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Camus et l'histoire

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Critique

Camus et l'histoire

Fondée par Michel Minard en 1954, " La Revue des lettres modernes " est une collection de séries monographiques et thématiques consacrées aux écrivains modernes et contemporains.

04/2024

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Critique littéraire

Camus

Parce qu'il a choisi la révolte plus que la révolution, Albert Camus (1913-1960) nous a laissé une oeuvre toute de netteté et d'" affirmation visible ", éclairée par le soleil de son Algérie natale. Toujours à l'écoute des événements de son temps, il n'a jamais oublié de rappeler à l'homme ses vraies valeurs. Acteur de son époque, il n'a jamais cessé de raconter la beauté du monde. Essayiste, dramaturge, romancier, journaliste, il a obtenu en 1957 le prix Nobel de littérature. Porteur d'un humanisme sans illusion ni mensonge, il croit en la puissance de la vérité. Raisonnant avec son coeur, il n'en cultive pas moins une conscience exigeante. Refusant tous les dogmes, il plaide pour une innocence de l'homme et un monde solidaire. En un mot, il est plus que jamais notre contemporain nécessaire, et son oeuvre nous parle d'aujourd'hui.

01/2010

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Autres philosophes

Camus

Soixante ans après sa disparition, Albert Camus, à travers son oeuvre, fait indiscutablement résonance. En montrant comment l'homme ne se justifie que dans son propre dépassement, dans cette tension entre l'absurde et la révolte, sa pensée conduit à mieux appréhender notre expérience de l'étrangeté, du devenir et de l'histoire, de la justice et de la liberté, et de la conquête de sens. Dans son exigence de témoigner contre l'oubli et contre toutes formes de servitude et d'oppression, Camus nous rappelle, avec insistance, l'exigence d'une solidarité universelle.

03/2021

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Religion

Camus et l'homme sans Dieu

" Je suis de ceux que Pascal bouleverse et ne convertit pas. Pascal, le plus grand de tous, hier et aujourd'hui ", notait Camus dans ses Carnets. Il faut vivre sans Dieu. L'homme peut-il survivre à la mort de Dieu ? L'homme n'est-il pas mort avec Dieu ? Telles sont les questions posées par Camus. Identifier l'inhumain (l'absurde, le nihilisme, le ressentiment, le mal), fonder l'humain (la révolte, l'amour), jeter les fondements d'une philosophie de l'homme sans Dieu, telle est la tentative philosophique et littéraire d'Albert Camus. Proposer une sagesse inédite, à la fois individuelle, collective et cosmique contre tout ce qui nie l'homme, le mutile et tend à l'écraser, voilà le fil conducteur de son œuvre. La lucidité tragique n'interdit pas l'exigence d'humanité. Camus écrivait à propos de La Peste : " Sens de mon œuvre : Tant d'hommes sont privés de la grâce. Comment vivre sans la grâce ? Il faut bien s'y mettre et faire ce que le christianisme n'a jamais fait : s'occuper des damnés. " C'est dans ce contexte que se pose la question de Tarrou : " Peut-on être un saint sans Dieu, c'est le seul problème concret que je connaisse aujourd'hui. " Et le docteur Rieux de répondre : " Je n'ai pas de goût, je crois, pour l'héroïsme et la sainteté. Ce qui m'intéresse, c'est d'être un homme. "

01/2007

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Critique littéraire

Camus et de Gaulle

Camus ne devint jamais gaulliste, on le sait. Il n'empêche que l'on est en droit de se demander ce qu'il pensait, lui, le résistant, le journaliste engagé, du fondateur de la France libre devenu chef du Gouvernement provisoire de la République en 1944. Et pourquoi donc a-t-il d'emblée gardé ses distances, tout en le respectant, vis-à-vis d'un dirigeant politique qui séduisait quand même une partie de ses anciens camarades de gauche ? Plus tard, le pied-noir épris de justice, mais qu'inquiétait l'éventuelle indépendance de l'Algérie, n'a-t-il pas été tenté de faire confiance à "l'homme providentiel" de 1958 ? Qu'est-ce qui a rendu alors impossible un rapprochement pourtant légèrement esquissé ? De son côté, le Général, féru de littérature, appréciait-il les romans, les essais philosophiques ainsi que les prises de position du jeune écrivain ? Voilà quelques questions auxquelles cette courte étude tente de répondre.

