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Archipel plusieurs. 1967-1987

Extraits

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Poésie

Archipel plusieurs. 1967-1987

De son vivant, Michel Vachey (1939-1987) a occupé une place étrange, un peu fantomatique, dans le paysage littéraire français —ce qui tient autant au caractère expérimental de son oeuvre qu'à l'intransigeance de sa démarche. Circulant entre les genres (de la poésie au roman, tour à tour mis en pièces), adepte du collage et du détournement, il a publié quelques livres au Mercure de France, puis chez Bourgois, collaboré à plusieurs revues majeures de l'époque, travaillé avec les peintres de Supports/Surfaces et s'est consacré dans les dernières années de sa vie à des travaux plastiques (estampages, caviardages, lacération de ses propres livres...) avant de se donner la mort en 1987. Malgré son amitié avec Michel Butor, Alain Borer, Pierre Pachet notamment, aucun de ses livres n'était plus disponible depuis des lustres. Le but d'Archipel plusieurs est de redonner à lire cet auteur inclassable, à travers un choix de textes et d'images qui mettent l'accent sur son travail poétique, y compris dans sa dimension visuelle.

05/2021

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Sociologie

Presse, la grande imposture

EXTRAIT DE CASIER JOURNALISTIQUE : Nom : Morrot Prénom : Bernard Date de naissance : 28/10/1936 Carte de presse : n° 16931 FORFAITS : 1957-1965 : Journaliste à Paris-Presse. 1965-1967 : Rédacteur puis rédacteur en chef à Paris-Jour. 1967-1977 : Rédacteur aux informations générales puis rédacteur en chef au quotidien L'Aurore, chargé des informations générales. 1977-1978 : Rédacteur en chef adjoint, chef d'édition du quotidien Le Matin de Paris. 1978-1979 : Rédacteur en chef adjoint de l'hebdomadaire VSD. 1979 : Rédacteur en chef de L'Aurore. 1979-1985 : Directeur de la rédaction du Quotidien de Paris. 1985-1986 : Rédacteur en chef adjoint du Figaro. 1986-1987 : Directeur adjoint de la rédaction du Matin de Paris. 1987 : Co-directeur de la rédaction du Matin de Paris. 1988-1990 : Responsable du projet du quotidien populaire du Groupe Hersant Paris Star et co-responsable de la cellule investigations du Figaro. 1990-1992 : Rédacteur en chef du Figaro, chef du service des informations générales. 1992-1997 : Directeur de la rédaction de France-Soir. DERNIER DELIT : Directeur de la rédaction de l'hebdomadaire Marianne. SIGNE PARTICULIER : Adore la polémique et l'humour, déteste la langue de bois et n'épargne pas ses chers confrères, ce qui lui vaut de nombreuses inimitiés. Pour beaucoup d'entre eux, cet homme est dangereux.

04/2001

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Humour

Quelques meneurs d'hommes

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), La grande panique (1966, 1994), Information-consommation (1968), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme, volupté (1987), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

06/2002

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Humour

Quelques Philosophes. Edition revue et augmentée

Ces dessins sont extraits de divers albums : Tout se complique (1963), M. Lambert (1965), La grande panique (1966, 1994), Saint-Tropez (1968), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme et volupté (1987), Insondables mystères (1993), Grands rêves (1997) et Beau temps (1999).

11/2021

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Humour

Le monde de Sempé. Volume 2

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Un léger décalage (1977), Les musiciens (1979, 1996), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme & volupté (1987), Insondables mystères (1993), Grands rêves (1997) et Beau temps (1999).

12/2004

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Humour

Le monde de Sempé. Volume 1

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Un léger décalage (1977), Les musiciens (1979, 1996), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme & volupté (1987), Insondables mystères (1993), Grands rêves (1997) et Beau temps (1999).

