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Cahiers Jean Paulhan N° 3 : Cahier du centenaire (1884-1984)

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 3 : Cahier du centenaire (1884-1984)

A peine nous ont-ils quittés, ils passent. Ils changent. Ils ont des moments difficiles. Des noirs. Des aurores ? L'oeuvre forte a plus de vie posthume devant elle qu'elle ne pouvait en recevoir de notre existence. Qu'on ne la perde pas de vue : celle qui n'est plus aimée est morte. S'il y a un tribunal de l'histoire (y en a-t·il un ?), nous en sommes les juges, mais, à défaut d'omniscience, juges de sentiment. Et puisque les morts passent vite, nous ne les veillerons, nous ne les surveillerons jamais assez : chaque jour refaire le point. Où en sommes-nous aujourd'hui avec Jean Paulhan ? Telle était la question qu'il nous semblait souhaitable de poser à l'occasion du centenaire de sa naissance. A sa mort (1968), beaucoup d'articles furent écrits : à les relire on marquerait déjà des différences. Par rapport à ceux que l'on va lire. La personnalité de Jean Paulhan était si "singulière" , ou "curieuse" , qu'elle a déconcerté amis et ennemis. Elle représentait (n'ayons pas peur des "lieux communs" dont il était le défenseur) une puissance, "l'éminence grise des lettres" , en un temps où (Malraux l'a exactement rappelé) la littérature l'emportait sur la politique dans l'intelligentsia française. D'où une situation ambiguë : l'avenir posthume de Jean Paulhan dépendait d'une part de ceux qui n'aspiraient qu'à être publiés dans la N. R. F. , d'autre part de ceux qui dépérissaient à ne pas l'être. Puis la guerre, l'Académie : applaudissements et rancunes. Profitons des derniers témoins. Etudions un texte dont la clarté devient de plus en plus intelligible.

10/1984

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 7, 1904-1905

Durant les années 1904-1905, deux grands registres se remplissent. Parallèlement à la poursuite du travail sur l'attention. Valéry s'attache à la mémoire qui devient bientôt pour lui le problème central, recelant le secret du fonctionnement de l'esprit. Toujours ouverte sur les débats qui dominent l'univers culturel de l'époque, la recherche psychologique reste privilégiée. Mais ces cahiers s'ouvrent aux événements de la vie et du temps. Des remarques sur la politique, sur la littérature moderne. sur la peinture esquissent, par petites touches, le portrait de celui qui écrit. père attentif aussi, mais rêvant de la paix d'une cellule. Une grande page " Mémoire ", curieux aperçu biographique, donne une liste d'événements marquants depuis la jeunesse. La pratique littéraire fait retour et s'installe dans l'écriture brève. Presque achevé, le " Logbook de M. Teste " est écrit en 1905. Un projet " Léonard " voit le jour ; resté inabouti il hantera Note et digression. Ces cahiers seront par la suite souvent relus, de nombreux fragments recopiés sur feuilles volantes ou dans d'autres cahiers, et utilisés dans les œuvres publiées. Ces années mal connues qu'on disait du " Silence" sont celles où l'écriture et la pensée valéryennes s'affirment dans le confort des manuscrits.

04/1999

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 6 : Correspondance Jean Paulhan-Roger Caillois (1934-1967)

Qu'est-ce qu'une correspondance, si ce n'est un effort pour dissiper les malentendus, vérifier une entente, c'est-à-dire aussi la remettre constamment en jeu. Si Jean Paulhan et Roger Caillois ont correspondu si fidèlement, c'est sans doute dans la conviction que chacun appréhendait une face irréductible à l'autre de la même vérité. Et cette conviction n'a pas été sans raisons. Car, au-delà de ce qui oppose leurs intuitions, on ne peut qu'être sensible à ce qui les a réunies : à savoir, la contradiction elle-même. Car il y a beaucoup de profane dans le sacré de Paulhan, alors même que Caillois fait surgir une horreur et une fascination bien propres au sacré de la Nature profane. La symétrie de leurs positions est moins le signe d'une séparation radicale que celui d'une nécessaire ambiguïté de la vérité. C'est à l'élucidation de cette vérité que Paulhan et Caillois se sont assujettis. Et la rigueur qu'ils ont constamment exigée l'un de l'autre jusqu'à la fin marque assez qu'ils attendaient de leur dialogue une avancée commune dans l'entente de ce qui se dérobe à toute clarté.

