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Cortazar

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BD tout public

Cortazar

Julio Cortázar, mince et élancé, cheveux noirs et rebelles, barbe, lunettes à monture épaisse et un visage d'éternel adolescent. L'un des auteurs contemporains les plus connus et admirés et l'un des noms incontournables du boom latino-américain. Cette biographie magnifiquement illustrée permet de découvrir, sous la plume de Marc Torices et de Jesús Marchamalo, les épisodes les plus importants et lumineux de sa vie et de connaitre, comme des témoins privilégiés, une grande partie de son univers et de sa littérature : ses lectures et ses voyages, son enfance et ses amis, ses premiers écrits, le jazz, Paris et ses balades avec la Sibylle ou encore son amour pour les chats. Un portrait sensible et remarquable de l'auteur de Marelle, plein de complicité et d'admiration.

12/2018

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Littérature française

Reviens Cortàzar

Le lauréat d'un grand prix littéraire, obsédé par les blonde et les énumérations, doit lire, à l'occasion de la réception de sa récompense, un de ses textes dont l'écriture a été jugée représentative de son style. Mais sa façon d'écrire a évolué. Il décide alors de réécrire le texte élu en mélangue (mélange de langues). Il accorde une interview à une journaliste (blonde, en string) à qui il confie sa définition du roman : "[...] il m'est apparu que les deux versions pouvaient constituer l'ouverture et la clôture d'un roman à faire. Il suffit simplement de remplir l'intervalle. Ecrire c'est justement cela, combler l'écart entre une origine supposée et un point d'aboutissement." Peu enthousiasmé par l'idée de se retrouver exposé au regard d'une foule, qu'a priori il juge hostile, il entreprend dès lors d'éloigner le moment de l'événement en se livrant à diverses "digressions" convoquant Diderot, Sterne et Derrida, mêlant l'interview, les jeux littéraires, le discours politique. Au total, une oeuvre polyphonique, pleine d'humour, qui surprend par la modernité de son écriture.

10/2014

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Espagnol apprentissage

CAPES espagnol Epreuve de composition. Julio Córtazar, Rayuela (1963), Edition 2020

Ouvrage de préparation au concours du CAPES externe d'espagnol

08/2019

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Critique littéraire

Romans du hasard. Italo Calvino, Julio Cortazar, Philip K. Dick, Marc Saporta

Composition no 1 de Marc Saporta, Marelle de Julio Cortázar, Le Château des destins croisés d'Italo Calvino et Le Maître du Haut Château de Philip K. Dick. Ecrits entre 1962 et 1973, ces quatre romans ont pour point commun leur usage de la tradition divinatoire. Dans les trois premiers, la forme romanesque se délite en empruntant la forme des tarots. Quant au dernier roman, il fonde son écriture sur des consultations du Yi King, l'oracle de la tradition chinoise. Tant sur le plan politique que littéraire, le moment des années 1960 coïncide avec une remise en cause radicale de l'autorité. Précédant la mort de l'auteur prophétisée par Barthes, des artistes s'emparent du hasard dès les années 1940 afin d'affranchir la création de tout arbitraire auctorial. A partir de quatre exemples de déconstruction de la linéarité romanesque, Sébastien Wit s'attache ainsi à cerner la manière dont la littérature du XXe réactualise une épistémè du hasard divinatoire. Grâce au hasard, les expérimentations littéraires font fi des structures usuelles du genre romanesque, et nous invitent à reconsidérer les relations entre l'auteur et le lecteur.

08/2019

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Genres et mouvements

Petites mémoires et écriture du quotidien. Cortazar, Perec et leurs échos contemporains

Ce livre met en dialogue les oeuvres de Julio Cortázar et de Georges Perec et fait entendre les échos contemporains des petites mémoires qu'elles ont pratiquées, par une série d'ouvertures consacrées aux réappropriations du surréalisme et des littératures à contrainte jusque dans le Cône Sud.

