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Ainsi parlait James Joyce. Dits et maximes de vie

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Critique

Ainsi parlait James Joyce. Dits et maximes de vie

On a célébré en 2022 le centenaire d'Ulysse, le chef d'oeuvre de l'écrivain irlandais James Joyce et, avec La Recherche du Temps perdu de Proust, l'une des oeuvres majeures de la littérature du XXe siècle. Si la personnalité de Proust nous est connue dans ses moindres détails, la figure de Joyce reste en revanche très énigmatique. Génie ou farceur ? Ou les deux ? A coup sûr Joyce est un écrivain multiple. Il y a l'auteur des Gens de Dublin avec leurs célèbres "épiphanies" . Il y l'autobiographe encore plutôt classique du Portrait de l'Artiste en jeune homme. Et il y a ce livre étrange, Ulysse, qui change tout : dans les 700 p. de cette Odyssée vertigineuse et cocasse, c'est l'universel quotidien qui nous est révélé à travers les faits et gestes de Leopold Bloom au cours d'une unique journé à Dublin. Il y a enfin cette oeuvre testamentaire, Finnegans Wake où se mêlent langues, mythes et rêves, au risque d'en devenir illisible. Comme Proust, Joyce est devenu un mythe. Comme lui il a sa propre géographie. Non pas Combray, Balbec et Venise. Mais Dublin, Paris, Trieste, Zurich. A Nice, au bord de la baie des Anges, un hôtel rappelle qu'ici Joyce a commencé d'écrire Finnegans Wake en octobre 1922. Comme Proust, il a engendré une sorte d'idolâtrie, ses habitudes et ses manies servant de références ultimes. Comment aborder un tel monument à travers un volume de la collection Ainsi parlait ? C'est un défi qu'a relevé Mathieu Jung, spécialiste de l'écrivain irlandais et coordinateur de l'hommage que lui a rendu la revue Europe en 2022. Il nous offre ainsi l'indispensable initiation à une oeuvre-monde.

09/2023

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Littérature française

Ainsi parlait Chateaubriand. Dits et maximes de vie

L'oeuvre de Chateaubriand, disciple de Rousseau, est traversée par l'urgence et par la puissance du désir. Se comparant lui-même au " Juif errant qui ne devait plus s'arrêter ", il a connu la faim et la misère durant son exil en Angleterre, mais aussi le faste des ambassades lors de sa carrière publique de diplomate. Poète-voyageur, il se nourrit de ce changement perpétuel : " J'étais homme et je n'étais pas homme ; je devenais le nuage, le vent, le bruit. " Car si Chateaubriand voyage tant, de n'est pas par simple curiosité, c'est pour retrouver une unité de sens dans un univers qui se disperse : " Je me suis rencontré entre deux siècles, comme au confluent de deux fleuves ; j'ai plongé dans leurs eaux troublées, m'éloignant à regret du vieux rivage où j'étais né, nageant avec espérance vers une rive inconnue. " A la fin de sa vie, il s'interroge : " Ai-je une patrie ? " et si oui, y " ai-je jamais goûté un moment de repos ? " Attentif " au bruit lointain d'une société croulante ", il constate sa solitude face aux bouleversements de son temps : " J'ai toujours eu horreur d'obéir et de commander ", écrit-il. Il a 76 ans quand, dans sa sublime Vie de Rancé, son dernier ouvrage, il observe : " Je ne suis plus que le temps. " Ce temps, il sait pourtant que, grâce à l'écriture, il n'aura pas été vain : " Pourquoi me plaindrais-je de la rapidité des jours, puisque je vivais dans une heure autant que ceux qui passent des années à vivre ? "

05/2023

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Littérature française

Ainsi parlait Georges Bernanos. Dits et maximes de vie

En épigraphe de sa préface, Gérard Bocholier cite cette phrase révélatrice de Bernanos : " Qu'importe ma vie ! Je veux seulement qu'elle reste jusqu'au bout fidèle à l'enfant que je fus. " D'instinct Bernanos déteste les postes, les fonctions, les honneurs. Tout cela qui ne peut que nous tromper. Nous ne sommes pas faits pour ça. Vivre est une aventure, pas une boutique. Avant que l'argent ne prenne le pouvoir en toutes choses, les hommes le savaient bien : " C'étaient des gens qui savaient vivre, et s'ils sentaient un peu fort la pipe ou la prise, ils ne puaient pas la boutique, ils n'avaient pas ces têtes de boutiquiers, de sacristains, d'huissiers, des têtes qui ont l'air d'avoir poussé dans les caves. " Bernanos n'a pas de mots assez durs pour ceux qu'il nomme les " réalistes " ou les " cyniques ", tous ceux qui apportent leur consentement ou leur soumission au " conformisme universel, anonyme ". Bernanos dénonce les ruses de ce type nouveau d'homme égoïste, logicien, hypocrite, ne vivant que pour le profit et la jouissance. D'où aussi, sur le fond, sa rupture avec Maurras, dont l'esprit lui paraît " abso-lument dépourvu, dépouillé, destitué de toute charité ". Polémiste, Bernanos ? Certes il admirait Bloy et sa plume était vive. Mais il détestait ce terme. Bien plutôt un " combattant de l'Esprit ", n'écrivant que pour se justifier " aux yeux de l'enfant " qu'il fut et qui ne veut pas mourir " sans témoigner ", qui va " jusqu'au bout du vrai, quels qu'en soient les risques". " C'est dire, souligne Gérard Bocholier, l'actualité toujours présente, toujours pressante, de Bernanos en notre XXIe siècle. "