12/2012

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Critique Poésie

Camus et la poésie

Ce livre propose une approche originale de l'oeuvre de Camus, celle de son rapport complexe et nourricier à la poésie. A partir des Carnets, c'est tout d'abord sa bibliothèque poétique qui s'ouvre au lecteur tandis que les voix de Philippe Jaccottet, Claude Vigée et Abd Al Malik livrent des points de vue différents sur la dimension poétique de son oeuvre. L'ouvrage questionne ensuite l'émergence de la poésie dans la pluralité de ses écrits afin d'en montrer les seuils et les modes d'apparition. Malgré une méfiance plusieurs fois affirmée, Camus entretient en effet une relation profonde et secrète à la poésie - qu'il ne limite pas au seul genre lyrique. Chercheurs, poètes contemporains et compositeur entrent en dialogue afin de mieux saisir la vibration poétique singulière qui se dégage de la prose de Camus. Des textes inédits font entendre les voix de Julie Delaloye, Antoine Emaz, Charles Juliet, Nimrod et Serge Ritman.

11/2022

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Critique littéraire

Camus et le terrorisme

"J'ai toujours condamné la terreur. Je dois condamner aussi un terrorisme qui s'exerce aveuglément dans les rues d'Alger par exemple, et qui peut un jour frapper ma mère ou ma famille. Je crois à la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice". En condamnant la terreur comme système politique et arme de guerre, Camus est devenu le bouc émissaire de l'intelligentsia. La fameuse apostrophe par laquelle il honnit le terrorisme a été souvent déformée ; elle lui est toujours reprochée. A ses yeux, le terrorisme est le fléau de notre époque. L'organisation terroriste, parce qu'elle s'attaque à des civils innocents, parce qu'elle postule la diabolisation de l'adversaire et met en avant l'idée de responsabilité collective, reproduit ce qu'elle voulait abolir : l'arbitraire. Elle joue toujours contre la justice. Camus a distingué le terrorisme révolutionnaire et le terrorisme d'Etat, mais pressenti qu'on pouvait passer de l'un à l'autre. "Quelle que soit la cause que l'on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d'une foule innocente". Comme l'écrivit La Bruyère, il apparaît de temps en temps sur la surface de la Terre des hommes rares. Tel fut Albert Camus. Ennemi du terrorisme d'Etat, ennemi du terrorisme tout court, il fut la voix de ceux que l'on privait de parole. Pour lui, l'axe fondamental de l'action politique devait être de ne pas consentir au Mal et de ne pas légitimer le meurtre. Une leçon qui ne sera jamais perdue.

09/2013

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Critique

Camus et la religion

Fondée par Michel Minard en 1954, " La Revue des lettres modernes " est une collection de séries monographiques et thématiques consacrées aux écrivains modernes et contemporains.

04/2024

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Critique

Camus, L'espoir du monde. Et si Camus n'était pas mort ?

1980. 20 ans après sa supposée mort, Albert Camus se réveille dans un hôpital, à Moscou. Grâce à l'aide de ses plus chers amis et compagnons de toujours, René Char et Louis Guilloux, l'écrivain rentre en France et reprend son combat, cette fois-ci sous un nom d'emprunt. Et si Albert Camus n'était pas réellement mort ? Quel serait son regard sur le monde ? Quelles seraient ses pensées ? Retrouverait-il Maria Casarès ? Renouerait-il avec son Algérie ? Le roman de Mona Azzam ose s'engager dans un double pari fou : entrer dans l'esprit de Camus et nous faire de nouveau entendre cette voix dans un monde qui en a tant besoin. Alternant réflexions, divagations, billets politiques et lettres privées, nous retrouvons un Camus toujours aussi fraternel et soucieux de l'humain, au centre de son engagement, de ses écrits et de son action.

