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Archives clandestines du ghetto de Varsovie. Tome 2, Les enfants et l'enseignement clandestin dans le ghetto de Varsovie

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Histoire internationale

Archives clandestines du ghetto de Varsovie. Tome 2, Les enfants et l'enseignement clandestin dans le ghetto de Varsovie

L'abomination des camps d'extermination ne doit pas faire oublier l'autre épisode sinistre de l'histoire des Juifs de Pologne au temps de l'occupation nazie, le ghetto de Varsovie, et d'ailleurs ces deux choses sont intimement liées. Voici rassemblée et pour la première fois traduite en français une extraordinaire documentation accumulée clandestinement dans le ghetto même en 1941, 1942 et 1943 par Emanuel Ringelblum, historien de métier, et ses amis pour porter témoignage du martyre subi alors par les victimes. Enterrées pour empêcher une destruction certaine, retrouvées après guerre, plus de 6000 pièces - inscrites en 1999 au Registre de la mémoire du monde par le Comité international consultatif de l'Unesco - ont fait tout récemment l'objet d'une publication scientifique par les soins de l'Institut historique juif de Varsovie. S'y côtoient des textes officiels, des articles de la presse juive clandestine, des correspondances privées et mille autres reliques. Ces écrits, ces photographies nous procurent une information irremplaçable. A un titre ou à un autre, tous nous émeuvent au plus profond. La publication des archives est une façon de cultiver la mémoire, ce qui est indispensable, mais elle nous incite aussi à faire de l'histoire, ce qui est d'une absolue nécessité, tant il est vrai que l'évocation de la Shoah ne saurait se dispenser ni de l'une ni de l'autre.

01/2007

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Lycée parascolaire

Le ghetto de Varsovie. Anthologie

En 1939, un habitant de Varsovie sur trois était juif. Il vivait librement dans un pays où il avait été bien accueilli depuis plusieurs siècles. L'année suivante, les nazis, sous prétexte d'une épidémie de typhus, mettent la population juive en quarantaine, construisent un mur autour d'elle, le surmontent de barbelés : c'est le ghetto. L'étape suivante est le " transfert ", affreux euphémisme pour désigner la déportation vers les camps de concentration. En 1943, quelques Juifs lancent l'insurrection du ghetto : mieux vaut mourir les armes à la main. C'est avec cette histoire terrible et héroïque que vous allez faire connaissance.

03/2004

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Histoire internationale

Mémoires du ghetto de Varsovie

Varsovie, 19 avril 1943: la Wehrmacht attaque le ghetto pour liquider ses derniers occupants. Ceux-ci ripostent par les armes. Marek Edelman, vingt ans, fait partie de l'état-major de cette insurrection qui tiendra vingt jours. Le 10 mai, alors que le ghetto est en flammes, il parvient à s'échapper par les égouts. En 1945, il fera le récit sobre de ce combat désespéré et de cette " vie à la frontière de la mort ". C'est ce témoignage d'exception qui est présenté ici.

09/2002

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Histoire internationale

Les 948 jours du ghetto de Varsovie

La légendaire histoire du ghetto de Varsovie commence le 12 octobre 1940, jour de Kippour, lorsque les autorités nazies donnent l'ordre de transférer dans un périmètre clôturé tous les Juifs de la ville. Elle se terminera très exactement 948 jours plus tard avec l'extermination des derniers résistants et le dynamitage de la grande synagogue Tlomackie. C'est la fin de la plus importante communauté juive d'Europe ; la seule qui ait opposé une résistance armée à l'extermination. En s'appuyant sur les nombreux témoignages écrits pendant et après la période concernée, Bruno Halioua relate le quotidien de plus de 380000 personnes : la multiplication des mesures antijuives, les stratagèmes pour manger, travailler, prier malgré l'enfer, le courage nécessaire pour résister à la machine de mort mise en place par le Troisième Reich. Ce livre de synthèse, précis et édifiant, est indispensable à tous ceux qui souhaitent mieux comprendre cet événement majeur du XXe siècle.

