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Algérie coloniale. Traces, mémoires et transmissions

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Algérie

Algérie coloniale. Traces, mémoires et transmissions

La guerre d'indépendance algérienne est une séquence centrale dans la construction nationale et étatique aussi bien de la France que de l'Algérie. Au lendemain de l'indépendance, l'Algérie héroïse son peuple qui s'est levé comme un seul homme, tandis que la France peine à accueillir ceux qui ont fait l'expérience de l'Algérie coloniale. L'ensemble de ces acteurs expriment des narrations et des exigences mémorielles plurielles, parfois antagonistes. Chacun prend "son" morceau dans lequel il se reconnaît, participant de la construction d'une mémoire-puzzle. En pleine actualité mémorielle, cet ouvrage se propose de déplacer le regard sur les agissements du passé et de quitter le terrain passionnel et les instrumentalisations politiciennes. Les contributions réunies ici s'interrogent sur l'actualité de la colonisation, de la guerre d'indépendance et de leurs mémoires dans différents domaines et différents milieux. Une démarche salvatrice qui ouvre un champ plutôt que de clore un débat.

03/2022

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Sociologie

Traces et mémoires

Cet ouvrage, regroupant près d'une trentaine de communications, se focalise, dans une optique pluridisciplinaire, sur la thématique traces et mémoires. Trois grandes parties structurent la réflexion. La première propose des éléments de cadrage et de problématisation ayant trait à la fiabilité des témoignages, à la dialectique de la sauvegarde et de la perte ou bien encore aux souvenirs, aux commémorations et à la repentance. L'accent est ensuite mis sur les reconstructions, les réminiscences et le travail de mémorialisation. Plusieurs études de cas relatives à la perception du vieillissement, aux icônes sportives ou artistiques servent alors de support à l'argumentation. Les derniers textes ont trait aux relations professionnelles, aux mobilisations collectives et à l'exil avec, en arrière-plan, une relecture de l'histoire du syndicalisme, du militantisme ou des diasporas.

02/2018

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Histoire de France

Les traces coloniales dans le paysage français. Monuments et mémoires

La France continue de redécouvrir son ancien Empire. Pendant longtemps sujet de nostalgie pour certains, d'embarras pour d'autres, mais ignoré par beaucoup, ces dernières années le thème du passé colonial est devenu un sujet d'actualité. A la fin des années 1990, le 150e anniversaire de l'abolition de l'esclavage et la déclaration parlementaire définissant l'esclavage et le commerce d'esclaves comme des crimes contre l'humanité, ont rappelé l'histoire de l'esclavage dans l'Empire français, une histoire longue de plusieurs siècles. De nouvelles révélations sur la pratique de la torture durant la guerre d'Algérie — dont l'affaire Aussaresses en 2000 — ont focalisé les débats sur l'histoire trouble de la colonisation et la décolonisation du Maghreb. La loi controversée du 23 février 2005 incitant les professeurs à enseigner le rôle positif de la France en Afrique du Nord provoqua des débats intenses. Ils portèrent sur les faits et les fautes des colonisateurs, mais également sur la mémoire du colonialisme, comment l'enseigner et finalement sur le rôle du pouvoir législatif dans la transmission du savoir sur la période coloniale. Les conflits de la France contemporaine, de l'affaire du foulard aux troubles dans les banlieues, étaient liés, au moins aux yeux de certains commentateurs, aux suites de la colonisation. Les programmes de télévision et le cinéma, notamment avec le film Indigènes, ont présenté au grand public des aspects de l'histoire coloniale qui avaient été abandonnés dans les recoins de la mémoire collective. Des partis politiques et des groupes de pression, de l'extrême-droite à des organisations comme les Indigènes de la République, ont instrumentalisé l'histoire coloniale pour promouvoir leurs propres batailles. Les universitaires ont débattu du sujet de l'amnésie et de l'anamnèse coloniales et se sont interrogés sur la question d'une " fracture coloniale " dans la société française. Des personnages publics ont appelé à reconnaître publiquement les erreurs du passé ou, en opposition, ont refusé une "repentance" qu'ils considéraient comme injustifiée. Ce que Benjamin Stora définit comme une "accélération de la mémoire" a conduit à la croissance des manifestations liées au passé colonial et des débats. En effet, l'étude de "la mémoire coloniale", de l'héritage colonialiste et de l'historiographie coloniale est maintenant devenue un sujet de recherche.

03/2011

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Empire colonial

Mémoire coloniale ?

