Recherche

Combattants de l'Empire. Les troupes coloniales dans la Grande Guerre

Extraits

ActuaLitté

Histoire de France

Combattants de l'Empire. Les troupes coloniales dans la Grande Guerre

Tirailleurs sénégalais, spahis algériens, troupes indochinoises : autant de soldats des colonies recrutés, volontairement ou non, sur les fronts européens de la Grande Guerre pour aider leur métropole dans un conflit qui, à première vue, n'était pas le leur. De la bataille oubliée de Dobro Polje aux graffitis du Chemin des Dames en passant par les mutineries d'août 1917, cet ouvrage aborde la spécificité du cas français sans négliger les expériences des empires anglais, italien et allemand. Cent ans après les événements, grâce à la somme de travaux inédits d'historiens émérites, il est possible, au-delà des polémiques, de mettre en lumière cet aspect essentiel de la Première Guerre mondiale.

11/2018

ActuaLitté

Ouvrages généraux

La France libérée par son Empire ? Combattants coloniaux dans la Seconde Guerre mondiale

Après une exposition consacrée aux graffitis de la chapelle (2019) puis une exposition consacrée à la construction d'une mémoire nationale au Mont-Valérien (2021), l'exposition présentée à partir de juin 2023 sera consacrée aux troupes coloniales. Elle évoquera ces soldats des Régiments venus d'Afrique principalement, soldats combattants dans les unités militaires ou dans la résistance, et qui pour certains ont été fusillés au Mont-Valérien. Leur parcours, met en relief plus largement l'implication des soldats de l'Empire dans la défense et la libération du territoire français. Les nombreuses photos, documents et objets de l'exposition, racontent à la fois comment la France a mobilisé son Empire en 1940, le sort réservé aux Troupes coloniales pendant la défaite de mai-juin 40, la dissolution des régiments et l'implication de certains soldats dans la résistance, et enfin la Libération d'une grande partie du territoire national par la 1re Armée française après le débarquement de Provence. Dès 1944, le général DE GAULLE lance une souscription nationale pour ériger - au Mont-Valérien - un monument qui sera dédié "aux Français et Françaises de la métropole et des territoires d'outre-mer au cours de la guerre 1939-1945" . La réalisation de l'exposition sera accompagnée de ce livre pour proposer, au travers d'articles fouillés et documentés, un complément à la visite. Selon un plan chronologique, les auteurs - historiens et historiennes spécialistes de ces questions - abordent en détails la place des combattants coloniaux et des résistants d'outremer, depuis la campagne de 1940 et la mobilisation de l'Empire jusqu'aux campagnes de libérations et la place de ces engagements dans les mémoires de la Seconde Guerre mondiale.

06/2023

ActuaLitté

Allemagne

Epopée coloniale allemande

Dans limaginaire collectif, en France comme dans la plupart des autres pays concernés, la Première Guerre mondiale est une guerre "européenne" . Ni lengagement de contingents français et britanniques, venus des colonies et territoires ultramarins, ni même larrivée des premières troupes américaines en 1917, ne modifient cette perception. Le cinéma aidant, quelques rares esprits, songeant à Lawrence dArabie, englobent le Proche-Orient dans les zones de conflit. Pourtant, de 1914 à 1918, et même après la date du 11 novembre, lOcéanie, lAsie et surtout lAfrique ont été le théâtre de batailles mobilisant plusieurs dizaines de milliers de combattants et de civils. LAllemagne dispose alors dun empire colonial suscitant toutes les convoitises. On ignore en effet trop souvent que lAllemagne fut, de 1884 à 1918, une puissance coloniale. Et lhistoire de ces territoires demeure totalement méconnue autant que les spécificités de leur colonisation. A loccasion des cérémonies du centenaire de cette guerre, la mémoire des combattants a été, à juste titre, honorée. On a aussi légitimement salué le rôle des troupes coloniales venues se battre en métropole. Il est donc temps désormais de découvrir ces grands oubliés : combattants, indigènes et européens, qui côte à côte en Asie, en Océanie et en Afrique défendirent les joyaux de lEmpire des Hohenzollern.