02/2023

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Encyclopédies de poche

Camus. L'homme révolté

Quand Albert Camus meurt dans un accident de voiture, le 4 janvier 1960, il n'a que quarante-six ans. journaliste, philosophe, romancier, dramaturge, il a reçu deux ans plus tôt le prix Nobel. Pour ce "Français d'Algérie" pauvre et sans racines, le tragique est indissociable de l'aspiration à un bonheur qu'il sait aussi précaire que le soleil de midi. S'il voue sa vie entière au théâtre (Caligula, L'Etat de siège, Les Justes) ses romans (L'Etranger, La Peste, La Chute) et son oeuvre de journaliste l'imposent comme un écrivain majeur et un des principaux acteurs de son temps. Tandis que les héros de ses livres se révoltent contre l'absurdité de la condition humaine, lui s'insurge au fil des colonnes d'Alger Républicain et de Combat, au nom de la démocratie, contre les injustices du colonialisme, du communisme ou du franquisme. Pierre-Louis Rey revisite la vie et l'oeuvre de ce créateur de mythes, "solitaire et solidaire", qui fut par sa plume et la constance de ses engagements la conscience de toute une génération.

04/2006

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Théâtre

Albert Camus

"J'échappe par le théâtre à ce qui m'ennuie dans mon métier d'écrivain", disait Camus à la fin de sa vie, opposant la camaraderie, la solidarité des gens de théâtre à "l'encombrement frivole" et à "l'abstraction qui menace tout écrivain". Sans doute avait-il pressenti dès ses jeunes années la nécessité vitale de cette échappatoire, vécue paradoxalement comme un ancrage dans la communauté des hommes et dans une certaine forme d'action, puisqu'il fondera dès 1935, à Alger, le Théâtre du Travail, puis bientôt le Théâtre de l'Equipe. A la fois auteur, adaptateur, metteur en scène, comédien, machiniste, il se donnera sans compter à ces projets, amorçant une trajectoire théâtrale placée sous le signe de la passion et de la fraternité. Ce livre s'attache à retracer cette trajectoire qui se fracassa au bord d'une route nationale un matin de janvier 1960. Il s'efforce aussi de percevoir et donner à voir les mouvements, les voix, les lumières du théâtre de Camus : un langage en soi, mû par une dynamique propre, mais peuplé d'échos et de reflets qui, parfois, évoquent vivement ou sourdement l'oeuvre du romancier, de l'essayiste, du journaliste, et l'engagement d'un homme.

04/2017

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Critique littéraire

Camus autrement

Tel le Phénix le bel Albert semble renaître de ses cendres. Celui que l'intelligentsia avait anathématisé, pulvérisé, avant de le jeter dans les poubelles de l'histoire est réapparu semble-t-il, plus fringant que jamais. Dans cette impressionnante commémoration soulignée par un feu d'artifice de publications, conférences, émissions, projections et autres manifestations, on a pu avoir trop souvent l'impression d'une récupération pseudo-intellectuelle sinon commerciale et le sentiment d'un camouflage de l'homme tel qu'il était, à savoir un authentique et fidèle fils de ce peuple algérois démembré, éparpillé par le ventilateur aveugle de l'histoire. Mais ce peuple algérois avec ses qualités et ses défauts, ses grandeurs et ses petitesses, sa joie de vivre et ses carences, qui peut donc encore l'évoquer dans sa réalité la plus crue alors que, pendant plus de cinquante ans, les couches successives de la sédimentation désinformatrice ont tout fait pour le masquer, le défigurer, la dénaturer, sinon le faire disparaître ? C'est ce qui a poussé Jean-Pierre Brun aujourd'hui, à la faveur d'une balade toute fraternelle avec Camus, à redécouvrir et mieux comprendre ce fils de "chez nous ôtres", LEUR glorieux Prix Nobel. Sinueuse promenade à laquelle il invite à se joindre plus particulièrement les Pieds-Noirs, leur descendance, leurs amis et, pourquoi pas, les curieux et autres promeneurs de bonne volonté. Nombre de Français d'Algérie et leur descendance n'ont connu leur célèbre compatriote qu'à travers un prisme déformant d'idées reçues, de préjugés malveillants, de raccourcis extrêmes, accessoire optique laissé aux mains des manipulateurs de cette opinion publique si impressionnable. Son cursus professionnel, politique, philosophique et artistique n'a rien de rectiligne. La ligne droite n'a pas été pour lui le plus court chemin de Belcourt à Stockholm....

