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Capitale de la douceur

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Littérature française

Capitale de la douceur

La capitale de la douceur existe. C'est une petite île de la Méditerranée où l'on peut vivre nu. Quelque chose de notre rapport au monde, de notre vulnérabilité et de notre grandeur se joue sur cette portion de terre. Sophie Fontanel a écrit le roman d'une révolution par la douceur, dont nous avons infiniment besoin. En vers. C'est un endroit que l'on peut situer précisément sur une carte. Une île, peut-être un peu moins connue que ses voisines de Port-Cros et Porquerolles, portant le beau nom de Levant. C'est un endroit où l'on peut vivre nu, mais seulement sur 5% du sol, les 95% restants étant occupés par l'armée... Quand elle débarque dans ce décor de rêve, l'héroïne de cette histoire ne peut imaginer qu'elle va y vivre une révélation. Celui qui l'a invitée l'accueille avec à peine un paréo, car ici la nudité est la norme. Elle comprend dès le lendemain, en retirant à son tour ses habits sur une plage, que lorsqu'on est nu, sans protection, désarmé, on est obligé de s'en remettre à la douceur du monde. Et que ce n'est qu'un début, car il reste encore beaucoup de couches à retirer, jusqu'au coeur, à la douceur absolue... Dans la chambre à l'hôtel, Capitale de la douleur, de Paul Eluard. Douceur, violence... Les deux se font face évidemment. Pourquoi la violence a-t-elle lieu ? Comment y répondre ? Rien qu'en se mettant nue, elle est confrontée à son histoire, traversée un jour par la plus grande violence. Dans sa chair. Et par l'histoire de sa famille, bouleversée par la guerre. De plus, c'est une petite île, mais elle contient le monde entier. D'autres, autour de notre héroïne, sont venus là pour réparer la violence qu'ils ont subie. Ou commise. Et à travers eux surgissent les événements et conflits qui agitent notre époque. Un être de plus en plus doux, dans un monde de plus en plus violent Même avant d'arriver ici je pensais c'est ce que je deviens

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Littérature française

Capitale de la douceur

La capitale de la douceur existe. C'est une petite île de la Méditerranée. A côté de ses voisines de Port-Cros et Porquerolles, l'île du Levant est un endroit où l'on peut vivre nu (grâce à un arrêté préfectoral). Mais seulement sur 5% du territoire, les 95% restants étant occupés par l'armée qui teste ici ses missiles... La douceur a-t-elle encore sa place dans notre monde ? Peut-elle résister à la violence qui nous entoure ? Dans ce décor prédestiné, où le hasard l'a menée, l'héroïne de ce roman ôte bien plus que ses vêtements, elle se met véritablement à nu. En sept jours, d'une rencontre à l'autre, elle va revivre les moments de son existence où s'est joué son rapport à la violence. Et comprendre que le pouvoir de la douceur est illimité.

02/2023

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Petits classiques parascolaire

Capitale de la douleur

Paris, capitale des Années folles. Malgré l'effervescence littéraire et artistique, le poète Paul Éluard est rongé par une douleur intime : sa femme, Gala, est éprise du peintre Max Ernst et s'éloigne peu à peu de lui. Il écrit alors ces textes, qui comptent aujourd'hui parmi les plus beaux poèmes d'amour. A la fois itinéraire sentimental et poétique, Capitale de la douleur retrace les tribulations du trio amoureux et le cheminement qui, du dadaïsme, conduira Éluard au surréalisme.

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Poésie

Capitale de la douleur

Inconnue, elle était ma forme préférée, Celle qui m'enlevait le souci d'être un homme, Et je la vois et je la perds et je subis Ma douleur, comme un peu de soleil dans l'eau froide. Recueil emblématique du XXe siècle et oeuvre majeure de Paul Eluard, Capitale de la douleur cristallise l'intensité du sentiment amoureux. Rongé par la douleur de voir la femme qu'il aime s'éloigner de lui, l'auteur rédige des poèmes où le rêve côtoie le désir, où le "je" est universel. Chacun de nous, dans la traversée de l'absence de l'être aimé, peut s'y reconnaître. Sont également évoqués les thèmes de l'art et du bonheur, ainsi que plusieurs figures artistiques de son époque comme Picasso, Miró et Max Ernst. Paul Eluard (1895-1952) est une figure majeure de la poésie, d'abord dadaïste puis surréaliste. Il a publié de nombreux recueils et est resté célèbre entre autres pour le poème "Liberté" , écrit pendant la Seconde Guerre mondiale durant laquelle il fut résistant. Introduction et chronologie de Raymond Jean

