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André Pieyre de Mandiargues

Extraits

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Photographie

André Pieyre de Mandiargues. Pages mexicaines

1958, André Pieyre de Mandiargues et sa femme Bona partent quatre mois au Mexique. Octavio Paz leur servant de cicerone, ils vont parcourir la ville et le pays, et rencontrer ou retrouver des interlocuteurs privilégiés (Alfonso Reyes, Leonora Carrington, Wolfgang Paalen...). L'expérience va laisser une stèle fulgurante dans la littérature et la vie d'André Pieyre de Mandiargues. Lieu de rencontre entre un artiste et un pays, ces pages mexicaines nous parlent aurant de ce pays, alors radicalement autre, que de la méthode d'observation de Mandiargues. L'exposition présentée à la Maison de l'Amérique latine comporte un module documentaire sur le voyage des Mandiargues au Mexique, et un autre, artistique, montrant les toiles des peintres mexicains avec qui l'écrivain a entretenu un dialogue. Le livre réunit en outre la plupart des écrits mexicains d'André Pieyre de Mandiargues, mis en rapport avec un exceptionnel album photographique d'images inédites en noir et blanc prises par Bona dans le Mexique de 1958.

03/2009

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Littérature française (poches)

Le Belvédère

Grand voyageur, écrivain, André Pieyre de Mandiargues nous entraîne au Mexique, en Italie, à travers des chemins où nous serons en compagnie d'écrivains comme Valery Larbaud, Breton et Cingria, ou d'artistes comme Dubuffet, Klee et Max Ernst. Le Belvédère fut publié en 1958, Deuxième Belvédère en 1962. En 1967, André Pieyre de Mandiargues obtint le prix Goncours pour son roman la Marge.

04/1990

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Littérature érotique et sentim

Anthologie littéraire de la fellation

Caresse éternelle pratiquée sur toute la planète, la fellation, la pipe, le pompier, la turlutte a toujours passionné les écrivains, qui y ont trouvé un terrain d'expression passionnant afin d'étourdir les lecteurs. C'est à cette variété infinie de styles et de traitements que vous convie Franck Spengler en sélectionnant les plus belles fellations littéraires, les plus étonnantes. Sous des plumes masculines ou féminines, d'hier ou d'aujourd'hui, ce recueil rend hommage à " la plus savoureuses des caresses ". Avec des textes de : Henry Miller, Françoise Rey, Guy de Maupassant, Alina Reyes, Andrea de Nerciat, Pierre Mac Orlan, Régine Deforges, Guillaume Apollinaire, Caroline Grim, Jacques Montfer, Pierre Klossowski, Pierre Louÿs, André-Pieyre de Mandiargues, Georges Bataille, Anaïs Nin, Emmanuelle Arsan, Jacques Serguine, Paul Verguin...

03/2018

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Football

André-Pierre Gignac : El Pistolero

A coup de retournés, de talonnades et de buts du milieu de terrain, mais aussi grâce à une intégration fulgurante et sans égale dans le monde palpitant du football mexicain, André-Pierre Gignac est devenu une véritable icône à Monterrey, au point que des centaines d'enfants portent son prénom. El Bomboro raconte la carrière atypique de celui qui est né à Martigues, à quelques kilomètres du stade Vélodrome de Marseille. Du centre de formation à Martigues au FC Lorient, du Toulouse FC à l'OM et des Bleus aux Tigres, l'ouvrage retrace l'impressionnant parcours de l'avant-centre qui a dépassé la barre des 300 buts. Dans ce périple footballistique et humain, André-Pierre Gignac a croisé certaines figures qui comptent plus que d'autres, notamment Christian Gourcuff, Didier Deschamps ou encore Marcelo Bielsa. El Bomboro est l'occasion de revenir sur les riches heures de sa carrière, de son triplé à Lorient lors de sa première titularisation en L1, à son record de buts avec les Tigres, sans oublier ce poteau en finale de l'Euro 2016 contre le Portugal.

11/2022

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Critique littéraire

Le Désordre de la mémoire. Entretiens avec Francine Mallet

Ces entretiens se déroulent sous la forme d'une élégante conversation : Mandiargues y parle de sa vie, de ses années d'apprentissage, de ses penchants pervers, de ses découvertes, de ses lectures. Trois rencontres capitales jalonnent son existence : Breton, Paulhan et Bona. Images surréalistes, anecdotes divertissantes émaillent ces souvenirs qui révèlent la bonté, la sincérité et le goût du bonheur de l'écrivain.