05/1991

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 6

L'entreprise des Cahiers a presque dix an quand s'ouvre en juin 1903 le grand registre "Jupiter". Il est largement consacré à une réflexion psychologique gravitant autour de thématiques précises : l'attention, l' imagination, la mémoire, la perception , la volonté. Avec toujour un point de vue critique, Valéry s'intéresse aux travaux de son temps, notamment ceux de Ribot, à la psychophysiologie, aux essais de psychologie "scientifique". Nul dogmatisme dans ces notes discontinues, parfois inachevées, appuyées sur une pratique méthodique de l'observation intérieure. La permanence intermittente de l'exercice est, comme dans les cahiers précédents, un fil conducteur, ainsi que la recherche d'un langage capable d'exprimer l'homme intelligible. Apparaissent maintenant des représentations de type "phénoménologique" affectant toutes les notions. Valéry s'attache particulièrement à l'attention volontaire. Après le "type réflexe", il définit le modèle de l'accommodation visuelle qui demeurera également dans les acquis. Quand, fin 1903, l'attention est le sujet mis au concours par l'Académie des Sciences morales pour l'attribution du prix Saintour de 1905, Valéry saisit l'occasion. Le cahier "Jupiter" s'écrit alors en constant dialogue, mis en évidence par des renvois précis, avec le chantier du "Mémoire sur l'attention", finalement resté inachevé. Jusqu'à présent inédit, ce texte est publié en annexe. Sa confrontation avec le cahier contemporain est très éclairante, particulièrement d'un point de vue génétique. Ce volume contient un cahier hors texte et l'index analytique des tomes IV, V et VI de cette édition intégrale.

01/1997

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Critique littéraire

Cahiers, 1894-1914. Tome 2

Cette édition des Cahiers (la seule oeuvre que Valéry acceptait comme pleinement sienne), dans leur classement définitif, a voulu respecter aussi précisément que possible dans la typographie les rythmes d'écriture et les aspects visuels divers des pages manuscrites, et intégrer souvent dessins, calculs et graphiques, en les explicitant au besoin. Elle est d'autre part éclairée par un appareil critique résolument abondant, élaboré par une équipe internationale et interdisciplinaire de chercheurs. Comportant un grand nombre de pages entièrement inédites, elle permettra de redessiner la figure d'un auteur qui se manifeste de plus en plus comme notre contemporain.

11/1988

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 2 : Jean Paulhan et Madagascar (1908-1910)

Présenté par Jacqueline Frédéric Paulhan

11/1982

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 12, 1913-mars 1914

L'année 1913 voit se poursuivre la série des petits cahiers cartonnés répertoriés de K à Q. Valéry consacre de nombreux passages à l'entreprise des Cahiers pour tenter de faire le point sur ses desseins et ses méthodes. C'est déjà le ton de ce qu'il appellera plus tard les "Mémoires de Moi". Investi depuis des années dans l'élaboration de ce qu'il nomme "My Psychology", il revient, avec le but affirmé de "se faire des concepts plus purs", sur des notions déjà examinées : le rêve. la mémoire, l'imagination, la surprise. mais aussi le hasard. Il revendique l'opposition entre sa démarche et celle du philosophe. et désigne connue l'aboutissement de sa réflexion la représentation du "fonctionnement d'ensemble" du vivant "monde, corps, esprit". Esquissant un autoportrait assez explicite, il analyse en moraliste un Ego cherchant en lui la généralité de l'humain. Ce qui frappe c'est l'attention accordée à la question religieuse. l'abondance et la régularité des réflexions dans les Cahiers de cette période. Faut-il y voir un écho des discussions nées de la crise moderniste qui secoue alors le monde catholique ? Ou y repérer une tentative d'interroger le mystère du croire ? Valéry d'autre part réfléchit depuis quelque temps à l'édition possible de ses anciens poèmes, mais le retour à l'écriture poétique n'est pas encore installé. C'est la guerre qui amènera le futur auteur de La Jeune Parque à se réfugier dans un labeur de "moine du Ve siècle". Avant 1911, nulle trace de l'élaboration du poème dans les Cahiers. Si des passages traitent de la poésie, c'est pour préciser un idéal plus que pour définir un but précis. Joint à ces Cahiers, un petit carnet ouvert en août 1914 est un document remarquable par sa variété. Elément parallèle des chantiers valéryens, il contient le premier jet de passages développés ensuite dans les Cahiers. D'août à octobre 1914. Valéry tient aussi un journal, ce qui est rare chez lui. Il note non pas ses réflexions sur un moment tragique, mais des détails de son vécu. Mais surtout le carnet apporte des éléments éclairant la genèse du grand poème. Complément bref du dossier de brouillons, il contient des bribes de vers qui cherchent leur forme définitive et trouveront leur place dans les diverses séquences de La Jeune Parque.

