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Correspondance avec Robert Campbell et les siens. 1946-1977

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Philosophie

Correspondance avec Robert Campbell et les siens. 1946-1977

"Il faudrait que quelqu'un chez vous fasse un roman sur un intellectuel d'Europe centrale sous le coup des derniers événements. Pas seulement pour la curiosité psychologique. Pour apprendre à voir ce que vous n'aimez pas regarder", écrivait le phénoménologue tchèque Jan Patocka, en juillet 1949, à son ami Robert Campbell, philosophe et mathématicien français, auteur, en 1945, du premier ouvrage consacré aux écrits et à la pensée de Jean-Paul Sartre. Mieux qu'un roman, la correspondance amicale et philosophique que les deux hommes échangeront pendant une trentaine d'années, avec deux hiatus dus aux aléas des circonstances, publiques et privées, depuis le lendemain de la Seconde Guerre mondiale, à travers le virage totalitaire de l'"autre Europe", le relatif dégel des années 1960 et l'avant-"printemps de Prague", jusqu'à l'engagement de Patocka dans le mouvement de la Charte 77 pour la défense des droits de l'homme, représente, dans ses trois dimensions indissolublement enchevêtrées de l'intime-quotidien, de l'historico-politique et de la pensée, un document d'une rare valeur précisément en ce sens. Un document qui nous met sous les yeux un exemple concret de ce que Patocka nomme "la vie dans l'idée".

01/2019

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Critique littéraire

Correspondance 1942-1976

"Philippe Jaccottet n'a que dix-sept ans lorsqu'il rencontre pour la première fois Gustave Roud. Il trouve en cet homme qui pourrait être son père une écoute d'exception, toujours disponible, généreuse, impatiente d'échanges et remplie de gratitude pour leur amitié naissante. Dès le départ, Roud fait figure de maître : il conduit, rassure, conseille son jeune ami. Jaccottet lutte contre le découragement et la difficulté d'être ; cherche une place, une voix, entre morosité et nihilisme, ardeur et accablement. Lorsqu'il s'essaie à écrire, il hésite entre l'écriture dramatique, le poème en vers et la prose. Roud l'aide à trouver confiance, à se comprendre dans ce qu'il a de meilleur. En homme de métier et de maturité, Roud ouvre ainsi au jeune Jaccottet, de la manière la plus naturelle, les portes de son univers. Mais pour Jaccottet, au-delà de ces précieux échanges, Roud est avant tout un poète dont l'oeuvre le bouleverse. Non pas celui qui sait et qui professe : mais un poète qui doute, qui écoute et qui cherche ; infatigable marcheur sur des routes infinies, le plus souvent nocturne et solitaire, frère du Rimbaud des Illuminations ; un poète de l'errance, mais une errance obscure, au frontière du jour et de la nuit, en quête d'une transcendance perdue dont seules, quelques intuitions fulgurantes seraient garantes ; poète de la séparation, et du questionnement". José-Flore Tappy.

10/2002

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Humour

Le monde de Sempé. Volume 2

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Un léger décalage (1977), Les musiciens (1979, 1996), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme & volupté (1987), Insondables mystères (1993), Grands rêves (1997) et Beau temps (1999).

12/2004

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Humour

Le monde de Sempé. Volume 1

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Un léger décalage (1977), Les musiciens (1979, 1996), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme & volupté (1987), Insondables mystères (1993), Grands rêves (1997) et Beau temps (1999).

10/2002

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Beaux arts

Correspondance 1946-1964

Grâce aux quatre-cent-quarante-huit lettres qui composent la correspondance échangée par Gaston Chaissac et Jean Dubuffet entre 1946 et 1964, on est à même aujourd'hui de prendre la mesure de cette relation sur laquelle on a beaucoup écrit, beaucoup glosé, souvent dans l'ignorance de ce qu'elle avait été réellement. Comment aurait-il pu en être autrement en l'absence de ce corpus, encore incomplet, mais suffisamment riche pour cerner la personnalité de ces deux hommes, en apparence, si dissemblables ? Dubuffet, qui se passionne depuis 1945 pour l'art des fous et des autodidactes, est - au moment où il découvre Chaissac - en pleine élaboration de son concept d'art brut dont il publiera le "manifeste" en 1949. Il se montre aussitôt ébranlé par l'originalité de cet inconnu, rencontré grâce à son ami Jean Paulhan, croyant avoir trouvé en lui un spécimen de l'homme du commun. Chaissac, qui, de sa Vendée conservatrice, lui envoie des lettres et des oeuvres dans lesquelles abondent la trouvaille formelle, le rapprochement imprévu des formes et des mots, l'audace et la spontanéité, a de son côté écrit et publié en 1946 une page sur "La peinture rustique moderne", proche des préoccupations de celui qui va devenir son ami. Dubuffet continuera cependant d'associer Chaissac à l'art brut, lequel se jouera de cette étiquette aussi souvent qu'il s'en agacera, comme le montrent certaines lettres publiées ici. Stratège fin et ombrageux, s'interrogeant sans cesse sur le bien-fondé de ses entreprises, Chaissac est tout sauf un autodidacte et un naïf. Si cette correspondance, véritable dialogue d'homme à homme, de créateur à créateur, souligne les différences d'origine, de formation, de manière de vivre des deux artistes, elle laisse à voir également tout ce qui les réunit. Un même goût pour la transgression, qu'elle soit d'ordre verbal ou pictural, un même rejet de la banalité et du tout-prêt, un même esprit inventif et expérimentateur qui ne trouve à s'épanouir que dans la création.

