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André Malraux

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Critique littéraire

André Malraux. Une vie

Lorsqu'à la fin des années 1920, André Malraux fit irruption sur la scène littéraire, il imposa d'emblée un ton, un style, un personnage. En lui, l'action et la littérature, la politique et la morale semblaient se réconcilier. Doué du génie de la séduction et de l'autopromotion, l'auteur des Conquérants puis de La Condition humaine voulait marquer ce inonde de " cicatrices ". Restent aujourd'hui ses livres, que l'on petit apprécier en oubliant l'homme, mais on se prive alors de leur personnage principal. " Ma vie ne m'intéresse pas ", disait-il. De fait, seule sa vie l'intéressait. Il la conçut comme une oeuvre, et peut-être a-t-elle été soit meilleur roman. Et c'est ainsi qu'Olivier Todd la retrace et l'analyse, sans complaisance et sans agressivité. S'attaquer à la biographie d'un écrivain ne signifie pas, en effet, attaquer sa vie et son oeuvre. Mais aucune des questions que soulèvent celles de Malraux n'est éludée. Son enfance, qu'il disait détester, fut-elle malheureuse ? A-t-il été révolutionnaire ? En quoi ? Résistant et gaulliste aussi tôt qu'on le dit ? Avec passion ou par calcul ? Ministre efficace ou rêveur ? S'appuyant sur des témoignages et des documents souvent inédits, le dépouillement d'archives publiques et privées inexploitées. Olivier Todd démêle réalités vécues et imaginées, dévoilant un homme qui n'a passionnément agi que pour écrire, un écrivain qui doutait de lui-même, un personnage sans méchanceté ni mesquinerie, dont les métamorphoses et la mythomanie ont nourri une légende.

04/2001

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Critique littéraire

André Malraux. Une vie

Lorsque à la fin des années 1920, André Malraux fit irruption sur la scène littéraire, il imposa d'emblée un ton, un style, un personnage. En lui, l'action et la littérature, la politique et la morale semblaient se réconcilier. Doué du génie de la séduction et de l'autopromotion, l'auteur des Conquérants puis de La Condition humaine voulait marquer ce monde de " cicatrices ". Restent aujourd'hui ses livres, que l'on peut apprécier en oubliant l'homme, mais on se prive alors de leur personnage principal. " Ma vie ne m'intéresse pas ", disait-il. De fait, seule sa vie l'intéressait. Il la conçut comme une œuvre, et peut-être a-t-elle été son meilleur roman. S'appuyant sur des témoignages et des documents souvent inédits, des archives publiques et privées inexploitées, Olivier Todd démêle réalités vécues et imaginées, dévoilant un homme qui n'a passionnément agi que pour écrire, un écrivain qui doutait de lui-même, un personnage sans méchanceté ni mesquinerie, dont les métamorphoses et la mythomanie ont nourri une légende.

09/2002

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Critique littéraire

L'espoir d'André Malraux

UN ESSAI : Étude approfondie d'un grand texte classique ou contemporain par un spécialiste de l'œuvre: approche critique originale des multiples facettes du texte dans une présentation claire et rigoureuse. UN DOSSIER : Bibliographie, chronologie, variantes, témoignages, extraits de presse. Éclaircissements historiques et contextuels, commentaires critiques récents. Un ouvrage efficace, élégant. Une nouvelle manière de lire. L' espoir d'André Malraux. Essai et Dossier réalisés par Carole Auroy.

02/2009

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Histoire de France

Andre Malraux et le Gaullisme

André Malraux a-t-il oublié les articles rageurs parus en 1925 dans L'Indochine enchaînée, les fougueuses harangues lancées en 1935 au nom des intellectuels antifascistes et les blessures reçues en 1936 par le commandant de l'escadrille Espana ? Bref, en devenant ministre du général de Gaulle, a-t-il renié l'idéal de sa jeunesse ? Une lecture attentive de l'oeuvre littéraire et politique de l'écrivain permet de conclure à la fidélité : cet ultime engagement, dont les raisons nous sont ici contées, ne marque pas une rupture dans l'itinéraire intellectuel d'André Malraux.