Ce texte est un débat entre deux historiens du 20e siècle qui interrogent les croisements et les décroisements des mémoires liées à l'immigration et à la colonisation. Une thématique qui ne cesse d'être d'actualité. En évaluant l'impact de l'approche postcoloniale sur les questions migratoires, il s'agit de questionner la place de la mémoire de la colonisation, et de la guerre d'Algérie en particulier, dans l'histoire générale de l'immigration en France. En quoi ces mémoires traduisent elles les fractures et les impensés de la société française ? Une rencontre entre le penseur des "Lieux de mémoire" et l'historien spécialiste de la mémoire liée à la guerre d'Algérie. Pierre Nora, historien, membre de l'Académie française Benjamin Stora, historien. Auteur récemment chez Bayard de Retours d'histoire

03/2021

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Généralités

Revue coloniale. Extrait des Annales maritimes et coloniales

Revue coloniale : extrait des Annales maritimes et coloniales Date de l'édition originale : 1857-01 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

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Littérature française

Mémoires d'Algérie

1er janvier 2011. Malgré ces 58 années écoulées, mes souvenirs des deux années passées en Algérie sont encore très vivaces. Deux années inutiles et traumatisantes...

08/2017

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Histoire régionale

Nantes coloniale et négrière. Quelle mémoire ?

Ce livre n'est pas une histoire de la colonisation et de la traite négrière, mais un essai sur leur mémoire nantaise, sur l'évolution et les lacunes de cette mémoire. Un livre citoyen donc, sur une question ô combien sensible, comme nous le rappelle régulièrement l'actualité. Les auteurs n'entendent pas juger, mais expliquer, aider à comprendre. Avec des choix forts, comme de resituer la traite négrière dans son contexte colonial, essentiel pour comprendre les troubles de la mémoire. La mémoire dans toutes ses formes possibles : les noms de lieu (des voies publiques aux écoles), les plaques commémoratives, les statues et les monuments, les "lieux de mémoire" (cimetières par exemple), les paysages (ah, toutes ces plantes coloniales ! ), les pratiques militantes de toutes sortes (associations, manifestations...), nos habitudes et nos goûts en matière d'alimentation aussi bien que de musique et de chanson, les liens économiques aussi. Le rapport à la "grande histoire" tout autant que la manière dont nos sens sont littéralement colonisés. Mémoire de la colonisation, et mémoire des critiques et des oppositions à la colonisation. Les trous de mémoire aussi bien que les efforts consentis pour les combler par les associations, les institutions, les historiens, l'école, avec une grande diversité d'outils. En prenant en compte l'ensemble des éléments qui font nos mémoires, et les grands bouleversements intervenus depuis trente ans, ce livre est le premier à proposer une synthèse sur la question.

02/2024

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Littérature portugaise

Carnet de mémoires coloniales

Carnet de mémoires coloniales est le récit biographique d'une enfance passée dans les temps troubles et violents du colonialisme. Isabela Figueiredo, née en 1963 dans un Mozambique encore sous domination lusitane, se souvient. Elle nous livre ses observations d'enfant et son histoire profondément liée à celle de son père, un être aimé et aimant qui est néanmoins l'archétype du colon raciste, sexiste et violent. La petite Isabela grandit dans une ambivalence brutale en relation à ce dernier, entre adoration et rejet. Il s'agit d'exposer une attitude, une posture qu'elle n'a jamais tolérée mais dont elle portera toujours le poids. Ce livre sonne comme une catharsis. Il est comme une lettre au père, comme le dévoilement douloureux, mais libérateur d'une impossible conciliation entre deux visions du monde. Carnet de mémoires coloniales est aussi le récit singulier d'une enfant en route vers l'adolescence qui découvre donc la vie, le désir et la sexualité, pleine d'une innocence curieuse, qui vivra seule l'expérience du rapatriement en 1975 en métropole. Comme les centaines de milliers de Portugais rentrés à cette époque, elle connaîtra le rejet et la honte due à sa condition de retornada. Son père, resté au Mozambique lui confie une mission : raconter ce qu'ils ont vécu. Elle le fait ici mais sans aucun ménagement pour les colons. Elle dit sa vérité brute, raconte l'injustice, l'illégitimité et la violence d'un tel système. Porté par une écriture crue et frontale, au rythme cadencé, ce point de vue offre une vision inédite de l'histoire portugaise et coloniale. Un texte bouleversant sur l'identité explosée.

09/2021

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Histoire internationale

Le trauma colonial. Une enquête sur les effets psychiques et politiques contemporains de l'oppression coloniale en Algérie