08/2013

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Psychologie, psychanalyse

Correspondance 1907-1926

Cette correspondance entre Sigmund Freud et Otto Rank est un témoignage essentiel de la période la plus riche de l'histoire de la psychanalyse. Plus de 220 lettres échangées entre 1907 et 1926 rendent compte du lien entre Freud et Otto Rank, le plus précoce de ses disciples, souvent considéré comme son fils adoptif. Nous y lisons l'évolution de leur relation. Rank, tout d'abord élève d'un maître vénéré, s'affirme, puis prend son indépendance, jusqu'à la rupture avec Freud après la publication du Traumatisme de la naissance. Cet échange nous fait également partager la vie de la psychanalyse, des psychanalystes et des Viennois au cours de ces années pleines de bouleversements. Intrication de la vie personnelle, des amours et de la pratique analytique, désaccords cliniques et théoriques, rivalité et fraternité des disciples de Freud, se déploient sur le fond tourmenté de la société autrichienne : la Grande Guerre, la disparition de l'Empire, la grave dépression économique. Nous y retrouvons Freud, toujours attentif à ses élèves, à ses proches et à la cause psychanalytique : père de la psychanalyse, encore plus avec Otto Rank qu'avec tout autre de ses disciples. Avec ce recueil, le lecteur pénètre au plus intime de l'invention et du développement de la psychanalyse, une affaire d'hommes et de femmes aux destins exceptionnels.

02/2015

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Critique littéraire

Correspondance 1927-1942

Exhumer la figure de Léon Pierre-Quint, personnage complexe injustement oublié, critique littéraire et éditeur majeur de la première moitié du vingtième siècle et démystifier la légende inepte du "sage" ou de l'"ange" dont est entachée l'image de René Daumal, l'un des hommes, certes poète, les plus radicalement lucides que l'entre-deux guerres ait connu - voilà le mérite de cette correspondance inédite. Des balbutiements du Grand Jeu aux années noires de la 2e guerre mondiale, ce ne sont pas moins de 180 lettres, ici dévoilées, qui témoignent des échanges entre le très attentif directeur-passeur des éditions du Sagittaire, et un René Daumal du quotidien qui n'a "pas d'autre gagne-pain qu'écrire, réviser, traduire, corriger des épreuves, rédiger des "prières d'insérer", etc., en tirant fréquemment la langue", et qui dans l'envoi de sa Guerre sainte écrit : "A Léon Pierre-Quint / qui avidement en chacun / cherche la / Pierre angulaire / et / la Quint e-essence / et le lieu / où les Solitudes se rencontrent".

01/2014

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Critique littéraire

Correspondance (1941-1957)

Albert Canuts et Francis Ponge se rencontrent pour la première fois à Lyon le 17 janvier 1943, en compagnie du journaliste Pascal Pia, leur ami commun. Le Parti pris des choses a paru quelques mois plus tôt, en même temps que L'Etranger. Mais Francis Ponge a lu le manuscrit du Mythe de Sisyphe dès août 1941 et, y trouvant un écho inespéré à ses propres interrogations sur l'absurde, aspire dès lors à se rapprocher de son cadet. Deux conceptions du monde se reconnaissent soeurs et s'accordent alors pour se nourrir de leurs différences, sans que soit jamais occulté ce qui les distingue au plan de l'idéologie, de l'esthétique et du tempérament. Ces lettres, que les deux écrivains échangent principalement entre 1943 et 1945, laissent ainsi entrevoir ce que fut leur amitié, si vive et justifiée en même temps que très tôt "endormie" et jamais vraiment ressuscitée. Pour Francis Ponge, elles constituent un moment essentiel de sa réflexion sur son propre travail, lui permettant de "mieux penser ce qu'il pense", alors même qu'il s'impose comme le poète d'un certain objectivisme. A Albert Camus, isolé un temps dans une convalescence prolongée près de Saint-Etienne, elles offrent une magnifique occasion de lutter contre les circonstances négatives, de reprendre des forces dans la chaleur d'une amitié nouvelle, dans les plaisirs de l'échange et de la confrontation intellectuelle. De là, ce brillant dialogue entre deux hommes pareillement soucieux des lendemains et dont l'influence sur la vie intellectuelle et morale de l'après-guerre sera décisive.