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Lycée

Capitale de la douleur

Inconnue, elle était ma forme préférée, Celle qui m'enlevait le souci d'être un homme, Et je la vois et je la perds et je subis Ma douleur, comme un peu de soleil dans l'eau froide. Recueil emblématique du XXe siècle et oeuvre majeure de Paul Eluard, Capitale de la douleur cristallise l'intensité du sentiment amoureux. Rongé par la douleur de voir la femme qu'il aime s'éloigner de lui, l'auteur rédige des poèmes où le rêve côtoie le désir, où le "je" est universel. Chacun de nous, dans la traversée de l'absence de l'être aimé, peut s'y reconnaître. Sont également évoqués les thèmes de l'art et du bonheur, ainsi que plusieurs figures artistiques de son époque comme Picasso, Miró et Max Ernst. Paul Eluard (1895-1952) est une figure majeure de la poésie, d'abord dadaïste puis surréaliste. Il a publié de nombreux recueils et est resté célèbre entre autres pour le poème "Liberté" , écrit pendant la Seconde Guerre mondiale durant laquelle il fut résistant. Introduction et chronologie de Raymond Jean

03/2024

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Lycée

Capitale de la douleur (1926)

Le célèbre recueil de Paul Eluard, suivi du parcours littéraire " La révolution surréaliste " . Une oeuvre dont la lecture est recommandée en 1re, en lien avec Cahiers de Douai au programme du Bac. Dans une édition Spécial lecture cursive. Le recueil En 1921, la vie de Paul Eluard est bouleversée : sa compagne, Gala, entame une liaison avec un de leurs amis, le peintre Max Ernst. Le poète consigne alors sa détresse dans d'intenses poèmes d'amour qui formeront Capitale de la douleur, le premier grand recueil de poésie surréaliste. Le parcours " La révolution surréaliste dans la littérature et dans les arts " En complément du recueil, un choix d'oeuvres surréalistes - poèmes et tableaux : pour partir à la découverte de l'un des mouvements artistiques et littéraires majeurs du XXe siècle. Le dossier Toutes les ressources utiles au lycéen : - un avant-texte pour situer l'oeuvre dans son contexte - au fil du texte : - un accompagnement pour lire l'ensemble des poèmes - des " clés " pour analyser les poèmes emblématiques - dans le dossier qui suit le texte : - des fiches de synthèse sur l'oeuvre et le parcours - une section spécialement destinée aux élèves de 1re pour les aider à présenter l'oeuvre, au titre de la lecture cursive, lors de l'épreuve orale du bac de français Le guide pédagogique en ligne Dans le guide pédagogique, téléchargeable sur www. editions-hatier. fr (Lien -> http : //www. editions-hatier. fr/), l'enseignant trouvera tous les corrigés : des questionnaires au fil du texte et des lectures d'images.

04/2024

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Français

Capitale de la douleur. Paul Eluard, 2e édition

Une synthèse accessible pour comprendre l'oeuvre, sa genèse, son auteur ; les clefs pour savoir étudier l'oeuvre, analyser ses thèmes majeurs et faire des passerelles avec d'autres textes. Cet ouvrage propose une étude approfondie du texte, les repères essentiels sur l'oeuvre et son auteur, des analyses thématiques, des prolongements vers d'autres textes et, en annexe, des informations complémentaires utiles à la compréhension de Capitale de la douleur de Paul Eluard.