11/2011

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Critique littéraire

Camus brûlant

L'affaire de l'exposition sur Camus, prévue à Aix-en-Provence pour le centième anniversaire de sa naissance en novembre 2013, a fait scandale. Sollicité pour la concevoir, ce qu'il fit avec Jean-Baptiste Péretié, Benjamin Stora fut ensuite brutalement évincé et remplacé par Michel Onfray, qui accepta puis finit par renoncer. Au-delà de la polémique, cette affaire est symptomatique et révèle combien les questions soulevées par l'auteur de L'Etranger restent extrêmement sensibles et provoquent des tensions toujours vives. C'est évidemment le cas de la question coloniale et de l'ombre portée de la guerre d'Algérie dans la société française d'aujourd'hui. Nombreux sont ceux qui voudraient annexer Camus, le lire de façon univoque, l'enrôler dans leur combat politique, notamment à l'extrême droite. Peine perdue, la complexité de cet homme entre deux rives ne saurait être réduite à une cause ou une identité. Dans ce texte vif et précis, Benjamin Stora et Jean- Baptiste Péretié dénoncent ces tentatives de captation multiples. Ils montrent aussi combien la position de l'écrivain pendant la guerre d'indépendance fait encore polémique en Algérie. Camus est toujours brûlant.

09/2013

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Théâtre

Albert Camus

Biographie théâtrale en deux actes qui raconte la vie d'Albert Camus. "Albert Camus m'a ouvert la qualité d'écriture pour le théâtre, celle également de ne jamais donner de rendez-vous... rares sont les gens qui sont à l'heure ! " Voici ses dix mots : le monde, la douleur, la terre, la mère, les hommes, le désert, l'honneur, la misère, l'été, la mer.

12/2019

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Critique

Oublier Camus

Quoi de commun entre George Bush, un Afro-Américain condamné à mort en Indiana, l'extrême droite française, la Fédération anarchiste, Le Figaro, L'Humanité, des stars de Hollywood et des intellectuels arabes anticolonialistes ? Tous revendiquent Camus. Camus est partout, mais qui est-il ? Colonialiste ou anticolonialiste ? Pour ou contre la peine de mort ? Résistant de la première heure ou personnage aux engagements ambigus et tardifs ? Militant antifranquiste aux accents révolutionnaires ou antimarxiste de toujours ? La plupart des ouvrages sur Camus, dithyrambiques ou à charge, ont en commun d'éluder les ambiguïtés du personnage. Brisant l'image du penseur aux propos définitifs, aux sentences humanistes apparemment inattaquables, ce livre propose une relecture de Camus dans le texte qui met ses contradictions au premier plan : car elles constituent la force motrice de son oeuvre, une clé de son "style" , et expliquent sa popularité actuelle. Oliver Gloag rappelle l'attachement viscéral - teinté d'humanisme - de Camus au colonialisme et au mode de vie des colons, qui traverse ses trois oeuvres majeures : L'Etranger, La Peste, Le Premier Homme. Il examine ses engagements politiques à la lumière de sa brouille avec Sartre, auquel toute l'oeuvre de Camus semble répondre : la tension entre révolte et révolution, son recours à l'absurde comme refus du cours de l'Histoire, son anticommunisme et son déni de la lutte de peuples colonisés. Enfin, Oliver Gloag se penche sur les récupérations de Camus : l'auteur le plus populaire en France et Français le plus lu dans le monde est devenu un enjeu politique et idéologique. L'invocation d'un Camus mythifié projette un reflet flatteur mais falsificateur de l'histoire coloniale. Elle permet de solder le passé à peu de frais et d'éviter de faire face à notre présent néocolonial. C'est ce Camus-là qu'il faut oublier pour reconnaître les déchirements d'un auteur tout aussi passionnément attaché aux acquis sociaux du Front populaire qu'à la présence française en Algérie.

09/2023

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Critique

Albert Camus. L'absurde et la violence

L'étude de la violence, sous le prisme de l'absurde, offre surtout l'occasion à Albert Camus d'apporter l'expertise littéraire à un problème effrayant des sociétés modernes : le terrorisme. Comment à l'ère du terrorisme international, les idées sur les "meurtriers délicats" véhiculées par Albert Camus passionnent tant l'opinion ? Sans doute, elles permettent de mieux éclairer les dérives d'un monde en sursis où la misère du peuple, le mal et la violence, loin de faire peur, consolident plutôt certaines errances dictatoriales et despotiques. Mais embrigader l'uvre d'Albert Camus dans une posture idéologique, l'absurde, sans tenir compte du travail profond de langage réalisé par le dramaturge, serait fixé des limites étanches à une réflexion qui se prête à autant de liberté et qui brouille tant de pistes convenues.