10/1975

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Littérature française

Mascarets

Le mot "mascarets" désigne un remous ou une grande vague qui va à contre-courant. Il intitule également le dernier des huit récits du présent recueil et le recueil en sa totalité. Dans ces nouvelles l'amour, le désir, le rêve et la mort sont comme les sommets d'un espace imaginaire où l'invention érotique s'allie à l'invention fantastique, où le mystère est soutenu par le réalisme et où le principe d'incertitude est souverain. Les lieux de la narration sont Paris, Venise, la Normandie, le sud de l'Espagne ou de l'Italie. Et partout, à la façon du mascaret, "l'amour sort du futur avec un bruit de torrent et se jette dans le passé pour le laver de toutes les souillures de l'existence" .

04/1971

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Littérature française (poches)

La motocyclette

" Dans la chambre, ensuite, elle boucla son bracelet-montre à son poignet et se para d'un collier de boules d'onyx dont elle aimait le poids et qui avaient un peu la couleur de ses prunelles changeantes, mais elle ne prit aucun linge de corps, quoique son soutien-gorge et sa culotte fussent à portée de sa main sur une chaise, et c'est entièrement nue, ce jour-là, que dans le vestibule elle referma sur elle sa combinaison de motocycliste. "

03/1999

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Littérature française

Récits érotiques et fantastiques

"Le couteau revient souvent dans mon oeuvre. Peut-être provient-il du théâtre élisabéthain. En tant qu'instrument de mort, il est évident que je le préfère à l'arme à feu. Je crois que rien n'émeut autant le spectateur au théâtre ou au cinéma, le lecteur penché sur un livre, que l'apparition du couteau, lame nue, dans la main du meurtrier, et je crois aussi que dans le cas de l'écrivain devant la feuille blanche la simple pensée du couteau est inspiratrice au plus haut point.
C'est ainsi qu'il en va avec moi, en tout cas, tellement que dans le conte bref j'ai du mal à m'en passer et qu'il revient [... ] avec une fréquence que l'on peut juger exagérée. Tout écrivain, tout artiste, avouera, s'il ne cache pas son jeu, qu'il cherche à créer une certaine beauté, aussi originale qu'il se pourra. Moi, je suis particulièrement sensible à ce que William Butler Yeats appelle la "beauté terrible".
C'est cette beauté-là, quand l'occasion s'y prête, que je cherche à faire naître. D'où le petit couteau... Vous vous rappelez, n'est-ce pas, la sublime invention de Poe : le rasoir dans la main de l'orang-outan". André Pieyre de Mandiargues.

03/2009

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Critique littéraire

L'ombre portée. Correspondance 1932-1945

En janvier 1931. Leonor Fini, à Paris depuis quelques mois, fait la connaissance dans un café d'André Pieyre de Mandiargues. Très vite, elle entame avec lui une liaison qui se transformera en une longue et profonde amitié. A peine séparés par les circonstances et le contexte d'une Europe troublée, ils s'écriront. C'est la majeure partie de cet échange, mené vingt années durant, qui est présentée ici pour la première fois. Rédigée dans un étrange sabir franco-italien, pimentée de piques et de caricatures, cette correspondance convoque tour à tour les artistes, et amis du couple, les plus célèbres du moment, d'Eluard à Dali, de Chirico à Cartier-Bresson, de Picasso à Savinio. Elle offre aussi un fascinant aperçu des milieux littéraires et artistiques de cette période (en particulier au cours d'un réjouissant séjour new-yorkais de Leonor), en même temps que la chronique d'une amitié amoureuse entre deux personnalités que distingua leur admirable liberté de vie et de pensée.

