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Achèvement de la métaphysique et poésie. La métaphysique de Nietzsche

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Philosophie

Achèvement de la métaphysique et poésie. La métaphysique de Nietzsche ; Introduction à la philosophie penser et poétiser

Achèvement de la métaphysique et poésie réunit deux cours que Heidegger souhaitait publier ensemble. Le premier fut annoncé comme cours du semestre d'hiver 1941-1942 et s'intitule La métaphysique de Nietzsche. Le cours ne se présente pas comme un exposé de doctrine, mais amène à comprendre comment la pensée de Nietzsche est tout entière animée par la métaphysique - au point qu'elle lui donne son ultime visage. La volonté de puissance, le nihilisme l'éternel retour de l'identique, le surhomme et la justice sont les cinq articulations fondamentales de cette pensée; à leur écoute, Heidegger pense l'unité qui leur donne sens: celle de la métaphysique qui, à travers le penseur Nietzsche, s'achève tandis qu'elle se porte à son dernier accomplisse ment. Le second cours fut annoncé pour le semestre d'hiver 1944-1945 sous le titre Introduction à la philosophie. Penser et poétiser. Il approfondit ce qui a déjà été vu dans La métaphysique de Nietzsche : l'achèvement de la métaphysique signe la nécessité du rapport entre pensée et poésie. Le rapport dont il est question est à proprement parler essentiel: il implique que pensée et poésie n'ont de teneur que si elles se rapportent l'une à l'autre c'est-à-dire si elles ne cessent de s'apporter l'une à l'autre ce qui les fait être chacune elle-même. Penseur de ce temps de l'achèvement de la métaphysique, Nietzsche e vient à être poète. Poète de ce temps, Hölderlin en vient à être penseur. Cette étonnante proximité de la pensée et de la poésie est méditée en sa référence à l'histoire, car Nietzsche et Hölderlin sont penseurs et poète dès qu'il leur faut se confronter à ce qui, en notre temps, " est ". C'e ainsi que la question du rapport entre pensée et poésie nous amène à penser à partir de ce qui nous concerne tous essentiellement.

03/2005

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Philosophie

Nietzsche et la métaphysique

Bien des malentendus au sujet de Nietzsche ont été dissipés. Sa pensée nous paraît presque " évidente ", familière et comme " contemporaine ". Pourtant, elle reste déroutante, toujours encore " inactuelle " et prophétique. Elle semble résister à ses commentateurs. La difficulté de Nietzsche ne tiendrait-elle pas à la nature de son entreprise ? En renversant le platonisme, en montrant le jeu des forces souterraines, en démasquant les identités illusoires, il subvertit la métaphysique : il déstabilise en effet le système des antinomies dont elle se nourrissait, bien/mal, vrai/faux, essence/apparence, etc. Cette subversion n'est ni une abolition, ni une restauration de la métaphysique ; c'est un ébranlement, un entre-deux, et, malgré l'allégresse dominante, une longue et incertaine bataille. Dans cet entre-deux - épreuve redoutable du nihilisme - ni la question du sens ni celle du divin ne sont oubliées : elles se retrouvent métamorphosées, en attente de leur avenir.

01/1993

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Philosophie

Métaphysique de l'amour Métaphysique de la mort

Fragments éblouissants des Compléments au Monde comme Volonté et Représentation, ces deux volumes mettent en lumière la philosophie de Schopenhauer autour des deux forces qui articulent l'humanité - l'amour et la mort. Développant le principe de volonté esquissé par Kant, l'auteur compose une vision renouvelée du monde, en précurseur à jamais moderne.

10/2016

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Philosophie

La métaphysique

Il n'y avait à ce jour que deux traductions disponibles de la Métaphysique d'Aristote en français. Celle de Jules Barthélémy Saint-Hilaire date de 1878. Il est évident que depuis sa parution beaucoup de travaux en codicologie, en paléographie et en philosophie ont amélioré notre connaissance du texte et notre compréhension de son contenu. La seconde traduction, celle de Jules Tricot, a paru en 1933, puis a été plusieurs fois rééditée, en particulier en 1964. Le traducteur déclare lui-même avoir voulu "rendre la pensée d'Aristote" plutôt que de s'astreindre à "une exactitude littérale" . La présente traduction suit une méthode exactement opposée : elle se conforme rigoureusement au texte grec, tel qu'il est transmis par les manuscrits les plus anciens, pour tenter de saisir la pensée d'Aristote. Il est clair que la tâche n'en est pas simplifiée. Cependant l'évolution des connaissances philologiques et philosophiques autant que les exigences actuelles en matière de traduction montrent l'utilité de proposer une nouvelle version d'un texte rarement traduit.

