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Mirto Brennero

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Littérature étrangère

Scipion

Brillant historien de la Rome antique, couvert d'honneurs universitaires, le professeur Brenner a donné à son fils le nom du Carthaginois Hannibal, condamné par son vainqueur romain, Scipion, à l'exil et au déshonneur. Au contraire de sa soeur, Aníbal n'a jamais été à la hauteur des rêves du professeur. Il a adopté les théories de l'histoire les plus éloignées de celles de son père, puis il a sombré dans l'alcoolisme, a été chassé de l'université où il enseignait et vit en clochard fauché. A la mort de son père il découvre que celui-ci a tout légué à sa soeur et ne lui a laissé que trois cartons au contenu hétéroclite, dont l'examen lui révèle un rébus. Dans cet héritage, au milieu des journaux intimes et des souvenirs de son enfance se trouve le début d'un plan machiavélique qui va pousser Aníbal vers des personnages excentriques et d'anciennes amours jusqu'à une fortune inattendue. A travers les objets et les livres trouvés dans les cartons, Aníbal affronte l'ombre de son père, un archétype de l'aristocrate intellectuel latino-américain : séducteur, lyrique, intelligent, homme public construit sur une certaine idée de la virilité. Personnage à la voix paranoïaque, comique, pleine de ressentiment, Aníbal se laisse aller à ses lamentations, ce qui peu à peu l'éloigne des problèmes de la paternité et lui révèle la duplicité et le jeu des doubles que joue parfois la génétique. Et Aníbal devient malgré lui un double de celui qu'il déteste et se retrouve plus uni à son père qu'il ne l'a jamais été quand il était vivant. L'auteur transforme la colère en empathie et nous donne à penser que ce que nous haïssons le plus est peut-être la vision de ce que nous n'arriverons pas à être. Un roman original et un sens comique, dont la lecture se déploie dans des plans et des rythmes variés, une littérature rare. Un plaisir de lecture absolument délectable. "Un héritage piégé donne naissance à un grand roman qui se déploie entre la vérité maquillée qu'on adore et la vérité sans éclat qui retient les ombres. Deux territoires, un même paysage : éblouissant, vraiment, messieurs les lecteurs."

01/2015

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Beaux arts

Jean Cocteau. L’empreinte d’un poète

On connaît Jean Cocteau (1889-1963) le poète, le romancier, le dramaturge, le cinéaste, en d'autres termes l'auteur des Enfants terribles, de La Voix humaine, de La Belle et la Bête. On oublie peut-être que Cocteau fut aussi un dessinateur/illustrateur et un critique d'art fécond qui intégra les révolutions stylistiques, formelles et iconographiques de son temps dans son oeuvre graphique et eut une grande influence au sein de l'avant-garde. Homme-époque, il fut le témoin et le passeur privilégié de l'avènement de mouvements artistiques destinés à faire date. Dans la lignée de Braque, Picasso ou Miro, Cocteau se distingue par son implication active dans les deux piliers du livre d'artiste : l'illustration et l'écriture. A l'activité d'illustrateur de ses propres textes ou de ceux d'écrivains amis, comme Genet, Radiguet ou Valéry, répond l'activité d'auteur illustré par les peintres qu'il a toujours défendus en tant que critique d'art, comme Pablo Picasso, Giorgio De Chirico, Bernard Buffet, Raoul Dufy, Modigliani ou Foujita. Dans le cas de Cocteau, la pluridisciplinarité est axée sur l'interaction entre les pratiques artistiques et littéraires, l'absorption et le recyclage des unes par les autres, le passage continu des unes aux autres. C'est cette particularité qui a fourni le fil conducteur de l'exposition et du catalogue : Cocteau illustré, Cocteau illustrateur.

