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Antoine de Baecque, Lucien Attoun

Extraits

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Théâtre - Essais

Pour un théâtre contemporain

Au centre d'une vie : la fondation de Théâtre Ouvert, à la demande de Jean Vilar, lors du Festival d'Avignon 1971. Militant, découvreur, mais aussi passeur, Lucien Attoun a édité de nombreux textes dramatiques, les a fait entendre grâce à des émissions de radio et comprendre par la mise en espace - une pratique scénique qu'il a inventée, avec chaque fois le souci du public. Théâtre Ouvert, Centre national des dramaturgies contemporaines, qu'il a dirigé avec sa femme Micheline Attoun, y a répondu quotidiennement, de 1971 à 2014. Devenu un repère, le lieu vit aujourd'hui sous une nouvelle direction. A partir d'entretiens menés en collaboration avec Antoine de Baecque, Lucien Attoun revisite sa vie, raconte Théâtre Ouvert, et propose un manifeste éclairé, lucide, enthousiaste, pour le texte de théâtre.

11/2014

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Cinéma

L'ange exterminateur. Entretiens avec Antoine de Baecque

L'affaire Brisseau aura marqué l'année cinéma 2005. Quand fut rendue publique la plainte de comédiennes accusant le cinéaste d'avoir abusé d'elles lors du casting, jusqu'au jugement devant le tribunal correctionnel de Paris, condamnant Jean-Claude Brisseau pour " harcèlement sexuel " à un an de prison avec sursis. Son nouveau film, Les Anges exterminateurs, est précisément consacré à ce sujet un réalisateur dirige des essais érotiques avec de jeunes comédiennes afin de les sélectionner, et recueille leurs confessions sexuelles avant de les mettre en scène. Dans les entretiens qui composent ce livre, Jean-Claude Brisseau retrace son parcours, expose les questions qui l'animent - la pédagogie, la violence sociale, les ressorts psychiques des comportements humains, une forme étrange de mystique. Le cinéaste s'arrête sur la direction d'acteurs, ainsi que sur les mystères du plaisir féminin. Il s'explique sur la méthode et les enjeux du cinéma érotique. Il revient sur son procès et les débats qui l'ont entouré.

09/2006

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Cinéastes, réalisateurs

Godard. Biographie définitive

Jean-Luc Godard, le cinéaste culte d'A bout de souffle et d'Alphaville, le chef de bande de la Nouvelle Vague, l'agitateur politique des années gauchistes, le publicitaire de lui-même, le provocateur misanthrope, l'archiviste, et l'ermite de Rolle, bref tous ces visages souvent contradictoires réunis en un seul : voici la grande biographie de l'impossible M. Godard dans son édition définitive. On l'aime/on ne l'aime pas : qu'importe, JLG a tissé l'histoire culturelle du vingtième siècle et ses images (le visage bleu de Belmondo dans Pierrot le fou, les fesses de Brigitte Bardot dans Le mépris, Johnny Halliday, Anne Wiazemsky dans La Chinoise, mais aussi un quatuor de Beethoven ou un nuage sur le lac Léman) ont marqué notre temps. Du hussard droitier, rejeton de la haute société protestante qui marche sur les mains pour épater Bardot au contestataire cinéphile qui écrit à Malraux " ministre de la Kultur " une lettre sur " la censure, gestapo de l'esprit " , du réalisateur tyrannique au lauréat octogénaire de la Palme d'or spéciale pour Le Livre d'image en 2018, du moraliste politisé en treillis de combat au King Lear sépulcral cigare en bouche, de l'historien des images " relié au passé " au kinoclaste " shooté au show-business " , défilent ici quatre-vingt-douze années de vie, de cinéma, de travail et de passions brûlantes. " Son génie est plus fort que sa volonté d'auto-destruction " disait Daniel Cohn-Bendit. C'est la résurrection d'une époque française qui vibre d'une cinéphilie folle, où s'entremêlent créativité, rivalité et fraternité.

04/2023

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Théâtre

Correspondances et entretiens avec "Attoun & Attounette"

Défricheurs et dénicheurs de textes contemporains depuis plus de quarante ans, Micheline et Lucien Attoun ont croisé, parmi celles de tant d'autres jeunes auteurs, la route de Jean-Luc Lagarce et emprunté à ses côtés le long chemin de l'écriture. Des premiers mots convenus aux clins d'oeil plus intimes, nous suivons cette relation fidèle avec « Attoun et Attounette » (comme les appelait tendrement Jean-Luc Lagarce) à travers leurs correspondances et leurs entretiens radiophoniques, éclairée par les lettres à un ami fidèle resté au "pays lointain". C'est le récit d'une relation éditoriale et théâtrale semblable à beaucoup d'autres, affectueuse et conflictuelle, construite autour de l'espoir d'une reconnaissance dont la désillusion est souvent l'amer quotidien. Un parcours souterrain qui nous permet d'entendre des écritures nouvelles que le temps, parfois, rend "classiques" !

