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Banier François-marie

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Photographie

François-Marie Banier

"La biographie de l'oeuvre est plus profonde que celle de la vie et la véritable biographie de François-Marie Banier est celle de son oeuvre. Qui le reconnaît dans cette icône bariolée de terroriste farceur et cagoulé, aux yeux luisants, rivés vers l'avenir, autoportrait frontal d'avril 1998 ? L'oeuvre de François-Marie Banier est une fiction faite de réalités ; la vie des autres qu'il regarde avec tant d'attention, de fougue et de passion, est devenue son histoire. Après trois décennies de pratique, le moment est venu de faire la synthèse du travail accompli et de voir comme une oeuvre aboutie la création photographique et plastique de François-Marie Banier. Inscrite dans l'histoire de la photographie française, amorcée dans l'ombre avec l'aide à ses débuts du tireur Daniel Risset, admirable de prodigalité, de rigueur et de beauté, elle est celle d'un classique de la modernité, artiste à l'univers singulier, qui soumet le regard à l'épreuve de sa lecture, et use des mots, des images, des formes, et des couleurs, non pour expliquer mais pour aimer et mieux comprendre la vie". Patrick Roegiers.

10/2003

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Photographie

François-Marie Banier

"La biographie de l'oeuvre est plus profonde que celle de la vie et la véritable biographie de François-Marie Banier est celle de son oeuvre. Qui le reconnaît dans cette icône bariolée de terroriste farceur et cagoulé, aux yeux luisants, rivés vers l'avenir, autoportrait frontal d'avril 1998 ? L'oeuvre de François-Marie Banier est une fiction faite de réalités ; la vie des autres qu'il regarde avec tant d'attention, de fougue et de passion, est devenue son histoire.
Après trois décennies de pratique, le moment est venu de faire la synthèse du travail accompli et de voir comme une oeuvre aboutie la création photographique et plastique de François-Marie Banier. Inscrite dans l'histoire de la photographie française, amorcée dans l'ombre avec l'aide à ses débuts du tireur Daniel Risset, admirable de prodigalité, de rigueur et de beauté, elle est celle d'un classique de la modernité, artiste à l'univers singulier, qui soumet le regard à l'épreuve de sa lecture, et use des mots, des images, des formes, et des couleurs, non pour expliquer mais pour aimer et mieux comprendre la vie".
Patrick Roegiers.

04/2003

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Actualité et médias

La vie démesurée de François-Marie Banier

Sa relation avec Liliane Bettencourt a fait sa fortune et sa notoriété auprès du grand public. Mais avant de devenir le héros d'un incroyable fait divers, François-Marie Banier a vécu plusieurs vies. A 15 ans, il vend ses premières toiles dans la rue ; aux passants, il lance : "Vos parents ont raté Modigliani, ne ratez pas Banier !". Il publie des romans quelques années plus tard, soutenu par Aragon, qui le décrit comme "l'être" le plus fou, le plus drôle, le plus généreux que l'on puisse rencontrer". Il sera aussi acteur de films cultes de Rohmer et de Bresson ; intime de François Mitterrand ; puis photographe des stars et idole de la jet-set internationale. Ce récit retrace l'ascension d'un fils d'immigré hongrois, tenté par toutes les transgressions. L'artiste a fait de sa vie son chef-d'oeuvre. Une trajectoire balzacienne, où Banier s'est parfois gâché car il voulait tout : être un grand créateur, riche, et un homme à la mode. Menant une enquête littéraire à suspense, Gaspard Dhellemmes a rencontré le photographe et assisté à son procès. C'est le mystère d'une séduction qu'il entend percer. Roi de l'esbroufe et de l'incruste, François-Marie Banier a mis le Tout-Paris à ses pieds. Personne, au fond, n'a su résister à sa démesure. Et surtout pas lui.