06/2019

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Beaux arts

Saisis par la préhistoire. Enquête sur l'art et le temps des modernes

La préhistoire est une invention du XIX. siècle. Durant ce siècle fameux pour ses hardiesses techniques et ses cadences accélérées, trois récits majeurs de la pensée occidentale s'engagent l'un après l'autre dans un passé jusqu'alors insoupçonné : l'âge de la Terre, l'âge de l'homme, l'âge de l'art. Que serait une histoire de la modernité envisagée depuis ces trois inventions du temps long, consécutives et imbriquées ? Assurément une histoire bien plus complexe que cette quête arrogante du progrès dont nous payerions aujourd'hui le prix fort. La modernité s'est posée au-dessus d'un abîme qui a suscité la stupeur. Réinventant sans cesse la préhistoire, elle s'y invente constamment elle-même : elle projette son angoisse de la fin et son espoir de l'avenir dans les formes de cette origine introuvable. Parce que la préhistoire a semé le trouble dans la classification des savoirs, ce livre traverse des formes et des discours multiples : oeuvres d'artistes majeurs de la modernité (Cézanne, De Chirico, Matisse, Miró, Picasso, Smithson, Dubuffet, Oldenburg...), images scientifiques et caricatures, littérature, philosophie et sciences humaines. Soixante ans après les premières explosions atomiques qui ont inauguré le terme de "posthistoire", notre rapport à la Terre et à la technique est à nouveau bouleversé. Penser la fondation de l'histoire moderne sur l'abîme du passé peut nous aider à penser notre condition présente.

05/2019

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Littérature étrangère

Dans la cité engloutie

"Il y a dans le fait d'être insulaire un poids métaphysique, écrit José Carlos Llop, car une île est déjà, en soi, un destin". Et c'est à approfondir ce poids métaphysique que s'attache ce livre. Dans la cité engloutie, chronique personnelle et familiale, est le portrait d'une ville, Palma, née dans cette Méditerranée où se croisent l'Occident et l'Orient, d'où ce fatalisme sans lequel on ne peut comprendre sa distance souvent ambiguë à l'Histoire. Elle fut en effet une terre d'exil, accueillant tour à tour les persécutés et les persécuteurs de la Seconde Guerre mondiale, sans états d'âme. Avec en toile de fond la mer, son omniprésence, une frontière qui éloigne, qui enferme et qui donne un intolérable sentiment d'étouffement. Mais c'est aussi parce qu'elle isole que l'île attire tant d'étrangers prestigieux, d'Albert Camus à Gertrude Stein ou Juan Miro, d'Ava Gardner à la 6e flotte américaine qui apporte des disques de jazz. Si tout continental considère les îles comme une promesse de paradis - une maquette du paradis, dit Llop -, le "temps retrouvé" de l'écrivain permet au lecteur de s'immerger dans un territoire secret rongé par la nostalgie, car il n'existe de paradis que perdus. Ce livre exceptionnel, dont le personnage est une île, a été loué par une critique espagnole unanime.

02/2013

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Espagne - Baléares

Baléares. Edition 2023-2024

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! Les îles Baléares, trésor caché de la Méditerranée... Laissez-vous surprendre par Minorque et ses criques, découvrez Majorque, son histoire et ses randonnées, profitez d'Ibiza la noctambule, et ressourcez-vous à Formentera l'intemporelle. Dans Le Routard Baléares, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - une première partie en couleurs pour découvrir la ville à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (randonner entre les murets de pierres sèches sur le GR 221, parcourir en petit train la Serra, explorer les grottes du Drach, del Hams, d'Artà ou de Campanet...), des visites (le musée de la Fundació Miró, découvrir les curieux vestiges d'une civilisation mégalithique, s'enchanter des ruelles animées et des façades des palais ocre du centre historique de Ciutadella...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - plus de 25 cartes et plans avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir les Baléares hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