10/2013

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Littérature française (poches)

Les talons rouges

Juin 1789, l'Ancien Monde bascule, entraînant dans sa chute une partie de la France d'autrefois. Les Villemort forment une longue lignée d'aristocrates, un clan soudé par l'idée ancestrale de leur naissance supérieure, de leur sang pur, un sang dont précisément cette famille se délecte. Les Villemort, ces "talons rouges" , sont aussi des vampires. Respectables mais assassins. Deux d'entre eux, William et Louis, veulent échapper à l'ordre familial, se fondre dans la communauté des égaux. Comment échapper à la malédiction venue du fond des âges ? Comment renoncer à faire couler le sang quand le peuple républicain défile, assoiffé, appelant au sacrifice de ses ennemis ? Mêler fresque révolutionnaire, saga familiale et récit fantastique, il fallait oser. De Baecque l'a fait, avec une bonne dose d'audace, pas mal de style et un vrai sens du romanesque. Léonard Billot, Les Inrockuptibles. Entre Michelet et Nosferatu, un mets rare. Elisabeth Barillé, Le Figaro magazine.

08/2019

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Sciences historiques

Une histoire de la marche

Des pèlerinages aux randonnées, des drailles transhumantes aux manifestations politiques, il n'y aura guère eu d'interruption dans la pratique de la marche. La circulation pédestre fait l'homme. Elle est une activité constitutive de l'être humain. Pour en faire l'histoire, Antoine de Baecque part à la rencontre de toutes les formes de marches, et des hommes qui les pratiquent : les peuples et les métiers dont l'identité même semble nomade et pédestre, des Lapons aux Sioux, des colporteurs aux bergers ; les pèlerins, selon toutes les traditions, ceux qui remontent aux sources du Gange ou empruntent le Tôkaidô, comme les marcheurs de Compostelle et de La Mecque. Et si la marche a quasiment perdu ses professionnels, elle a inventé ses praticiens du week-end, ses usagers du temps libre, les randonneurs. Mais l'on chemine aussi en ville, depuis l'apparition des promenades urbaines du XVIIe jusqu'aux " manifs " les plus récentes. Qu'elle permette de mieux vivre, de survivre ou qu'elle soit le support incarné de revendications, la marche a une histoire. Antoine de Baecque, nourri aux sources les plus diverses, déploie ses talents d'historien et de conteur pour offrir un livre profondément original et vivant.

07/2019

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Histoire de France

La France de la révolution. Dictionnaire de curiosités

On croit, à tort, que la Révolution n'a plus aucun secret pour l'historien aguerri ou l'élève un tant soit peu attentif. Pourtant, Antoine de Baecque démontre avec brio dans ce petit dictionnaire que de nombreux détails et anecdotes restent méconnus. En effet, qui sait que la chanson Ca ira a fait son apparition parmi les parisiens qui participaient, maniant la pioche, la brouette et le niveau, aux préparatifs de la Fête de la Fédération sur le Champs de Mars ? Que l'une des premières propositions révolutionnaires à avoir été adoptées fut le divorce ? Que Charles IX n'est ni un monarque, ni un héros de la Révolution, mais une pièce de théâtre " révolutionnaire " ? Qu'est-ce que la Chasse patriotique à la grosse bête ? Croyez-vous que des tanneries secrètes auraient réellement existé pour fabriquer aux robespierristes des culottes de peau humaine ? Des notices courtes et érudites, un regard léger de l'historien sur sa période de prédilection, des histoires insolites, Antoine de Baecque nous dévoile une Révolution insolite où petites et grande histoires ne cessent de se chevaucher !

10/2011

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Récits de voyage

La traversée des Alpes. Essai d'histoire marchée

Le 6 septembre 2009, Antoine de Baecque se lance sur le GR5, un sac de dix-sept kilos sur le dos, pour un mois de randonnée solitaire à travers les Alpes, depuis le lac Léman jusqu'à la Méditerranée : six cent cinquante kilomètres, trente mille mètres de dénivelée, sept à neuf heures de marche quotidienne. De cette aventure, il a tiré un exercice d'histoire expérimentale mêlant études savantes sur les Alpes et l'aménagement de la montagne et recherche personnelle, "par les pieds", attentive au corps. L'auteur raconte la genèse du GR5, tantôt chemin de pèlerinage, tantôt sentier commercial ou de contrebande, draille de la transhumance ou voie militaire. Il montre comment il s'est constitué en emblème, remontant à ses pionniers randonneurs, suivant ses «aménageurs», proposant une typologie de ses usages et une sociologie de ses usagers. De plus, il fait le récit au jour le jour de cette "grande traversée des Alpes" qu'il a désiré éprouver lui-même. Il résulte de cette expérience une forme originale d'écriture de l'histoire, un essai d'histoire marchée. Née de l'avancée du randonneur, celle-ci rend compte de la progression le long d'un sentier et, dans la foulée, plonge dans l'histoire même de ce sentier, les strates multiséculaires laissées par les circulations alpines passées. Ainsi permet-elle au lecteur lui-même de suivre, au rythme de la marche, le chemin qui va dans la montagne.

