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Anne de Staël, Michel Sima

Extraits

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Beaux arts

Picasso. L'atelier des combles

Au mois de septembre 1946, Pablo Picasso installe son atelier dans les combles du château Grimaldi d'Antibes - futur musée Picasso - où Michel Sima, sculpteur et photographe, photographiera régulièrement Picasso, seul ou avec sa compagne Françoise Gillot. Ces photographies publiées pour la première fois dans leyur quasi-intégralité sont exceptionnelles à plus d'un titre : elles restituent l'atmosphère de l'atelier et nous invitent à une plongée au coeur de la création de Picasso.

02/2016

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Beaux arts

Michel-Ange

Michel-Ange est l'un des plus grands artistes de tous les temps, un des sculpteurs les plus connus au monde. Un livre pour découvrir qui il était, ce qu'il a sculpté ou peint, comment il sculptait ou peignait, quelles techniques il a inventées ou perfectionnées et pourquoi il est toujours aussi célèbre. Un génie de la Renaissance, une période à découvrir ici aussi.

02/2022

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Essais biographiques

Michel-Ange

"Pareil à l'éclair, je flambe au moindre feu que je rencontre", lit-on dans un sonnet adressé par Michel-Ange à Tommaso dei Cavalieri. Cette figure du génial titan, Marcel Brion la fait revivre dans ce livre passionnant. "Ce feu intérieur, lorsque Michel-Ange taille la pierre ou peint, habite les corps : feu du dynamisme de l'action, feu de la passion, feu spirituel de la foi chrétienne forgée dans l'ascèse savonarolienne puis éclairée par les doctrines des "illuminés" du cercle des amis de Vittoria Colonna. Comme tous les grands Toscans, violents et tendres, Michel-Ange contient dans son être le plus secret cette braise du feu sacré qui, des grands sensuels aux grands mystiques, est feu d'amour" (Marcel Brion).

02/2022

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Beaux arts

Michel-Ange

" Guide fidèle de ma vocation, dès le berceau je reçus la beauté, qui pour les deux arts m'est lampe et miroir. Penser autrement est fausse opinion. Elle seule élève l'œil vers le sublime qu'or je m'apprête ici à peindre et à sculpter. " Sculpteur, peintre, architecte, poète, le " Divin Michel-Ange " (1475-1564) incarne l'Homme universel de la Renaissance italienne. Remarqué à quinze ans par Laurent le Magnifique, il vécut entre Florence et Rome. Ses colères tinrent en respect sept papes pour lesquels il créa une œuvre titanesque, en rédemption de son " péché d'imperfection ".

02/2006

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Beaux arts

Michel-Ange

Il y a 500 ans, la fresque du plafond de la chapelle Sixtine était inaugurée, commandée par le pape Jules II à Michel-Ange quatre ans plus tôt. Cet anniversaire est l'occasion de revenir sur la vie de Michel-Ange qui, de 1475 à 1564, fut un artiste courtisé et sollicité, un génie autour duquel s'inventa la politique culturelle. Jack Lang, le ministre de la culture de François Mitterrand, ne pouvait ignorer un tel personnage, travailleur acharné qui sut faire accéder l'intimité à l'universalité, l'inspiration poétique à l'intention politique.Dans ce livre, Jack Lang et Colin Lemoine explorent sa vie - exténuante, volontiers divine, faite de misères et de splendeurs - et ses chefs-d'oeuvre, les malentendus et les silences, les faits avérés comme les épisodes légendaires, puisque la fortune de Michel-Ange, cette idole païenne, doit aussi bien à la fable qu'à la réalité. Derrière les peintures et les sculptures, se dessine le portrait d'un héraut de la chose publique, d'un partisan du bien commun, d'un saltimbanque irrésolu, d'un fils prodigue, d'un clown triste, d'un génie autoritaire, d'un amant éploré, d'un homme seul, si seul, et pourtant admiré par tout un peuple. Un homme qui acheva rarement ses oeuvres, laissant au temps le soin de les compléter.

