Recherche

Andrea Camilleri, Carlo Lucarelli

Extraits

ActuaLitté

Romans policiers

Meurtre aux poissons rouges

A Bologne, on retrouve le cadavre d'un homme, mort étouffé, la tête dans un sac plastique. A ses côtés gisent trois poissons rouges. Mais, dans l'appartement, pas d'aquarium. En découvrant que la victime est originaire de Vigàta, l'enquêtrice Grazia Negro contacte, dans le plus grand secret, son confrère sicilien, Salvo Montalbano, qui accepte de l'aider. Les deux policiers se tiennent informés de leurs avancées respectives par courrier, y joignant pièces à conviction, rapports de police, photos, articles - tous reproduits ici. Et, progressivement, les pièces du puzzle se mettent en place...

11/2013

ActuaLitté

Romans noirs

Une affaire italienne

Dans Bologne sous la neige, quelques jours avant Noël 1953, la très belle épouse d'un professeur universitaire est retrouvée noyée dans une baignoire. La police a besoin d'un vrai limier et fait appel au commissaire De Luca, il a été le meilleur flic d'Italie pendant la période fasciste et a été mis sur la touche depuis cinq ans. Mais malgré les pistes, les traces et les indices qui s'offrent à De Luca, rien n'est ce qu'il parait. Avec la guerre froide et l'arrivée de la frivolité médiatique, les homicides deviennent de plus en plus étranges et on lui demande de devenir un nouveau type de policier. Le commissaire se retrouve donc au milieu d'une affaire ambiguë et dangereuse qui l'oblige à s'immiscer dans les coulisses des guerres politiques et du milieu musical et mondain de la ville. Avec son talent pour construire des intrigues convaincantes et ses solides connaissances historiques, Carlo Lucarelli écrit un récit au charme puissant dans l'Italie de l'après-guerre, entre festival de Sanremo et violences sourdes de la guerre froide.

02/2021

ActuaLitté

Policiers

L'île de l'Ange Déchu

Janvier 1925 : tandis que Mussolini prononce son discours à la Chambre assumant la responsabilité politique, morale et historique du crime Matteotti, dans une petite île italienne hors du temps, on retrouve le cadavre d'un homme, au pied d'une falaise. Il s'agit d'une chemise noire, un milicien appartenant à la colonie pénitentiaire de file où sont détenus des délinquants communs et des prisonniers politiques. Celui qui va enquêter sur cette mort suspecte et sur les deux autres qui vont suivre est un jeune commissaire sans illusions, ni fasciste ni antifasciste, petit héros involontaire, triste, un peu mou mais encore décidé à penser avec sa tète. Il est marié avec une femme rendue folle par la tristesse, la solitude et les influences maléfiques qui semblent souffler sur file. Le seul moyen de la sauver serait de clore rapidement l'affaire et de se faire muter. Mais cette histoire devient encore plus visqueuse que file même. A la fin de l'enquête on découvrira une vérité incroyable, terrible et diabolique comme file qui l'a engendrée : l'île de l'Ange Déchu, un lieu où soufflent tous les vents du monde, où les saisons coexistent, où le brouillard est noir, un lieu d'où les hommes ne réussissent pas à prendre leur essor, un lieu oublié de Dieu et du monde.

03/2002

ActuaLitté

Littérature étrangère

La huitième vibration

A la fois roman policier, d'aventures et roman d'amour, voici un grand roman tout court. Dès la première page, nous entrons dans l'atmosphère d'une Afrique faite de chaleur, d'humidité, de sueur, d'insectes, d'odeurs, de bruits mettant en jeu les sens du lecteur. Nous ressentons le malaise du climat, le malaise des regards de la population dont on ignore les pensées. Nous entendons les sons d'une terre inconnue, nous sommes dans un roman où chaque personnage est le personnage principal parce qu'il raconte son histoire au lecteur. Janvier 1896. Un corps expéditionnaire débarque dans la colonie italienne d'Erythrée. Il est composé de recrues de toute la péninsule, avec leurs histoires, leurs accents, leurs espoirs et leurs mille dialectes : l'anarchiste décidé à porter la sédition, le rêveur d'Afrique, le major drogué et psychotique, le héros pressé d'affronter le désert, les caporaux cyniques, un berger des Abruzzes au parler si obscur que personne ne le comprend et le brigadier des carabiniers qui s'est engagé pour débusquer un assassin d'enfants. Sur place, ils vont trouver une population indigène aux langues et aux coutumes bariolées, des colons entre abrutissement alcoolisé et idéologie du progrès, une Africaine mi-sorcière mi-putain, et une Italienne à la beauté délicate et non moins malfaisante. Tandis qu'une petite fille danse interminablement dans la poussière, toutes les trames, les amours pures ou perverses, les projets grandioses et les appétits grossiers convergent vers la terrible bataille d'Adoua, la première grande défaite d'une armée blanche devant des troupes africaines.