04/2012

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 11, 1911-1912

En octobre 1911, Valéry entame une série de petits " cahiers roses ", ainsi nommés d'après la couleur de la couverture. Dans ces cahiers (F G H I I'J) s'entrecroisent diverses formes scripturales : une écriture en fragments éventuellement publiables, une recherche thématique abstraite, des proses poétiques. Un index à la fin de chaque cahier relève les notions jugées importantes, ainsi Moi, littérature, points de vue, mystère. Valéry ne procède pas ici à l'estompage du moi individuel, bien au contraire. C'est un moment de grande inquiétude voire d'angoisse et de véritables crises, liées peut-être à l'idée d'un possible retour à la littérature sur le conseil de Gide. Apparaissent des réflexions sur la création, sur le travail d'écriture et la fabrication poétique, sur le rapport auteur-oeuvre-lecteur. Sous " mystère ", mot peu représenté. sont indexées de nombreuses notes sur le surnaturel, la religion - le christianisme dans ses dogmes et ses pratiques - et surtout sur la notion de Dieu, et la foi religieuse, débouchant sur une critique du croire. Le futur projet, finalement inabouti, du " Dialogue des choses divines " semble s'y préparer. Une inflexion vers les thèmes philosophiques est sensible : problèmes de la liberté, de la responsabilité, de la relativité du bien et du mal et du fondement de la morale. A ces Cahiers est joint un carnet de 1913. Carnet de poche, il contient quelques repères de la vie quotidienne : carnet d'écrivain, il présente un intérêt particulier du point de vue génétique montrant le premier jet du travail alors parallèle du penseur et du poète : bribes d'idées ou d'incipit que développent les Cahiers, bribes de thèmes ou de vers annonçant ce qui deviendra La Jeune Parque. En 1912 Valéry étend son analyse abstraite au couple Attente / Surprise qui structure le vivant à l'état de veille. Ce chantier, exemplaire en ce sens de la préparation qui préside à l'écriture des Cahiers, est un des rares comportant des brouillons conservés. Ces recherches, à l'inverse de celles sur l'attention et le rêve, ne doivent rien à la psychologie de l'époque. Elles se poursuivent de 1912 à 1915 ; l'ensemble figure dans ce volume. Elles seront reprises ensuite de façon récurrente. La théorie de l'attente et de la surprise figurera plus tard dans l'actif d'un bilan. Importante dans le dessein valéryen d'étudier le fonctionnement total de l'être humain, elle l'est aussi dans la réflexion générale sur le couple continuité / discontinuité. Le grand poème de 1917 montrera comment la recherche abstraite, celle aussi du cahier Somain, peut se transcrire dans un autre langage, celui de la Poésie.

06/2009

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 10, 1910-1911

Les années 1910-1912 constituent dans l'œuvre de Valéry une période charnière. Cahiers, blocs-notes et carnets mettent en évidence les voies diverses où il commence à s'engager. Relégués désormais les grands registres, les cahiers de petit format prennent la relève en 1910. Recueils de notes rédigées, ils ont presque le statut d'œuvre à publier. Valéry s'installe dans le texte en fragments d'allure littéraire. Il écrit ou ébauche des pages qui paraîtront dans les années vingt : ainsi le " Log-book de M. Teste " -Teste, héros jamais perdu de vue; ainsi les fragments recueillis dans la plaquette Au crayon et au hasard. puis dans Rhumbs en 1926, et le Cahier B 1910, d'abord reproduit en phototypie. Le manuscrit original, calligraphié. porte les marques de la première lectrice : dans les années vingt, Catherine Pozzi (Karin) sigla de son paraphe CK (ici reproduit) les passages qu'elle appréciait. Rythmant le texte, cette effraction est la trace de l'aventure intellectuelle et affective qui s'est alors jouée. En 1911 Valéry revient, dans des blocs-notes, aux grands axes de sa réflexion : la relation esprit-corps, le langage, le temps, et surtout le rêve dans le cahier " Somnia ". S'il connaît alors sans doute. de seconde main, le Freud de la Traumdeutung révélée par des comptes rendus, Valéry ne cherche pas une " interprétation " des rêves, mais des lois conduisant à une théorie générale liée à sa conception combinatoire du fonctionnement de l'esprit. Deux carnets de poche éclairent cette période et apportent des repères biographiques. Ils montrent un Valéry au quotidien notant des achats, des adresses d'amis, des rendez-vous. Appartenant à un corpus naguère ignoré, ils révèlent les impressions, idées, formules de premier jet qui sont germes de textes. Gênes et ses rues animées, Florence et ses édifices célèbres s'inscrivent dans le carnet " Genoa " rédigé durant un séjour en Italie, et riche de croquis : des statues de Michel-Ange, un portrait de Raphaël, le palais Pitti. Le vécu personnel, sensoriel, affectif, intellectuel s'y inscrit, donnant bientôt naissance à des proses poétiques. Ce qui se cherche ou se pressent, dans ces années, c'est l'expression plus libre d'une sensibilité affleurant au sein même de la pensée abstraite.