10/2002

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Humour

Quelques artistes et gens de lettres

Ces dessins sont extraits de divers albums : La grande panique (1966, 1994), Information-consommation (1968), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme et volupté (1987), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

05/1999

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Poésie

Présent . Poèmes 1987-1997

"A travers le jaillissement, l'acuité, la singularité gaillarde des textes et leur humour frisant parfois le saugrenu, Présent confirme à quel point Guillevic est, comme il se plaisait à se le répéter, "un poète sans hiérarchie, un poète sans nostalgie". Il interroge, il suppose, il dialogue et s'adresse à ce monde du dehors-dedans qui ne cesse de le hanter et qu'il "creuse", replongeant intensément dans ses paysages d'enfance bretonne et d'adolescence alsacienne. Dans une même fidélité à ses intercesseurs que sont les fleurs, les plantes, les insectes, les arbres, dont il garde en son intérieur des sensations aiguisées, il erre ou pérégrine à la recherche de sa tablée, toujours aux prises avec "le combat de l'ombre et de la lumière", alors que le désir de leur harmonieuse danse et de la félicité de leurs noces ne cesse d'alimenter en lui le foyer du noyau de braise". Lucie Guillevic-Albertini.

02/2004

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Humour

Quelques manifestants

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Information-consommation (1968), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme et volupté (1987) et Beau temps (1999).

10/2000

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Humour

Quelques enfants. Edition revue et augmentée

Ces dessins sont extraits de plusieurs albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Un léger décalage (1977), Luxe, calme et volupté (1987), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

11/2021

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Beaux arts

Lettres américaines. 1927-1947

Entrée dans la collection.Un peintre de notoriété mondiale.27 lettres inédites.

11/2017

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Littérature française

La haine comme rivale. 1987-1997

La haine aveugle qui s'abattit sur la génération d'après-guerre fut générale. Pour le régime, les jeunes qui contestèrent le mythe d'une nation otage du jacobinisme, du léninisme et, déjà, de l'intégrisme menaçaient la patrie. Les anciens opposants furent exaspérés par des prétentieux s'immisçant dans une scène réservée à l'aristocratie guerrière. Pour les islamistes, les laïcs souillaient la Oumma. Le courant socialiste français diabolisa des intrus réfutant la fable islamo-tiers-mondiste qui devait, sinon occulter, du moins relativiser ses coupables égarements. Exception notable : de son exil, le vieux Boudiaf observait l'antagonisme pouvoir-société. Sitôt rentré, il se voua à la nouvelle cité. Lui aussi fut rattrapé par la haine. Dans ce tome III, on suit l'émergence d'une génération atypique qui transcenda la peur, récusa la haine, osa les rêves d'une Algérie démocratique, d'une Afrique du nord réconciliée avec son histoire et d'une entente adulte avec l'Europe. Un projet qui manqua d'aboutir avec l'insurrection citoyenne de février 2019.

02/2023

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Religion

Ma vie. Souvenirs (1927-1977)

Le cardinal Ratzinger, l'un des plus proches collaborateurs du pape Jean-Paul II, s'est rendu célèbre par des prises de positions qui ont suscité d'innombrables polémiques. Gardien du Magistère, il ne fait, en réalité, qu'assumer pleinement sa responsabilité de préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi. Ses détracteurs l'ont accusé d'avoir changé de langage en changeant de lieu. Ce livre est une réponse paisible qui ne se fonde pas sur une argumentation mais sur le récit serein des faits, des rencontres, des amitiés. À travers l'évocation des cinquante premières années de sa vie, le cardinal relate, avec simplicité, son enfance catholique et les années d'oppression du nazisme et de la guerre, son brillant parcours universitaire et ses années d'enseignement, sa participation au concile Vatican II et sa nomination à la tête de l'évêché de Munich et Freising. Le lecteur suit pas à pas la genèse d'une pensée nourrie d'une exceptionnelle culture et d'une grande sensibilité. Peu à peu se dessine une figure d'homme et de prêtre, où l'intelligence et la charité s'équilibrent dans une foi qui illumine cette vie toute donnée à l'Eglise, au rythme d'une étonnante ascension jusqu'aux plus hautes dignités toujours vécues comme des services. Cette maturation le préparera tout naturellement à être celui qui, le moment venu, aura à proclamer courageusement, au nom de l'Eglise universelle, la vérité, condition obligée d'une authentique liberté proposée aux hommes de bonne volonté. Pour eux, il osera affronter les idéologies et les modes. Ceux qui connaissent le cardinal Ratzinger se réjouiront de voir enfin se révéler, pour la joie de l'Eglise, une des personnalités les plus attachantes de notre époque.