09/2019

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Dictionnaires des citations

Ainsi parlait Eugène Delacroix. Dits et maximes de vie

Les écrits de Delacroix se partagent en trois ensembles : le Journal (1800 p.), plusieurs volumes de correspondance, les articles publiés en revue. Delacroix redoute toujours de figer les choses, que ce soit par la forme qui cerne ou par la pensée qui définit. Pour lui la matière est vie et la peinture espace en mouvement. Ce solitaire est toujours en dialogue, ce pessimiste est toujours en recherche de nouveauté. Reconnu et commenté dès ses premières présen-tations, il a aussi été haï jusqu'à sa mort. Jamais on ne lui a permis d'enseigner, et il n'est admis à l'Institut qu'à sa 7e candidature. Delacroix choque, car il montre la violence et le tragique du monde : guerres, crimes, suicides, viols, corruption. " Le sauvage revient toujours, écrit-il. La civilisation la plus outrée ne peut bannir de nos villes les crimes atroces qui semblent le partage des peuples aveuglés par la barbarie. " Il y une profonde parenté entre Baudelaire et Delacroix, dans la violence et la cruauté même. Mais Baudelaire déteste la nature, Delacroix l'aime profon-dément. Baudelaire déteste la femme, Delacroix la respecte. " Delacroix n'a pas et n'aura pas de vieillesse, écrivait George Sand. Il est, dans son art, l'innovateur et l'oseur par excellence. " Quelques semaines avant de mourir, il écrit les dernières lignes de son Journal : " Un tableau doit être une fête pour l'oeil ". Sagesse pratique de Delacroix : opposer la joie de l'art au tragique inexorable de la vie.

10/2023

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Littérature française

Ainsi parlait André Gide. Dits et maximes de vie

En 2019 le plus grand journal luxembougeois titrait : " Relecture d'un classique à l'ère du #metoo : faut-il bannir l'oeuvre d'André Gide ? " Les Nourritures terrestres, parues en en 1897, ont été dans une époque encore étroitement conformiste un évangile de libération : " Une existence pathétique, Nathanaël, plutôt que la tranquillité. " En plein symbolisme, Gide invitait avec une force inouïe, à revenir au naturel et à la vie authentique. Qui est André Gide ? Le Journal le montre tout à la fois sincère, esthète, immoraliste, nomade, engagé, pervertisseur. Gide préfère l'inquiétude à toute forme de tranquillité morale ou intellectuelle : " Je ne suis qu'un petit garçon qui s'amuse, écrit-il, – doublé d'un pasteur protestant qui l'ennuie. " Comme Montaigne, il n'est que mouvement : " Tour à tour je ressemble et diffère. " Gide place la sincérité au sommet de toutes les vertus. Elle est à la racine de toute morale authentique : " Ne pas se soucier de paraître. Etre seul est important. " Gide vit jusqu'au bout cette exigence comme un drame, dont le noeud se situe en lui-même. La matière de la création littéraire gidienne est constamment faite de problèmes moraux. Ceux-ci en sont " l'étoffe ", mais ils sont subordonnés à l'art : " Ne prendre chacun de mes livres que pour ce qu'il est : une oeuvre d'art. " Cinq ans avant sa mort, il écrit dans son Thésée : " Il m'est doux de penser qu'après moi, grâce à moi, les hommes se reconnaîtront plus heureux, meilleurs

05/2022

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Littérature française

Ainsi parlait Marcel Proust. Dits et maximes de vie

Proust est à lui seul, a-t-on dit, toute la littérature comme Bach est à lui seul toute la musique. On trouve en son oeuvre toute la modernité, et toute la tradition classique. On sait le goût qu'il avait des moralistes comme Pascal, La Rochefoucauld ou La Bruyère. Bernard de Fallois, l'un des meilleurs connaisseurs de l'oeuvre de Proust, a publié dans son Introduction à la Recherche du temps perdu un large choix de maximes et de pensées de Proust, qui atteste qu'il est aussi, dans la concision et la lucidité, le parfait continuateur des moralistes du Grand Siècle. Au reste voulait-il vraiment écrire un roman ? " J'ai trouvé plus probe et plus délicat comme artiste, écrit-il à Jacques Rivière en 1914, de ne pas laisser voir, de ne pas annoncer, que c'était justement à la recherche de la Vérité que je partais, ni en quoi elle consistait pour moi [...] Ce n'est qu'à la fin du livre, et une fois les leçons de vie comprises, que ma pensée se dévoilera. " Quelles sont donc ces essentielles " leçons de vie " ? A travers l'imposante masse de l'oeuvre de maturité, des textes de jeunesse et de la correspondance, ce nouveau volume de la collection Ainsi parlait le fait clairement apparaître. Quelle sont les sources de cette pensée ? On s'en tient souvent à son lien familial avec Bergson, c'est oublier qu'il a suivi lui-même des études de philosophie à la Sorbonne et que, admirateur de Wagner, il s'est également passionné, comme le montre la préface du présent volume, pour la philo-sophie allemande, de Schelling à Schopenhauer.