05/2017

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Littérature française

François-Marie

« Personne ne sait et ne saura jamais ce qui s’est réellement passé entre toi et la vieille dame. Intéressé. Je retiens ce mot qui s’invite en permanence dans ta défense comme dans leurs attaques. Chacun semble ignorer l’évidence : tu es tellement plus intéressant qu’intéressé. On t’arrête dans la rue, on te reconnaît facilement aujourd’hui, tu as droit à tout. Certains t’implorent de restituer l’argent, d’autres t’en réclament. Tu mérites la prison sinon le purgatoire puisque, c’est bien connu, tu vis au paradis. La toile, quand ce ne sont plus les journaux papier, se déchaîne contre toi. On t’en voudra toujours de faire ton Donald, d’avoir attaqué la première fortune de France sans arme ni violence, tel un gros poussin avec une mitraillette en plastoc. Tu n’as braqué personne mais c’est comme si et même pire Cela finira bien par finir. Et tu ne perdras pas, François-Marie, comme on ne s’est pas perdus ». Jean-Marc Roberts revient sur la longue amitié qui le lie à François-Marie Banier. A contre-courant de tout ce qu’on a pu lire sur lui, l’auteur nous livre le portrait d’un homme qu’il connaît comme personne.

05/2011

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Poches Littérature internation

La tête la première

Daniel Dongris est un peu las de la vie qu'il mène depuis trois ans avec Jeanne. Il rencontre Théa, mais n'est-ce pas plutôt Charles, l'amant de Théa, qui compte pour Daniel ? Décidé, comme il dit, à être peintre, Daniel n'a jamais peint. Peut-être n'arrivera-t-il jamais à peindre. En réalité, Jeanne, Théa, Charles, la peinture, rien de cela n'est important à ses yeux face au mal de vivre, à la difficulté d'être. Déjà, dans son premier roman, Les résidences secondaires, François-Marie Banier avait montré, avec la gaieté trompeuse d'un écrivain qui avait tout juste vingt ans, comment, face aux crispations d'une société installée, la singularité et la vérité de certains sentiments peuvent éclater ou gagner comme des personnages propres, indépendants.

05/1995

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Littérature française (poches)

Les résidences secondaires ou La vie distraite

"Quand les yeux de l'enfance ont gardé leur vision implacable, mais si juste, et que s'y ajoute le regard de l'adolescent tantôt scandalisé, tantôt amusé, que s'y ajoute, par surcroît, ce détachement léger, allégeant, de l'humour, que l'on dit sagesse de l'expérience, on écrit : Les résidences secondaires. Le temps des grandes vacances, qui n'est pas toujours rose, il s'en faut ! Un village près de Paris. Les beaux jours arrivent. Les résidences secondaires s'animent. Certaines sont habitées à longueur d'année. D'autres s'ouvrent pour la circonstance. Bientôt les résidents sont là. Au grand complet. Alors, derrière eux, se lèvent les grands montreurs de marionnettes : la Douleur, l'Amour, le Plaisir, l'Ambition, la Mort, qui vont agiter ces pantins secondaires. Sous la lumière de beaux jours, de leur joie ou de leur maussaderie, de leurs eaux vives, de leur brise, de leurs arbres, de leurs rocailles, fièrement résident les résidents. Le village est spectateur. Il commente. C'est le choeur du théâtre antique tenu par les servantes de Molière. Puis le temps passe. Déjà l'automne, les premières feuilles vont tomber. Les brumes s'élever. Les montreurs plient bagages. Les pantins s'affaissent. Certains cassés à mort. Le village a repris sa vie propre et tout a disparu." Théo Léger.

01/1993

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Théâtre

Nous ne connaissons pas la même personne

Que se veulent-ils ? Pourquoi continuent-ils à se parler ? Frédérik et Louise, qu'une confusion des lignes téléphoniques a mis en contact par hasard, ne parviennent pas à couper le fil. Deux solitudes, deux échecs. Pourtant ce n'est pas pour essayer de se sauver l'un par l'autre qu'ils restent à l'écoute : rien ne se "nouera" entre Frédérik et Louise. Ces âmes solitaires, jusqu'au bout resteront seules ; et leur échange, une vaine tentative de communication. Elle, plus magique, plus habituée à son désert, sachant le peupler de ses rêves ; lui, plus désemparé, plus maladroit. Mais l'une et l'autre n'ayant guère plus d'existence que des ondes captées sur le fond bruissant d'une ville en pleine désagrégation, qui pourrait bien être Tanger, avec ses deux faces tournées vers deux mers.

12/1978

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Littérature française (poches)

Les femmes du métro Pompe

Le jeune Sacha, fils et petit-fils d'agent de change à Paris, est devenu le confident d'une tribu de bonnes espagnoles qu'il place chez les uns et les autres. Parmi elles, la mystérieuse et très belle Pepita hante son cœur et son esprit. Il parcourt avec elle la ville, l'emmène pour la séduire chez la grande comédienne Bella d'Artois, il va en secret chercher des recettes de bonheur chez un diplomate japonais et se sert de toutes les clefs que lui offrent les femmes du métro Pompe pour parvenir à ses fins : l'amour éternel.