03/1982

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Littérature française

André Malraux. Histoire d'un regard

Qu'apportait Malraux aux enfants de Vichy, de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie ? La lumière dans la nuit, la poésie dans la prose. Il nous arrachait au souvenir de la défaite, au moment où le général de Gaulle reconstruisait une histoire égale à nos rêves et se proposait, à l'instar de Chateaubriand, de mener les hommes par les songes. Et pourtant, ses romans racontent tous une défaite. Le paradoxe n'est qu'apparent : il s'agit de retrouver la grandeur malgré la défaite, la vie malgré la mort, la gloire malgré l'oubli. "L'artiste n'a pas été trop vaincu". Quant à l'histoire de l'art, voici que quelqu'un apparaissait, qui nous disait que l'Histoire pouvait se raconter à rebours, à partir de l'art moderne vers le passé, tous les passés. Raconter n'était pas le mot, cette nouvelle histoire était faite d'apparitions, comme celle de Mme Arnoux dans L'Education sentimentale. C'était aussi une nouvelle géographie : surgissaient l'Afrique, l'Asie aux mille ateliers, l'Amérique de l'art précolombien, les îles d'Océanie. Mais tout sauf le médiocre, qui n'explique que la prose du monde. L'histoire volait en éclats sous le choc des éclairs.

11/2020

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Critique littéraire

Aimer encore. André Malraux, 1970-1976

Mon livre raconte l'histoire de l'amour qui nous a unis, André Malraux et moi, jusqu'à sa mort en 1976, après la disparition de ma tante Louise de Vilmorin. Dans le vide de mon silence, au fil de vingt années, des mensonges ont surgi que je n'ai pas démentis. C'est en 1996, à l'occasion du transfert des cendres d'André Malraux au Panthéon, que les produits de l'imagination débridée des uns et des autres ont eu raison de mon mutisme. J'ai alors entrepris d'écrire mes souvenirs sans rien laisser dans l'ombre, de recréer la réalité de la vie d'un homme vieillissant avec une femme plus jeune de trente ans qui l'entourait de ses soins. Et puis la dernière maladie est venue, et la mort d'André Malraux. J'en livre les circonstances exactes, puisque j'ai décidé de ne plus rien tenir secret...

12/2000

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Critique littéraire

André Malraux. Un combattant sans frontières

Oscillant entre mythe et réalité, la figure d'André Malraux traverse le XXe siècle. Des fastes des années 1920 à la révolution de mai 1968, l'existence de l'écrivain est marquée par la multiplicité : esprit brillant, il n'en est pas moins une âme tourmentée sans cesse en quête de gloire. Derrière l'homme agité de tics et assoiffé de reconnaissance se dresse un artiste et un ministre engagés, que ce soit aux côtés de la Résistance ou pour une culture plus accessible : un combattant toujours, à la fois sur le terrain militaire, politique ou artistique. Tout au long de cette biographie, Marie Geffray nous dévoile la figure d'un homme torturé, profondément humain, qui prend son destin en main.

10/2011

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Critique littéraire

André Malraux, ministre de l'irrationnel

Comment un génie littéraire, Prix Goncourt à trente ans, devient-il un homme politique et cherche-t-il à construire le ministère des Affaires culturelles à partir des Beaux-Arts ? Comment un compagnon de route des communistes devient-il le plus ardent défenseur du gaullisme ? Pourquoi un ministre inconditionnel s'affirme-t-il comme le modèle du gaulliste irrationnel ? Ces questions trouvent ici des réponses sans complaisance au-delà du récit des rapports passionnés de Charles de Gaulle et de son ami. On y retrouve aussi des crises historiques : la torture en Algérie avant l'indépendance, les attentats de l'Organisation de l'armée secrète, la censure avec les batailles pour le film La Religieuse et la pièce Les Paravents, les départs de France du musicien Pierre Boulez et du danseur Maurice Béjart, l'affaire de la Cinémathèque et l'occupation de l'Odéon en 1968. Ce livre prouve la vérité du portrait de Malraux dressé par le président Kennedy : en lui la politique et l'art, la vie de l'action et la vie de la pensée, le monde des événements et le monde de l'imaginaire sont un. II fait également voir Malraux au quotidien car l'époux tourmenté, chevalier servant de La Joconde, fut également un père séparé de la jeunesse par la mort de ses deux fils. Alors qu'on vient de fêter les cinquante ans du ministère de la Culture, on saisit ici ses difficultés en voyant les problèmes de sa création, les hautes missions que lui fixa Malraux, sa volonté de promouvoir une civilisation mondiale fraternelle et son grand objectif : non pas instruire mais faire aimer.

05/2010

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Critique littéraire

L'amitié André Malraux. Souvenirs et témoignages

" L'amitié, écrit Malraux à la deuxième page des Anti-mémoires, a joué un grand rôle dans ma vie. " On s'en rend peu compte, du fait de son refus de toute évocation intime, et aussi à cause de cette image de personnage officiel qui est encore la sienne dans beaucoup d'esprits. Mais Malraux n'avait pas toujours été ministre. Parmi bien d'autres aspects de cette vie bien remplie, il avait été, en tout cas de sa vingtième à sa quarante-cinquième année, un homme d'amitiés. Le kaléidoscope de souvenirs et de témoignages réunis ici en témoigne. Amitiés faites essentiellement d'échanges d'idées, mais aussi d'entraide et d'humour ; amitiés lucides, sans concessions, mais durables : la plupart survivent à la mutation d'après-guerre. A celles qui sont évoquées ici, d'autres, qui n'ont pas laissé de traces écrites, pourraient encore être ajoutées. A elles toutes, elles composent ce que Jean Grosjean appelle, dans le texte qu'il a écrit pour ce recueil, " une dimension d'A.M. ".