11/2021

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Poésie

Capitale de la douleur ; L'amour la poésie

"Parler aux hommes le langage de tous les hommes et leur parler cependant un langage tout neuf, infiniment précieux et simple pourtant comme le pain de la vie quotidienne, nul poète, avant Eluard, ne l'avait fait si naturellement. Transmuer en une sorte d'or vierge l'aspect des joies et des douleurs communes à tous, pour en faire éclater la splendeur unique, Eluard fut capable de cela plus intensément et plus aisément que nul autre. L'amour la poésie, ce titre (que je trouve follement beau), n'est-ce pas la formule exacte qui en coiffant impérieusement la vie permet de la renouveler ? La plupart des poètes ont célébré l'amour. Combien sont-ils, à la réflexion, qui l'aient porté en eux toujours et qui en aient imprégné leur oeuvre à la manière d'Eluard ? Capitale de la douleur, L'amour la poésie, je vois en ces livres des tableaux de la vie commune telle que par l'amour elle est rendue poétique, c'est-à-dire illuminée. Il n'est personne qui, pour un temps bref au moins, n'ait fait l'expérience de pareille illumination, mais les avares et les prudents ont la règle de rabaisser les yeux au plus vite, tandis que la leçon d'Eluard est de substituer définitivement le monde ainsi transfiguré à l'ancien et de s'en mettre plein la vue et plein les doigts sans avoir peur de se déchirer à ses aigus sommets". André Pieyre de Mandiargues

03/2023

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Littérature érotique et sentim

Douceur de la laine et douleur du fouet

Nicolas et la laine, c'est une longue histoire d'amour. De surcroît, obéir, vénérer les femmes et les déifier, c'est dans sa nature la plus profonde. A l'école, il fait connaissance de Catherine, qui va profondément le troubler. Et au moment de l'obtention de son baccalauréat, sa vie sexuelle et sentimentale va brusquement basculer vers un monde de volupté, de frustrations, de douceur et de douleur. Nicolas va ensuite devenir l'esclave de Catherine, puis s'enfuir. Leurs routes vont se recroiser à plusieurs reprises, pour qu'il finisse par se retrouver dans ses griffes gantées d'angora. Et tout ceci, pour le meilleur et pour le pire.

12/2021

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Poésie

Capitale de la douleur. [suivi de L'amour la poésie

"Parler aux hommes le langage de tous les hommes et leur parler cependant un langage tout neuf, infiniment précieux et simple pourtant comme le pain de la vie quotidienne, nul poète, avant Eluard, ne l'avait fait si naturellement. Transmuer en une sorte d'or vierge l'aspect des joies et des douleurs communes à tous, pour en faire éclater la splendeur unique, Eluard fut capable de cela plus intensément et plus aisément que nul autre. L'amour la poésie, ce titre (que je trouve follement beau), n'est-ce pas la formule exacte qui en coiffant impérieusement la vie permet de la renouveler ? La plupart des poètes ont célébré l'amour. Combien sont-ils, à la réflexion, qui l'aient porté en eux toujours et qui en aient imprégné leur oeuvre à la manière d'Eluard ? Capitale de la douleur, L'amour la poésie, je vois en ces livres des tableaux de la vie commune telle que par l'amour elle est rendue poétique, c'est-à-dire illuminée. Il n'est personne qui, pour un temps bref au moins, n'ait fait l'expérience de pareille illumination, mais les avares et les prudents ont la règle de rabaisser les yeux au plus vite, tandis que la leçon d'Eluard est de substituer définitivement le monde ainsi transfiguré à l'ancien et de s'en mettre plein la vue et plein les doigts sans avoir peur de se déchirer à ses aigus sommets". André Pieyre de Mandiargues.

04/2001

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Critique littéraire

Paul Eluard, le coeur absolu. Etude de Capitale de la douleur (1926)

Souhaitant affranchir le nom d'Eluard des lieux communs du sentimentalisme, cette étude de Capitale de la douleur (1926) se veut attentive au coeur absolu du poème. Dans l'espace de la page s'opère une transmutation de l'expérience par la figuration d'un "je" universel qui redistribue les affects en chant impersonnel. De dada au surréalisme, le recueil s'inscrit en une époque de révolutions esthétiques, tout en conservant la mémoire vive de la poésie. Il invente ses propres modèles, regardant vers les tableaux et les collages, les rêves et les proverbes, à la lumière d'un lyrisme neuf. En une position éthique, le poète forme le voeu de partager "les débris de toutes [s]es merveilles" qui sont autant de fragments de réel. Le sourire triste ne fait pas écrire : c'est la force de se vouloir vivant parmi les vivants qui fait battre ici les poèmes.