02/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

Répertoire des corps de troupe de l'armée allemande dans la Grande Guerre. 1914-1918

Entre 1914 et 1918, plus de 13250000 Allemands sont mobilisés dans les rangs de l'armée impériale, répartis au sein de dizaines d'unités et spécialités plus ou moins importantes. Dès le début du conflit, les services de renseignement alliés vont chercher à savoir quelles unités leur font face. Pour la France, ce travail est confié au 2e bureau. Ces renseignements vont faire l'objet d'un volumineux travail de retranscription qui, dès 1917, est publié par l'Imprimerie nationale sous le titre Composition et historiques des divisions allemandes. Quelques années plus tard, aux Etats-Unis, paraît un livre intitulé Histories of the two hundred and fifty-one divisions of the German Army, wich participated in the war 1914-1918. Ce livre n'est en fait que la traduction presque intégrale de l'ouvrage du 2e bureau. Seuls les renseignements de l'année 1918 ont été compilés avec le concours des services de l'armée américaine. Ces ouvrages, qu'ils soient français ou anglo-saxons, souffrent du même inconvénient, celui de ne pas présenter d'index. Dès lors, rechercher un régiment, ou toute autre unité particulière, oblige le lecteur à compulser le livre d'un bout à l'autre. Notre ouvrage permet de retrouver directement à quelle grande unité appartenait tel ou tel corps de troupes sur le terrain. Nous avons pu dresser l'inventaire le plus pointu possible, non seulement pour l'infanterie et la cavalerie, mais aussi l'artillerie, les Minenwerfer etc. Nous pouvons présenter ainsi un panorama très complet de l'armée allemande en 1914-1918.

07/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Oublier l'apocalypse ? Loisirs et distractions des combattants pendant la Grande Guerre

Distraire les soldats en guerre n'a jamais été une priorité des états-majors. Pourtant, durant la Grande Guerre, à l'arrière comme au front, nombreux furent les moments où les combattants confrontés à la peur et à la mort, mais aussi à l'angoissante attente, s'efforcèrent de s'occuper, de renouer avec la vie au travers de gestes simples et de partages fraternels avec leurs camarades. S'appuyant sur de multiples témoignages et sur une riche iconographie, Thierry Hardier et Jean-François Jagielski dévoilent l'envers d'un quotidien jusqu'alors ignoré et répondent à diverses interrogations. Dans les tranchées, les Poilus ont-ils vraiment des temps de répit ? A quelles activités manuelles et intellectuelles se livrent-ils spontanément ? Comment le commandement, surpris par un interminable conflit, considère-t-il les besoins croissants de distractions au sein de leurs troupes ? Quand et sous quelles formes les divertissements encadrés par l'armée surviendront-ils ? Et dans quelle mesure les instants dérobés à la folie meurtrière aideront-ils les acteurs du drame à "tenir" ? Apport majeur à l'historiographie de la guerre 14-18, cet ouvrage nous permet d'approcher au plus près ces hommes perdus dans la tourmente et tentant malgré tout d'y échapper, ne serait-ce qu'un bref moment. "Il faut bien se distraire ! Eh oui ! Il le faut, pauvre âme", écrivait Georges Duhamel en 1918.

03/2014

ActuaLitté

Anglais apprentissage

Contourner l'abîme. Les poètes-combattants britanniques à l'épreuve de la Grande Guerre

Le premier conflit mondial qui met fin à l'après-midi doré de l'époque édouardienne signe l'entrée du Royaume-Uni dans le XXe siècle politique et esthétique. La place unique qu'occupe la Grande Guerre dans l'imaginaire collectif britannique participe de la popularité de la war poetry, devenue un véritable lieu de mémoire textuel. Elevés en symboles, les poètes de guerre, tels que Wilfred Owen et Siegfried Sassoon, font aujourd'hui partie intégrante du récit national. Sarah Montin revient sur l'importance de la figure du poète-combattant dans le paysage culturel anglais, tout en étudiant la place de la poésie de la première guerre mondiale dans le canon poétique britannique du XXe siècle. L'émergence d'une nouvelle forme de war poetry en 1914, écrite principalement au front et distincte de la poésie impérialiste de l'ère victorienne, relance le débat sur le rôle du poète dans la Cité. Hésitant entre un formalisme esthétique dégagé du monde et une morale de l'engagement, la poésie de combattant anticipe les contradictions de toute celle du XXe siècle, tiraillée entre compromission politique et refus de l'Histoire. Troublée par les questions de l'indicible, du trauma et du deuil qui marqueront la contemporanéité littéraire et artistique, à cheval entre le post-romantisme édouardien et l'avant-garde moderniste, la war poetry représente aujourd'hui un texte de référence, problématisant, de la guerre d'Espagne à la guerre en Irak, le rapport du poète britannique à la guerre moderne.