05/2021

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Sociologie

Pour une socio-anthropologie du texte littéraire. Approche sociologique du texte-acteur chez Julio Cortazar

Appréhender le texte littéraire comme étant en soi un fait social, le lieu même où se joue une certaine socialisation, où s'élabore la réaction de l'Homme à ses conditions réelles d'existence, c'est le postuler comme discours anthropophanique, c'est-à-dire comme représentation de l'Homme sur lui-même parmi les êtres, les choses et les événements. Comment dés lors saisir le texte comme objet d'une recherche scientifique, et surtout comment partir du texte lui-même pour alimenter la réflexion en sociologie de l'art ? L'auteur tente de répondre à ces questions en considérant qu'une sociologie de l'art tenant compte du procès de création est un aspect régional d'une sociologie de la connaissance. Le va-et-vient entre plaisir esthétique et réflexion scientifique emprunte ici la voie d'une dialectique entre réflexion esthétique et plaisir scientifique. Plaisir spéculatif et gai savoir sont alors à l'oeuvre conjointement dans une sociologie de la littérature recouvrant un espace particulier de la sociologie de l'art. Au-delà du simple commentaire de l'oeuvre ou de la seule analyse des enjeux sociaux de la pratique artistique, l'objet "texte" est repensé dans une perspective sociologique à la fois stricte et ouverte, en particulier à partir de la question du texte créant son lecteur (à commencer en l'occurrence par son lecteur sociologue). A partir de la relation entre le mouvement de pensée de Julio Cortázar écrivain et le mouvement de pensée de diverses théories critiques composant aujourd'hui le champ de la recherche en sciences humaines et sociales autour de la littérature, l'auteur construit une lecture spécifique du texte comme sujet structurant et signifiant de la réalité sociale : le Texte comme acteur.

10/1997

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Bilingues

Nouvelles en espagnol. Au coeur d'une langue avec de grands auteurs, Edition bilingue français-espagnol

Cervantes, Cortázar, Fuentes, Marías

05/2021

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Poches Littérature internation

Tous les feux le feu

Qui de nous ne s'est jamais trouvé pris dans un embouteillage? Qui n'a pas tenté de tuer le temps en observant les passagers des voitures voisines, en essayant de gagner quelques mètres sur eux et en échangeant des pronostics, bons ou mauvais, sur le développement de la situation? Mais que se passe-t-il si l'embouteillage dure des jours, des semaines, des mois? C'est ce que Cortazar imagine dans L'autoroute du Sud, la première des huit nouvelles de ce recueil. Pour Cortazar, rien, en effet, n'est plus inquiétant que la plus banale des réalités. La trame du quotidien est tissée de signes insolites, pour qui sait les lire.

04/2004

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Littérature étrangère

Heures indues

Ce livre comporte huit nouvelles. Ce sont les dernières que Julio Cortázar publia de son vivant, en 1983. Elles abondent en reflets et en interpolations concernant certains récits précédemment publiés : ainsi Bouteille à la mer, qui est une lettre adressée à l'actrice Glenda Jackson, où Cortázar lui raconte comment une fiction qu'elle lui a naguère inspirée - Nous l'aimons tant, Glenda, aurait trouvé des prolongements inouïs dans la vie... Certes, les allers-retours entre ces deux pays de la réalité dont la frontière commune est un miroir légendaire, Cortázar les faisait sans même s'en apercevoir. Depuis toujours, depuis sa jeunesse, son adolescence, auxquelles, au demeurant, il revient dans ces derniers textes. Ainsi, dans la nouvelle intitulée Anabel, il raconte son travail de traducteur d'anglais et d'espagnol, lorsqu'il était jeune homme à Buenos Aires. Il lui arriva de servir d'intermédiaire entre une entraîneuse du port, Anabel, et un marin américain ; il traduisait depuis assez longtemps leurs lettres respectives quand soudain, un jour, il comprit, non sans effroi, que c'était grâce à ses services, sans lesquels ils ne se seraient pas compris à distance, qu'ils avaient réussi à commettre un crime... Mais si Cortázar s'est décidé à écrire l'histoire, une quarantaine d'années plus tard, ce fut avant tout pour sauver de l'oubli Anabel elle-même. Par devoir envers elle, envers une ancienne tendresse. Le secret de Cortázar, c'est qu'il ne pouvait rien entreprendre qui ne fût magique. Et le secret de son art de conteur, de ses jeux nostalgiques et angoissants se trouve dans le fait que l'étrange, l'envers du temps, la vie latérale des rêves finissent par se confondre avec nos expériences et nos craintes les plus intimes.

