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Carnet de voyages d'un reporter du Petit Vingtième. Janvier 1929 - Mai 1940

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Histoire de la BD

Carnet de voyages d'un reporter du Petit Vingtième. Janvier 1929 - Mai 1940

Découvert sur l'étal d'un brocanteur bruxellois, ce carnet contient les notes de voyages et les photographies prises par un journaliste du défunt Petit Vingtième. Elles concernent les reportages qui l'ont conduit de Russie en Palestine entre janvier 1929 et mai 194o. En recollant la garde du quatrième plat de ce carnet, j'ai découvert au verso du carton cette courte phrase manuscrite : "Ce sont les knickerbockers que j'affectionne tant qui me confèrent cette allure juvénile, mais ne vous y fiez pas..." En lisant ces mots, comment ne pas songer à l'éternelle jeunesse de Tintin ? Ce carnet lui appartint-il ? Toujours est-il que les notes de ce carnet croisent les premières aventures de Tintin et, comme elles, donnent un reflet de ce que fut l'entre-deux-guerres.

12/2021

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes : Oeuvres poétiques ; Oeuvres en prose

Ce coffret réunit en deux volumes les oeuvres complètes d'Ossip Mandelstam traduites du russe par Jean-Claude Schneider. I. Oeuvres poétiques, en édition bilingue, texte russe en bas de page. La Pierre (1913/1915/1923), Tristia (1922), Le Livre de 1928, Poèmes non rassemblés en recueil ou non publiés (1908-1934), Cahier de Voronej (1935-1937), Poèmes non inclus dans les Cahiers (1935-1937) et, en appendice : Poèmes de jeunesse (1909-1911) et poèmes pour enfants (1925-1926). II. Oeuvres en proses. Le Bruit du temps (1925), Féodossia (1925), Proses éparses, esquisses (1922-1927), Essais, articles (1913-1932), De la poésie (1928), Le Timbre égyptien (1928), La Quatrième Prose (1929-1930), Le Voyage en Arménie (1933), Entretien sur Dante (1933) et, en appendice : écrits de commande ou alimentaires.

03/2018

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Philosophie

Correspondance 1929-1949

Cet ouvrage propose la première édition intégrale des lettres retrouvées à ce jour entre les philosophes Jacques Maritain et Emmanuel Mounier. Cette correspondance enrichit largement, de 133 à plus de 200 lettres, la première édition partielle de 1973, qui n'était qu'une sélection de lettres illustrant la genèse de l'ouvrage collectif sur Péguy et celle de la revue Esprit. Elle est éclairée par la connaissance des Carnets personnels de Maritain, et du Journal complet de Mounier qui sont en cours de parution. Cette publication réévalue très largement l'image que l'on pouvait se faire de leur relation, révélant davantage encore la profondeur humaine et spirituelle de cette grande amitié. A l'instar d'Yves Simon ou de Henry Bars, Emmanuel Mounier se donne le beau titre de "filleul" de Jacques Maritain, de "fils aimant" : un fils libre et indépendant. Il prolonge à sa manière la philosophie politique, sociale et culturelle de Jacques Maritain, s'appuyant sur les jalons forts de sa pensée tels l'humanisme intégral, les moyens pauvres, "l'exister avec le peuple" ou l'amitié civique, l'ouverture aux autres religions et aux incroyants, la participation à une oeuvre commune mais aussi réalisant un travail personnel, parfois en décalage avec celle du philosophe de Meudon. N'est-il pas symbolique qu'emprisonné par le régime de Vichy, Emmanuel Mounier ait choisi de présenter à ses camarades de cellule, le 10 octobre 1942 "un soir Péguy, un soir Maritain" ? Sylvain Guéna : enseignant en histoire, docteur en lettres. Il a déjà publié la Correspondance Jacques Maritain/Max Jacob et une biographie de Henry Bars : Une aventure de l'esprit, un dialogue libre avec Jacques Maritain et collabore régulièrement aux Cahiers J. Maritain, à Nova et Vetera et à Nunc.