01/2021

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Littérature française

Ainsi parlait Gustave Flaubert. Dits et maximes de vie

" L'auteur doit être dans son oeuvre comme Dieu dans l'univers, présent partout et visible nulle part. " C'est Flaubert qui écrivait cette phrase, dans une lettre de 1852. Et il est vrai que, dans ses grands textes littéraires, Flaubert a utilisé toutes les ressources de l'art le plus élaboré pour effacer autant qu'il le pouvait ses traces. On cite toujours le fameux " Madame Bovary, c'est moi ! " , mais Flaubert n'a jamais écrit ni dit cette phrase dans le sens où on la cite. Madame Bovary, voici tout au contraire ce qu'il en écrit : " Ce livre, tout en calcul et en ruses de style, n'est pas de mon sang, [...] c'est de ma part une chose voulue, factice. " Cet " art pour l'art " que Flaubert a théorisé, tout de volonté, d'intelligence et de paradoxes, n'est pas, il faut l'avouer, sans ennuyer parfois. Salammbô laisse à bien des lecteurs intrépides de fâcheux souvenirs... Mais là où Flaubert ne se cache nullement, là où tout au contraire il explose, il éructe, il jubile – et nous avec lui –, c'est dans cette autre partie de son oeuvre, que bien peu de gens lisent et où pourtant son génie éclate plus que nulle part ailleurs : dans ses lettres, ses notes, ses articles, ses journaux. Cette partie de son oeuvre, c'est beaucoup plus que l'ensemble des romans : mais comment la lire ? par où commencer ? " La vie doit être une éducation incessante ; il faut tout apprendre, depuis parler jusqu'à mourir. " C'est dans cet atelier secret que Flaubert est le plus passionnant, le plus moderne. C'est là qu'Yves Leclair s'est mis pour nous à l'écoute.

05/2019

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Littérature française

Ainsi parlait Paul Valéry. Dits et maximes de vie

Le 25 juillet 1945, sur l'esplanade du Trocadéro étaient célébrées les obsèques nationales de Paul Valéry. Deux projecteurs placés au pied de la tour Eiffel dessinaient un gigantesque V dans le ciel, unissant dans un même hommage l'initiale du nom de l'écrivain et la victoire sur l'Allemagne nazie. C'est De Gaulle lui-même qui avait ordonné ces obsèques nationales : les dernières avaient eu lieu en 1885 pour Victor Hugo, qui était aussi homme politique. " Valéry, soulignait Georges Duhamel dans son discours prononcé ce soir-là au nom de l'Académie française, n'a cessé de nous rendre sensibles les prestiges de l'intelligence souveraine, pour l'honneur et pour le salut de nos sociétés en péril. " Nos sociétés sont aujourd'hui tout autant en péril et nous avons plus que jamais besoin de l'héritage que nous a laissé Valéry. Mais qui lit encore l'oeuvre immense de Valéry : essais, dialogues, aphorismes, poèmes, lettres. Sans compter les 28000 pages de ses extraordinaires Cahiers... " L'humanité, écrivait-il, s'en tirera comme elle pourra. L'inhumanité a peut-être un bel avenir... " L'inhumanité étend de jour en jour son emprise sur nos vies et Valéry mieux que quiconque peut nous aider à y résister. " La plus grande liberté, écrit-il, naît de la plus grande rigueur. " En notre temps où la vérité semble devenir indémêlable du mensonge, la leçon de Valéry nous est essentielle : " J'ai ressenti et entretenu, note-t-il, à partir de 1892 une haine et un mépris pour les Choses Vagues, et leur ai fait une guerre impitoyable en moi durant toute ma vie. " Est-il plus belle, plus simple leçon de liberté ?