04/2001

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Critique littéraire

Les plus belles fulgurances d'André Malraux

Malraux avait le sens de la beauté, de l'aventure, de la politique, du romanesque... et de la formule ! "J'ai appris aussi qu'une vie ne vaut rien, mais que rien ne vaut une vie...", écrit-il dans Les Conquérants ; ou bien "L'audio-visuel oriente ce qu'il prétend rapporter" (L'Homme précaire et la littérature) ; mais aussi, dans L'Espoir, "Quand on contraint une foule à vivre bas, ça ne la porte pas à penser haut" ; sans compter "J'écris pour posséder mes songes" dans Royaume farfelu. Ca claque, ça tonne, ça donne à penser : ce parcours dans toute l'oeuvre malrucienne rassemble des pépites qu'on s'étonne à peine de trouver toujours d'actualité.

04/2016

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Critique littéraire

André Malraux et la Reine de Saba

Une légende vivante part à la découverte d'un mythe englouti. Un aventurier du XXe siècle se met en quête d'une souveraine qui régna trois mille ans plus tôt. Un lauréat du Prix Goncourt accomplit son rêve d'enfance en recherchant dans les sables le fantôme d'une femme couronnée et les vestiges oubliés de sa cité fabuleuse. Il fallait l'écrivain et voyageur qu'est lui-même Jean-Claude Perrier pour ressusciter l'expédition que mena André Malraux, en 1934, au Yémen, pour retrouver la Reine de Saba. Rejoindre l'Orient littéraire, replonger dans la Bible et le Coran, relire Flaubert et Lawrence d'Arabie, compulser encore une fois des cartes muettes, emprunter à nouveau les ailes de Mermoz et de Saint-Exupéry, tutoyer l'aviateur Corniglion-Molinier par-delà la mort, arpenter inlassablement le désert et rêver les ruines : le cadet refait ici le voyage de l'aîné. Et en dénoue le secret intérieur : avec son reportage publié dans L'Intransigeant, Malraux signa l'adieu à sa jeunesse. De la montée des totalitarismes dans l'Europe d'hier à l'incendie qui ravage aujourd'hui le berceau de l'écriture, entre la Méditerranée et la mer Rouge, cet essai, à la croisée de la chronique et de l'histoire, de la biographie et de la critique, mené à grand train et avec style, nous interroge sur l'abyssal rétrécissement du monde et de notre imaginaire.

08/2016

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Critique littéraire

André Gide, André Malraux. L'amitié à l'oeuvre (1922-1951)

André Gide et André Malraux ont fait connaissance en mai 1922, à la suite de la publication par ce dernier d'un article consacré à l'oeuvre de son aîné et à son impact sur la génération nouvelle. L'auteur de Paludes et des Caves du Vatican est impressionné par cet admirateur talentueux, aux vues originales et pénétrantes. Il s'avère de plus qu'il a le sens de l'aventure et que c'est un homme de goût, en art comme en littérature. Aussi se réjouit-il de le voir figurer bientôt parmi les écrivains proches de La NRF ; et il l'autorise à publier une version illustrée du Roi Candaule à l'enseigne des Aldes, sa maison d'édition. Entré chez Gallimard comme directeur artistique et membre du comité de lecture en 1928, André Malraux devient l'éditeur des oeuvres complètes d'André Gide et de très belles rééditions illustrées de ses premières oeuvres. Cette amitié littéraire et éditoriale se double au début des années 1930, d'un engagement commun contre le fascisme, dans le sillage du communisme soviétique. Sans adhérer au Parti, André Gide et André Malraux, prix Goncourt 1933, président ensemble les grands congrès antifascistes de 1933 à 1936. L'un et l'autre font le voyage à Moscou ; André Gide prononce l'oraison funèbre pour Maxime Gorki en 1936 sur la Place Rouge, aux côtés de Staline. Mais on connaît la désillusion lucide et sans appel du Retour d'URSS, qui marque chez André Gide la fin de ce compagnonnage ambigu. André Malraux, pour sa part, s'engageant corps et âme dans le combat auprès des Républicains espagnols. Les deux hommes restent proches au début de l'Occupation ; ils se côtoient sur la Côte d'Azur, avant que Gide ne s'embarque pour l'Afrique du Nord et que Malraux ne s'engage en 1944 dans le combat armé contre l'occupant. Plus espacées jusqu'à la mort d'André Gide en 1951, leurs rencontres - la plupart du temps au Vaneau - restent placées sous le signe d'une chaleureuse amitié, qui n'exclut pas un jugement croisé, et sans complaisance, sur l'évolution et la signification générale de leur oeuvre. Littérature, art, morale, politique et histoire : voilà une amitié à l'oeuvre. Cet album, abondamment illustré, réunit de nombreux documents inédits ainsi que la correspondance échangée entre les deux écrivains.

