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Au berceau du christianisme. Un regard laïque sur l'histoire des origines

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Religion

Au berceau du christianisme. Un regard laïque sur l'histoire des origines

Jésus n'a pas écrit et sa vie ne nous est connue qu'à travers les évangiles, récits tardifs et de seconde main. Qui mieux que les Apôtres, le Cercle des Douze, aurait pu témoigner et apporter sa version des faits, eux qui, après avoir côtoyé le Messie, survécurent une trentaine d'années après sa crucifixion et fondèrent la première Eglise ? Or pour curieux que cela puisse paraître, s'ils ont écrit, aucun texte n'est parvenu jusqu'à nous. Pourquoi ? Les Apôtres sont les oubliés de l'histoire du christianisme. Leur rôle et leur activité apparaissent comme contradictoires et mal connus. S'il n'y avait pas les Actes des Apôtres, texte lui aussi tardif et controversé, on ne saurait pratiquement rien d'eux. Les évangiles nous les présentent comme des gens humbles et ignorants, vivant dans l'ombre du Maître et comprenant mal son message. Les Actes nous les montrent sous un jour qui nous fait entrevoir qu'ils étaient en fait des gens instruits et actifs. Qui étaient-ils vraiment ? Qui étaient les Nazoréens, nom sous lequel se reconnut Jésus, et qui désigna par la suite les premiers fidèles de l'Eglise de Jérusalem ? Quelles relations existait-il entre eux et les Apôtres ?

11/2010

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Religion

Aux origines du christianisme

Chacun, par tradition religieuse ou culturelle, pense connaître l'histoire des origines du christianisme, n'ayant d'autre information que celle des écrits canoniques ou apocryphes, rédigés par les chrétiens eux-mêmes dans le souci non pas de léguer à la postérité une documentation de caractère historique, mais de témoigner de la foi qui était la leur. Or, depuis un demi-siècle, la documentation tant archéologique que littéraire s'est enrichie, ouvrant des perspectives nouvelles : pour l'essentiel, sur le judaïsme, antérieur au christianisme ou son contemporain ; sur la pensée gnostique, postérieure aux écrits chrétiens qui deviendront canoniques ; sur l'environnement politique et religieux romain, au sein duquel s'est développée la pensée chrétienne jusqu'à ce qu'elle devienne la religion de l'Empire. En sorte que la trentaine de spécialistes français et étrangers - archéologues, historiens, exégètes et biblistes - qui a rédigé cet ouvrage lequel fait suite, dans la même collection, au Monde de la Bible (Folio histoire n° 88) - ne se pose plus la " question des origines ". En lieu et place d'une fondation ou d'une création, l'historien du christianisme ancien n'observe qu'un ensemble de phénomènes ponctuels, fort divers. En les mettant en relation, il constate héritages et modifications, continuités et changements, permanences et transformations - voire de véritables métamorphoses -, mais, de son point de vue d'historien, jamais de novation radicale. Aussi l'ouvrage, se situant aux origines du christianisme, envisage-t-il d'abord le judaïsme au temps de Jésus, puis Jérusalem ou la propagation de la foi en Christ, Rome, enfin, ou l'expansion de la religion chrétienne. Les chapitres de cet ouvrage, remis à jour et complétés pour ce volume, ont initialement paru dans la revue Le monde de la Bible.

04/2000

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Romans historiques

Aux origines du christianisme

Depuis vingt siècles, les exégètes, historiens et écrivains chrétiens ou laïcs s'interrogent sur la véritable histoire de celui qui, par son message, a enflammé l'humanité et lui a apporté un message de salut. Mais qui était l'homme Jésus, cet envoyé prophétique ? Qui était Jean de Gamala, le révolutionnaire en lutte contre Rome ? Pourquoi nous dit-on à un endroit que le messie des juifs fut lapidé et à un autre endroit qu'il fut crucifié ? Y aurait-il eu deux messies ? Dans cette optique, J. Bosmorin relit les historiens de cette époque. Voyant notamment dans les évangiles et les autres textes canoniques de l'Église non pas des documents historiques mais des récits initiatiques, il replace les événements de ce temps dans leur contexte historique et compose un ouvrage iconoclaste... Fin du IIIe siècle. Constantin, alors général en Palestine, veut en savoir plus sur cette religion nouvelle qui conquiert l'empire romain... Pour cela, il mandate et réunit des hommes qui pourront le renseigner. Une recherche que relate J. Bosmorin dans ce texte à la frontière du roman et de l'essai, de l'enquête et de l'ouvrage historique, qui questionne plus particulièrement la figure christique. À la lecture de cet opus, le lecteur ne manquera pas alors de s'apercevoir que l'histoire a été bien plus complexe que celle mentionnée par les Écritures, qu'à la faveur de complexes mécanismes des figures ont pu s'amalgamer... ou encore que les premiers temps de l'Église étaient moins ceux de l'unité que du morcellement... Aussi l'auteur compose-t-il une nouvelle fois un texte érudit qui éclaire d'une lumière nouvelle notre connaissance du christianisme.

09/2014

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Couple, famille

Un homme penché sur un berceau

La naissance d'un enfant est une aventure ordinaire qui provoque des émotions extraordinaires. Partagez les réflexions personnelles d'un homme qui devient père et assistez à son évolution à travers le développement de son fils. " Un homme penché sur un berceau " vous entraîne au cœur du quotidien de cet enfant devenu père au travers d'un documentaire sans concession. Un journal intime au masculin, de l'attente de la grossesse au temps des partages en passant par l'indicible bonheur de la naissance. Une aventure au centre de la fusion et des effusions des parents, de la famille et des amis, qui prennent naissance dès le jour ou la mère apprend qu'elle est enceinte. De l'embryon à ses premiers pas, de la Provence à l'Océan Indien, voici le portrait d'un enfant du voyage et de l'amour. Du voyage sur terre et dans les sentiments.

