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«Nous n'apprenons pas, nous aimons les guerres et l'esprit de Caïn»

Extraits

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Pape François

«Nous n'apprenons pas, nous aimons les guerres et l'esprit de Caïn»

"J'ai eu honte, lorsque j'ai lu qu'un groupe d'Etats s'était engagé à consacrer deux pour cent de leur PIB à l'achat d'armes, en réponse à ce qui se passe actuellement. De la folie ! La vraie réponse n'est pas plus d'armes, plus de sanctions, plus d'alliances politico-militaires, mais une autre approche, une autre façon de gouverner le monde désormais globalisé, et non pas en montrant les dents comme aujourd'hui ; une autre façon d'envisager les relations internationales. Le modèle de thérapie est déjà en place, Dieu merci, mais malheureusement il est encore soumis à celui du pouvoir économico-technocratico-militaire" (PF 24 mars 2022). "La guerre ne peut pas être quelque chose d'inévitable : nous ne devons pas nous habituer à la guerre ! . Au contraire, nous devons convertir l'indignation d'aujourd'hui en engagement de demain. Parce que, si nous sortons de cette affaire comme avant, nous serons tous coupables d'une manière ou d'une autre. Face au danger d'autodestruction, que l'humanité comprenne que le temps est venu d'abolir la guerre, de l'effacer de l'histoire humaine avant qu'elle n'efface l'homme de l'histoire" . PF Ce livre regroupe toutes les interventions du Pape François sur la guerre et la recherche de la Paix

10/2022

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Littérature française

Nous vous aimons tous

A l'issue du banquet d'anniversaire des vieux parents, le toast porté par le père va réveiller en chacun des enfants des souvenirs, des ressentiments, des espoirs. Depuis longtemps, les aînés et les plus jeunes ne savent plus se parler. Dans l'obscurité d'une soirée d'orage, la famille se trouve rassemblée pour un huis clos imprévu. Vont-ils enfin inventer ce qu'ils se croyaient incapables de vivre ? Hasards opportuns, émotion et humour seront les chemins d'une renaissance inespérée.

07/2014

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Vie de famille

Aimons-nous. Aidons-nous

Aimons-nous ! aidons-nous ! par le Dr Grellety,... Date de l'édition originale : 1895 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Littérature étrangère

Tous nos noms

Evénement littéraire aux Etats-Unis, Tous nos noms est sans doute le livre le plus ambitieux de l'auteur des Belles choses que porte le ciel. Roman de la maturité, où l'évocation d'une amitié mise à mal par l'Histoire se confond avec le portrait d'un continent déchiré, il pousse plus loin encore l'exploration de l'exil et du déracinement. Isaac, un jeune Africain, est venu aux Etats-Unis dans le cadre d'un programme d'échange universitaire. Ni Helen, la jeune assistante sociale qui tombe amoureuse de lui, ni le lecteur ne connaissent son vrai nom : il l'a laissé derrière lui, en Ouganda, avec les promesses d'une révolution réprimée dans le sang par la future dictature, abandonnant aussi son ami le plus cher. Du chaos de l'Afrique à la solitude du Midwest, dans une Amérique déchirée entre la guerre du Vietnam et la lutte pour les droits civiques, l'écriture intimiste et mélancolique de Dinaw Mengestu, mêlant les voix d'Helen et d'Isaac, saisit les paradoxes de l'Histoire et de la nature humaine avec une force et une intelligence peu communes. " Un roman étincelant, profondément émouvant. " The New York Times