02/2008

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Philosophie

La métaphysique

Parménide, Platon, Aristote, Descartes, Leibniz, Kant, Hegel, Schopenhauer, Nietzsche, Heidegger: c'est en se référant en particulier à ces auteurs que sont étudiées les problématiques essentielles de la métaphysique. La métaphysique n'est-elle qu'un abus de langage ? Peut-elle prétendre à une science supérieure, fondatrice des autres sciences ? Peut-elle parvenir à se critiquer elle-même ? À se dépasser elle-même ? Il semble bien que l'interrogation métaphysique reste sous-jacente à notre modernité. Dans cet ouvrage, plus particulièrement destiné aux étudiants en philosophie des 1e et 2e cycles universitaires et des classes préparatoires aux Grandes Écoles, les notions fondamentales (être, idée, substance, sujet ... ) et les grandes positions doctrinales sont caractérisées dans leur origine et leur évolution.

09/1998

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Philosophie

La métaphysique

"Vaste et orageux océan, empire de l'illusion, où maint brouillard, maints bancs de glace en fusion présentent l'image trompeuse de pays nouveaux, attirent le navigateur parti à la découverte, et l'entraînent en des aventures auxquelles il ne pourra plus s'arracher, mais dont il n'atteindra jamais le but". Par ces mots, Kant entend décrire les affres de la métaphysique. Quête du sens et de l'essence des choses, créatrice de concepts destinés à mieux saisir l'universalité et la transcendance, la métaphysique cherche à penser ce qui est "au-delà des réalités physiques". Si beaucoup de penseurs l'ont critiquée, elle n'en reste pas moins fascinante. Peut-on la pratiquer sans déjà raisonner en métaphysicien ? A quoi sert-elle ? Est-elle encore légitime aujourd'hui ? La métaphysique est-elle indissociable de l'expérience ou bien est-il possible de penser a priori ? Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur la métaphysique, d'Aristote à Peter Strawson, en passant par Avicenne, Thomas d'Aquin, Descartes, Leibniz, Voltaire, Kant, Hegel, Schopenhauer, Comte, Engels, Mach, Peirce, James, Nietzsche, Bergson, Merleau-Ponty ou encore A J Ayer.

11/2013

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Notions

La métaphysique

La métaphysique n'est pas qu'une discipline d'école, elle est un besoin de la pensée. Ainsi, selon Kant, " la raison humaine, depuis qu'elle a commencé à penser ou plutôt à réfléchir, n'a-t-elle jamais pu se passer d'une métaphysique, bien qu'elle n'ait pas pu la présenter suffisamment épurée de tout élément étranger. L'idée d'une telle science est aussi ancienne que la raison spéculative de l'homme, et quelle raison ne spécule pas, soit à la manière scolastique soit à la manière populaire ? " Le présent ouvrage propose un cheminement à travers l'histoire de la métaphysique, en considérant ces deux approches, scolastique et spontanée, étroite et large, purifiée et voilée. Il interroge autant l'orientation onto-théologique de la métaphysique que son sens pour l'existence humaine et le fondement des diverses critiques qui lui sont opposées.

09/2023

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Ouvrages généraux

Méditations métaphysiques et correspondance. avec J.-J. Dortons de Mairan, sur des sujets de métaphysique

Méditations métaphysiques et correspondance de N. Malebranche,... avec J. -J. Dortons de Mairan, sur des sujets de métaphysique Date de l'édition originale : 1841 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2021

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Non classé

Métaphysique de la connaissance

La complexité du monde est-elle réductible à des principes simples ? Cet ouvrage répond par l'affirmative en énonçant ces principes de base dans le cadre d'une démonstration méthodique.

06/2019

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Littérature française

Métaphysique de la miette

Dans la lignée de son fameux Autobiographie dans un chou farci, Allen S. Weiss, avec Métaphysique de la miette - également écrit en français -, poursuit un genre littéraire rare, subtile et singulier qui est le sien. La miette est ici le prétexte et le motif d'un récit où Weiss, philosophe fantasque et grave, tresse souvenirs, réflexions et émotions entre vie quotidienne, art, esthétique, littérature et gastronomie. Avec grâce et humour, il dessine le portrait de l'écrivain maniaque et de sa fantaisiste mie - mais, sans jamais avoir l'air d'y toucher, il écrit en réalité un essai profondément métaphysique.