03/2014

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Critique littéraire

Ecrivains randonneurs

" Jamais je n'ai tant pensé, tant existé, tant vécu, tant été moi, si j'ose ainsi dire, que dans les voyages que j'ai fait à pied ", écrivait Jean-Jacques Rousseau. Il fut le seul écrivain randonneur à avoir imaginé une écritoire portative qui lui permette d'écrire tout en marchant, mais pas le seul à avoir nourri sa pensée en mettant un pied devant l'autre, loin de là. De Pétrarque jusqu'à Jim Harrison en passant par Flaubert, Rimbaud, Proust, Colette, Simone de Beauvoir, Jacques Lacarrière... tous ont écrit des pages inoubliables sur cette expérience qu'ils ont eue en commun avec tous les amateurs de randonnée. " A travers ces textes, la marche apparaît comme la meilleure façon d'appréhender le monde, à vitesse humaine, au rythme de sa propre introspection... " Antoine de Baecque

05/2013

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Cinéma

Jean-Pierre Melville, une vie

Le 20 octobre 1917 naissait Jean-Pierre Grumbach, alias Melville, l'un des plus grands cinéastes du xxe siècle. A l'occasion du centenaire de sa naissance, ce portrait en huit poses épouse les différentes faces, parfois contradictoires, souvent ambiguës, de la vie de cet homme insaisissable, à travers des recoupements féconds avec sa filmographie. Peu de livres existent sur Melville, réalisateur pourtant adulé à l'étranger, célébré en France, étudié à l'université. Ce beau livre sur son oeuvre et sa vie, croisant ses archives personnelles et des photographies en grande partie inédites, est un document d'importance pour la transmission cinéphilique et le rayonnement de son travail. Un livre trouble et haletant comme un "film noir", chaque chapitre devenant un nouveau rebondissement de cette existence – de la jeunesse de Jean-Pierre Grumbach, son engagement dans la Résistance, à l'invention d'une figure mythique au stetson, de la construction des Studios Jenner à l'incendie de son temple du cinéma, du précurseur de la Nouvelle Vague au maître du "polar". Un ouvrage pour comprendre celui qui, dans A bout de souffle, incarnant l'écrivain Parvulesco, répondait à la question de Jean Seberg "Quelle est votre plus grande ambition dans la vie ?" par cette formule légendaire : "Devenir immortel. Et puis... Mourir."

10/2017

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Cinéma

Godard

Jean-Luc Godard, le cinéaste culte d'A bout de souffle et de Pierrot le fou, le chef de bande de la Nouvelle Vague, l'agitateur politique des années gauchistes, le publicitaire de lui-même, l'amoureux peintre des femmes, le provocateur misanthrope, l'historien des images " relié au passé ", et enfin l'ermite du canton de Vaud grimé en King Lear sépulcral, aura 80 ans en décembre 2010. Tous ces visages souvent contradictoires réunis en un seul : la première biographie en France de l'impossible M. Godard. Jean-Luc Godard a traversé le siècle. À chacune des étapes de cet itinéraire, il a tenu son rang, exercé une influence, saisi le moment présent tout en laissant une empreinte d'artiste. Mais, à 80 ans, quelle est sa place, quelle est sa trace, quel repère donne-t-il ? Le nom de " Godard " est devenu pour tout le monde, au-delà de la vision de nombreux films trop souvent ignorés, synonyme du cinéma lui-même. Raconter l'histoire de sa vie, c'est tenter de dire le monde à partir d'un septième des arts. Jean-Luc Godard fut et reste un homme du présent. Notre contemporain.

03/2010

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Cinéastes, réalisateurs

Chabrol

Claude Chabrol est un cinéaste à la fois célèbre et méconnu. Il fut, jusqu'à sa disparition en septembre 2010, un personnage public pendant un demi-siècle et il a, de lui-même, façonné un portrait de bon vivant gourmand, joyeux ou sarcastique. Il a attiré dans les salles françaises près de cinquante millions de spectateurs - ils ne sont pas nombreux à pouvoir en dire autant. Pourtant, son oeuvre proliférante - cinquante-sept films, vingt-trois téléfilms - n'a jamais permis à Chabrol d'entrer au Panthéon culturel du cinéma français. Aucun César, aucun prix au Festival de Cannes. Il faut donc redécouvrir Chabrol, immense metteur en scène, auteur d'une oeuvre, bien sûr inégale, mais beaucoup plus profonde et cohérente que sa réputation n'a bien voulu la dire. Claude Chabrol adorait les entretiens ; il parlait de lui, de son travail et de ses films mieux que personne, de manière juste et subtile, sans s'aveugler ni s'envoyer des fleurs. Loin de tout narcissisme et de toute mythomanie, il a toujours voulu dire la vérité. Pour un biographe, ces confessions forment un trésor. "J'ai trois masques, disait-il, derrière lesquels je me cache. D'abord le masque de bon vivant, puis celui de vieux rigoriste, enfin celui de l'intellectuel". En reconstituant ces trois Chabrol, en tissant ensemble ces trois fils, cette biographie dessine un portrait de la France sur trois quarts de siècle. Chabrol a filmé sa "comédie humaine" , comme il en avait l'ambition en regard de ses maîtres et alter ego, Balzac, Flaubert, Maupassant, Simenon.