08/2015

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Littérature française

Nous nous aimions

Dans les années 1980, tous les étés, la scène se rejoue à l'aéroport de Moscou, escale obligatoire au retour des vacances en Géorgie : les douanières fouillent les valises, terrorisent les filles et menacent leur mère, Daredjane, de ne pas la laisser repartir à Paris, lui rappelant qu'ici, elle est toujours soviétique. Mais Daredjane tient à ce que Kessané et sa soeur gardent un lien avec leurs grands-parents et avec son pays natal, qu'elle a quitté pour s'installer en France. Son mari, Tamaz, finissait par les retrouver et la famille reprenait le cours limpide des jours, dans leur pavillon du Vésinet. Bien longtemps après, Daredjane contemple tristement le portrait de Tamaz, mort depuis dix ans déjà. Elle se sent étrangère dans la belle maison de Kessané, devenue journaliste, à qui elle reproche sa dureté. La mort du père a fait voler en éclats l'harmonie passée, les soeurs, si proches, se sont éloignées l'une de l'autre. Tout était si simple avant, et si romanesque : le coup de foudre de Tamaz pour Daredjane, venue se produire au Théâtre des Champs-Elysées avec le ballet de Géorgie ; la détermination de la belle danseuse à le rejoindre à Paris ; le premier flirt de Kessané, son aînée, avec ce jeune voisin d'Abkhasie... Elucidant les raisons de ce désamour à la clarté des souvenirs heureux, la subtile romancière excelle à suggérer les failles, à scruter les dissonances et surtout les silences : si on ne parlait pas de politique, c'est pourtant sur fond d'exil et de guerre que s'est écrite l'histoire de cette famille apparemment si ordinaire. Comme autant d'ondes de choc, les drames de leur pays d'origine viennent se mêler au drame intime que vivent ces trois femmes désormais confrontées à leur solitude. Nous nous aimions est un très beau roman sur l'empreinte ineffaçable de l'enfance.

08/2022

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Ouvrages généraux

"Nous vous aimons, Madame". Simone Veil, 1927-2017

"Nous vous aimons, Madame" : les mots élogieux prononcés par Jean d'Ormesson lors de la réception de Simone Veil à l'Académie française, en 2010, résonnent aujourd'hui comme une déclaration partagée par des millions de personnes. Femme politique et populaire, Simone Veil est une pionnière. Première femme ministre de la Ve République en 1974, première présidente du Parlement européen en 1979, elle a occupé pendant quarante ans une place à part dans la vie politique française. Avant cet engagement, elle fut une magistrate passionnée et une militante de l'amélioration des conditions de vie des prisonniers. Tout au long de sa carrière, elle ouvrira la voie aux femmes avec sérénité et détermination, deux traits caractéristiques de sa personnalité. Grâce à de nombreux documents -pour certains inédits-, dont ses archives privées confiées aux Archives nationales en 2012, ce livre rappelle qu'avant de devenir une icône, la jeune Niçoise Simone Jacob fut plongée dans l'enfer d'Auschwitz à l'âge de 16 ans. Ce traumatisme constitue la matrice d'un destin unique marqué par un souci constant de la dignité humaine. Au fil des étapes de sa vie d'adulte, Simone Veil aura transcendé sa condition de victime pour devenir actrice de son histoire et de celle de la France.

04/2021

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Sciences politiques

Pourquoi nous n'aimons pas la démocratie

On se souvient de la formule de Churchill : " La démocratie est le pire des régimes, à l'exception de tous les autres". A l'évidence, nous n " aimons " pas la démocratie. Et pourtant nous sommes tous démocrates... Étrange procès en désamour que celui-là, dont la virulence égale l'ancienneté : toute petite déjà, à Athènes, la démocratie ne manquait pas de détracteurs... Myriam Revault d'Allonnes s'interroge, non pas sur les critiques ou les sarcasmes dont la démocratie est l'objet, mais sur la nature de l'expérience démocratique, travaillée par l'incertitude, le conflit, l'inachèvement, inextricablement liée à ce qui s'oppose à elle et la menace. Comment l'homme démocratique, confronté à cette existence toujours problématique, ne serait-il pas en proie à l'insatisfaction et à la déception permanentes ? Cependant, si nous n' "aimons" pas la démocratie, pouvons-nous ne pas la vouloir ? Car c'est bien l'expérience démocratique qui fait de nous des sujets éthiques et politiques, des citoyens qui ne veulent pas être ainsi gouvernés : " pas comme ça, pas pour ça, pas par eux ".

02/2010

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Développement personnel

Pourquoi nous aimons ?

Plus qu'un sentiment, l'amour est un besoin physiologique primordial - comme la faim ou la soif. Pourquoi tombons-nous amoureux? D'où vient la sensation de fusion avec l'être aimé? Pourquoi la rupture s'accompagne-t-elle de la dépression ou de la colère ? Comment garder l'amour vivant ? A ces questions ancestrales, l'anthropologue Helen Fisher apporte des réponses neuves. Grâce à la technique de l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, elle a observé le cerveau de plusieurs milliers de personnes amoureuses ou vivant une rupture: les résultats de son enquête nous dévoilent les réalités physiologiques qui se cachent derrière les mots désir, coup de foudre, attachement, dépit... Un livre nourri de références littéraires et de poésie, où anthropologie et neurologie s'allient pour décrypter ce " cataclysme " qu'est le phénomène amoureux.