04/2005

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Critique littéraire

Journal. Tome 2, 1907-1917

Léon Bloy (1846-1917) ressemble à un prophète de l'Ancien Testament dénonçant les vices de la société qui l'entoure. Il ne cesse de lancer ses anathèmes contre la veulerie de ses contemporains, de fustiger leur matérialisme, leur incapacité de s'élever au-dessus des mesquineries quotidiennes et de concevoir un quelconque idéal. Pèlerin d'un absolu situé hors du temps, menant une vie non pas de moine (bien au contraire) mais de marginal bourru, Bloy a fini par devenir un étranger dans son propre pays, moqué, honni. Ses romans (La Femme Pauvre, Le Désespéré) et ses nouvelles (Histoires désobligeantes) n'ont d'abord été appréciés que par de rares lecteurs avertis. Quant à son Journal, auquel il a consacré les vingt-cinq dernières années de sa vie, il est resté totalement méconnu. Il s'agit pourtant d'un des textes majeurs de cette littérature autobiographique qui mène des Confessions de Rousseau au journal de Gide. Avec une intransigeance et une violence qui n'ont pas leur pareil, Bloy retrace l'histoire de sa vie et de son œuvre, évoque ses rencontres, enregistre ses impressions de lecture, nous fait part de ses tentations, de ses colères, de ses doutes, de ses déchirements. Ce texte n'est pas seulement un document unique sur la Belle Epoque, mais aussi le cri d'un homme de douleur meurtri dans sa chair et dans son âme. ROBERT KOPP Cette édition du Journal de Léon Bloy comporte deux tomes. Le premier réunit Le Mendiant Ingrat, Mon Journal, Quatre Ans de captivité à Cochons-sur-Marne et L'Invendable. Il est précédé d'une introduction générale et d'une chronologie. Le second contient - outre une préface - Le Vieux de la Montagne, Le Pèlerin de l'Absolu, Au seuil de l'Apocalypse et La Porte des Humbles. Un triple Index (des noms, des œuvres et des références bibliques) facilite la consultation de l'ensemble. L'établissement du texte, l'annotation et les présentations ont été assurés par Pierre Glandes, professeur à l'université de Toulouse-Le Mirail, spécialiste de la littérature française du Xixe siècle et dont les travaux sur Chateaubriand, Joseph de Maistre ou Barbey d'Aurevilly font autorité.

11/1999

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musique électronique

Tangerine Dream. Les visiteurs du son 1967-1987

Créé en 1967, au coeur du bouillonnement musical krautrock par Edgar Froese, disciple de Salvador Dalì, Tangerine Dream est très vite devenu la grande référence de l'Ecole de Berlin de musique électronique. Constatant l'absence de documentation francophone, alors que nombreux sont les ouvrages anglophones et germanophones portant sur ce groupe inclassable à la discographie pléthorique, l'auteur a souhaité retracer son parcours artistique à une époque où la lutherie électronique connaît de nombreux perfectionnements. Ainsi il met en évidence le rôle de cette formation fondamentale au regard de l'histoire du rock progressif et des mouvements musicaux apparus ultérieurement, comme la new wave, l'ambient ou l'électro.

04/2023

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Psychologie, psychanalyse

La névrose obsessionnelle. Séminaire 1987-1988 et 1988-1989

Charles Melman part, comme à son habitude, du texte clinique, celui de Freud, "L'homme aux rats" et du journal de celui-ci, publié longtemps après sa mort, qu'il lit avec une loupe et à la lettre. Il les noue à sa propre expérience clinique dans ce mouvement de va-et-vient que nous connaissons bien. Ce livre est le fruit de deux années de son séminaire sur le thème classiquement désigné depuis Freud de névrose obsessionnelle, qu'il suggère à l'occasion de remplacer par celui de névrose d'injonction ou plus humoristiquement de névrose d'enfoirés.

12/1999

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Littérature française

TOUS FEUX ETEINTS (CARNETS 1965,1966,1967)

N'a-t-on pas tout dit sur un écrivain qui occupe depuis plus d'un demi-siècle l'avant-scène de la littérature contemporaine ? Cependant la parution des Carnets 1965, 1966, 1967, Carnets sans dates, Carnets 1972 qui précédèrent de peu son suicide, apporte sur l'homme et le moraliste un éclairage plus intime, plus féroce et plus absolu. En notant ses réflexions à propos de son travail et de ses rencontres, il se parle et nous parle à travers son orgueil et sa volonté de solitude. Lorsque je mourrai, écrit-il déjà en 1965, on trouvera encore des raisons pour montrer que je ne suis pas mort comme il fallait. L'obsession de la mort et le besoin de maintenir une distance entre les autres et lui-même sont comme le tracé secret, émouvant, d'une pensée parallèle à son oeuvre de créateur.