04/2018

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Histoire de France

André Malraux. L'engagement politique au XXe siècle

Si André Malraux nous intéresse encore tant, au point qu'il continue d'inspirer certaines des grandes figures de notre vie publique, ministres ou écrivains, ce n'est pas seulement parce qu'il fut l'un des acteurs privilégiés d'événements d'un temps héroïque, ce n'est pas parce qu'il occupa les hauts postes de la République, pas non plus parce qu'il côtoya les héros du siècle, ni même parce qu'il figure à notre panthéon littéraire aux côtés de Victor Hugo ou de Jean-Paul Sartre. A travers le kaléidoscope de toutes ces facettes, il nous rappelle plus qu'aucun autre, le visage ambigu d'un siècle qui nous a fait. Grandiloquent et furieux, profond et désespéré, aussi insincère qu'inquiet, guère modeste, il est une sorte de précipité alchimique des défauts et des qualités de notre XXe siècle qui nous fascine et ne cesse, nous ses héritiers critiques, de nous déranger.

09/2010

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Beaux arts

André Malraux et la tentation de l'Inde

On se prend encore à rêver du grand roman indien qu'aurait pu écrire André Malraux, du temps où il écrivait des romans. Ou de l'essai artistique, spirituel et prophétique qu'il eût pu consacrer ensuite à l'Inde, lorsqu'il eut cessé d'écrire des romans pour se livrer à ses réflexions sur l'art, l'histoire ou la littérature... Mais ces ouvrages n'existent pas, alors que l'Inde est le pays lointain où Malraux s'est rendu le plus souvent, en voyages privés ou en missions officielles, de 1930 à 1974, année de son ultime voyage. Et que l'Inde est sans doute le pays qui l'a le plus fasciné, l'accompagnant durant toute sa vie et irriguant sa pensée et son œuvre. Agnostique aimanté par un pays si profondément mystique, esthète séduit par un art millénaire, il a été aussi un homme politique fasciné par une immense nation secouant - sans violence - le joug colonial anglais, gagnant son indépendance, puis sa place parmi les grands pays du tiers-monde émergent. Malraux, dans ses dernières années, insistait sur le rôle majeur que l'Inde serait appelée à jouer sur la scène mondiale. Ce début du troisième millénaire est en train de lui donner raison. Nous avons voulu, humblement, combler ce manque en imaginant un livre fondé sur le dialogue entre deux civilisations, représentées par des intellectuels, des diplomates, des journalistes, des analystes ou témoins privilégiés de la longue aventure indienne de Malraux. Un livre-puzzle qui s'appuie sur tout ce que Malraux a écrit ou dit sur l'Inde, œuvres, préfaces, discours ou interviews, dont nombre d'inédits ; et qui rassemble des études d'universitaires indiens ou français, mettant en lumière tel ou tel aspect de cette relation unique entre un écrivain planétaire et un pays hors-normes. Le livre s'ouvre sur une chronologie détaillée et illustrée, de 1930 à 1974. Viennent ensuite trois grandes parties. La première, consacrée aux écrits " indiens " de Malraux, d'Écrit pour une idole à trompe aux Antimémoires. La deuxième, centrée autour de ses recherches sur l'art. La troisième enfin, retraçant ses voyages en Inde, privés ou officiels, ses rencontres, ses prises de position politiques et son engagement retentissant lors du conflit du Bangladesh.

10/2004

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Critique littéraire

La NRF Juillet 1977 : Hommage à André Malraux

La vie : Marc Chagall, Comme un feu Jean Lacouture, Un écrivain et le journalisme Frédéric J Grover, Entretien sur Maurice Barrès Julien Segnaire, L'antimilitarisme du «coronel»Pierre Bockel, Malraux et la foi Pierre Moinot, A M au jour le jour Bernard Frank (1927-1996), A la source de la cascade Philippe Médoux, Le Bengale Louis Bertagna, Il a vécu jusqu'à sa mort Francis Ponge, Sans titre L'oeuvre : Georges Anex, La terre insolite Jacques Chessex, L'inattendu Alain Clerval, Un autre Flaubert ? Lorand Gaspar, Pour accompagner Malraux Roger Judrin, Malraux vu par six lucarnes André Marissel, Entretien du 26 novembre 1975Jean-Michel Maulpoix, De la métamorphose et de la précarité...Antoine Terrasse, La nostalgie de Dieu Robert Mallet, Des images assez puissantes pour nier notre néant.