02/2006

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Littérature française

Nous nous aimions tant !

Dans le cadre de rencontres avec le monde littéraire, le stand culturel d'un hypermarché de la région de Marseille a invité Henri à présenter 2 romans "Avant de partir" et "Nos âmes sont siamoises" . Il a écrit ces ouvrages pour évacuer le stress qui l'a submergé suite à la résurgence, 56 ans après, d'un choc émotionnel qu'il a subi alors qu'il avait 17 ans. Parmi les lecteurs venus se faire dédicacer leurs livres, une femme ayant sensiblement le même âge que lui, s'est présentée. "Je m'appelle Amandine, lui dit-elle" . Selon le récit fait par quelques témoins de la scène, il se passa alors un phénomène étrange qui semblait se produire dans une autre dimension dans laquelle il n'y avait qu'Henri et cette dame ...

09/2015

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12 ans et +

Vous ne nous séparerez pas

24 mai 1944- 7 heures. Deux jeunes policiers en civil, tête nue. L'un blond et l'autre brun foncé avec une fine moustache. - Madame, nous venons vous arrêter, dit le brun. - Vous vous trompez, monsieur, réplique ma mère. Nous sommes alsaciennes. Attendez, je vais chercher ma carte d'identité. Liliane, toi aussi... - S'il vous plaît, madame, ne perdons pas de temps. Vous êtes juives. On vous a dénoncées. Lisez ceci, répond le policier en lui tendant une lettre. Ma mère la parcourt rapidement puis me la donne, le visage hagard. Le cauchemar recommence ! Alors que tout le monde parle d'un prochain débarquement des forces alliées quelque part sur les côtes de lamer du Nord ! Alors que la guerre est peut-être bientôt finie ! Quelqu'un qui n'a même pas le courage de signer de son nom nous a dénoncées ! Mon coeur s'enrage. Mon pouls s'emballe. Mes jambes flageolent. Je me raccroche à maman pour ne pas tomber. Mais je ne vais pas pleurer, non ! Je ne leur ferai pas ce plaisir. Découvrez l'histoire poignante de Sarah et Maria, plongées au coeur de l'enfer nazi.

10/2020

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Littérature française

Aimons-nous les uns les autres

1871. La Commune de Paris. La révolution la plus généreuse que la Terre ait portée est bientôt écrasée dans le sang par les " Versaillais " d'Adolphe Thiers, dit le " foutriquet ". Catherine Clément raconte ces mois d'espoirs et de rêves, mais aussi de grande confusion, essentiellement à travers le double regard d'Abel Gornick, un Ukrainien, compagnon de Léo Frankel (le proudhonien nommé par les insurgés ministre du Travail), et surtout franc-maçon (c'est la devise de sa loge qui donne son titre au roman), et celui d'Elisabeth Dmitrieff, une comtesse russe devenue l'émissaire de Karl Marx et de la Ire Internationale auprès de la Commune. Mais tous les communards illustres sont là : Varlin, Delescluze, Lissagaray, Dombrovsky, Clemenceau (alors maire de Montmartre), Garibaldi, Blanqui, Jules Vallès et Victor Hugo, l'inénarrable Louise Michel et jusqu'à Karl Marx, qui observe avec inquiétude les événements depuis Londres, et le Génie de la Bastille, devenu, par la malice de l'auteur, personnage à part entière. Une vraie farandole de figures historiques. Savoureux, haletant, d'une intraitable liberté de ton, ce roman d'une ancienne communiste donne à voir une Commune enfin démythifiée, révélant des sources intellectuelles (humanistes) loin de celles que chante la légende.

10/2014

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Théâtre

Nous nous dirons donc vous

En ce début de XXIe siècle, en France, au cœur d'un juillet que gagne un froid mordant. Une femme et un homme, dans la trentaine, se croisent dans un parc. C'est leur première rencontre; ils vont se livrer un combat qui les engage au plus élevé, et au plus trouble, de leurs amours respectifs. Toute la violence s'en concentrera dans celle de l'abandon, infligé ou subi. Ce combat sans merci n'est pas sans raison, et le hasard n'y tient nul rôle. Le lieu de l'affrontement : les soixante pages du seul texte publié par leur auteure, Marcelle Sauvageot. Ce texte, paru pour la première fois sous le titre de " Commentaire " en 1930, a fait l'objet d'une nouvelle publication en 2004, sous le titre de " Laissez-moi ". Marcelle Sauvageot est décédée le 6 janvier 1934. C'était à la tombée du jour, au sanatorium de Davos, en Suisse.