12/2018

ActuaLitté

Empire colonial

De quoi fut fait l'empire. Les guerres coloniales au XIXe siècle

1830 : les Français débarquent en Algérie, les Anglais sont engagés aux Indes, les Russes songent à l'Asie centrale et les Américains se lancent dans l'occupation des Grandes Plaines. Jusqu'en 1914, l'histoire des empires coloniaux occidentaux sera celle d'une immense expansion et d'une série de campagnes militaires. La diversité des guerres comprises dans ce cadre est immense, mais il n'en existe pas moins une unité de ces conflits. Ils ont été menés par des armées d'organisation comparable dans un but commun : la soumission de peuples considérés comme en retard, voire carrément arriérés, à des gouvernements partageant une même culture, au moins par leurs élites. Jacques Frémeaux fait revivre cette aventure fondatrice des grands équilibres et déséquilibres mondiaux dont nous sommes toujours tributaires. Une fresque de grand style sur l'histoire politique, militaire, diplomatique et culturelle du xixe ? siècle. Prix du livre d'histoire de l'Europe 2011

05/2021

ActuaLitté

Histoire internationale

Retour tragique des troupes coloniales. Morlaix-Dakar, 1944

A l'aube de la drôle de guerre, l'empire colonial mobilise ses troupes dans ses territoires. Mais, de fêlures en ruptures, 1945 annonce la fin d'une époque. Les soldats, recrutés de gré ou de force pour une patrie qui n'était pas la leur, vont payer un lourd tribut. On estime à 31 000 le nombre de morts issus des colonies dont 14 000 tirailleurs sénégalais. Fin 1944 l'armée de libération "blanchit" ses troupes, les Africains sont rapatriés. 2000 tirailleurs sénégalais libérés des frontstalags, vont être acheminés en octobre 1944 à Morlaix pour embarquer à bord du navire le Circassia à destination de Dakar. C'est un vent de révolte qui va souffler : 300 d'entre eux refusent de partir en l'absence du règlement de leurs soldes. Ceux qui parviendront au Sénégal vont connaître un sort tragique, car, de nouveau ils font valoir leurs droits, mais c'est avec des balles qu'ils seront payés. Ignorés et trahis, leurs droits ne seront pas respectés. A Morlaix, des liens vont perdurer avec des familles, qui témoignent encore aujourd'hui.

05/2011

ActuaLitté

Empire colonial

Les troupes coloniales. Une histoire politique et militaire

Pour avoir été le bras armé de la colonisation, les troupes coloniales n'ont à l'évidence pas bonne presse, à moins que l'on en ait une vision caricaturale opposant les figures les unes aux autres : spadassins ou sabreurs de la République pour les uns, héros tour à tour conquérants, explorateurs et bâtisseurs pour les autres. Symbole de souveraineté, les troupes coloniales ont en réalité été l'un des instruments de la République, nées dans le sillage de la défaite de 1870, pour laver un affront et soutenir la place de la France au sein de ce que l'on appelait alors " l'équilibre des Puissances ". Armée de " l'outre-mer ", armée de la " plus grande France ", les troupes coloniales ne parviennent cependant jamais à devenir véritablement une " armée impériale ". Cette incapacité à exister en tant qu'armée impériale constitue d'une certaine manière la marque de leur échec en tant qu'outil militaire. Mais leur faillite est en réalité celle de toute une politique. Elle annonce déjà la décolonisation.