04/1991

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Petits classiques parascolaire

Premières leçons sur "La condition humaine" d'André Malraux

Roman dense, peut-être même " compliqué ", La Condition Humaine, qui installe d'emblée André Malraux parmi les plus grands auteurs du vingtième siècle (prix Goncourt en 1933), noue au fil de l'Histoire d'une Chine qui s'éveille le destin douloureux de quelques révolutionnaires communistes. Tchen, Kyo et Katow inscrivent leur action dans le mouvement des questions fissurant la conscience moderne : interrogations sur le sens de l'engagement, de l'existence, du sacrifice... Yannick Mercoyrol et Richard Robert prennent le soin nécessaire de situer l'action du roman dans un cadre géographique, historique et politique mal connu aujourd'hui. Ils peuvent dès lors proposer une lecture vivante et exigeante d'une œuvre résolument contemporaine.

06/1997

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Biographies

A Kaboul rêvait mon père. André Malraux en Afghanistan

Une évocation du voyage d'André Malraux en Afghanistan en 1930, entre enquête littéraire et aventure géographique. La curiosité intellectuelle d'André Malraux a toujours été aimantée par l'Afghanistan et ses abords. Mais pour ardente et consacrée qu'elle soit par la "beauté suprême" du Gandhâra, la relation de Malraux avec l'Afghanistan est encombrée de fausses pistes, d'outrances et d'occasions manquées, comme s'il avait eu des comptes à régler avec ce pays qu'il qualifia de "fantomatique et absurde". Ce livre s'attache à éclairer ce "mystère afghan" de Malraux en remontant le fil de sa vie : ses visites de jeunesse au musée Guimet, la préparation de l'équipée au temple de Banteay Srei, son voyage à Kaboul avec son épouse Clara à l'été 1930, ses initiatives de ministre chargé des Affaires culturelles. "A Kaboul rêvait mon père" écrit Malraux dans les Antimémoires. C'est à ce voyage dans l'intime enfoui qu'invite cette traversée du siècle, confrontée aux tourments du monde.

10/2021

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Critique littéraire

Résistance du roman. Genèse de "Non" d'André Malraux

" C'est une épopée qui sera à la Résistance française ce que L'Espoir fut à la guerre d'Espagne ": c'est en ces termes qu'André Malraux décrivait en 1972, dans un entretien avec Chagall, son grand roman sur la Résistance, longtemps attendu, jamais achevé. Simple fanfaronnade d'un écrivain qui avait abandonné le genre romanesque après la publication des Noyers de l'Altenburg en 1943 ? Ce fameux roman, Malraux en a pourtant bien entrepris la rédaction. Restent aujourd'hui quelques scènes, fragments composites et esquisses de personnages, intitulés : " Non ". Une édition vient d'en être faite dans les " Cahiers de la NRF " (Gallimard, 2013). En s'appuyant sur un travail historique important, et sur une analyse détaillée des fragments ou des documents de travail de Malraux, jusqu'alors inédits, Jean-Louis Jeannelle, dans un style élégant et limpide, reconstitue la genèse de ce roman inachevé, puis s'interroge sur les différentes raisons de son inaboutissement. L'image traditionnelle d'un écrivain écartelé entre sa fonction de chantre des grands-messes gaulliennes et sa réputation de mythomane s'en trouve entièrement modifiée." Non ", qui aurait pu être la dernière oeuvre romanesque de Malraux, est le chaînon manquant permettant de comprendre comment l'auteur de L'Espoir ou des Noyers de l'Altenburg est devenu celui du Miroir des limbes.

04/2013

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Critique littéraire

Malraux

Parti à l'aventure en Asie à vingt-deux ans, prix Goncourt avec La Condition humaine à trente-deux, héros de la lutte antifasciste dans l'entre-deux-guerres, chef d'une escadrille d'aviateurs pendant la guerre civile espagnole, ministre des Affaires culturelles du général de Gaulle, romancier, essayiste, orateur de génie... André Malraux (1901-1976) eut plusieurs vies, comme les chats qu'il aimait tant. Flamboyant, révolté mais hanté par la mort, il a traversé son siècle et sillonné le monde, avide de grandeur et de beauté. Fascinant et agaçant, pudique et ambitieux, fraternel et secret, Malraux fut l'artisan de sa propre légende et s'inventa un destin. On a souvent dit que sa vie était sa plus belle oeuvre. Et si ses livres étaient plus grands encore ?