06/2006

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Romance sexy

Aimons-nous, c'est Noël !

Ils se détestent autant qu'ils s'attirent... Lorsque Zoey propose à sa soeur, Chloe, de venir passer les fêtes de Noël avec elle en Angleterre dans la famille de son mari, cette dernière est aux anges. Seul point noir au tableau : la présence de Finlay. Il a beau être charmant, elle le trouve surtout très agaçant ! Après une rencontre houleuse, lors du mariage d'Ethan et Zoey, on ne peut pas dire que Chloe et Fin s'apprécient. Dès qu'ils se retrouvent dans la même pièce, ils ne peuvent s'empêcher de se défier. Aussi têtus l'un que l'autre, ils sont prêts à tout pour remporter la partie ! Suite à un pari gagné, la jeune femme accepte la proposition de sa soeur au grand dam de Finlay. Entre désir et défi, ils ne sont pas au bout de leurs peines. Mais entre l'amour et la haine ne dit-on pas qu'il n'y a qu'un pas ?

11/2022

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Littérature française

Depuis toujours nous aimons les dimanches

"Depuis toujours nous aimons les dimanches. Depuis toujours nous aimons nous réveiller sans l'horrible sonnerie du matin qui fait chuter nos rêves et les ampute à vif. Depuis toujours nous aimons lanterner, buller, extravaguer dans un parfait insouci du temps. Depuis toujours nous aimons faire niente, ou juste ce qui nous plaît, comme il nous plaît et quand cela nous plaît". En réponse aux bien-pensants et aux apologistes exaltés de la valeur travail, Lydie Salvayre invite avec verve et tendresse à s'affranchir de la méchanceté des corvées et des peines. Une défense joyeuse de l'art de paresser qui possède entre autres vertus celle de nous ouvrir à cette chose merveilleuse autant que redoutable qu'est la pensée.

03/2024

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Vivre en couple

Les rendez-vous manqués. En amour nous pourrions tous y gagner

La force de l'amour nous attire, nous fascine, nous étonne et nous comble. L'amour est incontestablement beaucoup plus que ce qu'il prétend être par sa capacité à chambouler nos vies. Il nous exhorte parfois à donner congé à notre raison et à notre bon sens. Dans cet essai, Pierre E. Moukoko tire conséquence de ses propres constatations et entend nous les faire partager. Tout en reconnaissant les bienfaits de l'amour dans nos vies depuis la nuit des temps, l'auteur essaye de pousser plus loin sa réflexion sur le sentiment amoureux. Afin de tenter d'expliquer les raisons des ruptures ou des réussites en amour, il soumet à la sagacité des lecteurs les raisons objectives qui, selon lui, participent indéniablement au maintien ou non de la vie amoureuse entre individus. A travers plus d'une quinzaine de couples cibles, Pierre E. Moukoko nous entraîne vers une analyse minutieuse de la vie quotidienne de véritables amoureux, ainsi que de ceux qui prétendent l'être.

10/2021

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Littérature scandinave

Nous contre vous

Comment une ville paisible où tout le monde se connaît peut-elle du jour au lendemain sombrer dans le chaos ? A Ursa, petite commune à la lisière d'une immense forêt suédoise, tout allait bien jusqu'à ce soir de printemps où un acte violent a été commis. Personne ne peut rester indifférent. Des clans se sont formés, des amitiés se sont brisées. Alors que l'automne s'installe, les habitants d'Ursa ne souhaitent qu'une chose : se réconcilier pour sauver le club de hockey, grande fierté de la ville. Mais tout n'est pas oublié et les tensions perdurent : entre les manigances des politiciens et les coups bas d'anciens amis, la rivalité entre les habitants se transforme en une bataille féroce, réveillant le pire en chacun. Dans ce climat glacial, Maya, Amat, Benji et Anna vont apprendre à se serrer les coudes pour surmonter ensemble le passage à l'âge adulte. Né à Stockholm en 1981, Fredrik Backman publie en 2012 son premier roman, Vieux, râleur et suicidaire - La Vie selon Ove, qui remporte un succès retentissant en Suède puis dans de nombreux pays. Ses livres, vendus depuis à plus de 10 millions d'exemplaires dans 43 langues, ont été adaptés à l'écran et au théâtre. Traduit du suédois par Laurence Mennerich