06/2016

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Histoire de France

Georges Orselli. Officier, gouverneur des colonies, industriel : un patriote critique

Fils d'instituteur, Georges Orselli (1896-1971) échoue au concours de l'Ecole Polytechnique arrêté par la guerre en 1914. Engagé en 1915, il refuse d'être officier. Il entre à Polytechnique en 1919. Officier d'aviation par passion du vol, ingénieur au Service du matériel et homme de terrain, il fait la guerre au Maroc (1931-1933). Lors du célèbre raid de la Croisière Noire (8 novembre 1933-15 janvier 1934), il est le copilote de son chef, le général Vuillemin, futur Chef d'état-major général de l'Armée de l'Air de 1938 à 1940. Plus jeune Commandant de l'Aviation en 1934, il quitte l'armée en 1938 et entre à L'Air Liquide qui l'envoie au Japon au début de 1939. Mobilisé sur place malgré ses demandes à revenir se battre, il rejoint la France libre en janvier 1941 et s'engage dans la Royal Canadian Air Force, où il fait un nouvel apprentissage d'officier britannique. De Gaulle le récupère et l'envoie en septembre 1941 dans le Pacifique pour commander l'aviation que devaient y fournir les Britanniques, ce qui avorta. Il le nomme alors Gouverneur des Etablissements français d'Océanie où il restera jusqu'en fin 1945 malgré sa demande d'obtenir un commandement dans l'aviation française en début 1944. Gouverneur à la Martinique en 1946-1947, puis en Côte d'Ivoire en 1948, il est mis à la retraite d'office pour s'être opposé à la violente reprise en main de la colonie, ce dont il témoignera devant une Commission d'enquête parlementaire en 1950. En 1949, il entame une carrière d'importateur de matériel industriel allemand, en précurseur de la réconciliation franco-allemande et de la Communauté européenne du charbon et de l'acier créée en 1951.

10/2014

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BD tout public

Wotan Intégrale : Tome 1, 2 et 3 : 1939-1940 ; 1941-1943 ; 1943-1945

Louison un enfant amnésique, Etienne un soldat français séduit un temps par les mythologies aryennes et Yin-Tsu une photographe japonaise chargée d'espionner l'Ahnenerbe de Himmler, traversent la guerre et ses événements les plus terribles : la Shoah par balles sur le front de l'Est, les camps de concentration, les sinistres recherches médicales des "docteurs" SS dans les camps. A travers cette fresque sans concession et très documentée, Eric Liberge plonge dans les méandres les plus noirs du nazisme et de l'âme humaine, tout en développant une réflexion philosophique sur les thèmes du choix, de l'engagement et du courage. Explorant les zones d'ombre de chacun de ses personnages, loin de tout manichéisme, il les confronte à l'innommable et montre les conséquences qui en découlent. Eric Liberge déroule la mécanique complexe d'une fiction, où, en dépit de l'horreur, le courage et l'espoir surgissent. Les 162 pages de bande dessinée sont complétées par un dossier historique, présentant notamment des archives familiales de l'auteur.

04/2014

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Poésie

L'Omelette rouge

Écrit en bordure de Méditerranée, L'Omelette rouge est un objet vocal à lire aussi avec les yeux. Dans une lumière inférieure s'agitent des voix. Les voix sont séquestrées dans des corps véritables dont la liste dressée par ordre d'apparition s'ouvre sur une comédienne travestie que ses ennemis surnommaient l'omelette rouge. Sarah Bernhardt (1844-1923), Gherasim Luca (1913-1994), Alexandre Blok (1880-1921), Charlotte-Élisabeth de Bavière (1652-1722), John Maynard Keynes (1883-1946), Richard Wagner (1813-1883), Louise Bourgeois (1911-2010), Christine Lavant (1915-1973), Jeanne d'Arc (1412-1431), Ingeborg Bachmann (1926-1973), Arnold Schoenberg (1874-1951), Jean-Marie Straub (8 janvier 1933-), Danièle Huillet (1936-2006), Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895), Lénine (1870-1924), Vélimir Khlebnikov (1885-1922), Alexeï Kroutchonykh (1886-1968), Daniil Harms (1904-1942), Eva Hesse (1936-1970) Cy Twombly (25 avril 1928-) Grace Hartigan (1922-2008), Frank O'Hara (1926-1966), Hannah Hoch (1889-1978), Hans Arp (1886-1966), Til Brugman (1888-1958), Hélène Bessette (1918-2000), Jackson Pollock (1912-1956), Razine (1630-1671), Emily Dickinson (1830-1886), Josée Lapeyrère (1944-2007), Erich von Stroheim (1885-1957), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Saint Paul de Tarse (15-67). L'astre Poésie est vécu ici comme un soleil flingué sous lequel scintillent des natures mourantes et de petites personnes perdues. Si " la seule poésie est la poésie à faire " (Pasolini), L'Omelette rouge pose en séries de raccords et dans une préoccupation de distance la question vitale : " que faire? ".