02/2024

ActuaLitté

Histoire de France

Les soldats de l'Empire

L'histoire de l'armée française durant la Grande Guerre est indissociable de celle des combattants qui vinrent de tout l'Empire colonial pour porter secours à la métropole attaquée. Très populaires en 1914-1918, ces soldats de l'armée d'Afrique et des troupes coloniales sont de nos jours méconnus du grand public. Au travers de ce nouveau fascicule, les éditions OREP se proposent de faire revivre leur épopée, tout en présentant leurs tenues originales et chamarrées.

03/2018

ActuaLitté

Première guerre mondiale

Combattre loin de chez soi. L'Empire colonial français dans la Grande Guerre

La Grande Guerre n'a pas épargné les territoires d'outre-mer : la France fait appel à son empire colonial pour soutenir l'effort de guerre, appelant les hommes à combattre ou à travailler en Europe et imposant ainsi les mêmes souffrances aux populations de l'arrière. Tirailleurs sénégalais, spahis algériens, ouvriers indochinois... , autant d'hommes venus des colonies, recrutés volontairement ou non, sont alors engagés sur les différents fronts de la Grande Guerre. Cet ouvrage propose de comprendre et de faire connaître l'engagement et l'apport de ces hommes dans le premier conflit mondial.

04/2024

ActuaLitté

Histoire de France

Officier et communiste dans les guerres coloniales

La Marseillaise et L'internationale sont-elles deux causes compatibles ? Très tôt Jean Brugié s'est engagé en faveur du drapeau tricolore et de l'idéal révolutionnaire. Il est communiste dans une armée qui n'aura de cesse de repérer et d'écarter les rouges, ces " brebis galeuses " ; il est militaire dans un parti, le PCF, marqué par l'antimilitarisme mais animé à la Libération par la volonté de promouvoir une armée nouvelle. C'est pour obéir à la consigne du PCF que Jean Brugié est parti pour les guerres coloniales. Comment et pourquoi a-t-il pu être, dix années durant, soldat dans des " guerres injustes et sales " ? Qu'attendait le PCF de ces militants de l'ombre ? Qu'a fait le Parti des informations et films transmis clandestinement par quelques " officiers républicains " qui refusaient la torture et les exactions ? Pour la première fois, Jean Brugié a accepté de livrer sa double vie. Isabelle Sommier retrace ainsi le parcours de celui qui, né en 1926, fut maquisard dans la Résistance, officier républicain dans la Légion en Indochine, en Tunisie, en Algérie, mais aussi militant communiste durant les décennies de la guerre froide et collaborateur d'Henri Rol-Tanguy. Il est exclu du PCF en 1977 pour divergence sur la question de l'armement nucléaire. Un document unique qui révèle enfin l'histoire interdite des officiers communistes dans les guerres coloniales.

03/2005

ActuaLitté

Critique littéraire

Poètes de la Grande Guerre. Expérience combattante et activité poétique

La poésie française de la Grande Guerre est méconnue. Suspectée dès la fin du conflit, elle est peu à peu oubliée au cours du XXe siècle. Le livre interroge la dialectique du souvenir et de l'oubli, la valeur témoignage littéraire, les interactions de l'expérience combattante et de l'activité poétique chez Apollinaire, Cendrars, Dalize, Salmon, Duhamel, Jean Le Roy et Louis Krémer. Au carrefour de l'étude littéraire et du questionnement historique, il défend la poésie comme instrument de connaissance et d'interprétation renouvelant notre perception de la guerre.

08/2010

ActuaLitté

Histoire de France

Les étrangers dans la Grande Guerre

Quand la Première Guerre mondiale éclate, la France est déjà un pays d’immigration. Les étrangers, dont les situations sont très contrastées, sont immédiatement et durablement affectés. Mais la guerre provoque aussi l’arrivée de centaines de milliers de soldats et de travailleurs, recrutés dans les pays limitrophes ou dans les colonies pour combler les besoins humains devenus considérables. Cet ouvrage analyse l’histoire peu connue de ces étrangers aux statuts et aux origines très divers, mais aussi leurs relations avec les armées et la société française. L’après-guerre hérite de la mise en place d’une politique racialiste qui se déploie notamment dans le monde du travail.