03/2023

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Littérature française

Souvenez-vous de nous

On va tomber, tous les quatre, je le sens, on va tomber. Il est 13 h 30 environ, on est à Roissy, dans un hôtel de chaîne, Il y a des CRS, des flics, des journalistes, des photographes, des caméras, nous sommes cachés par un paravent en carton. Notre vie vient de s'achever aussi. Putain de janvier, qui réclame des voeux, des bonnes années à lancer comme une corvée, même aux plus lointaines de nos relations... Putain de janvier, voleur de vies.

04/2014

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Littérature étrangère

Tous ces chemins que nous n'avons pas pris

Un don juan patenté s'impose la chasteté mais compense en collectionnant les baisers volés ; un kleptomane retrace son parcours de vie à travers les objets qu'il a dérobés ; un couple séparé se retrouve par hasard et remonte les cinq ans de sa relation, en partant de la rupture banale pour revenir au coup de foudre initial ; une jeune femme qui accumule les échecs professionnels et amoureux réussit à toujours avancer en faisant du surplace ; un acteur naïf voit sa vraie vie se transformer en un cauchemardesque thriller de série B. Tous ces chemins que nous n'avons pas pris nous donne à voir ces rencontres fortuites qui font affleurer le passé à la surface de nos émotions, ces décisions impulsives qui changent irrévocablement le cours d'une vie, ces hésitations et renoncements qui compliquent tout.

11/2017

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Littérature française

Nos silences ne nous protégeront pas

"Il n'y a pas plus lucide qu'une mère. Je sais tout. Je sens tout. J'endosse un rôle, une stature. Tenir droite, devenir attelle. Croire. Croire infailliblement. Etre la colonne vertébrale de sa convalescence. Tenir bon. Je sais tout. Les mots qui ne sortent pas, mon fils emmuré derrière son silence, la douleur dans ses pleurs au fond de sa chambre, l'effroi chevillé au ventre, le poids de chaque geste impossible, l'angoisse de l'extérieur, l'espace hostile. Je sais tout. Je vois aussi son combat. Chaque jour, chaque minute. Son courage, sa volonté. Pas une plainte, pas un renoncement. Chaque seconde est une bataille minuscule, contre des ennemis microscopiques devenus ogres et titans. Je sais tout ça. Je lui prends la main pour ne pas qu'il tombe. J'ai les yeux bien ouverts mais je ne dirai pas ce que je vois. Je te ferai croire aux dragons, aux licornes et à la magie d'une vie."

10/2017

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Philosophie

Aimons-nous encore la liberté ?

En apparence, nous aimons la liberté, particulièrement en France, mais nous la délaissons en nous laissant souvent enfermer dans des carcans. Nous avons sans doute l'impression de mener notre vie comme nous l'entendons et de poursuivre des buts rationnels mais ne serions-nous pas sous la dépendance de nouveaux pouvoirs qui se sont installés sans que l'on s'en rende compte et qui nous poussent à une forme de servitude volontaire ? Selon moi, on en dénombre quatre : le contrôle de la parole dans l'espace public et son influence sur les moeurs (qu'il ne s'agit plus de libérer comme en 68 ! ), l'emprise des big data à l'ère digitale (instrument de sécurisation mais aussi de contrôle), le nouveau pouvoir de la science sur les corps, ses réalités et ses fantasmes (le transhumanisme) et, enfin, les accès de religiosité qui ont tendance à substituer les inclinations théologiques au droit. Devant ces quatre pouvoirs nous abdiquons souvent notre conscience, c'est-à-dire notre liberté de jugement, au profit de ces directeurs de conscience que sont le conformisme et le besoin de croire. Or la liberté ne s'use que si l'on n'en sert pas...