02/2018

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Europe centrale et orientale

Archives clandestines du ghetto de Varsovie. Tome 1, Lettres sur l'anéantissement des Juifs de Pologne

L'abomination des camps d'extermination ne doit pas faire oublier l'autre épisode sinistre de l'histoire des Juifs de Pologne au temps de l'occupation nazie, le ghetto de Varsovie, et d'ailleurs ces deux choses sont intimement liées. Voici rassemblée et pour la première fois traduite en français une extraordinaire documentation accumulée clandestinement dans le ghetto même en 1941, 1942 et 1943 par Emanuel Ringelblum, historien de métier, et ses amis pour porter témoignage du martyre subi alors par les victimes. Enterrées pour empêcher une destruction certaine, retrouvées après guerre, plus de 6000 pièces - inscrites en 1999 au Registre de la mémoire du monde par le Comité international consultatif de l'Unesco - ont fait tout récemment l'objet d'une publication scientifique par les soins de l'Institut historique juif de Varsovie. S'y côtoient des textes officiels, des articles de la presse juive clandestine, des correspondances privées et mille autres reliques. Ces écrits, ces photographies nous procurent une information irremplaçable. A un titre ou à un autre, tous nous émeuvent au plus profond. La publication des archives est une façon de cultiver la mémoire, ce qui est indispensable, mais elle nous incite aussi à faire de l'histoire, ce qui est d'une absolue nécessité, tant il est vrai que l'évocation de la Shoah ne saurait se dispenser ni de l'une ni de l'autre.

01/2007

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Littérature française

Eparses. Voyage dans les papiers du ghetto de Varsovie

C'est le simple " récit-photo " d'un voyage dans les papiers du ghetto de Varsovie. La tentative pour porter, sur un corpus d'images inédites réunies clandestinement par Emanuel Ringelblum et ses camarades du groupe Oyneg Shabes entre 1939 et 1943, un premier regard. Images inséparables d'une archive qui compte quelque trente-cinq mille pages de récits, de statistiques, de témoignages, de poèmes, de chansons populaires, de devoirs d'enfants dans les écoles clandestines ou de lettres jetées depuis les wagons à bestiaux en route vers Treblinka... Archive du désastre, mais aussi de la survie et d'une forme très particulière de l'espérance, dans un enclos où chacun était dos au mur et où très peu échappèrent à la mort. Images de peu. Images éparses - comme tout ce qui constitue cette archive. Mais images à regarder chacune comme témoignage de la vie et de la mort quotidiennes dans le ghetto. Images sur lesquelles, jusque-là, on ne s'était pas penché. Elles reposent cependant la question du genre de savoir ou, même, du style que peut assumer, devant la nature éparse de tous ces documents, une écriture de l'histoire ouverte à l'inconsolante fragilité des images.

02/2020

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Histoire internationale

J'avais huit ans dans le ghetto de Varsovie

Régine Frydman est une enfant du ghetto de Varsovie qui a, par miracle, échappé à la mort. Elle a huit ans en 1940 quand les Allemands décident d'enfermer 450 000 Juifs dans une enclave de cinq hectares, où ils vont être parqués et broyés à mort en l'espace de trois ans. Régine n'aurait pas survécu si son père Abram Apelkir n'avait pas bravé le danger, risqué sa vie en sortant du ghetto pour trouver de la nourriture, caché sa famille chez des amis polonais en plein centre-ville et à la campagne, et même chez des religieuses. Régine Frydman mêle son récit à celui de son père. A deux, ils livrent un témoignage bouleversant des terribles événements dont ils ont été les témoins, les cadavres qui s'entassent sur les trottoirs, les descentes éclairs de la police allemande, les fusillades dans la rue, les enfants qui se battent pour un quignon de pain, les marches dans la neige pour échapper aux rafles et à la déportation, et enfin la joie de retrouver la liberté grâce aux troupes russes. Un document rare.

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Déportation

J'avais huit ans dans le ghetto de Varsovie

"Il y avait des individus qui se débrouillaient, qui risquaient leur vie pour leurs familles, pour leurs enfants. Certains habitants du ghetto étaient d'un courage incroyable, et très inventifs. Mes parents étaient de ceux-là : ils se battaient sans jamais penser à la mort qui leur était destinée". Régine Frydman est l'une des rares rescapés du ghetto de Varsovie. Mêlant son récit à celui de son père Abram Apelkir, elle livre un témoignage bouleversant des terribles événements qu'ils ont vécus : les cadavres qui s'entassent sur les trottoirs, les descentes de la police allemande, les fusillades dans la rue, les enfants qui se battent pour un quignon de pain, les marches dans la neige pour échapper aux rafles et à la déportation, et enfin la joie de retrouver la liberté. Un document rare.

