consommation, et les idéologies marxistes de la production, qu'il va traquer jusque dans les premiers chapitres du Capital". Jean-Marie Benoist.

01/1977

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Littérature française

Instabilité politique et croissance économique dans la CEMAC. Instabilité politique et croissance économique

Ce travail a pour finalité d'étudier la relation entre l'instabilité politique et la croissance économique en CEMAC. Pour y parvenir, un modèle de régression linéaire multiple a été utilisé. En utilisant la méthode des Moindres Carrés Généralisés des données de panel sur la période de 2007 à 2019, il ressort que l'instabilité politique exerce une influence négative et significative sur la croissance économique en CEMAC.

08/2021

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Ouvrages généraux

Philosophie politique, fondements et critiques des théories du contrat

Les théories du contrat social constituent une alternative au fondement divin du pouvoir politique. Comment légitimer la démocratie ? D'Hugues Cornet dit Grotius, à Hobbes, Locke, Rousseau et Rawls, on cherche à fonder le pouvoir sur l'individu. Cet héritage de la modernité est aujourd'hui discuté pour ses conséquences, notamment l'affirmation excessive de l'individualisme que d'aucuns qualifient de solipsisme moderne. Pour les communautaristes, pour la Gauche et même pour certains penseurs africains, il y a lieu d'envisager un rapport harmonieux entre l'individu et la société.

10/2023

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Sciences politiques

Dictionnaire de la science politique et des institutions politiques. 8e édition

Une présentation des 600 notions clés de la théorie politique, mais aussi de la sociologie historique du pouvoir et de l'Etat, et des institutions politiques. Traite en priorité de la France et des pays francophones avec une comparaison à la dimension européenne.

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Philosophie

Descartes et l'ordre politique. Critique cartésienne des fondements de la politique

À l’effondrement des régimes communistes a succédé le pullulement des nationalismes ethniques et religieux. Des uns aux autres les discours et les symboles ont changé, mais pas l’idée que les hommes, c’est-à-dire des individus, sont d’abord les membres d’un tout (État, parti, nation, ethnie, peuple, communauté religieuse). À ce défi idéologique, il n’est qu’une seule réponse à opposer : un individu n’appartient à personne. Les déterminations qu’il reçoit de l’extérieur (sa race, sa nation, sa religion), pour importantes qu’elles soient, ne tracent pas un cadre dans lequel il doit nécessairement s’inscrire. À tous revient la liberté primordiale de s’inclure dans une communauté ou dans un tout, ou de s’en séparer. C’est le grand enseignement de la critique de l’ordre politique à laquelle se livra Descartes. Critique en apparence paradoxale : si Descartes n’a écrit aucun traité de politique, c’est dans les textes touchant à la morale que se trouvent les deux principaux points d’appui pour résister au politique. C’est d’abord la critique des faux dévots, bigots et superstitieux, qui « sous ombre qu’ils vont souvent à l’église, qu’ils récitent forces prières, qu’ils portent les cheveux courts, qu’ils jeûnent, qu’ils donnent l’aumône, pensent être entièrement parfaits, et s’imaginent qu’ils sont si grands amis de Dieu qu’ils ne sauraient rien faire qui lui déplaise, et que tout ce que leur dicte leur passion est un bon zèle, bien qu’elle leur dicte quelquefois les plus grands crimes qui puissent être commis par des hommes, comme de trahir des villes, de tuer des princes, d’exterminer des peuples entiers, pour cela seul qu’ils ne suivent pas leurs opinions ». De ces lignes, plus actuelles que jamais, qui font du mélange de la politique et de la religion l’essence de la terreur, il résulte que toute conception du monde qui repose sur, ou qui implique une division entre deux catégories d’hommes (fidèles/infidèles ; amis/ennemis ; citoyens/étrangers) est génératrice de violence et de guerre. Les crimes les plus odieux et les plus fréquents dans l’histoire sont inspirés, commandés, justifiés par la politique. C’est ensuite l’idée qu’un individu peut, quelquefois, valoir plus que le collectif et que c’est à lui de le déterminer : « Et il faut toujours préférer les intérêts du tout, dont on est partie, à ceux de sa personne en particulier ; toutefois avec mesure et discrétion, car on aurait tort de s’exposer à un grand mal, pour procurer seulement un petit bien à ses parents ou à son pays ; et si un homme vaut plus, lui seul, que tout le reste de sa ville, il n’aurait pas raison de se vouloir perdre pour la sauver ». Ces deux points sur lesquels on peut édifier une politique cartésienne ne sont pas séparables : la politique, trop liée à la contingence, aux individus, aux époques, ne peut être une science et aucune de ses propositions ne peut être appliquée invariablement — la sagesse et la raison consistant à savoir juger selon les cas. C’est le jugement de chacun et non la règle, la consigne, le commandement, qui remplit l’office de la raison dans le domaine des choses humaines, des actions et des événements. Cette restitution de la pensée cartésienne, confrontée à celles de Pascal, de Hobbes, de Spinoza ou de Rousseau, ne vise pas à construire une théorie politique là où il n’y en a pas, mais à dégager la sortie de la logique qui fait de l’individu un simple élément du corps politique. Cela pourrait s’appeler l’actualité de Descartes.