06/2006

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Critique littéraire

Cahiers (1894-1914). Tome 8, 1905-1907

Dans les années 1905-1907, les Cahiers restent fidèles à l'espace des grandes pages. Les recherches psychologiques se poursuivent, le rêve prend une place croissante. L'allure est la même. Pourtant bien des choses changent, amenant à reconsidérer la genèse des œuvres. De diverses façons, les Cahiers deviennent l'avant-texte, celui du moins du prosateur, du moraliste, de l'essayiste. Le travail de rédaction et de copie interne d'un cahier à l'autre, qui durera quelque temps, révèle la constitution d'une réserve où puiser un jour futur ; et de petits carnets de poche, tel celui de 1907 figurant dans ce volume, accueillent les notes de l'instant. La plupart des thèmes du discours critique valéryen sur la littérature, tel qu'il sera développé dans Variété à partir des années 1920, est déjà là. Le futur auteur de Tel Quel travaille la forme brève et dès 1907 a presque mis au point une bonne part des recueils qui feront sa gloire. Le régime d'écriture se déploie dans une dimension plus vaste inaugurant une circulation de textes entre différents chantiers ; le travail va s'ouvrir sur un projet nouveau lié aux Cahiers, la rédaction de feuilles volantes - mise au net sélective ou réécriture - isolant chaque fragment, dès lors capable de s'inscrire dans différents contextes selon un principe combinatoire ou thématique. Valéry classera Attention, Attente, Langage, Mémoire, Rêve, Sommeil, Conscience, Sensation... Le thème privilégié, de ces Cahiers est le " Moi " inscrit désormais au cœur du projet d'une représentation du fonctionnement humain. Valéry tâtonne entre Narcisse et Protée, entre l'hypothèse abstraite (Moi fonction, procédé, de négation...) posant assez nettement le futur concept de " Moi pur ", et " l'être central ", l'instance d'une présence sensible. L'opposition du Moi et de la personnalité s'y inscrit fermement. Si, dans le même temps, le projet " Léonard " semble se défaire, Note et digression, le grand texte de 1919, se prépare et avec lui l'itinéraire idéal de l'esprit et l'apparition du Moi invariant.

05/2001

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome IX, 1907-1909

S'il faut marquer une étape dans les Cahiers, c'est la période 1908-1910, où s'installe dans l'écriture valéryenne une modification montrant la complexité de la genèse du texte en fragments. Ce volume IX propose, avec le dernier des grands cahiers - registres, un carnet d'écrivain de 1909-1910 et des feuilles volantes de la même époque. Valéry reprend des thèmes déjà traités : le sentiment, le sommeil, l'éveil, la parole intérieure, le langage, l'attente. S'y affirme aussi une ouverture vers le monde artistique, moins sensible dans les cahiers précédents, où dominait la recherche abstraite. Mais surtout, la forte présence de l'Ego est ici perceptible. Souvent, le je n'est plus cette forme presque vide, un je qui est un on, un il, mais le Paul Valéry de 1908-1909, qui a vécu, il l'écrit à Gide, une dure crise intellectuelle. Des notules disant la jalousie, l'orgueil blessé, l'atteinte du " point sensible " prennent l'accent rare d'un journal intime, tel le journal d'Amiel. L'œuvre ennemie n'est pas nommée, même s'il s'agit sans doute d'un livre d'Ernest Mach. Désormais, le travail important, de choix, de réécriture, de synthèse, réside dans les feuilles volantes parallèles, qui ne sont pas de simples " copies ". Inscrit dans le devenir de la réflexion, il répond à un désir d'organisation thématique, sélectionnant dans les registres précédents des fragments touchant à ce qui s'appela un jour " My Psychology ". Les idées les plus propices à la mise au point d'une philosophie personnelle s'y formulent, constituant un ensemble dont la cohérence est plus évidente que dans la démarche chronologique des Cahiers. Le carnet inédit de 1910 éclaire un autre aspect de Valéry : son intérêt pour la Somme théologique de Thomas d 'Aquin, qui, au-delà du problème religieux, touche à une théorie de la connaissance héritée d'Aristote, réhabilitant l'expérience sensible. Ce moment de rencontres intellectuelles fortes, inscrit ici dans la variété de l'écriture, reconduira bientôt à la poésie.

10/2003

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Pléiades

Cahiers. Tome 1, 1894

Ecrits chaque jour de 1894 à 1945 les Cahiers de Paul Valéry constituent la somme de toute une vie de méditations et nous permettent de suivre la démarche quotidienne d'un grand esprit en lutte avec ses propres problèmes. Cette énorme masse de notes n'avait, jusqu'à présent, fait l'objet que d'une édition en fac-similé tirée à un tout petit nombre d'exemplaires.