08/2010

ActuaLitté

Policiers

Almost blue

Simon, l'aveugle, "sent" et scrute la vie de Bologne la nuit, reconstituant sa propre géographie du monde à travers les scanners sur lesquels il est branché : taxis de nuit, voitures de police, CB de routiers, téléphones portables. Il reconnaît les voix, attribue à chacune une personnalité, une couleur : une voix douce et chaude sera bleue, une voix âcre et rude rouge, etc. Grazia, une jeune inspectrice, enquête sur des crimes en série qui sèment la panique à Bologne. L'assassin opère dans le milieu étudiant. Il est insaisissable : il tue ses victimes chez elles, les laisse entièrement nues et horriblement mutilées. Mais l'ordinateur révèle que chaque nouvelle victime dont la mort remonte à plusieurs mois ou à plusieurs années est en fait "la même" que la précédente. La jeune femme comprend que l'assassin est un loup-garou, un "iguane" qui chaque fois prend la peau de sa dernière victime... En dépit de ses transformations, une seule personne dans la ville est capable d'identifier l'iguane à la voix verte : Simon l'aveugle...

05/2001

ActuaLitté

Littérature étrangère

Albergo Italia

Dans l'air brûlant du soir, au coeur de la colonie italienne d'Erythrée, une fille des rues, mi-sorcière mi-putain, séduit un soldat de garde. Un peu plus tard, dans le palace Albergo Italia, un homme est retrouvé pendu : suicide ou meurtre ? On retrouve ici l'atmosphère étouffante et hallucinée de La Huitième Vibration, avec un très pittoresque duo d'enquêteurs aux prises avec un classique problème de chambre close : Colaprico, le carabinier qui n'aime pas monter à cheval, et Ogbà, son adjoint abyssin, Sherlock Holmes qui s'ignore. Colaprico aura bien besoin d'Ogbà pour échapper aux pièges de Margherita, l'aventurière rousse, d'une horde d'assassins terrifiants, d'un faux géologue et vrai agent secret. Avec l'habileté consommée du styliste et la maîtrise du grand raconteur d'histoires, Lucarelli entrelace les scènes burlesques et les moments magiques et parfumés, pour nous offrir à la fois un très plaisant polar digne des grands ancêtres et un tableau historique aux couleurs puissantes.

10/2016

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le temps des hyènes

Une épidémie de suicides s'empare de la colonie italienne d'Erythrée : le sort des indigènes n'intéresse guère, mais quand on découvre le corps du marquis Sperandio, propriétaire des terres et pionnier enthousiaste, pendu au plus haut sycomore d'Afelba, les autorités s'émeuvent. Aussitôt le capitaine des carabiniers royaux Colaprico et Ogbà, son Sherlock Holmes abyssin, accourent. Nos deux enquêteurs s'égarent dans des fausses pistes à dos de mulet, du port de Massaoua aux hauts plateaux d'Asmara : il faudra bien scruter la terre rouge. Une vieille sorcière, un étrange chien féroce, une princesse noire, d'anciennes amitiés, deux sales types qui cachent bien leur jeu et des métaphores à base de piment viennent épaissir le mystère. Les agioteurs mafieux ne sont pas loin, le temps des hyènes a commencé. Cupidité des colons, hostilité des soldats, racisme crasse font de ce court polar un petit bijou du genre, drôle, efficace et diablement sensuel. Il n'y manque ni le recours aux langues locales de la corne de l'Afrique et de la botte italienne, ni la morale finale comme on l'aime. Une réussite.