09/2021

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Histoire du cinéma

L'histoire-caméra. Tome 2, Le cinéma est mort, vive le cinéma !

Ce livre fait suite, dix ans plus tard, à L'histoire-caméra. Le premier livre s'attachait au rapport étroit que le cinéma entretient avec l'histoire. Celui-ci s'intéresse au rapport que le cinéma entretient avec la mort. Deux fils se croisent sur ce thème général. Le premier, la mort proclamée du cinéma à chacun des bouleversements techniques du 7e Art : Louis Lumière qui prédisait la mort prochaine de cette invention quand elle allait au contraire conquérir les foules, le passage du muet au parlant ; l'apparition de la vidéo et celle du numérique qui pourraient tuer l'intimité de la salle obscure par la multiplicité infinie des écrans. Le second est le principe même du cinéma de faire vivre les morts, la simultanéité du développement du cinéma avec les guerres mondiales et la violence de masse comment filmer l'horreur ? Doit-on la montrer ? Jusqu'où aller ? Où s'arrêter ? "La morale est affaire de travellings", dit le réalisateur Luc Mouflet, formule inversée par Godard : "Les travellings sont affaire de morale." Ces questions ont obsédé tous les grands cinéastes du siècle dernier, engendrant un art spécial du montage illustré par les Gianikian Harun Farocki et Andrei Ujica. Elles trouvent leur apogée avec la représentation de la Shoah et la discussion de son aboutissement dans les points de vue opposés de Claude Lanzemann l'auteur de Shoah, et de Jean-Luc Godard, dont on découvre que la hantise de la mort est au centre de l'ceuvre. Et pour la première fois de l'histoire, en 2020, les salles de cinéma ont fermé Or la mort du cinéma a toujours relancé ses renouvellements formels. Il n'est vivant que de penser sa mort : "Le cinéma est mort, vive le cinéma ! "

05/2021

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Cinéma

La cinéphilie. Invention d'un regard, histoire d'une culture, 1944-1968

La cinéphilie fut une passion française, dévorante et exigeante. Voir des films par centaines, seul ou en bande, mais aussi en discuter, écrire, rencontrer les réalisateurs, fonder des revues, animer des ciné-clubs, se réunir, se combattre : c'est ainsi qu'à Paris, entre la Libération et 1968, les grands cinéastes du XXe siècle connurent la gloire. La cinéphilie a en effet, pour une bonne part, " fabriqué " Alfred Hitchcock, Howard Hawks, Roberto Rossellini, Jean Renoir et autres cinéastes, les plaçant au rang d'auteurs et d'intellectuels qui, à l'instar d'Aragon, de Picasso ou de John Cage, ont fait la culture du XXe siècle. Mais qui étaient ces cinéphiles ? Antoine de Baecque trace ici les portraits de ces jeunes " mordus du cinéma " devenus critiques, cinéastes eux-mêmes, écrivains et journalistes : André Bazin, Eric Rohmer, Henri Langlois, François Truffaut, Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, Claude Chabrol, Serge Daney, notamment. Il saisit ces grandes figures dans leur vie, leurs passions et leurs combats, au-delà même du cinéma et de son histoire : ces cinéphiles, influencés par le surréalisme, l'existentialisme, la littérature, le structuralisme, posent en effet un regard différent sur les idées, les arts et les grands débats des années cinquante et soixante. Fondé sur le dépouillement d'archives privées, de trésors cinématographiques (les fonds Truffaut, Bazin, Sadoul, Langlois), et de revues fondatrices (L'Ecran français, les Cahiers du cinéma, Positif, Les Lettres françaises), cet essai reconstitue l'épaisseur des contextes intellectuels et politiques, et propose, à travers une douzaine de portraits de cinéphiles, de groupes, de revues et d'auteurs, la première synthèse sur la cinéphilie française en son âge d'or. Une manière d'ouvrir et d'illustrer, et avec quel brio, une autre histoire culturelle de notre temps.

02/2003

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Récits de voyage

Ma transhumance. Carnets de routo

"Une métamorphose de mon être, soit la vraie expérience de la transhumance. Le fait d'épuiser ma marche, et de demeurer pourtant au coeur du mouvement, me transforme en profondeur. Mes pensées se perdent moins, je surplombe moins les choses. Je me focalise sur le troupeau qui avance devant moi. Je suis porté par sa puissance." De juin à octobre, randonner dans les Alpes du Sud signifie marcher en altitude en compagnie des moutons, aujourd'hui encore plus de trois cent mille bêtes se retrouvent chaque année dans les alpages d'estive. Ce moutonnement des troupeaux accompagne le marcheur comme une respiration vivante de la montagne. Antoine de Baecque est parti sur les traces du parcours millénaire des bêtes et des hommes, cette transhumance traditionnelle disparue dans les années 1950. Il a cheminé sur les anciens sentiers de la transhumance par des voies oubliées serpentant au milieu d'un paysage que le passage des moutons a façonné. Il a inauguré la Routo, cet itinéraire de randonnée bientôt homologué GR qui chemine sur plusieurs centaines de kilomètres à travers les Alpes, entre la plaine de la Crau en Provence jusqu'au Piémont italien. Ce récit voyageur d'un parcours montagnard, d'une quête de la mémoire millénaire d'une transhumance accompagnant la mémoire intime du marcheur, raisonne comme un hommage au lien entre hommes et bêtes, au bonheur de reprendre le cours d'une vie vécue dans et par la nature.