12/2010

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Poches Littérature internation

L'Anglais décrit dans le château fermé

"Les écrivains, hommes ou femmes, qui ont reçu ce privilège intellectuel de pouvoir jouer avec le pire, je voudrais qu'ils laissent fuser parfois la soupape de sûreté de leur enfer et qu'ils se montrent capables, à force de mots au moins, de balancer leur Pline ou leur princesse Borghèse au grand feu du Vésuve. Je ne crois pas m'écarter de l'objet de cette introduction à un vieux livre assez abominable, mais que j'avoue chérir et qui me paraît digne d'être reconnu, en disant enfin que si j'ai eu des passions, dans ma vie, ce n'aura été que pour l'amour, le langage et la liberté. Malgré le désir, présent en moi toujours, d'être poli, l'exercice de ces trois passions capitales n'a pu aller, ne va pas et n'ira encore sans quelque insolence. Tant pis, tant mieux".

03/1993

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Littérature française

Le Deuil des roses

Les roses sont quatre jeunes et jolies Japonaises qui enlèvent un Parisien, en pleine rue, pour en faire le spectateur d'une étrange et somptueuse représentation funèbre. Dès cette première nouvelle, un érotisme subtilement puritain se mêle à un art visuel aux couleurs choisies. On glisse du familier au fantastique. Une certaine complicité avec Sade et Mishima n'empêche pas que Pieyre de Mandiargues ressemble avant tout à lui-même.

10/1983

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Littérature française (poches)

Soleil des loups

Pour dire la "lune", dans un argot de jadis, on disait "soleil des loups". Paru en 1951, ce livre est fait de contes lunaires, situés dans des lieux vagues, sous des ciels brouillés. Ce sont des histoires fantastiques, teintées d'érotisme, bien représentatives de l'art de Pieyre de Mandiargues.

04/1979

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Littérature française (poches)

Deuxième belvédère

" C'est un recueil de textes écrits sur le Mexique, sur les poètes, sur les peintres, classés selon trois têtes de chapitres : " La Nuit - le Mexique ", " La Poésie - La Mort " et " Le Point de vue ". C'est donc un livre ouvert à plusieurs vents, et dont les portes restent battantes à l'extérieur comme à l'intérieur... Et c'est beau de voir toutes ces lames scintillantes sur fond de ténèbres, cette agilité phosphorescente de la phrase, comme celle d'une jeune danseuse balinaise qu'on eût enfermée dans une cave à charbon.

04/1990

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Poésie

Ecriture ineffable. Précédé de Ruisseau des solitudes de L'Ivre Oeil et suivi de Gris de perle

A l'occasion du centenaire de la naissance d'André Pieyre de Mandiargues, la collection Poésie/Gallimard réédite en deux volumes l'intégralité de son oeuvre poétique, soit l'ensemble des textes publiés par ses soins augmenté de quelques inédits. Aux côtés des romans, récits, nouvelles, pièces de théâtre et essais qui ont fait le renom de l'auteur de La Marge et du Musée noir, la poésie occupe une place essentielle, peut-être même centrale, tant elle semble, par bien des surgissements, surprises et courts-circuits, au coeur de toute l'oeuvre, à la fois comme révélateur intime et comme enjeu formel. Pieyre de Mandiargues a confié que s'il écrivait des poèmes c'était "dans l'espoir de ressentir à nouveau la fièvre qu'il avait éprouvée à la lecture d'Agrippa d'Aubigné, des élisabéthains, des romantiques allemands, de Coleridge, de Lautréamont et des surréalistes" . Ces références, assez éclectiques, suggèrent une grande liberté quant au choix des thèmes et de leur transcription. On peut évoquer une tension, voire une contradiction, entre une inspiration qui laisse toute latitude à l'imaginaire et une écriture qui se veut précise et maîtrisée. André Pieyre de Mandiargues est un baroque qui ne répugne pas au classicisme. Ses poèmes se distinguent en cela et s'identifient aussitôt, comme si la plus chatoyante fantaisie langagière pouvait subtilement, et parfois avec perversité, se laisser entrevoir ou soupçonner sous une stricte parure. Incontestablement, l'oeuvre poétique de Pieyre de Mandiargues est à redécouvrir. Elle propose comme aucune autre dans le siècle cette conjonction des contraires qui ne brime pas la folie onirique au nom de la lucidité, qui ne submerge pas la visée âpre sous un déferlement verbal. "Bien moins que la dictée de l'inconscient, note-t-il, mais beaucoup tout de même, m'intéresse une certaine perfection du vers ou du verset, qui doit presque toujours au travail, sans doute, mais qui le rend incorrigible et pur comme le corps naturel dans sa nudité bouleversante, que l'on regarde avec amour".

