Recherche

Autoportrait de John Ashbery. Une cérémonie improvisée

Extraits

ActuaLitté

Poésie

Autoportrait de John Ashbery. Une cérémonie improvisée

Voici un corps à corps critique avec Self-Portrait in a Convex Mirror. Paru en 1975, c'est le livre le plus célèbre de John Ashbery (1927-2017), le poète américain le plus marquant des cinquante dernières années ; un livre à la fois déroutant et attachant, énigmatique pour ne pas dire mystérieux, excitant la pulsion herméneutique autant qu'il se refuse résolument à l'interprétation. Au gré de l'analyse de ce recueil emblématique de la poésie contemporaine, la performance du poème et celle de sa réception apparaissent comme les deux pôles d'une cérémonie improvisée, à laquelle Pierre Vinclair nous donne les moyens de prendre part, à notre tour. Après Terre inculte. Penser dans l'illisible The Waste Land (publié dans la même collection en 2018), il poursuit ici son double travail d'explication avec la poésie moderniste et de définition d'une éthique de la réception adaptée à son effort.

11/2021

ActuaLitté

Sociologie

Improviser, une action dialogique

Puisque l'improvisation se caractérise par un effet de surprise, son rapport au contexte méritait d'être interrogé d'un point de vue pragmatique. Et puisque je peux surprendre l'autre qui peut en réponse me surprendre, l'improvisation vaut d'être envisagée comme une action interhumaine, une notion dialogique. Entre la réponse quasi immédiate à une situation d'urgence et la volonté préméditée de rupture par rapport à un ordre ancien, l'improvisation trouve une application dans bien des secteurs. Ce livre écarte la description des pratiques - théâtrales et musicales - où l'improvisation pourtant trouve ses champs les plus habituels afin de questionner et repérer ses limites et son efficacité dans des domaines où l'on n'a guère l'habitude de parler d'improvisation : dans les situations d'apprentissage et d'éducation, dans les réactions à une injure, à la télévision et en peinture, dans l'élaboration d'un parfum ou le montage d'un livre. A l'heure où se généralise la formalisation de protocoles pour normaliser l'ensemble des actions humaines, on pourrait vouloir montrer l'opérativité de l'improvisation.

07/2014

ActuaLitté

Littérature étrangère

Trois poèmes

Trois poèmes ou la méditation : sur le jeune âge et le temps manqué ; sur ce que l'on rêverait parfois qu'il advienne ; sur sans les oublier en rien mais plus loin encore qu'hier et demain ; donc sur la royauté finale, à l'instant, de l'instant ; sur l'observation méticuleuse du déroulement incessant des mouvements de la conscience tandis même qu'elle se déroule, se déplie, constamment ; sur cette espèce de danse ; sur le désir et la nécessité aussi, un jour ou l'autre, d'un grand chambardement intérieur, d'une vraie révolte au dedans ; sur la matérialisation en mots des si fugaces mais si puissantes apparitions de ce soulèvement, quand il affleure ; sur effectivement fugaces, vite balayées par les heures, les jours, les années, mais repoussant chaque fois telle queue de lézard ; sur magique ; sur l'amour et ses labyrinthes ; sur une pensée donc en méditation, mais qui n'aurait pas vraiment de règles, qui plutôt se baladerait, flânerait où elle veut, quand elle veut, aussi libérée que divagation, sa soeur chérie, ou peut-être jumelle...

03/2010

ActuaLitté

Poésie

Quelqu'un que vous avez déjà vu

Ce volume comprend des poèmes publiés dans différents recueils, entre 1957 et 1993. Il offre ainsi pour la première fois au lecteur français une vue assez large de l'une des oeuvres poétiques majeures de ce siècle, une oeuvre en constant devenir, vivante, diverse, nombreuse.