05/2021

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Vie chrétienne

Ainsi parlait Jean de Ruysbroeck. Dits et maximes de vie

Les Editions Arfuyen ont publié de nombreux ouvrages liés à la mystique rhéno-flamande : à coté des grands Rhénans Eckhart (1260-1328), Tauler (1300-1361) et Suso (1296-1366), la figure majeure des Flamands est Ruysbroeck (1293-1381). Bien que très audacieux dans sa pensée de l'union à Dieu, " l'ermite de la Vallée Verte " (Groenendael), surnommé par la postérité " l'Admirable ", n'a pas été condamné comme Eckhart, mais au contraire béatifié. Ruysbroeck n'a pas suivi d'études théologiques, n'a pas pris de grades universitaires, comme Eckhart ou Tauler. Dans son " ignorance merveilleuse ", il a médité l'Ecriture et surtout vécu une expérience intérieure commencée jeune qu'il a décrite, dans son premier ouvrage : Le Royaume des Amants. Dès ce livre, il a défini son idéal de vie chrétienne, " la vie commune " (ghemeine leven). L'homme qui s'y adonne doit se placer " au sommet de son esprit ", écrit-il, entre " la jouissance mystique et l'action ". Telle fut la vie au sein du monastère de Groenendael dont Ruysbroeck fut le premier prieur en 1349. A sa mort, en 1381, le monastère de Groenendael est prospère et d'un grand rayonnement. Personnalité fascinante que celle de Ruysbroeck : " Au fond de cette obscure forêt brabançonne, écrit Maeterlinck, son âme, ignorante et simple, reçoit, sans qu'elle le sache, les aveuglants reflets de tous les sommets solitaires et mystérieux de la pensée humaine. Il sait, à son insu, le platonisme de la Grèce ; il sait le soufisme de la Perse, le brahmanisme de l'Inde et le bouddhisme du Tibet. "

10/2022

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Montaigne

Ainsi parlait Michel de Montaigne. Dits et maximes de vie

Après avoir cherché toute sa vie un modèle de liberté et de tolérance, Zweig découvre Montaigne au printemps 1941, un avant sa mort. C'est un coup de foudre : "Montaigne aime démesurément la vie, écrit-il. La seule crainte qu'il connaisse est celle de la mort. Et il aime dans la vie toutes les choses comme elles sont". Innombrables sont ceux qui se sont nourris de la sagesse de Montaigne. Comme Shakespeare symbolise la littérature anglaise, on peut dire que Montaigne est comme un condensé de la littérature française. Shakespeare lui-même, son cadet de 30 ans, ne lui a-t-il fait des emprunts ? Comme Proust, Montaigne est l'homme d'un seul livre, d'un livre auquel il s'identifie totalement mêlant inséparablement autobiographie, création et philosophie. Comme Proust, Montaigne est aussi avant tout un psychologue et un moraliste. Lui qui ne cesse de relire Sénèque et Plutarque et a fait peindre sur les poutres de sa bibliothèque ses aphorismes préférés, il n'est pas d'auteur dont l'oeuvre plus riche de "dits et de maximes de vie" . Et c'est même là l'embarras : comment choisir ? Il faut choisir cependant. Car la lecture des Essais est rendue difficile par les innombrables digressions de l'auteur mais surtout par la langue du XVie siècle, fantasque et truculente, mais souvent obscure. Toute l'utilité du présent livre est donc de donner ici l'essentiel des Essais en en gardant au plus près la saveur de leur langue, mais de les rendre d'un accès facile et agréable.

01/2022

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Poésie

Ainsi parlait Saint-Pol-Roux. Dits et maximes de vie

Saint Pol-Roux occupe dans la littérature française une place à part : il est l'héritier direct du romantisme ; il est le fondateur, avec quelques amis, du symbolisme ; enfin il a été salué par les surréalistes comme leur grand précurseur. Bien au-delà de ces mouvements, le génie visionnaire qui éclate dans ses "oeuvres futures" en font l'un des théoriciens les plus hardis de son temps. Mais tout autant que son oeuvre, c'est la personnalité rayonnante du "Mage de Camaret" qui a fasciné ses contemporains et qui donne aujourd'hui encore à ses textes une saveur inimitable : "Saint-Pol-Roux, écrit Max Jacob, aura été le dernier de ceux pour lesquels la Poésie c'est aussi une vie d'apôtre, de Saint, la grandeur des vues, la sublimité des préoccupations, la bonté, la haute honnêteté". Et le surréaliste Eluard n'est pas moins élogieux : "Quand nous le lisons, tout tremblants, enchantés et les yeux pleins de larmes devant cette beauté si nouvelle et candide, cette beauté qui sourit irrésistiblement à l'homme et aux quatre éléments, un nom nous vient aux lèvres qui nous fait ses enfants : Saint-Pol-Roux le Divin". Une grande partie des manuscrits de Saint-Pol-Roux a été détruite par l'occupant nazi. Ces pages, dispersées sur la lande et recueillies par des Camaretois, ont été pieusement conservées par Divine, sa fille. Au fur et à mesure des années, ces textes ont été publiés en 23 volumes par Gérard Macé, Alistair Whyte et Jacques Goorma. Le travail d'édition se poursuit aujourd'hui. Ce petit volume de la collection Ainsi parlait est donc un moyen précieux pour découvrir d'une manière synthétique une oeuvre majeure.