09/2013

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Philosophie

Correspondance 1949-1975

La correspondance entre Hannah Arendt et Mary McCarthy offre un modèle d'amitié exemplaire entre deux femmes exceptionnelles. Pourtant, leur rencontre était a priori improbable. Née en Allemagne en 1906, l'une était juive, réfugiée aux Etats-Unis en 1940 après avoir fui l'Europe sept ans plus tôt et vivait à New York une vie d'intellectuelle déracinée. L'autre était née à Seattle en 1912 dans une famille catholique et s'était installée dans cette ville en 1936, bien décidée à y faire une carrière de critique et d'écrivain. Entre elles, on va découvrir un dialogue profond dans lequel la romancière s'ouvre aux problèmes de la pensée, tandis que la philosophe se montre passionnée de littérature. Elles partagent leurs enthousiasmes et s'avouent leurs angoisses, parlent beaucoup des amis et médisent des adversaires, se racontent des voyages et des livres, commentent les événements politiques et se protègent mutuellement dans les controverses, comme celle suscitée par le livre d'Arendt sur Eichmann. Pour comprendre cet échange, il faut remonter loin. Dans le New York des années 1930, là où Mary McCarthy s'était initiée à la politique parmi les " boys " de Partisan Review, staliniens, puis trotskistes avant guerre, anti-communistes ensuite le milieu dans lequel elle rencontre Hannah Arendt, au moment où celle-ci publie Les Origines du totalitarisme. L'introduction de Pierre Bouretz raconte cette histoire, met en scène les personnages qui traversent la correspondance et dessine le portrait d'un groupe dans lequel règne la passion des choses intellectuelles, littéraires et politiques.

10/2009

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Critique littéraire

Correspondance 1945-1970

" Le sang, l'éclat et l'éros - tel fut l'univers de Mishima ; la blancheur spectrale, la pureté meurtrière, le temps orphelin - tel fut celui de Kawabata. Il n'empêche : une phrase, entre toutes, de Kawabata, laisse encore une fois deviner combien les deux écrivains sont proches : " Tout artiste qui aspire au vrai, au bien et au beau comme objet ultime de sa quête est fatalement hanté par le désir de forcer l'accès difficile du monde des démons, et cette pensée, qu'elle soit apparente ou dissimulée, hésite entre la peur et la prière. " C'est peut-être là, dans les enfers, que les deux écrivains se rencontrent le mieux et il n'est pas défendu de penser que, pudique et retenu, Kawabata a secrètement trouvé en Mishima un double allant à l'extrême qui n'a pas manqué, parfois, de le révéler à lui-même. " (Diane de Margerie) Cette correspondance complète et inédite, qui s'étend sur plus de vingt-cinq ans (1945-1970), met en lumière les affinités secrètes entre deux des plus grands écrivains du siècle et souligne l'indéfectible lien qui unissait ces hommes a priori différents mais dont le suicide, à deux ans d'intervalle, révèle l'étrange ressemblance.

11/2005

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Critique littéraire

Correspondance 1945-1972

Violette Leduc aimait les correspondances. Tout ce qui relevait de l'intime l'enchantait. Les Lettres de la religieuse portugaise, celles de Van Gogh à Théo étaient ses livres de chevet. Ils furent ses compagnons et ses modèles. Elle se reconnaissait en eux. "Je le lis et je me mets à le porter tout vivant dans ma chair, écrit-elle de Van Gogh, je ne connais pas de plus forte résurrection que la sienne par l'écriture." Violette Leduc fut elle-même une épistolière infatigable, voire obsessionnelle. Comment ne pas céder au vertige de l'épanchement, du monologue? Cette encre-là lui était vitale : "Je ne résiste pas au besoin de me confier." D'ailleurs, dans son oeuvre, elle évoque sa correspondance, l'analyse, y fait allusion à plusieurs reprises. Qu'elles soient d'amitié, d'admiration, d'amour ou de haine, de quinze pages ou d'une ligne, adressées à une figure illustre ou anonyme, les lettres de Violette Leduc portent toutes sa griffe. Au ton, on reconnaît d'emblée l'écrivain. Elles sont à l'origine même de sa vocation littéraire. Maurice Sachs, qui fut son Pygmalion, lui avait dit un jour : "Vous m'avez écrit. Vous devriez écrire." Bien qu'elle s'en défende, le geste épistolaire est, pour Violette Leduc, un moyen d'accéder à la fiction, à une forme particulière de résurrection. L'écriture privée et libre de la lettre ne s'embarrasse pas des mêmes contraintes que le texte publié. Il n'y a pas de censure, pas d'interdits, pas de bienséance. Comme un journal qu'on destine à soi, la lettre de Violette Leduc peut tout dire. Ou presque. Sans ménagement, sans limite, sans gêne. C'est au destinataire de suivre, à son corps défendant. Car dans ses lettres, elle confie ce qu'elle n'ose pas avouer ou imposer de vive voix, " parce qu'une lettre que l'on reçoit est lue en quelques minutes et n'importune pas comme une présence". Même lorsque la sincérité de l'appel, l'authenticité émouvante du ton sont crédibles, c'est encore le "mensonge" littéraire qui hante l'épistolière.