11/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Les Normands dans la Grande Guerre

A partir d'une riche iconographie souvent inédite tirée des archives départementales mais aussi communales et beaucoup des archives de familles, Les Normands dans la Grande Guerre est une chronique singulière d'une région lors de la Première Guerre mondiale. Des histoires emblématiques d'hommes et de femmes, combattants normands, civils mobilisés à l'arrière, réfugiés ou prisonniers, éclairent de façon originale le conflit. Les anecdotes et l'intime enrichissent la connaissance d'une guerre à la mémoire très vive, même cent ans après.

07/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Les écrivains dans la Grande Guerre

En juin 1919, à l'initiative de Henry Malherbe, Maurice Genevoix et Roland Dorgelès notamment, quatre-vingts écrivains rescapés de la Grande Guerre se rassemblent pour fonder l'Association des écrivains combattants (AEC). Leur objectif ? Rendre hommage et préserver la mémoire des hommes de lettres morts au champ d'honneur ; créer et renforcer les liens entre les survivants. Parmi eux, des personnalités déjà connues : Guillaume Apollinaire, Charles Péguy, Alain-Fournier, Louis Pergaud, mais, pour la plupart, des jeunes talents inconnus. Au total : 560 disparus. L'AEC leur consacrera en 1926 une Anthologie en cinq volumes et 4000 pages. Elle obtiendra, en 1927, que leurs noms soient gravés sur les murs du Panthéon. Après cent ans d'existence, l'AEC reste bien vivante. Elle honore les disparus, encourage la création littéraire en attribuant des prix et suscite l'intérêt des jeunes en les associant à ses manifestations. A l'occasion du centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918, cet ouvrage collectif montre la diversité des écrivains qui firent pour la France le sacrifice de leur vie : universitaires, autodidactes, prêtres, ultra-marins, étrangers, jeunes et vétérans. Ce livre de ferveur se veut un rempart contre l'oubli.

11/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Les enfants dans la Grande Guerre

Enfant. Guerre. Deux mots parmi les plus antinomiques. Pourtant, de 1914 à 1918, la guerre est au cour de la vie de l'enfant et, inversement, l'enfant est au coeur de la guerre. Qu'il en soit témoin, victime, ou acteur, il ne peut échapper au conflit qui bouleverse son univers et son quotidien. Confronté à la violence psychologique, physique, symbolique du conflit et à la brutalisation de la société, l'enfant s'affirme comme un précieux révélateur de la culture de guerre de l'époque.

03/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Les femmes dans la Grande Guerre

La Première Guerre mondiale est tout autant une épreuve pour les femmes qu'elle ne l'est pour les hommes. Elles se mobilisent en masse dès les premiers jours à l'invitation de René Viviani, président du Conseil, et participent activement à l'effort de guerre durant quatre longues années. Celles que le journal La Guerre documentée qualifie à plusieurs reprises de "remplaçantes" dans ses colonnes – La Baïonnette sort également un numéro sous ce titre en novembre 1915 – se rendent indispensables par le soutien apporté aux combattants (infirmières, marraines de guerre) mais également en contrebalançant le déficit de main-d'oeuvre masculine, en assurant le plein rendement de l'activité économique du pays (agriculture, industrie de guerre). En plus de tenir le foyer et de s'occuper des enfants, les femmes ont ainsi tenu un rôle majeur au cours du conflit. En prouvant qu'elles étaient capables de suppléer les hommes dans des secteurs d'activité dont elles étaient jusqu'alors exclues, elles s'affirment davantage dans la société et aspirent légitimement à franchir une étape décisive pour leur émancipation. Le bilan est pourtant nuancé, et la journaliste Séverine n'hésite pas à conclure amèrement que les femmes n'ont été que les "domestiques de la guerre". Pourtant, rien ne sera plus comme avant, et un article de La Vie féminine en 1919 affirme que la Grande Guerre permit à l'humanité de "prendre conscience de sa moitié".