03/2003

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Histoire de l'Eglise

L'origine du christianisme. Une étude historique

Dans l'Empire romain sévissait un dangereux groupe de révolutionnaires qui sapaient la religion et les fondements de l'Etat : ils étaient connus sous le nom de chrétiens. Les chrétiens niait que la volonté de l'empereur fût la loi suprême, leur "parti" était sans patrie et international et s'étendait depuis la Gaule jusqu'à l'Asie. Il avait fait longtemps un travail de sape souterrain et se croyait assez fort pour paraître au grand jour. Il avait une forte présence dans les légions romaines. L'empereur ne put conserver son calme en voyant saper l'ordre, l'obéissance et la discipline. Les insignes des chrétiens furent interdits et ils furent persécutés et jetés aux lions. La répression fut si efficace que l'armée allait être bientôt composée en majeure partie de chrétiens et que le nouvel empereur, Constantin, proclamait le christianisme religion d'Etat... Karl Kautsky est probablement le premier marxiste à s'intéresser à la fois au mouvement et à la personnalité énigmatique de l'homme qui fut crucifié par les autorités romaines. Publié en 1908 et traduit en neuf langues, mais jamais en français, son livre permet de saisir dans sa matérialité historique l'expansion mondiale du christianisme. Il éclaire l'attrait du christianisme des origines qui a permis au mouvement d'émancipation moderne de s'approprier la figure de Jésus comme prophète et martyr de la cause populaire. Attrait que l'on retrouve dans la théologie de la libération latino-américaine, dans le mouvement des prêtres ouvriers et chez des hommes comme Martin Luther King. C'est donc à une interprétation du christianisme primitif comme précurseur du mouvement socialiste ouvrier dénonçant l'injustice et le culte du veau d'or que nous invite Karl Kautsky, lui-même penseur de la social-démocratie allemande. Il oppose un récit matérialiste de la nouvelle religion à la mythologie chrétienne et, ce faisant, il montre la capacité du marxisme à rendre compte d'un processus historique complexe, en interprétant un phénomène religieux en termes de lutte des classes. Selon lui, ce qui distingue le ­messianisme de Jésus des autres prophètes juifs rebelles de l'époque, c'est son caractère social et sa vocation de rédempteur international. Seul le Messie, porteur d'un message social, et non strictement national, pouvait transcender les limites du judaïsme, survivre à la destruction du temple de Jérusalem et trouver une oreille attentive parmi les pauvres au sein du vaste Empire romain. Crucifié, le Messie issu du peuple parvint ainsi à faire plier Rome et à conquérir le monde. Cependant, au cours des siècles, l' "? organisation ? " qui s'est constituée autour de son message devint elle-même une machine de domination et d'exploitation. Cette "? inversion dialectique ? " , nous dit Kautsky, n'est en rien unique, il en sera de même de bien des mouvements mondiaux porteurs d'aspirations démocratiquee et émancipatrices ? ; il prend l'exemple de la Révolution française et de Napoléon et nous pourrions, aujourd'hui, y ajouter celui du communisme soviétique et de ­Staline.

01/2024

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Théologie

Jung et le christianisme. Un regard neuf

Notre société laïque peine à répondre aux aspirations de l'âme tant elle a perdu de vue ses fondements symboliques. De leur côté, les institutions religieuses restent attachées à leur passé et perdent en influence. Cet ouvrage présente le cheminement de C.G. Jung qui, à la suite d'expériences personnelles fortes et profondes, a redonné du sens aux affirmations de la foi chrétienne. Pour lui, le message chrétien est essentiel, il contient un trésor qu'il ne faut surtout pas laisser perdre, car il est le fondement de nos valeurs et de notre société. Mais ce message, écrit-il, "a besoin d'âtre vu sous un nouvel angle pour correspondre aux transformations séculaires de l'esprit du temps, faute de quoi il est relégué en marge du temps et la totalité de l'homme ne se trouve plus inscrite en lui". Jean-François Alizon partage avec nous ce cheminement, en élaborant son propos autour de cinq axes principaux : la lecture symbolique des textes bibliques, la découverte du Soi, la nécessité de surmonter le dualisme du monde chrétien, la revalorisation du féminin et une ouverture au monde ancrée dans l'expérience intérieure ; de nouvelles perspectives qui donnent à espérer.

05/2021

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Religion

Les origines du mal. Une histoire du péché originel

Quel est le responsable des malheurs qui accablent l'humanité ? Après bien des hésitations, les premiers pères de l'Église sont allés chercher l'explication dans le vieux mythe biblique d'Adam et Ève. Les évêques du concile de Trente en ont fait un dogme, affirmant que la faute du premier homme a corrompu la nature humaine. Dès lors, la doctrine du péché originel a façonné la morale chrétienne et, plus largement, l'image de l'homme. Théologiens et moralistes y ont trouvé argument pour condamner la sexualité, mais aussi pour affirmer la supériorité de l'homme sur la femme et le caractère inéluctable de la souffrance, ou pour justifier l'injustice de l'ordre social. Le mythe de la faute primordiale a succombé au rationalisme des Lumières, mais il resurgit régulièrement sous d'autres formes. Depuis deux siècles, les sciences humaines s'efforcent de relativiser le bien et le mal. Toutefois l'homme se libère difficilement du sentiment de sa faute, et s'il ne se sent plus responsable de la faute commise par Adam, il commence à culpabiliser pour le futur. La biogénétique est-elle le nouvel arbre de la connaissance du bien et du mal ? C'est en mangeant la pomme qu'Adam s'est affirmé en tant qu'homme, c'est-à-dire en tant qu'être indépendant et libre. Croyant ou non, tout être humain passe sa vie à se heurter à ses limites. En ce sens, le mythe d'Adam gardera probablement longtemps sa valeur.