05/1986

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Littérature étrangère

Certain Lucas

N'osant s'autoriser encore de l'autobiographie, l'écrivain latino-américain, assurait Cortazar, doit user de subterfuges. C'est ce qui nous a déjà valu de sa part le très complet Tour du jour en quatre-vingts mondes, plein de captivantes virevoltes autour de Cortázar, c'est ce qui nous vaut aujourd'hui un plus modeste tour de Lucas en cinquante saynètes. Tous textes brefs, allant de la farce à la Jarry que Cortazar affectionnait («Lucas, ses achats») à une éblouissante démonstration du conte surpris dans son creuset («Façons d'être prisonnier»). Le public toujours jeune du grand cronope se réjouira de le retrouver, sur le chemin de écoliers cette fois, en train de faire un magistral pied de nez au sérieux.

05/1989

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Littérature étrangère

Pages inespérées

"Ces Pages inespérées sont autant de pépites délicieuses et inédites qui continuent les jeux, poursuivent les lignes d'une oeuvre semblant pousser encore comme un rhizome. On y retrouvera les embarras comiques des Cronopes, les rêveries maladroites de Lucas, les dialogues absurdes de Calac et Polanco. Des nouvelles inédites répondent à des nouvelles connues, et l'oeuvre continue de croître comme un magma vivant. La plupart de ces textes sont aussi des micro-contes où le personnage central est le langage : trouvailles de mots, trouvailles de formes, jeux sur la contrainte de lecture. On retrouve ici le Cortazar solaire : créateur débridé, cet ennemi de la langue figée, nous offre son regard renouvelé sur le monde et nous incite à y tracer ce chemin parallèle, à y jouer encore" Sylvie Protin.

03/2014

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Poches Littérature internation

Livre de Manuel

Traduit de l'espagnol par Laure Guille-Bataillon Manuel est un bébé latino-américain de Paris. Ses parents et leurs amis s'efforcent de lui bâtir un monde plus humain, plus riche, mais surtout plus drôle. Ils lui fabriquent un livre de lecture où se côtoient les informations les plus variées, allant du sinistre à l'insolite, car ces révolutionnaires tiennent avant tout à garder le sens de l'humour. " Ce qui compte, ce que j'ai essayé de raconter, c'est le geste affirmatif face à l'escalade du mépris et de la peur, et cette affirmation doit être la plus solaire, la plus vitale de l'homme : sa soif érotique et ludique, sa libération des tabous, son exigence d'une dignité partagée". Prix Médicis étranger

02/1987

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Poches Littérature internation

Fin d'un jeu

Des dieux sanglants et féroces surgis d'un passé lointain, l'impossible métamorphose d'un homme en bestiole aquatique, le public survolté d'un concert qui finit par dévorer le chef d'orchestre et les musiciens... et tant d'autres nouvelles où la réalité se craquelle et tend vers le fantastique, où Cortázar est, comme l'écrit Mario Vargas Llosa, " voyant qui détecte l'insolite dans l'habitude, l'absurde dans la logique, l'exception dans la règle et le prodigieux dans le banal ".

01/2005

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Espagnol apprentissage

Histoires de Gabriel Medrano. Edition bilingue français-espagnol

"On s'endort, un point c'est tout. Personne ne pourra jamais dire à quel instant s'ouvrent les portes du rêve. Ce soir-là, je m'endormis comme d'habitude et je fis, comme d'habitude, un rêve. Seulement. . ". Ainsi commence la première des Histoires de Gabriel Medrano, nouvelles fantastiques qui nous offrent un magnifique aperçu de l'originalité de Cortázar et de ses talents de conteur.

09/2008

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Littérature sud-américaine

Cronopes et Fameux

Savez-vous lire l'heure en effeuillant un artichaut ? Tuer les fourmis à Rome ? Monter un escalier en connaissance de cause ? Poser correctement un tigre ? Vous faut-il des instructions pour pleurer ? Pour avoir peur comme il faut ? Vous arrive-t-il de jeter les timbres-poste que vous trouvez laids ? De tremper un toast dans vos larmes naturelles ? Avez-vous parfois envie de dessiner sur le dos d'une tortue une hirondelle ? Si vous répondez " oui " à six de ces questions vous êtes un Cronope, un de ces êtres qui font, depuis quinze ans, carrière en Amérique latine : on dit -on écrit même dans la presse- que Monsieur X ou Y est ou n'est pas un Cronope authentique. Cela suffit pour que le lecteur sache à qui il a affaire. Dans le cas contraire, vous risquez d'être un de ces Fameux qui conservent leurs souvenirs enveloppés dans un drap noir : pour votre tranquillité, mieux vaut s'abstenir de lire ce livre. Publiées en Argentine en 1962, ces histoires sont le miroir du regard intime de Julio Cortàzar. Elles lui ont même valu un siège au Collège de Pataphysique. Précédant les grands romans et les nouvelles fantastiques qui ont fait sa réputation en France, ces mini-textes éclairent le comportement de tant de personnages farfelus et graves qui sont les protagonistes des œuvres maîtresses de Cortàzar.