06/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Les civils dans la Grande Guerre

Oubliez ce que vous avez appris de la guerre 14-18, oubliez que vous vivez au xxie siècle et revenez plus d'un siècle en arrière, habitant d'une ville, d'un petit village ou d'un bourg. Civil, quel est votre quotidien en ce temps de conflit ? Potigny, commune du pays de Falaise, pourtant éloignée du front, a été, comme beaucoup d'autres, le siège d'une caserne française et la patrie de nombreux soldats blessés. Affiches, journaux, courriers, photographies, trophées de guerre et propos tenus par des permissionnaires, ont constitué une porte d'entrée effrayante sur un monde rythmé, au fil des années, par des événements tels la déclaration de guerre, l'armistice et le retour des poilus. 14-18 fut une guerre du citoyen en arme pour laquelle chacun fut mobilisé, enfants, femmes, vieillards, en vue de la victoire. La violence qui fut principalement celle du champ de bataille, au coeur d'une guerre inhumaine, s'est ainsi retrouvée plus ou moins forte au sein même des foyers. L'énormité des sacrifices et la volonté de vaincre l'ennemi sans chercher une paix salvatrice, font que cette blessure collective n'a jamais entièrement cicatrisé.

10/2018

ActuaLitté

Histoire internationale

Les Américains dans la Grande Guerre

Le 6 avril 1917, les Etats-Unis, restés neutres depuis le début du conflit, s'engagent militairement aux côtés des Alliés. Les Doughboys, ou Sammies, comme on appelle les fantassins américains, font leur baptême du feu au printemps 1918. Dans les six mois qui suivent, plus de cinquante-trois mille d'entre eux meurent sur les champs de bataille européens. Les reportages des photographes militaires permettent de retracer, au plus près de la vie des soldats et des civils, l'ensemble de l'expérience de guerre des Etats-Unis. La Grande Guerre ouvre l'époque des conflits globaux. C'est cette mutation fondamentale que raconte ce livre, conçu à partir d'archives photographiques françaises et américaines largement inédites.

03/2017

ActuaLitté

Histoire de France

Les animaux dans la Grande Guerre

« Des poux, des rats, des barbelés, des puces, des grenades, des bombes, des trous d'obus, des cadavres, du sang, de l'eau-de-vie, des souris, des chats, des gaz, des canons, de la boue, des balles, des tirs de mortier, du feu, de l'acier, c'est ça, la guerre ! L'œuvre du diable ! » Otto Dix, peintre et soldat de la Grande Guerre. Dans cette funeste énumération, on trouve quelques animaux, des nuisibles surtout, mais il y en avait bien d'autres sur le front. Ainsi, chevaux, chiens et pigeons avaient un rôle militaire. Présents aux côtés des soldats, ils assumaient des tâches logistiques ou de transmission. Dans cet ouvrage très illustré et très documenté, Jean-François Saint-Bastien déniche les bêtes et bestioles de tout poil qui furent les amies ou les ennemies du soldat. Vous y apprendrez que l'équivalent de la Croix-Rouge existait pour les chevaux et que les chiens aussi étaient réquisitionnés pour l'effort de guerre. Vous découvrirez des héros à quatre pattes et des sauveteurs ailés, ou encore des recettes miracles utilisées pour se débarrasser de la vermine… L'auteur décortique également la symbolique animale utilisée dans la propagande et nous montre comment les soldats rendaient hommage à leurs compagnons d'infortune. Il livre ici une approche originale et inédite de la première guerre mondiale.

03/2014

ActuaLitté

Généralités

La campagne militaire française au Mexique. Historique des troupes coloniales

" Les campagnes de Crimée et de la Baltique avaient hautement mis en relief les solides qualités militaires des troupes de la marine sur l'échiquier des campagnes d'Europe ; elles n'avaient toutefois rien pu ajouter à la traditionnelle réputation de dévouement et d'abnégation de ces troupes, affirmée sur tous les points du globe. Celles-ci semblaient, en effet, vouées par destination aux tâches ingrates accomplies sous les cli- mats les plus meurtriers, à une époque où l'opinion publique s'intéressait peu aux questions coloniales et n'accordait guère d'attention qu'aux faits d'armes retentissants".