10/2023

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Histoire internationale

Qui écrira notre histoire ? Les archives secrètes du ghetto de Varsovie

En octobre 1939, Emmanuel Ringelblum, historien de formation, avait entrepris de rassembler systématiquement les documents touchant le sort des Juifs de Pologne et consitua autour de lui un groupe de bénévoles pour qui l'injonction à sa souvenir (Zokhar) était une forme élémentaire de résistance et qui se donna pour nom de code "Oyneg Shabes" : "Joie du sabbat", en hébreu.Si Ringelblum et sa famille périrent en mars 1944, comme la majorité des quelque soixante membres de ce réseau — historiens, sociologues, économistes, éducateurs, écrivains, poètes, en sorte qu'aucun domaine de la vie ne soit ignoré —, le groupe réussit à travailler d'arrache-pied jusqu'au printemps 1943, pour écrire la chronique de la disparition de la communauté yiddish. Sentant l'imminence d'une fin proche, les archivistes réussirent à cacher des milliers de documents dans des bidons de lait ou des boîtes en fer-blanc avant de les enterrer.Servi par un talent de conteur qui n'est pas sans rappeler celui des Disparus, cet ouvrage est sans conteste un des livres les plus importants sur la Shoah à côté de ceux de Hilberg et de Friedländer. Car au-delà de l'histoire magistrale d'une famille, d'un historien et d'un groupe, au-delà d'un tableau de la culture yiddish et de son inscription dans la culture polonaise et russe de l'époque, c'est véritablement l'histoire de l'Holocauste vécue par ses victimes contemporaines qu'offre ce livre.

09/2011

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Histoire internationale

Oneg Shabbat. Journal du ghetto de Varsovie

Avec la publication d'une partie des archives d'Oneg Shabbath chez Fayard, il y a dix ans, la traduction de ce Journal complète l'édifice des voix d'outre-tombe venues du judaïsme de Varsovie. Quelques semaines après l'invasion allemande, pressentant avec beaucoup d'autres que des temps lourds de dangers encore imprécis s'ouvrent devant eux, Ringelblum met sur pied une équipe de collecte d'informations qui se réunit chaque samedi. D'où le nom du groupe, Oneg Shabbath (Onegh Shabbès en yiddish), "la joie du shabbat". La finalité de cette collecte va changer avec le temps : de preuves pour l'après-guerre, elle devient, quand se confirme l'extermination dans la première moitié de l'année 1942, une accumulation de preuves pour les générations à venir. Preuve du désastre sans précédent qui prétend éradiquer un  peuple décrété "en trop" sur la terre. Parallèlement Ringelblum tient son Journal, en yiddish, de façon intermittente, en langage parfois haché, voire sibyllin. Au fur et à mesure que passent les mois, la description de la misère effroyable et volontairement organisée par les Allemands prend le dessus. Comme s'impose aussi la description de la trahison d'une partie des classes dominantes juives, la bassesse de beaucoup, voire la trahison d'une poignée. Mais il met aussi en lumière la solidarité d'un grand nombre et la vivacité de la résistance culturelle à ce martyre. Reste que ce texte est un réquisitoire implacable, par des notations sèches, jamais emportées par une indignation de posture ou outrancière, de l'égoïsme de classe qui structure les sociétés juives. Comme les autres.

11/2017

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Europe centrale et orientale

Carnets inédits sur le ghetto de Varsovie

2 octobre 2009, Varsovie. Marek Edelman s'éteint. Figure de l'opposition au régime communiste polonais, il est célèbre d'abord pour avoir été l'un des dirigeants du soulèvement du ghetto de Varsovie en 1943. Membre du Bund, le mouvement socialiste des travailleurs juifs, il participe à ses publications clandestines. Quand les nazis décident de liquider le ghetto, il fait partie de ceux qui se savent condamnés mais ne veulent pas mourir sans combattre. Une poignée d'hommes contre une armée. Marek Edelman ne posait pas au héros. "Nous avions décidé de mourir les armes à la main. C'est tout. C'est plus facile que de donner ses habits à un Allemand et de marcher nu vers la chambre à gaz". Juif non religieux, non sioniste, c'était un éternel insoumis. Il avait publié en 1945 un récit sur le ghetto et son soulèvement, puis des entretiens. Le jour de son enterrement, ses enfants, Aleksander et Ania Edelman, retrouvent dans son appartement trois carnets, où il avait consigné à la fin des années 1960 des souvenirs du ghetto, sans aborder le soulèvement. Ce sont ces carnets retrouvés que nous publions ici, avec un appareil de notes et d'annexes permettant la compréhension de ce document exceptionnel. Edition établie par Constance Pâris de Bollardière, historienne spécialiste du Bund et des rescapés de la Shoah, directrice adjointe du George and Irina Schaeffer Center for the Study of Genocide, Human Rights and Conflict Prevention (The American University of Paris).