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Art du XXe siècle

Pierre Matisse, un marchand d'art à New York

L'exposition du Musée Matisse revient sur le parcours exceptionnel de Pierre Matisse, ls d'Henri Matisse devenu l'un des plus importants marchands d'art du XXe siècle. Pendant près de cinquante ans, la Pierre Matisse Gallery a joué un rôle considérable pour la défense de l'art moderne français et européen aux Etats-Unis durant une période qui a façonné les grandes collections américaines privées et institutionnelles. A travers plus de trois cents expositions, c'est toute une génération d'artistes européens qui a ainsi pu exister sur la scène new yorkaise et contribuer à son dynamisme : Henri Matisse, Joan Miró, Balthasar Balthus, Alberto Giacometti et Jean Dubuffet pour ne citer que les principaux. L'exposition et son catalogue retracent cette odyssée à travers un peu plus d'une cinquantaine d'oeuvres de vingt deux artistes essentiels de la galerie. Ces oeuvres sont réparties dans un parcours en quatre sections qui reprend les principaux jalons de l'histoire de la Pierre Matisse Gallery entre 1931 et 1989. Autour des oeuvres, le cheminement de ce parcours sera matérialisé par l'ensemble des catalogues de la galerie, souvent de véritables trésors typographiques, aux magni ques et rares folios, qu'il réalise avec les artistes eux-mêmes. L'exposition propose par ailleurs une compréhension sensible de l'action menée par Pierre Matisse, à travers ses amitiés et ses engagements avec les artistes à partir de nombreuses archives, correspondances et photographies.

06/2021

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Poésie

Visage nuptial. Suivi de Retour amont

Née au temps du surréalisme, l'amitié qui liait René Char et Alberto Giacometti n'a cessé de se renforcer et de s'affirmer plus active et créative à partir de 1946, au point qu'il n'est pas exagéré de dire qu'ils devinrent dès lors l'un pour l'autre des "alliés substantiels" , au sens que le poète donnait à cette expression. Char consacre un texte à Giacometti dans Recherche de la base et du sommet. Giacometti réalise un portrait de Char. Ils échangent dédicaces, lettres et dessins. Mais leur entente se révèle surtout quand ils participent à une oeuvre commune, ce dont témoignent précisément deux ouvrages dissemblables : le manuscrit enluminé de Visage nuptial et l'édition de luxe de Retour amont. Le premier date de 1963, l'écriture calligraphiée de Char y est accompagnée par sept dessins de Giacometti, d'une facture inhabituelle puisque l'artiste use ici de crayons de couleur. Le second date de 1965, le texte typographié par Guy Lévis Mano est illustré par quatre eaux-fortes. En publiant ces deux oeuvres à la suite, ainsi qu'une longue lettre inédite de Giacometti à Char, qui évoque la dynamique de leur collaboration, Poésie/Gallimard entend poursuivre le dialogue essentiel entre les poètes et les peintres déjà ébauché dans la collection avec Braque, Arp, Eluard, Man Ray, Zao Wou-Ki, Leiris, Masson, Miró, Reverdy, Picasso, et bien sûr René Char, le plus présent en ce domaine.

03/2018

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Sciences historiques

Au-delà de la patrie. Exil et internement en Roussillon (1939-1948)

Pendant une décennie, de l’exode des républicains espagnols au début de 1939 à la fermeture du camp de prisonniers de guerre de Rivesaltes en 1948, des centaines de milliers de personnes ont été internées dans les Pyrénées-Orientales. Les plus nombreux furent les Espagnols fuyant le franquisme qui eurent le triste privilège d’inaugurer les camps d’internement. Puis, avec l’entrée de la France dans la seconde guerre mondiale, les Espagnols sont rejoints par des étrangers « indésirables » ainsi que, sous le régime de Vichy, par des Juifs et des Tziganes persécutés par les nazis. La chute du IIIe Reich ne signifie pas la fin de l’internement puisque les prisonniers de guerre allemands sont logés, entre autres, dans le camp de Rivesaltes, prenant ainsi la place de leurs anciennes victimes. Les sources iconographiques conservées par les archives départementales des Pyrénées-Orientales permettent de donner un nouvel éclairage à cette sombre période. Elles sont pour la première fois présentées de façon exhaustive et reflètent la variété des acteurs et témoins de cette époque. Les visions françaises côtoient les représentations d’étrangers, les versions « autorisées » celles plus intimes des réfugiés eux-mêmes, des forces de l’ordre ou des membres d’associations caritatives. Photographies (fonds Chauvin, Belloc et Bohny-Reiter) et dessins (Izquierdo Carvajal, Miro, Bohny-Reiter et Scholz) illustrent les destins croisés de ces internés pour qui le Roussillon fut une terre d’exil et de privation de liberté.