04/2010

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Pléiades

CAHIERS 1894. Tome 2

Ecrits chaque jour de 1894 à 1945 les Cahiers de Paul Valéry constituent la somme de toute une vie de méditations et nous permettent de suivre la démarche quotidienne d'un grand esprit en lutte avec ses propres problèmes. Cette énorme masse de notes n'avait, jusqu'à présent, fait l'objet que d'une édition en fac-similé tirée à un tout petit nombre d'exemplaires.

04/2010

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 9 : Correspondance (1918-1951)

"Les lettres ici rassemblées furent échangées entre André Gide et Jean Paulhan, et s'échelonnent de février 1918 à décembre 1950. Elles s'apparentent étrangement par leur ton, à la fois libre et prudent. On a le sentiment que chacun mesure ce qui est dit, mais dit toujours ce qu'il croit devoir dire. En trente-trois années, il s'agit de décider ce qui va, ou non, paraître dans La Nouvelle Revue Française. On ne perçoit pas ombre de conflits, mais chez chacun des deux interlocuteurs un respect certain pour l'opinion de l'autre. [... ] Le livre que voici va permettre au lecteur curieux muni du texte finalement obtenu de tourner, pour son propre compte, autour de deux portraits singuliers, involontairement tracés, rigoureux et passionnants, celui d'un écrivain célèbre établi dans sa célébrité, André Gide, et celui d'un écrivain encore masqué, Jean Paulhan, qui donne aux autres une attention constante et incroyable d'acuité, qui avance, recule, réfléchit, et conclut sans hésiter. Cela se fait à petit bruit, à brèves notes en quelques lignes, et se poursuit, troué de rares silences, malgré les censures et les guerres. Double portrait de chacun par soi-même, qui bouge et ne s'effacera pas". Dominique Aury.

06/1998

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 4 : Correspondance (1925-1940)

La correspondance échangée entre Jean Paulhan et André Suarès apporte une importante contribution à l'histoire littéraire de l'entre-deux- guerres ; elle enrichit considérablement la connaissance de ces deux écrivains, dont le portrait s'affine et se précise au fil des lettres ; elle éclaire surtout une amitié exemplaire entre deux hommes fort différents l'un de l'autre mais tous deux attachés aux mêmes valeurs : amour de la liberté, goût de la vérité, souci de la beauté. Leur admiration pour les chefs-d'oeuvre du passé ne les enferme pas dans un étroit conservatisme esthétique ; avec une curiosité de bon aloi, ils s'intéressent passionnément aux jeunes écrivains. Leur intérêt, pour la littérature ne les éloigne pas de la vie du monde : devant la montée des périls, l'un et l'autre demeurent attentifs et vigilants. Ardente ferveur, vive sensibilité de Suarès, inlassable patience, admirable générosité de Paulhan : tous deux révèlent une qualité d'âme hors de pair.

10/1987

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 5 : Correspondance (1921-1968)

Il est tout à fait exceptionnel que des relations littéraires se transforment en amitiés véritables, totales, profondes, plus fortes que les vicissitudes historiques adverses dont elles auraient pu sortir brisées. Tel fut pourtant le rapport qui rapprocha étroitement Jean Paulhan et Giuseppe Ungaretti pour près de cinquante ans. Français le premier, d'une famille appartenant aux milieux cultivés du Midi, philosophe et d'abord enseignant, puis écrivain et essayiste des plus compétents et aigus, calviniste tempéré par un scepticisme à toute épreuve, homme d'esprit à la curiosité piquante et inlassable mais de tempérament réservé, presque timide de sa personne, à la voix calme ; italien le second, fils de paysans lucquois à demi analphabètes que la misère familiale avait contraints à l'émigration en Afrique, catholique et croyant après une brève phase d'adolescence athée et libertaire, poète, exubérant de nature, parlant haut et roulant les R, les yeux enflammés, prêt par passion à se laisser aller à des transports de colère : qu'est-ce qui les poussa l'un vers l'autre, pour les tenir unis ensuite pour toujours ? Sans doute, à part l'attirance probable du contraire de soi, d'abord la commune générosité de coeur, un identique sentiment du caractère sacré de l'amitié, une même foi dans l'art et le respect réciproque sur le plan humain et professionnel ; en second lieu l'amour pour leurs deux pays, l'espoir (et le rêve) que dans une Europe à reconstruire de fond en comble, France et Italie, oubliant vieilles rancoeurs et rivalités, pourraient enfm s'avancer côte à côte, comme un exemple de tolérance et de collaboration entre les hommes.