05/2011

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Religion

Une enfance catholique. 1920-1940

" Les images religieuses de mon enfance, les enseignements reçus, même ceux auxquels je n'adhère plus, ont donné un certain poids à ma vie, comme le lest déposé dans un bateau peut entraver ou retarder sa marche en avant, mais aussi l'aider à ne pas chavirer lorsque viennent les tempêtes, et à se redresser après le coup de fouet des grosses vagues. J'ai essayé parfois de me délester. J'ai pris de l'eau. J'ai aussi souffert. Au total, je ne regrette pas le poids de cette enfance religieuse. " Jacques de Chalendar a voulu revivre la formation catholique qu'il a reçue enfant et adolescent entre les deux guerres, il y a plus de soixante ans. Souvenirs du cycle liturgique de Noël, de la Passion et de Pâques. Images de l'Histoire sainte et de l'Evangile, de l'Eglise, de ses sacrements et de ses rites. Vision de Jésus, de Marie et de Dieu, de la mort et de l'au-delà. Il n'a pas voulu se limiter à un récit biographique, il a essayé d'identifier dans cette formation héritée du XIXe siècle ce qui lui semble aujourd'hui dépassé, désuet, voire mortifère, et ce qui est devenu - ou redevenu - vivant pour lui à l'aube du nouveau millénaire.

08/2000

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Romans historiques

Les Germaniques. 1920-1940

Mai-juin 1940. Dans Lille bientôt encerclée par la Wehrmacht, un vieil homme écrit son journal quotidien. Dans l'attente angoissée des lettres de son fils officier mobilisé au sein d'un secteur fortifié du Nord, il découvre un cahier écrit par ce dernier, vingt ans plus tôt, au lendemain de la Grande Guerre, pendant l'occupation militaire de la Rhénanie. Les rumeurs de la bataille de France et ces souvenirs d'Allemagne exhumés du passé rendent un visage singulier de cet ennemi qui s'avance, de cette Germanie qui écrase autant qu'elle fascine. Dans son exil intérieur, le narrateur nous fait revivre les évènements douloureux et les sentiments complexes maintes fois générés par les relations franco-allemandes au fil du temps.

07/2020

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Critique littéraire

Correspondance. 1920-1959

La correspondance entre André Breton et Benjamin Péret - 1920-1959 - revêt une importance majeure pour la connaissance du surréalisme, non seulement parce qu'elle représente une source inédite de l'histoire du mouvement depuis son origine mais, surtout, parce qu'elle constitue un exemple rare, sinon unique, d'une collaboration étroite et d'une amitié de toute une vie entre deux poètes. Breton disait de Péret : "J'en parle de trop près comme d'une lumière qui jour après jour [...] m'a embelli la vie". Tandis que Péret déclarait : "Je suis, à coup sûr, moins qualifié que quiconque pour parler d'André Breton parce que je ne pourrai jamais disposer du recul nécessaire pour apprécier une oeuvre et surtout une vie qui m'est si amicalement proche depuis près de quarante ans". Cette correspondance montre, loin des idées toutes faites, la véritable nature de cette relation reposant sur des affinités électives, des inclinations et des goûts sensiblement différents, mais en même temps complémentaires et indissociables. Comme le souligne Claude Courtot : "Ce principe supérieur ne serait-ce pas le signe d'une personnalité unique - trop écrasante pour un seul homme - [...] et qu'ils s'efforceront de rassembler ?". On assiste à un dialogue mené sur un pied d'égalité n'excluant ni les désaccords ni les nuances et qui apporte un démenti aux caricatures faisant de Breton un chef autoritaire et dominateur et de Péret le fidèle exécutant dans l'ombre du maître. Tout au long de ces presque quarante années d'échange se succèdent des moments sombres ou lumineux : toute une vie à la hauteur de l'idée de liberté, d'émancipation de l'esprit et de transformation sociale que le surréalisme s'était fixée dès sa naissance.