09/2010

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Critique littéraire

Produit du hasard. Hypertexte et poésie combinatoire

Depuis les prémisses théoriques jusqu'à la joie débridée de la poésie combinatoire, Produit du hasard est une anthologie qui invite à relire l'oeuvre de Julio Cortázar sous l'angle de l'hypertexte. Dès les années 1940, avant d'acquérir une reconnaissance internationale, cet écrivain en devenir avait échafaudé une position singulière sur la littérature, la langue, la poétique, dans laquelle il remettait en mouvement l'objet-livre trop vénéré et les enjeux traditionnels du texte, rêvant déjà à une littérature agissante et à un lecteur complice. La première partie de ce recueil propose une traduction de ces essais, inédits en français, dont naîtront les grandes oeuvres de Cortázar comme Marelle (Rayuela, 1963) ou Último round (1969), qui préfigurent, selon la thèse novatrice de Sylvie Protin, l'hypertexte numérique contemporain. Au nombre des jeux de lecture disséminés par Cortázar dans son oeuvre, on trouvera dans la seconde partie une série de "poèmes permutants", traduits avec le concours de Jacques Jouet, qui continuent autrement la poésie combinatoire de Raymond Queneau. La mise en forme de certains d'entre eux, comme sur une carte routière, incite le lecteur à voyager parmi les strophes et à découvrir d'autres potentialités.

09/2019

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Histoire internationale

Chili le dossier noir

Combien sont-ils ? Mille ? Dix mille ? Cent mille ? Le nombre de morts au Chili à partir du 11 septembre 1973, date du coup d'Etat dû au général Pinochet, n'est rien comparé à celui de tous ceux qui ont été persécutés, torturés, emprisonnés, exilés, appauvris, affamés... Jamais, dans l'histoire de l'Amérique latine, la haine gratuite, la férocité vindicative, la grossièreté inhumaine de type nazi ne s'étaient si clairement, si totalement exprimées. La junte des quatre généraux ayant volé le pouvoir, le processus d' "extirpation du cancer marxiste" s'est enclenché dans tous les domaines de la vie privée et publique des Chiliens. On a assassiné la personne humaine, sa culture, sa liberté de dire, d'écrire, de penser, d'étudier, de travailler, d' "être" ; on a sabré dans ses droits juridiques, écrasé les conquêtes de la classe ouvrière, pulvérisé la réforme agraire, détourné l'enseignement, piétiné la conscience sociale. Le but poursuivi : restituer les privilèges aux privilégiés. Mais ce néo-nazisme latino-américain cachait de terribles réalités. Quelles étaient ses racines, ses complices ?

01/1999

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Poches Littérature internation

Façons de perdre

"Ces jeudis-là à la tombée de la nuit quand Lemos m'appelait après la répétition à Radio Belgrano et entre deux Cinzanos, ses projets de nouvelles pièces, devoir l'écouter alors que je n'avais qu'une envie, partir dans les rues et oublier les dramatiques pour deux ou trois siècles, mais Lemos était l'auteur à la mode et me payait bien pour le peu que j'avais à faire dans ses programmes, des rôles plutôt secondaires, et en général antipathiques".

02/2014

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Littérature étrangère

Octaèdre. [nouvelles

Telles les faces d'un prisme qui captent et réfractent chaque rayon lumineux, les huit nouvelles de ce recueil s'emparent de la réalité quotidienne, la fractionnent en milliers de particules infimes pour lui donner une dimension inattendue : une rame de métro un soir d'hiver est un lieu chargé de mystère, un cheval blanc rôde autour d'une maison isolée où vit un couple désuni... Cortázar ne se contente pas de la surface des choses : il leur confère un volume qui conduit le lecteur dans cet espace inexploré où se situe la véritable relation entre les hommes.