03/2019

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Sciences historiques

Les éclats du rire. La culture des rieurs au XVIIIème siècle

Sans doute ne riait-on pas davantage au XVIIIe siècle qu'à d'autres moments de l'histoire de France. Par contre, sûrement riait-on différemment qu'un siècle plus tôt ou que quelques années plus tard. Les Lumières sont un âge du rire, car une culture spécifique s'est alors constituée autour du fait de rire, avec ses pratiques et ses représentations. Ce livre explore ces manières de rire, ces sujets du rire, ces valeurs, ces débats et ces polémiques, à travers les destins croisés de groupes de rieurs qui ont donné consistance aux éclats de rire du siècle. Rire est en effet une habitude collective et le XVIIIe siècle, moment d'intense sociabilité, a vu naître nombre de ces sociétés, clubs, académies, regroupements, qui possédaient leurs règles, leurs cérémonies, leurs publications. Le Régiment de la calotte, la Société du bout du banc, l'Académie de ces dames et de ces messieurs, les Actes des Apôtres, autant de collectifs du rire qui ont leur histoire et révèlent un état de culture propre aux Lumières. De même, ce livre est composé de destins singuliers, rieurs qui ont laissé trace de leurs éclats : Jean Ramponeau, cabaretier à la mode ; le marquis de Bièvre, virtuose du calembour ; Rivarol et ses chevaliers du bel esprit ; Cérutti qui, de la " gaieté française ", voulait faire bon usage ; le vicomte de Mirabeau, " frelon " aristocrate qui mena une guérilla comique contre la Révolution ; ou Gorsas, qui se fit, au contraire, le héraut du rire patriote... Ce livre est enfin un essai politique, puisqu'il tente de démontrer combien le rire - ou plutôt ses traditions contradictoires, satire, farce et gaieté - a compté dans les habitudes et les représentations politiques du pays, jusqu'à la Révolution française, qui s'ouvre par une véritable guerre du rire.

10/2000

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Droit

La cérémonie du pouvoir. Les duels sur la scène politique française de la Révolution à nos jours

Jacques Chirac, Lionel Jospin : au sommet de l'Etat, deux duellistes s'affrontent. Notre vie publique ressemble depuis longtemps à un jeu de rôles, tout en violences feintes, en esquives, en mascarade brutale. Serait-ce une tradition trop française ? Ce " combat des chefs " est aussi une plongée dans l'histoire de notre pays. Depuis deux siècles, il s'y déploie en effet comme un récit possible de la politique, une " fiction maîtresse " aisément reconnaissable. Pour tout dire : il est la cérémonie par excellence qui mène à la conquête du pouvoir. Antoine de Baecque montre, à travers une série de portraits à deux faces (Danton-Robespierre, Hugo-Napoléon III, Gambetta-Ferry, Jaurès-Barrès, Blum-Thorez, Pétain-de Gaulle, de Gaulle-Mitterrand, Mitterrand-Giscard d'Estaing), combien le dernier duel en date se joue, de la Révolution aux Guignols de l'Info, sur les tréteaux du spectacle de l'Histoire.

04/2002

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Cinéma

L'histoire-caméra

L'histoire a toujours fasciné le cinéma. En témoigne, depuis les origines, l'attirance des metteurs en scène pour les reconstitutions historiques. Très vite, également, elle s'est invitée dans les images, transformant les films en archives visuelles du XXe siècle. Ces deux mouvements - l'histoire reconstituée et l'histoire surgissant à l'écran - manifestent la rencontre du cinéma et de l'histoire : le cinéma donne une forme à l'histoire, laquelle, en retour, y inscrit son empreinte comme sur une plaque sensible. Le septième art aurait-il une dimension historique intrinsèque ? La réponse d'Antoine de Baecque est sans équivoque : " La forme cinématographique est de part en part historique, et le cinéaste, doté de son outil, l'histoire-caméra, un historien privilégié. " Le cinéma moderne d'après la Seconde Guerre mondiale incarne l'irruption de cet " âge de l'histoire " dans la vision des films. Il fournit à lui seul toute la matière de ce livre : les œuvres des années 1950, confrontées en regards caméra au traumatisme de la mort de masse ; celles de la Nouvelle Vague, quand le style se fait trace du mal-être de la jeunesse sur fond de guerre d'Algérie ; les films " démodernes " du cinéma russe d'après le communisme ; le cinéma hollywoodien contemporain, où se reflètent les fictions maîtresses du 11-Septembre. S'y ajoutent les mises en forme de Sacha Guitry, filmant l'histoire de France en son château, de Jean-Luc Godard, qui fait resurgir l'histoire dans la mémoire muséale du siècle, et de Peter Watkins, qui la traque comme un reporter de guerre.