12/2017

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Critique littéraire

Correspondance. 1920-1959

La fervente et fidèle amitié de Jean Paulhan et Henri Pourrat (1887-1959) peut étonner, tant paraît grande la distance entre leurs expériences et leurs environnements, l'un à Paris au coeur de la vie littéraire et intellectuelle, l'autre isolé dans son Auvergne natale, aux environs d'Ambert, animé par le goût presque exclusif pour la vie et la culture paysannes. Elle se noue toutefois au début des années 1920, après que Paulhan a proposé au poète des "Montagnards" (1918) de rédiger des notes critiques pour La NRF. En quarante ans d'échanges et de services, de préoccupations et d'activités communes, les deux écrivains ont été "du même voyage" (Paulhan) et se sont donné, à tous les plans, personnels et professionnels, "la vraie poignée de main" (Pourrat). Eclairant les travaux et les jours des deux hommes, dans des contextes parfois douloureux, leur correspondance est pour l'essentiel consacrée à leurs activités littéraires pour la NRF, maison d'édition et revue. Paulhan conseille, avec soin et admiration, mais sans complaisance, le romancier du Mauvais garçon et de La Cité perdue ; et l'éditeur soutient son ami auvergnat dans la grande entreprise de collecte et de transposition littéraire des contes populaires qui l'occupera après guerre, et dont il composera le trésor universel. Paulhan restera enfin toujours attaché à cette critique bienveillante qu'exerce Pourrat dans les colonnes de la revue, portant souvent sur des ouvrages où la nature et la vie rurale occupent le premier plan. S'y dessine la défense d'un régionalisme ouvert et large, qui est autant celui d'un terrien fraternel que celui d'un moraliste et d'un croyant, attaché à la beauté de l'incarnation, au sens de la vie et au salut des hommes : "Si l'homme ne reste pas en liaison et en amitié avec les choses naturelles, il se déshumanise".

02/2020

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Critique littéraire

Correspondance 1920-1927

Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942) : deux écrivains humanistes, symboles d'une "Europe des esprits" humiliée par la Grande Guerre. Les années 1920 incarnent l'espoir d'un monde meilleur et consacrent leur fortune littéraire : L'Ame enchantée, le cycle du Théâtre de la Révolution, la biographie sur Gandhi pour Romain Rolland ; les essais biographiques Trois Maîtres, Le Combat avec le démon, ou La Confusion des sentiments pour Stefan Zweig. Au-delà de l'amitié qui les lie, Rolland et Zweig partagent une même conscience du danger face aux nouvelles idéologies de l'Europe d'après-guerre, où violences et assassinats politiques revêtent déjà un caractère antisémite. Leurs lettres inédites témoignent de cette atmosphère délétère, hantée par les démons du nationalisme, soulignant par contraste l'attraction des deux intellectuels pour la révolution russe et les sagesses orientales. D'une richesse inouïe, cette correspondance nous entraîne dans l'entre-deux-guerres, avec en toile de fond la montée des totalitarismes et l'engrenage qui mena l'humanité d'un conflit à un autre.

09/2015

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 6, Les Temps noirs Volume 1 (août 1939 - décembre 1942)

La Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat est un ensemble épistolaire quasi inédit de plus de mille lettres qu'échangèrent entre 1916 et 1959. Alexandre Vialatte (1901-1971) et Henri Pourrat (1887-1959). Ont déjà été publiés, aux Presses Universitaires Blaise Pascal, les volumes suivants : Lettres de collège (1916-1921), 2001 ; Lettres de Rhénanie 1 (1922-1924), 2003 ; Lettres de Rhénanie 2 (1924-1927), 2004 ; Les Grandes Espérances (1928-1934), 2006 ; De Paris à Héliopolis (1935-1939), 2008. A cet ensemble vont succéder deux nouveaux volumes, intitulés Les Temps noirs 1 (1939-1942) et Les Temps noirs 2 (1942-1946) qui ont pour arrière-plan des périodes dramatiques : guerre, occupation, libération et épuration. Ils offrent donc un appareil critique important, qui restitue le conteste historique et apporte un éclairage nouveau sur les deux écrivains. Les Temps noirs 1, présentés ici, offrent d'abord des images de la guerre de 1939-1940. Pourrat, déjà quinquagénaire, demeure à Albert et poursuit avec constance ses travaux sur la paysannerie, tandis que Vialatte, mobilisée dans l'armée d'Alsace comme "conducteur du train hippomobile", subit la drôle de guerre, puis la débâcle et la captivité, épreuves qui provoquent en lui une grave dépression nerveuse. Puis en 1941, les deux épistoliers sont de nouveau géographiquement proches. Via Latte se retrouve à Vichy, où sa femme Hélène est en poste. Il peine à retrouver son équilibre malgré les contacts divers qu'il noue avec le milieu des journalistes qui travaillent dans l'entourage du maréchal Pétain. Après des articles pour le journal Le Petit Dauphinois et une collaboration à Visages de l'Auvergne, ouvrage dirigé par Pourrat, il accomplit enfin l'indispensable catharsis qui lui rend le goût de l'écriture, en composant en quelques semaines (août-septembre 1942), Le Fidèle Berger, magnifique roman de la guerre et de la folie. Pourrat, qui s'efforce de l'aider, poursuit ses travaux à Ambert. Ayant fait allégeance au Maréchal Pétain dès octobre 1940, il s'investit dans l'action sociale comme -"délégué" du Secours national et dans l'action culturelle, tout en publiant plusieurs ouvrages, révélateurs de ses choix idéologiques comme L'Homme à la bêche, Le Chef français, Vent de mars (prix Goncourt 1941) ou Le Blé de Noël. Les lettres des Temps noirs 1 apportent ainsi un témoignage précieux sur la première période du Régime de Vichy.