04/2007

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Critique littéraire

Correspondance . 1942-1975

De 1942 jusqu'à la mort de Saint John Perse en 1975, Alain Bosquet et Saint-John Perse n'ont pas cessé de correspondre. C'est à peu près la totalité de cette correspondance (117 lettres retranscrites) qui est publiée dans le présent ouvrage. Saint-John Perse " travaille ", crayon en main, sur les lettres qui lui sont adressées, avant d'y répondre, anxieux pour la vie publique de son œuvre, préoccupé par la question de ses manuscrits perdus. La mise au point du volume Seghers est au cœur de l'intérêt que présente cette correspondance. Pour Saint John Perse, l'essai d'Alain Bosquet sera chargé de représenter une orthodoxie dans la lecture de ses œuvres, et cette correspondance le montre clairement. Le Paris littéraire d'après-guerre est en arrière-fond. Il est question de Valery Larbaud, de Jean Paulhan, de Marcel Arland, de Roger Caillois, de Cioran. Fin 1959, profitant d'un séjour de Saint John Perse à Paris, Alain Bosquet organise une petite réunion avec de jeunes poètes : Yves Bonnefoy, Pierre Emmanuel, Luc Estang, Robert Sabatier, Charles Le Quintrec. Mais ce qui caractérise le plus ces lettres, c'est la fidélité absolue qu'a eue Alain Bosquet à son admiration pour le poète qu'est Saint-John Perse et pour sa poésie. La notoriété de Saint-John Perse est en partie redevable à Alain Bosquet, qui, à sa génération, a été, avec Roger Caillois et Pierre Guerre, son premier soutien.

10/2004

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Philosophie

Correspondance. 1949-1975

En juin 1949, Ernst Jünger et Martin Heidegger, ces deux représentants majeurs de la pensée et de la littérature allemande, s'engagent dans un dialogue qui ne prendra fin qu'en 1975, peu avant la mort de Heidegger. Dans une Allemagne en ruines, l'auteur du Travailleur et celui d'Etre et Temps confrontent leurs deux approches, fort différentes, d'un problème crucial : comment triompher du nihilisme dont le règne dévastateur vient de se manifester sans fard à travers deux terribles guerres mondiales et la menace encore omniprésente du totalitarisme ? Sensible au concret, cette correspondance n'ignore pas non plus les événements graves ou menus de la vie quotidienne, projetant un éclairage intimiste et neuf sur les relations amicales entre les deux hommes. En marge de deux oeuvres exigeantes et complexes, ces lettres constituent, à leur façon, une séduisante propédeutique avant d'entamer une lecture plus approfondie.

01/2010

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Beaux arts

Correspondance 1917-1944

C'est en 1941 que l'amitié entre Fénéon (1861-1944) et Paulhan (1884-1968) - qui se connaissaient depuis 1917 est approfondie. Fénéon était silencieux depuis le milieu des années 20 (et très malade), Paulhan était réduit au silence par l'Occupant qui lui avait retiré la direction de la NRf. En cette même année 1941, le premier avait procédé à la vente de sa fameuse collection de tableaux, le second avait publié son grand-oeuvre, Les Fleums de Tarbes. Dès février 1942, Paulhan désira rédiger un essai sur la critique, dont Fénéon serait le centre : ''F. F. ou le Critique" sera publié en novembre 1943 dans Confluences, puis en 1945 chez Gallimard. Il voulut ensuite rassembler les écrits de Fénéon bien au-delà de ses "Nouvelles en trois lignes" à la une du Matin en 1906 : en 1918, paraîtra chez Gallimard un fort recueil des textes critique et littéraires de Fénéon, introduits par ces mots de Paulhan : "Nous n'avons peut-être eu en cent ans qu'un critique, et c'est Félix Fénéon. / Cela fait une étrange gloire, hors des enquêtes et des anthologies, hors des académies et des journaux, hors de la vie, comme on dit, littéraire. Cela fait une gloire mystérieuse qu'il faudrait serrer de plus près, qu'il faudrait comprendre." Pour tenter d'élucider cette énigme "l'interrogant docteur" posa nombre de questions à Fénéon et lui rendit souvent visite dans la maison de santé de la Vallée-aux-Loups, où il était installé avec sa femme Fanny. Fénéon finit par se prendre au jeu et donner - quoique de manière décalée, modeste, cryptée - toujours plus de précisions...