01/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Graffitis et bas-reliefs de la Grande Guerre. Archives souterraines de combattants

Au nord de la France, dans la pénombre des galeries souterraines, parois et pierres se font encore aujourd'hui l'écho de l'âme des soldats qui combattirent sur le front Ouest durant la Première Guerre mondiale. Mis au jour pour la première fois en 2013 à Naours, puis dans plusieurs carrières ou cavités de la région, les graffitis et bas-reliefs réalisés par ces hommes, photographiés ici par Dominique Bossut, constituent des témoignages uniques de combattants français, britanniques, australiens, allemands, canadiens ou américains. Après plusieurs années d'enquête et de recherche, l'archéologue Gilles Prilaux nous présente ici ces écrits fragiles et intimes, ces brèves esquisses patriotiques, réjouissantes caricatures ou monumentales sculptures. Il nous restitue leur histoire et, à travers elle, le parcours de ces soldats livrés à eux-mêmes dans la solitude et le silence de la terre. Un fantastique voyage dans les souterrains de la Grande Guerre, sur les traces d'un patrimoine exceptionnel.

05/2018

ActuaLitté

Généralités

Revue coloniale. Extrait des Annales maritimes et coloniales

Revue coloniale : extrait des Annales maritimes et coloniales Date de l'édition originale : 1857-01 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Les poilus de Harlem. L'épopée des Hellfighters dans la Grande Guerre

Ils sont porteurs de valises, manutentionnaires, boxeurs ou musiciens de jazz. Tous Noirs américains. Le 15e régiment d'infanterie de la garde nationale de New York, créé en 1916 à Harlem, est une équipée de choc composée de 2000 soldats et de quelques officiers noirs. Par leur engagement dans la guerre, ils entendent briser la logique de ségrégation et prouver leur valeur au combat, au même titre que les Blancs. Mais l'US Army, ségrégationniste, s'y oppose : elle ne veut pas de soldats noirs dans ses rangs. Alors, ils se battront sous commandement français, aux côtés des poilus. Surnommés les "Hellfighters" par les Allemands, ils multiplieront les faits d'armes. Si l'Amérique blanche a oublié ses héros, Thomas Saintourens leur redonne toute la place qu'ils méritent dans l'Histoire.

04/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Combattants juifs dans la guerre d'Espagne. La compagnie Botwin

Décembre 1937. Quatorze mois après la création des Brigades internationales, la seconde compagnie du bataillon Palafox est déclarée « compagnie juive ». Celle-ci adopte le nom de Naftali Botwin en hommage à un jeune militant communiste polonais condamné à mort quelques années plus tôt. L’histoire de cette compagnie illustre de manière exemplaire la participation massive des volontaires d’origine juive au sein des Brigades internationales. Près du quart des brigadistes venus en Espagne combattre pour la République sont d’origine juive et Radio Barcelone diffuse des émissions en yiddish. La compagnie possède son propre drapeau sur lequel figure en yiddish, en polonais et en espagnol la devise : « Pour votre liberté et la nôtre » et publie organe de presse en yiddish. Ses membres sont sur tous les fronts : Teruel, Guadalaraja, Madrid, Èbre… Ils sont parmi les premiers à comprendre que non seulement le sort de l’Europe se joue sur le sol espagnol mais aussi celui des Juifs menacés au premier chef par l’hydre fasciste. Efraïm Wuzek fut l’un d’entre eux. Né en Pologne, il émigre très rapidement en Palestine et intègre les rangs du Parti communiste palestinien. Il gagne ensuite l’Espagne pour grossir les rangs des internationaux et participe à la création de la compagnie Botwin dont il relate l’épopée de l’intérieur. Quand Franco triomphe, les survivants seront parqués dans les camps français à Gurs et à Saint-Cyprien et nombre d’entre eux formeront pendant l’Occupation les FTP-MOI, les groupes de combats de la main-d’oeuvre immigrée liée aux Francs-tireurs et partisans. Édité en yiddish à Varsovie, voici près de cinquante ans, le récit de ces événements que nous donne à lire Efraïm Wuzek constitue un exceptionnel témoignage de première main, dont la traduction française est proposée pour la première fois. En complément, la fille de l’auteur, Larissa Wuzek-Gruszow, retrace l’itinéraire politique de son père à partir des nombreux carnets qu’il a laissés.