Psychanalyste, Karima Lazali a mené une singulière enquête sur ce que la colonisation française a fait à la société algérienne, enquête dont elle restitue les résultats dans ce livre étonnant. Car elle a constaté chez ses patient.e.s des troubles dont rend mal compte la théorie psychanalytique. Et que seuls les effets profonds du "trauma colonial" permettent de comprendre : plus d'un demi-siècle après l'indépendance, les subjectivités continuent à se débattre dans des blancs de mémoire et de parole, en Algérie comme en France. Elle montre ce que ces "blancs" doivent à l'extrême violence de la colonisation : exterminations de masse dont la mémoire enfouie n'a jamais disparu, falsifications des généalogies à la fin du XIXe siècle, sentiment massif que les individus sont réduits à des corps sans nom... La "colonialité" fut une machine à produire des effacements mémoriels allant jusqu'à falsifier le sens de l'histoire. Et en cherchant à détruire l'univers symbolique de l'"indigène", elle a notamment mis à mal la fonction paternelle : "Leurs colonisateurs ont changé les Algériens en fils de personne" (Mohammed Dib). Mais cet impossible à refouler ressurgit inlassablement. Et c'est l'une des clés, explique l'auteure, de la permanence du "fratricide" dans l'espace politique algérien : les fils frappés d'illégitimité mènent entre frères une guerre terrible, comme l'illustrent le conflit tragique FLN/ MNA lors de la guerre d'indépendance ou la guerre intérieure des années 1990, qui fut aussi une terreur d'Etat. Une démonstration impressionnante, où l'analyse clinique est constamment étayée par les travaux d'historiens, par les études d'acteurs engagés (comme Frantz Fanon) et, surtout, par une relecture novatrice des oeuvres d'écrivains algériens de langue française (Kateb Yacine, Mohammed Dib, Nabile Farès, Mouloud Mammeri...).

09/2018

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Ethnologie et anthropologie

Traces du dé/colonial au musée

Comment aujourd'hui interpréter, travailler, déplacer les traces du passé colonial instituées en "collections ethnographiques" au sein des musées ? A cette question, Traces du dé/colonial au musée apporte un éclairage multisitué et plurivoque. Restituer/rapatrier, exposer/représenter, acquérir/s'approprier, imaginer/ performer ces oeuvres et artefacts collectés en contexte colonial sont les problématiques qui traversent ce livre collectif. Articles inédits, traductions et entretiens visent à rendre accessibles aux personnels des musées, aux étudiants et étudiantes comme au public francophones les pensées tissées et débattues à cet égard dans d'autres contextes culturels. Un glossaire, édité par Marion Bertin et Martin Hullebroeck, complète l'ouvrage, dépliant les notions clefs de ce champ de recherche.

04/2024

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Algérie

Mémoires en miroir. Algérie-France

La mémoire peut-elle tutoyer l'Histoire et lui faire entrevoir des réalités volontairement ou inconsciemment refoulées ? C'est à cette question que tente de répondre cet ouvrage sans la poser solennellement. Si la colonisation de l'Algérie est aujourd'hui reconnue comme "un crime permanent" elle a aussi été une rencontre, riche et intense, entre des coeurs, des chairs, des cultures, des langues, des rires, des joies de vivre et des désirs d'humanité. Démêlant l'accessoire et l'essentiel avec une finesse et une lucidité singulières, trente personnalités d'Algérie et de France, universitaires, chercheurs, artistes, écrivains, diplomates, architectes, médecins et hommes de foi, tous "vêtus de peau fraternelle" se sont plongées dans l'intimité des mémoires franco-algériennes pour en extraire ce qu'il y a de beau et de commun : les promesses de l'avenir. La pluralité même des points de vue, récits de vie, témoignages et analyses fait de ce travail polyphonique un objet original.

03/2022

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Histoire internationale

Algérie. Mémoire déracinée

Je savais peu de chose de mon père. Il n'aimait guère parier de lui-même et, sur son enfance d'orphelin, restait totalement muet. Il est mort à Nice, peu de mois après avoir été " rapatrié ". Avide de revivre notre complicité d'antan, j'ai voulu découvrir ses origines et son passé. La recherche de ses racines m'a conduit à explorer son lieu de naissance où sont également nés Albert Camus et le maréchal Alphonse Juin, le vainqueur de la campagne d'Italie, puis à étudier l'histoire de ce peuple éphémère et toujours vivant qu'on nomme ici " les Pieds-noirs ". Le calvaire des générations qui m'avaient précédé sur le sol algérien illustre avec cruauté un siècle et demi de destins croisés entre la France et le Maghreb. Tant de liens rattachent les événements révolus et ceux qui assaillent l'Algérie actuelle ? Croyant se débarrasser du problème algérien, la France a bâclé sa sortie, sacrifiée Harkis et Pieds-noirs et laissé étouffer dans l'œuf la démocratie algérienne. Ce problème, elle le retrouve à présent intact devant sa porte. Pour comprendre aujourd'hui, il faut se souvenir d'hier.