09/2012

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Biographies

Vie de Michel-Ange

Cette Vie de Michel-Ange s'inscrit dans la série des biographies de Romain Rolland ("Vies des hommes illustres"), dans laquelle figurent notamment Beethoven et Tolstoï. Parue pour la première fois en 1906, Romain Rolland y déploie avec son art habituel une analyse subtile et profonde du caractère héroïque de Michel-Ange, un des créateurs les plus féconds du XVIe siècle. Rolland met en exergue les tiraillements entre l'affaiblissement de la volonté et la puissance du génie. Il conte cette vie depuis l'enfance jusqu'à la mort en rappelant combien cette vie fut marquée par la solitude et la souffrance. Immense sculpteur (le David), peintre de génie (la chapelle Sixtine), Michel-Ange est un vainqueur qui fut aussi un vaincu. C'est toute l'Italie de la Renaissance qui revit dans ces pages. Le Romain Rolland biographe exerça une influence déterminante sur son jeune disciple Stefan Zweig, appelé aussi dans ses biographies à être un psychologue perspicace. Vie de Michel-Ange est une pièce essentielle à la redécouverte de l'oeuvre de Romain Rolland qui s'opère aujourd'hui. La présentation de Jean Lacoste le rappellera avec brio.

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Beaux arts

Staël

Le destin artistique fulgurant de Nicolas de Staël - à peine vingt ans de production picturale - trouve sa correspondance exacte dans son écriture. Rien de plus saisissant que le langage du peintre tel que capté par sa plume à l'attention de ses amis.Une égale exigence de lucidité, d'engagement absolu - jusqu'à en mourir - traverse sa pratique de peintre et ses méditations sur son art - pour lui égales jusqu'à s'y confondre avec sa perception quotidienne de la vie. De lettre en lettre, ses formulations d'une intuition et d'une beauté frappantes, ses raccourcis vertigineux, son rythme de phrase trépidant, haletant, comme habité déjà par l'urgence de trouver, de créer, avant l'inévitable, n'ont pas d'équivalent au XXème siècle parmi les textes d'artistes. Le génie de l'écrivain de Staël, autant que celui du peintre, a fasciné ses interlocuteurs. Et quels interlocuteurs ! René Char, Georges Braque, les historiens de l'art André Chastel et Denys Sutton.Cet ouvrage propose pour la première fois une lecture couplée de ces deux aspects de l'expression du météore de Staël : sa peinture, et - versant inconnu - son écriture. Au coeur de la création.

04/2003

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Beaux arts

Staël

L'inoubliable beauté, la fulgurance de la trajectoire, entre abstraction et figure, la relation profonde, essentielle, avec les plus grands poètes de son temps, la fin tragique de celui qui écrivait " Je ne peux prévoir ce que je ferai demain, mais pour l'instant je suis au maximum du plan, aux confins de la toile vierge " : on trouvera dans ce livre la trace de cet exceptionnel destin. Mais aussi - et c'est là sans doute sa nécessité - on y trouvera une lecture nouvelle de l'oeuvre, éclairée d'une lumière intérieure. Par-delà les périodes, les classifications, Dobbels montre que tous les motifs, toits, fleurs, nus, paysages, orchestres, ne sont là que pour servir au renouvellement : " Ce qui se répète n'est jamais le même, mais le neuf en est une mesure interne, un écart intérieur. "