09/2019

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Sciences politiques

Gouverner au centre. La politique que nous n'aimons pas

En politique, le centre est vite raillé."Ni droite ni gauche", indécis, mollasson... en un mot, on ne l'aime pas. Pourtant, il faudra bien l'admettre : depuis 1789, on a joué au centre plus souvent qu'on croit. Mirabeau, Jules Ferry ou Raymond Barre, tous ont pris le contre-pied de "la" droite comme de "la" gauche, du conservatisme étroit, du progressisme délirant ou de l'appel au peuple vengeur. Volontaires du bien commun et de l'intérêt général, ils ont travaillé à gouverner au mieux plutôt que d'imposer des solutions partisanes et bellicistes. Osant montré que le droit et la raison, l'équité et la solidarité ne sont pas toujours à la merci des idéologies, des majorités impotentes et des alternances sans projet. En douze portraits, cet essai saisit la vigueur historique de la politique du centre, cette recherche tenace d'un bon gouvernement qui court jusqu'à Emmanuel Macron.

10/2020

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Littérature française

C'est l'amour que nous aimons

Accompagné d’une superbe préface de Marc Lambron, ce volume rassemble les deux premiers romans de l’auteur : L’Amour est un plaisir (1956) et Un amour pour rien (1960), un de ses meilleurs textes autobiographiques, Au revoir et merci, ainsi que sa trilogie inspirée par l’histoire des soeurs Mitford – Le Vent du soir, Tous les hommes en sont fous et Le Bonheur à San Miniato –, laquelle remporta un immense succès (un million d’exemplaires vendus) lors de sa parution dans les années 1980. Un ensemble très cohérent dans l’oeuvre du romancier, une sorte de carte du Tendre où l’exaltation de l’hédonisme et le vertige du temps se conjuguent à la fascination du monde. Les deux premiers récits ont le charme à la fois enivrant et désenchanté des années 1950, dominées par deux monstres sacrés : Françoise Sagan et Roger Nimier. Jean d’Ormesson invente sa partition personnelle à ce moment-là, avec ce mélange de lucidité, de légèreté et d’allégresse qui fait toute la singularité de son style et de sa vision des hommes. Ses thèmes de prédilection sont déjà là : la quête éperdue du bonheur et l’insatiable besoin d’évasion, le culte du soleil, des voitures et des bains de mer. « Je ne faisais rien de ma vie. Je la traînais à travers l’inutilité, l’admiration, les plaisirs, l’amour », confesse l’un des héros de L’amour est un plaisir, roman que Marc Lambron résume en ces termes : « Une seule femme pour trois hommes ; c’est l’équation d’un voyage d’été ». Dans Un amour pour rien, le jeune narrateur se partage, à l’occasion d’un séjour romain, entre deux femmes, illustrant à travers ce dilemme sentimental la célèbre formule proustienne : « J’appelle ici amour une torture réciproque ». Marc Lambron observe que si ce texte a la « résonance du vécu », « l’autobiographie possible est comme censurée par les apanages du roman ». Il faut attendre la parution en 1966 de sa première véritable autobiographie, Au revoir et merci, pour découvrir quel auteur se cache sous ses personnages. À trente-sept ans, Jean d’Ormesson y parle très librement de lui-même, de ses origines, de sa famille, de ses goûts, de ses opinions, tout en feignant de prendre congé d’une carrière littéraire où il n’a connu jusque-là que des échecs. On sait la suite… C’est un auteur largement consacré qui se lance, vingt ans plus tard, dans l’écriture d’une trilogie romanesque, dont Lambron explique ainsi l’ambition : « Récapituler des fragments de l’histoire du monde à partir des méditations d’un esprit qui les rêve. Les généalogies, les continents, les guerres, les amours, les entrecroisements baroques, les hasards secrets, les filiations inconnues. On sent, ajoute-t-il, que l’imagination de l’auteur, libérée des incertitudes du narcissisme, embrasse avec ivresse l’histoire du monde. » Conchita Romero, Rosita Finkelstein, Nadia Wronski, les soeurs O’Shaughnessy, alias les soeurs Mitford, sont autant de composantes d’une sorte de famille universelle représentative de la tumultueuse et tragique histoire du siècle. Jean d’Ormesson remporte ici avec brio son pari, qui est de « ressusciter, sûrement pour mon plaisir, frappé d’un peu de mélancolie, et peut-être pour le vôtre, tout un monde évanoui qui s’agite encore en moi ».