10/2008

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Cinéma

La Nouvelle Vague. Portrait d'une jeunesse

Jean Seberg et Jean-Paul Belmondo déambulant sur les Champs-Elysées dans A bout de souffle, Jean-Pierre Léaud fuyant son enfance délinquante sur une plage de Normandie dans Les Quatre Cents Coups : autant d'images qui incarnent la mythologie de la Nouvelle Vague. La liberté scandaleuse de Brigitte Bardot dans Et Dieu créa la femme avait ouvert la voie en 1956. Entre 1959 et 1962, de jeunes cinéastes - François Truffaut, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, Eric Rohmer... - changent le visage du cinéma français. Ils imposent à l'écran, stylisés, des gestes, des attitudes, des apparences, des manières d'être, d'aimer, dans lesquels se reconnaissent d'emblée les spectateurs de leur génération. Mouvement de cinéma, mouvement de jeunesse : c'est ce moment unique de l'histoire culturelle française que retrace et analyse Antoine de Baecque.

05/2019

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Photographie

Robert Doisneau. Un artiste chez les artistes

" Dites-moi quelle autre profession m'aurait permis d'entrer dans la cage aux lions du zoo de Vincennes et dans l'atelier de Picasso. ". .

10/2020

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Théâtre

L'Odéon. Un théâtre dans l'Histoire

L'histoire du théâtre de l'Odéon, le plus ancien "théâtre-monument" de Paris, inauguré en avril 1782, riche, mouvementée et parfois méconnue, témoigne au plus haut point des évolutions et des événements de la société française, de sa vie théâtrale ou de sa politique culturelle. Sur plus de deux siècles, à travers l'Odéon, il est possible de croiser l'histoire de la création théâtrale - des révolutionnaires aux romantiques, jusqu'à Lluis Pasqual, Georges Lavaudant, Olivier Py - avec l'histoire de la politique culturelle (l'Odéon est un curieux et intermittent laboratoire de l'action publique en matière de théâtre) et celle de la politique nationale (du scandale de Figaro à la prise de l'Odéon en 68). Mêlant ces chronologies et ces approches, cet ouvrage veut placer l'Odéon, tel un personnage dont on entreprendrait la biographie aventureuse, au centre d'une ambitieuse histoire culturelle. Il mêle dans sa forme l'histoire, les archives et les images, et monte l'un avec l'autre un récit nourri de documents, ourlé de spectacles et de portraits, ambitieux dans son approche historique, avec un ruban d'images (gravures, peintures, photographies, maquettes, manuscrits, documents d'archives, documents de presse...) - un continuum visuel puisant dans des représentations généralement peu connues, diverses, parfois spectaculaires. Avec cette idée en forme de manifeste : les rapprochements des images et des mots offrent une forme incarnée à l'histoire du théâtre.

10/2010

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Sciences historiques

Nuits parisiennes. XVIIIe-XXIe siècles

Les nuits parisiennes sont un monde à part. On peut, selon les époques, y jouer aux cartes dans des hôtels particuliers avec les lettrés et les aristocrates, s'y afficher en dandy à l'opéra ou dans les fêtes impériales, se griser dans la foule des boulevards, s'encanailler dans les caf'conc' ou dans les cabarets de Montmartre, boire avec les peintres et les écrivains dans les bars de Montparnasse ou dans les caves de Saint-Germain-des-Prés, danser le rock avec les yéyés au Bus Palladium, découvrir le punk et la New Wave au Palace... A Paris, "la Nuit" est un genre littéraire, décliné en mémoires, chroniques, reportages, poèmes, chansons, essais. On la retrouve dans des documents d'histoire peu exploités éclairant des mentalités noctambules ancrées dans leur temps. Elle a aussi engendré ses imagiers, ses peintres, ses photographes, ses cinéastes, hommes d'images qui ont été autant témoins qu'acteurs des fébriles nuits de la capitale. Des illuminations royales de Louis XV aux discothèques en passant par la "nuit absolue" fin de siècle avec ses boulevards illuminés et ses danseuses de cancan, c'est l'histoire tourbillonnante de cet espace nocturne sans cesse réinventé qu'Antoine de Baecque nous restitue avec érudition.

09/2015

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Cinéma

Histoire d'une revue. Tome 2, Cinéma, tours détours (1959-1981)