09/2012

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Histoire du droit

Althusius et le développement des théories politiques du droit naturel

Ce livre de l'historien du droit Otto von Gierke, paru en 1880, fut longtemps un ouvrage classique en Allemagne. Gierke ne se contente pas d'y tirer de l'oubli le juriste calviniste Althusius, qu'il présente comme le père du fédéralisme. Il y propose une généalogie des concepts politiques modernes.

07/2021

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Histoire du droit

Althusius et le développement des théories politiques du droit naturel

Ce livre de l'historien du droit Otto von Gierke, paru en 1880, fut longtemps un ouvrage classique en Allemagne. Gierke ne se contente pas d'y tirer de l'oubli le juriste calviniste Althusius, qu'il présente comme le père du fédéralisme. Il y propose une généalogie des concepts politiques modernes.

07/2021

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Droit

Droit et politiques du développement et de la coopération

Comprend trois parties : Les Préalables du développement, Audaces et timidité du nouvel ordre juridique, Promesses et contradictions du nouvel ordre économique.

07/1990

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Economie politique

L'Economie politique N° 98, mai 2023 : Penser l'économie au-delà de la croissance

L'Economie politique n°98 (mai 2022) Chaque trimestre, L'Economie politique nourrit la réflexion et le débat politique sur l'économie et la société en ouvrant ses colonnes à des universitaires, acteurs sociaux et responsables politiques qui échangent leurs points de vue sur des thèmes d'actualité. L'Economie politique est un outil au service du débat économique et social. Son contenu est distancié de l'actualité immédiate et tourné vers les enjeux politiques de l'économie. Son ambition : réanimer la discussion publique sur les politiques économiques et rendre le débat économique au citoyen. L'Economie politique donne la parole aux acteurs sociaux, universitaires, chercheurs et responsables politiques en France, en Europe et dans le monde. Elle s'interroge sur les fondements de l'économie comme réalité sociale, mais aussi comme discours sur la société.

05/2023

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Economie politique

Annuaire de l'économie politique et de la statistique

Annuaire de l'économie politique et de la statistique / par les rédacteurs du Journal des économistes Date de l'édition originale : 1867 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

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Essais

Le sujet du travail. Théorie critique, psychanalyse et politique

Comment penser les rapports entre travail et subjectivité ? Ce livre collectif réunit les contributions de philosophes et psychanalystes qui examinent les apports de la psychanalyse - notamment de la psychodynamique du travail - et leurs usages par les théories critiques - en particulier la Théorie critique de l'école de Francfort - pour penser les incidences subjectives et politiques du travail. A travers l'étude d'auteurs de référence aussi bien classiques (notamment Adorno, Arendt, Freud, Green, Horkheimer, Reich, Winnicott) que contemporains (Dejours, Fraser, Habermas, Honneth) et l'examen de questions d'actualité - par exemple la souffrance au travail ou la gestation pour autrui -, Le sujet du travail dresse un bilan de la recherche sur le travail à l'articulation des champs philosophiques et psychodynamiques. Il s'agit ce faisant de contribuer à l'élaboration d'une conception critique du travail et de la subjectivité, héritière de Marx et de Freud, et orientée vers la saisie des transformations contemporaines du travail.