09/2002

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Pédagogie

Histoire de l'école laïque en France

Si de nombreux travaux d'historiens de l'enseignement ont été consacrés à des aspects partiels de l'histoire de l'école laïque, aucune étude d'ensemble portant sur la période initiée par les projets d'instruction publique de la Révolution à nos jours n'avait encore fait l'objet d'une publication. Histoire de l'école laïque en France s'adresse à un public intéressé par l'histoire de l'enseignement, ou encore à toute personne qui a fréquenté dans son enfance l'école laïque mais qui, bien qu'elle lui soit familière, n'en connaît ni les fondements ni les combats qui ont permis d'en assurer la continuité jusqu'à aujourd'hui. Le lecteur découvrira d'abord les origines lointaines de notre enseignement public dans la Révolution française, lorsque la Première République met l'école au coeur du débat politique. C'est cet héritage que reprennent, un siècle plus tard, les républicains de la décennie 1880-1890, en sécularisant l'institution scolaire qui dès lors est achevée dans ses grandes lignes. Partisans et adversaires de la laïcité scolaire ne cesseront de se diviser tout au long du XXe siècle et de poursuivre la "guerre des deux France" jusque à ce que, finalement, les défenseurs de l'enseignement privé parviennent à obtenir que celui-ci soit considérablement financé par les pouvoirs publics. Pour autant, et même si la question scolaire divise de moins en moins les Français, l'école laïque n'échappe pas aux contradictions qui traversent la société française, confrontée au multiculturalisme et aux poussées communautaristes. Le retour de l'enseignement laïque de la morale ne pourrait-il pas en garantir la pérennité ?

07/2014

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Religion

Aux origines religieuses du judaïsme laïque. De la mystique aux Lumières

Un judaïsme " laïque ", détaché de la tradition, existe bien, et il ne s'est pas constitué en trahissant cette tradition puisque c'est elle qui l'a généré : telle est la double thèse qu'a toujours défendue Gershom Scholem (1897-1982), la plus haute autorité sur l'histoire de la mystique juive et du judaïsme en général. Les essais réunis dans ce livre, jamais traduits en français ou seulement disponibles en revue, en fournissent l'illustration. On trouvera ici, en premier lieu, des articles sur l'histoire de la Kabbale depuis ses lointains débuts jusqu'à sa constitution au XIIe et XIIIe siècles et son efflorescence dans la Galilée du XVIe siècle, sur le mouvement de Sabbataï Zevi ainsi que sur ses prolongements. C'est en effet l'une des originalités du travail de Scholem que de montrer comment le sabbatianisme a souterrainement colonisé les communautés juives d'Europe au XVIIIe siècle et comment il s'est radicalisé en posant que l'attente messianique ne pourrait être satisfaite qu'à condition de transgresser toujours davantage les dispositions de la vieille Loi. D'autres grands textes donnent ensuite un éclairage inattendu sur la relation entre l'ancienne mystique et la modernité culturelle - qu'il s'agisse d'identifier chez Kafka un avatar sécularisé du " sentiment, kabbalistique " ou de repérer des thèmes communs aux maîtres du hassidisme et aux " inventeurs " de l'inconscient. On découvrira enfin, pour la première fois en France, les poèmes de Scholem, ainsi qu'une nouvelle d'Agnon, L'Histoire de Rabbi Gadiel le Petit, à l'origine de l'un des textes de ce recueil.

04/2000

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Sciences de la vie

Au-delà de la physique. Un nouveau regard sur l'origine de la vie

Parmi les mystères de la science, l'un des plus grands demeure la question de l'émergence de la vie à partir de la matière inerte. Depuis le début du XXe siècle, les chercheurs tentent sans y parvenir d'y apporter une réponse en élaborant une théorie dérivée des lois fondamentales de la physique. Stuart Kauffman expose dans ce livre une vision en rupture avec cette démarche : la physique seule ne peut pas nous dire d'où nous venons, ni pourquoi notre monde a évolué pour parvenir à l'extrême complexité de notre biosphère. Les cellules sont des systèmes créatifs qui s'auto-organisent en générant leurs propres contraintes, il ne peut donc pas y avoir de lois mathématiques pour modéliser l'émergence puis l'évolution de la vie. Cette vision originale ouvre la voie vers de nouvelles recherches associant des domaines aussi divers que l'étude des flux d'information, l'exobiologie ou encore la vie artificielle.