02/2008

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Littérature française (poches)

Balthazar, fils de famille

" Et moi, je ne vois pas pourquoi je n'en ferais pas qu'à ma tête. C'est fou de vous interdire tout ce qu'on vous interdit. Je voulais en faire une liste, on m'a interdit de faire cette liste, mais je suis passé outre. Un jour ou l'autre, je passe toujours outre. " Pour passer outre, pour oublier un père qui le bat, une mère distraite et mondaine, une soeur savante, laide et méchante, Balthazar Klimpt, quinze ans, tient tête. Dans un appartement trop grand pour adultes aux sentiments étriqués, deux grandes armoires où il s'enferme, un seul allié : le domestique muet. Et dans le quartier quelques extravagants qui succombent, jusqu'à un certain point, à son charme...

04/1987

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Photographie

Brésil

"Je ne venais pas au Brésil pour prendre des photographies mais pour en montrer : Silvana Mangano dans sa fourrure, Beckett sur la plage, Marcello Mastroianni dansant, ma collection de passants au regard bien de chez nous, jumelles, jumeaux à la démarche quelquefois aveugle, et ces grandes photographies où à deux mains je peins les émotions du jour. Or - comme la conjonction va à ce pays d'un soleil si proche qu'on le touche du doigt comme on chatouillerait le menton d'un dieu bronzé - j'y ai rencontré la beauté à l'état pur". F. -M. B.

11/2001

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Littérature française (poches)

Sur un air de fête

Il a vingt ans, aime Paris, la place des Ternes, le Rond-Point des Champs-Élysées, l'île Saint-Louis et... Marie. Il la suit à travers la ville, la poursuit alors qu'elle lui échappe, invente mille surprises pour la conquérir. Il aime la photographie, son métier ; Solange, sa belle-mère ; Marthe Amelin-Grüber, rédactrice d'un quotidien pour lequel il travaille. Il déteste les mensonges, faux-semblants, promesses non tenues, et ne pas vivre avec Marie. Il s'appelle Guillaume Delastre. Juan Mendoza est peintre. Célèbre. Gi Mendoza, sa femme, protège Maestro des agressions de la cité et l'entoure d'une barrière que ne peuvent franchir que quelques amis, choisis, élus. La légèreté de Guillaume, sa liberté, sa désinvolture les séduisent, autant que le brio, le talent, la drôlerie de Juan fascinent le garçon. Nous sommes entraînés, sur un air de fête, dans le sillage de celui qui croit à l'angélisme de l'art, à l'amitié et à l'amour.

11/1999

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Photographie

Perdre la tête

Sans la moindre idée préconçue, François-Marie Banier sort tous les jours de chez lui, le plus souvent sur deux roues, appareil de photographie au poing, pour voir à quoi aujourd'hui ressemblent la vie, les gens, ses frères et soeurs de rire, de chagrin, de gouaille, de solitude, de désirs. Happé par la vie, la richesse et la complexité singulière de chaque être, il se lance vers ces figures, sources de tant de réflexion, de rêve et de mystère. Travailleurs de rue aux allures de guerriers mythologiques, promeneurs, passants, couples, solitaires, ils ont vécu des histoires et des épreuves que nous ne pouvons que deviner, qui laissent sur leur visage, dans leur démarche, leur apparence, les traces d'un chemin toujours visible qui nous touche. A travers la photographie, François-Marie Banier est l'humble et définitif dépositaire de ces dessins, de ces destins.