10/1989

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 3 bis : Les Paulhan. Histoire d'une famille nîmoise

Recherches d'archives et généalogie par Bernard Artigues

10/1984

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 13, mars 1914-janvier 1915

Avec ce volume qui va de mars 1914 à janvier 1915, treizième et dernier tome, s'achève l'édition scientifique des Cahiers 1894-1914 de Valéry. On retrouve là ce qui fait le mouvement profond des Cahiers : une mise à distance de soi qui permet à Valéry de critiquer toutes les croyances et toutes les illusions afin de mieux interroger le fonctionnement de l'esprit. Le texte, passionnant de bout en bout, questionne ainsi l'intelligence, le langage, la musique, le hasard, le rêve, la sensibilité, en des séquences thématiques qui vont de l'aphorisme au petit traité psychologique quasi autonome. De façon stupéfiante, ces derniers cahiers mettent en évidence le retentissement de la Première Guerre mondiale sur le psychisme de Valéry : on y voit le thème et les mots mêmes des premiers vers de La Jeune Parque y sortir tout entiers du choc de la déclaration de guerre. En annexe du volume, Nicole Celeyrette-Pietri propose une synthèse capitale de l'histoire des Cahiers et en montre l'importance pour Valéry : c'était pour lui son ouvre majeure, à la publication de laquelle il n'a cessé de songer (mais sous quelle forme ?), et dont il a tiré notamment le matériau de Tel Quel, de Moralités et du Cahier B 1910. Afin d'éclairer la matière et la poétique des Cahiers, la préface de Michel Deguy réfléchit sur la poésie, mais aussi sur le monde contemporain, en posant la question cruciale : s'il revenait dans ce monde, qu'en penserait Valéry ?

05/2016

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Poésie

L'Omelette rouge

Écrit en bordure de Méditerranée, L'Omelette rouge est un objet vocal à lire aussi avec les yeux. Dans une lumière inférieure s'agitent des voix. Les voix sont séquestrées dans des corps véritables dont la liste dressée par ordre d'apparition s'ouvre sur une comédienne travestie que ses ennemis surnommaient l'omelette rouge. Sarah Bernhardt (1844-1923), Gherasim Luca (1913-1994), Alexandre Blok (1880-1921), Charlotte-Élisabeth de Bavière (1652-1722), John Maynard Keynes (1883-1946), Richard Wagner (1813-1883), Louise Bourgeois (1911-2010), Christine Lavant (1915-1973), Jeanne d'Arc (1412-1431), Ingeborg Bachmann (1926-1973), Arnold Schoenberg (1874-1951), Jean-Marie Straub (8 janvier 1933-), Danièle Huillet (1936-2006), Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895), Lénine (1870-1924), Vélimir Khlebnikov (1885-1922), Alexeï Kroutchonykh (1886-1968), Daniil Harms (1904-1942), Eva Hesse (1936-1970) Cy Twombly (25 avril 1928-) Grace Hartigan (1922-2008), Frank O'Hara (1926-1966), Hannah Hoch (1889-1978), Hans Arp (1886-1966), Til Brugman (1888-1958), Hélène Bessette (1918-2000), Jackson Pollock (1912-1956), Razine (1630-1671), Emily Dickinson (1830-1886), Josée Lapeyrère (1944-2007), Erich von Stroheim (1885-1957), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Saint Paul de Tarse (15-67). L'astre Poésie est vécu ici comme un soleil flingué sous lequel scintillent des natures mourantes et de petites personnes perdues. Si " la seule poésie est la poésie à faire " (Pasolini), L'Omelette rouge pose en séries de raccords et dans une préoccupation de distance la question vitale : " que faire? ".

05/2011

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Revues

Cahiers Jean Giraudoux N° 20, 2022 : Jean Giraudoux et son temps. Cahier du cinquantenaire

Depuis 1972, les Cahiers Jean Giraudoux ont pour vocation de faire mieux connaître Giraudoux, par la publication de documents inédits et d'études scientifiques sur son oeuvre.

11/2022

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Critique littéraire

Cahiers staëliens N° 35, 1984 : Lectures de femmes

Revue internationale transdisciplinaire à comité de lecture, les Cahiers staëliens sont consacrés à l'étude de l'oeuvre de Germaine de Staël et au groupe de Coppet (Constant, Schlegel, Sismondi, Bonstetten).

01/1984

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Histoire internationale

Alexandre III. 1881-1894

En Russie, jusqu'à la Révolution de 1917, Alexandre III passe pour le plus russe des tsars, comme celui qui a restauré le prestige de l'Etat, mis un terme à la subversion nihiliste et anarchiste, lancé une audacieuse politique économique, assuré une politique extérieure réaliste, signé l'alliance franco-russe. L'empire russe - La politique intérieure - De 1888 à 1894, les années difficiles - Le dynamisme de la population et la richesse économique - La société, les troubles sociaux et la politique des nationalites - De 1888 à 1894, la politique extérieure et la défense - La vie intellectuelle et artistique.