Des années soixante aux années quatre-vingt, quatre générations de critiques se succèdent aux Cahiers du cinéma, parfois se combattent, au sein d'une revue qui voit changer, non seulement son contenu, ses rubriques, mais aussi sa maquette, son allure, ses couleurs. Une identité faite de ruptures et d'éclats. Qui n'ont pourtant empêché en rien que le nom des Cahiers du Cinéma dresse, attire, polarise des exigences communes et que la pensée du cinéma se soit cristallisée là. Le premier tome de cette histoire faisait le récit d'une fondation. Au cours des années cinquante, un groupe de jeunes critiques a vu et compris le cinéma classique, violemment combattu la qualité française et jeté les bases de sa pratique future : la Nouvelle Vague était née. Le second volume est davantage un récit d'aventures. Car les Cahiers, d'abord classiques sous la direction d'Eric Rohmer, décident de s'ouvrir au monde, et au cinéma en tant qu'art moderne. La revue quitte alors les rivages de l'archipel cinéphilique pour traverser un univers culturel et politique foisonnant, riche de découvertes mais aussi de récifs. Les Cahiers du cinéma ont donc ressemblé à leur temps, apportant dans la vie intellectuelle un regard sur le cinéma. C'est la volonté de Jacques Rivette, qui entraîne la revue à la rencontre de théoriciens tels Barthes, Boulez et Lévi-Strauss, en 1963. C'est le désir de Jean-Louis Comolli et Jean Narboni, quand ils découvrent les nouveaux cinémas du monde, ou lorsqu'ils lancent la revue dans les combats politiques de la fin des années soixante : l'affaire Langlois, Mai 68, puis l'expérience jusqu'auboutiste du gauchisme. C'est encore le souhait de Serge Daney et Serge Toubiana, quand ils créent, en 1980, le "Journal des Cahiers", et redonnent à la revue le goût et la curiosité d'arpenter le cinéma. Aussi, des histoires intellectuelles, les Cahiers en ont beaucoup partagées, pour le pire et le meilleur. Comme le dit Gilles Deleuze, ils ont été "très peuplés à l'intérieur d'eux-mêmes". Telle fut l'attitude des Cahiers du cinéma, tel est l'intérêt de raconter leur histoire : comprendre, à travers le cinéma, les tours et détours de la pensée française contemporaine.

10/1991

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Cinéma

Histoire d'une revue. Tome 1, A l'assaut du cinéma (1951-1959)

Avril 1951. Dans un petit bureau des Champs-Elysées, Jacques Doniol-Valcroze, Lo Duca et Léonide Keigel feuillettent les premiers exemplaires d'une nouvelle revue voulue par André Bazin : les Cahiers du cinéma. La couverture du premier numéro est déjà jaune, et sera longtemps un signe de ralliement des cinéphiles. Mai 1959. Les Quatre Cents Coups triomphent au Festival de Cannes. Derrière François Truffaut, c'est toute une génération de critiques - de Claude Chabrol à Jean-Luc Godard, Jacques Rivette ou Eric Rohmer - qui passe avec armes (un don certain pour la polémique) et bagages (une passion et une vraie intelligence du cinéma) du côté de la mise en scène. On connaît la suite. Entre ces deux dates. L'histoire des Cahiers du cinéma est celle d'une génération enthousiaste et injuste, brillante et provocatrice, conviviale et divisée, qui va donner naissance à la Nouvelle Vague. La figure centrale de ce noyau de moralistes du cinéma est incontestablement André Bazin qui, selon le mot de Truffaut, fut "un homme célèbre par sa bonté". Du côté de Renoir et Rossellini, défendant le cinéma hollywoodien, pourfendant "une certaine tendance du cinéma français", ces jeunes Turcs inventent, au fil des débats et des polémiques, cette "politique des Auteurs" qu'incarnent des réalisateurs alors méprisés ou incompris tels que Hitchcock, Hawks, Lang, Nicholas Ray ou Minnelli, et qui va révolutionner la critique de cinéma dans le monde. Relisant les textes, traquant les personnages, profitant de sources d'archives inédites, Antoine de Baecque raconte les dix premières années d'une revue qui ne pouvait laisser quiconque indifférent. Il offre ainsi le premier récit du "cinéma vu de la critique", d'une critique qui laisse aujourd'hui encore le lecteur haletant, ravi, parfois irrité, ou à bout de souffle.

04/1991

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Théâtre

Esprit d'automne. Histoire d'un festival

Chaque année, de septembre à décembre, le Festival d'Automne à Paris propose une cinquantaine d'événements à plus de deux cent mille spectateurs. Sans scène spécifique, il s'associe avec différents lieux culturels de l'Ile-de-France peur présenter les oeuvres des artistes qu'il programme. Cette programmation, internationale et à l'affût des nouveautés, en fait, depuis 1972, le rendez-vous annuel des arts contemporains (théâtre, musique, danse, arts plastiques, cinéma), et un acteur majeur de la création en France et dans le monde. Restituer cette effervescence, ces échanges et ces mélanges entre les arts, les hommes et les idées, retracer pour son 45e anniversaire l'histoire du Festival, tel est le pari d'Antoine de Baecque. Au fil d'un récit vivant, qui mêle les époques et l'évolution des formes artistiques, il privilégie les voix et les mémoires : les archives du Festival, traces des rencontres avec les plus grands (Dubuffet, Brook, Bob Wilson, Chéreau, Régy, Boulez, Nono, Kantor, Strehler, Cunningham, Trisha Brown, Grüber, Stockhausen, Castellucci...) et les témoignages de ceux qui l'ont accompagné toutes ces années : Marie Collin, Joséphine Markovits, Pierre Bergé, Dominique Païni, Stéphane Lissner, Jérôme Bol et Emmanuel Demarcy-Mota, qui le dirige aujourd'hui dans le sillage de Michel Guy (1972-1990) et d'Alain Crombecque (1991-2010). Nomade et cosmopolite, fidèle et audacieux : tel est l'esprit d'Automne.

