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Bernard Pingaud et le temps de l'écriture

Extraits

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Critique littéraire

Bernard Pingaud et le temps de l'écriture

Né en 1923, Bernard Pingaud a publié douze romans, des nouvelles, plusieurs essais théoriques et critiques, ainsi que des textes de statut autobiographique. Il n'a cessé de porter sur l'histoire littéraire comme sur la littérature de son temps un oeil vigilant, attentif aux percées de la modernité.

07/2019

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Critique

Ecriture, écritures

Ecrire, dans tous ses états : tel est l'objet de ce volume consacré à l'oeuvre de Marguerite Duras à partir des apports de l'analyse génétique. Il s'agit ici de scruter le cheminement qui mène des premiers pas de l'acte créateur à l'aboutissement auquel il parvient sous la forme d'un texte édité

08/2023

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Photographie

Temps & photographie. A partir de Bernard Koest

A-t-on déjà vu le temps ? jamais ; ni de visu, ni en photographie. Et pourtant, bien des photographes évoquent le temps. Peuvent-ils, d'ailleurs, le photographier ? Certainement pas, ni le temps aristotélicien, ni le temps augustinien, ni le temps kantien, ni le temps bergsonien, ni la durée, etc. Mais, peuvent-ils faire oeuvre à partir d'une interrogation sur sa complexité et ses paradoxes ? Pourquoi pas : les autres arts y travaillent bien... Chacun à sa manière. Alors quelle serait la manière spécifique qu'aurait la photographie de travailler le temps ? Elle n'existe certainement pas, car il y a des manières de travailler ce temps problématique par des photographies et des photographes différents ; bref, des styles. Les styles du temps ? Non, les styles photographiques. Etudions donc pourquoi et comment les photographies explorent le temps, mieux, les temps — à la fois le passé, le présent, et l'avenir, etc. Pour ce faire, nous prendrons, comme embrayeur de réflexion, l'oeuvre de l'artiste contemporain, Bernard Koest, car, plus qu'une autre, l'oeuvre de cet artiste nous oblige à repenser les rapports complexes entre temps & photographie ; outre qu'elle est sublime.

02/2019

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Photographie

Fragments de temps. Photographie, écriture, mémoire

Dans Fragments de temps, l'écrivain et photographe américain Wright Morris propose une analyse personnelle, littéraire des liens entre texte et image, mêlant autobiographie, critique et fiction. Il examine la tension créative entre lui-même et la réalité "objective", entre l'artiste et les moyens de sa profession et au sein du processus créatif. Cet ouvrage est le deuxième de la collection TXT, dirigée par Agnès Sire aux Editions Xavier Barral. Il réunit dix textes de l'auteur inédits en français.

06/2019

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Religion

Ecriture de l'Histoire et Histoire de l'écriture

Interroger l'histoire de l'écriture et l'écriture et l'Histoire équivaut à poser la problématique du pourquoi et du comment de la naissance de l'écriture et de l'apparition de l'Histoire autour des liens qu'elles ont tissés depuis les origines. Dans cette perspective, le colloque organisé par l'équipe Cultures, Herméneutique et Transmission (U. E. Cultures, Ethique, Religions Et Sociétés) de l'Institut catholique de Toulouse, s'est voulu international et interdisciplinaire, accueillant plus de trente chercheurs, historiens et littéraires, venus d'Europe et d'Afrique. Le présent volume rassemble les études qui ont jalonné les trois journées d'échange dans les domaines de l'histoire, de la littérature et des arts. Les lectures scientifiques demeurent exigeantes et de plus en plus précises pour écrire l'Histoire ; la littérature poursuit sa quête du sensible, du ressenti quand elle raconte l'Histoire, tandis que les arts témoignent d'une époque, et, finalement, les uns et les autres apportent leur part de lumière à la difficile reconstitution du passé qui n'est autre que l'approche du long cheminement de la condition humaine.