01/1993

ActuaLitté

Poésie

Le serment du Jeu de Paume

Le serment du Jeu de Paume (The Tennis Court Oath, 1962), l'un des livres clef de la littérature américaine d'après-guerre, correspond à la "période française" du poète américain John Ashbery (1927). John Ashbery a vécu 10 ans en France, d'abord à Montpellier puis à Paris, de 1955 à 1965. La publication de ce livre a provoqué une onde de choc dans le monde des lettres américaines, ouvrant la voie aux expérimentations les plus diverses dont s'inspireront les poètes des années soixante-dix et quatre-vingt, notamment les poètes du mouvement L=A=N=G=U=A=G=E comme Charles Bernstein, Ron Silliman ou Bruce Andrews, qui ont lu dans Le serment la nécessité et la possibilité de rénovation de la langue américaine. Le livre n'entretient pas de rapport direct ou illustratif aux événements du 20 juin 1789. John Ashbery explique qu'il a eu l'idée de ce titre lors d'un trajet en bus à Paris : comme il passait devant les jardins du Luxembourg, John Ashbery a aperçu des gens vêtus de blanc en pleine partie de tennis, scène qui lui a rappelé Le serment du Jeu de Paume. Le poète explique qu'il a alors été intrigué par le contraste entre les "circonstances apocalyptiques" de la Révolution française rappelée à son souvenir et la scène presque pastorale de ces Parisiens jouant au tennis au début des années soixante. Ce qui se "joue" dans ce livre tient à la volonté du poète d'aller chercher les particularités de la langue et du langage par-delà le figement de l'histoire dans un événement dont seul le nom semble subsister dans la mémoire collective. C'est un livre qui ouvre, comme la paume de la main, un livre palmé aux nombreuses feuilles et aux nombreux départs ; un livre qui tend, lance, jette comme la main du joueur lance la balle. Le serment propose une définition de la poésie comme incessante série de déplacements et d'échanges, de services réussis, de balles perdues et de montées au filet héroïques.

10/2015

ActuaLitté

Littérature française

Cérémonie

Une femme disparaît.

02/2012

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Cérémonie

Tayo, un jeune Indien du Nouveau-Mexique, revient de la Seconde Guerre mondiale hanté par la mort de son cousin et l'âpreté des combats contre les Japonais dont il a été prisonnier. Son retour sur la réserve de Laguna Pueblo ne fait qu'accroître son sentiment d'aliénation, car pour Tayo comme pour nombre des siens, l'amour de sa terre porte en lui la honte de l'avoir perdue à jamais. Tandis que certains vétérans se refugient dans l'alcool ou la violence, Tayo s'interroge sur le véritable sens de son mal. Sa quête, qui le ramène aux croyances et aux traditions de son peuple, prend alors la forme d'une cérémonie, seule voie pour retrouver la lumière. Publié pour la première fois en 1977, Cérémonie a imposé Leslie Marmon Silko comme l'une des plumes majeures de la Renaissance indienne, aux côtés de James Welch, N. Scott Momaday et Louise Erdrich. Aujourd'hui réédité dans une traduction révisée et enrichi d'un avant-propos inédit, ce roman, qui puise aux sources de la mythologie amérindienne, continue de nous bouleverser. Puissant et poétique, il fait entendre la voix de tout un peuple pour en célébrer la force qui l'anime depuis toujours.

11/2022

ActuaLitté

Littérature française

Autoportrait d'une danseuse

De l'Opéra de Paris à New York, de Georges Balanchine à Merce Cunningham, cet Autoportrait retrace la vie d'une danseuse, depuis ses années d'apprentissage jusqu'à son accomplissement artistique. Il est composé de onze épisodes indépendants, reliés par un récit, convergeant en un portrait unique. Avec ce premier titre de leur collection "Suites" , les Editions Rue Saint Ambroise inaugurent une nouvelle forme littéraire qui conjugue l'unité du roman et la variété du recueil. Ancienne danseuse de l'Opéra de Paris, Florence Didier-Lambert vit et travaille à Paris.

ActuaLitté

Musique, danse

L'improviste. Une lecture du jazz

Ce qui hante ces pages, sur près de quarante ans, provient d'une lointaine intuition dont les événements ont montré qu'elle était fondée, et qui est inséparable d'une tendance à considérer le jazz comme un être unique à travers la succession de ses âges, sous la multiplicité de ses aspects. On constate en effet une frappante similitude entre son trajet et un parcours humain, dans le grand demi-siècle qui, au lendemain de la Première Guerre mondiale, l'a vu passer de la jeunesse à la caducité, et se transformer ensuite de telle manière, dans des directions si diverses, qu'appeler jazz aujourd'hui certaines manifestations musicales relève au moins de l'irréflexion. On ne saurait éviter de déceler, agissant sur une courbe ainsi comme naturellement décrite, une influence plus secrète qui en a précipité le mouvement. Il semble que le jazz ait toujours voulu être plus ou autre chose que lui-même.