01/2010

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Poésie

L'Age de craie. Suivi de Dans les années sordides ; Astyanax et Le Point où j'en suis

A l'occasion du centenaire de la naissance d'André Pieyre de Mandiargues, la collection Poésie/Gallimard réédite en deux volumes l'intégralité de son oeuvre poétique, soit l'ensemble des textes publiés par ses soins augmenté de quelques inédits. Aux côtés des romans, récits, nouvelles, pièces de théâtre et essais qui ont fait le renom de l'auteur de La Marge et du Musée noir, la poésie occupe une place essentielle, peut-être même centrale, tant elle semble, par bien des surgissements, surprises et courts-circuits, au coeur de toute l'oeuvre, à la fois comme révélateur intime et comme enjeu formel. Pieyre de Mandiargues a confié que s'il écrivait des poèmes c'était "dans l'espoir de ressentir à nouveau la fièvre qu'il avait éprouvée à la lecture d'Agrippa d'Aubigné, des élisabéthains, des romantiques allemands, de Coleridge, de Lautréamont et des surréalistes" . Ces références, assez éclectiques, suggèrent une grande liberté quant au choix des thèmes et de leur transcription. On peut évoquer une tension, voire une contradiction, entre une inspiration qui laisse toute latitude à l'imaginaire et une écriture qui se veut précise et maîtrisée. André Pieyre de Mandiargues est un baroque qui ne répugne pas au classicisme. Ses poèmes se distinguent en cela et s'identifient aussitôt, comme si la plus chatoyante fantaisie langagière pouvait subtilement, et parfois avec perversité, se laisser entrevoir ou soupçonner sous une stricte parure. Incontestablement, l'oeuvre poétique de Pieyre de Mandiargues est à redécouvrir. Elle propose comme aucune autre dans le siècle cette conjonction des contraires qui ne brime pas la folie onirique au nom de la lucidité, qui ne submerge pas la visée âpre sous un déferlement verbal. "Bien moins que la dictée de l'inconscient, note-t-il, mais beaucoup tout de même, m'intéresse une certaine perfection du vers ou du verset, qui doit presque toujours au travail, sans doute, mais qui le rend incorrigible et pur comme le corps naturel dans sa nudité bouleversante, que l'on regarde avec amour".

01/2010

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Littérature française (poches)

Tout disparaîtra

Récit plutôt que roman, bien entendu, le temps de cette dernière " fiction " de Mandiargues n'excède pas un bel après-midi de fin du printemps à Paris. Quoique le personnage masculin y tienne beaucoup de place, le premier rôle est dévolu à une comédienne, à mi-chemin de la courtisane suivant le mot de Baudelaire, qui permet à l'auteur de mettre en scène un theatrum eroticum conforme à son goût, dans une sorte de jardin exotique sous un toit en verrière. Et si la seconde partie du récit fait surgir toute nue du fleuve Seine une certaine Mériem, dont le nom n'est que la forme arabe de l'hébraïque Miriam auquel répondait la comédienne, n'est-ce pas encore l'incarnation théâtrale d'un certain éternel féminin qui, au moyen d'une dague tolédane du Xie siècle, mettra par effusion de sang le point final à l'histoire ?

03/2003

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Littérature française (poches)

Le musée noir

Marceline Caïn : on eût dit qu'elle était mêlée de cendre, de sable et de sang. À quatorze ans, elle n'aimait rien ni personne qu'un gros lapin jaune-orange, touffu, qu'elle appelait Souci. Tous les matins, en cette fin de printemps déjà brûlante, Marceline à peine vêtue et lavée courait ouvrir la porte découpée dans le flanc de la caisse où l'on mettait à dormir Souci pendant la nuit. Et la douceur inaugurale par laquelle elle faisait commencer chaque jour de sa vie était de précipiter la tête et les deux bras à l'intérieur de cette caisse chaude, où les derniers relents de tabac disparaissaient sous une quantité d'effluves domestiques qui, tous ensemble, font la véritable odeur de lapin... Le sang de l'agneau, l'une des sept nouvelles de ce recueil, a été adapté au cinéma par Walerian Borowczyk, le réalisateur des Contes immoraux, de La Bête, de La marge...