04/2022

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Histoire de France

Du fond de l'abîme. Journal du ghetto de Varsovie

Le ghetto de Varsovie, 350 000 Juifs ; juillet 1942. Des rumeurs insistantes font état de la déportation imminente des Juifs. C'est à ce moment précis que le jeune archiviste de la communauté, Hillel Seldman, décide de consigner dans un journal le récit de l'horreur quotidienne pour le transmettre à la postérité. Il poursuivra cette chronique de l'angoisse jusqu'à son arrestation en janvier 1943, sauvé par un extraordinaire passeport paraguayen. Le " Journal du ghetto ", rédigé en hébreu, a paru en 1946, suivi d'une traduction yiddish en 1947. N'ayant jamais fait l'objet d'une édition dans une langue à diffusion internationale, ce texte est resté méconnu alors qu'il s'agit d'un document humain bouleversant qui nous restitue, à travers le vécu d'un homme profondément religieux, la résistance obstinée et multiforme des Juifs de Varsovie à l'entreprise génocidaire nazie, infamante dans l'histoire de l'Allemagne. Préfacé, traduit de l'hébreu et du yiddish et annoté par Nathan Weinstock, le " Journal du ghetto " de Seidman est accompagné d'un dossier documentaire et critique composé par Nathan Weinstock et Georges Bensoussan, avec la collaboration de Micheline Weinstock, qui fait de ce livre un document unique.

03/2002

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Religion

Echappée du Ghetto de Varsovie. Vivre sous double identité

"J'ai passé deux ans et demi de ma vie dans le ghetto de Varsovie. J'ai survécu à la vague de déportations de 1942. Le 18 janvier 1943, lors de la deuxième rafle, j'ai reçu l'ordre de descendre dans la rue en même temps que mes amis et voisins." Ainsi débute le récit de Zofia Rubinsztejn (épouse Kubar, 1915-1991), jeune universitaire qui réussit à échapper de manière inespérée à la colonne de captifs que l'on emmenait à leur mort lors de la Grande Déportation des Juifs du Ghetto de Varsovie commencée en 1942. Elle parvint ensuite à s'évader du ghetto et à se réfugier dans le "secteur "aryen"" de Varsovie. Comment y survivre sans argent, sans papiers, sans emploi et sans logement ? Comment échapper aux rafles, aux dénonciateurs et aux maîtres chanteurs en dépit du sang-froid, du flair et de la lucidité dont elle sut faire preuve ? Si la plupart des appels au secours qu'elle adressa à ses amis et connaissances non-juives d'avant-guerre se heurtèrent au silence, elle put compter cependant sur l'assistance de la principale du lycée où elle avait fait ses études secondaires, nouer des liens d'amitié avec diverses personnes ayant su résister à l'antisémitisme ambiant - qui continuait à imprégner en profondeur la population de la capitale au moment du soulèvement national du mois d'août 1944 - ainsi qu'avec des ecclésiastiques rencontrés dans le cadre de ses activités pédagogiques clandestines.

02/2018

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Histoire internationale

Chronique d'une agonie. Journal du ghetto de Varsovie

De tous les témoignages qu'a suscités le drame du ghetto de Varsovie, Chronique d'une agonie est sans doute le plus bouleversant. Chaim A Kaplan prend chaque jour le risque de relater les événements dans son Journal. " Registre des larmes et du sang ", il devient une véritable " mission historique " et un témoignage que Kaplan souhaite transmettre aux générations futures. Chaim A Kaplan écrit jusqu'à la veille de son arrestation (4 août 1942). Grâce à son courage et à sa persévérance, nous connaissons mieux ce que fut la survie dans le ghetto de Varsovie, cet îlot de quelques kilomètres carrés. Les cahiers d'écolier sur lesquels Kaplan reporte les expériences quotidiennes ont été sortis à temps, juste avant la destruction complète du ghetto. Découverts par Abraham I Katsh, ils ont été publiés une vingtaine d'années plus tard. Une partie du Journal de Kaplan qui semblait définitivement perdue (3 avril 1941 -3 mai 1942) a été récemment mise au jour. Cette nouvelle édition offre au lecteur le récit des derniers mois de l'enfermement, une période marquée par un étranglement aggravé et une intensification de la violence dans un ghetto dont la population est plus nombreuse que celle des communautés juives de France et de Belgique réunies. Le ghetto de Varsovie condense toutes les phases de la catastrophe juive du xxe siècle. C'est aussi ce qui fait le prix de ce document qui, souvent cité par les historiens, demeurait pourtant depuis longtemps inaccessible au lecteur français.