10/2009

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Monographies

Nicolas de Staël du Trait à la couleur

Dans ce livre, Anne de Staël, fille aînée du peintre, rassemble ses souvenirs d'enfant augmentés d'une réflexion originale sur le rapport du dessin au tableau. Les moments de vie évoqués étaient toujours mêlés à l'urgence et à l'intensité de l'expression picturale. Il ne s'agit donc pas ici d'une analyse d'historienne de l'art, mais du regard d'une enfant qui a grandi auprès de cette peinture et qui, devenue adulte, a cherché à dénouer le mystère de la création dont elle a été en partie témoin. Jusqu'ici, le lien entre le trait du dessin - encre de Chine, fusain, mine de plomb - et la densité de la couleur n'avait jamais été aussi clairement établi. Dans une langue toujours poétique, l'auteur a voulu montrer comment le travail du dessin dans l'oeuvre de Nicolas de Staël sous-tend la couleur. Le peintre est en effet l'un des plus grands coloristes de la peinture du XXe siècle, et nous découvrons ici l'importance de son travail de dessinateur. L'entrelacement des noirs et des blancs a aussi permis d'exalter la lumière au coeur du pigment. Devant un tableau, Anne de Staël fait surgir ses souvenirs, conséquence de l'émotion esthétique reçue. L'ouvrage est richement illustré, et la fille de l'artiste nous livre un texte à la fois poétique et personnel enrichi de lettres et d'écrits du peintre, nous permettant de redécouvrir l'ensemble de l'oeuvre de Nicolas de Staël.

08/2023

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Beaux arts

L'architecture de Michel-Ange

Sculpteur, peintre, poète et architecte, incarnation du génie solitaire, Michel-Ange a révolutionné les arts. Et cela s'est tout particulièrement vérifié en architecture. Pour le démontrer, James S. Ackerman a résolument écarté les traditionnels concepts stylistiques, trop restrictifs. Pour lui, il ne s'agit pas de savoir si, par exemple, Michel-Ange appartient au maniérisme. C'est par une lecture serrée des oeuvres, attentive à leur élaboration complexe et à la pluralité des intentions, esthétiques et symboliques qui les sous-tendent, qu'il parvient à dégager la singularité et l'indomptable liberté de l'auteur de la bibliothèque Laurentienne, de la place du Capitole ou encore de l'achèvement de Saint-Pierre. Cet ouvrage, traduit d'après son édition anglaise la plus récente, se divise en deux parties complémentaires : une série d'analyses et d'interprétations sur les diverses oeuvres de Michel-Ange - où l'on remarquera un chapitre fondamental sur la théorie et un autre sur les fortifications de Florence - et, en fin de volume, un catalogue exhaustif des oeuvres considéré comme une référence. La bibliographie se signale par son exceptionnelle richesse.

04/1991

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Critique littéraire

Madame de Staël

"Il faut s'étourdir, il faut se laisser emporter par le tourbillon [... ] ; je cède au torrent, j'aime tout ce qui me dérobe au temps". Fille de Jacques Necker, futur ministre des Finances de Louis XVI, Anne Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, plus connue sous le nom de Madame de Staël (1766-1817), est une femme aux talents multiples. Ecrivain (Corinne ou l'Italie), philosophe (De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales), propagatrice des romantismes allemand et anglais, féministe avant la lettre, elle ne cesse aujourd'hui encore de nous surprendre. Dans son approche attentive et empathique, Sophie Doudet nous donne de celle qui affirmait que sa vie "était un témoin qu'il fallait entendre aussi" l'image d'une femme curieuse de tout, agile, novatrice, revendiquant pour elle comme pour ses consoeurs un droit absolu au bonheur.

02/2018

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Critique littéraire

Madame de Staël

Germaine de Staël est aujourd'hui une illustre inconnue. Pourtant elle a côtoyé toute l'Europe des Lumières, exaspéré Napoléon par sa lucidité politique, connu la gloire littéraire à Vienne à Rome et à Londres, fait chavirer les cours, de Benjamin Constant au prince de Prusse, en passant par les jeunes hussards. C'est cette vie à bride abattue que Michel Winock dépeint ici avec bonheur, dans un récit troussé comme un film d'aventures. Celui-ci commence sur les genoux du grand Necker, son père, banquier puis ministre de la dernière chance de Louis XVI, et dans le salon de sa mère, où vient tout ce qui passe pour avoir de l'esprit à Paris. Sur fond de Révolution et de Restauration, d'exil en exil, on y verra Madame de Staël devenir une tête politique, une femme du monde, une amoureuse tourmentée, la romancière qui écrivit Corinne et, finalement, l'archétype de la femme romantique.