10/2011

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Espagne - Baléares

Guide du Routard Baléares 2022/23

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! Les îles Baléares, trésor caché de la Méditerranée... Laissez-vous surprendre par Minorque et ses criques, découvrez Majorque, son histoire et ses randonnées, profitez d'Ibiza la noctambule, et ressourcez-vous à Formentera l'intemporelle. Dans Le Routard Baléares, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - une première partie en couleurs pour découvrir la ville à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (randonner entre les murets de pierres sèches sur le GR 221, parcourir en petit train la Serra, explorer les grottes du Drach, del Hams, d'Artà ou de Campanet...), des visites (le musée de la Fundació Miró, découvrir les curieux vestiges d'une civilisation mégalithique, s'enchanter des ruelles animées et des façades des palais ocre du centre historique de Ciutadella...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - plus de 25 cartes et plans avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir Baléares hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis bientôt 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

02/2022

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Théâtre

Une mémoire. Nouveaux écrits sur le théâtre

"Comme j'ai vu beaucoup de pièces de théâtre, participé à bien des répétitions, traduit ou commenté plusieurs auteurs, réfléchi sur quelques questions concernant l'art de l'acteur, décrit quelques spectacles, et que ce qui suit en témoigne, Une mémoire est le titre qui s'impose. Mémoire, au féminin, veut dire qu'on était là, qu'on a plutôt aimé, qu'on a tenté d'exercer quelque pensée, et qu'on se souvient." Voici l'intention de l'auteur, en réunissant ici autant de textes inédits que de textes publiés dans des revues, des colloques ou dans le Journal du Théâtre de la Ville. En hors d'oeuvre : le vers de théâtre, l'alexandrin, parce qu'il l'a beaucoup pratiqué et enseigné. Ensuite, à propos de la mise en scène, plusieurs textes consacrés à Patrice Chéreau, avec qui François Regnault a travaillé douze ans comme collaborateur et traducteur. Puis, des études sur des auteurs de théâtre : Corneille, Molière (collaboration constante avec Brigitte Jaques-Wajeman, avec qui il a fondé la Compagnie Pandora), Sartre, Pirandello, Brecht, Horváth (avec Emmanuel Demarcy-Mota), Ionesco, Dubillard, Crimp, Minyana, Koltès. Enfin, un texte sur les spectateurs de théâtre dans la conjoncture récente et des textes théoriques sur le théâtre (identification, distanciation, catharsis, le comique, théâtre et psychanalyse) et sur la danse (Cunnigham, Pina Bausch). Un recueil patrimonial pour transmettre une riche expérience raisonnée de théâtre aux nouvelles générations. Enrichi de photographies de Cosimo Mirco Magliocca. François Regnault, homme de théâtre et théoricien, réunit ici de nombreux articles inédits ou publiés dans des revues sur le théâtre ; une somme dans l'esprit d'une transmission aux nouvelles générations.