10/2019

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Philosophie

Correspondance (1949-1987)

De 1949 à 1987, Louis Althusser (191 8-1990) et Lucien Sève (1 926), tous deux philosophes et communistes, devenus amis pour la vie à l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, échangent une centaine de lettres nourries de vifs débats d'idées. Dans cette correspondance, particulièrement riche entre 1963 et 1973, on voit s'affiner les analyses et se nouer les désaccords sur des questions de haute importance théorique et politique à leurs yeux - l'apport de Mao Zedong à la dialectique est-il valide ? Le matérialisme historique de Marx est-il un antihumanisme ? Une psychologie le prenant pour fondement est-elle pensable ? - et quelques autres. Au-delà d'un certain point, le dialogue se rompt, mais l'amitié subsiste jusqu'au bout, et fait porter l'attention sur de nouveaux objets. Cette correspondance, qui réunit le fonds d'archives de l'IMEC et la collection personnelle de Lucien Sève, fait ici l'objet d'une édition critique. Relisant ces échanges cinquante ans après, Lucien Sève s'attache à décrypter lettre par lettre ce qui peut paraître aujourd'hui énigmatique. L'historien du communisme Roger Martelli apporte au lecteur nombre d'éclaircissements sous forme de notes et d'une substantielle postface où il s'attache à dégager les apports originaux de ce volume à l'intelligence d'un moment marquant dans l'histoire du communisme français et dans la vie intellectuelle au XXe siècle.

04/2018

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Critique littéraire

Correspondance 1917-1949. Avec Marc Allégret

Le pasteur Élie Allégret, ancien précepteur d'André Gide, eut six enfants. Entre sa nombreuse famille et le couple Gide (" Oncle André " et " Tante Madeleine " pour les jeunes Allégret), s'établit, très tôt et continûment, une grande proximité. Quand, en 1917, Élie repartit seul comme missionnaire en Afrique, Gide se rapprocha plus encore de ce foyer ami. Son attention se porta sur les deux adolescents qu'étaient alors André et Marc Allégret. Soucieux de leur avenir et avide de leurs confidences, il fut leur guide et leur compagnon sur la voie de l'émancipation, aussi compréhensif qu'exigeant à l'égard de cette jeunesse ardente. Se révèle auprès d'eux un Gide fidèle à sa devise première, qui prescrivait à chacun de s'atteindre, " de suivre sa pente pourvu que ce soit en montant ". Au vrai, cette mission pédagogique se doubla d'une grande histoire d'amour clandestine. Car Gide se prit de passion pour Marc, sentiment qui devint partagé en mai 1917. Dans les lettres que Gide adressa dès lors à son jeune disciple et amant voisinent les conseils scolaires, les recommandations morales (" Je voudrais que tu n'admettes en toi rien de ce qui enlaidit ") et les déclarations enflammées, parfois marquées de jalousie. Cette relation, à plus d'un titre répréhensible, ne pouvait s'épanouir qu'à distance du Paris familial. Assistant aux préparatifs des séjours en Suisse et en Angleterre comme à ceux du célèbre voyage au Congo qui décida de la vocation cinématographique de Marc, nous suivons également le récit des virées amoureuses et studieuses, à l'abri des regards. Les années passant, le caractère et les talents de Marc s'affinent et le jeune homme s'affranchit peu à peu de la tutelle de son mentor sans rien renier de ces années d'apprentissage. À l'égard de ce qui fut le plus grand bouleversement affectif de la maturité de Gide, entraînant pour lui une cascade de conséquences au plan conjugal, mais aussi moral et intellectuel, nous ne disposions jusqu'alors que du témoignage de Maria Van Rysselberghe, dite la Petite Dame. Cette correspondance est en quelque sorte l'envers de ses Cahiers, et leur complément : du récit d'un témoin, nous passons à la confidence des acteurs, tandis qu'au plan littéraire, la relation nourrit la création de Gide (Les Faux-Monnayeurs, notamment) par de très subtiles transpositions qui appellent la perspicacité du lecteur.

11/2005

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Musique, danse

Benjamin Britten

Originaire de la région du Suffolk, Benjamin Britten (1913-1976) est élève de Frank Bridge puis boursier au Royal College of Music de Londres. D'abord compositeur pour le cinéma, il rencontre le ténor Peter Pears (1910-1986, son futur compagnon et interprè-te) en 1937 avec qui il s'exilera trois ans aux USA pendant la guerre. Ses premiers opéras, Peter Grimes (1945) et Le viol de Lucrèce (1946), le poussent à créer sa compagnie, English Opera Group, privilégiant ensuite des formes réduites pour en faciliter les productions, comme Albert Herring (1947), Le tour d'écrou (1954) ou les Paraboles d'église (1964-68), tout en composant encore des pièces imposantes comme Billy Budd (1951), Le Songe d'une nuit d'été (1960) ou son testamentaire Mort à Venise (1973). Pacifiste et ami de Rostropovitch et Chos-takovitch en pleine Guerre froide, il est anobli en 1973 par Elisabeth II. Parmi ses Åuvres orchestrales, le public affectionne toujours son Young Person's Guide to the Orchestra...