11/1999

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Histoire internationale

Economie de l'Algérie coloniale 1830-1954

La violence des événements qui se sont succédés en Algérie de 1830 à 1962 et liés à la colonisation française ont conduit, le plus souvent, à ne traiter de cette histoire que sous les angles militaire et politique. Ce livre couvre le champ économique qui manquait. Il offre de longues séries statistiques qui mettent un point définitif à beaucoup de questions ayant suscité polémiques et discussions. Certes, loin d'être un champ d'investissement économique, l'Algérie, fut, pendant cinquante ans, un champ de guerre. L'objectif premier des armées d'invasion fut d'abord de conquérir des territoires. Ce trait majeur va déterminer décisivement la nature de la colonisation : elle naît terrienne et le demeurera. Au bout de 130 ans d'occupation française, l'économie coloniale demeure essentiellement agricole et exportatrice de produits agricoles. La minorité infime qui prospère ne réinvestit pas ses profits localement dans l'industrie mais accumule des fortunes qui ont fait la légende de ces quelques 6.400 très grands propriétaires colons -- à la date de 1954, occultant la situation pécuniaire ordinaire du million d'autres Européens employés et ouvriers. Si le discours apologétique ordinaire glorifie les oeuvres de la colonisation, il oublie que routes, travaux publics, ports, extraction minière, agriculture, etc., n'ont pu exister que grâce à la force de travail des Algériens, parfois mobilisés gratuitement sous forme de corvée à laquelle un Code de l'Indigénat les a soumis pendant longtemps. Ainsi a pu apparaître cette économie qui, contrairement à ce qu'affirment certains révisionnistes d'aujourd'hui, a été, en réalité, incapable ne serait-ce que de nourrir la population, et qui a abouti au bout de 130 ans à faire de l'Algérie, encore coloniale, un pays importateur, non seulement de produits industriels, mais simplement de vivres.

11/2018

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Sociologie

Ecole et imaginaire dans l'Algérie coloniale. Parcours et témoignages

Après l'élargissement des lois Ferry à l'Algérie à partir de 1883, les autorités voulaient à la fois conquérir moralement les " indigènes " par la scolarisation et éviter que celle-ci ne mette en danger l'entreprise coloniale. Résultat : l'école a connu un développement auto-freiné. Dans les pires moments de la colonisation, bien que voulue d'abord comme instrument de domination, l'école s'est transformée peu à peu en voie et moyen pour une libre émancipation. Mais, n'ayant pas bénéficié à tous les enfants ni à tous les milieux " indigènes ", celle-ci a constitué un enjeu de lutte politique de première importance. Matériellement et symboliquement, par sa centralité et du fait aussi de sa " rareté ", l'école était devenue un véritable objet de désir ayant nourri un imaginaire très riche. Cet ouvrage se propose de restituer une partie de celui-ci à travers plusieurs parcours, des témoignages franco-algériens d'anciens instituteurs et des extraits d'oeuvres littéraires d'anciens élèves devenus écrivains (Kateb Yacine, Jean Pélégri, Albert Camus, Mohamed Dib, etc.).

01/2010

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Sciences historiques

Luberon. Traces de mémoire

En un quart de siècle, le Luberon est devenu terroir d'exception et terre d'adoption pour des vacanciers pas comme les autres. Écrivains, cinéastes, musiciens, chorégraphes, chanteurs, politiques, ils ont tous adopté le Luberon, ses couleurs et ses valeurs. Évelyne Jouval, ainsi que nous la présente le Goncourt Raymond Jean, est allée à la rencontre de ceux qui, de villages en petites villes, conservent le patrimoine le plus précieux de tous : la mémoire. Elle a su faire parler les protagonistes d'une aventure incroyable mais authentique, celle du Luberon. De Gordes à Saint-Saturnin, de Ménerbes à Lacoste, de Bonnieux à Reillane, voici les voix d'un terroir d'âmes et de lumière. Au-delà de l'anecdote régionaliste, une fabuleuse leçon de simplicité, de poésie et d'amour.

02/2005

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Algérie

Le désinformateur. Sur les traces de Messaoud Djebari, un Algérien dans le monde colonial

En pleine Belle Epoque, Messaoud Djebari parvient à faire la une des journaux parisiens, et devient pour un temps l'Algérien le plus célèbre du monde. Revenu du Dahomey et du Nigéria, il aurait rencontré des survivants français d'une mission disparue. Mais son histoire soulève nombre de questions. Explorateur, interprète, militant, serait-il un menteur ? Dans une enquête à la première personne, menée au fil de ses découvertes dans les archives, Arthur Asseraf retrace le destin de cet homme passé maître dans l'art de désinformer. Algérien au service de la France, Maghrébin en Afrique de l'Ouest, colonisé et impérialiste, ni résistant ni complice, l'énigmatique Djebari sème le doute dans l'esprit de l'historien. Et interroge sur la production de la vérité, au temps de la colonisation comme aujourd'hui. Arthur Asseraf est maître de conférences en histoire de la France et du monde francophone à l'université de Cambridge et fellow de Pembroke College. Ses travaux portent sur l'histoire des médias et de l'information au Maghreb et en Méditerranée contemporaine. Il est notamment l'auteur de Electric News in Colonial Algeria (Oxford University Press, 2019).