12/2005

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Littérature française

Johnny Dasolo

A New York, dans le bas de la ville, à la fin d'une belle matinée du mois de mai, dans un restaurant français bourré de monde, s'installa à côté de moi un type qui fit exprès de me bousculer. J'allais le repousser d'un coup de coude quand je levai les yeux, c'était Johnny. Les tables, collées les unes aux autres, m'empêchaient de fuir. Déjà je lui souriais. Trop près pour me serrer la main sans de maladroites contorsions, il me passa le bras autour des épaules et m'étreignit fort. Cette pression effaçait mes cinq années de résistance à le revoir. Le regard attendri, perdu dans le passé, il renouait avec son meilleur ami. ". Dans son nouveau roman, François-Marie Banier dévoile, au rythme de deux destins qui ne cessent de se croiser, les risques vertigineux d'une trop belle amitié

03/2008

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Littérature française

Je ne t'ai jamais aimé

Dans à peine deux heures, un homme va se marier. Sur le chemin de la mairie, il s'arrête dans l'appartement témoin qu'il vient à peine d'achever où sa mère lui rend visite à l'improviste. Si son but est de faire encore une fois vaciller le projet de son fils, les cinq pièces de l'appartement désert vont tour à tour livrer les drames et les comédies qu'une famille s'est joués toute une vie. Dans ce lieu vide où surgissent les ombres du passé s'affrontent une mère et son fils, chacun dans leur demande d'amour.

11/2000

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Littérature française (poches)

Le passé composé

Il était une fois, dans une famille bourgeoise, un frère et une sœur qui s'aimaient. Cécile " avait de la tête ", Olivier " des sentiments ". Ils formaient les deux faces d'un seul être. Cécile, en Bretagne, un soir où il pleut, décide de séduire son frère, son double. Semaine d'un amour tout proche du jeu. Olivier, soudain, se réveille dans une si grande détresse qu'il préfère mourir. Un nouveau venu, François, essaiera de le remplacer dans le cœur de Cécile. Dans cette partie de cache-cache avec la mort, avec l'amour, l'auteur nous montre, une fois de plus, les pièges de l'adolescence, cette course inévitable vers l'âge adulte où le seul temps qui joue est le passé que souvent il faut composer au présent.

02/1994

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Critique

Dialogues interrompus

Très tôt, je me suis senti bousculé par mille questions. Aragon, Lili Brik, Charles de Noailles, Nathalie Sarraute ont, chacun à leur manière, illuminé ma route et l'éclairent encore. Aragon, je l'ai rencontré avec Elsa, un soir, sous un parapluie. Lili Brik arrivait de Russie à Paris pour accompagner l'exposition des oeuvres de Maïakovski. Charles de Noailles m'apprit le monde d'hier et ce qu'apporte la modernité. Nathalie Sarraute ouvre barrières et chemins où personne avant elle ne s'est aventuré. J'ai eu la chance d'avoir avec eux de longues conversations au fil des ans, interrompues seulement par leur disparition.

02/2024

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Lecture 6-9 ans

Le panier

C’est une vieille sorcière, laide et méchante, qui n’aime rien ni personne, et ne sort guère de chez elle que pour aller ramasser des champignons empoisonnés. Un jour, au détour d’un sentier, elle découvre un panier. Dans ce panier, il y a un bébé. Effrayé par le nez crochu de la sorcière, le bébé se met à hurler. Effrayée par les cris du bébé, la sorcière s’enfuit jusque chez elle. Mais quel drôle de pouvoir possèdent donc les pleurs de ce bébé, pour qu’une sorcière qui n’aime rien ni personne décide soudain de retourner sur ses pas ?

03/2012

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Critique littéraire

Le chanteur muet des rues

Irrévérencieux envers les autorités mais humbles face aux gens, l'écrivain italien Erri De Luca et le photographe français François-Marie Banier partagent dans ce livre un regard libre et salvateur sur leurs contemporains et une foi dans l'irrépressible individualité de chacun face à toute sorte d'ordre moralisateur et abusif. Depuis des années, Banier accumule dans ses photographies un vocabulaire de gestes, d'attitudes, de mouvements et d'expressions, dans lequel De Luca voit "les archives d'un Balzac" . Celui-ci déchiffre le processus de la photographie et observe l'attitude du photographe à travers le prisme d'une langue qu'il traduit et connaît intimement, l'hébreu de la Bible, et nous livre une méditation profonde sur la création, l'histoire et l'état du monde actuel. Erri De Luca reconnaît dans les photographies de François-Marie Banier le "contrecoup encaissé dans sa jeunesse, un choc d'injustice jamais réglé. Avec la photographie, il redresse un tort contre lequel, en son temps, il n'eut pas droit à la parole, seulement à la douleur. J'en parle par fraternité". Selon lui, "le photographe est un cantastorie muet" .