02/2018

ActuaLitté

Romans noirs

Péché mortel

La période entre le 25 juillet et l'armistice du 8 septembre 1943 est un moment étrange, hallucinant, dans l'histoire italienne. Entre bombardements de Bologne, coup d'Etat contre Mussolini, et occupation allemande du nord de l'Italie. Un moment idéal pour faire les mauvais choix. Dans ce chaos, au coeur du fascisme italien, le commissaire De Luca poursuit son travail de policier, en obsessionnel indifférent aux changements politiques. Il doit identifier un corps sans tête retrouvé dans un canal. Menée sur un rythme effréné, l'enquête révèle une corruption inouïe à tous les degrés de la police et de l'armée. De Luca a la passion de l'enquête, l'intuition d'un Maigret et l'ambiguïté d'être un policier au service des "méchants et non des bons" , comme cela devrait se passer dans les polars. A l'image de son jumeau berlinois, Bernie Gunther, il traque, interroge et fouille en s'enfonçant dans les coins les plus sombres de la société. Lucarelli cisèle les atmosphères en demi-teinte habitées par le silence et son anti-héros désabusé est inoubliable. Un grand roman noir. "Péché mortel est l'un des meilleurs romans de Lucarelli. Une réflexion saisissante sur l'Italie fasciste d'hier et d'aujourd'hui". La Repubblica Carlo LUCARELLI est né à Parme en 1960. Chroniqueur, scénariste et dramaturge italien, il est l'auteur de nombreux livres, romans policiers, thrillers et livres d'enquêtes, dont les best-sellers traduits en France, Almost Blue et La Septième Vibration. Il anime une grande émission de télévision sur des affaires non résolues. Son dernier livre paru, Une affaire italienne, a remporté le prix Violeta Negra Occitanie 2022.

03/2023

ActuaLitté

Critique Roman

Montalbano, le commissaire sicilien. Des romans d'Andrea Camilleri au personnage de télévision

Né de l'imagination d'Andrea Camilleri dans les années 1990, le commissaire Montalbano est aujourd'hui connu dans le monde entier. Souvent présenté comme "le Maigret sicilien" , il a effectivement bien des traits communs avec le patron du 36 quai des Orfèvres. Le romancier ne cache pas son admiration pour Simenon et avoue volontiers qu'il s'est servi de Maigret comme modèle en créant le personnage de Montalbano. Cependant, Camilleri a su habilement donner une autonomie à son héros en ancrant ce policier à la fois tendre et bourru dans la réalité contemporaine. S'il agit avec autant de liberté et de sens de la justice que Maigret, Montalbano est confronté aux drames que vit la Sicile d'aujourd'hui : le difficile combat contre la Mafia, la corruption des politiques et l'arrivée massive des immigrés d'Afrique sur l'île. Cet essai souhaite montrer que Camilleri est parvenu à évoquer magistralement une Sicile partagée entre traditions et modernité dans les enquêtes du commissaire de Vigàta.

06/2021

ActuaLitté

Littérature française

Carapaces

Une fille de presque seize ans qui décide de partir de chez elle, un sexagénaire collectionneur de coléoptères et de papillons, un étudiant en histoire et sociologie gauchisant, un banquier golfeur, une mère de famille pâtissière, un meurtre accidentel, un cadavre encombrant, une jeune fille amoureuse, des politiciens, des nains de jardin et quelques lapins, un cocktail explorant les méandres de la psyché et les sinuosités de la société contemporaine ...

11/2013

ActuaLitté

Critique littéraire

Carlo Goldoni

"Oh, que de scènes mes propres aventures ne m'ont-elles pas fournies !" Né à Venise en 1707 et mort à Paris en 1793, Carlo Goldoni est l'auteur d'une oeuvre de plus de deux cents titres empruntés à des genres aussi divers que la tragédie, l'intermède, le drame, le livret d'opéra, la saynète, sans oublier ses Mémoires. Continuateur de la commedia dell'arte, il est l'incontestable inventeur de la comédie italienne moderne dont les chefs-d'oeuvre ont pour titres : Les Rustres, La Locandiera, Arlequin serviteur de deux maîtres. Il écrivit en trois langues - l'italien, le vénitien, le français -, vécut les trente dernières années de sa vie à Paris, toujours à la recherche de ce qu'il appelait "la vérité au théâtre" , toujours dans l'intention de "raconter le monde" , prétendant que sa vie n'était pas "intéressante"…