07/2016

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Musique, danse

L'écriture de la critique musicale au temps de Berlioz

La critique musicale connaît au XIX° siècle un formidable essor lié au développement sans précédent de la presse. Véritables sujets de société, à l'heure où les questions politiques, les querelles artistiques et les mariages mondains se règlent au foyer de l'Opéra, les comptes rendus musicaux s'affichent en première page des grands quotidiens français. Revers de cet engouement nouveau : l'anarchie apparente d'une activité qui manque de plumes compétentes, qui sacrifie au plagiat, à la complaisance, aux discours stéréotypés ou aux polémiques virulentes. A l'image de son plus illustre représentant, Hector Berlioz, la critique musicale est tour à tour partiale, humoristique ou lyrique : mais toujours haute en couleurs, passionnelle et passionnée.

06/2005

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Sciences historiques

LES HISTORIENS ET LE TEMPS. Conceptions, problématiques, écritures

Depuis Fernand Braudel, notamment, les historiens prennent de plus en plus conscience que le temps n'est pas une toile de fond neutre sur laquelle s'inscrivent les faits du passé mais une construction. Le temps n'est plus un absolu, il est un problème. Le " recul du temps " est-il, pour l'historien, une nécessité ou un handicap ? Quelle périodisation choisir ? La " longue durée " en a-t-elle fini avec l'événement ou celui-ci opère-t-il un retour en force ? L'écriture de l'histoire se fait-elle toujours selon l'ordre chronologique ? De quel temps (passés ou présent) et de quels autres indicateurs temporels use cette écriture ? Fruit d'une carrière largement consacrée à la formation des enseignants, s'appuyant sur un demi-siècle de réflexion des historiens français, ce livre offre un tour d'horizon complet et raisonné de la manière dont, dans son " atelier ", l'historien " fabrique " des temporalités.

10/1999

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Livres 3 ans et +

Bernard et le monstre

"Pas maintenant, Bernard." Le papa et la maman de Bernard n'ont pas beaucoup de temps à lui accorder... Même quand il y a un monstre dans le jardin qui veut le dévorer ! Illustrations mordantes et dénouement saisissant pour ce classique de l'humour noir, à partager en famille.

09/2015

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Beaux arts

Catalogue de tableaux, pastels, dessins, aquarelles par Bazille, Bernard, Besnard, Bonnard, Carrière

Catalogue de tableaux, pastels, dessins, aquarelles par Bazille, Bernard, Besnard, Bonnard, Carrière, Mary Cassatt, sculptures par Bartholomé, Charpentier, Daumier, faisant partie de la collection Roger Marx : [Vente, à Paris, Galerie Manzi, Joyant 11-12 mai 1914 Commissaire-priseurs, Me F. Lair-Dubreuil Me Henri Baudoin... ] / [expert] Durand-Ruel ; [préface par Anatole France, introduction par Arsène Alexandre] Date de l'édition originale : 1914 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Beaux arts

Bernard Varvat sculpteur. Au fil du temps

Egrainer les années comme on feuillette les pages d'un livre, et prendre le temps d'apprécier l'oeuvre d'un artiste dans sa globalité, prendre la mesure de sa constance, de sa profondeur comme de son cheminement. C'est la très belle proposition de cet ouvrage. Les sculptures de Bernard Varvat se dévoilent ici dans une intimité redoublée par les réflexions d'un artiste en quête permanente de sincérité.