10/2009

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Histoire de France

Nous attendons de vos nouvelles. Voix du ghetto de Varsovie

A travers l'histoire de ses parents, survivants du ghetto de Varsovie, Michèle Goldstein-Narvaez nous offre un document où l'amour, la volonté de vivre, l'optimisme, l'humour, la lucidité, et un peu de chance aussi, triomphent de l'apocalypse. Elle fait revivre les voix du ghetto à travers des lettres retrouvées que sa famille s'échangeait en 1940. Elle relate le périple des uns à travers le monde, la déchirure et l'inquiétude de la séparation, l'aventure de son père et de sa mère, qui ont survécu dans les égouts, mais aussi la Résistance polonaise et l'attente des Alliés. Un témoignage historique et personnel qui permet également de comprendre le déracinement et les traces qu'a laissées la Shoah sur ses victimes et leurs descendants.

01/2013

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Histoire internationale

Qui écrira notre histoire ? Les archives secrètes du ghetto de Varsovie. Emmanuel Ringelblum et les archives d'Oyneg Shabes

En octobre 1939, Emmanuel Ringelblum, historien, entreprend de rassembler systématiquement les documents touchant le sort des juifs de Pologne. Il constitue autour de lui un groupe de bénévoles. Pour eux, se souvenir est une forme élémentaire de résistance. Ils se donnent pour nom de code Oyneg Shabes : « Joie du sabbat », en hébreu. Ringelblum, sa famille, et la grande majorité des quelque soixante membres de ce réseau, périssent avant la fin de la guerre. Ils étaient historiens, sociologues, économistes, éducateurs, écrivains, poètes, en sorte qu'aucun domaine de la vie ne puisse être ignoré. Cependant, en pleine Shoah et jusqu'au printemps 1943, le groupe a réussi à travailler d'arrache-pied pour écrire la chronique de la disparition de la communauté yiddish. Sentant l'imminence de la fin, les archivistes réussissent à cacher des milliers de documents dans des bidons de lait ou des boîtes en fer-blanc avant de les enterrer. Servi par un talent de conteur qui n'est pas sans rappeler celui des Disparus, cet ouvrage est sans conteste un des livres les plus importants sur la Shoah. Car au-delà de l'histoire magistrale d'une famille, d'un historien et d'un groupe, au-delà d'un tableau de la culture yiddish et de son inscription dans la culture polonaise et russe de l'époque, c'est véritablement l'histoire de l'Holocauste vécue par ses victimes contemporaines que déroule ce livre.

02/2013

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Lecture 9-12 ans

Au ghetto de Varsovie nous avons combattu avec Marek Edelman

Depuis novembre 1940, les troupes allemandes et leurs collaborateurs terrorisent, affament, humilient et déportent les Juifs du ghetto de Varsovie. Quatre habitants sur cinq sont exterminés en quelques mois... Soudain, le 18 janvier 1943, retentissent dans les rues du ghetto les tirs d'une poignée de jeunes résistants juifs contre les soldats allemands venus effectuer une dernière rafle. C'est la première rébellion menée dans une ville européenne contre les occupants nazis. Tenue en échec, l'armée allemande se retirera et réattaquera trois mois plus tard avec une puissance de feu bien supérieure. Marek Edelman est membre de l'état-major de l'insurrection. Il a alors vingt-quatre ans. En s'inspirant de faits authentiques, Eric Simard a imaginé que plusieurs des acteurs du drame ayant réellement côtoyé Marek Edelman se présentent pour apporter leur témoignage sur le combattant qu'il était. On partage avec eux les épreuves de la peur, de la faim, du combat, de la cruauté, mais aussi la fraternité, le courage, l'amitié, l'amour...