06/2010

ActuaLitté

Poésie

Je ressemble a une cérémonie

Au centre de ton visage je défais la poussière, me donnant la caresse exiguë que les arbres refusent Je ressemble à une cérémonie que les fleurs encerclent que les lumières cernent que les paroles oublient.

09/2019

ActuaLitté

Littérature française

Cérémonie de divorce

Un recueil d'humour avec des histoires hilarantes puisées dans les faits divers et rapports quotidiens entretenus par les hommes et les femmes. Certains faits puisent dans le ridicule, l'impossible entente et une sorte de légifération sur les Lois de Dieu.

10/2019

ActuaLitté

Romans noirs

Maître de cérémonie

Ziz, le Gandhi de la Kalach, débute en bas de l'échelle aux pompes funèbres Santoni. Il se hisse rapidement au poste convoité de maître de cérémonie. Là où ça se passe. Là où, d'un regard compatissant, il peut remonter le moral des pleureuses. Aux côtés de Nadège qui cajole ses ambitions, notre Rastignac veut aller encore plus haut mais se fait renvoyer de son job. Ziz a la rage et décide de se perfectionner au stand de tir. Ca va faire mal.

02/2021

ActuaLitté

Anglais apprentissage

Poétique de la distorsion dans Self-Portrait in a Convex Mirror de John Ashbery. Edition bilingue français-anglais

Avec Self-Portrait in a Convex Mirror (SPCM), John Ashbery propose des jeux de miroir déformant qui permettent un dialogue entre les arts et à travers l'histoire littéraire. Créateur de silence au milieu d'une poésie foisonnante de multiples voix, Ashbery ouvre des brèches et sème le doute tout en invoquant des images qui donnent à réfléchir sur la conscience du soi et la subjectivité telle qu'elle s'inscrit dans la perception du temps. Bien qu'ancrée dans le paysage politique américain, la poésie d'Ashbery bascule souvent vers le rêve. Au-delà de la difficulté des poèmes de SPCM, cet ouvrage montre l'unité du recueil, grâce à l'analyse détaillée des effets d'écho, des nombreuses anamorphoses et des procédés d'écriture garants d'une lecture toujours ouverte, dans un refus de l'immobile.

01/2021

ActuaLitté

Photographie

AUTOPORTRAIT

Duchamp vint en fin d'après-midi et m'emmena dans un café des boulevards où les jeunes écrivains dadaïstes, se retrouvaient régulièrement avant dîner. Une demi-douzaine d'hommes et une femme étaient assis autour d'une table, dans un coin isolé. Après les présentations, nous essayâmes de converser. Jacques Rigaut, qui parlait quelques mots d'anglais, traduisait les questions et les réponses. C'était assez sommaire, et pourtant je me sentis à l'aise avec ces inconnus qui semblaient m'accepter comme un des leurs, sans doute à cause des goûts qui m 'étaient attribués. En outre, ils semblaient déjà au courant de mes activités new-yorkaises. André Breton, qui devait quelques années plus tard fonder le mouvement surréaliste, paraissait déjà dominer les autres et portait sa tête imposante comme un défi; Louis Aragon, écrivain et poète, semblait également sûr de lui et quelque peu arrogant. Le poète Paul Eluard, avec son grand front, ressemblait à une version, en plus jeune, du portrait de Baudelaire que j'avais vu dans un livre.

05/1998

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Autoportrait

"Adolescent, je croyais que La Vie mode d'emploi m'aiderait à vivre, et Suicide mode d'emploi à mourir. J'ai passé trois ans et trois mois à l'étranger. Un de mes amis jouit dans la trahison. J'oublie ce qui me déplaît. J'ai peut-être parlé sans le savoir avec quelqu'un qui a tué quelqu'un. Je vais regarder dans les impasses. Ce qu'il y a au bout de la vie ne me fait pas peur. Je n'écoute pas vraiment ce qu'on me dit. J'ai parlé à Salvador Dali à l'âge de deux ans. Décrire précisément ma vie me prendrait plus de temps que la vivre. La date de naissance qu'indique ma carte d'identité est fausse. Je ne sais pas sur qui j'ai de l'influence. Je parle à mes objets lorsqu'ils sont tristes. Je ne sais pas pourquoi j'écris. Je suis calme dans les retrouvailles. Je n'ai rien contre le réveillon. Quinze ans est le milieu de ma vie, quelle que soit la date de ma mort. Je crois qu'il y a une vie après la vie, mais pas une mort après la mort. Je ne demande pas si on m'aime. Je ne pourrai dire qu'une fois sans mentir "je meurs". Le plus beau jour de ma vie est peut-être passé".