10/2020

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Critique littéraire

Correspondance croisée (1937-1940)

Quand commence cette correspondance, en 1937, Simone de Beauvoir, le Castor, a vingt-neuf ans, elle est depuis huit ans liée à Sartre, et vit avec lui ; elle a beaucoup écrit déjà, mais sans avoir encore rien publié. Jacques-Laurent Bost a vingt et un ans, il est venu du Havre faire des études de philosophie à Paris. Ce sont donc encore de très jeunes inconnus, et la notoriété de Sartre n'en est qu'à ses balbutiements. Très vite, leur relation va passer de l'amitié chaleureuse à une longue liaison amoureuse. Mais l'histoire privée qui naît et grandit au long de ces pages est tout entière marquée par la menace de la guerre. C'est de tout cela que témoignent ces lettres, mais aussi de la manière si personnelle qu'avaient Simone de Beauvoir et Jacques-Laurent Bost de concevoir les rapports amoureux et la jalousie. Intenses et vivantes, ces lettres nous plongent dans une véritable conversation tenue par deux amants passionnés et brillants, aux premières heures de leur philosophie de l'existence.

04/2004

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Littérature étrangère

Correspondance générale. 1940-1975

Entre "l'adolescent hypersensible et malade" qu'il dénonçait en lui-même et le génie provocant et scandaleux, entre l'ami secret et l'homme public exposé et persécuté, trente-cinq années de correspondance permettent de suivre le cheminement exceptionnel de Pier Paolo Pasolini. Certain de son destin de poète, il trace "involontairement", comme il aimait à dire, un autoportrait d'une sincérité absolue. Une place privilégiée est réservée aux lettres de jeunesse : envoyées à ses compagnons d'études et à quelques jeunes filles, elles révèlent l'extraordinaire vitalité du poète en formation. Dès l'installation à Rome, les lettres, sans perdre leur caractère intime, appartiennent déjà à l'histoire politique et littéraire : correspondants plus illustres, étapes d'une carrière professionnelle éclatante, parsemée d'embûches, de calomnies, mais aussi de triomphes. Le choix que propose la traduction française montre la diversité des amitiés et des intérêts de Pasolini, constamment soucieux d'entretenir le dialogue, avec des inconnus et avec des ennemis, avec des disciples et avec des maîtres.

10/1991

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Psychologie, psychanalyse

Correspondance complète. 1907-1926

Avec cette nouvelle édition d'une correspondance enfin complète, c'est véritablement un nouveau livre qui est proposé au lecteur. L'année 1907, où commence cette Correspondance, est pour Freud une année capitale : elle marque la fin de son isolement, le début de ce qui allait devenir le mouvement psychanalytique. Abraham joue un rôle de premier plan au sein de ce mouvement dont la finalité est double : d'une part, propager la science psychanalytique déjà assurée de ses principes mais qui ne cesse de conquérir de nouveaux domaines - d'où l'importance des publications, de l'enseignement, de la création des sociétés locales ; d'autre part, maintenir la cohésion du groupe tout en favorisant la recherche individuelle, dans un champ qui, plus que tout autre, exclut le critère du «bon sens». Tâche difficile, qui suppose plus d'une révision déchirante et à laquelle excelle Abraham, souvent plus lucide que Freud à reconnaître, chez un Jung ou un Rank, la déviation naissante. Document historique de premier ordre, la Correspondance Freud - Abraham est aussi une discussion scientifique riche, précise, un dialogue psychanalytique, à la fois sérieux et enthousiaste, que suscite une occasion toujours renouvelée : un traitement en cours, une hypothèse théorique, un projet de revue ou même - mais, cette fois, Freud est réticent - un projet de film. En Abraham, Freud sut d'emblée qu'il avait trouvé un disciple qui ne serait pas un fils - soumis ou rebelle - mais un maître à son tour.

05/2006

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Correspondance

Correspondance 1941-1944

Paris, 1941 : "la température est gravement malade" , ironise Jean Tardieu avec les termes imposés par la censure dans les cartes interzones. A Francis Ponge, exilé au sud de la ligne de démarcation, il raconte à mots couverts son quotidien fébrile, tiraillé entre poésie et ravitaillement. Dans cette insolite correspondance, provoquée par le désordre de la guerre, émaillée d'allusions à décrypter, on peut lire le détail de leur travail poétique et leurs stratégies éditoriales, tout comme le désarroi affectif, les incertitudes professionnelles ou les privations matérielles. On peut aussi déchiffrer entre les lignes les positions politiques et tâcher de reconstituer ce qui est tu des activités clandestines. Les deux poètes sont alors engagés dans des expérimentations décisives pour leur oeuvre à venir, tandis que le paysage éditorial est bouleversé du nord au sud par l'occupation allemande. A travers leurs lettres, ce sont ainsi les réseaux parisiens et lyonnais de la littérature en guerre qui se donnent à voir. D. H.