01/2021

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Littérature française

La vie à plein temps : Bernard Fattal, biographie

Leader charismatique, entrepreneur visionnaire animé d'une quête inlassable de nouveaux savoirs, passionné de chasse, de nature et d'aventures, humaniste engagé au service des plus démunis, et sur la fin psychothérapeute : Bernard Fattal était tout cela à la fois. Il a quitté la vie en pleine force de l'âge : comme il a vécu, à cent à l'heure, dans un accident d'auto lors d'une ultime partie de chasse où l'un de ses amis l'a accompagné dans la mort. Mais une année de sa vie était aussi remplie que dix années de celle d'une personne ordinaire. Basée sur de nombreux témoignages et sur ses propres écrits, dont son site " Voir la vie autrement " cette biographie suit son parcours exceptionnel qui l'a conduit à se consacrer à la " thérapie brève " après avoir joué un rôle moteur dans la transformation d'une entreprise libanaise en un groupe régional. Va à la découverte des théâtres de ses exploits cynégétiques, allant du désert syrien aux " Monts célestes " aux confins du Kazakhstan et de la Chine en passant par le grand-nord canadien. Parle de son action caritative au sein de l'Ordre de Malte, notamment en faveur des chrétiens d'Irak. Et raconte enfin l'histoire du petit cercle d'amis dont il était l'âme.

01/2014

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Critique littéraire

La bonne aventure. Essai sur la vraie vie, le romanesque et le roman

La " vraie vie" est un mythe tenace qui résiste à tous les démentis rationnels et peut prendre les formes les plus contradictoires. Pour Rimbaud, elle est "absente". Pour Proust, c'est la "littérature", donc elle n'existe que dans les livres. Certains croient possible de l'atteindre à la faveur d'une expérience exceptionnelle : il n'y aurait pas de vraie vie, mais des moments de vraie vie. D'autres, à l'inverse, dénoncent ce qu'ils considèrent comme une pure illusion et tiennent qu'il faut trouver la vraie vie dans la vie tout court : loin d'être l'exceptionnel, elle serait le plus banal, le plus ordinaire. A vingt ans, je cherchais déjà une réponse. Tout en me répétant avec une ferveur morose le mot de Rimbaud, je ne désespérais pas d'avoir un jour ma "vraie vie" à moi, dont je me faisais une idée extrême. Si elle n'avait pas été extrême, elle n'aurait pas été à la hauteur de l'exigence qui était la mienne à l'époque. Soixante ans plus tard, fouillant les livres et la presse pour y retrouver les traces du mythe, je m'aperçois que ce problème resté en suspens touche de près une autre réflexion que je mène depuis longtemps sur le " romanesque ", catégorie tout aussi insaisissable et ambiguë. L'objet des pages qui suivent est de proposer, à partir de l'examen de ces deux notions, une hypothèse générale sur le roman. Je la confronterai ensuite avec ma propre expérience d'écrivain et avec une brève histoire du genre, tel que le voient les romanciers eux-mêmes

03/2007

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Critique littéraire

Ecrire, jour et nuit

Les romanciers d'autrefois aimaient faire croire que leur ouvrage avait été trouvé dans le grenier d'un château ou le tiroir d'une commode. Ces notes, prises pendant vingt ans, en marge de travaux romanesques, ces textes plus ou moins achevés, fragments, vestiges divers d'une activité d'écriture dont je ne sais moi-même si elle est la chose la plus importante ou la plus futile, quand je les relis, me paraissent écrits par un autre. Avec l'âge, ils ont pris une sorte d'autorité. Et je me dis que toute la littérature, peut-être, est faite de " papiers trouvés ". B. P.

03/2000

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Critique littéraire

Mme de Lafayette

" Les passions peuvent me conduire mais elles ne sauraient m'aveugler ". Madame de La Fayette

10/1997

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Littérature française

Le prisonnier

""Nous ne cherchons jamais les choses, mais la recherche des choses", a écrit Pascal. Tâtonner dans le noir, passe encore. Mais savoir que cette obscurité dans laquelle on essaie en vain de se reconnaître, on l'a soi-même voulue, produite, et qu'un simple geste suffirait pour en sortir, donc que cette obscurité impénétrable, en même temps, n'existe pas, c'est là la véritable épreuve. La femme qui se penche sur le vieillard décharné, une bougie à la main, dans le tableau de La Tour, le sait bien. Son message est clair : le "prisonnier" n'a qu'à s'emparer du flambeau et le mystère sera dissipé. Seulement, il n'a aucune envie de sortir de son trou noir. Ce qu'il veut, c'est que la femme, attentive à son malheur, pousse la fascination jusqu'à éteindre la bougie et sombre avec lui dans la nuit où il a choisi (pourquoi ?) de vivre. Ce roman, dont le thème central est l'indifférence, a été publié pour la première fois en 1958".