12/1990

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Critique littéraire

Cahiers staëliens Hors-série, 1984 : Hommage à Victor de Pange (1923-1984)

Revue internationale transdisciplinaire à comité de lecture, les Cahiers staëliens sont consacrés à l'étude de l'oeuvre de Germaine de Staël et au groupe de Coppet (Constant, Schlegel, Sismondi, Bonstetten).

01/1984

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Critique littéraire

Cahiers André Gide. Volume 3, Le centenaire

Après un ensemble d'études sur Les débuts littéraires, d'André Walter à L'Immoraliste (I, 1969) et la Correspondance Gide-Mauriac (II, 1970), le troisième Cahier André Gide publie l'ensemble des communications présentées lors des "Rencontres André Gide" , colloque qui s'est tenu en octobre 1970 au Collège de France. Ces études, nombreuses et diverses, dues à des spécialistes venus du monde entier, sont ici précédées d'un panorama des manifestations qui ont marqué, en France et à l'étranger, le centenaire de Gide, ainsi que de deux textes inédits de Marguerite Yourcenar et du grand poète serbe Dusan Matic.

05/1972

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Littérature française

Romans, contes et nouvelles

Cette édition en deux volumes des oeuvres de Maupassant reprend l'intégralité de ses contes et nouvelles ainsi que ses deux romans les plus célèbres, Une vie (1883) et Bel-Ami (1886). Durant dix ans, de 1880 à 1890, Maupassant, fidèle collaborateur du Gaulois et du Gil Blas, soumit à la presse des contes et nouvelles selon un rythme bi-hebdomadaire. Comme nous ne disposions pas d'une édition complète revue par l'auteur de ces oeuvres, et alors que le nombre impressionnant de celles-ci imposait un classement rigoureux, nous nous sommes efforcés, d'une part, de respecter les recueils publiés du vivant de Maupassant et, d'autre part, de placer auprès de ces recueils, par ordre chronologique, les contes rédigés à la même époque mais non rassemblés en volumes avant sa mort. Les deux romans qui figurent en outre dans la présente édition ont été insérés là où l'imposait le déroulement de l'oeuvre, c'est-à- dire, respectivement, dans le premier et dans le second volume. L'édition des oeuvres de Maupassant dans la collection " Bouquins " comporte deux volumes. Le tome 1 comprend : Quid de Guy de Maupassant - Contes divers (1875-1880) - La Maison Tellier - Contes divers (1881) - Mademoiselle Fifi - Contes divers (1882) - Contes de la bécasse - Clair de lune - Contes divers (1883) - Une vie (roman) - Miss Harriet - Les Soeurs Rondoli. Le tome 2 comprend : Yvette - Contes divers (1884) - Contes du jour et de la nuit - Bel-Ami (roman) - Contes divers (1885) - Toine - Monsieur Parent - La Petite Roque - Contes divers (1886) - Le Horla - Contes divers (1887) - Le Rosier de Madame Husson - La Main gauche - Contes divers (1889) - L'Inutile Beauté.

01/2020

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Récits de voyage

Reconnaissance au Maroc. 1883-1884

S'il est un ouvrage qui devait venir prendre place dans cette collection c'est bien celui qui est mis aujourd'hui à la disposition des lecteurs. Malgré des rééditions restreintes en 1934 et en 1939, " Reconnaissance au Maroc " est actuellement difficilement accessible et même pratiquement introuvable. Or la rareté, ici, s'accompagne de la qualité. Qualité du voyageur et qualité de l'oeuvre écrite dans les pires conditions. C'était il y a cent ans : en 1883-84, durant 12 mois Charles de Foucauld parcourt le Maroc sous l'habit d'un voyageur juif, muni d'un " cahier de 5 centimètres carrés " et d'un " crayon long de 2 centimètres ". En 1885, il est en pleine rédaction de " Reconnaissance au Maroc ". Et il ne s'agit pas seulement d'un récit, certes pittoresque, mais " d'une des pages les plus concises et les plus riches en informations de l'histoire du Maroc moderne ", comme le déclare au Monde, M. Mokhtar Belarebi, professeur à l'Université de Rabat, qui prépare une traduction en arabe. L'auteur de " Reconnaissance au Maroc " devenu ensuite le Père de Foucauld est largement connu comme auteur spirituel. Le grand public ne sait pas toujours qu'il fut aussi un grand " savant "... Sur ce point, un ouvrage de jeunesse comme " Reconnaissance au Maroc " est déjà une merveilleuse illustration de cette compétence scientifique qui restera toujours la sienne.