06/2016

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Critique littéraire

Malraux au Vietnam. Dictionnaire biographique des personnalités françaises ou vietnamiennes liées à André Malraux ou Paul Monin

Une des meilleures façons de rendre hommage à Malraux est de restituer la vérité de ses rencontres avec les hommes qui ont contribué à forger son histoire d'écrivain engagé. Si son militantisme des années trente a peu de zones obscures, si ses rencontres "gaullistes" ont été analysées et décrites par maints témoins, les personnages qu'il a croisés durant sa période "d'initiation politique" en Indochine sont restés pour la plupart des inconnus. L'objet de cet ouvrage est de faire mieux comprendre l'évolution politique de Malraux par une série de biographies, écrites le plus souvent en partant de la mention de ces figures dans les oeuvres de Malraux : d'abord dans les articles de L'Indochine et L'Indochine enchaînée, mais aussi les Antimémoires et La corde et les souris. Nous y ajouterons les personnages évoqués par Clara Malraux dans Les combats et les jeux et — sans références explicites aux oeuvres de Malraux — les figures les plus représentatives de l'administration coloniale et du nationalisme vietnamien de l'époque.

06/2016

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Histoire de France

André Malraux - Charles de Gaulle : une histoire, deux légendes. Biographie croisée

"D'abord le passé..." Premiers mots adressés par le général de Gaulle à André Malraux. Première rencontre. Il est 11 heures du matin, le mercredi 18 juillet 1945, au ministère de la Guerre, rue Saint-Dominique, à Paris. Deux légendes se font face : le chef de la France libre et la figure mythique de l'écrivain engagé dans la lutte antifasciste de l'entre-deux-guerres. Sans s'embarrasser ni de circonlocutions ni de formules de politesse, le général de Gaulle s'attaque directement à l'essentiel : André Malraux et ses engagements passés. D'abord surpris ("Surprenante introduction"), celui-ci commence alors par expliquer la raison profonde de son engagement : "Je me suis engagé dans un combat pour, disons, la justice sociale. Peut-être, plus exactement : pour donner aux hommes leur chance." Puis, il enchaîne en expliquant ses combats dans les années 1930 contre le fascisme : "J'ai été président du Comité mondial antifasciste avec Romain Rolland, et je suis allé avec Gide porter à Hitler - qui ne nous a pas reçus - la protestation contre le procès de Dimitrov et des autres soi-disant incendiaires du Reichstag". Il poursuit en parlant de la guerre d'Espagne pendant laquelle il a combattu aux côtés du gouvernement républicain espagnol contre les militaires du général Franco, en prenant bien soin d'ailleurs de préciser qu'il ne s'est jamais compromis avec les communistes de Staline : "Puis il y a eu la guerre d'Espagne, et je suis allé me battre en Espagne. Pas dans les Brigades internationales, qui n'existaient pas encore, et auxquelles nous avons donné le temps d'exister : le parti communiste réfléchissait." Enfin, André Malraux termine par une profession de foi : "Puis il y a eu la guerre, la vraie. Enfin est arrivée la défaite, et comme beaucoup d'autres, j'ai épousé la France..." Le coup de foudre est réciproque entre les deux hommes. Débute alors une amitié indéfectible sur les hauteurs pendant plus de vingt-cinq années. Pourtant, cette première rencontre n'a pas été une évidence. Elle a même été tardive.

11/2016

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Biographies

Je pense à votre destin. André Malraux et Josette Clotis - 1933-1944

Née dans l'euphorie de son prix Goncourt 1933 et sur un pari farfelu, pour reprendre un mot d'André Malraux, sa liaison avec Josette Clotis devient rapidement une passion - contrariée et d'autant plus flamboyante. La ravissante et jeune romancière, toute gauche qu'elle soit, est aussi une femme rebelle et tenace. Elle ne s'accommode pas de vivre à la marge du couple d'André et de Clara Malraux, laquelle la surnomme " la provinciale " . André et Josette vivent côte à côte plutôt qu'ensemble, voyagent, s'écrivent, s'aiment, ont deux enfants. La guerre ne désarme pas celle qui veut tout Malraux et tout de lui. On ne savait à peu près rien de ce Malraux amoureux. Son enrôlement en 1940 comme soldat de deuxième classe dans une unité de chars à Provins en fait un épistolier malgré lui, attentif et protecteur, pudique et spirituel, toujours tendre envers Josette. Celle-ci, qui excelle dans l'écriture de soi, remplit depuis des années des cahiers secrets, jusqu'à sa mort tragique en 1944, les jambes broyées à la suite d'une chute d'un train. Elle y a consigné les soubresauts de leur relation, mais aussi ses désirs de femme affranchie, loin de la midinette capricieuse ayant capté Malraux à quoi on a trop souvent voulu la réduire. Je pense à votre destin, fondé sur des archives inédites, fait le récit de cette passion qui n'a pas duré moins de douze ans. Il est suivi de trente-cinq lettres de Malraux largement inédites, de fragments issus des cahiers inédits et de projets de romans de Clotis où Malraux apparaît, ainsi qu'un cahier préparatoire de celui-ci, inédit lui aussi, aux Noyers de l'Altenburg, auquel il travaillait du temps de leur liaison. Tous contemporains, ces éléments racontent, chacun à sa façon, une histoire inouïe d'amour et de littérature. Rappel : La Tentation de l'Occident d'André Malraux ainsi que les mémoires de Clara Malraux, en particulier Nos vingt ans, sont disponibles dans la collection Les Cahiers rouges.