04/2013

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Philosophie

Métaphysique des moeurs. Tome 1, Fondation de la métaphysique des moeurs ; Introduction à la métaphysique des moeurs

De la formation de l'éthique à l'éthique appliquée : ainsi pourrait-on caractériser le projet de la Métaphysique des moeurs. La Fondation (1785) part de l'expérience morale telle qu'elle est vécue par la conscience commune jusqu'à ce qui, permettant d'en rendre compte, apparaît comme "le principe ultime de la moralité", c'est-à-dire l'autonomie de la volonté. Formalisme et rigorisme d'une morale qui, comme le voudrait une légende tenace, serait incapable de se confronter à la contingence des situations ? Rien n'est moins sûr. On trouvera ici, en guise de démenti, l'Introduction à la Métaphysique des moeurs, prélude par lequel Kant entame, en 1797, une vaste recherche sur l'application de l'exigence morale (Doctrine du droit et Doctrine de la vertu) qui compose le tome II de cette édition.

08/2018

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Philosophie

La connaissance métaphysique

On avait proclamé la métaphysique archaïque ou dépassée. En fait, elle n'est jamais "morte". Elle connaît même un renouveau international considérable, dont on est loin en France d'avoir pris encore la mesure. Parce qu'elle s'interroge, de la manière la plus générale et la plus précise à la fois, sur "ce qu'il y a", elle est essentielle à toute entreprise de connaissance, entendue non comme la reconnaissance de vérités éternelles, mais comme une enquête sur le monde et la réalité. Aux antipodes du spiritualisme obscurantiste comme du relativisme postmoderne, Claudine Tiercelin expose ici le programme d'une métaphysique scientifique et réaliste, ancrée dans la tradition rationaliste.

11/2011

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Catéchèse

La MEtaphysique orientale

il convient de s'entendre sur le sens qu'il faut donner ici au mot " métaphysique ", et cela importe d'autant plus que j'ai souvent eu l'occasion de constater que tout le monde ne le comprenait pas de la même façon. Je pense que ce qu´il y a de mieux à faire, pour les mots qui peuvent donner lieu à quelque équivoque, c'est de leur restituer autant que possible leur signification primitive et étymo-logique. Or, d'après sa composition, ce mot " métaphysique " signifie littéralement " au delà de la physique ", en prenant " phy-sique " dans l'acception que ce terme avait toujours pour les an-ciens, celle de " science de la nature " dans toute sa généralité. La physique est l'étude de tout ce qui appartient au domaine de la nature ; ce qui concerne la métaphysique, c'est ce qui est au delà de la nature.

10/2022

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Philosophie

Aristote, la "Métaphysique"

Une série d'écrits aristotéliciens traitant de " sagesse ", de " philosophie première ", de " philosophie théologique ", ont été rassemblés ultérieurement par des éditeurs sous le nom de " métaphysique ". Le nom est peut-être sans rapport avec la chose. On cherche donc à savoir quel est l'objet des traités aristotéliciens ; si même ils ont un objet unique. Le résultat de cette enquête est positif ; les traités ont bien un objet unique : ils explicitent de quelle manière la philosophie première est science de l'être en tant qu'être. Il y a bien une théorie achevée des principes et des causes de la substance. Il y a davantage, la théorie du discours qui convient à l'expression des principes et des causes : une théorie de la définition. La consistance des traités peut être retrouvée lorsqu'ils sont replacés dans leur contexte problématique, celui d'une tradition divisée entre physiologues et platoniciens : les premiers privilégient la cause du mouvement mais ne rendent pas compte de la forme, les seconds n'expliquent pas comment leurs formes peuvent rendre compte du mouvement. La solution aristotélicienne consistera dans l'invention d'une théorie de la forme qui intègre le mouvement, afin que l'étude de la nature ne soit pas laissée au hasard. Ce souci aristotélicien se révèle assez différent de ce que toute interprétation " métaphysique " des traités laisserait entendre.