11/2006

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Romans noirs

Panier de crabes

Dans une France en déconfiture, un groupe, Les Sans Clôture, a décidé de parcourir le pays pour délivrer les animaux enfermés par les hommes. Myriam, 45 ans, est une meneuse. Pendant qu'ils progressent dans les campagnes, elle se rappelle son fils Ben et son ex, Nathan, qui furent emprisonnés pour avoir violé une gamine de 13 ans. Ses visites au parloir de la prison et le dégoût que son fils lui inspire, l'obsèdent. Résumé Myriam a pris la route avec un crabe dans les poumons. Elle a rejoint une troupe autonome pour survivre dans un pays à feu et à sang, dévasté par une tragédie écologique dont on ignorera tout, sinon qu'elle a désorganisé les arcanes de la société et que chacun est livré à la débrouille, quitte à chasser pour manger. Pourtant, ce qui la mine, ce n'est pas le cancer qui la rongera encore plus sûrement maintenant qu'elle n'a plus accès aux médecins. Non, ce qui la bouffe, dans cette totale débandade, c'est d'avoir perdu son fils, Benjamin, du jour où il a rejoint le mitard. Comme pédophile.

05/2021

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Généralités

Notice sur François-Marie Andrieux de Morlaix

Notice sur François-Marie Andrieux de Morlaix . (Signé : A. de Andrieux.) Date de l'édition originale : 1879 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2021

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Beaux arts

Une histoire de Marin. Archives et souvenirs de Marin-Marie (1901-1987)

" Marin-Marie est un gars considérable et difficile. Il n'a jamais cessé de m'ébahir. Le plus souvent, je tourne silencieusement autour de son échouage comme aux environs d'un phénomène marin. Il a du talent comme un idiot, de la ténacité comme une brute, et par là-dessus, une intelligence d'autant plus piquante qu'il redoute de la dégainer. On lui reconnaît une gentillesse de coeur assez mal dissimulée. Lourd comme un baleineau, il a des souplesses de congre, et, franchement pirate, on lui verra des timidités d'orpheline. Malgré toute sa science et sa réussite, il doute de lui jusqu'à l'action, qu'il soit à sa barre ou à sa table de dessin. Alors, il ne s'appartient plus. C'est un possédé. Vous pourriez lui tirer le canon à deux encablures et des coups de pistolet dans le dos, il n'entend rien. C'est une manière de génie. Excusez 1 Excusez du terme, mais je ne puis l'éviter. (...) Je suis forcé d'avouer que jamais un dessin de Marin-Marie ne m'a laissé indifférent. Je m'y accroche avec un certain agacement que je ne cache plus. Il y a là une réussite exaspérante de spontanéité, et, en plus, dans le comportement mollasse d'un pépère si énergique, une ironie que je finis par ne plus goûter du tout. D'ailleurs, il lui suffit de vous donner un rendez-vous pour y manquer avec exactitude. A la fin, on le laisse en mer. Je ne m'en inquiète plus. " Jean de La Varende, in Marin-Marie, Grands coureurs et plaisanciers, préface, p. 12

09/2015

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Romans policiers

Joyeux panier de crabes

Au Touquet, des badauds s'apprêtent à assister au mariage de l'année : Emile Primer, fi ls de riches industriels de la région, se fait passer la bague au doigt. Même les salariés de son usine, qu'il vient tout juste de licencier, ont été invités. Augustin, un ancien employé, décide de venger ses camarades d'infortune et kidnappe le futur marié. Un peu plus tard, à Berck-sur-Mer, un cadavre ressemblant à une momie mérovingienne est découvert dans un terrain vague. L'émoi gagne la foule. Qu'a donc à révéler ce curieux macchabée ?

06/2021

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Actualité et médias

Le panier de crabes

Bien sûr, j'ai hésité avant de raconter l'expérience que fut ma cavalcade en politique lors des législatives et municipales à Paris, entendant d'avance les commentaires: "Propos de femme qui a perdu." Peut-être. Mais dans cette plongée au coeur du militantisme, de la politique telle qu'on la mène sur le terrain, au coeur des instances dirigeantes, moi, représentante de la "société civile", j'ai surtout perdu mes illusions. Je n'avais jamais fait de politique, jamais adhéré à un parti, même si, plus d'une fois, mes témoignages sur la prison ou l'hôpital avaient interpellé et agacé les gouvernements et qu'on avait tenté de me récupérer. J'avais donc, d'une certaine manière, idéalisé le pouvoir d'un homme - Nicolas Sarkozy - ou d'un parti - l'UMP - désirant "changer les choses" au profit de la société. Or que signifie "faire de la politique"? On dit faire l'amour, faire la cuisine, faire un enfant, mais faire de la politique? Eh bien, rien de concret! Il s'agit d'un grand mot, galvaudé au profit d'une activité décevante même si elle peut s'avérer utile... parfois. N'ayant jamais côtoyé d'aussi près ce monde particulier, à la fois calculateur et humainement médiocre, y mettant un pied dans l'espoir d'apporter mon aide, d'insuffler de nouvelles idées, j'ignorais que je plongeais dans un panier de crabes plus agressifs et pitoyables les uns que les autres. Voici le récit de cette cruelle désillusion.