03/2022

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Latin - Littérature

Ainsi parlait Pétrarque. Dits et maximes de vie, Edition bilingue français-latin

" Peut-être aurez-vous entendu parler de moi, même si je doute qu'un nom aussi mince, aussi obscur, voyage loin dans l'espace et le temps. " C'est ainsi que Pétrarque s'adresse à la postérité dans sa dernière Lettre de la vieillesse. Sept siècles après, son oeuvre connaît un regain d'intérêt considérable. C'est ainsi qu'ont été publiées récemment l'intégralité des Lettres familières (6 vol., 2002-2015) et des Lettres de la vieillesse (5 vol., à la traduction desquels a participé Antoine de Rosny, 2002-2013). Quant au fameux Canzoniere, plusieurs traductions en été données aux Belles Lettres (2009) ou chez Gallimard (2018). L'oeuvre de Pétrarque est l'une des plus vastes de la Renaissance italienne. On connaît le poète amoureux, mais on ignore le moraliste ; on connaît l'écrivain italien, mais on oublie l'oeuvre latine ; on prend pour argent comptant le mythe qu'il s'est lui-même construit (très moderne en cela ! ) et on néglige les textes. En réalité, a-t-il bien effectué l'ascension du mont Ventoux en compagnie de son frère Gérard ? Est-ce bien en l'église Sainte-Claire d'Avignon qu'il a eu la vision merveilleuse de Laure de Noves ? A-t-il vraiment reçu la couronne de lauriers sur le Capitole ? Nulle vérité définitive chez Pétrarque, qui retouche inlassablement ses oeuvres, à la manière du Montaigne des Essais. Son existence entière est placée sous le signe de l'exil et de l'errance. Pas d'écrivain plus cosmopolite que lui. Pas d'écrivain plus tourmenté par un amour impossible. Les fragments ici présentés permettent de restituer l'unité de cet ensemble indissociable : à côté des poèmes, traités, pamphlets, dialogues et lettres.

10/2021

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Littérature étrangère

Ainsi parlait Virginia Woolf. Dits et maximes de vie, Edition bilingue français-anglais

" Quelle vie doit-on mener ? La vie que l'on aime. J'aime écrire, j'aime le changement, j'aime lancer mon esprit dans les hauteurs et attendre de voir où il va retomber. " Virginia Woolf écrit ses lignes dans le monumental Journal qu'elle a commencé de rédiger lorsqu'elle avait 15 ans et qu'elle tiendra jusqu'à sa mort. Et dans une lettre à Horace Walpole ce qu'elle écrit poursuit même interrogation : " Je pense parfois que seule l'autobiographie relève de la littérature ; les romans sont les pelures que nous ôtons pour arriver enfin au coeur qui est vous ou moi, rien d'autre. " C'est la vie qui intéresse Virginia Woolf, et rien d'autre. Qui l'effraie aussi : " La vie, pour les deux sexes est ardue, difficile, une lutte perpétuelle. Qui demande un courage et une force gigantesques. " Ces lignes, elle les écrit dans un recueil de conférences intitulé Une chambre à soi. Dans ses journaux, lettres, essais, il n'est rien dont Virginia Woolf ne fasse l'objet de son écriture. Car écrire, pour elle, c'est avant tout se libérer : " Le premier devoir de la femme écrivain, c'est de tuer l'Ange du Foyer " (Journal). Il faut avoir lu, bien sûr, les géniaux romans de Virginia Woolf – Mrs Dalloway, Les Vagues etc. –, mais elle ne ‘y trompait pas : c'est dans les écrits autobiogra-phiques que nous arrivons avec elle " au coeur " : ce " coeur qui est vous ou moi, rien d'autre ".

05/2019

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Littérature Allemande

Ainsi parlait Stefan Zweig. Dits et maximes de vie, Edition bilingue français-allemand

Stefan Zweig est l'écrivain étranger le plus lu en France. Les éditions Arfuyen ont fait découvrir en 2021 ses textes poétiques, qu'il plaçait au centre de son oeuvre. Or, de même qu'on oublie trop chez Zweig le poète, on oublie trop chez lui le penseur : "Mon but, écrit-il à Rolland, serait de devenir non une célébrité littéraire, mais une autorité morale". Grâce à cet Ainsi parlait, c'est bien ainsi que Zweig nous apparaît au fil de ses nouvelles, essais, pièces et biographies mais aussi de ses journaux et lettres. Un homme intègre et inquiet, doutant de lui-même mais ne transigeant jamais sur l'essentiel : la lutte contre les nationalismes, le rejet des fanatismes religieux, le combat contre tous les dogmatismes. Aux côtés de Romain Rolland le combat qu'il mène pendant le Première Guerre mondiale pour la paix et la réconciliation européenne est d'une admirable clairvoyance. Tout aussi prophétique ce qu'il annonce pour les lendemains du conflit : "Je suis convaincu - dur comme fer - qu'après la guerre l'antisémitisme sera le refuge des partisans de la "Grande Autriche"". Hitler, on le sait, était autrichien... Inlassablement Zweig nous met en garde contre les périls du sectarisme et de la violence : "Tuer un homme, insiste-t-il dans son Castellion (1936), ce n'est pas défendre une doctrine, c'est tuer un homme. On ne prouve pas sa foi en brûlant un homme mais en se faisant brûler pour elle". A la fin de sa vie, c'est chez Montaigne, lui aussi, qu'il trouvera un réconfort et un modèle : "Je vois en lui, l'ancêtre, le protecteur et l'ami de chaque homme libre".