10/2012

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Critique littéraire

Madame de Staël

Avec le talent d'écriture et l'érudition qu'on lui connaît, Ghislain de Diesbach trace le portrait exhaustif d'une femme à la sensibilité rare, exigeante et tourmentée, disant d'elle-même : " Je suis une personne avec laquelle et sans laquelle on ne peut vivre. " Elle incarne avec Chateaubriand l'un des deux tempéraments d'écrivains les plus personnels du siècle. Digne héritière des Lumières, croyant au progrès indéfini du genre humain par la pratique de la raison et de la liberté, elle fut la première à donner au mot romantisme sa signification nouvelle et permit à la France de mieux comprendre l'Allemagne. Par la hardiesse de sa pensée, par son esprit d'indépendance, l'auteur des Considérations sur les principaux événements de la Révolution française semble aujourd'hui étonnamment moderne, et son génie singulier, plus brillant encore qu'il ne paraissait à ses contemporains.

02/2011

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Critique littéraire

Madame de Staël

La postérité a tendance à ne retenir d'un écrivain que quelques œuvres. Pour Mme de Staël, Corinne et De l'Allemagne, essentiellement. Or, on comprend mieux Corinne si l'on connaît les premières nouvelles et Delphine. On saisira mieux De l'Allemagne si l'on se réfère à De la littérature. Tout se répond et se correspond dans une œuvre où se manifeste l'unité très forte d'une pensée, d'une sensibilité et d'un style. Ce livre voudrait donner une idée de la totalité de cette œuvre. La confrontation avec l'Histoire de son temps, l'expérience de la fiction, une réflexion généraliste sur la littérature qui constituent les grands axes de la création staëlienne se croisent en effet dans Corinne.

11/1999

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Beaux arts

Michel-Ange. Les Esclaves

Enchaînés, les deux captifs s'opposent par tous les sentiments qu'ils expriment. L'un, superbement jeune et beau, semble s'abandonner à un sommeil peut-être éternel. On l'a surnommé l'esclave mourant. L'autre, plus brutal, se débat dans une torsion vibrante de tout son être. Il est dit l'esclave rebelle. Tous deux ont été conçus par Michel-Ange pour le somptueux monument funéraire que le pape Jules II rêvait de se faire élever et qui connut bien des vicissitudes. Enchaînés, les deux captifs s'opposent par tous les sentiments qu'ils expriment. L'un, superbement jeune et beau, semble s'abandonner à un sommeil peut-être éternel. On l'a surnommé l'esclave mourant. L'autre, plus brutal, se débat dans une torsion vibrante de tout son être. Il est dit l'esclave rebelle. Tous deux ont été conçus par Michel-Ange pour le somptueux monument funéraire que le pape Jules II rêvait de se faire élever et qui connut bien des vicissitudes, pendant quarante années de programmes successifs. Michel-Ange donna les deux grands marbres inachevés, considérés très tôt comme se suffisant à eux-mêmes, à l'exilé florentin Roberto Strozzi, lequel en fit hommage au roi de France. Les esclaves gagnèrent donc la France du vivant du sculpteur et ont successivement été placés dans deux niches du château d'Ecouen, construit par le connétable Anne de Montmorency, puis prélevés par le cardinal de Richelieu pour son château en Poitou. Ils purent enfin être vus et admirés à partir de 1814, date de leur entrée au Louvre. Ils sont présentés depuis 1994 dans la galerie qui, au rez-de-chaussée de l'aile Richelieu relie le pavillon Denon au pavillon Mollien et qui a pris le nom de galerie Michel Ange. Peu d'éléments permettent d'apprécier le thème iconographique. Symbolisent-ils les provinces soumises ? Les arts réduits en esclavage par la mort du pontife ? Participent-ils à son triomphe éternel ? Peut-on y voir les passions asservies, ou, selon le thème platonicien qui animait Michel-Ange, représentent-ils l'âme humaine enchaînée par la pesanteur du corps ? Jean René Gaborit, conservateur général honoraire, autrefois chargé du département des Sculptures, et spécialiste de Michel Ange, nous soumet dans cet ouvrage ses propres réflexions nourries des nombreuses recherches qu'ont suscitées ces chefs-d'oeuvre. C'est un véritable travail de retour aux sources et d'investigation qu'il nous propose, rapprochant des analyses, comparant des techniques, délaissant des hypothèses par trop ambiguës : un travail de chercheur au service de l'amateur