05/1975

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Beaux arts

Entretiens 1962-1987

" Maître des évidences, stratège des apparences, Andy Warhol a beaucoup insisté pour faire croire qu'il n'y avait rien derrière ses images. Et que lui-même n'avait pas grand-chose à dire. Deux ou trois citations partout répétées ont fixé le portrait d'un artiste amusant et superficiel, excentrique et mondain : sous les surfaces lisses de ses tableaux, sous son masque impassible, inutile de chercher autre chose qu'un aimable vide. Les entretiens réunis ici offrent un merveilleux démenti aux clichés qui escamotent le génie de l'artiste et la portée singulière de son œuvre. Provoquant, manipulateur, à la fois indifférent et passionné, contradictoire et lumineux, le dandy Warhol s'y révèle d'une intelligence déconcertante. Qu'il parle de peinture, de cinéma, de mode, de sexe, des stars mondiales ou de l'ordinaire de la vie américaine, il ne perd jamais de vue les exigences de son art. capable de tout montrer et de tout dissimuler dans ses images comme dans ses propos les plus simples, il s'est fait le miroir exact d'une époque futile et grave, hantée par la beauté et la mort. La sûreté " de son diagnostic montre que Warhol est bien le philosophe dont il avait ironiquement pris la pose. Ce recueil d'entretiens, presque tous inédits en français, n'est pas un simple livre de plus sur Warhol : il constitue la source essentielle pour la compréhension du dernier artiste mythique du XXe siècle. " Alain Cueff.

03/2006

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Sociologie

Journal 1962-1987

Peu de ses lecteurs savent qu’Edgar Morin a tenu depuis l’adolescence, par intermittence, des journaux intimes dont seule une partie a été publiée, quand une autre a été perdue et une troisième était restée jusqu’ici confidentielle et inaccessible au public. Ce premier tome du Journal, qui couvre trois décennies (1960-1980), réunit des ouvrages déjà publiés, mais pour certains méconnus, et plusieurs textes inédits : Le Vif du sujet (nov. 1962-oct. 1963), interrogation d’un homme en convalescence sur les fondements de ses conceptions, peu à peu entrecoupée par les événements qui marquent sa renaissance à la vie ; le Journal de Plozévet (1965), carnet de terrain de sa célèbre enquête sur cette commune bretonne et témoignage en direct de la mutation de la campagne française ; le Journal de Californie (sept. 1969-juin 1970), découverte d’une Amérique « en transe », dont le tourbillon culturel croise le propre mouvement de sa pensée ; une ébauche inédite de questionnement sur sa position au sein de la gauche et dans le milieu intellectuel (1973) ; le Journal d’un livre (juil. 1980-fév. 1981), tenu parallèlement à l’écriture de Pour sortir du XXe siècle, et « Le serpent » (oct. 1981), aparté et mise en abyme de cet exercice sur fond de trahison éditoriale ; « Krisis » (1987), enfin, épisode sombre, qui préfigure d’autres « années cruelles ».Loin de ne constituer qu’un volet anecdotique ou un simple exercice de style, ces journaux éclairent la trajectoire d’un penseur hors norme.

11/2012

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Poésie

Poèmes 1961-1987

Poète russe et citoyen américain, Joseph Brodsky, né en 1940, Prix Nobel à quarante-sept ans, est entré dans l'histoire littéraire, il y a vingt-quatre ans, par un procès qui était celui du non-conformisme dans une société close aux normes esthétiques rigides. Condamné en mars 1964 par un tribunal de Leningrad à cinq ans de déportation pour «parasitisme», il émigre en 1972, peu après son retour d'exil. Il se fixe aux Etats-Unis où il enseigne dans différentes universités, et adopte parfois l'anglais dans ses essais critiques et autobiographiques en prose. L'essentiel de son oeuvre - Une halte dans le désert (1970), La fin d'une belle époque et Partie du discours (1977), Nouvelles stances à Augusta (1983) et Uranie (1987) - reste profondément enraciné, malgré son caractère novateur, dans la langue et la tradition poétique russes. Son lyrisme, nourri par une vaste culture classique et de plus en plus ouvert sur l'horizon planétaire de l'homme d'aujourd'hui, reste dominé par les thèmes de l'exil, de la séparation, de la solitude. Mais cette poésie de la lucidité parfois sarcastique et du refus des illusions consolatrices est, comme toute grande poésie contemporaine, une quête obstinée du sens portée par un acte de foi toujours renouvelé dans les pouvoirs du langage.