09/2022

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Economie

La nouvelle économie politique. Une idéologie du XXIe siècle

Les apparences sont trompeuses : la mondialisation laisse accroire que l'économie est partout, qu'elle triomphe des Etats et mine leur souveraineté. Or une nouvelle économie politique, développée surtout dans les pays anglo-saxons et que cet ouvrage entend faire connaître en France, soutient résolument l'inverse : l'économie ne peut se comprendre sans le rôle des institutions, c'est-à-dire, selon Douglass North, "les règles du jeu de la société ou, plus formellement, les contraintes conçues par l'homme qui façonnent les interactions humaines". Ces règles, issues de la coutume, de la religion, de la politique ou du droit de chaque culture, déterminent la coordination et les performances économiques des sociétés. La Grèce des années 2010 est surendettée parce qu'elle peine à collecter l'impôt, à fixer le cadastre, à se défaire de pratiques clientélistes qui, depuis cent cinquante ans, ruinent ses finances publiques, parasitent l'Etat de droit, désespèrent l'opinion. Son défaut est institutionnel. La monnaie commune le transmet au reste de l'Europe. Laquelle est confrontée, dans des formes désormais pacifiques, à la régulation institutionnelle de ses États. Dans la mondialisation, c'est désormais sur les institutions que porte la concurrence car celles-ci façonnent la compétitivité des territoires. La plupart des institutions préexistant au développement de l'économie, la nouvelle économie politique des "ordres sociaux" nous rappelle que la manière dont s'évalue le profit dérivable de telle ou telle action dépend avant tout des règles sociales en vigueur et des conditions de leur application.

04/2017

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Sociologie politique

Politiques de la destruction. Trois figures de l'hallucination en politique

Appliquées aux sciences sociales, les catégories de la psychanalyse permettent d'analyser l'action totalitaire et sa dérivée autoritaire en mettant en valeur ce qui est commun à tous les régimes qui s'en revendiquent : la destruction des cadres de l'espace et du temps ; leur substitution au profit d'une "sur-réalité" fantasmée ; un processus d'assignation des individus dans l'espace social en fonction de motions d'amour et de haine, que leur vouent les détenteurs de l'autorité. Qu'il s'agisse du bolchévisme stalinien, considéré ici comme la matrice de la "personnalité totalitaire", de sa version extrême avec l'Etat islamique et de celle, affadie, du parti dirigeant polonais "Droit et justice" (PiS), tous se caractérisent par la négation de la temporalité et de la distance, donc la négation des liens de causalité, le déplacement et la transformation des données de l'expérience. Autant de composantes propres à l'inconscient qui dans le rêve agit sur le donné factuel, le transforme, le nie et le reproduit sous une autre forme, plus conforme aux désirs du rêveur. C'est pourquoi les politiques qui en résultent peuvent s'apparenter à une hallucination.

04/2021

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Histoire de la pensée économiq

La théorie de l'économie politique traduite par Léon Walras

La Théorie de l'économie politique de W. Stanley Jevons fait partie des ouvrages qui ont marqué durablement le développement de l'analyse économique depuis la "Révolution marginaliste" . Nous en donnons la traduction restée inédite, réalisée par l'un des plus grands économistes français, Léon Walras.

01/2023

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Economie

La théorie de l'économie politique traduite par Léon Walras

La Théorie de l'économie politique de W. Stanley Jevons fait partie des ouvrages qui ont marqué durablement le développement de l'analyse économique depuis la "Révolution marginaliste" . Nous en donnons la traduction restée inédite, réalisée par l'un des plus grands économistes français, Léon Walras.

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Philosophie

Critique de la raison politique

La politique a de tout temps rendu les hommes fous, bêtes ou dangereux, bref déraisonnables. C'est le sens commun qui le dit. Or toute déraison a sa raison et rien n'arrive sans cause. C'est le bon sens qui le veut. D'où la question critique : pourquoi faut-il que les hommes déraisonnent dès lors qu'ils vivent en groupe ? La réponse prend ici la forme d'une remontée vers la condition de possibilité du délire collectif. Elle commence par l'examen des discours du délire (aujourd'hui " idéologiques ") et s'achève dans celui de la structure logique d'un groupe stable. Il en ressort que l'incomplétude de tout ensemble fermé détermine l'usage possible de l'aptitude des hommes à agir et à s'organiser collectivement. Rigoureuse contrainte que la tradition critique baptise discipline. " La politique m'a longtemps caché le politique ", écrit Régis Debray. Elle le cache, non pas au sens où un train en cache un autre, mais où n'importe quel train cache les rails sur lesquels il roule. Il y a beaucoup de trajets, et de vitesses, mais un seul, chemin de fer - ou de croix. Etablissant de façon strictement matérialiste la nature religieuse de l'existence collective, cette critique de la Raison politique découvre dans les pratiques d'organisation des invariants, dont l'ensemble constitue l'" inconscient politique " de l'humanité, ou, si l'on préfère, son éternel présent. En somme, pourrait redire l'auteur : " Je ne cours pas le danger d'être contredit, mais bien celui de n'être pas compris. "