09/2022

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Histoire internationale

Congo belge. Mémoires en noir et blanc (1945-1960)

Des témoignages justes, parfois durs, et toujours nuancés. Avec une grande première, me semble-t-il : la grande convergence de vue des Congolais et des Belges du Congo, qui dressent de part et d'autre un bilan lucide et sans concession sur cette période. Tout est dit, et souvent dans les mêmes mots : le racisme de certains, le paternalisme humiliant de beaucoup, la séparation érigée en système, et surtout, la distance mise par la plupart des Blancs entre eux et les Noirs. [...] Tout est dit, comme si nous pouvions commencer à esquisser une histoire partagée, échapper à la gène et assumer le passé, commencer à sortir des dénis mutuels, des autojustifications et des accusations. [...] Voilé un livre salutaire, loin des stéréotypes. François Ryckmans

10/2019

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Sciences politiques

La fabrique coloniale du citoyen. Algérie, Nouvelle-Calédonie

Si l'exclusion des indigènes de la participation politique dans le monde colonial est aujourd'hui largement connue et expliquée, nous en savons par contre bien moins sur l'accession des populations issues du peuplement des colonies au statut de citoyens, et dans quels contextes et conditions, ils ont su développer un sentiment d'appartenance à l'Etat-nation, fut-il colonial. C'est cet angle-mort de la connaissance sur l'époque coloniale que cet ouvrage prétend éclairer. Comprendre, à partir des deux cas exemplaires de colonies de peuplement françaises que furent l'Algérie et la Nouvelle-Calédonie, comment les Français d'Algérie et les Caldoches sont devenus citoyens. Pour cela, cette étude revient sur les classifications juridiques produites au sein de l'Etat colonisateur (ethniques ou confessionnelles) et réfléchit à leurs sens pour identifier les populations. Cette démarche implique de repenser la sociologie historique de la citoyenneté en contexte colonial. En effet, tandis qu'en métropole l'apprentissage de la citoyenneté repose sur la promotion d'une participation politique individuelle, libre, éclairée et coupée des solidarités locales, sur le terrain algérien ou néo-calédonien, les Français citoyens accèdent à la participation politique par le biais de leur appartenance à des groupes particularisés, et en concurrence avec d'autres dans des sociétés largement ethnicisées et/ou racialisées. Dans ces conditions, si le projet des colonies de peuplement reste la dissolution de la question indigène, le passage à la modernité politique et à la citoyenneté électorale s'y réalise loin de l'universalisme et de l'individualisme républicain valorisés en métropole. L'apport de ce livre est de mettre en exergue ces évolutions paradoxales de la "fabrique coloniale du citoyen" par rapport à celle de la métropole.

07/2019

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Psychologie, psychanalyse

L'intraduisible. Deuil, mémoire, transmission

" Si, dans mes souvenirs écrans, me reviennent toujours, puisqu'ils m'ont façonnée, " les travaux et les jours " des miens, ce n'est pas par la menace, l'angoisse de leurs récits de misère, leurs récriminations oppressantes, leurs évocations des lieux exterminés où s'enracinait leur existence, que leur souffrance irrémédiable est venue à moi. Elle s'empare paradoxalement de toute ma personne en présence de leurs travaux voués à combler l'insécurité première, au souvenir de leur peine opiniâtre, de la pauvreté ingénieuse, la ténacité créatrice, l'inébranlable affirmation avec laquelle ils aménagèrent leur vie d'exilés, les bases de la mienne. L'émotion la moins soutenable qui m'a acculée à écrire leur dénuement c'est celle qui m'étreint devant les traces laissées par leurs mains et leur foi artisane, les dentelles aristocratiques crochetées par grand-mère, les broderies d'espérance en bouquets de ma mère, l'attention industrieuse que mon père apportait aux étoffes de l'atelier, aux matériaux protecteur du logis, à l'apprentissage de son violon. Dans la rigueur et le respect, ils célébraient tous ces rituels qui maintiennent et sacralisent les rythmes de la vie. je ne retrouve pas dans leurs gestes au travail l'immaturité des orphelins mais leur discernement majeur. " Ce livre explique comment survivre est le fruit d'un travail obstiné qui requiert du survivant un savoir-faire avec des restes, qualité requise finalement aussi chez l'analyste œuvrant à la survie psychique du patient. Survivre impose par ailleurs une recherche désespérée du recours au tiers à rencontrer ou à créer.