09/2013

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Littérature Allemande

La capitale

Tout commence dans le quartier Sainte-Catherine à Bruxelles, près de l'hôtel Atlas, où un cochon en liberté fait soudain irruption, bousculant tout sur son passage. Un échantillon d'Européens d'aujourd'hui, dont les destins vont se croiser par la suite, sont les témoins médusés de cet événement incongru. La Capitale, Prix du Livre allemand 2017, est d'abord une satire savoureuse des travers des institutions européennes. Robert Menasse atteint à des sommets de drôlerie comparables à ceux de "l'Action parallèle" dans L'Homme sans qualités de Musil quand il dépeint une fonctionnaire européenne mortellement humiliée par sa mutation à la Direction générale de la culture - secteur sans avenir ni prestige -, quand il décrit la manière dont la presse transforme l'affaire du cochon en feuilleton à scandale, ou quand il évoque les vains préparatifs d'un événement culturel censé restaurer dans l'opinion le prestige de la Commission européenne. Mais ce grand livre où se mêlent roman d'espionnage et roman policier, à travers l'hallucinante enquête sur un mystérieux assassinat, est aussi un acte de foi dans la légitimité politique de l'Europe et un rappel énergique de ce qui la fonde. Les deux derniers mots du livre prennent alors tout leur sens : "à suivre".

01/2019

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Poésie

Capitale de la douleur suivi de Les Dessous d'une vie. Ou La Pyramide humaine

Fruit de cinq années de production poétique, Capitale de la douleur (1926) est l'un des recueils les plus célèbres de Paul Eluard. S'y trouve retracé le parcours initiatique d'un jeune poète, qui exorcise son désespoir par la recherche d'un verbe pur, simple et enchanteur. La poésie qui en résulte est, pour André Breton, un "miracle", un "secret qui prend les couleurs de l'éternité". Publié la même année, Les Dessous d'une vie ou la Pyramide humaine achève de consacrer le poète comme étendard des avant-gardes littéraires du siècle. Rassemblant poèmes en prose, récits de rêves et textes surréalistes, ce second recueil révèle en creux la part onirique de Capitale de la douleur et réaffirme la recherche, par Eluard, d'une forme verbale capable de réparer la discontinuité du monde.

03/2024

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Littérature française

La douceur

A la 23e World Rose Convention, en Australie, le narrateur, journaliste français dans un magazine d'art de vivre, et Barbara, reporter allemande du Die Berliner, vont éprouver la même fascination pour la présidente de l'événement, May de Caux. Cette Française au charme insolite cache une part d'ombre qu'ils vont bientôt découvrir : le passé douloureux qui la hante. De leur complicité grandissante va naître le projet d'un livre. Reste à vaincre les réticences de May, ancienne résistante et déportée. Pour Barbara, jeune femme d'une autre génération, pour l'indispensable transmission, elle va consentir à raconter : Ravensbrück à dix-huit ans, la souffrance, les amitiés, les petites joies et les grandes difficultés. Et l'après, le corps qui a perdu la mémoire de la tendresse, malgré l'attention de son mari, Paul. La vie de femme bouleversée. " Je sais que Paul devine les ombres qui ne me quittent pas, sur lesquelles personne n'a de prise. Notre harmonie n'est pas complète. Une partie de moi se refuse. Je lui donne la plus belle, la plus aimable. Il connaît le combat que je mène depuis vingt-cinq ans contre les fantômes. " Et puis, il y a le souvenir de cette rose cueillie à Ravensbrück, improbable éclat coloré dans le gris funeste, la beauté dans la monstruosité à l'origine de sa renaissance. May est passée de l'horreur à la délicatesse des fleurs, et à l'amour. Le livre s'appellera La Douceur.

01/2023

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Littérature française (poches)

La douceur

Steven a onze ans lorsqu'il se laisse entraîner par Jérémy à commettre un crime barbare. Des années plus tard, il raconte. Ou tente de raconter. Son grand frère et la directrice du centre de vacances où le crime a eu lieu essaient eux aussi de comprendre ou d'oublier. Malgré l'horreur, ils cherchent un sens à leur vie. Mais tous se heurtent à la même impossibilité : celle de dire à la fois l'amour et l'abjection. Cet admirable roman est comme une série d'éclairs. Sa clarté aveuglante révèle ce que chacun de nous cherche à oublier...