03/2012

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Sciences politiques

Documents diplomatiques français 1920. Tome 1 (10 janvier-18 mai)

Présenter la politique étrangère de la France dans tous ses aspects notables, tel est l'objet des volumes des Documents diplomatiques français : pénétrer dans le secret des chancelleries, suivre le regard des diplomates français aux quatre coins du monde et leurs négociations politiques ou commerciales, leur rôle culturel, voir comment s'élabore la décision de politique étrangère à Paris, assister grâce aux procès-verbaux aux entretiens entre les principaux responsables, voilà quelques-unes des possibilités offertes aux lecteurs avides d'une histoire fondée sur des sources irréfutables. Puisés dans les fonds d'archives du ministère des Affaires étrangères, ces documents, qui concernent les différentes périodes du XXe siècle, des plus récemment ouvertes à la consultation sur les années 1960, aux plus anciennes sur la Grande Guerre, sont sélectionnés avec objectivité et annotés avec soin par des équipes d'archivistes et d'historiens.

01/1997

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Beaux arts

Les exilés de Montparnasse (1920-1940)

Après la Grande Guerre, près de deux cent cinquante artistes anglo-saxons adoptent Paris pour y vivre en totale indépendance. Ils sont écrivains, poètes, journalistes, éditeurs, libraires, directeurs de revues littéraires et plusieurs d'entre eux imprimeurs. Ils récusent la prohibition, le puritanisme pur et dur, la censure, le sexisme de leur pays. Ils viennent mener l'existence bohème de Montparnasse. Le change avantageux (cinquante francs pour un dollar) permet à certains de mener une vie facile, propre à la création de leurs œuvres. Ils en débattent à la librairie américaine Shakespeare and Company de Sylvia Beach, ou dans l'atelier de Gertrude Stein rue de Fleurus. Fitzgerald, Hemingway, D. H. Lawrence, Joyce, Miller, Pound, Gertrude Stein, Edith Wharton se croisent, sympathisent, se jalousent ou parfois s'entre-déchirent au sein de leur microcosme littéraire. D'autres, originaux nantis, ne débarquent que pour mener la vie débridée des nuits parisiennes. Après avoir vécu en autarcie, les membres de cette colonie se disperseront au début de la Seconde Guerre mondiale, abandonnant à regret leur jeunesse insouciante aux terrasses ensoleillées de La Closerie des Lilas, de la Rotonde, de la Coupole et du Seulet.

09/2006

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Critique littéraire

Correspondance. (1920-1950)

La correspondance entre le célèbre écrivain français André Gide et le romaniste allemand et grand érudit Ernst Robert Curtius traite de sujets multiples et passionnants : littérature et écriture, rapports conflictuels entre leurs deux pays, débat politico-culturel, traduction, critique littéraire, etc.

12/2019

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Littérature étrangère

Journal 1946-1949

Ce n'est pas par hasard si l'auteur, qui s'est fait connaître en France par la traduction de ses romans Homo Faber (1961), J'adore ce qui me brûle (1963) et d'une pièce de théâtre, Monsieur Bonhomme et les incendiaires (1961), a exercé le double métier d'architecte et d'écrivain. Le Journal nous révèle une pense à la fois étonnamment structurée dans sa recherche, son approfondissement, les problèmes qu'elle pose, et une sensibilité d'artiste capable à tout instant de capter et d'immobiliser les phénomènes de beauté d'un monde qu'il ne se lasse pas d'analyser. Qu'il s'agisse d'un voyage à travers les villes de l'Allemagne en décombres où la vie reprend lentement ses droits, d'un trajet en avion, des questions politiques de l'après-guerre, de l'élaboration d'une pièce de théâtre -Le Comte Osterland-, de ses contacts humains et des leçons qu'il en tire moralement ou intellectuellement, on retrouve dans ces notes à l'écriture nerveuse, aiguë, élégante, une température de grand écrivain, une ironie constante une curiosité passionnée faite de patiente et de lucidité.