10/2020

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Théâtre

Da Vinci contre Michel-Ange

En 1504, les deux plus grands artistes de la Renaissance, Léonard et Michel-Ange, reçoivent commande de deux immenses fresques, célébrant chacune une bataille victorieuse de Florence, pour les deux parois opposées de la Salle du Conseil du Palazzo Vecchio. La bataille entre les deux génies, faite de rivalité, jalousie et admiration, va semer le trouble dans ce projet. En même temps, avec la complicité de son assistant, le malin Salai, Léonard prépare une oeuvre qui va rester à tout jamais dans l'Histoire de l'Art. Les deux fresques, par contre, ne dépasseront pas le stade des premiers essais...

12/2015

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Beaux arts

Michel-Ange face aux murs

Il fallait peindre, et peindre encore, jusqu'à la nausée, peindre dans l'inconfort de postures forcées, peindre debout, assis, agenouillé ou accroupi, raidi par l'immobilité, muscles contraints, tête baissée, ou se tenir longtemps couché, le nez dans le plâtre et les couleurs délayées, en fermant les paupières contre les projections, de même qu'en sculptant contre les éclats du marbre, et lorsqu'il se redressait pour essuyer les brosses, une si rude fatigue accablait ses muscles et lui serrait les os qu'il avançait bossu, nuque torse, vertèbres jointes et, plein de tourment, s'accrochait un instant à la rambarde avant de se risquer sur une échelle, doutant s'il pourrait redescendre sans être précipité au sol, et si ce vertige lui venait de l'étourdissement des sens ou de la tentation du vide.

11/2010

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Monographies

Michel-Ange. L'oeuvre complet

Michel-Ange fut un génie à la virtuosité inégalée. Cet ouvrage de référence revient sur la profondeur et l'ampleur de son oeuvre, et son ascension vers les plus hautes sphères de la Renaissance et de l'histoire de l'art, en 10 chapitres richement illustrés qui abordent les peintures, sculptures, architectures et dessins de l'artiste, et livre une étude approfondie du tour de force que sont les fresques de la chapelle Sixtine.

04/2022

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Beaux arts

Michel-Ange, Léonard de Vinci. Correspondance imaginaire

Léonard de Vinci, peintre, ingénieur et savant universel, Michel-Ange Buonarroti, prodige de la peinture, sculpteur et architecte d’exception. Deux visions distinctes, deux caractères opposés et a priori incompatibles. Et pourtant, une relation étroite se noue au beau milieu de l’Automne 1516. Vinci, installé à la fin de sa vie au Clos-Lucé prend la plume pour écrire à son jeune émule, Michel-Ange, séjournant, lui, à Pietrasanta à la recherche des plus beaux marbres destinés à la façade de la Basilique de San Lorenzo. S’instaure entre eux un dialogue passionnant autour de leur pensée, de leur vie et de leurs œuvres. Des commentaires sur l’ingenium au débat sur le fameux paragone, de leur rivalité inscrite sur les fresques du Palazzo Vecchio à la naissance du David et du Cavallo, cette correspondance pleine d’esprit inaugure les grands enjeux de leur siècle.