12/2022

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Critique littéraire

Correspondance 1947-1968

Avec près de trois cents lettres, cartes et billets échangés entre 1947 et 1968, la correspondance entre André Pieyre de Mandiargues et Jean Paulhan reflète l'actualité du monde des lettres de l'après-guerre et les débats intellectuels qui l'animent, principalement autour de la réapparition de La NRF que Jean Paulhan codirige à partir de 1953, et à laquelle André Pieyre de Mandiargues contribuera à la rubrique " Le Temps, comme il passe ". Il y publiera de nombreuses critiques et y donnera en avant-première plusieurs de ses oeuvres. Tant d'écrivains importants font en effet partie du monde de Jean Paulhan... Ecrivains qu'il a lui-même promus, grâce à sa place stratégique au sein de La Nouvelle Revue française, ou avec qui il entretenait de profondes affinités intellectuelles. Depuis leur première rencontre en 1946, André Pieyre de Mandiargues fait partie de ce cercle amical, poétique et artistique. Et c'est le point de départ de leur conversation épistolaire. Au fil de ces lettres, érudites ou bouleversantes, la personnalité des deux interlocuteurs se révèle dans toute la saveur de sa subtilité et de son ironie. Tous les deux partagent en effet un même goût pour l'insolite, les incongruités, le plaisir de voir... André Pieyre de Mandiargues et Jean Paulhan - Mandiargues appelle celui-ci le " playboy de l'art moderne " - aiment les artistes et en particulier les peintres. Leur écriture est souvent au service de l'image et de ses créateurs dont les noms - Braque, Dubuffet, de Pisis - apparaissent dans bien des lettres. Tant de connivence, par-delà la différence de génération, fait naître une affection et une intimité qui donnent à cette correspondance une chaleur surprenante et, pour le lecteur d'aujourd'hui, extrêmement touchante. Édition établie, annotée et préfacée par Éric Dussert et Iwona Tokarska-Castant.

10/2009

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Critique littéraire

Correspondance 1939-1947

A la fin de l'été 1938, une partie de la gauche non communiste algéroise décide de créer un quotidien : Alger républicain, Pascal Pia en sera le rédacteur en chef. Le nom même d'Albert Camus lui est inconnu. Il l'embauche d'ailleurs comme simple rédacteur au sein de sa modeste équipe. Ensemble, ils font Alger républicain, et ainsi naît une amitié profonde qui ne fera que se renforcer au fil des mois. Une amitié faite d'attentions réciproques, de projets et de fermeté face à la censure qu'impose dès 1939 le gouvernement général d'Algérie. Une amitié qui traverse la guerre sans faiblir. Pascal Pia est celui qui contribue à faire publier, en pleine guerre, L'Etranger et Le mythe de Sisyphe, celui qui fait entrer Camus dans la Résistance et lui offre de co-diriger, dès a libération de Paris, l'un des quotidiens les plus marquants de la fin des années 40, Combat. Les deux hommes se sont respectés avec passion. L'un construisait son œuvre ; l'autre ne pensait qu'à se faire oublier et n'en demeurait pas moins, par son immense culture et son exigence, un personnage incontournable de la vie intellectuelle. Leur rupture en 1947 fut un événement et une douleur. Elle fut également définitive. Ce livre regroupe ce qui est demeuré de la correspondance inédite entre les deux hommes.

12/2000

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Sociologie

Presse, la grande imposture

EXTRAIT DE CASIER JOURNALISTIQUE : Nom : Morrot Prénom : Bernard Date de naissance : 28/10/1936 Carte de presse : n° 16931 FORFAITS : 1957-1965 : Journaliste à Paris-Presse. 1965-1967 : Rédacteur puis rédacteur en chef à Paris-Jour. 1967-1977 : Rédacteur aux informations générales puis rédacteur en chef au quotidien L'Aurore, chargé des informations générales. 1977-1978 : Rédacteur en chef adjoint, chef d'édition du quotidien Le Matin de Paris. 1978-1979 : Rédacteur en chef adjoint de l'hebdomadaire VSD. 1979 : Rédacteur en chef de L'Aurore. 1979-1985 : Directeur de la rédaction du Quotidien de Paris. 1985-1986 : Rédacteur en chef adjoint du Figaro. 1986-1987 : Directeur adjoint de la rédaction du Matin de Paris. 1987 : Co-directeur de la rédaction du Matin de Paris. 1988-1990 : Responsable du projet du quotidien populaire du Groupe Hersant Paris Star et co-responsable de la cellule investigations du Figaro. 1990-1992 : Rédacteur en chef du Figaro, chef du service des informations générales. 1992-1997 : Directeur de la rédaction de France-Soir. DERNIER DELIT : Directeur de la rédaction de l'hebdomadaire Marianne. SIGNE PARTICULIER : Adore la polémique et l'humour, déteste la langue de bois et n'épargne pas ses chers confrères, ce qui lui vaut de nombreuses inimitiés. Pour beaucoup d'entre eux, cet homme est dangereux.