12/1964

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Romans historiques

Lettres d'un jeune communiste. 1949-1959

Dans les années cinquante, Louis Domergue adresse à ses parents et à ses amis des lettres, où il rend compte des difficultés de sa vie à Paris, de son entrée non moins difficile dans la vie professionnelle et de son adhésion au parti communiste. Au-delà d'une page d'histoire personnelle, ce recueil apporte le témoigne authentique et émouvant, d'un jeune militant de la base, en marge des ouvrages d'analyse générale de l'histoire de la guerre froide et des luttes politiques en France entre 1949 et 1950.

11/2012

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Littérature française (poches)

Un âge d'or. Tahiti 1920-1923

My Tahiti, écrit dans les années 1930, se présente comme le livre des souvenirs d'un "âge d'or", celui du premier séjour dans les lies de Robert Dean Frisbie, dit Ropati, au début des années 1920. Il nous donne à voir une population courageuse et accueillante, gaie, souriante et généreuse, encore très attachée a des racines paysannes, des traditions d'autarcie économique, de vie communautaire et d'entraide. Sa description de la vie "au district" à cette époque est minutieuse et drôle, pleine de fraîcheur et d'humanité, mais aussi d'une certaine mélancolie, car il s'agit pour lui d'une façon de vivre déjà disparue, sinon vouée à disparaître.

09/2017

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Histoire de France

Volontaire calédonien du Bataillon du Pacifique. Journal de guerre (mai 1941-janvier 1944)

Le caporal Gaston Rabot, volontaire calédonien du Bataillon du Pacifique, quitte Nouméa le 6 mai 1941, avec le Bataillon embarqué à bord du paquebot Zealandia. Il commence à tenir son Journal le 15 mai, dixième jour depuis son départ. Il le tiendra, jour après jour, jusqu'au 8 janvier 1944. Il s'apprête alors à retrouver la Nouvelle-Calédonie, qu'il a quittée 978 jours plus tôt. Ce Journal est un précieux témoignage sur les combats d'un Français libre "de la base" et sur l'état d'esprit de ces hommes qui ont rendu leur honneur à la France provisoirement défaite.

09/2019

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Littérature française

Carnets (1921-1944)

Louis Guilloux, pendant plus d'un demi-siècle, est resté à l'écoute des grands orages de l'histoire et de la voix de ceux qui, invisibles et modestes, font et subissent cette histoire. Il n'a pas tenu un "Journal" , avec ce que cela implique souvent de complaisance narcissique, ou de curiosité pour les minuscules commérages sur les "grands de la terre" ou les petits potins des grandes époques. Il a tenu le livre de bord d'une traversée des hommes. De la guerre de 14 à la Seconde Guerre mondiale, de la révolution d'Octobre à la Guerre d'Espagne, de la "Maison du Peuple" de sa jeunesse aux immeubles du petit peuple de Paris ou de Saint-Brieuc, de son voyage en U. R. S. S. à l'Occupation, de ses amis glorieux, Gide, Malraux ou Aragon, aux voisins du quartier et aux passants de la rue, Louis Guilloux garde l'oreille au guet, le coeur en éveil et l'esprit en alerte. Jour après jour, pendant cinquante-cinq ans, la trame de ces Carnets tisse une tapisserie d'une extrême richesse. Une époque s'y reflète, des milliers de voix y parlent ou chuchotent. Et dans le filigrane de ce beau livre attentif, modeste et généreux, préférant toujours écouter autrui plutôt que parler de lui, Louis Guilloux cependant est là, comme un hôte si discret qu'on ne sent sa présence que par la lumière d'un regard qui éclaire les autres et révèle une époque.