08/2005

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Littérature étrangère

La douceur de vivre

Emmanuel de Coulanges, cousin de Mme de Sévigné, dont sa femme disait : "C'est toujours son plaisir qui le gouverne et il est heureux : en faut-il davantage ? " ; David Hume, trouvant dans le détachement la valeur cardinale de son existence ; le président de Brosses, tout à la joie d'arracher à Voltaire le prix de quatorze moules de bois ; l'abbé Morellet passant la moitié de sa vie dans un "curieux ménage" avec Mme Helvétius ; Edward Gibbon, être extraordinairement sphérique, auquel tout semble acquis d'avance ; James Boswell, fainéant, snob et amateur de boisson, que rien ne peut inhiber ; Horace Walpole, vieux garçon accompli, en qui le XVIII ? siècle atteint un incomparable degré de raffinement ; Mme de Lieven, expression anachronique du même art de vivre, qui trouve une reconnaissance inattendue auprès de M. Guizot... Huit personnages de ce XVIII ? siècle qui fut l'un des lieux privilégiés de Lytton Strachey ; huit échos de cette douceur de vivre qui, selon un mot célèbre de Talleyrand, ne s'incarna dans l'Ancien Régime que pour disparaître avec lui.

12/1992

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Notions

Puissance de la douceur

La douceur est une énigme. Incluse dans un double mouvement d'accueil et de don, elle apparaît à la lisière des passages que naissance et mort signent. Parce qu'elle a ses degrés d'intensité, parce qu'elle a une force symbolique et un pouvoir de transformation sur les êtres et les choses, elle est une puissance. En écoutant ceux qui viennent me confier leur détresse, je l'ai entendue traverser chaque expérience vécue. En méditant son rapport au monde, il apparaît que son intelligence porte la vie, la sauve et l'accroît. Préface inédite de Catherine Malabou

05/2022

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Littérature étrangère

La capitale déchue

Publié en 1993, Feidu, La Capitale déchue, défraye immédiatement la chronique en raison du parfum de scandale qui s'y attache. Plusieurs millions d'exemplaires sont vendus en quelques mois. L'ouvrage suscite la curiosité, déplaît, dérange. Taxé de pornographie par les autorités -malgré les coupures pratiquées d'avance-, il est interdit de vente le 20 janvier 1994 dans les librairies officielles mais continue de couler sa vie dans les rues. Dans un immense et foisonnant roman, digne du très classique Rêve du Pavillon rouge ou de l'érotique Jingpinmei, Jia Pingwa raconte comment se font et se défont les relations professionnelles, familiales ou extra-conjugales entre des personnages influents de Xi'an (rebaptisée ici Xijing, la Capitale de l'ouest). Personnages plus ou moins recommandables parmi lesquels se débat Zhuang Zhidie, le malheureux héros, un écrivain célèbre dont les aspirations à la vertu ne résisteront pas longtemps aux assauts d'une société corrompue que seul l'argent motive. Sa déchéance, à travers ses pathétiques aventures amoureuses et ses problèmes existentiels, fait écho à celle, irrémédiable, semble-t-il, de la Capitale qu'il tente de quitter...

09/1997

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Théâtre

La onzième capitale

Cette Onzième Capitale est étrange, oppressante, mystérieuse. Six tableaux se succèdent au sein desquels la jeune dramaturge anglaise Alexandra Wood tisse des liens mystérieux. Dans un pays jamais nommé - sans doute la Birmanie - des duos de personnages évoluent dans une méfiance qui n'a d'égale que la paranoïa qui se dégage de leurs échanges. Peut-on faire confiance à l'amie, au voisin, dans l'atmosphère étouffante de cette nation qui construit sa nouvelle capitale dans un coin reculé du pays? Le Pouvoir, castrateur et omniprésent, contamine les relations humaines qui deviennent fausses, graves et violentes. Avec une étonnante maîtrise dramaturgique, l'auteur parvient à créer un univers haletant qui tient le lecteur de bout en bout. Et qui offrira aux acteurs un espace de jeu multiple et vivifiant.