09/2013

ActuaLitté

Littérature française

Autoportrait

Dans sa tradition personnelle du "récit écrit et dessiné", Frédéric Pajak nous fait partager, par l'entrecroisement des mots et du trait, sa tentative de définition de l'autoportrait et, au-delà, sa recherche du "qui suis-je ? " - question qu'il se posait à vingt ans et à laquelle, plus de trente ans plus tard, il reconnaît n'avoir toujours pas de réponse...

10/2007

ActuaLitté

Photographie

Autoportrait

Le grand portraitiste américain Richard Avedon disait aussi : dans mes portraits, l'autre est le miroir de mes propres états d'âme. Je pense qu'en effet, toute photographie est un autoportrait, plus ou moins abouti. Il en va ainsi pour les portraits. L'autre est un miroir pour le photographe. Ce livre réunit une soixantaine de portraits, de gens connus ou anonymes, d'Afrique, d'Asie, de France, de mon village ou de ma famille... une soixantaine de très beaux souvenirs, une soixantaine de personnes avec lesquelles je me suis retrouvé, avec qui je partage un certain nombre de valeurs et qui réalisent donc, collectivement et sans trop le savoir, un autoportrait !..." BD

03/2017

ActuaLitté

Essais biographiques

Autoportrait

Né à Pékin dans une famille de grands lettrés chinois, Zao Wou-Ki quitte la Chine d'avant Mao Zedong, après une formation dans la plus grande école des Beaux-Arts du pays où il a aussi été professeur. En 1948, il s'installe pour deux ans à Paris afin d'étudier la peinture française. Il noue à Montparnasse et à Saint-Germain-des-Prés des amitiés indéfectibles et participe ainsi à l'effervescence artistique de l'après-guerre. La découverte de l'abstract painting à New York en 1957 le conforte dans le choix d'une abstraction où se mêlent sa connaissance de la grande peinture chinoise et la liberté du geste désormais acquise. En raison de la prise de pouvoir de Mao, il ne peut revenir en Chine qu'en 1972 et y retourne fréquemment jusqu'en 2008. Cette autobiographie, écrite avec son épouse Françoise Marquet, témoigne de l'inébranlable volonté et plaisir de peindre de Zao Wou-Ki, de ses rencontres artistiques et amitiés exceptionnelles. Elle retrace un chemin créateur hors du commun où se mêlent les influences des abstractions européenne et américaine. Reconnu par la Chine comme leur grand peintre du xxe siècle, Zao Wou-Ki apporte aux jeunes générations d'artistes l'espoir de faire dialoguer les cultures chinoise et occidentale. Complément biographique de Yann Hendgen Postface inédite de Françoise Marquet

10/2022

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

La cérémonie

Ca paraissait pourtant être une bonne idée, sur le coup... L'Australien Dave Taylor a suivi Nicholas Goring jusqu'en Angleterre, où ils se sont fiancés. Mais Dave doit désormais s'habituer à vivre dans un manoir occupé par des membres de la famille et des domestiques. Il doit aussi faire des projets pour le mariage, et remplir des formulaires de séjour, tout en se demandant pourquoi diable il aurait envie de porter un "costume de deuil" . Il n'est pas certain que le temps l'aidera, et pour l'instant, Dave voudrait seulement pouvoir passer directement à la case "lune de miel" ...