11/2015

ActuaLitté

Beaux arts

Carlo Zinelli

S'il y a de nombreux textes consacrés à Carlo, dans des catalogues d'exposition notamment, s'il figure en bonne place dans les ouvrages consacrés à l'art brut, peu de publications lui ont été spécifiquement consacrées. Il s'agit là de la première étude en français à lui être exclusivement consacrée. Figure importante de l'art brut, Carlo Zinelli – dit Carlo – naquit en 1916 à San Giovanni Lupatoto en Italie. Il est le sixième enfant d'une fratrie de sept. A l'âge de 2 ans, il perd sa mère. Très tôt, Carlo se passionne pour la musique. A Vérone, il travaille à l'abattoir municipal. La guerre. D'abord enrôlé comme chasseur alpin, il partira pour l'Espagne prendre part à la guerre civile. Il en revient deux mois plus tard déjà, blessé. Suivent deux ans de convalescence à la suite de laquelle il sera réformé. Blessé dans son être et dans son rapport défaillant aux autres, Carlo Zinelli s'est exfiltré d'un monde pour en investir un autre, le créer sans relâche et peut-être le redéfinir. De 1941 à 1947 des crises successives d'angoisse et d'agressivité le mènent en effet périodiquement en hôpital psychiatrique. Il est enfin interné pour schizophrénie paranoïaque. Pendant une longue période il ne fera que des graffiti, sur le sol, sur les murs. Ce n'est qu'à partir de 1957 que Carlo pourra donner libre cours à sa créativité : il peut enfin s'exprimer grâce à un atelier d'expression libre qui s'est ouvert dans l'hôpital. Dans ses dessins à la gouache ou au crayon, dans cette épopée quotidienne que seule la mort interrompra après vingt-sept ans d'internement (il mourra en 1974 à l'hôpital de Chievo à Vérone), ses deux mondes de schizophrène se rencontrent, se fécondent et s'apaisent mutuellement. Le cortège d'hommes, de femmes, d'animaux plus ou moins exotiques est infini.Les êtres passent, ombres sans visage, corps mutilés, perforés, crucifiés, ensevelis. S'ils portent tous les stigmates de l'impossible oubli, l'odeur de la terreur, de la souffrance, voire de la mort, n'y est plus. Lavée. Neutralisée. Des expositions des oeuvres réalisées dans l'atelier sont organisées en Italie et à l'étranger. C'est alors que Jean Dubuffet voit celles de Carlo et en acquiert de nombreuses qu'il intègre dans sa Compagnie de l'Art brut (aujourd'hui Collection de l'art brut, à Lausanne). L'artiste laissera 2000 oeuvres environ. S'il y a de nombreux textes consacrés à Carlo, dans des catalogues d'exposition notamment, s'il figure en bonne place dans les ouvrages consacrés à l'art brut, peu de publications lui ont été spécifiquement consacrées. Il s'agit là de la première étude en français à lui être exclusivement consacrée.

09/2019

ActuaLitté

Théâtre

Carlo Goldoni

Nouveau volume de cette collection qui prend pour sujet un auteur majeur dont la représentation à la Comédie Française constitue un événement. Carlo Goldoni est à l'honneur dans cet ouvrage qui aborde la vie et l'oeuvre du dramaturge, créateur de la comédie italienne moderne.

02/2012

ActuaLitté

Littérature étrangère

Monte-Carlo

Monte-Carlo, années 1960, jour de grand prix. Embauché par une écurie anglaise de formule 1, le mécanicien Jack Preston s'affaire, juste avant le départ, aux derniers réglages d'un bolide. Quand s'élance imprudemment aux abords du circuit une jeune star de cinéma au faîte de sa gloire, Jack relâche son attention, se retourne et ne voit qu'elle. Négligence ou fatalité, survient alors dans son dos une explosion : Jack se précipite vers la jeune femme et, de son corps, la protège. Grièvement brûlé, le mécanicien est évacué, transporté à l'hôpital. Quelque temps plus tard il est rapatrié en Angleterre, dans son village où on le considère dorénavant comme un héros. Curieusement, et malgré une interview réalisée à l'hôpital, les médias ne se font pas l'écho de cet acte héroïque, pas plus que l'actrice n'adresse un signe de gratitude à son bienfaiteur. Ayant retrouvé son modeste quotidien, Jack peine à se reconstruire. Assurément, pense-t-il, la jeune femme va chercher à le retrouver... Virtuose du récit, Peter Terrin, dans une écriture sobre associée à un sens remarquable de l'image et de la lumière, donne à cette tragique confrontation entre rêve et réalité une puissance d'évocation magistrale.