04/2001

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Poésie

L'Omelette rouge

Écrit en bordure de Méditerranée, L'Omelette rouge est un objet vocal à lire aussi avec les yeux. Dans une lumière inférieure s'agitent des voix. Les voix sont séquestrées dans des corps véritables dont la liste dressée par ordre d'apparition s'ouvre sur une comédienne travestie que ses ennemis surnommaient l'omelette rouge. Sarah Bernhardt (1844-1923), Gherasim Luca (1913-1994), Alexandre Blok (1880-1921), Charlotte-Élisabeth de Bavière (1652-1722), John Maynard Keynes (1883-1946), Richard Wagner (1813-1883), Louise Bourgeois (1911-2010), Christine Lavant (1915-1973), Jeanne d'Arc (1412-1431), Ingeborg Bachmann (1926-1973), Arnold Schoenberg (1874-1951), Jean-Marie Straub (8 janvier 1933-), Danièle Huillet (1936-2006), Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895), Lénine (1870-1924), Vélimir Khlebnikov (1885-1922), Alexeï Kroutchonykh (1886-1968), Daniil Harms (1904-1942), Eva Hesse (1936-1970) Cy Twombly (25 avril 1928-) Grace Hartigan (1922-2008), Frank O'Hara (1926-1966), Hannah Hoch (1889-1978), Hans Arp (1886-1966), Til Brugman (1888-1958), Hélène Bessette (1918-2000), Jackson Pollock (1912-1956), Razine (1630-1671), Emily Dickinson (1830-1886), Josée Lapeyrère (1944-2007), Erich von Stroheim (1885-1957), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Saint Paul de Tarse (15-67). L'astre Poésie est vécu ici comme un soleil flingué sous lequel scintillent des natures mourantes et de petites personnes perdues. Si " la seule poésie est la poésie à faire " (Pasolini), L'Omelette rouge pose en séries de raccords et dans une préoccupation de distance la question vitale : " que faire? ".

05/2011

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Littérature française

Le ciel bleu au fond du puits. Budapest 1947-1956 Suisse 1956-1976

Inspiré par la situation hongroise de 1956 et l'exil de réfugiés en Suisse, ce livre raconte les traumatismes subis par un enfant et sa résilience. Le monde des grands est sans pitié. L'enfant ne comprend pas toujours ce qui lui arrive. Dans un pays dévasté par la guerre, dans un régime totalitaire et une famille divisée, il cherche l'affection. Suite à une révolution, à douze ans, avec sa mère et sa soeur, il change de pays. Ce récit décrit l'apprentissage d'une nouvelle culture, l'adaptation à un autre pays, à l'adolescence et à la vie d'adulte. Par une suite de tableaux brefs, l'auteur nous présente le quotidien d'un passé récent. La vie sans téléphone, sans ordinateur, les bureaux sans électronique, l'imprimerie des typographes et l'arrivée du premier poste de télévision. En quelques lignes, il décrit les bouleversements de la séparation et de l'exil, mais aussi la formidable force de l'optimisme.

09/2021

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Humour

Quelques enfants. Edition revue et augmentée

Ces dessins sont extraits de plusieurs albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Un léger décalage (1977), Luxe, calme et volupté (1987), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

11/2021

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Critique littéraire

Jaccottet, traducteur d'Ungaretti. Correspondance 1946-1970

"Philippe Jaccottet fait la connaissance d'Ungaretti lors d'un premier voyage en Italie, en septembre 1946, juste après la guerre. Cette rencontre se révélera pour le jeune écrivain aussi décisive que celle de Francis Ponge ou de Gustave Roud. Devenu avec les années le traducteur presque attitré d'Ungaretti, qui lui confie ses textes à peine achevés, il s'implique, prend des initiatives, collabore au choix des inédits, les commente, les préface. C'est aussi à l'homme, solaire et généreux, que Jaccottet s'attache ; il lui vouera une amitié indéfectible, le retrouvant à maintes reprises à Rome, ville restée pour lui élue entre toutes. Chargé d'établir l'édition française de toute son oeuvre poétique, Jaccottet publiera Vie d'un homme. Poésie 1914-1970 (Minuit/Gallimard, 1973), un volume réunissant les principaux traducteurs d'Ungaretti. Cette publication, à la suite de nombreux textes (essais, proses de voyages, entretiens) qu'il rassemble et traduit du vivant de l'auteur, contribuera de manière décisive au rayonnement de cette oeuvre dans les pays francophones. Une semblable exigence en poésie, une expérience parallèle du métier de traducteur, une haute conscience des mots et du rythme caractérisent "sur le terrain" deux écrivains en quête de justesse, mettant leur inquiétude au service d'une oeuvre où le détail, toujours, fait sens. Souvent succinctes, voire hâtives, leurs lettres renvoient davantage à ce travail sur les textes qu'à des propos sur la littérature ou sur leurs contemporains. Elles ouvrent la porte d'un atelier où circulent, au-delà d'une attention minutieuse à la langue, l'intelligence et la passion de la poésie elle-même." José-Flore Tappy.

11/2008

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Humour

Quelques meneurs d'hommes

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), La grande panique (1966, 1994), Information-consommation (1968), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme, volupté (1987), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

06/2002

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Beaux arts

Lettres américaines. 1927-1947

Entrée dans la collection.Un peintre de notoriété mondiale.27 lettres inédites.

11/2017