11/1979

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Littérature française

Piété filiale

Les textes de ce livre étaient destinés à une autobiographie, plusieurs fois commencée, plusieurs fois abandonnée. Par paresse sans doute, mais surtout parce que, voulant retracer mon itinéraire intellectuel et politique, je retombais dans la rumination d'un drame familial dont je ne comptais pas parler : la séparation tumultueuse de mes parents en 1934. Beaucoup d'autres que moi ont subi les conséquences toujours douloureuses et parfois comiques d'une telle rupture. Il se trouve qu'elle m'a marqué au point que je m'en inquiète encore aujourd'hui. Au risque de me répéter, j'ai essayé à trois reprises de la raconter. Ce sont ces récits, publiés et échelonnés sur plusieurs années que je réunis ici, avec quelques pages romanesques sur le thème du retour au père et l'adieu final. Sartre a écrit qu'une vie n'était rien d'autre qu'"une enfance mise à toutes les sauces". Voici comment j'ai accommodé la mienne.

08/2018

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Littérature française

Au nom du frère

Deux frères, Paul et Jean, si proches l'un de l'autre que rien ne peut les séparer, apprennent dès l'enfance à se partager les tâches. A Paul revient d'écrire, à Jean de vivre. Mais, trop dépendants l'un de l'autre, ils n'y parviennent vraiment ni l'un ni l'autre. Paul se perd dans l'écriture, et Jean, ne pensant qu'à l'aider, en oublie de vivre. C'est jean qui parle, après la disparition de son frère : il s'efforce, avec un grand scrupule, de rendre compte de leur étrange relation. La mère est morte la première, puis Grant, le père. Jean reste seul avec Léa, la deuxième femme de Grant, pour veiller sur Paul malade et l'accompagner jusqu'à sa fin. Une fois ce " rapport " terminé, Jean décide de poursuivre son récit. Il a l'impression, alors, que son frère s'éloigne. Sa vie s'ouvre : des personnages restés jusque-là dans l'ombre prennent une dimension inattendue, il découvre une autre Léa et aussi un autre Paul. On croirait lire une histoire réelle. Tout est là, restitué avec limpidité. Reste l'indicible. Il est là aussi, entre les lignes, comme il l'est dans la vie entre les êtres.

04/2002

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Littérature française

C'est à dire

"Ce dernier livre, je n'en ai encore qu'une idée confuse. Je le vois comme une sorte de roman où les personnages seraient remplacés par des questions, l'intrigue par des raisonnements, écrit un peu à la diable (tout juste "griffonné") et fertile en digressions ou détours". C'est ainsi que Bernard Pingaud envisage le texte auquel il allait travailler jusqu'au dernier jour de sa longue vie, interrogeant moins la mort à venir (dont on ne sait évidemment rien) que le parcours qui le conduisit du statut un peu méprisable de "griffonneur" à celui d'écrivain véritable. Doutant toujours d'avoir jamais touché au but - être l'auteur d'une seule phrase "exacte" -, souffrant encore de s'être consacré si longtemps à cette "tâche sans fin" à laquelle il ne pouvait néanmoins échapper : écrire. "Ce livre testamentaire ouvert à tous les vents n'aura plus vraiment la forme d'un livre. Ce sera, tout au plus, je l'espère un plaisant fouillis. Mais ce fouillis, rien qu'à l'imaginer, me paraît beau- coup plus vrai et intéressant que tout ce que j'ai publié jusqu'ici".