02/2023

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Critique

Camus nouvelliste : l'exil et le royaume

Fondée par Michel Minard en 1954, " La Revue des lettres modernes " est une collection de séries monographiques et thématiques consacrées aux écrivains modernes et contemporains.

04/2024

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Critique littéraire

Camus à Combat. Editoriaux et articles d'Albert Camus 1944-1947

Entre le 21 août 1944 et le 3 juin 1947, Albert Camus est rédacteur en chef et éditorialiste à Combat. C'est la totalité de ses 165 articles, signés, authentifiés, ou légitimement attribuables, qui est ici recueillie, présentée et annotée. Plus de cinquante ans après leur publication, et bien qu'ils soient intimement liés aux événements historiques de leur temps mouvementé, dont ils reflètent parfaitement les espoirs et les désillusions, ces textes n'ont rien perdu de leur force ni de leur actualité. Ils nous transmettent le témoignage lucide d'un journaliste conscient de ses responsabilités sur une époque où, au sortir de l'Occupation, il faut à la fois réorganiser la vie quotidienne et dessiner l'avenir de le France et de l'Europe. Camus aborde de multiples sujets : la politique intérieure ; l'épuration ; la politique étrangère ; droits, les devoirs et le rôle d'une nouvelle presse ; la politique coloniale, et en particulier, la nécessité de doter l'Algérie d'un nouveau statut... Sur tous ces points et sur bien d'autres, Camus ne se contente pas d'informer ; il réagit, et sa pensée, avertie, profonde, vigilante, peut éclairer et enrichir notre réflexion d'aujourd'hui. Les articles de Camus à Combat font entendre la voix passionnée d'un écrivain face à l'histoire, d'un homme épris de justice, de liberté, de vérité, obstinément soucieux d'introduire la morale en politique, et d'exiger le respect de la dignité humaine ; une voix qui continue à résonner dans la conscience contemporaine.

10/2002

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Biographies

Albert Camus et la guerre d'Algérie. Histoire d'un malentendu

L'Algérie restera lagrande douleur d'Albert Camus. Dans cet ouvrage, Alain Vircondelet retrace lesannées de guerre qu'a vécues l'écrivain, de 1954 à son accident fatal enjanvier 1960. Le conflit y est raconté avec sa violence, ses injustices, saterreur, ses trahisons, ses silences mais aussi la vie courante d'Albert Camus, attelé à son travail d'écrivain et d'éditeur, voyageant pour alléger le poidsde sa souffrance, aimant en Don Juan désespéré plusieurs femmes à la fois, correspondant avec René Char, Louis Guilloux, Jean Sénac, Mouloud Feraoun... S'insurgeant que sacommunauté - celle des pieds-noirs - soit, comme le dit Sartre, la victimeexpiatoire du drame qui se joue devant lui, Albert Camus ne peut accepter laposition de la France et des intellectuels de l'époque. Loin de l'histoireofficielle, des idéologies et des propagandes de tous bords, un récitbouleversant puisé aux sources du vivant, au plus près de l'Algérie et deCamus. Alain Vircondelet, originaire d'Algérie, a consacré de nombreuxtravaux à Albert Camus, dont une biographie désormais de référence (Albert Camus, fils d'Alger, Fayard, 2010). Il est reconnu comme l'un des écrivains les plus sensiblesde cette guerre auquel les plus grands témoins du conflit - Jean Daniel, Emmanuel Roblès, Mgr Duval, Tahar Djaout, Djamel Amrani, Jean Pélégri - et lacritique française - Alain Finkielkraut, Jérôme Garcin, André Brincourt, DidierDecoin, Bruno Villien... - ont rendu hommage.