09/1981

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Linguistique

Ideologies linguistiques, politiques et didactiques des langues

Cet ouvrage s'organise en trois parties. La première évoque en quatre chapitres dix années d'interventions internationales sur les thèmes du plurilinguisme, de l'écolinguistique, de l'immigration et de la littératie. La deuxième (cinq chapitres) et la troisième parties (sept chapitres) reprennent en des ensembles articulés et développés des articles de revue et des contributions à des ouvrages récents. D'abord pour revenir sur les contextualisations et les historicités plus que jamais nécessaires pour penser les didactiques des langues, des littératures, des cultures et pour débattre de la multiplicité de leurs orientations à l'heure du plurilinguisme et de la mondialisation. Ensuite pour retravailler la notion d'" idéologie linguistique ", les représentations de la langue française comme " langue de culture ", la " francophonie ", le français langue étrangère et ses institutions, les dimensions linguistiques et politiques de la " crise des humanités ". Où il se confirme que contexte et histoire sont bien les deux faces d'une même médaille, indispensables pour avancer dans la connaissance de la culture du langage.

02/2022

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Littérature française

Economie politique et politique : religion saint-simonienne

Un ami de Stendhal, le critique E. D. Forgues : 1813-1883 / Lucien Pinvert,...Date de l'édition originale : 1915Sujet de l'ouvrage : Forgues, E. D.Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

04/2017

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Economie

Economie politique de l'émergence

Cet ouvrage présente l'émergence de nouvelles grandes puissances économiques sur la scène internationale, telles que les membres du groupe des "BIC" (le Brésil, l'Inde et la Chine), ainsi que d'autres pays dits "émergents" comme le Mexique et l'Afrique du Sud. Il s'interroge d'abord sur la pertinence des typologies usuelles : groupes BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), BRICA ou BASIC (Brésil, Afrique du Sud, Inde et Chine). L'accent est mis non seulement sur le caractère attractif de ces pays pour les investisseurs (première condition de l'émergence selon certains économistes) et sur les raisons de l'efficacité des différentes stratégies économiques adoptées, mais aussi sur les difficultés auxquelles ils pourraient être confrontés à l'avenir et auxquelles ils doivent d'ores et déjà faire face. Après un retour sur la croissance économique des nouveaux pays industrialisés asiatiques depuis la décennie 1960, les modèles de développement suivis par ces nouvelles puissances sont analysés, et le rôle prépondérant de l'Etat y est particulièrement souligné. Sont présentées ensuite les raisons du poids croissant de ces pays dans les négociations mondiales ainsi qu'au sein des grandes organisations internationales. Enfin, les limites de leur croissance économique et de leur développement sont mises en avant afin d'inciter à la vigilance sur l'utilisation du concept même d'émergence, et d'avoir ainsi un regard plus acéré sur le ralentissement économique auquel ces pays sont confrontés depuis peu.

09/2015

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Economie

Croissance économique sans développement en Afrique. La théorie de la croissance économique optimale

Sur 54 pays africains, un seul pays, l'Afrique du Sud a atteint l'émergence économique ! Djelhi-Yahot identifie trois types de facteurs à l'origine du déficit de développement en Afrique : - les erreurs d'ordre conceptuel (PIB) et d'interprétation ; - les facteurs externes à l'Afrique (politiques économiques de l'Occident, système économique international et système monétaire international) ; - les facteurs internes à l'Afrique qui entretiennent donc le sous-développement, de façon endogène ; d'où l'expression de "sous-développement auto-entretenu". Le sous-développement auto-entretenu en Afrique ? "oui", affirme l'éminent économiste africain qui le démontre avec une rigueur scientifique remarquable. Mais, il soutient que le sous-développement n'étant pas une fatalité, il y a possibilité d'en sortir l'Afrique beaucoup plus rapidement, pourvu que les décideurs de politiques publiques internalisent la rationalité et la rigueur économiques dans les prises de décisions, principalement dans le domaine de l'économie. A cet égard, il a élaboré une nouvelle théorie "qui prend en compte autant que possible de variables explicatives de la croissance (...), nettement plus que la théorie de la croissance économique existante ne l'a fait, pour introduire de nouvelles idées et tenir compte de comportements d'agents économiques et de variables exogènes, jusqu'ici, ignorés, qui impactent pourtant la croissance et le développement économiques dans un pays". C'est la théorie de la croissance économique optimale. Un ouvrage pour réfléchir.

11/2019