06/2021

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Littérature française

L'Horloge de verre

Le vrai regret porte sur l'existence elle-même. On regrette d'avoir été, tout simplement, et non pas d'avoir été ceci ou cela. Et pour être plus précis encore, on regratte d'être aujourd'hui celui qui a été. Naturellement, ce regret est vain, ridicule même, puisqu'on ne revient jamais en arrière. Cela dit, si on lui proposait de revivre sa vie, il ne dirait pas non à condition que ce soit à la fois la même et une autre. A condition que ce soit la même vie, mais vécue vraiment. Peu importent les soirées perdues de sa jeunesse, le mariage qui s'est mal terminé, la rupture avec Nina. Il serait prêt à refaire le même chemin, avec l'espoir d'en profiter, cette fois, de toutes ces minutes qu'il a l'impression de ne pas avoir vécues. B. P.

04/2011

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Littérature française

Tu n'es plus là

Tu n'es plus là. Un critique qui découvre un concerto inconnu de Mozart, un interprète qui assiste (peut-être) à la mort de son ancien rival, un comédien qui décide de s'enfermer dans sa loge, un écrivain pris au piège de l'écriture, un voyageur de commerce qui disparaît, un fils de gardien de phare hanté par la mort de son père - les narrateurs de ces nouvelles sont tous à la recherche d'une certitude qui leur échappe. La remarque vaut aussi pour Au commencement, le récit autobiographique qui suit. Simplement, quand on invente, on est moins exigeant sur la netteté de l'image; il est bon au contraire, qu'elle tremble un peu pour laisser la place au songe. Quand on s'explique sur soi, quand on s'analyse, ces écarts ne sont plus de mise ; Le narrateur, au lieu d'être un témoin plus ou moins fiable, devient son propre juge. B.P.

07/1998

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Littérature française

Bartoldi le comédien

Un ami d'enfance du célèbre Bartoldi, mort tragiquement en 1970, prend la plume pour défendre sa mémoire. Le premier roman de Lucien Roussel, critique dramatique connu, se présente comme la biographie imaginaire d'un comédien : à la fois roman sur le théâtre et roman d'amour. L'éditeur à qui Roussel soumet son manuscrit le confie, comme c'est l'usage, à un " lecteur " de la maison. Celui-ci se passionne pour le livre et rédige un compte rendu d'une longueur inhabituelle... B. P.

12/1996

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Littérature française (poches)

Adieu Kafka ou l'imitation

A Vienne dans les années trente, Max B. a pour collègue de bureau un certain Franz Klaus. Un jour, F.K. disparaît, sans explication. Quelque temps plus tard, Max reçoit de Berlin un paquet de récits, fragments et notes diverses, accompagné d'une lettre lui suggérant, sans le lui notifier clairement, de détruire ces " griffonnages ". Cette responsabilité l'embarrasse ; il range le paquet dans un tiroir. Les années passent. L'Autriche est gagnée par la peste brune, et Max B., militant socialiste connu, doit s'enfuir aux Etats-Unis. A son retour, en 1947, il apprend que Franz est mort à Dachau. Il décide alors de publier un choix de textes de F.K., en racontant tout ce qu'il sait de lui ? C'est une façon de sauver sa mémoire, et peut-être aussi de lui dire adieu, définitivement.

06/1998

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Littérature française

Adieu Kafka

A Vienne, dans les années trente, Max B. a pour collègue de bureau un certain Franz Klaus. Un jour, F. K. disparaît, sans explication. Quelque temps plus tard, Max reçoit de Berlin un paquet de récits, fragments et notes diverses, accompagné d'une lettre lui suggérant, sans le lui notifier clairement, de détruire ces "griffonnages" . Cette responsabilité l'embarrasse ; il range le paquet dans un tiroir. Les années passent. L'Autriche est gagnée par la peste brune, et Max B. , militant socialiste connu, doit s'enfuir aux Etats-Unis. A son retour, en 1947, il apprend que Franz est mort à Dachau. Il décide alors de publier un choix de textes de F. K. , en racontant tout ce qu'il sait de lui. C'est une façon de sauver sa mémoire, et peut-être aussi de lui dire adieu, définitivement.