12/1999

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Littérature française

La métaphysique des sens

Jean, jeune danseur dont la carrière s'est brutalement arrêtée suite à une chute, est introduit dans un cercle d'amis philanthropique où il fait la rencontre de Maureen, une Anglaise de son âge à la recherche de son oncle photographe disparu. Il s'ensuit, au cours de leur quête menée ensemble et qui les conduit jusqu'en Angleterre, une relation fusionnelle qui va reconfigurer leurs existences.

08/2021

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Philosophie

Métaphysique

La Métaphysique de Baumgarten a été le livre de référence de Kant durant les quelque quarante années de son enseignement consacré à ce thème. Cet ouvrage a même inspiré, dans la Logique transcendantale, le plan de composition de la Critique de la raison pure. La Métaphysique de Baumgarten fut aussi le plus célèbre manuel de métaphysique en Allemagne au XVIIIe siècle. On peut y voir en quelque sorte le testament de la Schulmetaphysik, avant sa grande remise en question dans la Critique de la raison pure, et le document emblématique de ce qu'on a appelé la philosophie leibnizo-wolffienne, dont Baumgarten fut peut-être le seul véritable représentant, à tout le moins le représentant le plus illustre.

12/2019

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Philosophie

Métaphysique africaine de la parole

Métaphysique africaine de la parole Cet ouvrage analyse, d'un point de vue métaphysique, l'idée africaine selon laquelle "la parole de l'homme, c'est l'homme lui-même". La métaphysique, dans son acception académique, désigne la philosophie première ou la science fondamentale. Dans cette perspective, les réflexions rassemblées dans cet ouvrage sont une philosophie première de la parole dans le contexte africain. Il s'agit de reconnaître que l'humanité ou l'essence de l'humain est la parole au sens génitif. Dans l'expression "l'homme est sa parole", la substance de l'homme se présente comme langage. Dans la littéralité de l'adresse qu'elle initie, toute parole, en son phénomène propre, revêt une texture de signe, et s'énonce comme la sonorité du verbe. Les mots se disent, ils scellent leur portée en tant que dits d'un dire - dire d'un irrémédiable départ entre la saillie de leur énonciation et le retrait d'une intention de sens en l'homme. L'ouvrage rassemble, dans l'humilité des signes de l'écriture, le service d'un inconnu de la parole orale, qui ne se lève qu'au risque d'une sollicitation à écouter le fond sonore de chaque mot écrit, dans la tracée des lettres. La carnation de l'oralité en un texte n'est pas la rédaction de la parole s'abandonnant à la prise du visible, mais la récapitulation de l'abaissement de tout pouvoir en l'homme, et de toute possibilité de pouvoir supprimer l'anonymat silencieux.

11/2019

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Philosophie

Métaphysique de la conscience absolue

Suivons un instant le sens commun et admettons que tout existe : les arbres, la mer, la montagne, les sentiments, les pensées, les rêves... , l'esprit, l'âme aussi... le corporel avec l'incorporel. Quel sera alors le problème métaphysique ? De penser tout ce qui existe. De penser l'incorporel sur le plan ontologique commun de l'existant et de l'y distinguer du corporel. Toutefois, puis-je penser l'incorporel ? Mais encore : pourquoi vouloir le penser ? Car on pourrait aussi bien s'étonner de la nécessité de le penser puisqu'il existe. Et ne faudrait-il pas plutôt s'interroger sur cette obstination millénaire de vouloir concevoir ce qui manifestement existe ? Comme si cette difficulté de concevoir risquait de compromettre et mettre en doute cette existence même ? Pourquoi accorder à la pensée une importance telle qu'elle soit en mesure d'ébranler une simple évidence ? Car, par un curieux paradoxe c'est le matérialisme même qui tire sa force de cette présomption inouie de la pensée allant jusqu'à décider de ce qui peut exister et comment il peut exister. De cette présomption à première vue excessive et démesurée traite cet Essai qui vérifie son bien-fondé dans un examen renouvelé de l'évidence de la conscience.

07/2020

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Philosophie

Les progrès de la métaphysique

Quels sont les progrès réels de la métaphysique en Allemagne depuis le temps de Leibniz et de Wolff ? La réponse historique que Kant apporte à cette question posée par l'Académie de Berlin est lapidaire : la métaphysique n'a jamais fait de progrès. Tout au plus a-t-elle stagné dans le néant, avant de sauter le pas qui l'a conduite jusqu'à l'achèvement, et qui coïncide avec la Critique kantienne. Si progrès il y a, il n'est pas chronologique : en donnant un sens systématique au problème, l'auteur de la Critique de la raison pure définit plutôt la métaphysique comme une progression du sensible vers le suprasensible, dépassement dont chacune des étapes correspond à un moment de sa propre méthode. Ce texte inachevé et posthume, rédigé entre 1793 et 1795, ne délivre pas seulement de précieux éclaircissements sur la philosophie et la démarche de Kant, il trace aussi les contours de cette métaphysique singulière dont la Critique est la refondation.