04/1976

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Poches Littérature internation

Marelle

"Marelle est une sorte de capitale, un de ces livres du XXe siècle auquel on retourne plus étonné encore que d'y être allé, comme à Venise. Ses personnages entre ciel et terre, exposés aux résonances des marées, ne labourent ni ne sèment ni ne vendangent : ils voyagent pour découvrir les extrémités du monde et ce monde étant notre vie c'est autour de nous qu'ils naviguent. Tout bouge dans son reflet romanesque, la fiction se change en quête, le roman en essai, un trait de sagesse zen en fou rire, le héros, Horacio Oliveira, en son double, Traveler, l'un à Paris, l'autre à Buenos Aires. Le jazz, les amis, l'amour fou d'une femme, la Sibylle, en une autre, la même, Talita, la poésie sauveront-ils Oliveira de l'échec du monde ? Peut-être car Marelle offre plusieurs entrées et sorties. Un mode d'emploi nous suggère de choisir entre une lecture suivie, "rouleau chinois" qui se déroulera devant nous, et une seconde, active, où en sautant de case en case nous accomplirons une autre circumnavigation extraordinaire. Le maître de ce jeu est Morelli, l'écrivain dont Julio Cortázar est le double. Il cherche à ne rien trahir en écrivant et c'est pourquoi il commence à délivrer la prose de ses vieillesses, à "désécrire" comme il dit. D'une jeunesse et d'une liberté inconnues, Marelle nous porte presque simultanément au paradis où on peut se reposer et en enfer où tout recommence".

06/2006

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Poches Littérature internation

Les gagnants

La loterie du Tourisme, organisée par la ville de Buenos Aires, a fait une vingtaine de gagnants. Il s'agit d'une croisière et tous ces voyageurs improvisés, réunis par le sort et appartenant aux classes sociales les plus diverses, s'embarquent sur un navire dont ils ne savent ni la provenance ni la destination. Ce ne sont pas les seules inconnues de ce voyage qui s'annonce mal dès le départ. Une maladie mystérieuse s'est déclarée à bord, et voilà les passagers convertis en détectives. L'un d'eux, Pedro le Mage, déchiffre cette ronde où s'aventurent la poétesse Paula Lavalle, intelligente et cynique, le raffiné Raoul Costa, le professeur Lopez, l'adolescent Felipe, Claudia la résignée et Medran, l'insatisfait...

06/1999

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Espagnol apprentissage

Las armas secretas

Une jeune femme est incapable de se confier à l'homme qu'elle aime car, petite fille, elle a été agressée par un soldat. Quand elle le regarde, elle croit reconnaître le visage de celui qui a abusé d'elle... Une histoire tristement banale qui fait basculer le quotidien dans un univers d'angoisse. Avec un style sobre et concis, Julio Cortázar mêle imaginaire et réalité, remettant en cause les notions du vrai et du fictif.

09/2002

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Littérature étrangère

Nouvelles, histoires et autres contes

Les histoires de Julio Cortázar s'inscrivent dans une grande tradition classique de la littérature fantastique. Mais chez lui, contrairement à ses prédécesseurs, pas de fantômes, pas d'ambiguïté : les histoires les plus élaborées ne tendent pas vers l'abstraction, elles gardent - et c'est leur mystère - la vitalité du quotidien. Cortázar s'inscrit aussi dans la tradition surréaliste du "merveilleux quotidien", du mystère de la réalité qu'il est réservé au poète de percer derrière les apparences, dans un état de rêve éveillé ou de transe. Il est ce voyant qui extrait l'insolite de la banalité, l'absurde de la logique, le prodigieux de l'ordinaire. L'extrême dépouillement du style ne peut qu'ajouter à l'illusion de la facilité. Ces histoires si simples à lire atteignent un sommet de la sophistication : l'alliance imprévisible du jeu, de la folie, de la poésie et de l'humour.

03/2008

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Poches Littérature internation

Octaèdre

Telles les faces d'un prisme qui captent et réfractent chaque rayon lumineux, les huit nouvelles de ce recueil s'emparent de la réalité quotidienne, la fractionnent en milliers de particules infimes pour lui donner une dimension inattendue : une rame de métro un soir d'hiver est un lieu chargé de mystère, un cheval blanc rôde autour d'une maison isolée où vit un couple désuni... Cortazar ne se contente pas de la surface des choses : il leur confère un volume qui conduit le lecteur dans cet espace inexploré où se situe la véritable relation entre les hommes.