09/2009

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Autres éditeurs (P à T)

Un panier de pommes

Le petit garçon souriait sans répondre. Bien sûr que si, les dauphins de la fontaine étaient vivants. Les arbres, la terre, la montagne Sainte-Victoire que l'on apercevait de loin, avec sa robe lavée par les pluies, étaient vivants. Même les pommes prisonnières du compotier, sur le buffet, éclataient de vie. Une initiation à la peinture de Paul Cézanne, au travers de l'étude passionnée d'une jeune fille. Ses lectures sur la vie du peintre et ses œuvres stimulent son imagination : elle lui invente une enfance rêvée. Elle imagine la rencontre de Cézanne enfant avec son camarade Emile Zola, qui deviendra lui aussi célèbre avec ses romans. Toujours il s'approche du même tableau, le regarde un long moment et finit par soupirer : – Les pommes de Cézanne… elles viennent de loin ! Si je vous racontais…

04/2024

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Imagiers, premiers dictionnair

Mon panier de courses

Un livre panier pour jouer à faire les courses ! 40 objets à nommer et à chercher : Quel est le fruit que tu aimes le plus ? As-tu pris le chocolat pour faire un gâteau ? Vois-tu un légume orange qui pousse dans la terre ? Montre tes aliments préférés ! Des livres très solides, à emporter partout pour les bébés dès 18 mois.

06/2024

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Pape François

Avec Marie, à l'école du Pape François

Qui est Marie ? Quels dons contempler en elle ? Comment se mettre à son école pour rejoindre Jésus ? Comment imaginer le monde sans la présence maternelle de Marie, l'auguste Mère de Dieu ? Comment vivre en chrétien sans rechercher sa présence apaisante ? Ce recueil de textes du pape François nous invite à méditer sur les grands mystères de la vie de la Vierge Marie, de l'annonciation au Calvaire. Le Saint-Père nous fait découvrir les dons et les richesses dont Dieu a pourvu Marie pour qu'elle puisse être notre mère à tous. De grands textes spirituels de la tradition de l'Eglise viennent enrichir les textes du pape. "Elle est humble. Elle est un chef-d'oeuvre, mais en restant humble, petite, pauvre. En elle se reflète la beauté de Dieu qui est entièrement amour, grâce, don de soi". "Il faut des personnes simples et sages, humbles et courageuses, pauvres et généreuses. En somme, des personnes qui, à l'école de Marie, accueillent sans réserve l'Evangile dans leur vie". "La dévotion à Marie n'est pas une bonne manière spirituelle, elle est une exigence de la vie chrétienne".

02/2022

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Littérature française

Moi, François le Français

La vie est une aventure. Ma mère et mon père, une histoire d'amour au-dessus de tout. Il l'a enlevée, ils ont fait la "carrossela", sont partis sans se retourner, ont quitté le pays, la famiglia. Quand l'amour est le plus fort, l'enfant paraît. L'enfant c'est moi, François le Français. Je veux être le meilleur Français possible, servir mon pays, m'émanciper ailleurs. D'autant plus qu'elle ne m'aime plus, ses soleils ne brillent plus pour moi. Je m'en vais traverser la guerre, le siècle. Je veux devenir riche ; riche de quoi ? La vie est une aventure, rencontrer l'autre est une jouissance.