01/1990

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Littérature française

La voix de son maître

Un roman d' "analyse" . Dans la ville de B. un homme assiste à la représentation, sous la forme d'un spectacle de mime, de ses rapports avec son propre père. Le récit se déroule ensuite dans les coulisses du théâtre, dans un café, dans la rue, dans une chambre. Le personnage principal, le fils, tente de rompre le "cercle" dans lequel le père le tient enfermé. Il croit y parvenir en suivant une jeune femme inconnue. La "voix" raconte, avec la tranquillité du témoin qui a tout vu, non seulement ce qui s'est passé dans la ville de B. , mais aussi ce qui se passe ailleurs et tous les jours, sur une autre scène, celle du fantasme.

04/1973

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Critique littéraire

Les anneaux du manège. Écriture et littérature

"Derrière l'écrivain, un nouveau personnage s'est imposé peu à peu, que j'appelle l'"écriveur". A la différence de l'écrivain, qui voit toujours à l'horizon le produit de son travail - le texte achevé, l'oeuvre - l'écriveur se contente d'écrire, indéfiniment. L'écrivain dit : "J'écris ceci ou cela". L'écriveur dit : "J'écris", point final. Ainsi, il y aurait deux littératures : celle qui joue le jeu de l'oeuvre et celle qui le refuse. Deux littératures qui, sous leur opposition apparente, entretiennent une sourde complicité. Un écrivain amoureux de l'ensemble peut vouloir l'aménager, l'enrichir indéfiniment (Flaubert, Proust), et il y a des monuments qui restent inachevés (Musil, Kafka). Inversement, on pourrait sans trop de difficultés montrer que, dans des textes qui semblent parfaitement maîtrisés (L'Etranger, par exemple), l'écriture exerce sa pression tenace et provoque parfois d'étranges embardées. Certains diront que le courage (ou l'humilité, comme on voudra) est d'affronter le risque de l'achèvement et que le vrai "mandat" de l'écriveur est de devenir écrivain. On peut aussi penser que l'attitude de l'écriveur est plus périlleuse et plus vraie. S'il peut y avoir, à la limite, écriture sans littérature, le contraire n'est pas vrai. L'écriture travaille la littérature de l'intérieur, elle est son ferment, sa sève. Je me soucie peu, finalement, de savoir comment, par qui sera prononcé le "dernier mot" ; seules m'importent, aujourd'hui, les oeuvres où, discrète et têtue, j'entends résonner la voix de l'écriveur".

03/1992

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Littérature française

Inventaire. Tome 2, Comme un chemin en automne: Ecriture, politique

En rassemblant ses textes critiques, comme il l'avait fait dans un premier Inventaire, l'auteur dresse un bilan de l'itinéraire intellectuel qu'il a suivi depuis une quinzaine d'années. Deux thèmes principaux occupent sa réflexion : l'écriture, comme théorie toujours à remettre sur le chantier, mais aussi comme pratique singulière, repérable à travers quelques grands exemples romanesques ; la politique, comme "lieu commun", de dialogue et de lutte, où se joue un autre avenir culturel. Solitude ou solidarité, répétition ou changement : à mesure qu'on s'avance dans ce double univers, on s'aperçoit que les deux démarches, apparemment si éloignées, se rejoignent. La même volonté d'exactitude les commande, le même souci d'assumer jusqu'au bout la tâche de l'écrivain et celle de l'homme situé, daté qu'il est aussi. Qu'il parle de "l'oeuvre" dans ses rapports avec le discours psychanalytique ou philosophique, qu'il "lise" Balzac ou Beckett, Fromentin ou Nathalie Sarraute, qu'il s'interroge sur le statut social de l'auteur, sur les objectifs de l'action culturelle ou sur la fonction de "l'écrivain public", Bernard Pingaud n'apporte pas de certitudes. Il s'efforce seulement de rendre un sens au mot, trop décrié, de responsabilité.