10/2010

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Policiers

La peine capitale

La dernière fois que Joaquín était venu le voir, le vendredi, Chacaltana l'avait trouvé un peu pâle. " Prends soin de toi. Tout ira bien ", lui avait-il dit. Apparemment, il avait tort. Félix Chacaltana Saldívar est assistant archiviste au Palais de Justice de Lima. Fonctionnaire tâtillon, il vit sous la coupe de sa mère, une veuve austère, bigote et mal embouchée. Il aime l'ordre, le code pénal, le bouillon de poulet et sa fiancée Cécilia, qu'il essaye en vain d'embrasser. Jusqu'au jour où il tombe sur un procès-verbal rédigé à la hâte et qu'il ne sait pas où classer. Profondément incommodé par cette mystérieuse " irrégularité administrative migratoire mineure ", il découvre dans la foulée que son seul ami, le professeur Joaquín, a disparu. Au coeur de la coupe du monde de 1978, au rythme des matchs qui paralysent la ville (et dont Chacaltana semble se moquer éperdument), notre parfait Candide se lance bien malgré lui dans une enquête sordide sur fond d'opération Condor, mettant à jour les basses oeuvres des services secrets latino-américains cornaqués par la CIA. Jamais à court de naïveté, il promène sa bonne foi sans faille dans un Pérou en plein renouveau démocratique, et croise tour à tour des activistes méfiants, un amiral de l'Intelligence navale, une belle blonde mystérieuse et un vétéran de la guerre d'Espagne, tous plus rompus que lui aux secrets du monde. Roncagliolo raconte les années de formation de l'anti-héros d'Avril rouge avec un incroyable talent. On passe sans crier gare de la parodie au pur roman noir, sans jamais perdre l'humour ni le plaisir. Finalement, la naïveté est peut-être aussi une forme de courage...

04/2016

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Vie chrétienne

Capitale

C'est en romancier au grand style que Jonathan Siksou se fait le promeneur de Paris égrenant les lieux et les siècles. Qu'est-ce que voir la sédimentation des âges à travers la destruction et la reconstruction des paysages ? Qu'est-ce que revoir le temps qui passe ? Un événement de la rentrée littéraire. Rues et statues, défilés et bals, décrets et émeutes, crues et incendies, saints et assassins : c'est la France qui, à travers Paris, comme en un kaléidoscope, se diffracte, se déroule et se donne tout en sourires et en larmes dans son éternel quotidien. Qu'est-ce une ville, sinon un livre tissé de livres s'ouvrant devant qui désire déchiffrer les époques, les lieux, les êtres qui l'ont façonnée ? Qu'est-ce voir vivre et mourir une ville, la concevoir siècle après siècle à se construire et à se détruire jusqu'à ne plus savoir ce qu'elle est ? Qu'est-ce le souvenir d'une ville s'il ne fait pas mémoire ? La mémoire d'une ville, si elle ne fait pas histoire ? L'histoire d'une ville si elle ne se fait pas récit ? Qu'est-ce revoir le temps qui passe et qui efface inexorablement la pierre, l'événement, le visage qui ne subsistent plus alors que dans l'écrit ? C'est en écrivain au grand style, précis et libre, ascétique et inspiré, que Jonathan Siksou se fait l'ultime promeneur de Paris, entraînant à sa suite les chroniqueurs qui l'ont précédé et qui ont tout raconté, tout chanté, tout filmé de la ville-lumière. Sauf comment, dans la Capitale, notre passé devient notre présent au point de réduire l'avenir à une nostalgie. Une démonstration littéraire à hauteur de la plus fascinante des villes du monde. Une métaphysique de l'urbanité. Un roman. Le nôtre.

08/2021

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Policiers

La douceur de la vie

A Furth, confins de l'Autriche, un vieillard est retrouvé le visage broyé. Un seul témoin : sa petite-fille, devenue mutique. Aidé du psychiatre Raffael Horn, le commissaire Louis Kovacs enquête dans le village : entre les animaux mutilés et les enfants maltraités, un psychotique se prend pour Dark Vador et le prêtre croit que Bob Dylan est Jésus réincarné... Furth la paisible cache-t-elle l'horreur au quotidien ?

05/2014

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Encyclopédies de poche

La force de la douceur

"Le pouvoir de la douceur insuffle de l'inspiration dans notre vie. Ces mots m'ont donné de la force tant dans ma lutte en faveur de la paix et contre la guerre que dans ma vie sentimentale. Ce recueil vous guidera vers les objectifs que vous souhaitez réellement atteindre."