10/1978

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Histoire internationale

Les années Mao. Une histoire de la Chine en affiches (1949-1979)

Les années Mao sont, en France, souvent synonymes des événements de mai 1968 et de la génération qui s'inspira de ce qui se passait en Chine à cette époque, sans en avoir une connaissance très précise. Mais les années Mao, ce sont surtout trente années charnières de l'histoire du pays le plus peuplé du monde, entre une Chine post-impériale des Seigneurs de la Guerre et une Chine qui fait irruption dans la modernité. Ce sont trente années d'une histoire opaque, souvent fascinante, parfois terrifiante, que les affiches rassemblées dans ce livre essaient de décrire à la façon d'un puzzle, avec ses couleurs, ses messages fragmentaires, ses pièges, ses énigmes et ses pièces manquantes. Entre livre d'histoire et bande dessinée, cet ouvrage est un témoignage édifiant de l'évolution de la Chine à une époque cruciale que peu d'observateurs extérieurs ont eu l'occasion de vivre.

05/2013

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Correspondance

Lettres d’amitié. 1920-1959

Comment quitter l'enfance et décider de son destin au lendemain de la guerre de 1914-1918 ? Simone de Beauvoir a la chance de ne pas affronter seule les choix cruciaux de l'adolescence. Sa grande amie de coeur Elisabeth Lacoin, dite "Zaza", et son condisciple préféré à la Sorbonne, Maurice Merleau-Ponty, partagent les tourments philosophiques et sentimentaux de sa jeunesse. Alors qu'elle-même va s'engager avec Sartre, entre Zaza et Maurice se tisse un lien amoureux. Ce sont les vivantes conversations de ce trio que leurs lettres prolongent. Pour cette génération des années 20, la situation diffère radicalement selon le sexe : les deux jeunes filles se heurtent aux barreaux dressés par leur milieu bourgeois et leur époque, barreaux inexistants pour le jeune homme, qui jouit sans effort de la liberté. Simone gagnera son combat, Zaza s'y brisera, elle mourra prématurément à vingt et un ans. La conviction féministe de la future autrice du Deuxième sexe s'ancre dans ce drame. Merleau-Ponty et Simone se retrouveront pour la création de la revue existentialiste Les Temps modernes, en 1945. De 1920 à 1959, ces lettres croisées inédites, au ton retenu mais intense, nous ouvrent l'intimité de trois individualités d'exception.

10/2022

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Poésie

Textes pour un poème. 1949-1970

Andrée Chedid reprend ici la plupart de ses poèmes parus entre 1949 et 1970, des recueils à présent épuisés. Ce titre, Textes pour un poème, était déjà celui d'un premier recueil. Elle le réutilise aujourd'hui, peut-être pour indiquer qu'au-delà et malgré le souffle du temps - celui qui nous fait glisser sur un océan à l'horizon incertain - sa démarche reste la même source, observe la même lueur : non pas là-bas très haut dans le ciel, mais au plus profond de soi, une lumière qui ouvre le chemin de la conscience attentive, un scintillement qui habite les mots les plus simples et les dévoile. Arbre, absence, gel et sel, ville et vie, mort, visages... " Le mot - nous rappelle Andrée Chedid - fascine le poète seul capable de le mener à sa propre profondeur. "

10/1995

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 7, Les temps noirs Volume 2 (janvier 1943 - décembre 1946)

Les Presses Universitaires Blaise Pascal poursuivent la publication de la Correspondance Alexandre Vialatte-Henri Pourrat, ensemble épistolaire inédit échangé entre Alexandre Vialatte (1901-1971) et Henri Pourrat (1887-1959), de 1916 à 1959. Après les Lettres de collège (1916-1921), 2001 ; Lettres de Rhénanie 1(1922-1924), 2003 ; Lettres de Rhénanie H (1924-1927), 2004 ; Les Grandes Espérances (1928-1934), 2006 ; De Paris ir Héliopolis (1935-1939), 2008, viennent deux volumes complémentaires qui ont pour arrière-plan des périodes dramatiques : Guerre et Occupation pour Les Temps noirs I (,1939-1942) publiés en 2011, Résistance, Epuration, après-guerre pour Les Temps noirs 11 (1942-1946) présentés ici. Les lettres de 1943 à 1945 permettent de préciser les relations encore mal connues entre Pourrat et le Régime de Vichy au moment où l'Occupation se radicalise. Toujours fidèle à Pétain, entretenant de bonnes relations avec l'entourage du "chef français", Pourrat accomplit avec exactitude sa tâche de subdélégué du Secours National pour la région d'Ambert, un travail de terrain qui le conduit à voir de près certains événements de la Résistance (Affaire d'Arlanc, etc.) puis de l'Epura­tion. Certes les lettres ne fournissent que des indices souvent discrets, mais l'appareil critique important qui les éclaire fournit une véritable base de données pour l'histoire du Livradois-Forez. Les lettres de 1945-1946, quant à elles, permettent de suivre le périple de Vialatte, "correspondant de guerre" envoyé par le journal L'Epoque en Allemagne pour couvrir les procès de Lunebourg (jugement des criminels nazis du camp de Bergen-Belsen), puis de Hambourg. A l'intérêt que présentent les lettres pour l'histoire d'une époque complexe et trouble, s'ajoute l'intérêt littéraire de celles-ci. Pourrat continue à se consacrer avec constance à l'écriture, resserrant son inspiration autour de trois domaines majeurs : l'Auvergne, la tradition et les contes ainsi que l'inspiration chrétienne avec La Bienheureuse Passion. Vialatte pour sa part hésite entre journalisme et littérature, la seule voie que Pourrat, mentor exigeant, l'exhorte à suivre. En proie aux affres de la création, il s'essaie à plusieurs romans qui demeureront inachevés mais constituent cependant un banc d'essai pour Les Fruits du Congo, dont ils révèlent la genèse.