05/1979

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Critique littéraire

L'Etranger d'Albert Camus

Un essai Etude approfondie d'un grand texte classique ou contemporain par un spécialiste de l'œuvre : approche critique originale des multiples facettes du texte dans une présentation claire et rigoureuse. Un dossier Bibliographie, chronologie, variantes, témoignages, extraits de presse. Eclaircissements historiques et contextuels, commentaires critiques récents. Une iconographie Des illustrations nombreuses et variées proposent une interprétation visuelle originale. Un ouvrage efficace, élégant. Une nouvelle manière de lire.

01/1992

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Littérature française

Vous

Un vieil écrivain qui a perdu son public s'adresse dans une lettre imaginaire à une ancienne et fidèle lectrice qui avait une grande admiration pour son oeuvre. Il lui raconte la liaison qu'il a eue lorsqu'il était très jeune homme avec une violoniste qui vivait près de son studio. Avec le temps, il s'est aperçu qu'il était passé à côté de l'amour qui pourtant s'offrait à lui. Pourtant il est sans amertume, ni nostalgie. Vingt ans plus tard, il retrouve son ancienne lectrice par hasard dans la librairie où il l'avait rencontrée la première fois. Ils correspondent. Il s'attache à elle. C'est une femme de caractère, lucide et intelligente. Elle lui propose de venir la voir dans la ville où elle vit. Il hésite puis la rejoint, s'installe dans sa maison où elle vit seule. Elle est très malade. Il veille à ses côtés jusqu'à sa mort. Plus tard, il décide de composer un dernier livre : c'est celui que l'on lit : l'histoire, décrite avec une implacable sobriété d'un "homme à qui il manque quelque chose du côté du coeur."

02/2015

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Poches Littérature internation

La Scène primitive

Romancier et critique, Bernard Pingaud, avec La Scène primitive a écrit un roman qui cerne les arcanes de la création littéraire. Un enfant solitaire découvre, sur une plage de Bretagne, son premier ami. Dix ou vingt ans plus tard, racontant ce souvenir de vacances, il en retrouve un autre, plus lointain encore, qui n'était pas oublié mais caché.

04/1984

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Littérature étrangère

Frances et Bernard

Une bouleversante histoire d'amitié et d'amour entre deux écrivains. « J'ai rencontré une fille qui m'a assez plu. Je pense qu'elle te plairait à toi aussi. Elle a un petit air virginal, à croire qu'elle a grandi dans une laiterie, mais elle est sèche, rapide et prompte à l'estocade, impossible donc de s'y méprendre : c'est une fille de la ville, élevée à Philadelphie. Elle s'appelle Frances Reardon. » Bernard. « Un jeune homme sortait du lot. Bernard Elliot. Harvard. Il prétend descendre de puritains. Encore un poète. Très bon. Et sans doute même encore mieux que très bon. Un grand poète. » Frances. Au milieu de l'été 1957, Bernard Elliot et Frances Reardon se rencontrent dans un atelier d'écriture. Elle le trouve un peu ridicule mais talentueux, il la trouve coincée, quoique intrigante - d'ailleurs, à côté d'elle les jolies plumitives de l'atelier lui paraissent insipides. Il lui envoie une lettre peu de temps après. Une amitié jaillit du dialogue, qui va changer le cours de leurs vies. Le poète bien né et la romancière sans le sou entament leur correspondance, avec New York pour toile de fond : les foyers pour jeunes filles, les cuisines bondées du West Village, les promenades le long de l'Hudson, et l'introduction aux cercles littéraires. Ensemble ils explorent les limites de la foi, de l'art, de la passion, de la raison, de l'amitié, du sacrifice. Malmené par l'instabilité de Bernard et l'ambition de Frances, le lien qui unit ces deux âmes sours grandit, s'approfondit et se transforme. Peut-on aimer au point de se perdre en l'autre ? À quoi renoncer par amour ? Telles sont les questions qui traversent ce roman épistolaire bouleversant, écrit avec une grâce incomparable.

03/2013