04/2021

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Religion

Aux origines de l'histoire des religions

La question de l'identité religieuse dans son rapport à la laïcité est plus actuelle que jamais. Ainsi, que signifient ce désir d'introduire le mot " religion " dans le préambule de la future Constitution européenne ou, au contraire, cette réticence à y faire une quelconque allusion ? La multiplication des sectes, la forte politisation actuelle des religions, le " retour " du religieux, proclamé dans le monde des organisations internationales et des seigneurs de la guerre, invitent à repenser certains concepts. D'où l'importance de saisir l'origine de notre notion de " religion ", ce qu'elle recouvre. A l'heure où l'on veut promouvoir l'histoire des religions dans l'enseignement, Philippe Borgeaud propose un livre fondamental. Entre Athènes, Rome et Jérusalem, rien ne vaut un détour par les territoires lointains, mais fondateurs, où apparaissent les premières formulations de nos évidences. Ce qui s'impose alors -doit-on s'en étonner ? -, c'est le caractère pluriel et polémique du mot " religion ", un objet qui n'existe pas de toute éternité, que l'on ne cesse de construire et de reconstruire. La véritable matière de l'histoire des religions, celle qu'il est devenu de plus en plus urgent d'étudier, ce n'est pas la série des grandes ou petites " religions du monde ", mais bien les mécanismes, souvent archaïques, et résistants, qui fondent les croyances actuelles. En prendre conscience tout en s'interrogeant sur les exigences de l'histoire des religions, une discipline non confessionnelle, de type historique, anthropologique et comparatiste, n'est pas aujourd'hui un luxe.

01/2004

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Histoire internationale

Histoire des Togolais, Des origines aux années 1960. Tome 1, De l'histoire des origines à l'histoire du peuplement

L'objectif des auteurs du présent ouvrage est de procéder à une relecture de l'histoire des peuples du Togo à travers l'image que les gens en ont gardée, image qui doit être révisée à la lumière des techniques modernes de critique des sources utilisées. Il ne s'agit donc plus d'écrire une histoire des Européens au Togo ou d'une histoire du Togo vue par des Européens. Robert Cornevin a eu certes l'immense mérite d'avoir mis à la disposition du public un ouvrage qui fit, fait et fera encore référence pendant longtemps. Mais il s'agit pour nous de tourner une page, et d'apprendre aux Togolais à se sentir togolais, malgré les nombreux clivages accentués - ou parfois artificiellement créés - au cours des années. Au lieu d'une étude chronologique fondée sur la division géographique du pays - le clivage entre une région méridionale, dominée par l'aire culturelle ajatado, relativement homogène, et une région septentrionale aux groupes humains plus éclatés, avec une histoire multiforme -, nous avons privilégié une approche synchronique qui regroupe les éléments en grandes périodes historiques. Elle nous semble plus conforme aux objectifs qui doivent être assignés à l'histoire, en particulier dans l'enseignement scolaire : faire que les Togolais se sentent d'une même patrie, solidaires de la vie de leur nation en devenir. C'est à ce prix que, pensons-nous, seront abolis, au fil du temps, les maux qui rongent nos sociétés et qui ont pour noms régionalisme, tribalisme, ignorance et refus de l'autre... Plusieurs leçons se dégagent de cette histoire des Togolais : il n'y a jamais eu de peuple ethniquement "pur". Chacun des groupes a été constitué (qu'il en ait gardé le souvenir ou non) par des apports successifs qui se sont fondus plus ou moins totalement dans une nouvelle identité. Qu'elles se soient choisies ou simplement tolérées, ces communautés juxtaposées ont appris à vivre ensemble, presque toujours pacifiquement, quelles qu'aient pu être leurs différences. Pour les groupes humains qui sont devenus les peuples du Togo, celui-ci a été bien plus qu'un refuge : avant tout, un espace de liberté. Cohabitation pacifique, liberté, tolérance, équilibre, harmonie politique. N'y a-t-il pas là bien des leçons qui pourraient encore avoir leur valeur dans l'avenir ?

06/2011

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Religion

Jésus après Jésus. L'origine du christianisme

Entre l'an 30 et l'an 150, c'est-à-dire en un peu plus d'un siècle, le christianisme se détache du judaïsme dont il est issu, au point que les chrétiens se revendiqueront comme le " véritable Israël ". Comment en est-on arrivé là ? Car Jésus est né juif, il a vécu en juif, il est mort juif. Il n'a donc pas " fondé " le christianisme, et c'est un abus de langage de le désigner comme " fondateur " de religion. Un groupe de disciples s'est réclamé de lui après sa mort en annonçant sa résurrection, mais comment ce groupe a-t-il fini par devenir " chrétien " ? Quel rôle jouèrent ses grandes figures : Marie, mère de Jésus, Pierre, chef des disciples, Jacques, frère du Seigneur, et surtout Paul, qui se dit " apôtre " alors qu'il n'a jamais rencontré Jésus ? Quelles rivalités et quels conflits se sont mis en place dès les origines ? Un livre percutant, sans concessions, sur un tournant de l'histoire du monde.

03/2005

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Sciences historiques

Histoire globale. Un autre regard sur le monde

La mondialisation nous impose aujourd'hui d'envisager une histoire du Monde pris dans son ensemble. Il est devenu urgent de concevoir une histoire ouverte, qui s'enrichit de comparaisons entre différentes sociétés, étudie les connexions entre civilisations, tisse des liens entre les parcours individuels et les destins des empires, ose s'attaquer à de nouveaux objets en mobilisant la géographie, l'économie, l'anthropologie, les sciences politiques, la sociologie... L'approche globale en histoire revêt deux visages. D'abord celui de l'histoire mondiale, un récit englobant le passé commun de l'humanité, de son apparition en Afrique il y a plusieurs millions d'années à la globalisation contemporaine. Le second visage est celui de l'histoire globale. Elle propose une méthode d'analyse, à la fois transdisciplinaire, au long terme, sur longue distance. L'historien doit savoir jouer de la mobilité de son regard, varier les échelles d'approche, penser autrement le passé — ce passé qui aurait pu être autre, qui est aussi perçu différemment ailleurs. Produire des histoires à parts égales, où l'humanité se découvre des passés et un futur communs. Tel est le projet de l'histoire globale. Depuis longtemps reconnue dans les pays anglo-saxons, cette histoire globale est restée dans le monde francophone l'apanage de quelques pionniers, de trop rares livres... Le présent ouvrage constitue une première exploration d'ensemble de ce champ de recherche en pleine émergence.