12/1987

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Correspondance

Lettres à Albert Paraz. 1947-1957

À partir de mars 1947, ayant quitté la prison pour l'hôpital de Copenhague, Céline peut écrire librement. Son activité épistolaire se développe alors considérablement, avec ses anciens amis restés en France et avec de nouveaux venus qui se manifestent à lui. C'est le cas de l'écrivain Albert Paraz (1899-1957) qui entame sa correspondance avec l'exilé en juin 1947. Elle durera dix ans et compte 353 lettres. Ce qui en fait l'une des plus étendues après celle que Céline entretient avec sa secrétaire Marie Canavaggia depuis 1936. Cependant elle présente un caractère qui la distingue de toutes les autres : Paraz a l'idée, acceptée avec réserves puis contrôlée par son correspondant, de mêler les lettres qu'il reçoit du Danemark à ses écrits autobiographiques, " Le Gala des vaches " (1948) et " Valsez, saucisses " (1950) - ce qui fait de lui le premier éditeur d'une correspondance de Céline.

05/2009

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Beaux arts

Maryan. La ménagerie humaine 1927-1977

Pinchas Burstein dit "Maryan" naît en Pologne en 1927. En 1939, ce jeune garçon, doué pour le dessin et le théâtre, voit sa vie basculer. Seul rescapé :de sa famille, il se lance à corps perdu dans la peinture, de Jérusalem à Paris, puis de Paris à New York, où il meurt subitement en 1977. S'il refuse tout au long de sa vie que l'on rapporte sa peinture à son expérience concentrationnaire, il énonce cependant : "Ma peinture est autobiographique. Tout ce que je fais est forcément autobiographique. Je dois être moi dans chaque couleur que j'applique sur la toile". Cette première monographie en français consacrée à l'oeuvre de Maryan restitue, au travers de ses extraordinaires carnets autobiographiques inédits, réalisés en 1971, et de sa galerie de "personnages", son théâtre de l'absurde et de la cruauté.

11/2013

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Généralités

Les Desbois, de La Galoppe, histoire d'une famille en trois époques, 1907-1917-1927

Les Desbois, de La Galoppe, histoire d'une famille en trois époques, 1907-1917-1927 / Kratos Date de l'édition originale : 1927 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Poésie

LA PART DE L'OMBRE. Proses 1937-1967

"La poésie de Jean Tardieu étonne par sa transparence. A quoi tient cette transparence ? D'abord, à la familiarité du fond unie à la singularité des formes qui l'expriment. Comme, le plus souvent, chez les fantaisistes, on entend ici un écho de la poésie populaire qui est devenue en France une poésie de la ville : les grilles et balcons, le Tintoret dans la cour de l'immeuble, l'intérieur bourgeois avec, encore, son tube acoustique, ou petit-bourgeois avec ses poufs, pompons et falbalas, le "simple bistrot de banlieue, où mangeaient deux plâtriers couverts de triangles de soleil, et une vieille femme en fichu rayé rouge, noir et or". Les sentiments - émerveillement de l'enfance, crainte de l'inconnu - chacun de nous les a éprouvés. Et qui ne s'est pas interrogé sur l'espace, le temps, le soleil, la vie, la mort, le langage ? Oui, au fond, rien que de commun à tous les hommes. Et pourtant, sur ces lieux communs, Jean Tardieu étonne - au sens où Diaghilev disait : Etonnez-moi ! - par l'ingéniosité de ses mises en scène. [...] En prêtant l'oreille, on "entend apparaître", selon l'admirable formule de Jean Tardieu. Tout est transparence en ce style qui donne à entendre ce qu'il donne à voir et à voir ce qu'il faut entendre ; qui fait de nous, à la lecture, des comédiens, des imagiers, des penseurs et des musiciens ; qui, prenant le langage dans toute son ampleur, lui rend la créativité du verbe. Enfin, la transparence est celle d'une prose qui ne s'approfondit en poésie qu'en maintenant l'écart entre la signification et le sens. Que nous enseigne par là Jean Tardieu ? Il n'y a pas de transparence en soi, elle est un relatif, le rapport à un fond ; en poésie, il n'y a de simplicité que multivoque et elle n'est réelle que si elle singularise la complexité inépuisable du langage, du ciel, de l'espace, du temps, - que si une voix sans personne peut être la voix de chacun. Un poète nous parle de nous. " Yvon Belaval.