01/2023

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Littérature étrangère

Ainsi parlait Giacomo Leopardi. Dits et maximes de vie, Edition bilingue français-italien

Ecrivain, poète, philosophe, Giacomo Leopardi (1798-1837) est avec Dante le plus grand écrivain italien. Avec l'Allemand Novalis (1772-1801), l'Anglais Keats (1795-1821) et le Français Nerval (1808-1855), il est un des grands météores du romantisme européen. Nietzsche voyait en lui "? le plus grand styliste de son siècle ? ". Pour Elio Germano, interprète du rôle de l'écrivain dans l'admirable film qui lui a été consacré en 2014 par Mario Martone, Leopardi : Il giovane favoloso (" le jeune homme fabuleux ", expression empruntée à un poème d'Anna Maria Ortese), " Leopardi est punk, il est grunge. Schopenhauer et Nietzsche se sont formés avec Zibaldone. L'existentialisme nait de lui aussi. Pour moi c'est un Pasolini de son temps. Détaché et dérangeant. " Mort à 39 ans, Leopardi a laissé une masse de textes considérable et désordonnée. Les fragments ici recueillis dans l'ordre chronologique de leur date de publication et publiés en édition bilingue renvoient à l'ensemble de ce corpus comprenant les célèbres Canti, le Zibaldone (près de 5000 pages dans l'édition italienne), les essais et l'abondante correspondance du reclus de Recanati. " Sans la musique, écrivait Nietzsche, la vie serait une erreur, une besogne éreintante, un exil. " Il en est de même pour Leopardi qui écrit en 1820 à un ami le chef d'orchestre Pietro Brighenti : " La musique, est certainement l'une de mes grandes passions, et elle doit l'être pour toutes les âmes capables d'enthousiasme. " Des Canti (Les Chants) au Zibaldone, l'univers sonore est partout prédominant dans son oeuvre et fait la marque inoubliable de sa sensibilité.

03/2019

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Bouddhisme

Ainsi parlait le Bouddha. Dits et maximes de vie, Edition bilingue français-sanskrit

Les paroles du Bouddha n'ont été consignées par écrit qu'au Ier siècle avant notre ère. Une immense littérature apocryphe s'est développée par la suite en Inde mais aussi à l'étranger — au Tibet sous l'influence du chamanisme, en Chine du taoïsme (chan) et au Japon du shintoïsme (zen). Il est donc primordial de dégager de ce corpus de valeur très inégale ce qu'est la pensée du Bouddha. Malgré son refus des spéculations intellectuelles, le Bouddha discute avec les adeptes de toutes les écoles de son temps. Cela le conduit à prendre clairement position face aux grands courants philosophiques (matérialisme, hédonisme, fatalisme...) et à énoncer une pensée originale et cohérente, inséparable cependant de de la méditation, seule voie vers la connaissance de l'esprit, préalable à la délivrance. Nombreux sont les livres sur le bouddhisme, le plus souvent consacrés à ses variantes tibétaine, chan et zen. L'apport de cet Ainsi parlait est quadruple : Il revient aux textes les plus anciens qui montrent un bouddhisme bien différent de l'idéologie aseptisée imposée sous ce nom par le new age. ; Il en présente les paroles les plus incisives, qui, loin des supputations et superstitions, s'efforce seulement de reconnaître la condition humaine pour ce qu'elle est, dans sa nudité ; Il en donne une traduction bilingue et aussi littérale que possible : car la traduction des termes du bouddhisme dans les langues occidentales est une source majeure de contresens ; Il présente le bouddhisme à travers les réponses qu'il donne aux questions essentielles de l'existence humaine.

04/2023

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Poésie

Ainsi parlait W.B. Yeats. Dits et maximes de vie, Edition bilingue français-anglais

Prix Nobel de littérature en 1923, William Butler Yeats (1865-1939), est l'un des plus grands écrivains irlandais. Mais si on nom est célèbre, si son oeuvre est placée très haut, qui lit pourtant ses livres ? Les oeuvres des plus grands écrivains ont pourtant quelque chose de précieux à nous dire : "La littérature, écrit-il, est toujours personnelle, elle est toujours la vision qu'a du monde un seul homme, l'expérience d'un seul homme" Et, dans leur singularité, elles s'adressent à tous : "La littérature est, à mon sens, la grande puissance enseignante du monde, l'ultime créatrice de toutes les valeurs". C'est le propos même de la collection Ainsi parlait. Yeats a abordé tous les genres : essais, théâtre, poésie, mais aussi articles et correspondances. Ses thèmes sont marqués à la fois par la passion de comprendre et l'inquiétude spirituelle ainsi que par le goût de la scène et l'amour de l'Irlande pour l'indépendance de laquelle il n'a cessé de militer. Fasciné par la vie et le mystère du monde, il déteste le dogmatisme et l'intellectualisme. Dans une langue simple, sans jargon ni abstractions, il bouscule les certitudes. Ici, comme le théâtre baroque, masques et métamorphoses sont omniprésents. Très impliqué dans le mouvement nationaliste, Yeats fut profondément bouleversé par l'Insurrection de Pâques en 1916 et par sa sanglante répression. Les Cygnes sauvages à Coole (1919), écrits à la suite de ce traumatisme, ouvrent une nouvelle période dans sa création, celle de sa maturité.