10/2013

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Droit

La Métaphysique des Moeurs. Volume 1, Introduction à la Doctrine du droit - Eléments métaphysiques de la doctrine du droit

Introduction à la Doctrine du droit : La Métaphysique des moeurs (Die Metaphysik der Sitten) est un ouvrage d'Emmanuel Kant, paru en 1795 et traduit en France dès 1796. Il comporte deux parties : Doctrine du droit et Doctrine de la vertu. Dans Doctrine du droit, Kant livre ses premiers principes métaphysiques sur la doctrine du droit. Plusieurs idées et section s'imposent dans l'ordonnancement de la réflexion du philosophe allemand : - Dans un état civil, à l'état de nature. - De la manière d'acquérir quelque chose d'extérieur - Du droit réel - Du droit personnel - Du droit domestique : droit conjugal, droit des parents, droit du maître de maison - Division dogmatique de tous les droits acquis par contrat. - Droit public - Droit politique - Droit des gens - Droit cosmopolitique Le présent ouvrage regroupe les parties suivantes qui composent l'Introduction à la Doctrine du droit : A. Qu'est-ce que la doctrine du droit ? B. Qu'est-ce que le droit ? C. Principe général du droit. D. Le droit implique la faculté de contraindre. E. Le droit strict peut aussi être représenté comme la possibilité d'une contrainte générale et réciproque, s'accordant, suivant des lois universelles, avec la liberté de chacun.

06/2020

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Philosophie

Fondements de la métaphysique des moeurs

Publiés en 1785, les Fondements de la métaphysique des mœurs jettent les bases des philosophies de la liberté qui se développèrent au XIXè siècle. Kant y affirme, notamment, la nécessité d'une philosophie morale pure, débarrassée de toutes les scories portées par l'empirisme, et entreprend de rechercher et de déterminer le principe suprême de la morale. Ce seront alors les célèbres " impératifs catégoriques " : ! " Agis selon une maxime telle que tu puisses vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle " ; " Agis de telle sorte que tu uses de l'humanité, en ta personne et dans celle d'autrui, toujours comme fin, et jamais simplement comme moyen " ; Agis de telle sorte que ta volonté puisse se considérer elle-même, dans ses maximes, comme législatrice universelle ".

07/2008

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Kant

Fondation de la métaphysique des moeurs

Au siècle des Lumières, Kant s'empare d'un nouveau champ, dont il pose le fondement : la métaphysique des moeurs. Purifiée de tout élément concret, celle-ci entreprend de répondre à la question : que dois-je faire ? Le philosophe formule alors un impératif catégorique : se demandant si la règle d'action qu'il se propose de suivre est universalisable, l'être humain se donne une loi morale, la loi morale. Ainsi, faire son devoir, c'est exercer sa liberté la plus haute, celle de se soumettre à la loi morale, issue de la raison, principe de notre dignité. En GF PHILO', le texte de l'oeuvre est donné à lire, dans son intégralité, sur la page de droite. En regard, des extraits tirés d'autres oeuvres viennent l'éclairer, le questionner, le prolonger.

01/2024

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Ouvrages généraux

De la physique à la métaphysique

Les chemins de l'investigation humaine sont variés et deux méthodes sont utilisées pour appréhender notre environnement. D'une part la méthode scientifique qui s'appuie sur la raison et étudie les propriétés du monde qui nous entoure, c'est le domaine de la physique et d'autre part l'intuition émotionnelle qui touche à la métaphysique. Dans cet ouvrage, l'auteur tente de confronter ces deux méthodes que tout semble opposer en soulignant les points de désaccord et les points de recouvrement. Ainsi, l'idée de transcendance se retrouve-elle dans certaines spéculations de la physique la plus actuelle : la théorie des cordes propose l'existence de 11 dimensions, 7 supplémentaires s'ajoutant aux 4 classiques. La recherche scientifique explore donc ce qui peut être transcendantal.