09/1998

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Critique littéraire

Cahiers Georges Perec N° 1, juillet 1984 : Colloque de Cerisy

I. Pistes Marcel Bénabou, Perec et la judéité Claude Burgelin, Perec et la cruauté Constantin Crisan, Perec ou le paysage du conditionnel utopique : pour une syntaxe de la logique littéraire Anne Roche, L'auto(bio)graphie II. Pièges Jean-Michel Raynaud, Du double-jeu Vincent Colonna, Fausses notes Warren Motte, Embellir les lettres Bemard-Olivier Lancelot, Georges Percé Mireille Ribière, Alphabets Claudette Oriol-Boyer, Le Voyage d'hiver III. Paris, 11 rue Simon-Crubellier Bemard Magné, Cinquième figure pour La Vie mode d'emploi Benoît Peeters, Echafaudages Alain Goulet, La Vie mode d'emploi : archives en jeu Ewa Pawlikowska, Citation, prise d'écriture Bemard Magné, Lavis mode d'emploi Marie-Odile Martin, L'inscription de la pièce du lecteur dans le puzzle de La Vie mode d'emploi IV. Partition Philippe Drogoz, Perec et la musique V. Parutions Eric Beaumatin, L'autobibliographie. Notes préliminaires à l'étude d'un corpus et d'un genre VI. Pièces originales Pièce n°1 : "Manuscrit préparatoire du Voyage d'hiver Pièce n°2 : "La Vie mode d'emploi : les peintures" (dactylogramme) Pièce n°3 : "Souvenir d'un voyage à Thouars" (partition) Pièce n°4 : "Bibliographie approximative" (dactylogramme) Pièce n°5 : "Tentative de description d'un programme de travail pour les années à venir" (dactylogramme)

10/1985

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Histoire de France

François Mitterrand, les années d'alternance. 1984-1986 / 1986-1988

Après Changer la vie : les années Mitterrand, 1981-1984, cet ouvrage de référence présente la période 1984-1988 et couvre tous les champs : action politique, économique et sociale, relations internationales et culture, avec l'ambition de restituer le contexte général de l'action de l'Etat durant ces années et dans les divers domaines de la vie publique. Plusieurs formes d'"alternances" sont ici étudiées, car ces années représentent la recherche de nouveaux équilibres politiques. Le gouvernement Fabius impose une voie spécifique ; la cohabitation introduit une situation inédite dans le fonctionnement des institutions ; la réélection de François Mitterrand autour du thème de la "France unie" témoigne de nouveaux rapports de force. Tous ces éléments laissent entrevoir la lente évolution vers une bipolarisation encore incomplète autour du Parti socialiste et des droites RPR-UDF, le déclin du Parti communiste et la percée concomitante d'une extrême droite. Ceci, alors que sur la scène internationale une nouvelle détente Est-Ouest se profile dont la France se veut le fer de lance et que, parallèlement, le couple franco-allemand déploie son ambition européenne. La libéralisation des marchés, l'internationalisation, les rapports entre acteurs publics et privés, les nouvelles évolutions technologiques, les changements dans la protection sociale posent la question du rôle de l'Etat, lui-même pris entre contraintes et volonté d'action avec, en toile de fond, la préoccupante montée du chômage. La culture continue de bénéficier de l'attention soutenue des pouvoirs publics, notamment en matière de médias, alors que les efforts se portent sur l'éducation, que la jeunesse s'exprime dans la rue et que la question des "banlieues" et de la politique de la ville - après les grandes lois de décentralisation - apparaît plus nettement. La quarantaine d'études publiées par des spécialistes en rend compte au mieux, sur la base d'archives souvent inédites, d'entretiens avec les acteurs et d'un minutieux travail de synthèse.

01/2019

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Mer

Aventures brésiliennes. Le voyage du Liberdade, 1886-1888 ; Le voyage du Destroyer, 1894

Premier marin à effectuer un tour du monde en solitaire sur son voilier le Spray, Joshua Slocum fut commandant émérite des derniers grands voiliers de commerce. De l'honnête aisance du capitaine armateur de trois-mâts au romanichel circumnavigateur, sa descente de l'échelle sociale fut entrecoupée d'aventures diverses. Le Voyage du Liberdade raconte cette chute suivie du retour de la famille Slocum du Brésil aux Etats-Unis à bord d'une embarcation de dix mètres construite avec les moyens du bord. Ce fait de bravoure, inimaginable pour l'époque, eut quelques retentissements puisque Slocum fut invité à la Maison-Blanche ! Le Voyage du Destroyer est plus surprenant encore. Slocum navigue à bord de ce petit cuirassé de défense côtière abandonné après la guerre de Sécession, il aurait pu s'il avait été utilisé convenablement changer le destin d'une nation… mais le combat fut d'opérette. L'auteur publia lui-même ce récit qui tomba ensuite dans l'oubli. Deux textes inédits en français de Joshua Slocum.

06/2016

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Théâtre

Théâtre en vers, 1884-1887

Théâtre en vers 1884-1887 / par Emile Bergerat Date de l'édition originale : 1891 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020