02/2015

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Poésie

Au berceau des lendemains

Quatorze poèmes inédits et cinq anciennement parus, dont le long poème "J'ai fait voeu d'un pays" qui clôt l'ouvrage. Des textes d'une langue foisonnante qui alternent hommages poétiques à de grandes figures de l'Atlantique noir (de Césaire à Mandela en passant par Toni Morrison), célébrations des peuples et des terres de la Caraïbe et sentiments d'amour et de fraternité. Une force poétique assise sur une ferme volonté de bâtir des futurs enchantés en s'affranchissant des douleurs du passé. Né en 1950 à Lamentin, en Guadeloupe, Ernest Pépin est un écrivain dont l'oeuvre s'insère dans le mouvement littéraire de la créolité. Poète, avant d'être romancier et auteur pour la jeunesse, il écrit des textes auxquels il insuffle un puissant imaginaire caribéen et dans lesquels s'entremêlent le français et le créole. Ses trois premiers romans, "L'Homme au bâton" (Prix littéraire des Caraïbes en 1993), "Tambour-Babel" (sélectionné en 1996 pour les prix Goncourt et Renaudot) et "Le Tango de la haine", publiés chez Gallimard, ont touché un large lectorat après avoir reçu un accueil élogieux de la critique. Son oeuvre poétique a notamment reçu la mention spéciale du jury du Prix Casa de las Americas en 2016.

04/2023

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Religion

Une brève histoire du christianisme

1/ Une belle histoire : Il s'appelait Jésus, ce qui, en hébreu, signifie "Dieu sauve". Un nom couramment choisi par les gens de son peuple dont l'histoire était riche, trop riche peut-être, de guerres saintes et de luttes religieuses, d'actes de bravoure et de crimes sordides, tous accomplis au nom d'un Dieu dont personne n'osait plus prononcer le nom de crainte de le souiller, et encore moins désirer voir sa face de peur de mourir. 2/ Babel, la séduisante : Babel. En hébreu, la porte de Dieu, l'accès au divin. Le rêve de tout croyant pour lequel il est prêt à entamer la quête la plus approfondie et le pèlerinage le plus éprouvant, à consacrer l'ardeur de sa foi et les ressources de son intelligence, à sacrifier les bonheurs promis par l'existence sur Terre... et, parfois aussi, la vie de ses congénères. 3/ Nicéphore, ora pro nobis : Un peu plus de dix siècles les séparent, mais ils portent le même prénom, à la fière racine grecque : Nicéphore, autrement dit le victorieux. L'un était patriarche de Constantinople, au début du XIe siècle ; l'autre a mené sa carrière d'inventeur en Bourgogne. Depuis sa chaire d'évêque, le premier a déclaré : "Si l'on supprime l'image, ce n'est pas le Christ mais l'univers entier qui disparaît" ; le second, nommé Niépce, est le pionnier de l'art photographique. Fidèles à leur prénom, les deux hommes ont mené le même combat, remporté la même victoire, celle de l'image, l'un sur le champ de l'idéologie, l'autre sur celui de la technique. 4/ Schismes, réformes et vieilles querelles Si le mot dogma signifie opinion et celui de dokéô paraître, penser ou croire, le terme de dogme a reçu dans l'histoire des idées une définition significativement plus réduite, celle d'une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable, intangible, au point de pouvoir être imposée par une autorité religieuse ou philosophique, politique ou scientifique. 5/ Au-delà du bout du monde : Dans la nuit du 11 au 12 octobre 1492, alors qu'il tente de rejoindre le Japon et les Indes par une voie maritime occidentale, Christophe Colomb aperçoit, enfin, une côte. Lorsqu'il comprend que ses trois caravelles n'ont pas abordé l'Asie mais un monde inconnu des navigateurs, il se prend à rêver : aurait-il retrouvé le paradis terrestre dont les ancêtres de l'humanité, Adam et Eve, avaient été chassés ? 6/ Requiem pour Darwin : Charles Darwin a été considéré par beaucoup de chrétiens comme leur ennemi public n° 1, de son vivant comme après sa mort. Pourtant, le champ, plein d'ornières, de tranchées, de chausse-trapes, qui est celui des relations entre les sciences et le christianisme lui doit beaucoup et, pour le moins, un requiem. 7/ In God we trust : "Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu." La leçon de Jésus est simple : le règne spirituel que le prophète de Palestine annonce ne prend pas la place des règnes temporels ; il les surpasse, les surplombe. Les apôtres donc invitent les chrétiens à obéir aux autorités politiques, à payer l'impôt. Que devient toutefois cet enseignement lorsque le revers des pièces est frappé du symbole de la croix ou, mieux encore, lorsqu'en 692 Justinien fait frapper sa monnaie d'un buste du Christ ? 8/ Dieu se met au vert : Le 26 décembre 1966, Lynn White, historien médiéviste de l'université de Californie, est invité à parler devant une assemblée de l'American Association for the Advancement of Science ; il choisit le titre suivant : The Historical Roots of Our Ecologic Crisis - Les racines historiques de notre crise écologique. White n'y va pas par quatre chemins : il accuse purement et simplement le christianisme occidental, l'arrogance humaine qu'il encourage, la prééminence qu'il confère à l'esprit scientifique sur celui des arts, la place accordée à l'idée de progrès, bref ce qui est communément appelé l'anthropocentrisme chrétien, d'être le principal responsable de la dégradation avancée de l'environnement terrestre, de la crise écologique qui touche notre planète. 9/ Demain, l'Apocalypse : Quel goût une histoire du christianisme, aussi brève et inachevée soit-elle, laissera-telle dans la bouche et les entrailles de son lecteur ? Difficile de la conclure d'un happy end : tour à tour amères et douces, trop nombreuses restent ses pages qui paraissent faire écho à celles écrites par Jean et qui constituent le dernier des livres de la Bible, celui qui porte le nom d'Apocalypse. N'en demeure pas moins le témoignage des croyants qui, chacun à leur mesure, ont vécu une belle histoire, celle d'une intrusion et d'une expérience de la transcendance. Malgré les faux départs, les errements, les impasses, sans ignorer les audaces récompensées, les succès, l'histoire du christianisme apparaît alors comme une suite de commencements à laquelle il convient, pour l'heure, de ne pas apposer le mot de fin et de donner pour seul nom celui de révélation. D'apocalypse.