11/2018

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Littérature française

Les anges de la Madone. Du ghetto de Varsovie à St-Martin Vésubie

Durant la seconde guerre mondiale, entre 1940 et 1944, les lois anti-juives prises par le gouvernement de Vichy, sont appliquées dans le département des Alpes-Maritimes. Des Juifs sont assignés à résidence à Saint-Martin Vésubie. La zone libre est envahie par les allemands et les italiens, en novembre 1942, suite au débarquement des alliés en Afrique du Nord, mais laissée sous contrôle de l'année italienne. Celle-ci, bienveillante envers les Juifs, s'oppose aux directives allemandes et françaises qui sont de les traquer en vue de leur déportation. Comme leurs compatriotes, David et Hannah, un couple de juifs polonais, assignés à Saint-Martin Vésubie. Hannah est heureuse au coeur de la "petite Suisse niçoise", où elle se sent en sécurité, avec son mari et leur fille, Maria. Mais, à sa grande consternation, David, officier dans l'armée polonaise, retourne se battre dans son pays, dans l'espoir de libérer le ghetto de Varsovie. Pour Hannah, une longue et pénible attente commence alors. Reverra-t-elle un jour son cher David ? Heureusement sa famille d'accueil est là pour la soutenir. Le fils François, lycéen à Masséna, se bat avec ses camarades contre l'occupant. Il est secrètement amoureux de la belle Hannah, et pour l'aider à surmonter son désarroi, lui fait partager sa passion de la montagne en lui faisant découvrir les paysages somptueux du massif du Mercantour. En septembre 1943, le capitulation de l'Italie, met brutalement fin à la "période de paix". Les allemands occupent les Alpes-Maritimes. Pour leur salut, Hannah et ses compatriotes, sont obligés de s'enfuir vers l'Italie en passant par les cols via la Madone de Fenestres.

12/2013

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Romans noirs

Le cycle clandestin : Citoyens clandestins

A circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Une véritable petite saloperie chimique se balade dans la nature et il ne s'agit plus seulement de sauver des vies humaines. L'Etat français, ou certains de ses représentants, est prêt à tout pour éviter ce qui pourrait être une hécatombe et un formidable scandale. La journaliste Amel Balhimer ou l'apprenti jihadiste Karim ne le savent pas encore mais leurs destins sont liés et pourraient devenir matière à gros titres du 20 heures. Ailleurs, un homme braque la lunette de son fusil high-tech sur la fenêtre d'une ferme. Démarre alors un effrayant compte à rebours.

10/2015

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XXe siècle

Les orphelins de Varsovie

Pologne, printemps 1942. Emilia, 13 ans, vit avec ses parents adoptifs à Varsovie. Forcée de changer d'identité après avoir vu son père mourir sous les balles allemandes, elle doit rester cachée et passe ses journées à espionner les habitants de l'immeuble. C'est ainsi qu'elle devine que leur voisine Sara, infirmière, évacue des enfants juifs du ghetto en secret. Malgré le danger, Emilia insiste pour l'accompagner et découvre derrière les murs du ghetto un tout nouveau visage de la guerre. C'est là qu'elle se lie d'amitié avec Roman, un adolescent qui lutte pour aider sa famille à survivre. Mais un jour, les parents de Roman sont confrontés à un choix terrible : confier leur dernière-née, âgée de quelques mois à peine, aux soins d'inconnus pour la sauver du ghetto, ou la voir mourir. Un choix qui fera basculer leur destin à tous... Tiré de la véritable histoire de l'infirmière polonaise qui sauva des milliers d'enfants juifs de la déportation, un roman sur la force et l'amour qui permettent de survivre aux tragédies de l'histoire.

06/2023

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Policiers

Les anagrammes de Varsovie

Pologne, automne 1940 : des milliers de Juifs se retrouvent confinés dans une petite parcelle de la capitale, le tristement célèbre ghetto de Varsovie. Parmi eux Erik Cohen, un vieux psychiatre, contraint de survivre dans un minuscule appartement avec sa nièce et son petit-neveu adoré, Adam. L'hiver est éprouvant : l'hostilité du ghetto où tout manque, le crime omniprésent, la mort qui rôde. Soudain, dans cette atmosphère de fin du monde, Adam disparaît. Le lendemain, son corps est découvert sans vie et atrocement mutilé au pied d'un des murs de barbelés qui clôturent le ghetto. Dans sa bouche, un morceau de fil. Quelques jours plus tard, le corps d'une jeune fille est lui aussi retrouvé mutilé. Tout en Erik crie vengeance : aidé de son ami d'enfance Izzy, une figure haute en couleur, il va s'échapper du ghetto pour mener l'enquête dans un Varsovie spectral, dans lequel les plus basses pulsions humaines côtoient l'héroïsme et la grandeur. Une odyssée poignante, poétique, époustouflante, racontée par un mystérieux narrateur qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page.