03/2012

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Roman d'amour, roman sentiment

Embrassons-nous sous les étoiles

Un bonheur est si vite arrivé ! L'homme idéal, Flora l'a trouvé en Jack. Dès le moment où il a pénétré dans son magasin de fleurs, cet homme attentionné et diablement séduisant n'a plus jamais quitté ses pensées, ni son coeur. Seulement, Flora s'aperçoit bien vite qu'elle ne peut entrer dans sa vie sans se comparer sans cesse à une autre : la défunte épouse de Jack, Becca, une ballerine de renommée internationale avec qui il a eu deux enfants. Pour être avec lui et se faire accepter des siens, Flora va devoir faire taire ses incertitudes et déployer tout l'amour dont elle est capable. Et vite, car Jack la convie bientôt à son voyage familial en Ecosse, chez la meilleure amie de Becca... "Quand il s'agit d'un roman de Sarah Morgan, je ne dis jamais non. Il faut dire que cette grande dame possède un don inné pour que ses lecteurs passent un pétillant et chaleureux moment". Mon Paradis Des Livres A propos de l'autrice Autrice fréquemment citée par USA Today, la Londonienne Sarah Morgan a conquis ses nombreux fans grâce à ses histoires finement tissées d'humour et d'émotion intemporelle. Elle a vendu plus de 14 millions de livres à travers le monde. Enfant, Sarah rêvait de devenir écrivain et, bien qu'elle ait pris des détours avant d'y parvenir, elle vit à présent son rêve.

05/2021

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Policiers

Armons-nous les uns les autres !

Soirée d'ouverture du Festival de Cannes, hôtel Martinez : Alias, grand criminel pour le plaisir, devise galamment dans sa chambre avec une masseuse et une soubrette cinémaboule. Non loin de l'hôtel, l'éminence n grise d'Alias, un paralytique cradingue surnommé La Morve, subtilise la bobine d'un film très attendu du Festival qu'il remplace par une version détournée. La substitution dégénère en bain de sang. La Morve planque les cadavres et le film sous le curieux édredon qui couvre son fauteuil roulant et s'en revient comploter avec son maître. La chambre transformée en camp retranché, l'on y trucide gaiement grooms et vigiles en buvant du cacao et des bières belges volcaniques avant de fuir en un cortège extravagant et obscène le long des couloirs " marienbadiens " du Martinez... Faux polar mais vraie farce rabelaisienne et surréaliste de combat, Armons-nous les uns les autres ! est une charge hilarante contre le nouvel ordre moral entendant nous mettre les yeux en face des troubles. Par le plus fameux des entarteurs de " pompeux cornichons ".

10/2003

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Littérature étrangère

Tous les noms

Monsieur José, seul personnage de ce livre qui porte un nom, est un obscur employé de l'Etat civil. Il travaille dans l'immense bâtiment où sont conservées et mises à jour les archives des vivants et celles des morts. Il vit seul, dans un modeste logement contigu à la grande salle où les employés sont soumis à une stricte hiérarchie bureaucratique. Dans cet univers concentrationnaire, son seul passe-temps consiste à collectionner des renseignements sur les cent personnes les plus célèbres du pays. Un jour, par hasard, il prend la fiche d'une jeune femme. Et sa vie, tout à coup, bascule. Délaissant ses célébrités, il décide de rechercher l'inconnue et se lance, au rythme des longs phrasés de Saramago, dans de rocambolesques aventures. Il fouille la nuit dans les archives de l'Etat civil, falsifie des autorisations, entre par effraction dans une école, se blesse en escaladant un mur, attrape la grippe, et se met à rédiger un journal. Mais au terme de ses recherches, cet Orphée des temps modernes ne rencontrera la jeune femme ni dans l'Enfer des archives ni au cimetière, " cette grande bibliothèque des morts ", où un berger s'amuse à changer les plaques funéraires sur les tombes. Sa quête de l'inconnue, l'espoir d'un amour qu'il ne vivra jamais l'auront mené, en le conduisant vers l'autre, au dépassement de soi, à lui-même. Enquête policière, conte philosophique, réflexion sur la vie et la mort, la lumière et l'obscurité, Tous les noms, l'un des romans les plus profonds et les plus émouvants du grand écrivain portugais, mérite déjà d'être défini comme un classique.