02/2017

ActuaLitté

Littérature française

Autoportrait de Calcutta

Nouveau nom ? Kolkata. Nom d'origine ? Calcutta. Civilité ? Incertaine. Nationalité ? Double : anglaise, indienne. Date de naissance ? 1690. Vous voyez, j'ai l'air décatie au premier regard, je m'effrite, je m'étouffe, personne au monde n'a l'air plus vieille que moi. Mais trois cent cinquante ans, ce n'est pas considérable pour une mégapole ! En vérité, je relève officiellement de la communauté des Anglo-Indiens, privée de subsides depuis 1960. Pour en être, il faut avoir au moins un ancêtre mâle britannique. On remarque tout de suite la subtilité de la définition. La Britannitude passe exclusivement par l'homme, alors même qu'au beau milieu de mon ventre se dresse l'énorme statue de l'énorme reine Victoria, petite tête sur jupes écrasantes, bouche de veuve amère et couronne posée sur une coiffe de dentelles. Il ne faut rien croire de ce qu'on dit de moi. Calcutta, grouillante misère du monde, Calcutta bidonville, Calcutta déchet puant de l'humanité, Calcutta qui rend raciste n'importe quel Blanc en vingt-quatre heures, ce fut écrit et publié. Par des Blancs. Si je suis utile au vaste monde, c'est à cause du compliqué. Avec moi, rien n'est simple. Je suis anglo-indienne et communiste, maoïste et nationaliste, violemment révolutionnaire et mystique, dense et mutine, nazie et libertaire, je m'appelle Contradiction.

05/2021

ActuaLitté

Cinéma

Scénaristes de cinéma : un autoportrait

Ni cinéaste, ni écrivain, le scénariste de cinéma travaille dans l'ombre, la plupart du temps en collaboration avec les metteurs en scène. Il est le premier témoin de la naissance des films, et les accompagne parfois jusqu'au montage final. Sur la base d'un questionnaire auxquels ont répondu plus d'une soixantaine de professionnels, les scénaristes de cinéma associés décrivent une profession peu connue, mais passionnante. Ils évoquent les difficultés du métier, mais aussi les spécificités de leurs savoir-faire, loin des modèles télévisuels et des formatages en tout genre. Divisé en six chapitres, le livre aborde de nombreuses questions, qui vont du statut social de l'auteur à l'invisibilité publique du scénariste de cinéma. Peut-on vivre du métier de scénariste ? Comment trouve-t-on du travail ? Les scénaristes sont-ils bien lus ? Comment travaille-ton avec un cinéaste ? Que faut-il penser des résidences ? Et tout simplement : A quoi sert un scénariste ? Chaque chapitre a été pris en charge par un ou plusieurs scénaristes de cinéma. Les styles diffèrent, mais témoignent tous du plaisir d'écrire et de transmettre la passion du métier. L'intégration de nombreux témoignages contribue à faire de ce texte un véritable autoportrait de groupe. Le livre s'adresse à tout ceux que le cinéma intéresse : professionnels, enseignants, étudiants, mais également cinéphiles. Pédagogique, documenté, incarné, traversé par un évident plaisir d'écrire, il se lit aisément et met en lumière un métier du cinéma mal connu, même de la profession. Le livre est signé par le SCA - scénaristes de cinéma associés, mais les textes ont été écrits par de nombreux scénaristes de cinéma : Guillaume Laurant, Raphaëlle Desplechin, Gladys Marciano, Nadine Lamari, Maya Haffar, Nathalie Hertzberg, Cyril Brody, Pierre Chosson, Julie Peyr, Cécile Vargaftig, Olivier Gorce, Agnès de Sacy ou Anne-Louise Trividic. Leurs noms ne vous disent peut-être rien, mais ce sont eux qui ont écrit, ou co-écrit, les films de Jean-Pierre Jeunet, Arnaud Desplechin, Anthony Cordier, Stéphane Brizé, Valeria Bruni-Tedeschi, Patrice Chéreau et bien d'autres. Autour d'eux, plus de cinquante autres scénaristes de cinéma les ont soutenus dans ce travail, soit en répondant aux questionnaires, soit plus activement en relisant les textes. Tous écrivent régulièrement pour le cinéma français, certains sont également cinéastes, la plupart enseignent, parallèlement à leur activité, à la Femis, à la Cinéfabrique, dans des universités françaises, ou des écoles à l'étranger.