08/2019

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Beaux arts

Léonard de Vinci, Michel-Ange et Raphaël

Historien, écrivain, peintre et architecte, Giorgio Vasari a publié la première édition de ses Vies de peintres, sculpteurs et architectes à Florence (Italie) en 1550. Considéré comme la première oeuvre originale de critique d'art, cet ouvrage fondateur pour l'histoire de l'art regorge d'anecdotes biographiques, de choix stylistiques et d'analyses d'oeuvres des principaux artistes de la Renaissance. L'admiration de Vasari pour ses contemporains, dont certains comme Michel-Ange étaient ses amis intimes, se ressent dans ses textes qui célèbrent l'Art et révèlent des aspects souvent méconnus de la vie et du travail des artistes. Cette magnifique édition abrégée présente, dans un seul coffret, trois génies de la Renaissance : Léonard de Vinci, Michel-Ange et Raphaël, illustrés par leurs plus grands chefs-d'oeuvre.

10/2019

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Grandes réalisations

L'immeuble de logements 69 Michel-Ange

En s'inscrivant dans la continuité des alignements haussmanniens, côté rue Michel-Ange ou des années 70 côté boulevard Exelmans, le bâtiment, dessiné par les agences d'architectes TRAA et Stefan Architecture, annonce son époque en remplaçant le traditionnel pan coupé par une courbe généreuse et enlevée. La façade conjugue tradition et modernité dans le choix de matériaux nobles comme la résine qui épouse la courbure des garde-corps vitrés. Son soubassement scandé de piliers en rez-de-chaussée accueille une brasserie haut de gamme. La présence de loggias dans les étages réserve l'intimité des appartements alors que les retraits en courbes successives libèrent de belles terrasses filantes aux étages supérieurs, offrant des vues sur les toits de Paris. Quelques privilégiés pourront bénéficier de jardins suspendus aux 4e et 8e étages, ou même d'un bassin de nage au 10e étage. Le hall d'entrée se situe au niveau de la rue Michel-Ange tandis que l'accès du parking s'effectue depuis le boulevard Exelmans. Un charmant patio intérieur se révèle dans la transparence du hall d'entrée et apporte une parenthèse verte aux résidents, prolongée par la perspective de l'espace vert voisin.

01/2024

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Beaux arts

Nicolas de Staël en Provence

La période provençale de Nicolas de Staël, entre juillet 1953 et juin 1954, marque un tournant essentiel, aussi bien dans sa vie que dans son oeuvre. La découverte de la lumière du Midi, la beauté exceptionnelle de ce pays, la rencontre amoureuse d'une femme et l'épreuve de la solitude sont autant d'expériences qui nourrissent son imaginaire et le rythme spectaculaire de sa production artistique. "Nicolas de Staël en Provence" rend compte des plus hautes envolées picturales du peintre. Ici, la précision d'un regard révèle la nature dans son expression la plus inventive.

04/2018

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Beaux arts

Michel-Ange. Origines d'une renommée

L'ouvrage entend prendre Michel-Ange et son oeuvre au " mot " . Nourri par les sources littéraires contemporaines, le texte propose une lecture monographique et une analyse biographique qui éclairent l'oeuvre de Michel-Ange comme sa personnalité artistique. Notes, poèmes et correspondances autographes de l'artiste, associés aux nombreux témoignages laissés par ses proches mais aussi par les théoriciens de l'art, composent ainsi un portrait physique, moral et esthétique de cet " ange, plus divin qu'humain " . Le texte alterne entre un aperçu général du travail de Michel Ange (l'histoire) et des détails sur des particularités de sa personnalité ou de son esthétique (la théorie). Chapitre après chapitre, les thèmes qui composent ces différentes entrées mettent en avant des questions proprement artistiques (l'iconographie utilisée, les conceptions esthétiques, la formation de Michel Ange...) et des problèmes plus spécifiquement biographiques (personnalité, tempérament, anecdotes sur Michel Ange). Le parti pris dans la sélection des sources littéraires utilisées est de ne retenir que ce que les contemporains de Michel Ange ont écrit sur lui. Précédé d'une étude de l'auteur sur le thème abordé dans chaque chapitre, ce corpus est constitué d'" archives " pour la plupart, inédites ou épuisées. Elles regroupent aussi bien des passages de traités esthétiques du xvie siècle (Condivi, Vasari, Danti, Varchi) que des lettres ou des poèmes de l'artiste.