01/2013

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Europe centrale et orientale

Les relations polono–juives à l'époque de la Deuxième Guerre mondiale

Pressentant le désastre imminent, l'historien Emanuel Ringelblum a réuni, quelques semaines après l'invasion allemande en 1939, une équipe de collaborateurs pour fonder les archives clandestines du ghetto de Varsovie et conserver à l'intention des générations à venir la trace des développements appréhendés. Après la destruction du ghetto qui suivit l'Insurrection d'avril 1943, Ringelblum - réfugié en "zone aryenne" dans un abri clandestin - poursuivit son travail. C'est en polonais qu'il rédigea son étude sur les Relations judéo-polonaises au cours de la Seconde Guerre mondiale. Le texte figure, en yiddish, dans le second volume des Ksovim fun geto (Ecrits du Ghetto) publié en 1963 par l'Institut Historique Juif de Varsovie ; l'édition non altérée en langue polonaise sur laquelle notre volume est basé date de 2018. Cette étude capitale, minutieusement documentée et dénuée de tout sectarisme, unique en son genre, n'a encore jamais paru en français. Elle est de nature à bouleverser quantité d'idées reçues.

11/2021

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Historique

L'Insurgée de Varsovie

1944, alors que l'Armée rouge approche de Varsovie, la résistance polonaise déclenche l'insurrection. Les Allemands réagissent avec férocité. Durant trois mois, les résistants vont se battre contre les SS. A 21 ans, Maria Sabina Devrim fait partie de la résistance, elle se bat jusqu'au bout et échappe à la mort. Plus tard, expatriée en France, elle racontera son histoire...

08/2021

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Théâtre - Pièces

Les briques rouges de Varsovie

Sur un rayon de ma bibliothèque, depuis près d'un demi-siècle, deux briques cassées sont posées. Elles n'ont rien de remarquable, ni par leur couleur, rouge foncé, ni par leur texture. Mais elles sont précieuses pour moi. Ces morceaux de brique sont des fragments du mur qui entourait le ghetto de Varsovie, dont rien ne subsiste, hormis les souvenirs de quelques survivants et les écrits des contemporains. Pour qui a écouté ces voix d'outre-tombe, il est impossible de les oublier. Parfois, dans mon bureau, mon regard se pose sur ces fragments de brique rouge qui ont enserré tant de misère humaine. Je pense à ceux qui vécurent et moururent au ghetto. Aux martyrs, aux héros, aux salauds aussi, de cette cité engloutie. A force de rêver à eux, ils ont pris place dans ma mémoire imaginaire. Comment ont-ils vécu ? Comment sont-ils morts ? Leurs voix chuchotent leurs ultimes paroles. Ecoutons-les, nous qui vivons encore ! R. B.

11/2022

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Histoire de France

Irena Sendlerowa. La mère des enfants de l'Holocauste

Héroïne polonaise, Irena Sendlerowa a sauvé deux mille cinq cents enfants juifs du ghetto de Varsovie, soit deux fois plus que l'homme d'affaires Oskar Schindler, immortalisé par le film de Steven Spielberg. Avec ce livre, nous la suivons dans des courses haletantes et mille subterfuges, des rues tragiques du ghetto aux prisons de la gestapo, pour sauver "ses" enfants et tant d'autres... Sa parole limpide nous dévoile une galerie de portraits saisissants de courage et d'humanité, parcelles de vie parfois anonymes, trop brèves souvent. Ce livre est un hommage à ceux qui donnèrent leur vie pour sauver des milliers d'autres. Au-delà, nous découvrons la formidable organisation polonaise clandestine que fut Zegota, la commission d'aide aux Juifs. Une biographie inédite, le coeur d'une femme témoignant que le courage, le don de soi et l'espérance, au coeur de la nuit, peuvent être sans limites. Anna Mieszkowska, née à Varsovie en 1958, est documentaliste, travaille aux Archives de l'Académie des Sciences Polonaise (PAN) à Varsovie. Elle est l'auteur de nombreuses biographies. Les droits pour son livre sur la vie et l'oeuvre incomparable d'Irena Sendlerowa ont été acquis par l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, Israël, la Tchéquie et les Etats-Unis.

03/2012

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Littérature étrangère

Le Seider de Varsovie

Le Seider de Varsovie est le récit de l'un des épisodes les plus pénibles et les plus tristes de l'histoire juive de l'après-guerre : l'expulsion de Pologne des derniers Juifs rescapés des camps hitlériens. Que s'est-il donc passé avec les Juifs dans la Pologne socialiste ? Comment tout cela est-il arrivé ? Pourquoi, le jour même où en Tchécoslovaquie commençait le "Printemps de Prague", le vent froid d'une vieille folie a-t-il soufflé à Varsovie ? L'écrivain soviétique Ilya Konstantinovski, auteur de nombreux livres publiés à Moscou, se trouvait ces jours-là en Pologne. Certes, il n'a pas directement participé aux événements, mais il ne peut être considéré comme un observateur neutre, étant Juif lui-même, et ayant ressenti profondément sa judéïté tout au long de sa vie. Ce qu'il a écrit dans cet ouvrage ne se rapporte pas uniquement à la Pologne et à ces jours précis, mais aussi et surtout, à tout ce qui de nos jours arrive aux Juifs dans divers pays. Le Seider de Varsovie n'est pas une oeuvre politique ; ce n'est ni un reportage ni un essai, mais une oeuvre littéraire dont l'auteur dit "Le Seider de Varsovie, c'est moi-même, c'est la cicatrice de mon âme".