06/2022

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Suspense romantique

Chroniques de Gary Gardner Tome 4 : Docks of sorrow

Le monde, hier. L'humanité, aujourd'hui. Gary Gardner avait la détestable impression que toutes les épreuves, toutes les missions, toutes les aventures menaient ici. A ce moment, à cet endroit. Ni Olaf, ni Kevin, ni même Cap One ne semblaient faire le poids face à cette nouvelle menace. Nouvelle ? Vraiment ? L'ennemi semble tellement... novice et maladroit. Tel un chat jouant avec une souris, Gary ne s'est jamais senti autant manipulé. Et pourquoi tout semblait-il tourner autour de lui et des siens ? Si la Spyrale et ses équipes surentraînées ne pouvaient venir à bout de l'adversaire, l'humanité tout entière s'effondrerait. Et le complot, installé sur une génération, se refermerait sans espoir de rédemption. Pourquoi Gary a-t-il la désagréable impression que la Spyrale compte qu'il stoppe, seul, l'inexorable effondrement ? Le quatrième tome des Chroniques de Gary Gardner ne déroge pas au style entraînant des tomes précédents. François Panier emmène le lecteur aux quatre coins du globe dans une course à la fois rapide et fluide. Il installe Gary dans sa nouvelle vie. Ce dernier affrontera ses ennemis, pas parce qu'il en a la force, mais pour survivre. Il aura à gérer ses compagnons d'armes, désemparés eux aussi face à la menace. Et Tom, qui mérite tellement mieux qu'un amour sali par l'angoisse permanente de perdre Gary...

02/2021

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Suspense romantique

Days of darkness

Les jours sombres ne sont que le début de la fin. Le Monde est silencieux. Plus le moindre signe de vie en surface. Terrés depuis cinq ans au coeur de la Spyrale, Gary et ses collègues ont réappris à vivre dans ce complexe hi-tech. Ils ne manquent de rien, sauf l'essentiel, la liberté. Celle de courir dans les prés, celle de sentir l'air frais sur le visage, ou de se dorer sous le soleil. Pourtant, tout n'est pas si triste, puisque leur nouvelle vie s'est enrichie de Thomas. Les jours s'écoulent sans perspective, monotones, ennuyeux mais chacun y met du sien dans des routines quotidiennes, juste pour tenir le coup. Les questions n'ont jamais cessé de perturber Gary. Que se passe-t-il à l'extérieur ? Toute vie a-t-elle vraiment cessé d'être ? Ou juste l'humanité ? Et puis... les questions laissées en suspens par le groupe terroriste Sorrow n'ont, à ce jour, aucune réponse. Dans cet ultime tome des Chroniques de Gary Gardner, François Panier nous dévoilera une fin surprenante et vraisemblable, proche de nos quotidiens, ce qui nous pousse au questionnement. Gary n'avait pas tort, tout était là, sous ses yeux, les éléments de la résolution finale de cette saga étaient à portée de main, depuis le début, en 2006, lorsque tout a commencé, mais cela ne rendra pas le suspens moins palpitant pour autant, car des bouleversements, il y en aura encore. Pourra-t-il enfin vivre, avec sa famille, avec ses amis, loin d'une vie formatée par d'autres ? Rien n'est moins sûr...

07/2021

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Littérature érotique et sentim

Les chroniques de Gary Gardner. Tome 1, H5n1

Bruxelles, 2006. Grégoire, un employé de banque modèle, avait toujours cru que vivre une vie sage le protégerait des excès médiatisés du monde. Seul, sans famille, sans même un chat à nourrir, il reste à l'écart de tout. Ses seuls contacts sont sur les réseaux sociaux, avec KathrinaBlast, et Hulk33. Lui, il est H5N1 INFECTED. Et puis, un jour, tout bascule. Ce pseudo sera le premier pas de sa descente aux enfers. La fausse bonne idée de rendre visite à la pulpeuse KathrinaBlast, à Houston, précipitera sa perte. Ou son renouveau. Ses normes seront détruites, y compris son identité, son intégrité physique, ses tabous et même, son orientation sexuelle. Dans ce thriller aux relents de complots d'Etat et de bioterrorisme, Grégoire sera embarqué malgré lui dans une course pour sa survie. Tout indique qu'il s'est rendu coupable d'une attaque terroriste avec une arme biologique, le virus H5N1. Il mettra les pieds dans une réalité qui pourrait changer à jamais la face du monde. François Panier explore, avant l'heure, une réalité qui pend au nez de l'humanité. Et si, le terrorisme de demain était biologique ? Quelles en seraient les conséquences ? Dans les décors américains saisissants d'authenticité de ce premier tome, nous suivrons un garçon attachant depuis son éclosion.

10/2020