09/2015

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Littérature française

Les zombis de la capitale

La quête de modernité, cause de l'exode rural, se double aujourd'hui de la peur du sorcier. Jadis espace de vie communautaire et conviviale, le village semble incarner la sorcellerie qui contraint à l'exil en ville ou, pire encore, en Occident, dans des mégapoles inconnues, aventures souvent engagées au péril de la vie. Parce qu'il lui permet d'échapper à la tyrannie du mal, le voyage devient pour Melango, notre héros, une sorte de renoncement au lieu des origines et à son identité. Mais parvenu à la " Terre promise ", l'exilé est vite désillusionné par la réalité. Inconnu, mal servi, il vagabonde et devient un zombi. La misère qu'il espérait fuir le rattrape, le domestique et continue de le persécuter. Les migrations permettent-elles vraiment d'atteindre le bonheur et de se réconcilier avec soi-même ? La " Zombitude ", état de déréliction, d'errance fugitive et de perte identitaire, peut-elle servir de refuge contre la persécution des sorciers ?

02/2011

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Généralités

La capitale de l'humanité

Une nuit, à Rome, dans une bibliothèque de livres rares, le journaliste Jean-Baptiste Malet découvre un ouvrage de 1913 présentant les plans d'une cité colossale appelée à devenir la capitale du monde. Glorifiant la mondialisation des échanges, cette ville promet d'écrire une nouvelle page de l'histoire de l'humanité en réunissant les élites scientifique, intellectuelle, sportive et spirituelle de toutes les nations. Fasciné par cette utopie, Jean-Baptiste Malet se lance dans une enquête mondiale afin d'en raconter l'histoire. Conçue à l'aube du XX ? siècle par deux artistes américains établis à Rome, Olivia et Hendrik Andersen, et dessinée par l'architecte français Ernest Hébrard, cette cité idéale a été soutenue par des Prix Nobel de la paix, des monarques, des philanthropes et de grands journaux. Ce rêve grandiose connut un succès planétaire à la veille de la Première Guerre mondiale. Et une seconde vie au temps du fascisme italien.

02/2024

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Généralités

La capitale de l'humanité

Ce récit puissant, issu d'une longue enquête, nous révèle l'aventure des pionniers d'une capitale du monde. Collaborateur au Monde diplomatique et à L'Humanité, Jean-Baptiste Malet, lauréat du prix Albert-Londres, est l'un des auteurs de non-fiction les plus singuliers de sa génération. 1913. Une étonnante cité idéale fait la une des journaux et rencontre un engouement planétaire : le Centre mondial de communication. Selon ses théoriciens, cette capitale du monde doit permettre l'avènement de la paix perpétuelle et conduire à l'écriture d'une nouvelle page de l'histoire de l'humanité. Promue par une organisation internationale rassemblant des Prix Nobel de la paix, des philanthropes américains, et d'illustres scientifiques et artistes parmi lesquels le sculpteur Auguste Rodin et l'architecte Otto Wagner, cette cité idéale reçoit le soutien de monarques européens et de dirigeants politiques de premier plan. Un siècle plus tard, le journaliste d'investigation Jean-Baptiste Malet découvre à Rome un livre rare dans une bibliothèque de fonds ancien. Intitulé Création d'un Centre mondial de communication, cet ouvrage richement illustré recèle les plans d'une énigmatique capitale du monde. L'enquêteur part alors à la recherche de cette cité idéale et rassemble des indices disséminés dans le monde entier afin d'en retracer l'histoire. Au fil de ses pérégrinations, Jean-Baptiste Malet nous raconte les aventures de trois personnages éblouissants : le sculpteur américain Hendrik Andersen, idéaliste passionné prêt à tout pour s'imposer comme le nouveau Michel- Ange ; la dramaturge Olivia Cushing, veuve inconsolable férue de spiritualité, convaincue que le développement sans précédent des moyens de communication conduit inéluctablement à l'unification de l'humanité ; l'architecte français Ernest Hébrard, Prix de Rome d'architecture 1904 et archéologue réputé, qui souhaite s'imposer comme l'un des plus grands urbanistes de sa génération. Entre ces deux quêtes qu'un siècle sépare, une mise en abyme se structure : les utopistes se lancent à la poursuite d'une ville impossible ; le journaliste mène une enquête si audacieuse que l'on s'interroge : arrivera-t-il à la mener à bien ?