04/1980

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Littérature française

Le gâteau de Varsovie

La petite Annah raconte. Elle raconte que son nez a été directement importé d'Europe de l'est (On n'en fait plus des comme ça. On a arrêté la fabrication en 1941. Liquidation totale en septembre 1943), que sa mère est rigolote mais ne sourit pas sur la photo de son mariage. Elle découvre comment on fait les bébés et le Shabbat complet, que te kibboutz est le paradis, qu'elle n'a pas de seins (mais l'année suivante, deux montgolfières la précèdent constamment et les garçons ne parlent plus qu'à ses seins), que l'on peut se battre pour des cornichons, que les vieux sont étrangers et le passé en noir et blanc, en Pologne (la télé, elle aussi en noir et blanc, est à la cave). Elle raconte une famille déjantée et ashkénaze. Pas vraiment déjantée mais assurément ashkénaze.

03/2019

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Littérature française

Varsovie-Les Lilas

L'histoire qu'on traîne derrière soi, il faudrait pouvoir la déposer quand elle ne nous va plus. Francine la trimballe, et voudrait bien s'en délester. Mais à qui raconter ? Aux psys, aux amis d'autrefois, à cette araignée de Dina ? Et si elle parlait plutôt à cette drôle de fille-là, qu'elle a croisée dans le bus où elle bourlingue toute la journée ? Dans Paris qui scintille, la bonne oreille n'est pas toujours celle que l'on croit ! Sur le trajet Varsovie - Les Lilas, une femme est décidée à faire triompher la vie. La vie, contre l'indicible blessure qui hante les rescapés. Guidée par sa plume énergique et tendre, Marianne Maury Kaufmann vous invite à un voyage imprévisible aux sentiers escarpés, où la vie est têtue, et belle

01/2019

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Littérature française

Les Clandestins

Le clandestin, c'est celui ou celle qui a franchi illégalement une frontière et qui doit vivre caché dans un lieu interdit. Autant dire que nous sommes tous des clandestins de la vie. Par une écriture qui joue avec le réalisme poétique, Françoise Duperray nous fait découvrir les multiples transgressions dont des personnes, ordinaires en apparence, se rendent coupables derrière la morne façade de leur existence. Elle accompagne le lecteur qui veut bien la suivre sur des frontières qui deviennent floues jusqu'à ébranler les plus évidentes certitudes. Chaque récit décline, dans une déconcertante simplicité, les ambiguïtés de l'être.

06/2019

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Ouvrages généraux

L'Ange de Benjamin et l’Enfant du Ghetto

"Il existe un tableau de Paul Klee qui s'intitule Angelus Novus. Il représente un ange qui semble être en train de s'éloigner de quelque chose à laquelle son regard reste rivé. Ses yeux sont écarquillés, sa bouche ouverte, ses ailes déployées. Tel est l'aspect que doit avoir nécessairement l'Ange de l'Histoire" , écrivait Walter Benjamin en 1940, quelques mois avant de mettre fin à ses jours et trois années avant que l'enfant du Ghetto de Varsovie, au moment de sa liquidation en 1943, ne soit fixé dans une photographie, qui deviendra le symbole de l'extermination des Juifs d'Europe. La juxtaposition des images de l'Ange de Benjamin et de l'Enfant du Ghetto a quelque chose de bouleversant que personne, jusqu'à ce petit livre de Jean-Louis Bertocchi, n'avait relevé. Le même mouvement des bras et des ailes, cette même direction du regard qui échappe à l'objectif, font de l'Enfant du Ghetto un nouvel Ange de l'Histoire, qui semble nous dire : "Que voyez-vous dans mon regard, que je ne vois pas encore ? " Jean-Louis Bertocchi, docteur en philosophie, a publié aux éditions de l'éclat : Moses Hess. Philosophie, communisme et sionisme. De la fraternité sociale à la terre du retour (2020) et Un impensé de Marx : la question juive (2022).

08/2023