05/1990

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Littérature française

Le cadran lunaire

"La plupart de ces petits écrits ont été publiés dans La Nouvelle Revue Française à partir di 1 ?? janvier 1953 sous la rubrique "Le temps comme il passe" car ils ont ce caractère commun d'être ainsi que des miettes du temps ou des souvenirs illuminés. Et quoique certains d'entre eux ne relèvent que de l'imagination, on n'aurait peut-être pas tort de les considérer tous ensemble comme une sorte de "journal". André Pieyre de Mandiargues.

11/1972

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Littérature française (poches)

Sous la lame

Il s'agit ici, bien entendu, de la lame du couteau, qui par le simple fait de sa nudité introduit l'érotisme dans le récit en même temps qu'elle y annonce l'apparition du sang et de la mort. La lame, par synonymie, est encore la vague marine des graveurs de l'ancien Nippon, sœur du mascaret et de la marée, spirale où l'homme tournoie " dans le déroulement infini " avant d'être jeté aux pieds de la femme. Mais tout homme qui va joindre une femme pour la première fois n'est-il pas une sorte de kamikaze ? Et la lame du poignard, instrument de blessure, ne se peut-elle concevoir aussi comme un trait d'union entre le déchirant et le déchiré, c'est-à-dire comme une flèche d'amour ?

04/2001

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Littérature française (poches)

Le Lis de mer

" Quand la jeune fille fut entrée dans le bois, l'inconnu vint la saisir ", Vanina écoutait avec curiosité cette petite phrase qui bourdonnait dans sa tête sans qu'on eût rien fait pour l'appeler, née dans l'état de vide mental qui avait été le sien pendant qu'elle marchait sous le soleil et qui avait fait place à une agitation d'esprit un peu fébrile depuis qu'elle se trouvait sous le couvert des branches. " L'inconnu vint la saisir " - oui ; et n'était-ce pour cela, justement, qu'elle s'était échappée de sa chambre ?

11/1972

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Théâtre

La Nuit séculaire

"Cette "nuit séculaire" est celle du 31 décembre 1899 au 1er janvier 1900. Plus précisément, semble-t-il, qu'entre 1900 et 1901, elle lève le rideau (puisqu'il s'agit d'une pièce de théâtre) sur le XXe siècle. Dans la totale obscurité qui pèse sur le nord de la Scandinavie aux environs du solstice d'hiver, des "personnages fantastiques" vont entrer dans les temps modernes. Le plus fabuleux de ceux-là est la baronne Björn, Barbro, qui se rappelle avoir été enlevée et violée en 1799 par Axel de Fersen, dont elle a une fille, Lovisa, laquelle mourra en scène à l'âge de quatre-vingt-dix-neuf ans pour s'y retrouver vivante à l'âge de treize ans et prédire quelques événements grands ou petits du nouveau siècle... Dans la confusion des temps, les marins du croiseur Aurora sont les témoins de l'Histoire, qui, selon la jolie formule d'André Breton, "tombe à côté, comme la neige"". André Pieyre de Mandiargues.

04/1979

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Littérature française (poches)

Marbre ou les Mystères d'Italie

Suivons en Italie Ferréol Buq. Nous découvrirons avec lui le Palais Vocabulaire du père Athanase, avec son escalier en forme d'alphabet. Guidés par la belle Flavia, nous irons dans l'île aux cinq polyèdres platoniciens. Et, tout au sud, dans les Pouilles, nous assisterons à la mort rituelle des femmes de Borgorontondo.

05/1985

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Littérature française

Cahier de poésie : Gris de perle. suivi de Les portes de craie. Cuevas blues. Sept jardins fantastiques. Variations citadines, Dernier cahier de poésie