03/1972

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Beaux arts

Pessac de Le Corbusier. Etude socio-architecturale 1927-1967 suivi de Pessac II, Le Corbusier 1969-1985

Les soixante-dix maisons du quartier Frugès, à Pessac près de Bordeaux, constituent une des premières réalisations d'ensemble de Le Corbusier. Construites en 1927, elles furent l'objet, quarante ans plus tard, d'une enquête menée par Philippe Boudon : "On s'aperçut alors que les habitants avaient peu à peu complètement modifié les plans des maisons (...) allant même jusqu'à construire des toits en pente, traditionnels, au-dessus des toits terrasses." (M. Ragon). Le phénomène Pessac - l'appropriation par les usagers d'un espace construit passant par la "transformation/trahison" de l'architecture originelle - n'a cessé, depuis la parution de ce livre, de s'imposer à la réflexion des architectes. En témoigne cette nouvelle édition à laquelle ont participé huit architectes et urbanistes. Philippe Boudon a tenu à conserver la méthode non directive employée lors de ses entretiens avec les habitants de Pessac. La liberté laissée aux auteurs pour exprimer ce qui fait, à leurs yeux, l'actualité de Pessac, a suscité autant d'interrogations sur l'objet architectural que sur le vécu de l'architecture ou encore sur d'autres thèmes que le lecteur découvrira, montrant combien l'objet Pessac reste riche de questions ouvertes.

06/1985

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Littérature française

Voldemar Boberman (1897-1987)

« Voici un artiste dont le comportement dans la vie ne rappelle pas celui de ses contemporains. Il ne fait partie d'aucun clan. On ne le rencontre que dans son atelier lorsqu'il est à Paris. Et le plus souvent, il voyage. Carnet en main, il va. Ses croquis faits en Espagne, sobres, puissants, disent la grandeur des lieux qu'il a traversés, où pierres et gens, par le style, par l'orgueil, s'apparentent. » Ainsi était présenté Voldemar Boberman par René Domergue, critique d'art, le 23 févier 1955 dans un article du journal "L'Information" sur l'exposition à la Galerie Suillerot, à Paris. Alors, Boberman, artiste insaisissable ? Cette question, Ingolf Scola tente d'y répondre avec ce qui est la première grande biographie critique consacrée à cet artiste dont la relation de l'existence nous offre comme une traversée du xxe siècle. De la Russie à la France et jusqu'à Ibiza, de ses activités de décorateur à sa production picturale, l'auteur suit, pas à pas, la trajectoire pleine de virages d'un artiste méconnu. Ses rencontres, ses influences, ses pérégrinations européennes, ses travaux : Ingolf Scola embrasse ainsi toute la richesse de la vie de son sujet d'étude. Nourri donc par une documentation volumineuse et éclairante, par des rencontres qui dévoilent un peu plus de la personnalité de Boberman, ce texte s'impose immédiatement et naturellement comme une référence et révèle tout le génie d'un peintre à découvrir.

11/2015

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Littérature étrangère

Carnets Paris, 1985-1987

"Ce que je fais dans Carnets consiste à construire une narration avec des situations, descriptions, faits et réflexions utilisés de manière à former un récit de la vie d'un couple. Autrement dit, un roman avec deux héros, un fond historique, des personnages de deuxième et de troisième plan, un temps d'action variable. Au fond, si je voulais m'en donner la peine, je pourrais l'écrire comme un vrai roman, à la troisième personne, en attribuant aux personnages des noms fictifs. Mais je ne veux pas m'en donner la peine. Et le fait que je ne le veuille pas et que je n'écrive pas à la troisième personne recèle l'élément important, essentiel, que j'appelle modification de la perspective ou déplacement du point de vue, et qui correspond probablement à un genre nouveau d'engagement vis-à-vis de la réalité. D'un engagement qui se manifeste par le rejet d'une littérature générée par la forme, non par la vie". Kazimierz Brandys.