10/2017

ActuaLitté

Musique, danse

Carlo Gesualdo

Fascinant à son époque et jusqu'aujourd'hui (prince violent et tourmenté, assassin de sa femme...), Gesualdo a laissé une œuvre énigmatique, dont l'écoute surprend l'auditeur contemporain par son apparente modernité. Modèle pour les compositeurs du XXe siècle, il incarne " l'avant-garde du passé ". Sur cette personnalité troublante se sont greffé bien des romans et, sans les ignorer - la fiction qui s'attache à un personnage peut éclairer sa vérité -, Denis Morrier retrace le parcours de ce compositeurs qui, par sa naissance et ses alliances, appartient aux plus illustres familles d'Italie. L'épisode criminel célèbre est relaté, avec la part d'inconnu qu'il recèle encore. On voit aussi comment les remords rongeants qui s'ensuivent affectent la vie et l'œuvre du prince. L'auteur s'attache surtout à l'étude de sa musique, en en soulignant les paradoxes : ce que les auditeurs du XXe siècle entendent avec tant d'étonnement, placé dans la perspective de la musique de son temps, suscite d'autres interprétations que celles qui ont cours habituellement. Cette étude nourrira tous ceux qui s'interrogent sur le devenir des langages musicaux.

01/2003

ActuaLitté

Eveil de la foi

Carlo Acutis

Mort en 2006, béatifié en 2020, Carlo Acutis est une étoile fulgurante dans le ciel de notre génération. Cet enfant puis ado au caractère bien trempé et au coeur tendre, dévoré par l'amour de l'Eucharistie, passionné par Internet et la vidéo dont il fait des outils d'évangélisation, entraîne aujourd'hui à sa suite des jeunes du monde entier. Dans cette biographie qui se lit comme un roman, Bénédicte Delelis, avec un art puissant de la narration et une plume enchantée, propose aux jeunes une véritable rencontre avec ce saint si attachant. A partir de 10 ans.

05/2022

ActuaLitté

Policiers

Une enquête du commissaire Montalbano : La danse de la mouette

Le brigadier Fazio, pilier du commissariat de Vigàta a disparu. Montalbano découvre que son homme enquêtait sur des trafics dans le port de pêche avant d'avoir été entraîné dans un lieu où des puits asséchés servent de cimetière sauvage. Tandis que l'angoisse croît, une image obsède le commissaire : celle de la danse d'une mouette à l'agonie, qu'il a observée sur sa plage. Fusillades dans un tunnel, tentative d'assassinat dans un hôpital, affrontement avec la mafia, rencontre d'une très jolie et très ambiguë infirmière : pas étonnant que Montalbano en vienne à oublier la présence chez lui de Livia, son éternelle fiancée génoise venue lui

01/2014

ActuaLitté

Thrillers

Le cuisinier de l'Alcyon

Le commissaire Montalbano reprend du service. Tandis que sur la terre ferme, Montalbano est aux prises avec la révolte d'ouvriers dont le chantier naval ferme pour cause d'incurie d'un jeune héritier jouisseur, au large de Vigàta croise une splendide goélette. Y embarquent des femmes magnifiques dont le commissaire aura l'occasion de faire la connaissance, et aussi de plus inquiétants personnages. Mais le commissaire commence à peine à enquêter sur les activités du voilier qu'il est démis de ses fonctions et traîné dans la boue. Surgit un étrange et sympathique agent du FBI sicilo-américain. Avec son aide, et celle de son fidèle Fazio ainsi que de l'inénarrable Catarella, le commissaire démis devra agir sous couverture pour réussir un des plus gros coups de sa carrière aux dépens de trafiquants internationaux. Pour cela, il devra manier la mitraillette, et également affronter un défi inédit. Familier des bonnes tables, mais pas des cuisines, il lui faudra se mettre aux fourneaux. Traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani " La langue de Camilleri est vivante et rythmée comme une partition musicale. " Adeline Fleury, Le Parisien Magazine