Dernier cahier de poésie

12/1993

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Critique littéraire

Correspondance 1947-1968

Avec près de trois cents lettres, cartes et billets échangés entre 1947 et 1968, la correspondance entre André Pieyre de Mandiargues et Jean Paulhan reflète l'actualité du monde des lettres de l'après-guerre et les débats intellectuels qui l'animent, principalement autour de la réapparition de La NRF que Jean Paulhan codirige à partir de 1953, et à laquelle André Pieyre de Mandiargues contribuera à la rubrique " Le Temps, comme il passe ". Il y publiera de nombreuses critiques et y donnera en avant-première plusieurs de ses oeuvres. Tant d'écrivains importants font en effet partie du monde de Jean Paulhan... Ecrivains qu'il a lui-même promus, grâce à sa place stratégique au sein de La Nouvelle Revue française, ou avec qui il entretenait de profondes affinités intellectuelles. Depuis leur première rencontre en 1946, André Pieyre de Mandiargues fait partie de ce cercle amical, poétique et artistique. Et c'est le point de départ de leur conversation épistolaire. Au fil de ces lettres, érudites ou bouleversantes, la personnalité des deux interlocuteurs se révèle dans toute la saveur de sa subtilité et de son ironie. Tous les deux partagent en effet un même goût pour l'insolite, les incongruités, le plaisir de voir... André Pieyre de Mandiargues et Jean Paulhan - Mandiargues appelle celui-ci le " playboy de l'art moderne " - aiment les artistes et en particulier les peintres. Leur écriture est souvent au service de l'image et de ses créateurs dont les noms - Braque, Dubuffet, de Pisis - apparaissent dans bien des lettres. Tant de connivence, par-delà la différence de génération, fait naître une affection et une intimité qui donnent à cette correspondance une chaleur surprenante et, pour le lecteur d'aujourd'hui, extrêmement touchante. Édition établie, annotée et préfacée par Éric Dussert et Iwona Tokarska-Castant.

10/2009

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Critique littéraire

LE MYTHE DE LA PASSANTE. De Baudelaire à Mandiargues

" Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais ! "... En adressant à une passante inconnue le sonnet que lui avait inspiré leur brève rencontre, Baudelaire lançait une bouteille à la mer. Est-elle jamais parvenue à sa destinataire ? Cette histoire d'amour manqué a pourtant créé un frisson nouveau. Dès la publication du poème, l'étrange désir de vivre une seconde fois la scène bouleversante a poussé toute une lignée de lecteurs à la réécrire. Sur le mode de la variation ou du supplément, poèmes, contes, romans ou chansons ont multiplié, depuis lors, les rendez-vous avec la fugitive sans nom. D'un poème de circonstance est né ainsi un des mythes les plus secrets de la modernité, reconnaissable à son cortège de figures toujours fascinantes, éphémères et interdites, ainsi qu'à un répertoire de scénarios où la perte et l'écriture ne cessent de nouer, dénouer et renouer leurs relations. Si les femmes, depuis Baudelaire, ne passent décidément plus de la même façon dans la rue, c'est que certains extravagants guettent, un sonnet à la main, le retour de la passante.

11/1999

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Autres éditeurs (U à Z)

André André André

C'est l'histoire de trois frères. Le premier s'appelle André. Le deuxième s'appelle André. Et le troisième s'appelle André. Quel cafouillage quand ils viennent tous les trois dès qu'on en appelle un ! Ou qu'ils répondent au téléphone alors que ce n'est pas pour eux ! Franchement, impossible de savoir qui est qui... Il va falloir prendre les choses en main. Cet album parle avec justesse et humour du fait de trouver sa place dans une fratrie.

11/2021

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Sciences politiques

Pierre-André Taguieff, l'antiracisme en débat

Depuis les années 1970, l'antiracisme n'est plus ce qu'il était. Loin de définir un courant politique cohérent, clair sur ses valeurs, précis sur ses objectifs et uni contre des adversaires exactement identifiés, il est devenu un champ de confrontations politiques incessantes. Il offre le spectacle sans cesse recommencé d'une division de ses acteurs. A la fois dominant dans le discours public et inconsistant puisque susceptible de multiples interprétations contradictoires, l'antiracisme semble en plus impuissant, puisque les discours de haine de toutes natures se diffusent librement sur les réseaux sociaux. Les actes haineux suivent. Différentialisme ou universalisme ? Pierre-André Taguieff est l'un des chercheurs qui, dans l'espace francophone, ale mieux saisi le dilemme de l'antiracisme. Pour comprendre comment l'antiracisme s'est transformé depuis quatre décennies, ce livre suit l'itinéraire intellectuel et politique de Taguieff, depuis ses origines, à la gauche de l'échiquier politique, jusqu'à nos jours. Cet intellectuel érudit a suivi une évolution singulière parmi les chercheurs engagés contre les racismes et les haines. Taguieff a influencé le débat public, sans doute plus que bien des auteurs plus connus. "National-populisme", "bougisme", "nouvelle judéophobie", "islamo-gauchisme" sont des néologismes qu'il a proposés. Historien des idées racistes et philosophe, il est à la fois un analyste et un acteur de ce débat. Son évolution nous plonge au coeur de la discussion française sur le racisme et sur l'antisémitisme.