02/2022

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Religion

Albert Camus et le Christianisme. L'espérance en procès

Albert Camus, né à Mondovi IAIgérie), le 7 novembre 1913, disparut tragiquement sur la Route Bleue, près de Montereau, le 4 janvier 1960. Mais Camus est toujours des nôtres, grâce à son triple pari pour l'authenticité, pour la liberté et pour l'homme. …Par bien des points, Camus est sur la voie de Soljenitsyne. Pour tous les deux, c'est l'abstraction qui est la faute, et le geste concret de la pitié humaine apparaît chez eux comme l'antidote des fanatismes. Tous les deux haïssent le mensonge. Et quinze ans avant Soljenitsyne, Camus proclame : « Nous sommes quelques-uns décidés à ne nous taire sur rien. » Après un temps où j'ai participé, moi aussi, au délire ambiant, j'ai, sur ce point, rendu les armes à Albert Camus, et je le place, à côté de Soljenitsyne, parmi les maîtres de la vérité, ceux qui nous rappellent à ce principe élémentaire du christianisme, qu'énonçait ainsi le canon d'Un Concile de la Renaissance : « Quidquid fit contra conscientiam aedificat ad gehennam » : tout ce que tu fais contre ta conscience renforce l'enfer… Ce païen ne le fut pas facilement. Disons même qu'il n'a cessé d'être chrétiennement païen. Jean-Marie DOMENACH (extrait de la Préface). Joseph HERMET, né en 1924 à Prinsuéjols (Lozère), s'est toujours intéressé à l'œuvre de Camus : - depuis les années 1943-1945, au moment où l'Etranger finissait par arriver, en des temps incertains, dans les librairies de la province, alors une des plus secrètes de France : le Gévaudan. - en passant par les années 1954-1964, quand il enseignait la philosophie dans une Institution secondaire à Mende, et par les années 1970-1972, lorsque vit le jour, en Sorbonne, sa thèse de Doctorat-ès-lettres (3e cycle), consacrée à Albert Camus.

01/1976

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Philosophie

L'abécédaire d'Albert Camus

De Camus, Hannah Arendt disait en 1952 qu'il était "sans aucun doute pour le moment le meilleur homme en France" parmi ses pairs qu'elle trouvait "tout juste supportables" . Comment expliquer un jugement aussi tranché à l'encontre d'un milieu intellectuel où l'écrivain algérois côtoyait pourtant Jean-Paul Sartre, Maurice Merleau-Ponty ou encore Georges Bataille ? C'est que l'auteur de L'Homme révolté a su incarner, à une époque d'extrême polarisation du débat d'idées, le difficile équilibre de la nuance. Sa lucidité, dont son ami Char disait qu'elle est la blessure la plus rapprochée du soleil, face à la réalité de l'idéologie totalitaire et son refus obstiné de céder aux sirènes du manichéisme ont fait de lui un penseur souvent caricaturé et incompris. Les Justes, Lettres à un ami allemand, Le Mythe de Sisyphe, La Chute... A l'heure de l'immédiateté numérique et de la polémique permanente, il importe plus que jamais d'entendre cette pensée exigeante, tendue comme un fil d'Ariane entre des extrêmes mortifères.

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Biographies

L'enfance d'Albert Camus

Comment la personnalité de Camus s'est-elle forgée ? Comment est née en lui sa vocation d'écrivain ? Où puise-t-elle la force des ressorts de sa pensée, qui a guidé toute une génération ? Quelle sorte d'enfant était-il ? Quel rapport entretient-il avec l'enfance ? Aurélie Palud nous convie à une enquête passionnante à travers la vie et les textes de Camus. Un père absent, un milieu pauvre, une maisonnée féminine où la seule présence masculine est celle des oncles, tous les ingrédients de la sensibilité de Camus sont là. Un pupille de la nation, boursier au lycée jusqu'à la "khâgne africaine", celle d'Alger, une vie de petit blanc au contact des Arabes du quartier, tous les ingrédients de son attention aux autres sont en germe dans son enfance. On suit Albert à travers les lectures qui l'ont imprégné, comme celle de Gide, et les enseignants qui l'ont marqué, en particulier le philosophe Jean Grenier. Aussi à travers ses premières conquêtes féminines, notamment sa "Nadja", Simone Nié, qu'il a enlevée à l'un de ses meilleurs amis et qui deviendra sa première femme. Le récit se termine sur la relation qu'il a bâtie avec ses propres enfants, fruits de son union avec sa seconde femme, Francine Faure.