03/1990

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Histoire internationale

1937-1947 : la guerre-monde. Tome 2

Quatre parties : "Faire la guerre", ou la manière politico-militaire de concevoir et de mener les opérations ; "Inventer la guerre", ou les formes inédites que revêtirent les manières de faire la guerre idéologico-militaire, que ce soit le génocide des juifs ou le déchaînement de violences inouïes faites aux civils sur le front de l'Est ; "Vivre la guerre", ou les manières d'habiter le monde, quand celle-ci fait perdre toute évidence aux expériences les plus ordinaires de la quotidienneté ; "Hériter de la guerre", quand le système international se décolonise, se dote de nouvelles structures financières et monétaires, mais aussi philosophiques et juridiques (droits de l'homme et définition des crimes contre l'humanité). Une histoire qui restitue de l'intérieur, au niveau où ils sont vécus, les événements qui "embarquent" individualités et collectivités sur tous les fronts, sur tous les lieux de souffrance, de collaboration et de résistance : des plaines russes à la jungle de Birmanie, du désert de Libye à la mer de Corail, de la bataille de l'Atlantique à la guerre du Pacifique, de Monte Cassino à Iwo Jima, du gouvernement de Vichy au gouvernement indien pro-japonais de Singapour, des maquis du Vercors et de Yougoslavie à la guerre des partisans sur le fleuve Jaune, du Fezzan à la Normandie, de Koursk à Berlin, des massacres de Nankin au génocide d'Auschwitz, des bombes sur Coventry, Londres et Dresde au feu nucléaire sur Hiroshima et Nagasaki. Une dilatation des temps et des espaces qui permet une histoire globale de la guerre de 1937-1947, la seule guerre-monde que l'humanité ait faite, inventée, vécue et surmontée.

04/2015

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Photographie

Culture russe en exil : Europe. 1917-1947

2100 photographies — pour la plupart inédites — de la Culture russe en exil dans la série l'Emigration russe en photos, 1917-1947 et couvrant toute l'Europe de ces années-là. Vive la photographie et les photographes qui nous ont fait parvenir tant de témoignages ! Dans cet album le lecteur trouvera la confirmation visuelle de chacun des mots qui suivent sous la forme de deux mille cent photos ou documents correspondants : du Grand Exode russe du Nord au Sud sur toute la longueur de la frontière de la Russie, que s'efforçaient de passer à pied ou en voiture, à la nage et même en avion, les artistes et metteurs en scène, musiciens et compositeurs, écrivains et poètes, photographes et journalistes, des gens actifs dans le domaine culturel ou social, déjà confirmés ou en devenir, sauvant leur vie, leur honneur, leur dignité, leurs oeuvres et leur travail, les emportant loin des bolcheviques et autres barbares pour qui rien n'était sacré. Ces derniers n'avaient vraiment rien à voir avec la Culture russe !

10/2012

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Histoire internationale

1937-1947 : la guerre-monde. Tome 1

Une cinquantaine d'historiens, philosophes et spécialistes des sciences politiques, de génération et nationalité variées restituent la "guerre-monde" avec une triple ambition : montrer que la guerre s'est étendue au monde entier, notamment à l'Afrique et à l'Asie ; que ce processus de mondialisation a modifié les catégories et les représentations de l'espace et du temps ; qu'elle fut enfin, on le découvre toujours plus, un monde en soi : les évidences du temps de paix n'avaient plus cours ; les mots changeaient de sens, contaminés par les propagandes ; la division sexuée du travail fut bouleversée ; des technologies civiles ou des produits chimiques furent suscités par les industries de la mort donnée ; des dominations coloniales furent ébranlées à jamais ; sans oublier les expériences ordinaires ou esthétiques : vivre la nuit, écouter de la musique pour ne pas entendre les bombes ni les paroles de l'occupant, raviver des vieux chants qui de ce seul fait devenaient patriotiques, pour ne rien dire de la récitation d'un poème appris à l'école et qui devenait, dans un baraquement, la sublime prière de ceux qui accompagnaient les mourants. Oui, la guerre fut un monde, préparée bien avant les événements européens de l'invasion nazie de la Pologne le 1er septembre 1939, enclenchée dès 1931 en Mandchourie, en 1935 en Ethiopie, et surtout, plus massivement, en Chine à partir de 1937. La sortie de guerre se prolonge au-delà de son terme officiel, le 2 septembre 1945, jusqu'aux traités de paix de février 1947 conclus avec quelques-uns seulement des vaincus - car alors s'impose l'évidence de la guerre froide entre les deux nouveaux géants, les Etats-Unis et l'URSS.

04/2015