ActuaLitté

Littérature Italienne

Le Roi Zosimo

Voici l'histoire de Michele Zosimo, un jeune paysan sicilien dont les archives nous disent qu'au début du XVIIIe siècle il devint roi éphémère de Girgenti, l'ancienne Agrigente, après avoir désarmé la garnison piémontaise. Avec verve et verdeur, Andrea Camilleri brosse le portrait, tantôt désopilant, tantôt dramatique, d'un personnage d'exception - des circonstances rocambolesques qui ont suscité sa naissance jusqu'à son engagement pour défendre le peuple contre les abus de pouvoir, en passant par ses années de jeunesse prodige, bercées par l'instruction que lui donne le père Uhù, un ermite illuminé, grand expert en diableries. Tour à tour récit historique et biographie impertinente, ce livre campe la société sicilienne sous la domination espagnole, partagée entre un monde paysan qui vit toujours au seuil d'une misère noire, et une minorité d'aristocrates, grands propriétaires terriens inféodés à l'autorité du vice-roi et particulièrement soucieux de défendre leurs privilèges et leurs revenus. Mélange d'anticléricalisme vigoureux, de fantastique, de drôlerie gaillarde servis par une langue explosive, il fait aussi la part belle à la tendresse.

01/2005

ActuaLitté

Littérature Italienne

Femmes

Chacun des trente-neuf courts chapitres qui composent ce recueil est consacré à une figure féminine. Dans cette galerie de portraits inédite, Andrea Camilleri rassemble aussi bien des femmes de son entourage (sa grand-mère, son éditrice Elvira Sellerio, des amies, des rencontres d'un jour, des amantes d'amis, etc.) que des personnages littéraires ou historiques (Antigone, Néfertiti, Desdémone, la Béatrice de Dante, Jeanne d'Arc). Classées par ordre alphabétique de prénoms, ces destinées intenses, originales, émouvantes, parfois drôles, sont toujours racontées avec admiration par un Camilleri ouvertement du côté des femmes. Loin de tout voyeurisme ou parfum de scandale, le grand écrivain italien livre ici le jardin secret de ses images féminines et rend avec pudeur un hommage plein de gratitude à celles qui ont marqué son parcours d'homme et d'écrivain.

03/2016

ActuaLitté

Littérature Italienne

Grand cirque Taddei. Et autres histoires de Vigàta

Dans la Conjuration, un tailleur ambulant déploie avec générosité des talents d'amant qui aiguisent la convoitise de la présidente de l'association des femmes fascistes. Dans Grand Cirque Taddei, le jeune Pippo profite de l'arrivée d'un cirque pour tenter de se débarrasser de sa richissime tante Michela, dont il est le seul héritier. Dans le Trésor enfoui, la voyante Arsenia attire une clientèle nombreuse, parmi laquelle figure le chef mafieux local. La Vigatà de l'époque fasciste offre à Andrea Camilleri matière à huit nouvelles drôles et truculentes, qui épinglent la bêtise et la cupidité, le pouvoir et la lâcheté, et font triompher la joie de vivre, sous forme de joyeux désordres amoureux. Un condensé de moquerie salutaire dans une langue qui, elle aussi, se joue des carcans.

02/2014

ActuaLitté

Littérature Italienne

Petits récits au jour le jour

Billets d'humeur écrits au fil de la plume ou petites chroniques sur des sujets d'actualité, ces "récits au jour le jour" ont été publiés dans la presse italienne entre 1997 et 1999. Qu'il évoque les enfants modernes convaincus de l'existence des poulets à six cuisses, la disparition des saisons, l'importance des files d'attente, la Journée de la femme, le massacre de Portella della Ginestra le 1er mai 1947, son admiration pour Simenon ou la substitution des impitoyables mafieux au brave contrebandier d'antan, Andrea Camilleri exerce son talent de conteur, mêlant avec l'humour et la générosité qu'on lui connaît passages autobiographiques et références historiques.