06/2023

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Autres philosophes

L'abécédaire d'Albert Camus

De Camus, Hannah Arendt disait en 1952 qu'il était " sans aucun doute pour le moment le meilleur homme en France " parmi ses pairs qu'elle trouvait " tout juste supportables ". Comment expliquer un jugement aussi tranché à l'encontre d'un milieu intellectuel où l'écrivain algérois côtoyait pourtant Jean-Paul Sartre, Maurice Merleau-Ponty ou encore Georges Bataille ? C'est que l'auteur de L'Homme révolté a su incarner, à une époque d'extrême polarisation du débat d'idées, le difficile équilibre de la nuance. Sa lucidité, dont son ami Char disait qu'elle est la blessure la plus rapprochée du soleil, face à la réalité de l'idéologie totalitaire et son refus obstiné de céder aux sirènes du manichéisme ont fait de lui un penseur souvent caricaturé et incompris. Les Justes, Lettres à un ami allemand, Le Mythe de Sisyphe, La Chute... A l'heure de l'immédiateté numérique et de la polémique permanente, il importe plus que jamais d'entendre cette pensée exigeante, tendue comme un fil d'Ariane entre des extrêmes mortifères.

06/2023

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Critique littéraire

L'Etranger d'Albert Camus

Un essai Etude approfondie d'un grand texte classique ou contemporain par un spécialiste de l'œuvre : approche critique originale des multiples facettes du texte dans une présentation claire et rigoureuse. Un dossier Bibliographie, chronologie, variantes, témoignages, extraits de presse. Eclaircissements historiques et contextuels, commentaires critiques récents. Une iconographie Des illustrations nombreuses et variées proposent une interprétation visuelle originale. Un ouvrage efficace, élégant. Une nouvelle manière de lire.

01/1992

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Beaux arts

Campus Jussieu. Histoire d'une réhabilitation

Au début des années 1960, André Malraux, ministre des Affaires culturelles, porte le projet de doter Paris d'un nouveau campus universitaire consacré aux sciences : c'est la naissance du campus Jussieu. L'ami et architecte proche du ministre, Edouard Albert, conçoit l'architecture de ce campus. Il s'inspire de la forme du gril, d'après le modèle de l'Escurial à Madrid. Les travaux sont lancés dès 1964, mais la mort brutale de l'architecte en 1968, la fin du mandat de Malraux en 1969 et enfin le départ de Marc Zamansky, doyen de l'université, freinent durablement l'élan de ce projet. Les travaux s'arrêtent en 1972 et le campus demeure inachevé. Ce livre retrace pour nous l'histoire passionnante de la poursuite du projet architectural du gril d'Albert tout en présentant l'ensemble de ses acteurs.

06/2017

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Biographies

Albert l'étranger, Camus l'Algérien

Albert Camus est né dans la misère et a su bien la décrire dès l'âge adulte. Il aimait beaucoup l'Algérie au point de ne pouvoir vivre ailleurs. Cependant, soixante ans après sa mort accidentelle, beaucoup d'intellectuels, de critiques littéraires, de politiques, sur les deux rives de la Méditerranée, ne lui accordent pas la moindre circonstance atténuante. Et même mort, Albert Camus divise encore son monde, à son sujet. La Méditerranée, comme seul juge, n'y peut rien. Lorsque la politique via l'histoire des visions restreintes' prend le dessus sur la littérature, les gens sensés et avisés rangent leur plume ! Il y a donc comme un arrêt total de toute une vie sociétale. Et le désert culturel frappe déjà à nos portes... ! Après Mohammed Moulessehoul : l'autre Yasmina Khadra, Slemnia Bendaoud enchaîne avec un autre auteur. Dans cet ouvrage, le portrait d'Albert Camus y est caricaturé. Ses écrits, ses idées, sa philosophie, ses positions, ses réflexions, sa vie littéraire, en quelque sorte, y sont décortiqués et analysés.