06/2005

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Littérature française

L'Algérie pour mémoire

A la fin des années 1960, l'auteure se souvient de son retour de quelques mois à Alger, en compagnie de sa mère, pour empêcher la réquisition des biens de leur famille. Elle décrit le sentiment d'être exilée dans son pays natal et les changements survenus

04/2013

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Récits de voyage

Le voyage en Algérie. Anthologie de voyageurs français dans l'Algérie coloniale 1830-1930

La prise d'Alger par les troupes du général de Bourmont en 1830 inaugure cent trente-deux ans de présence française sur l'autre rive de la Méditerranée. Elle marque également les débuts d'une abondante littérature coloniale autour de l'Algérie, qui est, d'une certaine façon, notre plus proche Orient. Nombreux sont ceux, journalistes, officiers, députés ou ministres, qui font le voyage et en reviennent séduits par la richesse des couleurs et des paysages. Des écrivains aussi traversent la mer pour découvrir le rivage algérien et ses ruines romaines, les plaines fertiles du Tell, les villages de Kabylie, les grands espaces sahariens, l'épure des dunes, les ciels étoilés et le réconfort des oasis. Gautier, Dumas, Fromentin, les Goncourt, Maupassant, Gide, Eberhardt et Montherlant, parmi bien d'autres auteurs méconnus ou oubliés, consacrent ainsi à l'Algérie des pages mémorables ou pittoresques. Mais un pays, c'est avant tout un peuple, et les écrivains-voyageurs le font vivre : d'abord le peuple algérien avec ses croyances, ses coutumes, ses modes de vie, ses mystères aussi, puis " un peuple neuf ", celui des Français d'Algérie. De tonalités diverses - épiques ou esthétiques, lyriques ou satiriques, fondées sur l'expérience aventureuse et sombre de la conquête ou sur les aléas balisés des premières expéditions touristiques -, toutes ces relations de voyage expriment l'impact émotionnel de ce pays, l'Algérie, sur ceux qui sont venus le découvrir et le raconter. Tous portent témoignage du fait colonial. Leurs propos, bien moins univoques qu'on ne l'imagine parfois, ne sauraient se résumer à l'expression d'une quelconque " voix de l'impérialisme ". Du débarquement de Sidi-Ferruch aux cérémonies du Centenaire, les textes, ordonnés selon le principe chronologique, retracent une histoire toujours passionnée, qui continue de faire battre les cœurs sur les deux rives de la Méditerranée.

02/2008

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Histoire internationale

La matraque coloniale. Le code de l'indigénat en Algérie

" Premier ouvrage consacré à l'étude du code de l'Indigénat mis en oeuvre dans l'Algérie française, l'auteure, Samira Benhaddou y a consacré plusieurs années de recherches et a nécessairement consulté les archives nationales. Dès les débuts de la conquête de l'Algérie, le Gouvernement français attribue à des militaires des pouvoirs disciplinaires et judiciaires sans commune mesure. Les indigènes musulmans sont soumis à une (in)justice d'exception. Ces derniers voient leurs libertés publiques bafouées. A travers cette étude, l'auteure nous décrit la façon dont le colon exprime ce besoin irrépressible de domination sur l'indigène, usant de la torture et de diverses humiliations. Naturellement, des mouvements de protestation émergent. Certains optent pour des solutions pacifiques, une démarche qui n'aura aucun effet. D'autres indigènes, comme les fellahs choisissent comme mode de contestation la lutte armée. Des désaccords existent au sein d'une troisième tendance, celle qui prône l'assimilation. Les principaux acteurs de la contestation n'envisageaient pas d'autres modèles que le modèle libéral occidental, qui s'est avéré inadapté à une société traditionnelle comme l'est la société algérienne. Cet ouvrage nous éclaire sur ce qu'était le statut de l'indigène sous la colonisation française en Algérie. Ces évènements ont marqué l'histoire et la postérité du peuple algérien tout comme ils ont marqué l'histoire de la France. "

11/2020

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Psychologie, psychanalyse

Entre mémoire et avenir. Essai sur la transmission

Nous n'avons plus la maîtrise de la transmission inscrite depuis des siècles dans la verticalité des passages. Vivant une époque intense, aux mutations rapides, d'une grande richesse mais aux repères bouleversés, nous sommes confrontés à des situations qui s'opposent ou rendent difficile notre désir de transmission. Les sources et lieux de transmission, l'évolution des contenus à transmettre ont fait surgir une angoisse contagieuse pour ceux qui ont charge de faire vivre un héritage : dans les familles, chez les éducateurs et les enseignants, ou chez ceux chargés d'être les passeurs d'un patrimoine culturel ou spirituel, confrontés à l'accélération des changements économiques. sociaux, scientifiques, culturels ou familiaux. Toute société pour perdurer doit permettre à l'individu de s'inscrire dans une communauté humaine, dans des lieux et liens communs, à la croisée de ce qui constitue sa filiation et son affiliation, en faisant circuler ce qui est d'abord une relation, plutôt qu'un contenu fossilisé. En s'appuyant sur son expérience de chercheur, de pédagogue et de thérapeute, mais aussi sur une parole puisée dans son expérience de vie personnelle, cet essai de Marie-Françoise Bonicel aborde les différents rivages de la transmission (filiation, éducation, religion, histoire et mémoire, peuples en exil, génocides, langues et traductions) et définit les chemins, les contours, les contenus et les moyens d'une transmission réussie.