04/2021

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Essais

James Joyce, hérétique et prodigue

Lacan et Joyce, se reconnaissant tous deux comme "hérétiques", sont reliés en un noeud dont l'invention remonte à Giordano Bruno, le martyr de l'hérésie brûlé vif à Rome pour avoir osé proposer une théorie de l'infinité des mondes. Comme nous le rappelle Jorge Luis Borges qui servira ici de médiateur, c'est la pensée de l'infini, avec son déploiement dans l'histoire universelle, plus qu'une nouvelle cosmogonie, qui fait l'hérétique. Reste à suivre le cheminement de Joyce depuis sa rébellion esthétique, éthique et politique contre les idéologies dominantes jusqu'à la synthèse de Finnegans Wake dont l'idiome obscur et inouï, fabriqué de toutes les langues, offre un compendium des cauchemars de l'histoire. Joyce se fonde sur une théologie augustinienne qui prend l'"heureuse chute" de l'humanité comme point de départ dialectique afin d'inviter ses lecteurs à se retrouver en une "secte du Phénix" ouverte à tous et grâce à laquelle nous partagerons un certain savoir sur ce que Lacan appelle "Joyce le sinthome".

01/2022

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Critique littéraire

James Joyce. Tome 2

Nous n'avons pas fini d'apprendre à être les contemporains de James Joyce, à comprendre notre interprète. Ce livre pénètre dans la vie de Joyce en vue de refléter l'incessante et complexe union des faits et de l'art. La vie d'un artiste, et particulièrement celle de Joyce, diffère des vies ordinaires en ce que les événements y deviennent des sources d'art, dans le moment même où ils s'imposent à son attention. Au lieu de laisser chaque journée, poussée par la suivante, tomber dans un imprécis souvenir, il remodèle les expériences qui l'ont modelé lui-même. II est à la fois le prisonnier et le libérateur. A son tour, le remodelage de l'expérience devient une partie de sa vie, une autre de ses récurrences telles que le réveil ou le sommeil. Le biographe doit mesurer en chaque moment la participation de l'artiste à deux processus simultanés.

05/1987

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Philosophie

Ainsi parlait Zarathoustra

Ecrit par Nietzsche entre 1882 et 1885 Ainsi parlait Zarathoustra est l'une des oeuvres majeures de la littérature allemande et l'une des oeuvres majeures de l'histoire de la philosophie. Sous une forme poétique qui en fait un chef d'oeuvre littéraire mais qui n'a pas facilité toujours l'accès à sa pensée profonde et qui a suscité bien des malentendus Nietzche y réalise une mise en place de tous les grands thèmes de sa philosophie. Il y montre que l'humanité est menacée de découragement et du pire laisser-aller du fait que s'est perdue la foi en Dieu, foi qui constituait depuis des millénaires le socle de la civilisation occidentale. Il explique comment, pour éviter ce double danger l'homme doit se faire " surhomme ", c'est à dire remplacer Dieu dans son rôle de fondement de la morale et de toute la civilisation, et comment cette nouvelle morale et cette nouvelle civilisation impliquent une nouvelle conception du monde, une nouvelle métaphysique. Il examine enfin, sans illusion mais sans se décourager, la manière dont la civilisation contemporaine - contemporaine à Nietzsche, mais aussi contemporaine à ses lecteurs d'aujourd'hui - est en mesure d'écouter son message.

02/2012

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Romans, témoignages & Co

Ainsi parlait Nanabozo

LivresJeunesseCNL – L'affaire Wakan. Tout le monde en a entendu parler. Mais peu savent la vérité. Tout a commencé le jour où Edwin a débarqué au lycée avec un bonnet ridicule. Ce bonnet, c'est un hommage à Nanabozo, lapin sacré dans la religion amérindienne, grand architecte du monde. Au départ, les autres sont dubitatifs... Mais Edwyn tient bon et voilà le groupe fasciné par ce gourou des temps modernes. Très vite, ce qui ressemble à une blague se transforme en jeu dangereux.

05/2021

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Manga

Ainsi parlait Zarathoustra

" Je veux gagner ! Etre le plus fort ! Devenir le meilleur joueur de foot au monde ! " Tel était le rêve d'un jeune garçon passionné de football. Mais la réalité est loin de correspondre à ses attentes. Frustré, il fait alors la rencontre d'un mystérieux vieillard. Le garçon se laisse entraîner par ses paroles, et finit par saisir les grandes lignes de la vie.

09/2019

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Littérature française

Ainsi parlait Jules

Un autoportrait à deux voix, où l'autrice se dévoile sans ménagement Ainsi parlait Jules est un autoportrait au vitriol, à deux voix. Alors qu'une femme revient sur divers épisodes de sa vie, ses propos sont systématiquement contredits par un certain Jules. Impostures, petits arrangements, compromissions, duplicités, paradoxes, ce justicier de l'intégrité morale démasque sans pitié les moindres travers de la narratrice. Face à ce torrent brutal, l'accusée déploie en symétrique des pages de son enfance et de son adolescence, de ses histoires d'amour aussi ; un grand lac de souvenirs et de situations où les cruels reproches finissent par doucement se diluer. Entre longue scène de ménage aux accents souvent cocasses et plaidoyer pour les invariables faiblesses de la nature humaine, Ainsi parlait Jules nous tend un miroir grimaçant, qui lézarde nos zones de confort. Car ne réveille-t-il pas le Jules tapi en chacun de nous ? La beauté de la langue et la finesse de la composition sont au rendez-vous dans ce court roman dense, drôle, souvent dérangeant, où l'auteure se dévoile sans ménagement. Que celui qui n'a jamais triché lui jette la première pierre !