01/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Les petits enfants dans la Grande Guerre

Richement illustré de documents inédits et de photos d'époque, cet ouvrage s'intéresse au regard que les enfants, français, anglais, allemands, autrichiens, belges ou alsaciens-lorrains, portaient sur cette guerre. A travers leurs textes et leurs dessins, leurs devoirs d'école, les courriers échangés avec le père mobilisé, leurs jeux et leurs jouets, on découvre la réalité de leur condition. Un album révélateur et qui nous interpelle à une époque où, cent ans après, les enfants sont toujours témoins, héros ou victimes des conflits qui ensanglantent la planète.

10/2019

ActuaLitté

Première guerre mondiale

Les régiments vendéens dans la Grande Guerre

La Première Guerre mondiale dura quatre longues années et laissa une empreinte indélébile sur notre territoire. Elle décima la jeunesse française (et mondiale) dans la boue des tranchées. Comme tous les départements français, la Vendée a payé le prix fort de cette guerre. En 1914, trois types de régiments constituaient l'armée française, ceux d'active, les réservistes et les territoriaux. La plupart des conscrits vendéens effectuaient leur service militaire dans l'infanterie. C'est cette histoire tragique des régiments vendéens dans la guerre que Rolland André nous présente au fil des pages. Furent envoyés sur le front les 93e et 293e régiments d'infanterie de La Roche-sur-Yon, les 137e et 337e régiments d'infanterie de Fontenay-le-Comte, les 83e et 283e régiments d'infanterie territoriale de La Roche-sur-Yon, les 84e et 284e RIT de Fontenay-le-Comte, ainsi que le 1er régiment de dragons de Luçon (sans oublier le dépôt de remonte de Fontenay-le-Comte). Les lettres du front de Maurice Chaineau, un Poilu de Treize-Septiers, écrites entre le 4 août 1914 et le 24 septembre 1915 apportent un témoignage direct et bouleversant sur le sacrifice de ces jeunes Vendéens. Sans aucun doute, l'ouvrage de Roland André est une pierre de plus apportée au fragile édifice de notre mémoire collective.

01/2021

ActuaLitté

Première guerre mondiale

La Grande Guerre dans tous les sens

Le livre que vous avez entre les mains est un objet éditorial original. Ni égo.histoire collective ni manifeste, il se veut un lieu où chacun des historiens et chacune des historiennes qui l'ont conçu tente de dire son lien avec la Grande Guerre - de dire quelque chose au moins de ce lien, forgé souvent de longue date. Il ne prend tout son sens qu'à l'aune du groupe qui en est à l'origine : le Centre international de recherche de l'Historial de la Grande Guerre. Leurs textes ont vu le jour alors que cet ensemble d'historiennes et d'historiens émergeait du moment commémoratif du Centenaire...

09/2021

ActuaLitté

Sciences historiques

Reims dans la Grande Guerre

Reims est l'une des trois villes martyres de la première guerre mondiale avec Arras et Verdun. Déclarée « Ville ouverte » dès le 3 septembre 1914, elle est occupée par les forces allemandes jusqu'au 12 du même mois. Le 19 septembre, la cathédrale, bombardée par les Allemands, est incendiée et devient le symbole de la barbarie. On lit dans les colonnes de La Croix : « Ils ont bombardé la cathédrale de Reims?! Ils l'ont incendiée?! Ils ont fait cela, les barbares?! Ils se sont acharnés, sans raisons militaires?! » S'ensuivent quatre années de bombardements qui conduisent à la destruction d'une grande partie de la ville. Michel Thibault retrace ces épisodes douloureux et nous montre, grâce à une sélection d'images étonnantes, les désastres liés aux bombardements subis. Mais il raconte également comment les Rémois ont continué à vivre. De nombreuses cartes postales et photographies témoignent de la persévérance et du courage des habitants. Un bel hommage leur est ici rendu, ainsi qu'à tous les militaires qui se sont battus pour les défendre. Michel Thibault, né à Reims de parents et grands-parents rémois, dispose d'une importante collection de cartes postales et documents iconographiques rassemblés depuis de nombreuses années. Ce passionné d'histoire locale participe régulièrement à des expositions et a déjà, à son actif, treize ouvrages. Son but est de conserver la mémoire des monuments, des événements, des lieux, des industries et commerces, en un mot du prestigieux passé de la ville qu'il aime.

01/2014