03/2019

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Ecrits sur l'art

Ce rouge incandescent selon de Staël

Récit mêlant romanesque et vérités historiques. Un tableau raconté par une auteure. Le rouge est là, vibrant comme une mer où flottent les instruments. On s'y noie, on s'y perd. Le Concert, oeuvre ultime de Nicolas de Staël, inachevée, ne cède rien de son mystère. L'oeuvre détonne, étonne, par sa taille, par son style, par ce rouge incandescent qui fascine. Pourquoi ce rouge ? Pourquoi ce retour au figuratif ? Pourquoi, comment, un homme dans la force de l'âge, au sommet de sa gloire choisit-il de mettre fin à ses jours ? D'un bout à l'autre de sa vie, du petit prince de Saint Pétersbourg fuyant la violence de la révolution russe aux rives lumineuses de la Méditerranée ; de l'enfant orphelin au peintre fou d'amour, De Staël questionne. Assoiffé d'absolu, tendu toujours vers la perfection de son art, il a vécu passionnément, désespérément, allant venant d'un lieu à l'autre, d'une femme à l'autre, pour finir sa vie sur ce rouge chavirant. Comme un point d'orgue.

10/2023

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Essais biographiques

Le géant des Florentins selon Michel-Ange

Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre. Il était impensable de sculpter ce bloc, ce monstre de pierre haut de cinq mètres, refusé par tous les sculpteurs approchés, quand Michel-Ange en 1501, à 26 ans, se lance avec passion dans ce chantier fou, rugueux et violent. Il raconte ici à son assistant Ascanio Condivi la naissance tumultueuse d'une oeuvre hors norme, célébrée par ses contemporains comme " le Géant ". Parce qu'ils y voient une allégorie de la République de Florence alliant le courage et l'intelligence face à la force aveugle de ses ennemis. " Goliath ne m'intéresse pas, David non plus ! Tout a déjà été dit. C'est le courage de David, ses doutes, sa peur et sa tension qui me touchent et me questionnent. Je vais le représenter avant ! Avant le combat. On comprendra, à sa façon de regarder et de bander ses muscles, que le Philistin est sa cible. Je veux que le mouvement soit perceptible. Rien de pire qu'une figure inanimée. Sans mouvement, elle est deux fois morte. Mon David sera beau par son corps et son âme pure. Je veux le sculpter à l'instant où il s'apprête à s'élancer vers Goliath, quand tout le monde s'enfuit. "

01/2022

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Romans historiques

Michel-Ange ou la sculpture de l'être

En février 1600, à l'occassion des fêtes du jubilé, on donne à Rome "la Rappresentazione di anima e di corpo", du musicien Emilio dei Cavalieri, où résonnent, en musique, la grande fresque de Michel-Ange sur le Jugement dernier. Tommaso, père d'Emilio, qui assiste à cette représentation, se souvient de ces années de jeunesse où l'amitié amoureuse de Michel-Ange a définitivement orienté toute son existence. Ami du Maître jusqu'à sa mort, fidèle et silencieux, il éprouve ce soir là, un impérieux besoin d'écrire.

02/2013

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Littérature française

De L'amour

Dans son roman Delphine en effet, Madame de Staël voit en l'amour le " seul sentiment qui puisse dédommager les femmes des peines que la nature et la société leur imposentA ".