10/2010

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Vins, alcools, boissons

La mémoire du vin. Entre héritage et transmission

Le vin constitue l'un des plus anciens éléments du patrimoine de l'humanité. La culture de la vigne et l'élaboration du vin ont favorisé la sédentarisation de groupements humains nomades. Elles sont à l'origine de la création des premiers villages, de l'émergence d'une organisation sociale et politique avec ses hiérarchies et ses règles, de l'attachement à une terre et une patrie avec la nécessité de la défendre. Elles ont aussi largement contribué au développement d'une vie intellectuelle et artistique. C'est ainsi que le vin est à l'origine des premières civilisations. Aujourd'hui, dans un monde matérialiste et virtuel, le vin maintient le lien avec la terre, les saisons et l'ordre de la nature. Le vin par sa relation avec l'histoire, la géographie, l'économie, la politique, les arts, la religion chrétienne a largement contribué à façonner l'identité française. Trop souvent considéré comme une seule source de plaisir, le vin est bien davantage que cela. Il possède une dimension culturelle au sens le plus élevé du terme. Il est l'expression la plus aboutie de notre civilisation gréco-latine. Ce précieux héritage qui n'a cessé de rapprocher les hommes au fil des siècles demeure le meilleur antidote à la pensée unique, à la banalisation du monde et au retour de la barbarie. Loin d'être un livre technique, La mémoire du vin est un livre de réflexion, vivant et joyeux, une invitation à voyager dans l'univers du vin.

02/2019

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Ouvrages généraux

Plaidoyer pour le patrimoine colonial. Le legs colonial, entre histoire et mémoire

Peut-on préserver des monuments commémoratifs issus de la colonisation ? Les actes de démolition des statues coloniales sont-ils des actes de vandalisme ou des modes d'action populaire porteurs de sens ? Comment comprendre la récente vague de renversement des monuments esclavagistes et coloniaux qui a balayé la planète entière à la suite de la mort de George Floyd ? Qu'est-ce qui explique les attaques répétées dont la statue de Leclerc à Douala au Cameroun est la cible depuis une vingtaine d'années ? Cet ouvrage répond à ces questions tout en envisageant une réflexion sur le patrimoine historique et les méthodes les plus indiquées pour le préserver et le faire accepter. Trois principales articulations orientent ce plaidoyer pour le patrimoine colonial : l'évocation des faits, la prise en compte du contexte et l'énonciation d'une iconologie historico-interprétée. Autour des notions de "mémoricide" et de "patdmonicide", l'auteur engage une discussion intéressante sur la place du passé — honni ou revendiqué—dans la société camerounaise et les conséquences auxquelles ses représentations peuvent donner lieu. En filigrane du texte apparaît l'idée selon laquelle le passé — quel qu'il — ne doit pas être gommé mais au contraire questionné pour avoir une meilleure compréhension de sa complexité. Au final, sans banaliser les conséquences innommables que la conquête et l'exploitation coloniales ont provoquées au sein de la société camerounaise, l'auteur montre que l'héritage colonial, pensé sous le prisme de la réflexion historique et de la mémoire exemplaire, peut contribuer à souder le lien social. Pour cela, l'épisode colonial doit être regardé avec moins de complexes et plus de lucidité.

06/2021

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Ouvrages généraux

Traces et tensions en terrain colonial. Bruxelles et la colonisation belge du Congo

De la commune d'Etterbeek à celle de Schaerbeek, de la place Royale au parc du Cinquantenaire, Nicholas Lewis nous guide lors d'une déambulation sensible dans les rues de Bruxelles afin d'examiner en profondeur le rapport qu'entretient la société belge à son histoire coloniale. La présence durable de noms de rues, de monuments, de bâtiments et d'institutions glorifiant explicitement la colonisation du Congo constitue un point d'entrée pour regarder en face les déclinaisons de la négrophobie contemporaine. L'ouvrage formule ainsi une remise en question radicale des structures du pouvoir colonial et racial à travers une critique politique et esthétique de l'espace public bruxellois. Images, cartes et archives se mêlent à un corpus de textes et d'interventions visuelles de six protagonistes majeurs de la scène artistique, militante et universitaire belge : Laura Nsengiyumva, Anne Wetsi Mpoma, Véronique Clette-Gakuba, Georgine Dibua Mbombo, Joëlle Sambi Nzeba, et François Makanga.