01/2008

ActuaLitté

Romans policiers

Intermittence

La Manuelli est l’une des plus grandes entreprises d’Italie. Entre ses dirigeants, c’est la guerre. À l’occasion de la fermeture de plusieurs usines, ils s’affrontent : le vieux Manuelli, père fondateur, son fils Beppo qu’il méprise, De Blasi, directeur de la société et requin impitoyable, sa secrétaire Anna, amoureuse d’un gigolo, un sous-secrétaire d’État avide et bigot, des ouvriers en grève et des hommes de main sans scrupules…

11/2012

ActuaLitté

Littérature Italienne

Le cours des choses

Une bourgade de Sicile dans les années cinquante. Vito mène une existence d'une paisible et médiocre monotonie jusqu'au soir où, sur le pas de sa porte, il essuie deux coups de feu. Menace inexplicable pour cet homme veule et insignifiant, ami de tous et de personne, ou presque : seul Masino, le propriétaire du bar a sa confiance. Entre l'indifférence prudente de ses concitoyens et l'effervescence superstitieuse qui règne à l'approche de la fête patronale, Vito est acculé à un isolement inquiétant. L'adjudant Corbo, qui connaît ses ouailles, flaire dans cet avertissement un enjeu plus grave que la jalousie déplacée de quelque mari trompé, et met aussitôt en rapport les deux coups de feu avec le meurtre découvert le jour même : un berger exécuté dans les règles de l'art mafieux. Dans son tout premier roman, Andrea Camilleri sait déjà mêler de main de maître intrigue policière et chronique sicilienne, en une ronde de portraits décapants, servis par une langue inventive et truculente.

01/2005

ActuaLitté

Littérature Italienne

La révolution de la lune

Palerme, en 1677, est la capitale d'une Sicile sous domination espagnole. Quand son vice-roi, don A ngel de Guzmuin, meurt en pleine séance du Conseil, les notables siciliens cupides et dépravés exultent : cette brève vacance du pouvoir est une aubaine inespérée. Mais don Angel a laissé un testament, et le successeur qu'il désigne pour l'intérim n'est autre que... sa propre épouse, donna Eleonora di Mora. Si la stupeur est grande dans la ville, elle tourne vite à la fàscinatiun, car cette femme tirée de l'ombre se révèle d'une beauté envoûtante, d'une intelligence redoutable et d'une équanimité révolutionnaire. Vite appréciée des fonctionnaires intègres, aimée par le peuple et adorée par le médecin de la cour, don Serafino, donna Eleonora retrousse ses manches en faveur des plus démunis. Mais ses ennemis n'auront de cesse de trouver la faille pour que cesse le scandale d'un vice-roi femme. Et surtout, équitable. Episode historique avéré, le court règne de donna Eleonora ne pouvait trouver meilleur illustrateur que Camilleri. Inspiré par son admiration financière pour les femmes, l'écrivain sicilien donne corps à ce rêve de justice sociale avec humour, dans une langue métissée de dialecte et d'espagnol.

09/2015

ActuaLitté

Littérature Italienne

La pension Eva

Dans la Sicile des années 40, Nenè s'interroge : que vont faire les hommes dans cette belle maison près du port, où habitent tant de femmes nues ? La guerre gronde dans le ciel, les bombes américaines dévastent la ville, mais à la Pension Eva, les miracles arrivent tous les jours. Mêlant le dur récit documentaire et l'allégresse rêveuse du réalisme magique, ce roman d'apprentissage par temps d'apocalypse nous fait découvrir une nouvelle facette du grand romancier Andrea Camilleri.

05/2018

ActuaLitté

Littérature Italienne

La saison de la chasse

Fin du XIXe siècle, à Vigata, petite bourgade de Sicile. L'arrivée de Fofo La Matina, pharmacien de son état, va ouvrir une saison de passions, drôles ou féroces, dont la famille des marquis Peluso di Torre Venerina sera le centre. Le nouveau venu est entraîné dans les drames risibles ou émouvants de ses concitoyens, chacun - de la sensuelle Mme Clelia au despotique père Macaluso, en passant par Pirrotta, le paysan fier et têtu, ou Nenè Impiduglia, le dandy sans scrupules - se livrant à sa petite manie ou à son grand vice, dans un enchaînement alerte de scènes échevelées, à l'issue surprenante. Ni le bien ni le mal ne sont là où on les attendait, et cette comédie aussi vigoureuse qu'acide laisse toute sa part au désenchantement. Sur la base d'une anecdote judiciaire authentique, Andrea Camilleri a donné libre cours à son imagination, ainsi qu'à son inventivité linguistique coutumière. Le mélange d'italien et de sicilien qui lui est propre est ici rendu dans un français enrichi par un parler régional.