10/2022

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Beaux arts

Nicolas de Staël. Lettres et dessins

La publication en 1968 du catalogue raisonné de la totalité des peintures de Nicolas de Staël par Jacques Dubourg et Françoise de Staël accompagné de ses lettres présentées par Germain Viatte provoqua un effet de choc d’autant plus considérable que la complexité de l’itinéraire de l’artiste qu’elle révélait, treize ans après son suicide, était aussi atypique qu’à contre-courant. Staël apportait superbement la preuve de la vitalité de la peinture, de l’immensité du champ des renouvellements qui s’offraient à elle quand les augures affirmaient programmée sa mort et ne juraient que par le conceptuel, la table rase installée, l’objet. Au surplus, comme l’écrivit André Chastel, les lettres « c’est Staël à l’état pur […] dans ses conflits, ses professions de foi, ses violences, ses hésitations et ce qu’on eût nommé à la Renaissance, sa terribilità ». Impossible de s’arranger avec un homme pareillement identifié à sa peinture, surtout que celle-ci avait déjà pris un envol qui ne s’arrêtera plus. Trente années plus tard, la publication d’un nouvel inventaire de l’œuvre peint et de la correspondance contribue à préciser encore les éclairages apportés par la publication de 1968, dans une situation où Staël a pris sa place parmi les grands peintres du siècle, où il continue d’être aussi dérangeant au regard de ceux qui croient incarner le contemporain. Simplement, pour entrer dans ses lettres, l’écart s’est agrandi avec cette décennie de l’après-deuxième guerre mondiale où, dans la France violentée et ruinée, coupée du monde pendant cinq années, la peinture se rattrapa dans un bouillonnement d’initiatives, d’inventions, de débats tranchés et tranchants, cruels parce qu’ils touchaient au vif, mais qui restent d’une fraîcheur passionnée sans égale. Ce petit livre présente des extraits choisis de la correspondance de Nicolas de Staël, illustrés de dessins non encore publiés.

10/2011

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Critique littéraire

Germaine de Staël, retour d'exil

Femme de pouvoir et d'esprit, ouverte aux idées révolutionnaires mais attachée à l'Ancien Régime, Germaine de Staël symbolise bien son époque aux tendances politiques contradictoires. Son importance au sein du milieu intellectuel européen, ses relations conflictuelles avec Napoléon, et la proximité qu'entretiennent ses écrits et ceux de Sade sont autant de points qui sont ici abordés pour saisir la complexité de Mme de Staël. «L'exil m'a fait perdre les racines qui me liaient à Paris et je suis devenue européenne.» Germaine de Staël à Mme de Berg, 5 mai 1814.

06/2015

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Beaux arts

Nicolas de Staël. Peintures et dessins

Nicolas de Staël (1914-1955) a quitté la vie à l'âge de 41 ans après avoir mené la peinture à une incandescence inconnue jusqu'alors. On ne comprend pas ce peintre d'origine russe si l'on ne prend pas en compte la synthèse, unique dans l'art européen de son temps, entre le prisme pictural nordique et le prisme pictural byzantin méditerranéen. C'est la grille de lecture qui éclaire le regard de Jean-Claude Marcadé tout au long de cette monographie. L'auteur voit un lien essentiel entre l'énergie sublimée de la couleur dans l'icône et les unités colorées de nombreux tableaux de Nicolas de Staël, tout particulièrement dans l'ultime phase de sa création. L'iconique flamboie dans son authentique visée : l'au-delà de la représentation, la visibilité apparaissant au sein de l'invisibilité, venant à la naissance à travers elle. En d'autres termes : l'abstraction essentielle faisant se manifester, se révéler les objets et les êtres. Sans parler des " rouges staëliens dans leur sublime simplicité, ces rouges de toutes les nuances, des sourdes aux transparentes, des carmins, des cramoisis aux pourpres et aux vermillons, ces rouges ont la même énergie que dans la peinture d'icône orthodoxe ". Et pourtant, dans son art, Nicolas de Staël apparaît, à première vue, parmi les génies issus de l'Empire russe, comme le plus " français ". Ses premières abstractions sont, certes, pleines de violence, mais il saura se plier à la discipline française. On ne saurait cependant le réduire à ça : c'est l'apport capital de la lecture novatrice que nous propose Jean-Claude Marcadé ici que de restituer l'impact de Ravenne, de l'art roman et de la lumière de la Sicile dans l'art fulgurant de cet artiste qui est passé dans le ciel de la peinture tel une comète. Une iconographie exceptionnelle de près de 300 œuvres est réunie ici avec, pour la première fois, une présentation de l'œuvre graphique substantielle.

09/2008