04/2023

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Histoire de France

Retours de mémoires sur l'Algérie

Les écrits sur l'Algérie privilégient inévitablement les acteurs de premier plan, politiques ou militaires, qui donnent habituellement des repères à l'Histoire ... Absents de cette Histoire ou relégués dans l'anonymat des masses, des Pieds-Noirs ont cru utile de vouloir y faire leur place en survalorisant leurs mérites ou leurs souffrances, ou en rabâchant les moments où ils avaient fait parler d'eux ; par leur exagération, certains n'ont fait que ternir l'image favorable qu'ils prétendaient répandre. Les populations civiles auraient mérité d'être considérées pour ce qu'elles étaient. Il est vrai que nous allions au travail, au marché, à la plage ; il y avait des dimanches, des fêtes, des fiançailles, des mariages, des enterrements bien sûr. On célébrait des anniversaires, les familles se retrouvaient, et surtout, surtout : . . malgré la guerre et les tueries, Pieds-Noirs et Algériens continuaient à vivre côte à côte ; les femmes de ménage allaient au travail, les ouvriers se côtoyaient à l'atelier ou dans les exploitations. Certains jours, l'insouciance du quotidien reprenait son cours, donnant l'impression d'une certaine passivité. En réalité, beaucoup vivaient en silence un bouleversement intérieur. Il n'était pas possible d'être confronté au séisme d'un tel divorce violent, sans conséquence sur la perception que chacun avait de son monde immédiat. Selon les cas, nous en sommes sortis aigris, révoltés, avec des convictions raffermies ou relativisées, ou avec une maturité nouvelle. Ce sont ces transformations que Bernard Zimmermann a voulu faire émerger. Et puisque je me sentais incapable de l'écrire, il m'a proposé que nous procédions par entretiens. Ceux-ci se sont étalés sur un an, et chaque fois dans l'intimité d'un face à face. Il ne s'agissait pas de reconstituer une tranche de vie dans sa chronologie qui n'aurait que peu d'intérêt, mais de se mettre en recherche d'une évolution en remontant s'il le fallait dans ses racines et de façon plus générale de tout ce qui avait pu y contribuer ou la compliquer. Michel Laxenaire

11/2003

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Histoire de France

Génération Algérie : mémoires d'un quidam

Il y avait déjà quelque trois mille livres consacrés à la guerre d'Algérie. Est-ce le trois mille unième que voici ? Arithmétiquement, sans doute. Mais la plupart des ouvrages précédents, oeuvres d'acteurs ou de témoins, sont ou peuvent être, peu ou prou, de parti pris. Les Mémoires d'un quidam échappent à cette catégorie. Ne serait-ce que parce que la période qu'ils couvrent est, pour plus d'un tiers, antérieure à ce conflit. Et surtout parce que leur trame, autobiographique, conduit le lecteur à travers les méandres de la deuxième guerre mondiale et des bouleversements qui s'ensuivirent, pour le meilleur et pour le pire.

12/2015

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Histoire de France

Algérie coloniale. Musulmans et chrétiens : le contrôle de l'Etat (1830-1914)

Au cours du XIXe siècle, catholicisme et islam deviennent les deux religions majoritaires en Algérie. Catholicisme d'importation d'un côté, islam pluriséculaire de l'autre. Comment la France a-t-elle procédé dans ses relations avec les deux cultes ? Et que nous disent ces relations de la réalité coloniale ? Oissila Saaïdia retrace les étapes qui ont conduit à "l'invention du culte musulman" : lieux spécifiques et desservants institutionnels vont ainsi former les bases du culte. Quant au catholicisme, il apparaît comme l'un des piliers de l'ordre colonial. Mais les tensions ne vont pas tarder à surgir entre une Eglise hostile à la République anticléricale et des musulmans tolérant de moins en moins l'"obsession sécuritaire" de la France. C'est dans ce contexte de mise sous tutelle des cultes que la loi de séparation de 1905 va donner, pour la première fois, un cadre légal à l'islam. Conçue pour la métropole, cette loi est censée inaugurer un nouveau type de relations entre l'Etat et les cultes dans la mesure où elle stipule que la République ne reconnaît ni ne subventionne aucun d'entre eux. En théorie, toutes les confessions sont placées à la même enseigne républicaine. Dans la réalité, les choses seront bien différentes...

02/2015

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Histoire de France

Larodde 1914-1918

Sur les quelque 160 hommes de notre commune qui y sont partis, 62 y ont laissé la vie : disparus, morts au combat, décédés par i(suite de maladie contractée en service). Les plus chanceux sont revenus mourir chez eux... En 1921, un monument est érigé, avec leurs noms gravés dans la pierre, pour que les générations futures se souviennent, pour qu'ils ne soient pas morts pour rien. C'est un hommage qui leur est rendu ici. L'évocation de leur vie, celle de leurs batailles les rendent proches. C'était hier. Association Larodde, Mémoire et patrimoine

10/2018