03/2019

ActuaLitté

Essais biographiques

John Coplans - Un corps. Suivi d'une anthologie de textes de John Coplans

L'activité artistique de John Coplans (1920-2003) s'inscrit dans une vie faite de ruptures radicales et de profondes continuités. Après une enfance entre l'Angleterre et l'Afrique du Sud, il s'engage à dix-sept ans dans l'armée britannique et combat durant la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 1950, il étudie l'art à Paris puis à Londres où il devient peintre. A quarante ans, Coplans part aux Etats-Unis et se consacre à la critique d'art ; en tant que cofondateur de la célèbre revue Artforum, il joue un rôle essentiel dans les débats des années 1960-1970. En 1980, il débute à soixante ans une oeuvre photographique, dont son propre corps est la seule matière, et qu'il poursuivra jusqu'à sa mort. L'historien d'art Jean-François Chevrier, interlocuteur et ami de Coplans, propose ici une "A biographie artistiqueA " où sont abordés les grands enjeux de l'art du second XXe siècle, notamment aux Etats-Unis. La deuxième partie du livre est constituée d'une anthologie de textes de Coplans.

11/2021

ActuaLitté

Théâtre

La comédienne improvisée, vaudeville en un acte

La comédienne improvisée : vaudeville en un acte / par MM. Valory et Saint-Gervais Date de l'édition originale : 1833 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

ActuaLitté

Sculpture

Cérémonies

Les Cérémonies sans titre de l'artiste Béatrice Balcou consistent à déballer, installer, puis démonter et remballer l'oeuvre d'un·e autre artiste issue d'une collection publique ou privée. Ainsi apparaît la discrète temporalité des oeuvres d'art, l'oscillation qui les anime entre leur état de dormance - quand elles sont dans les réserves - et celui de l'exposition. L'attention profonde que voue Béatrice Balcou à chacune des oeuvres d'art qu'elle choisit interroge notre manière de les regarder et d'en faire l'expérience, nous rappelle à leur statut d'objet et à leur matérialité avant d'en révéler l'identité. De ces performances, naissent des sculptures dites Placebos. Initialement conçues comme des outils d'entraînement aux Cérémonies, ces répliques en bois des oeuvres-source sont ensuite exposées et deviennent des oeuvres à part entière, à la fois "fantômes" d'oeuvres et souvenirs tangibles de ce rituel d'exposition. Ce catalogue revient sur l'ensemble des Cérémonies (2013-2020) avec leurs protocoles écrits par l'artiste, des textes d'auteur·rices - Vanessa Desclaux, Christophe Gallois, Zoë Gray, Béatrice Gross, Julie Pellegrin, Emilie Renard, Septembre Tiberghien et Eva Wittocx - ainsi que des correspondances avec des artistes, responsables de collection, galeristes ou éditeur·rices, autant de perspectives à travers lesquelles on peut suivre la chorégraphie que tissent ces Cérémonies, entre gestes de travail et gestes de soin.

10/2021

ActuaLitté

Religion

John Bradburne. Une vie

Figure inclassable et attachante de la sainteté contemporaine, héros de guerre en Asie, poète, musicien, ermite et mystique, John Bradburne (1921-1979) reste encore largement à découvrir dans toute sa richesse. Son parcours singulier montre que la quête spirituelle n'est pas un chemin linéaire ou semé d'évidences. Converti au catholicisme, voyageant à travers l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique, John Bradburne fut le défenseur des plus pauvres, en particulier des lépreux pour lesquels il donna sa vie. Didier Rance brosse le portrait insolite d'un homme avant tout passionné de Dieu, qui apparaît comme l'un des personnages les plus fascinants du XXe siècle.

05/2019

ActuaLitté

Petits classiques parascolaire

Autoportrait d'un reporter

Choisies parmi plus de mille pages d'articles et d'interviews, ces quelques dizaines de questions et réponses sont précieuses pour en apprendre davantage sur la profession exercée par Ryszard Kapuscinski, mais aussi sur lui-même, sa personnalité, sa passion du voyage, ses reportages exceptionnels, son goût du risque. Kapuscinski évoque ici sans concession la déontologie de son métier, les manipulations et les pressions des médias que subissent les reporters d'aujourd'hui, et aborde avec une belle sincérité l'art de l'écriture, et la conception philosophique de son travail. Une sorte de testament d'écrivain du grand reporter disparu en janvier 2007 qui revient sur les moments forts de son oeuvre. Un petit livre riche, drôle parfois, qui étonne par la modestie de ses aveux. "Kapuscinski était un être subtil, réfléchi, cultivé et humble qui aura fait du reportage son "mode de vie", et de l'écriture sa raison d'être." Charles Ruelle - Le Magazine littéraire