03/2022

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Napoléon

Ainsi parlait Napoléon. Amour, pouvoir, politique... Les maximes d'un chef

Grand capitaine, conquérant, administrateur, souverain, Napoléon a exploré l'art de mener les hommes de mille façons. Pour en tirer le meilleur, il a joué sur tous les registres de la psychologie. Ce qui donne à ses opinions une force et une vivacité inaltérables. Art militaire, femmes, beaux-arts, réussite, vices, vertus, presse, surnaturel, histoire, législation... rien n'échappe à sa sagacité. En tout, il fait preuve de hauteur, de profondeur, de bienveillance. D'autorité et de sagesse. De lucidité. Par-dessus tout il est toujours positif. Plein d'énergie. Il ne s'arrête jamais aux tares, aux défauts, aux difficultés, aux échecs : tant qu'on peut agir, il y a de l'espoir, il faut réussir. Ses maximes révèlent une pensée supérieure, un homme attachant... et des traits de caractère agaçants. Il est pardonné : c'est un génie !

04/2021

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Biographies

James Joyce, Une lecture amoureuse

Réédition de l'étude biographique de Joyce, reprise et corrigée et initialement publiée chez Golias.

02/2022

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Littérature anglo-saxonne

James & Nora. Portrait de Joyce en couple

Edna O'Brien n'a jamais caché que James Joyce lui avait ouvert les portes de la littérature. Vibrant hommage à un "mec funnominal" - mot emprunté à Joyce - et à son stupéfiant corps-à-corps avec le langue, James & Nora retrace la vie de l'artiste en couple, depuis sa rencontre à Dublin en juin 1904 avec une belle fille de la campagne originaire de Galway, Nora Barnacle, jusqu'à sa mort, en 1941. Leur fuite on Italie, la naissance de leurs enfants, leur misère matérielle, leur flamboyante vie sexuelle, et aussi leurs deux solitudes, Edna O'Brien les concentre en autant de fulgurants instantanés.

03/2021

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Littérature française

Ainsi parlait Victor Hugo

"Nul de nous n'a l'honneur d'avoir une vie à lui. Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez la vie que je vis. Prenez donc ce miroir, et regardez-vous-y !" Victor Hugo

04/2018

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Littérature francophone

Ainsi parlait ma mère

"Vous vous demandez sans doute ce que je fais dans la chambre de ma mère. Moi, le professeur de lettres de l'Université catholique de Louvain. Qui n'a jamais trouvé à se marier. Attendant, un livre à la main, le réveil possible de sa génitrice. Une maman fatiguée, lassée, ravinée par la vie et ses aléas. La Peau de chagrin, de Balzac, c'est le titre de cet ouvrage. Une édition ancienne, usée jusqu'à en effacer l'encre par endroits. Ma mère ne sait pas lire. Elle aurait pu porter son intérêt sur des centaines de milliers d'autres ouvrages. Alors pourquoi celui-là ? Je ne sais pas. Je n'ai jamais su. Elle ne le sait pas elle-même. Mais c'est bien celui-ci dont elle me demande la lecture à chaque moment de la journée où elle se sent disponible, où elle a besoin d'être apaisée, où elle a envie tout simplement de profiter un peu de la vie. Et de son fils".

01/2020

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Littérature francophone

Ainsi parlait Maurice Maeterlinck

Il suffit de gratter la surface de n'importe quel mot, de n'importe quel fait, de n'importe quelle pensée, pour trouver le mystère. Maurice Maeterlinck.

09/2021

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Littérature française

Ainsi parlait ma voisine

Mamoun est un retraité en quête ni de vérité ni de sens caché. Le joyeux drille est à la recherche d'occupation, tout simplement. C'est un reclus qui sait pourtant bien manier le pinceau, et pas trop mal la plume. Mais ces activités de vieux ne le passionnent pas vraiment. Il a, comme il se plait à dire, besoin d'échanges et "d'échappées belles" . Pour retomber en adolescence, il s'inscrit sur le plus célèbre des réseaux sociaux. Le pire. Malgré ses centaines d'amis virtuels, il devra apprendre à mesurer l'ampleur de sa solitude. "Vas-y ! Va faire plaisir à toutes ces donzelles qui te demandent rien. Tu donnes tout, généreux jobard ! Ton amour suranné, tes bouts de cur décati et jusqu'à ta dignité, un jour ! Il n'y a dans tout ça que moi de vrai. Et de bien réel, surtout ! Te donnerai des beignes pour t'le prouver, dans pas longtemps, moi ! "

04/2023