03/2023

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Critique littéraire

Signé Malraux

L'aventurier indochinois, le romancier puissant de L'espoir et de La Condition humaine, le combattant de la guerre civile espagnole, le chantre de la grandeur gaullienne, l'explorateur inspiré des formes multiples de l'art... Plus qu'aucun des écrivains de ce siècle, André Malraux aura voulu laisser de lui une image magnifiée, volontiers dédaigneuse du "misérable petit tas de secrets" de la vie réelle. En philosophe, mais aussi en biographe rigoureux et captivant, Jean-François Lyotard interroge ce désir obsessionnel de "faire légende", de transcender la réalité. Mythomanie ? Avidité de gloire ? Reparcourant une vie tumultueuse, passionnée, l'essayiste nous montre comment, dans une enfance jalonnée de deuils, se forge la volonté de construire un destin pour conjurer la mort. Ambition prométhéenne qui est assurément une des clefs majeures de l'homme et de l'oeuvre.

10/1998

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Biographies

Madame Malraux

Pianiste talentueuse, Madeleine Lioux a aimé et épousé les deux frères Malraux : Roland, son grand amour, jeune et séduisant, résistant de la première heure, mort en déportation ; puis à la Libération, André, l'écrivain-ministre-aventurier, le héros ombrageux, le mythe. Madame Malraux attendra ses 98 ans pour lever un pan du voile qui fit de sa vie un long mystère. Aude Terray a tenté de répondre à la question essentielle : qui est vraiment la femme qui a passé vingt ans avec une légende, et sur laquelle les historiens ne s'attardent jamais ? Qui se cache derrière l'image de la douce et pudique épouse ? Comment a-t-elle vécu la passion, les honneurs, le luxe, les drames familiaux, les désillusions ? Entretiens, archives, confidences de proches, cette biographie explore l'histoire d'un imbroglio familial et amoureux, révèle quelques secrets, met en relief les lumières et les ombres d'une existence fascinante qui se laisse raconter comme un roman.

04/2016

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Autres éditeurs (U à Z)

André André André

C'est l'histoire de trois frères. Le premier s'appelle André. Le deuxième s'appelle André. Et le troisième s'appelle André. Quel cafouillage quand ils viennent tous les trois dès qu'on en appelle un ! Ou qu'ils répondent au téléphone alors que ce n'est pas pour eux ! Franchement, impossible de savoir qui est qui... Il va falloir prendre les choses en main. Cet album parle avec justesse et humour du fait de trouver sa place dans une fratrie.

11/2021

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Critique littéraire

D'un siècle l'autre, André Malraux. Actes du colloque de Cerisy-la-Salle

Le centenaire de la naissance d'André Malraux nous a offert l'occasion de l'évoquer à Cerisy-la-Salle, dans ces lieux où s'épanouirent toutes les audaces intellectuelles et littéraires du second demi-siècle et où flotte encore le souvenir de l'abbaye de Pontigny, quand André et Clara Malraux venaient y incarner, aux yeux des khâgneux et de leurs professeurs, le " bolchevisme " des années vingt. Ce fut donc un colloque, et non une célébration. Sous cet apparent désordre nous voudrions cependant manifester une conviction profonde : la pensée de Malraux restera certainement une des plus sérieuses, des plus libres et des plus originales de son siècle parce qu'elle fut constamment animée par le refus de ce qu'il appelait " la comédie ". Malraux, osons l'affirmer, n'a jamais cherché à séduire, à être fêté, comme on disait alors. Même les mythes ou mensonges dont il s'est entouré (et dont on n'a pas fini de lui faire grief) n'étaient guère conçus pour s'attirer la sympathie ou l'admiration frivoles des gens à la mode ; ils étaient tous des défis, lancés bien plus dans le souci d'exercer une vraie influence que dans celui de faire de l'effet. Il a été, dans sa vie, la proie de quelques obsessions de même nature que celles qu'il prête aux écrivains dostoïevskiens qu'il a aimés (Bernanos, Louis Guilloux...), c'est-à-dire d'obsessions qui le rendaient indifférent à la construction d'un moi mondain sur la scène de la comédie sociale. Malraux politique n'a pas non plus cherché - c'est le moins qu'on puisse dire - à flatter l'opinion publique ; il faut voir là l'une des raisons de son admiration pour le général de Gaulle, auquel il prêtait la même indifférence. Et c'est encore avec cette indifférence qu'il a accueilli la pluie de sarcasmes qui a accompagné ses essais sur l'art. Car c'est avec son observation personnelle des êtres et du monde, avec ses connaissances (plus étendues et surtout plus précises qu'on ne l'a dit) et ses idées propres qu'il se battait. Sa séduction (puisqu'il n'y a pas de meilleur terme) était de celles que Freud prête aux oiseaux de proie, aux chats et aux femmes narcissiques - ces êtres autonomes, qui semblent porter en eux le principe nécessaire et suffisant de leur existence. On pardonnera peut-être à tous les intervenants de ce colloque d'avoir été sensibles - une fois au moins dans leur vie - à cette séduction-là.