10/2012

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Religion

Histoire du christianisme en France

Cet ouvrage propose une vue d'ensemble de la longue histoire du christianisme en France et expose en une synthèse sans équivalent la progressive implantation de cette religion, la mise en place des institutions par lesquelles elle assura l'encadrement de la population, son influence sur la société et la culture, ses relations complexes avec les pouvoirs en place au fur et à mesure de leur affirmation, alors que l'Eglise s'était dotée pour sa part d'un gouvernement centralisé à l'échelle de l'Occident. Les auteurs, qui tous ont contribué au renouvellement de l'histoire religieuse, envisagent, des origines à nos jours, l'ensemble des familles chrétiennes, au fil de leur apparition, de la faible présence des communautés ariennes jusqu'aux diverses églises réformées, en passant par la dissidence médiévale ; ils restituent au catholicisme français toute sa diversité et la complexité de son évolution au cours des siècles, présentant également les relations que cette religion, longuement dominante, a entretenues avec les autres confessions (judaïsme et islam) et les courants athées.

05/2014

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Société dès 6 ans

Un regard sur soi

Recueil d'idées d'amour, de vérités, de respect et de justesse pour vous invitez à vivre dans l'instant présent, à avoir une vision tournée vers vous plutôt que vers ce monde corrompu, où valeurs, vertu et respect disparaissent.

02/2023

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Sacrements

Un autre regard sur l'eucharistie

Zundel, un auteur pour notre temps. Le rayonnement de Maurice Zundel ne cesse de croître depuis sa disparition en 1975, signe d'une pensée qui échappe au temps et aux modes pour s'enraciner dans l'essentiel. Les débats suscités par les restrictions au culte en période de pandémie ont mis dramatiquement en lumière les incertitudes des catholiques sur leur perception de l'Eucharistie. Le regard de Maurice Zundel transcende ces polémiques pour plonger Le lecteur dans l'essence même du mystère. Mystère qui ne signifie pas foi du charbonnier, mais au contraire mobilisation du coeur et de la raison. Avec ce livre, le lecteur pourra réveiller son désir de l'Eucharistie.

07/2021

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Histoire internationale

Un regard calme sur l'Algérie

Meurtrie par une décennie sanglante faite d'affrontements entre " pouvoir " et islamistes armés mais aussi de terrorisme à grande échelle, de destruction, de massacres et d'enlèvements de civils, l'Algérie tente désormais de panser ses plaies. Pourtant, ce retour à la paix civile, elle-même fragile, ne résout aucun des grands maux qui ont failli précipiter ce pays dans l'abîme. Tout ce passe comme si les dirigeants algériens entendaient oublier au plus vite les " années noires ", sans chercher à en tirer des enseignements pour prévenir un nouvel embrasement. En s'efforçant d'éviter les raisonnements manichéens, ce livre propose une réflexion apaisée qui entend rompre avec les habituelles grilles d'analyse de la crise algérienne. Sans perdre de vue la nature manipulatrice et incompétente du " pouvoir " et sans oublier l'écrasante responsabilité des islamistes, il aborde plusieurs questions dont dépend l'avenir de l'Algérie : régionalisme, identité, langue, rapport à la religion et à la modernité, liens avec le Maghreb et la France, de même que les égarements d'une " réconciliation " trop vite décrétée, le rôle de l'armée, le statut de la femme, le sacrifice de la jeunesse et les dégâts sociaux provoqués par l'ouverture économique. Les tabous de l'Histoire ne sont pas éludés. L'ouvrage met aussi en avant l'existence d'une culture de glorification de la violence et revient sur la difficulté des Algériens à explorer la mémoire de la guerre d'indépendance.

02/2005

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Beaux arts

Un regard unique sur l'impressionnisme

Félix Fénéon (1861-1944) fut sans doute l'un des critiques littéraires et artistiques parmi les plus respectés de son époque. Il faut dire qu'il ne s'est guère trompé. Il sut détecter les talents et en parler avec une justesse qui surprend encore aujourd'hui : de Rimbaud à Mallarmé, Apollinaire et Jarry, de Pissarro à Seurat, Vallotton et Bonnard, entre de nombreux autres qui, pour la plupart, devinrent ses amis. Rédacteur en chef de La Revue Blanche, journaliste au Figaro, à La Vogue, au Père Peinard, etc., Félix Fénéon est l'auteur de centaines d'articles dont il refusa qu'ils soient rassemblés dans un ouvrage de son vivant. " Je n'aspire qu'au silence ", répondait-il à ceux qui le lui demandaient. Les Editions espaces&signes en ont sélectionnés quelques-uns consacrés aux peintres impressionnistes, parmi les plus significatifs : Degas, Manet, Renoir, Monet, Gauguin, Seurat, Signac, entre autres.