03/1999

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Littérature étrangère

Nous l'aimons tant, Glenda. Et autres récits

Pourquoi le nombre d'entrées enregistrées dans le métro de Buenos Aires est-il inférieur au nombre des sorties ? Peut-on devenir complices sans jamais se voir ? Comment communiquer avec les morts ? Maître du fantastique, Julio Cortázar bouscule l'ordre établi du temps et de l'espace. Entre angoisse et exquise ambiguïté, réel et imaginaire, il nous offre dix nouvelles qui plongent dans les replis de l'être.
Un voyage dont on ne sort pas indemne.

05/1982

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Poches Littérature internation

Nous l'aimons tant, Glenda et autres récits

Pourquoi le nombre d'entrées enregistrées dans le métro de Buenos Aires est-il inférieur au nombre des sorties ? Peut-on devenir complices sans jamais se voir ? Comment communiquer avec les morts ? Maître du fantastique, Julio Cortazar bouscule l'ordre établi du temps et de l'espace. Entre angoisse et exquise ambiguïté, réel et imaginaire, il nous offre dix nouvelles qui plongent dans les replis de l'être. Un voyage dont on ne sort pas indemne.

02/2014

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Science-fiction

Nous mourons nus

En 1969, Blish imagine un basculement géologique causé par l'espèce humaine. En 1969, Arthur C. Clarke, prestigieux nom de la science-fiction américaine (2001 : l'odyssée de l'espace), propose à trois grandes plumes du genre, Robert Silverberg, Roger Zelazny et James Blish, d'envisager le danger croissant encouru par l'humanité du fait du progrès technologique. Dans sa collection Dyschroniques, le passager clandestin réédite la passionnante spéculation de James Blish : alors que la Terre est victime d'un important réchauffement climatique, et que la pollution a atteint un niveau incontrôlable, le Président Général de la Loge 802 de la Fraternité Internationale des Ingénieurs de l'Hygiène choisit une poignée d'hommes et de femmes pour partir sur la lune contribuer à une nouvelle ère humaine... Dans cette nouvelle visionnaire, Blish (1921-1975), auteur prolifique et humaniste, montre les conséquences du réchauffement climatique, insiste sur l'incapacité de l'homme à tirer les leçons de ses erreurs et définit assez précisément, un quart de siècle avant qu'elle soit énoncée par Paul Crutzen, la notion d'anthropocène.

10/2014

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Science-fiction

Nous mourons nus

En 1969, Arthur C. Clarke, prestigieux nom de la science-fiction américaine (2001 : l'odyssée de l'espace), propose à trois grandes plumes du genre, Robert Silverberg, Roger Zelazny et James Blish, d'envisager le danger croissant encouru par l'humanité du fait du progrès technologique. Dans sa collection Dyschroniques, le passager clandestin réédite la passionnante spéculation de James Blish : alors que la Terre est victime d'un important réchauffement climatique, et que la pollution a atteint un niveau incontrôlable, le Président Général de la Loge 802 de la Fraternité Internationale des Ingénieurs de l'Hygiène choisit une poignée d'hommes et de femmes pour partir sur la lune contribuer à une nouvelle ère humaine... Dans cette nouvelle visionnaire, Blish (1921-1975), auteur prolifique et humaniste, montre les conséquences du réchauffement climatique, insiste sur l'incapacité de l'homme à tirer les leçons de ses erreurs et définit assez précisément, un quart de siècle avant qu'elle soit énoncée par Paul Crutzen, la notion d'anthropocène.

04/2023

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Psychologie, psychanalyse

Rendez-nous nos noms ! Quand les juifs revendiquent leur identité perdue

Rendez-nous nos noms ! Tel est le propos du manifeste coordonné par Céline Masson et Natalie Felzenszwalbe. Après la Seconde Guerre mondiale notamment, nombre de familles juives ont en effet changé leur nom pour échapper à la persécution antisémite et nazie en le francisant. Aujourd'hui, après des décennies de silence, de refoulement peut être, ces familles tentent de faire valoir leur droit auprès de la justice administrative. Combat des origines retrouvées, découverte douloureuse parfois de toute une histoire, secret des liens familiaux... Avec des témoignages, des réflexions inédites, les auteurs permettent à cette mémoire étouffée de retrouver la parole. Préfacé par Annette Wieviorka et postfacé par Daniel Sibony, ce document fort rejoint l'histoire du judaïsme contemporain et les traumatismes qui l'ont marqué.

11/2012