04/2015

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Critique littéraire

Carnets d'Allemagne 1919-1920 - Tome 3 des mémoires de Joseph Ligneau

En juin 1920, troisième convocation pour repasser le conseil de révision de l'armée. Pour la troisième fois, Joseph Ligneau va probablement être refusé. Les jeunes de son âge et les gens de Cernay vont dire que le neveu de la bergère est un bon à rien inapte au service militaire. Sa tante Léonie Pian et son oncle Joseph Boudan lui conseillent de ne pas se présenter devant la commission. Lorsqu'on appelle les conscrits de Cernay, pour le déshabillage, Joseph va se cacher dans un café, bien décidé à ne pas en sortir avant que les opérations de révision ne soient finies. Une heure plus tard, le Maire lui dit : Vous avez été pris "bon absent" , tant pis pour vous ! C'est là que commence le troisième et dernier tome des mémoires inachevées d'un adjudant, ou Joseph intègre l'Armée Française du Rhin et part occuper la Rhénanie au sein d'une troupe coloniale.

02/2019

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Loisirs et jeux

Carnet de notes reporter orange

carnet de notes lignés 96 pages avec une spirale cachée. Type reporter. Couverture cartonnée pour renforcer la solidité. papier crème.

04/2018

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Loisirs et jeux

Carnet de notes reporter rouge

carnet de notes lignés 96 pages avec une spirale cachée. Type reporter. Couverture cartonnée pour renforcer la solidité. papier crème.

04/2018

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Loisirs et jeux

Carnet de notes reporter gris

carnet de notes lignés 96 pages avec une spirale cachée. Type reporter. Couverture cartonnée pour renforcer la solidité. papier crème.

04/2018

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Loisirs et jeux

Carnet de notes reporter bleu

carnet de notes lignés 96 pages avec une spirale cachée. Type reporter. Couverture cartonnée pour renforcer la solidité. papier crème.

04/2018

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Littérature étrangère

Un carnet taché de vin. Inédits, 1944-1990

Ce recueil de chroniques et de nouvelles inédites met en évidence la richesse et la variété de l'oeuvre de Bukowski. Ses deux premières histoires témoignent de la double orientation stylistique qui marquera toute sa carrière de prosateur "Contrecoup d'une lettre de refus plus longue qu'à l'ordinaire" (1944) trace le portrait imaginaire d'un jeune artiste épris d'idéal, un rebelle doublé d'un amuseur tandis que dans "20 chars de plus, et Kasseldown tombait" (1946), il change de ton et donne dans la noirceur absolue. Bukowski confronte son personnage de prisonnier à une désespérante solitude spirituelle, comme s'il écrivait lui aussi du fond du souterrain, piégé dans une cellule trop petite pour un homme de sa carrure, mais qui s'en sort grâce à son sens de l'humour et à son goût de l'autodérision. Dans sa dernière méditation sur l'écriture, "Les Bases", 1991, Bukowski apure les comptes et tire la leçon : "Plus mes phrases se rapprocheraient de la concision et du naturel, moins j'aurais de chances de me tromper et de tricher... Les mots étaient des balles, des rayons de soleil, ils n'avaient d'autre but que de contrarier le destin et mettre un terme à la damnation".

03/2015