11/2002

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Littérature française (poches)

Les noyers de l'Altenburg

Enigme des Noyers de l'Altenburg : c'est un dernier roman. Quand le livre paraît, André Malraux a quarante et un ans ; dans le tiers de siècle qui lui reste à vivre, il publiera la longue suite des écrits sur l'art et ces œuvres dont le titre Anti-mémoires résume l'ambition. Si le cas des Noyers est singulier, c'est qu'il y a abandon non seulement d'un projet, mais du genre même où Malraux avait affirmé sa maîtrise : le roman. Dax ce livre, nombreux sont les souvenirs personnels : l'Alsace entrevue en 1922, le premier retour en Europe, à Marseille, la découverte de la Perse et de l'Afghanistan, les décades de Pontigny, l'expérience militaire de 1939-1940. Tout ce qu'a vécu Malraux, il l'a " transformé en fiction ", prêtant tantôt au narrateur, tantôt à son père, ses propres aventures et sentiments. Parfois l'auteur transpose simplement les lieux ou les dates : ainsi la cathédrale de Sens est transportée à Chartres. Pour l'écrivain, tout devient métamorphose : la vie, les lectures, les souvenirs, les passions...

09/1997

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Pléiades

Ecrits sur l'art. Tome 2

Plus de cinquante années d'écriture, ponctuées de livres majeurs, Les Voix du silence en 1951, les trois tomes de La Métamorphose des dieux en 1957, 1974, 1976. Une vision globale de la création artistique, née d'expériences personnelles, fondée sur un savoir dominé (et vertigineux), guidée par des conceptions fortes, le Musée imaginaire, la métamorphose. « Ce n'est pas plus une histoire de l'art que La Condition humaine n'est un reportage sur la Chine », écrit Malraux. Connaître, en effet, n'est pas tout. Malraux ne nous « apprend » pas l'art ; il nous le fait aimer et nous permet d'en faire à notre tour l'expérience. Dans son Musée imaginaire, les ouvres, métamorphosées, échappent à leur époque, deviennent présentes, exercent sur nous tout leur pouvoir. Dans cette sorte de Musée imaginaire de la littérature qu'est la Pléiade, ses Écrits sur l'art, reproduits avec leur illustration, trouvent enfin la place centrale qui leur revient.

10/2004

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Littérature française (poches)

Lazare

" Ce qui me fascine dans mon aventure, c'est la marche sur le mur entre la vie et les grandes profondeurs annonciatrices de la mort. C'est aussi le souvenir de ces profondeurs. "Les réanimés ne se souviennent de rien" (de rien, mais de conversations entre les médecins !). La rencontre avec la part de l'homme qui marche, geint ou hurle quand la conscience n'est pas là. J'ai été conscient de ne plus savoir où j'étais -, d'avoir perdu la terre. Pas d'autre douleur que celle des autres, qui bat confusément cette chambre blanche où veille la petite lampe de la nuit comme, dans ma chambre de Bombay, la rumeur de l'Océan battait la grève. Je suis lucide, d'une lucidité limitée au ressassement d'une terre de nulle part, à la stupéfaction devant un état ignoré. Ce qui s'est passé n'a rien de commun avec ce que j'appelais mourir. " En 1972, André Malraux, " atteint d'une maladie du sommeil ", est hospitalisé à la Salpêtrière. De cette expérience va naître Lazare, un de ses plus beaux livres, celui qu'il choisit pour clore le cycle du Miroir des limbes.

10/2004

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Littérature française (poches)

Ecrits farfelus

Découvrez, rassemblés pour la première fois, les écrits farfelus du jeune André Malraux où l'on croise la Mort en smoking et des kangourous munis d'ailettes trapézoïdales.

05/2012