09/2018

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Guides étrangers

Baléares

Somptueux patios et monastères à Majorque, ambiance à la fois traditionnelle et branchée à Ibiza, routes panoramiques de toute beauté à Minorque, salines de Formentera... et partout des sentiers parcourant des terres plantées de pins ou d'oliviers, des criques sur fond de mer bleu azur et des plages magnifiques : le guide Evasion Baléares vous aide à vous repérer et à construire facilement votre voyage selon vos envies. Dans ce guide destiné aux voyageurs indépendants, vous trouverez : - Les meilleurs circuits pour profiter de chaque île (Majorque, Minorque, Ibiza et Formentera) et pour les combiner à loisir. - Toutes les infos pour organiser votre séjour : location de voiture, traversées d'une île à l'autre, étapes, hébergement. - Les meilleurs endroits pour dormir dans un ancien palais à Palma de Majorque, dans une finca traditionnelle à la campagne ou dans un hôtel hippie chic, pour goûter aux saveurs méditerranéennes typiques de la cuisine des Baléares, pour faire la fête à Ibiza. - Les balades secrètes de nos auteurs : sur les traces de Joan Miró à Majorque, vers le cap de Barbaria à Formentera, autour du mystérieux rocher d'Es Vedra à Ibiza... - Des randonnées dans la serra de la Tramuntana à Majorque, le long des plages de Minorque par le Cami de Cavalls... - Et bien sûr, toutes les activités pour profiter de votre voyage : snorkeling, découverte des grottes en kayak, visites d'oliveraies ou de vergers d'orangers... Tous les coups de coeur de nos auteurs dans un guide pratique, illustré, complet avec des cartes détaillées. Préparez votre voyage aux Baléares sur www. guide-evasion. fr

05/2018

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Beaux arts

Picasso dans la collection Nahmad. Edition bilingue français-anglais

A l'occasion du 40e anniversaire de la mort de Picasso, le Grimaldi Forum de Monaco, dans le cadre de l'évènement « Monaco fête Picasso », organise deux expositions majeures : l'une consacrée à Picasso et la côte d'Azur, l'autre à Picasso dans la collection Nahmad. La famille Nahmad, amateurs et experts en Art, est dotée d'une collection privée unique au monde, de plusieurs milliers d'ouvres du XXe siècle, constituée de génération en génération à partir des années 1960, et composée de tableaux de maîtres tels que Miró, Léger, Kandinsky, etc. partiellement dévoilée en 2011 au Kunsthaus de Zürich. Présenté pour la première fois, le fonds Picasso des Nahmad, riche d'ouvres inédites, compose un ensemble exhaustif qui permet d'illustrer l'approche artistique de l'artiste du point de vue du sujet - personnage, nature morte, paysage et ouvres renvoyant à l'histoire de l'art - comme du point de vue de son expérimentation et de la maîtrise du dessin et de la peinture. Car l'une des spécificités de cette collection est de couvrir à peu près toutes les périodes de production de l'artiste, avec des ensembles extraordinaires, des séries particulièrement représentatives, comme les « Ateliers » ou les « Peintres et son modèle », à titre d'exemple. Les 110 chefs-d'ouvre présentés dans leur ensemble au public pour la première fois, et reproduits dans l'ouvrage, offriront aux visiteurs un regard rétrospectif sur l'art de Picasso, à travers un choix précis et de rare qualité, à la hauteur de l'esprit qui anime cette famille de collectionneurs.

07/2013

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Beaux arts

Surréalisme

Né après la Première Guerre mondiale, mouvement tout d'abord littéraire, le Surréalisme dérive directement du Dadaïsme, opposé aux conventions sociales et morales de la bourgeoisie. Influencés par les conceptions freudienne et jungienne de l'inconscient, les artistes s'attachent à exprimer tout ce qui est du ressort du rêve, du pulsionnel, de l'instinct, du désir, et prônent la révolte et la liberté. Puis le surréalisme gagne rapidement les arts plastiques, la photographie et le cinéma. Leurs moyens d'expression sont l'écriture automatique, les « cadavres exquis », les jeux verbaux, les associations, le dessin spontané, le frottage et le collage ou encore le décalage entre le titre de l'œuvre et son contenu, la juxtaposition d'images ou d'objets incongrus. André Breton, dans son premier Manifeste du Surréalisme, définit ce mouvement comme un « automatisme psychique pur, par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée… » Ce volume de la collection Le Génie de l'art nous entraîne dans le monde de l'imaginaire et de l'irrationnel, sur les pas, de Max Ernst, Man Ray, Hans Arp, Giorgio de Chirico, Magritte, Miro, Salvador Dali pour les plus connus et dont l'influence se ressent encore dans certaines œuvres contemporaines. Le Génie de l'art offre une série d'encyclopédies visuelles claires, concises et abondamment illustrées, complétées par une chronologie et un glossaire. Une visite guidée des grandes civilisations et des mouvements artistiques les plus marquants de notre histoire.