09/2019

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Critique littéraire

Les cahiers du Chemin N° 28, 15 Octobre 1976

Gilles Quinsat, Les porte-voixFrancis Ponge, " ... Du vent ! " Jude Stéfan, Portrait de jeune cyclisteAndré Pieyre de Mandiargues, Peau et couteauJacques Réda, Basse ambulanteJ. M. G. Le Clézio, Les bergersJean-Louis Scheffer, La mort, le corps, rienFranck André Jamme, Le clodo du Dharma, vingt-cinq poèmes de Han-shanJean-Pierre Richard, Michel Chaillou, Le sentiment géographiqueMarianne Alphant, Michel Leiris, Frêle bruitJean-Loup Trassard, Des moulins à ventJude Stéfan, Jacques Derrida, L'archéologie du frivoleJean Demélier, Le monde fabuleux de Jan LebensteinJérôme Prieur, Eric Rohmer, La marquise d'OJean-Jacques Schuhl, La mode : Elsa de Schiaparelli

10/1976

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Littérature française

André

Au début des années 1830, dans le Berry, André de Morand, jeune homme au caractère doux et craintif, fils d'un châtelain autoritaire et borné, s'éprend d'une jeune ouvrière en fleurs artificielles, Geneviève. D'un tempérament également doux et vertueux, Geneviève est néanmoins pragmatique et intelligente, et vit en marge de la société des grisettes de la ville. Leur amour, d'abord placé sous le signe du secret, est bientôt rendu impossible par le père d'André, qui rejette Geneviève et renie son fils. D'apparence simple, l'intrigue d'André déjoue les stéréotypes du roman sentimental. En faisant d'André un personnage faible et indécis, et en lui opposant une Geneviève incarnant l'Artiste authentique, George Sand déploie dans ce roman tout en sensibilité les grands sujets qui feront son oeuvre : l'éducation, l'égalité sociale, et l'égalité entre les sexes. Préface, notes et dossier de Marie Baudry.

03/2023

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Correspondance

André Gide, Pierre Herbart & Elisabeth Van Rysselberghe. Correspondance 1929-1951

Cette correspondance inédite nous invite à une traversée du premier XXe siècle, de l'Indochine à l'Afrique, en passant par l'URSS, et nous permet de redécouvrir un écrivain, Pierre Herbart, dont l'ouvrage "La Ligne de force" (1958) fut comparé à "La Condition humaine" d'André Malraux. Pierre Herbart rencontre André Gide chez Jean Cocteau, à Roquebrune, durant l'été 1929. Il a 26 ans, Gide 60. Ce dernier croit en ses talents d'écrivain et l'aide à faire publier ses romans chez Gallimard. Il tente également de le faire sortir de son addiction à l'opium et lui présente Elisabeth Van Rysselberghe, avec laquelle Gide a eu une fille. Deux ans plus tard, Pierre épouse Elisabeth. Dès lors, il ne quittera plus le cercle des intimes de Gide, devenant son ami et conseiller. Dès après son mariage, Pierre Herbart, homme d'actions autant que de mots, accompagne en Indochine la journaliste Andrée Viollis. Puis il s'installe brièvement à Moscou pour s'occuper de la revue "Littérature internationale". Il organise alors le fameux voyage en URSS d'André Gide, qui les mènera tous deux à rompre avec le communisme. En 1938, Gide et Herbart parcourent l'Afrique et dénoncent à leur retour la politique coloniale française. Herbart entre dans la Résistance en 1942 puis devient, à la demande d'Albert Camus, éditorialiste à Combat. Mais c'est aussi un homme fragile, qui perd à la mort de Gide en 1951 un soutien indispensable et retombe dans la drogue et la misère jusqu'à sa mort en 1974, six ans après son divorce d'avec Elisabeth Van Rysselberghe.

03/2023