01/2018

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Religion

Catholiques et Bretons toujours ? Essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne

Ce livre commence par un témoignage personnel sur l'autoritarisme du clergé (qui suscitait des réactions frondeuses) et sur une religion pénitentielle et inhibitrice, où l'on pouvait néanmoins trouver son bonheur. Au passage, un savoureux portrait de prêtre. La christianisation de la Bretagne a débuté différemment : à partir de Tours au sud-est ; par l'arrivée des Bretons au nord-ouest. Il n'y avait ni séminaire ni sermon ni catéchisme jusqu'au XVIIe siècle, qui est marqué par des missions spectaculaires et une discipline imposée aux prêtres, dont beaucoup aimaient fort le vin, et certains les femmes. Contrairement aux évêques, la grande majorité des prêtres soutient la Révolution jusqu'au moment où elle décide qu'ils seront élus. En Bretagne, ils refusent à 80 %. Certains seront guillotinés. Les autres, persécutés, exilés, résistent avec le soutien majoritaire de la population. Au XIXe siècle, marqué par les Bretons Chateaubriand, Lamennais et Renan, l'Eglise redevient plus influente que jamais. Puis, de 1880 à 1907, elle est persécutée par des gouvernements anticléricaux, aux décisions souvent incompréhensibles pour la grande majorité (la laïcité notamment) et parfois stupidement tyranniques (interdiction de faire sermons et catéchisme en breton). Mais tandis que l'épiscopat lutte contre la République et l'école laïque, quelques prêtres combattent ardemment pour la démocratie et les droits syndicaux. La formation dans les petits séminaires est rude, mais fort intéressante. Dans les années 1930, une civilisation de consommation et de jouissance entraîne un recul de la religion. Après 1965, c'est l'effondrement des croyances et surtout des pratiques et des vocations. Un dernier chapitre envisage l'avenir en fonction de possibles modifications dans l'attitude de l'Eglise et dans nos conditions d'existence. Un ouvrage précisément documenté, agréable à lire, nourri de réflexions sur la fonction de la religion aux différentes époques, parsemé d'anecdotes piquantes et révélatrices.

10/2012

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Histoire internationale

Histoire de l'Afrique du sud. Des origines à nos jours

"Le temps est venu de panser nos blessures", proclame Nelson Mandela lorsqu'il devient le premier président noir de la République d'Afrique du Sud en 1994. Quel long chemin d'intolérance a mené les Sud-Africains au système de l'apartheid et comment vivent-ils avec ce passé douloureux depuis ? Gilles Teulié retrace l'histoire de ce pays jamais en paix avec lui-même, et pourtant l'un des plus prometteurs d'Afrique. La pointe sud de l'Afrique, passage obligé vers l'Orient, fut toujours une terre de migrations. Toutefois, rien ne laissait présager que du simple comptoir fondé en 1652 au Cap par le Néerlandais Jan Van Riebeeck naîtrait une colonie si florissante. Calvinistes néerlandais, luthériens allemands du Nord de l'Europe et huguenots chassés de France s'implantèrent dans cette terre promise, au prix de luttes mortelles avec la mosaïque d'ethnies qui la compose. Mais l'espoir d'une cohabitation pacifique s'éloigne tandis que les Afrikaners et les colons anglophones se défont en partie de la tutelle britannique en 1910. La suprématie blanche guidera sa destinée jusqu'à ce que le célèbre détenu de Robben Island sonne l'heure de la réconciliation raciale. Des premiers peuplements à l'émergence de l'empire zoulou, de la violence inédite des guerres anglo-boers aux premières élections libres, en passant par l'aventure fondatrice du Grand Trek, c'est l'épopée de toutes les identités sud-africaines qui renaît dans cette synthèse riche et vivante où l'on croise aussi bien Gandhi que Winston Churchill. Nombreux restent les défis à relever aujourd'hui pour cette société aux onze langues officielles mais la "nation arc-en-ciel" membre des Brics et acteur international majeur, n'en reste pas moins un pays d'avenir.

05/2019

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Sciences historiques

Aux origines de l'histoire globale

Qui pense le monde ? Les hommes du passé ou les historiens du présent ? L'histoire universelle telle qu'elle était pratiquée depuis l'Antiquité s'est transformée à partir du XVIe siècle dans des contextes variés, de l'Asie orientale à l'Amérique espagnole. Grâce à sa connaissance des archives dispersées à travers le monde, à sa maîtrise des langues et des traditions historiographiques d'Asie, d'Europe et des Amériques, S. Subrahmanyam remet en perspective l'histoire des réseaux et des échanges de biens, de mythes et d'idéologies en sortant des cadres géopolitiques traditionnels soumis au modèle de l'Etat-nation. Il présente l'histoire globale comme un champ défini et redéfini par des "histoires en conversation".

04/2014

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Histoire ancienne

Une histoire universelle des ruines. Des origines aux Lumières

CNLPeuples – Il n'existe pas plus d'hommes sans mémoire que de sociétés sans ruines. Cette Histoire universelle des ruines vise à élucider le rapport indissoluble que chaque civilisation entretient avec elles. L'Egypte ancienne confie la mémoire de ses souverains à des monuments gigantesques et à des inscriptions imposantes.