02/2001

ActuaLitté

Littérature Italienne

Un filet de fumée

La petite ville sicilienne de Vigàta, à la fin du XIXe siècle. Jamais fumée de navire sur l'horizon ne fut autant attendue que celle de l'Ivan Tomorov venu charger sa cargaison de soufre chez Toto Barbabianca, le plus riche, le plus crapuleux et le plus haï des négociants de Vigàta. Cette fois, Barbabianca, qui spécule sur les délais de livraison, n'a pas eu le temps de remplir ses entrepôts, et son rival don Ciccio Lo Cascio n'y est pas pour rien. Chargée d'esprit vindicatif pour les uns, de peur pour don Toto et ses fils, cette longue attente devient un féroce moment de vérité. C'est l'occasion pour Lemonnier, l'ingénieur piémontais, de perdre toute illusion sur ses concitoyens d'adoption en découvrant le cynisme du curé Imbornone, les folles manies du prince Gonzaga di Sommatino, la triste misanthropie du magasinier Michele Navarria ou la jouissance du marquis Curto di Baucina devant les malheurs d'autrui. Dans cette chronique malicieuse menée avec un suspens sans faille, Andrea Camilleri donne vie une fois de plus au microcosme fourmillant de ce coin de Sicile dont il emprunte largement les tournures dialectales, rendues ici dans un français enrichi de parler régional.

01/2002

ActuaLitté

Littérature Italienne

Indulgences à la carte

L'accommodement, l'arrangement, le compromis, la compromission..., autant de mots pour dire les facettes d'une coutume qui, en l'absence d'un véritable état de droit, a longtemps régi les relations entre Siciliens. C'est à une enquête que nous convie l'auteur, une enquête avec ses méandres, ses surprises, comiques parfois, et nous découvrons peu à peu avec lui les racines d'une coutume sociale qui semble bien se confondre, à l'origine, avec les " bulles d'indulgence " chères à l'Église. On voit en effet le clergé vendre allègrement des " bulles de composition " qui assurent l'absolution pour une longue liste de méfaits selon un barème soigneusement établi, voire avec ristourne à l'évêque. Et ce qui apparaissait, au début, comme une hypothèse extravagante finit par se révéler, noir sur blanc, bien réel. Camilleri est un conteur, savoureux, enjoué, mais toujours lesté, au fond, par la gravité des problèmes qu'il touche ou soulève. Les problèmes de la Sicile, les aspects pittoresques mais douloureux d'une mentalité qui s'est forgée au fil des occupations étrangères, des avatars économiques, du féodalisme, de la politique des grands propriétaires terriens et de leurs milices, les " campieri " , à travers les ambiguïtés populistes du brigandage et de la mafia. Tout cela suggéré ou révélé, raconté, comme sans y toucher, sur un ton d'ironie, parfois grinçante, avec tendresse. Louis Bonalumi

01/2002

ActuaLitté

Policiers

Une enquête du commissaire Montalbano : L'autre bout du fil

A Vigàta, tandis que l'arrivée chaque nuit de barques contenant des migrants rescapés de naufrages bouleverse la vie du commissariat, Livia, l'éternelle fiancée gênoise de Montalbano le contraint à affronter une autre épreuve : il doit se faire faire un costume sur mesure. A cette occasion, le commissaire rencontre la très belle et aimable Elena et son assistante tunisienne Meriam. Tandis que la crise migratoire s'aggrave sur les côtes siciliennes, avec son lot de racisme et de violences, Elena est assassinée à coups de ciseaux de tailleur, les suspects du meurtre ont apparemment des alibis, et un coupon de tissu d'une exceptionnelle qualité recèle peut-être des révélations sur le passé de la défunte couturière... Assisté par l'inénarrable Catarella, tombé amoureux d'un chat qui ne le lui rend guère, d'un Augello que son donjuanisme aveugle et d'un Fazio ombrageux, le commissaire Montalbano progresse vers la vérité grâce à son art du mensonge, et sans jamais oublier d'honorer son culte biquotidien à la gastronomie sicilienne...