10/2014

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Espagne - Catalogne

Barcelone et ses environs. Edition 2024-2025

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! Admirer l'architecture du quartier de l'Eixample, du Barri Gòtic ou la flamboyance de Gaudí, prendre de la hauteur dans le park Güell, contempler les oeuvres dePicasso ou de Miró, se rafraîchir dans la Méditerranée, goûter tapas et embotits au marché de la Boquería... Dans Le Routard Barcelone, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir la ville à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (assister à une démonstration de sardane, la danse nationale catalane, se payer le luxe d'une petite brasse dans la Méditerranée sur la plage de la Barceloneta...), des visites (contempler la plus belle donation de Picasso, effectuée de son vivant, au musée... Picasso, tout simplement, explorer le musée national d'Art de Catalogne, soit le plus beau musée d'art roman au monde...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - des cartes et un plan détachable avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir Barcelone hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

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Musique, danse

Concerto pour piano (partie de piano). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2015

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Musique, danse

Concerto pour piano (conducteur). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2015

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Musique, danse

Concerto pour piano (réduction pour 2 pianos). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2019

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Littérature française

Nouveau nouveau recueil. Tome 1

1940-1975 Première et seconde méditations nocturnes. D'un carnet ocre . "... Du vent !". Le beurre. Nioque de l'Avant-Printemps. L'oeuf. Des étrangetés naturelles. Errare divinum est. Proême du petit réveil. L'opinion changée quant aux fleurs. Préface à un Bestiaire. L'âne. Proême du 10 décembre 1959. Noté au Tertre, le 12 décembre 1959. Voici pourquoi j'ai vécu. Nouvelles pochades en prose. 1967-1984 "Eppur, si mu ove !". Pour Marcel Spada. Son nom seul aujourd'hui. Pour Max Bense. Ecrits récents. With and to Hemi Maldiney Cheer up ! Plutôt rien que pas assez. Le petit oiseau qui sortira de la chambre noire sera fusillé. Notes pour mon Picasso-Draeger. Envoi à Henri Maldiney d'un extrait de mon travail sur "La Table". Voici déjà quelques hâtifs croquis pour un "portrait complet" de Denis Roche. Petite machine d'assertions pour aider à l'élévation à son rang de notre Gabriel Audisio. Avant-propos. L'Ecrit Beaubourg. Grand Hôtel de la Rage de l'Expression et des Velléités Réunies. Sans titre. Nous, mots français. Anne Heurgon-Desjardins. In Memoriam Gaëtan Picon. "La Belle Lurette". Petit récit de l'assomption d'un ange qui ne fut d'abord qu'un bottier. Préface à l'édition japonaise de "La Rage de l'Expression". Pour Joan Miro. [Jean Hélion]. Nouvel hommage d'un frère cadet. Bref condensé de notre dette à jamais et re-co-naissance à Braque particulièrement en cet été 80. "Allons plus vite, nom de Dieu, allons plus vite". Préface. Pour André du Bouchet (quelques notes). Braque-Argenteuil. Paul Valéry. Cher André Villers. Notes pour l'éditeur. La Table.