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Littérature française

Angevine, la douceur ?

Angevine, la douceur ? Ces trois mots, chute d'un poème de Joachim du Bellay au XVIe siècle, n'ont en réalité été remis en usage qu'en 1840, quand le poème, symbole de la nostalgie de son pays natal, devient plus populaire que certains textes de Victor Hugo. Trois mots : une brièveté qui ouvre la porte à toutes les interprétations. De quoi parle-t-on ? Du "sol, du climat, de la race" , comme le disait Michelet. Ni proverbe, ni dicton, la douceur angevine est une expression qui s'est imposée, comme peut l'être l'avarice auvergnate, la réponse de Normand, la galéjade marseillaise, etc. Doit-on la rapprocher de ces identités provinciales qui ont été créées au XIXe siècle par les voyageurs, les géographes... Trois mots qui contrastent avec le nombre et la longueur des discours sur les provinces. La douceur angevine ne serait-elle pas alors le moyen de maintenir le souvenir d'une province qui n'a pas, comme sa voisine bretonne par exemple, inventé au XIXe siècle une personnalité clairement identifiable ?

06/2022

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Littérature française (poches)

Vers la douceur

" À trente-cinq ans il fut temps que je sois un homme. Les hommes avaient des voitures, ils y transportaient des gens et des choses pour vivre. Les hommes avaient des enfants qui s'appelaient Léo. Une fois j'en avais entendu un demander comment volent les avions, le père avait dit avec des ailes. L'enfant s'en était contenté, le père n'avait pas besoin d'en dire plus pour asseoir sa légitimité, c'était un homme. " Ce roman à épisodes brouille les pistes de l'existence de Jules, amateur de conquêtes improbables et célibataire intermittent. De malentendus jouissifs en gags à répétition, l'auteur tient la chronique de ses aventures et fiascos parmi une dizaine de trentenaires des deux sexes. À moins que ce jeu de rôles n'implose pour s'ouvrir à une fantaisie sentimentale, assumée dans toute sa douceur.

10/2010

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Littérature française (poches)

La Douceur assassine

Paulin rencontre Armand dans le bus. Il est prof de philo à la retraite, elle est vendeuse. Cinquante ans les séparent, mais c'est la même solitude . Entre eux va se nouer une relation inédite où n'entreront ni le sexe, ni la simple amitié, ni la relation du maître à l'élève. Et pourtant, chacun va bouleverser la vie de l'autre, lui donnant la joie de revivre et faisant naître une révolte jubilatoire contre les préjugés d'une société où l'on n'a plus le droit d'être vieux, ni les moyens d'être jeune. Mais quel est le prix à payer pour cet instant de douceur ?

05/2008

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Littérature française

La douceur des idiots

« Déchirant l'enveloppe, je l'ouvrai fébrilement pour en extraire une vue du port de la capitale du Sud-Viêt-Nam, prise de la terrasse de l'hôtel Majestic. [...] Vincent, de sa grande écriture caractéristique, me disait ceci : "Je suis à Saigon, ça chie drôlement par ici. On dit que la fin de la guerre est pour bientôt. Viens me rejoindre. Les filles sont belles." C'était donc cela, il avait trouvé sa troisième voie à lui. Rester au labo photo ? Repartir dans des études ? Médecine ou pharmacie ? Il avait réglé le problème par un départ lointain. Ce qui m'inquiétait c'est que ça bardait drôlement au Viêt-Nam et pas seulement en ce moment. Ça faisait des années que ça durait et les Américains n'arrivaient pas à se sortir du bourbier dans lequel ils s'étaient mis. Mais lui, Vincent, qu'était-il allé faire dans cette galère ? Ce n'était pas sa guerre. » Lunaire, quasi éthéré, toujours-déjà absent, Vincent est tout autant le sujet que le dédicataire de ce roman qui tente de redonner corps au disparu... À un être qui, même là, paraissait sur la tangente. Récit des mouvements d'une amitié – qui se renforce et s'étiole, se cultive et se distend –, « La Douceur des idiots », où résonne parfois la voix de l'ami perdu, où s'entrelacent peinture, photographie et botanique, met en lumière, sans jamais totalement les résoudre, les mystères d'une âme insaisissable.

09/2014