10/2021

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Sociologie

Metaphysica quadripartita (Approche quadripartite de la métaphysique). Opus 1 : Métaphysique fondamentale

On ne peut, cependant, nier l'évidence : il y a, de fait, une pluralité de métaphysiques, mais elles ne sont pas réductibles l'une à l'autre. Il n'y a qu'une seule et universelle vérité de la métaphysique : la métaphysique pérenne. Toutefois, la pluralité même des métaphysiques renforce son unité. A proprement parler, les thèmes abordés dans la métaphysique fondamentale appartiennent à la seule métaphysique de l'existentiel, à la " théorie de l'être " ou à la métaphysique de l'unité. L'équivalence de l'unité et de l'intelligible fait partie de " l'ordre métaphysique ". Aussi, une métaphysique pure, au sens " inclusif " du terme, signifie une métaphysique totale et authentique, en raison même de sa dépendance, de son assomption par la richesse de la foi, de son rattachement à l'arbre de vie et de vérité. Parce que la métaphysique pérenne est intégrale, relationnelle et théologale. Cependant, le " théologal essentiel ", c'est Dieu lui-même.

05/2022

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Sociologie

Metaphysica quadripartita (Approche quadripartite de la métaphysique). Opus 2 : Métaphysique religieuse

La vérité absolue n'est pas un concept, elle touche au réel. Aussi bien au plan logique qu'au niveau ontologique, la vérité est l'évidence objective. Sa recherche est un impératif de la raison. En effet, l'esprit humain trouve la satisfaction lorsqu'il est devant une vérité. Et il se sent mal à l'aise quand il rencontre une erreur, une chose fausse dans le domaine scientifique, mais aussi dans la logique ou dans le domaine ontologique. Qu'est-ce, en effet, qu'être intelligent sinon la capacité de rechercher et de recevoir la vérité ? Il y a plus : la raison peut conduire à la foi, à Dieu. L'acte de foi est, même, essentiellement un acte d'intelligence, et la connaissance de Dieu non seulement vivifie la raison, mais aussi la couronne. L'intelligence humaine a été donnée par Dieu à l'homme dès le commencement et avec cette intelligence humaine ont été données les idées dont l'être est l'âme et Dieu, l'intelligible suprême.

05/2022

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Sociologie

Metaphysica quadripartita (Approche quadripartite de la métaphysique). Opus 3 : Métaphysique hénologique

La métaphysique hénologique ne peut qu'affirmer et explorer l'unité comme étant le reflet de la multiplicité et de l'intelligibilité. Ainsi, l'unité et l'intelligibilité sont premières dans l'être et se définissent l'une par l'autre. Tout commence par l'affirmation de l'être qui s'offre à l'intelligence et s'impose à elle dans l'acte d'intelligible. Que l'unité soit une exigence, une vérité ; le multiple n'en reste pas moins une réalité, une totalité. Ainsi, la multiplicité est une loi universelle de l'être. Les êtres sont multiples et chacun d'eux est multiple en lui-même. Cependant, la multiplicité suppose l'unité ; elle n'est multiple jusqu'au bout que si elle s'accorde à l'unité. Sans unité, pas de multiplicité. La multiplicité n'est et ne peut être que multiplicités d'unités, car une multiplicité qui ne serait pas une multiplicité d'unités serait multiplicité de rien. Aussi, la totalité exprime bien la multiplicité de l'être, une totalité extensive et positive, cette totalité toujours ouverte enveloppe la continuité et l'intelligibilité de l'être. C'est donc de l'être que la raison reçoit ses lumières, c'est en lui qu'elle pense. De même, l'unité implique non seulement une idée d'être, de multiplicité, d'intelligibilité, mais également une idée de transcendance. La transcendance se définit par rapport à l'absolu en sa fonction de principe. Cette transcendance de l'absolu n'est autre que Dieu.