09/2016

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Romans historiques

Eugénie

Au matin du 22 juin 1835, une expédition part pour les Alpes du Sud. Elle est financée par l'asile de la Salpêtrière dans le but de récupérer quelques crétines. Jean-Pierre Falret, l'aliéniste qui dirige le service des idiotes du grand hôpital parisien, tient à interner ces jeunes femmes arriérées physiquement et mentalement, typiques des massifs montagneux, dont la médecine et la presse de l'époque font grand cas. Peut-on guérir le crétinisme alpin ? Doit-on éduquer ces êtres difformes et limités ? Eugénie, l'une d'elles, révèle une personnalité rare, entre innocence et sauvagerie.

01/2020

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Récits de montagne

Ma forteresse. Journal du Vercors

Le Vercors, pour Antoine de Baecque, c'est le souvenir des randonnées de jeunesse, sous les falaises du Grand Veymont, dont il retrouva, ému, les journaux à la mort de son père. Un lieu où il retourne aujourd'hui, quatre décennies plus tard, pour fouler les sentiers, trébucher sur ses souvenirs, ramasser et conserver feuilles, fleurs ou cailloux glissés dans la chaussure ; autant de moments qu'il savoure et partage, à l'orée de la vieillesse, en amoureux passionné de la marche. Cette forteresse naturelle est aussi un refuge, où l'on croise la grande Histoire, celle des chemins ardus empruntés par les maquisards et des grottes où s'abritaient les figures de toutes les résistances. En alternant chronique intime, historique et carnet de voyage, les mots de l'auteur marcheur retournent aisément au passé, pour se confronter à sa présence in situ, révélant des scènes de fiction troublantes et envoûtantes.

04/2022

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Romans, témoignages & Co

Lucien

Lucien, pré-ado à l'enfance difficile, déraciné, écorché vif, est balloté de famille d'accueil en famille d'accueil. Il est devenu un objet qu'on déplace. Il est né de père inconnu ; sa mère a été internée dans un hôpital psychiatrique suite à des troubles déclenchés par la consommation de drogue. Lucien n'a qu'un rêve : retrouver sa mère, retrouver une vie enracinée dans un espace bien à lui. Fugueur, il flirte avec la délinquance, et a quelques ennuis avec la police. Sur sa route, il tombe sur un jeune chien abandonné qu'il adopte malgré le refus catégorique de sa famille d'accueil avec laquelle il va au clash. Il rencontre également Flora, jeune femme un brin originale, qui gère une petite ferme biologique, et qui, avec une grande délicatesse, tente de l'épauler. Surtout, il rencontre le docteur Marc Lamy, psychiatre et pédopsychiatre, profondément humain et pragmatique, qui, avec doigté, cherche à redonner confiance à ce garçon rebelle et méfiant. Cet enfant au passé chaotique va-t-il réussir à s'en sortir et à réaliser son rêve ? La fiction est suivie d'une interview du docteur Pierre Courbin, psychiatre et pédopsychiatre à Paris, qui s'est occupé durant trente-cinq ans de jeune primo-délinquants.

06/2022

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Romans graphiques

Lucien

Lucien est le gentil balayeur du parc, un virtuose de la feuille morte, un poète de la bourrasque qui aime les choses simples. Son existence est réglée comme du papier à musique. Il ne veut surtout pas que ça change. Mais on ne le sait que trop, la vie fait ce qu'elle veut. Un jour, au coeur même du parc, tout va imploser, voilant d'une teinte sombre le destin de Lucien...

06/2022

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Littérature française

Lucien

" L'amour avait un prix, celui de la fatigue. C'était il y a quinze ans, c'était vite passé. Aujourd'hui il vivait dans une banlieue chic, dans un Ouest Parisien peuplé d'incontournables, de dentistes friqués et d'avocats de stars, un paradis surfait pour bourgeois conformistes, un havre d'apparat pour nouveaux enrichis, et naviguait, perdu, entre deux tentations : l'envie d'être célèbre, le besoin d'être vrai. " Grégoire Sauvagnac a bientôt 40 ans. Il est compositeur de musique de pub et vit avec sa fille en banlieue parisienne. La crise économique a tronqué les budgets, sa carrière musicale est en phase finale, son moral est en berne et sa vie compliquée. Un psychiatre improbable va l'aider à survivre. Une femme exceptionnelle va croiser son chemin, dont le parfum subtil sera son obsession. Saura t'elle apaiser son ego maladif ? A quel prix pourra t'elle lui redonner envie ? Bernard Saint-Paul est né à Bordeaux le 26 juin 1945. Après avoir été professeur de Lettres, puis journaliste, il sera pendant de nombreuses années l'un des réalisateurs les plus prisés de l'industrie musicale internationale. Il partage son temps entre Athènes et Paris et se consacre à l'écriture. Lucien est son premier roman.

01/2012