09/2021

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Critique littéraire

Dictionnaire Albert Camus

Cet ouvrage, rédigé par une équipe internationale de spécialistes, permet de mieux situer l'importance de l'œuvre et de la pensée d'Albert Camus (1913-1960) dans son temps et dans le nôtre. Intégrant les travaux critiques et historiques les plus récents, il entend ne pas dissocier l'artiste méditerranéen, le penseur moderne, le moraliste classique et le citoyen responsable. Il ouvre des portes multiples sur une œuvre qui est à la fois déjà intemporelle et toujours actuelle. Romancier, dramaturge, essayiste, journaliste visionnaire et courageux, Albert Camus a été le plus jeune lauréat français du prix Nobel de littérature. Peu de ses compatriotes, au XXe siècle, ont obtenu une audience aussi universelle. Sa consécration précoce s'est pourtant accompagnée de critiques acerbes. Jean-Paul Sartre a certes salué un jour " l'admirable conjonction d'une personne, d'une action et d'une œuvre ", mais l'homme a souvent été confondu avec son image. Les engagements du démocrate ont été disqualifiés comme insuffisamment radicaux. L'œuvre enfin a longtemps fait l'objet de malentendus. L'Etranger, La Peste, jugés trop hâtivement, font encore parfois obstacle à la découverte des écrits plus personnels. L'Homme révolté a surtout été lu à travers le prisme d'une controverse de guerre froide. Mais la fidélité des lecteurs, en France et plus encore hors de France, a eu raison de la condescendance des doctes. Aujourd'hui, l'histoire est passée et le temps des procès révolu. Il reste l'essentiel : un grand écrivain tel qu'en lui-même.

11/2009

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Critique littéraire

Albert Camus, journaliste

Cet ouvrage permet de mieux situer l'importance de l'oeuvre journalistique d'Albert Camus, de ses premiers pas dans la profession comme reporter à Alger Républicain aux mémorables éditoriaux publiés dans les colonnes de Combat pendant la seconde guerre mondiale et les premières années de l'après-guerre, sans oublier les chroniques à L'Express. Le livre analyse éga-lement ses critiques à la presse, fondées sur son expérience pratique du mé-tier, d'une grande résonance contemporaine. Aucun livre, jusqu'à présent, n'avait regroupé et analysé l'ensemble de sa production journalistique dans laquelle s'est forgée sa plume et où appa-raissent déjà son talent, sa sensibilité sociale, l'engagement moral et sa luci-dité. Dès ses débuts, il exerça un journalisme engagé sur le terrain afin de dénoncer les injustices auprès des populations les plus démunies, des humbles, des humiliés. La vie journalistique de Camus est marquée par l'adéquation entre oeuvre et existence, un héritage de son rapport au monde, enraciné dans son enfance : un devoir de témoigner. Dans le contexte actuel de défiance à l'égard des journalistes, de perte de crédibilité des médias d'information traditionnelle, repenser et s'inspirer d'Al-bert Camus journaliste est bien plus que nécessaire. Il est, sans aucun doute, une figure centrale du journalisme du XXe siècle.

05/2019

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Critique littéraire

Albert Camus. Souvenirs

A dix-sept ans, élève de philosophie au lycée d'Alger, Albert Camus eut pour professeur Jean Grenier. Ainsi commença une amitié qui devait durer toujours. Et Camus a dit lui-même assez souvent l'influence qu'avait eue, sur sa pensée et sur son style, l'auteur des Îles. Le livre de Jean Grenier n'est ni une biographie ni un commentaire de l'œuvre de Camus. C'est une suite de souvenirs strictement personnels, un témoignage dont la discrétion volontaire n'exclut pas la précision. Jean Grenier est ainsi amené à parler de questions qui se sont posées à Albert Camus touchant la politique, la religion, l'Algérie, la création littéraire, etc. Un portrait se dégage peu à peu de cette suite de souvenirs où la vérité est obtenue avec une grande sobriété de moyens et où sont abordés indirectement des problèmes qui nous concernent tous.

11/1968

ActuaLitté

Critique

Camus, notre rempart

Adolescent, Hubert Védrine a été ébloui par le Camus de Noces, de L'Eté et de L'Etranger. Si par la suite, la vie l'a emmené vers d'autres horizons, il n'a pour autant jamais oublié Camus, et ses rencontres avec René Char, Jean Daniel et d'autres l'ont régulièrement ramené vers lui. Avec le temps, Hubert Védrine a eu envie de relire l'oeuvre entière, de comprendre comment Camus avait incarné et continue d'incarner une éthique de vie, moins fondée sur la morale que sur la droiture, et comment il peut encore nous "protéger des temps sans esprit". Alors, le désir l'a saisi de nouer avec Camus une sorte de dialogue fraternel. Ce texte très personnel raconte ces retrouvailles qui révèlent l'auteur sous un jour inattendu.

03/2024