10/2017

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Visages d'un autoportrait

Les différents visages de Zoé Oldenbourg se découpent sur cette " histoire vraie " : l'enfant qui lit, regarde ; l'adolescente qui se cherche ; la jeune femme vulnérable ; enfin, à toutes les périodes, l'écrivain qui naît, vit ses premières expériences de dédoublement, publie. Il ne s'agit pas de souvenirs d'enfance, car de ce qu'il a vu l'auteur ne rapporte ici que le centième, et s'efforce surtout de traduire ce qu'a pu être la formation, dès l'enfance, d'un futur romancier. Parmi les faces de ce complexe " autoportrait " apparaissent les visages des deux parents, figures initiales. A cela près, les autres protagonistes sont volontairement laissés dans l'ombre. Le thème du livre est l'éveil progressif d'un long élan créateur.

01/1988

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Cérémonies de femmes

"Jeanne de Berg, cela sonne comme un pseudonyme. Les uns disent qu'il s'agit d'une résurgence de Jean de Berg. Les autres ne disent rien ou alors, s'ils sont curieux : "Qui est Jean de Berg ? " Réponse : l'auteur d'une fiction érotique, L'image, parue aux Editions de Minuit, immédiatement interdite par la censure de l'époque et qui, depuis lors, a largement dépassé le cercle des initiés. Les uns disent que, sous ce nom, se cache la femme d'un écrivain connu. Les autres ne disent rien ou alors, s'ils sont curieux : "Connu ? Qui est-ce ? " Réponse : pourquoi prendre un pseudonyme sur la page de couverture si c'est pour le dévoiler au dos du livre ? Mais, au fait, pourquoi un pseudonyme au moment où, pense-t-on, "les femmes osent tout dire" ? Par goût du masque, sans doute. Probablement aussi, puisqu'il n'est plus question ici de fiction, pour ne pas mêler ce nom connu à ce qui ne le concerne que par le biais de la confidence. Mais, plus encore, dans le dessein de pouvoir continuer à mener double jeu ; être cela : "Jeanne, la grande prêtresse du bizarre" (selon un chroniqueur de la vie parisienne), et rester par ailleurs ce que je ne suis pas tout à fait : une petite dame effacée." J. de B.

01/2019

ActuaLitté

Littérature X

Cérémonies de femmes

Catherine Robbe-Grillet, l'épouse du grand romancier, a été l'une des plus grandes maîtresses du sadomasochisme au XXe siècle. Dans Cérémonies de femme, son deuxième livre, paru chez Grasset en 1985 sous le pseudonyme de Jeanne de Berg, elle raconte, avec un grand souci du détail et du style, quelques-unes des soirées les plus mémorables de sa longue carrière de dominatrice. Au cours de cette plongée au plus profond du désir, la maîtresse construit, à coup de fouet et d'humiliation, une théorie du sadisme au féminin. On la suit dans la mise en place méticuleuse de ses " tableaux " , on l'écoute réfléchir sur le sens de ces pratiques. Quelle est la mystérieuse jouissance que l'on vient chercher dans les supplices ? Dans quelle mesure peut-elle qualifiée de création esthétique ? Dans cette mise en scène sexuelle, les rôles assignés de maître et d'esclave sont-ils aussi fixes qu'on le croit ? Des clubs libertins à la mode de New York, lieux de ses premières expériences, aux appartements parisiens cossus où elle officie ensuite, Catherine Robbe-Grillet explore un esthétisme noir centré autour du martyr du Saint-Sébastien, dans une prose soyeuse qui évoque Pierre Klossowski ou André Pieyre de Mandiargues.

03/2023

ActuaLitté

BD tout public

Delirium. Autoportrait

Mon père était chef de la Milice dans le Gers. Ma mère et lui étaient des fascistes convaincus. En août 1944 j'avais deux mois à peine , ils se sont enfuis, bébé en bandoulière, d'abord à Sigmaringen, puis en Espagne. La voilà mon histoire. La voilà ma famille. La voilà ma jeunesse. Depuis trop longtemps, je vis avec les fantômes d'un passé qui me révulse. Aujourd'hui, j'ai décidé de tout envoyer valser et de ne plus rien cacher.

01/2014