02/2003

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Musique, danse

L'homme à l'affût

Un écrivain accompagne la lente déchéance d'un saxophoniste de génie, détruit par l'alcool et la drogue, Johnny Carter. Des studios d'enregistrement de Baltimore avec Miles Davis au Saint-Germain-des-Prés dans les années cinquante, des hôtels miteux aux nuits dans les clubs de jazz, des délires paranoïaques aux fulgurances créatrices...

05/2002

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Littérature étrangère

62, maquette à monter

Après Marelle, le nouveau roman de l'auteur de Blow-Up vient confirmer la profonde originalité de Julio Cortazar. Ses personnages, pour la plupart traducteurs des grandes organisations internationales, se jouent des lois habituelles de l'espace et du temps : drôles ou absurdes, tendres ou cruels, ils restent toujours fascinants. En même temps, c'est un grand jeu combinatoire que l'écrivain argentin propose au lecteur qu'il invite à participer à la création littéraire en faisant "son montage personnel des éléments du récit" à la façon d'un Meccano, afin que chacun obtienne "le livre qu'il aura choisi de lire".

10/1971

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Poches Littérature internation

Un certain Lucas

Saviez-vous que les chats étaient des téléphones ? Que les tables lèvent le pied quand elles se retrouvent seules ? Que l'avenir de la natation sportive réside dans des piscines remplies de farine ? Et combien il est difficile de tuer l'hydre de nos obsessions et de conserver malgré tout quelque chose de soi ? N'osant s'autoriser l'autobiographie, Julio Cortázar utilise des subterfuges. Le voici qui nous offre un tour de Lucas en cinquante saynètes. Autant de courts textes qui lient la réflexion métaphysique à la farce et nous offrent la plus jouissive des leçons : comment faire un pied de nez au sérieux ?

02/2014

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Littérature étrangère

Nouvelles 1945-1982

«Julio Cortázar (né à Bruxelles en 1914, mort à Paris en 1984) est l'auteur d'une oeuvre qui se joue allègrement de tous les genres. Grâce à son extraordinaire faculté de découvrir l'insolite dans l'ordinaire, de faire émerger le merveilleux asphyxié par la routine, Cortázar a repoussé les limites du réel par un subtil glissement du quotidien vers le fantastique. Ses personnages percent les murs de l'ordre établi et dévoilent l'absurdité essentielle d'un monde prétendument rationnel. Cette liberté de transgresser les conventions est la vertu majeure d'un écrivain qui appartient aux «deux rives» de l'Atlantique. Dans son univers romanesque, Cortázar a creusé les «galeries secrètes» et les «passages souterrains» qui relient les pôles culturels de Paris et de Buenos Aires. Toutes les nouvelles de l'auteur publiées entre 1945 et 1982 - et un recueil jusqu'à ce jour inédit - sont réunies pour la première fois en un seul volume. En suivant l'itinéraire de ces textes qui ont jalonné la vie de Cortázar, on peut découvrir les meilleurs expressions d'une littérature latino-américaine de portée universelle.» Fernando Ainsa.

04/1993

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Littérature étrangère

Nous l'aimons tant, Glenda. Et autres récits

Pourquoi le nombre d'entrées enregistrées dans le métro de Buenos Aires est-il inférieur au nombre des sorties ? Peut-on devenir complices sans jamais se voir ? Comment communiquer avec les morts ? Maître du fantastique, Julio Cortázar bouscule l'ordre établi du temps et de l'espace. Entre angoisse et exquise ambiguïté, réel et imaginaire, il nous offre dix nouvelles qui plongent dans les replis de l'être.
Un voyage dont on ne sort pas indemne.

05/1982

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Espagnol apprentissage

La noche boca arriba. Y otros relatos

Cette collection s'adresse à tous ceux qui désirent découvrir ou redécouvrir le plaisir de lire directement dans la langue d'origine des œuvres choisies pour leurs qualités littéraires autant que pour leur intérêt linguistique. L'abondance des notes, rédigées en langue étrangère et placées en regard du texte, dispense d'un recours fastidieux au dictionnaire. En fin de volume, un lexique de plus de 1000 mots, extraits des nouvelles elles-mêmes, permet au lecteur d'enrichir son vocabulaire. Le sacrifice rituel d'un motocycliste à Mexico, une île où se fondent rêve et réalité, un post mortem anticipé, la dure réalité de la dictature en Argentine, l'absurde, le monstrueux, la vie, en somme, en perpétuelle mutation...

09/2003