D'autres sociétés préfèrent pactiser avec le temps, comme les Mésopotamiens, conscients de la vulnérabilité de leurs palais de briques crues, qui enterrent dans le sol leurs inscriptions commémoratives. Les Chinois de l'Antiquité et du Moyen Age remettent le souvenir de leurs rois et de leurs grands hommes à des inscriptions sur pierre et sur bronze dont les antiquaires scrupuleux collectent les estampages.

D'autres encore, les Japonais du sanctuaire d'Isé, détruisent puis reconstruisent à l'identique, en un cycle infini, leurs architectures de bois et de chaume. Ailleurs, dans le monde celtique et en Scandinavie, comme dans le monde arabo-musulman, ce sont les poètes ou les bardes qui ont la charge d'entretenir la mémoire. Les Grecs et les Romains considèrent les ruines comme un mal nécessaire qu'il faut apprendre à interpréter pour les maîtriser. Le monde médiéval occidental affrontera l'héritage antique avec une admiration fortement teintée de répulsion.

Face à cette tradition, la Renaissance entreprend un retour d'un type nouveau à l'Antiquité, considérée comme un modèle du présent qu'il faut imiter pour mieux le dépasser. Les Lumières enfin bâtissent une conscience universelle des ruines qui s'est imposée à nous comme le "culte moderne des monuments" : un dialogue avec les ruines qui se veut universel et dont ce livre porte témoignage. Passant d'une civilisation l'autre, Alain Schnapp s'appuie autant sur des sources archéologiques que sur la poésie. Magnifiquement illustrée, cette somme est l'oeuvre d'une vie.

10/2020

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Histoire et Philosophiesophie

Une histoire des mathématiques. Des origines jusqu'aux algorithmes

Les moments importants des mathématiques ne sont pas le fruit du hasard. A chaque instant clé de l'Histoire, des scientifiques, en des lieux géographiquement éloignés, ont cherché à résoudre les mêmes problèmes. Aujourd'hui encore, de nouveaux défis mathématiques sont étudiés. Cet ouvrage présente l'histoire de la naissance de l'outil calcul, et offre une introduction des principales disciplines qui forment les sciences mathématiques : l'arithmétique, l'algèbre, le calcul itératif, la géométrie, la trigonométrie, le calcul de probabilité, les logarithmes, le calcul infinitésimal. Une nouvelle discipline est également traitée : l'informatique. Outre un savoir culturel de l'histoire scientifique, revenir sur l'histoire des mathématiques permet de les traiter de manière différente, afin de les rendre plus accessibles, d'en saisir l'essence, la logique, la pratique. Aboutis, ces concepts obscurs et insaisissables deviennent compréhensibles grâce à tous ces pionniers qui ont su lisser les voies escarpées du monument qu'ils ont créé, afin de transmettre leur savoir.

01/2021

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Poésie

Un regard sur le monde

«En moi la tristesse prend la main à la joie. Tu sentiras mon coeur mimer un chant triste si souvent. Pour partager ma peine, tu me prends dans tes bras.» Soucieux d’un monde meilleur et du partage de sa vision, de son existence, l’auteur projette d’offrir dans ses recueils à venir le produit de son imagination, intégrant la vie et ses réalités.

04/2016

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Littérature française

Un regard sur ma vie

L'auteur raconte son histoire. Adolescent rêvant d'aventure, mal dans sa peau et coupé de sa famille, il traîne sa souffrance sur les chemins sinueux de son île. Fuyant la misère, une vie familiale brisée par une mère perfide et la violence d'un père alcoolique, il caresse l'espoir de passer à autre chose. Il décide de faire un long voyage à la recherche d'une vie professionnelle et sentimentale en métropole. Au fil des années, déçu de sa vie de couple, il se laisse vivre au gré du vent, collectionnant des aventures sans lendemain tout en voyageant par la pensée sur son passé.

08/2016

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Esthétique

Une histoire des regards photographiques

Loin d'exister pour elle-même, "l'histoire de la photographie" n'est pas uniquement l'histoire des images et des appareils photographiques utilisés. Les regards photographiques sont ainsi des manifestations de chaque époque, reposant sur des dispositifs socialement inscrits, de sorte que les photographes ne sont pas seuls responsables de leurs significations. A travers une présentation des processus socio-culturels, des champs problématiques, des cadres d'expérience, ou encore des constructions discursives, les regards photographiques sont envisagés comme autant de perspectives socialement signifiantes. L'examen de quelques-uns des regards qui ont marqué l'histoire de la photographie permet d'affirmer qu'il s'agit d'une histoire plurielle où les regards photographiques se situent les uns par rapport aux autres.

02/2021

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Religion

Les origines du christianisme. 30-451, 2e édition

Ce livre traite de la naissance d'une religion radicalement nouvelle qui va finir par bouleverser l'Empire romain, lors de son apogée au IIe siècle et de sa crise au IIIe siècle, et le transformer de fond en comble aux IVe et Ve siècles. Cette secte minoritaire, grâce à la révolution mentale qu'elle provoque, devient une Eglise majoritaire qui tente de créer une Chrétienté englobant toute la civilisation. Cette expansion pacifique en quatre siècles est un phénomène d'autant plus unique dans l'histoire des religions qu'elle modifie et transforme les croyances romaines. Le christianisme parvient à un premier apogée lorsqu'il devient religion d'Etat en 392. Mais cette date a une importance politique bien moindre que celle de 451 qui voit, avec le concile de Chalcédoine, s'achever l'essentiel de la formulation du dogme de la Sainte Trinité. L'Eglise est alors structurée sur le plan institutionnel ; au niveau théologique, elle vient de mettre au point des définitions dogmatiques auxquelles les siècles suivants n'ajouteront que peu d'éléments avant le XIXe siècle.

01/2021