05/2022

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Sociologie

Metaphysica quadripartita (Approche quadripartite de la métaphysique). Opus 4 : Métaphysique spirituelle

Dieu, l'être, la foi, l'humain, la recherche de la vérité, la sagesse, la vie spirituelle, sont parmi les thèmes favoris de la philosophie spirituelle. Et remarquez bien que ces thèmes reviennent aussi souvent dans les textes de la métaphysique religieuse et spirituelle. A tous les niveaux, le monde spirituel nous recherche et nous rejoint. Il est à remarquer également que le monde spirituel et le monde surnaturel sont comme deux frères jumeaux. Le rationalisme moderne supprime le surnaturel et nie la mystique. Le monde surnaturel est celui qui nous plonge au sein des lumières spirituelles et des réalités métaphysiques. La mystique vraie est l'expérience de Dieu au quotidien. Il n'y a donc pas ici de séparation radicale entre l'humain et le divin ; le divin et l'humain sont même étroitement imbriqués l'un dans l'autre. Et n'oublions pas ces mots fabuleux de Pascal : " L'homme passe l'homme ". L'homme dépasse l'homme non par quelque mouvement dialectique, culturel ou idéologique se déployant dans le temps, mais dans la mesure où il y a en l'humain une Présence qui le distingue des choses.

05/2022

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Philosophie

Kant et la métaphysique spéculative

L'interprétation de la critique kantienne de la métaphysique spéculative souffre encore de simplifications et d'analyses trop étroites qu'une étude systématique permet de mettre au jour. Critiquer la métaphysique, c'est procéder à ce que Kant, dans une Réflexion des années 1770, appelle la " réflexion sur la métaphysique ", et réfléchir sur la métaphysique, c'est d'abord la définir, ensuite prendre une décision à son sujet, et enfin s'interroger sur le statut d'une telle réflexion, sur la possibilité d'une " métaphysique de la métaphysique ". La définition kantienne de la métaphysique spéculative exige l'analyse détaillée de ses sources, des ses rapports avec la mathématique, de son architectonique et de ses objets, dont l'objet non-empirique au sens transcendantal. La décision kantienne à l'égard de cette métaphysique exige qu'on montre dans le détail pourquoi Kant n'est pas un destructeur de la métaphysique et de dogmatisme antimétaphysique. Quant au statut de la réflexion sur la métaphysique, on doit se demander comment Kant conçoit et justifie une critique de la raison pure par elle-même.

09/1997

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Philosophie

Maurice Blondel et la métaphysique

A l'heure où les conséquences amères des idéologies sanglantes du siècle dernier font encore sentir leur poids, à l'heure où les capacités techniques de l'homme semblent lui promettre une manipulation à l'infini de son être et des êtres, à l'heure où nous prenons conscience des nécessités d'une écologie intégrale (pape Francois), le besoin se fait sentir d'une nouvelle interrogation métaphysique. Les dangers que courent l'homme et le monde ne peuvent se conjurer par les seules bonnes intentions déclarées. Les enjeux actuels exigent une méditation puissante et de susciter une double question : l'être est-il digne d'amour et l'amour est-il digne de l'être ? A Marseille et à Aix, sous les auspices de l'Académie catholique de France, de l'Association des Amis de Maurice Blondel, de l'Institut catholique de la Méditerranée et avec le soutien de l'Association des Sociétés de Philosophie de Langue francaise (ASPLF), le colloque Blondel et la métaphysique, a rassemblé, les 4 et 5 juin 2015, un certain nombre de spécialistes en vue de s'interroger sur l'actualité de la métaphysique et le sens d'une métaphysique de la charité comme la souhaitait tant Blondel. Jean-Luc Marion, de l'Académie francaise, a bien voulu, dans une postface incisive, nous engager à ne pas conclure !

03/2016

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Philosophie

Hume et le procès de la métaphysique

Il importe à la pensée de savoir si elle se dupe elle-même en imprimant à sa démarche une orientation métaphysique. La fondation, par Hume, de la science de la nature humaine, le pose sans ambages. Philosopher ne saurait consister à se complaire dans les prétentions aventureuses d'une raison qui ne sait rien des limites de sa condition ni des mécanismes de son fonctionnement. L'esprit humain ne dispose que de ses idées, simples copies des impressions sensibles. Et l'unique possibilité de l'entendement est d'unir entre elles ses idées, selon les principes de l'association. De tout ce qui dépasse l'expérience, il ne saurait donc y avoir de connaissance. C'est en se tenant à la jointure de cette double thèse (la connaissance du fonctionnement de l'entendement disqualifie toute prétention métaphysique) que le présent ouvrage veut entreprendre une répétition de ce procès fait à la métaphysique. Là, s'ouvre, pour une part, notre modernité. Il importe d'en prendre la mesure, comme aussi bien des ambiguïtés qu'elle ne parvient pas à dissiper. Répéter la question n'est pas simplement réitérer Hume. C'est aussi demeurer en débat avec lui.

10/1989