02/1992

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Littérature étrangère

LE "SAN PEDRO"

L'équilibrage défectueux du "San Pedro" lui donne un peu de gîte sur babord, et le capitaine Clendening est un vieil homme malade. Sans doute en faudrait-il davantage pour faire sombrer, au cours d'une tempête assez banale, le puissant paquebot de 17 000 tonnes. Mais seuls Anthony Bradell, premier lieutenant, et la jolie passagère Marilee ont compris que la visite du sinistre Docteur Percival, juste avant l'appareillage, a jeté sur le "San Pedro" un sort fatal. Tandis que la tempête augmente, que les accidents et les avaries se succèdent, les officiers du bord attendent vainement de leur vieux commandant les ordres qui sauveraient le navire, sans qu'aucun d'eux ose les donner à sa place. L'héroïsme de Bradell, la farouche obstination du chef-mécanicien Mac Gillivray, le dévouement du timonier Miro ne serviront à rien. Grièvement blessé, Bradell est descendu à son insu dans l'une des rares embarcations qui réussissent à quitter le bord. Il ne reprendra ses sens que pour voir le "San Pedro" disparaître dans l'océan, emportant avec lui, parmi tant d'autres, Marilee, dont l'impertinence gracieuse cachait un si poignant désir de vivre, et le capitaine Clendening, qu'un tardif sursaut d'énergie maintient très droit sur sa passerelle. Et Bradell, tremblant de fièvre, croit voir se pencher sur lui l'horrible et triomphant visage du Docteur Percival... James-Gould Cozzens a écrit là un récit extrêmement sobre. S'il rappelle Conrad, c'est par l'intensité des descriptions et par cette sorte de fatalité qu'on sent en marche dès les premières lignes et qui suit inexorablement son chemin.

10/1950

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Espagne - Catalogne

Barcelone. Edition 2023-2024

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! Admirer l'architecture du quartier de l'Eixample, du Barri Gòtic ou la flamboyance de Gaudí, prendre de la hauteur dans le park Güell, contempler les oeuvres dePicasso ou de Miró, se rafraîchir dans la Méditerranée, goûter tapas et embotits au marché de la Boquería... Dans Le Routard Barcelone, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir la ville à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; des activités (Assister à une démonstration de sardane, la danse nationale catalane, contempler la plus belle donation de Picasso, effectuée de son vivant, au musée... Picasso, tout simplement ! ), des visites (Découvrir le musée national d'Art de Catalogne, soit le plus beau musée d'art roman au monde, en explorant salle après salle les merveilles romanes, mais aussi gothiques, Renaissance, baroques ou modernistes, faire une retraite express au monastère de Pedralbes, à l'ouest de Barcelone...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - près de 15 cartes et plans avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir Barcelone hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française Novembre 1951 : Hommage à André Gide

Jean Schlumberger, Tout comme on avait rouvert...Hommages de l'étranger : Thomas Mann, Témoignage Ernst Robert Curtius, Amitié de Gide Hermann Hesse, Souvenirs d'André Gide Ernst Jünger, André Gide Ernst Jirgal, Elégie de Gide Archibald Mac Leish, Dans les grandes générations...John Steinbeck, Un grand romancier de notre temps Justin O'Brien, Deviens qui tu es Irwin Edmon, Entre tant d'écrivains...Raymond Mortimer, Lettre Dorothy Strachey Bussy, Quelques souvenirs Enid Starkie, A Oxford Blaise Allan, André Gide et Neuchâtel Taha Hussein, Ce grand don de conversation et d'amitié...Ennio Francia, Nous, qui étions prêts à le repousser...Giacomo Antonini, André Gide et l'Italie Emilio Cecchi, Contre certains malentendus Gianna Manzini, Sur une photographie des obsèques d'André Gide Giuseppe Ungaretti, A Rome Gide dans les Lettres : Saint-John Perse, Face aux Lettres françaises (1909) Marcel Arland, Gide reste présent Jean Cocteau, On ne peut se permettre...Paul Léautaud, Une certaine grandeur...R M Albérès, Gide considéré comme esthète André Ruyters, Unité de Gide François Mauriac, Les catholiques autour d'André Gide Jean Grenier, Le problème de l'expression Henri Mondor, Premier tournant André Julien, Les Faux Monnayeurs et l'art du roman Marc Beigbeder, La grande force d'André Gide Robert Mallet, L'équilibre dans le doute Henri Thomas, La leçon difficile Jacques Brenner, Reconnaissance Jean Paulhan, La mort de Gide n'a pas été si mal accueillie André Gide tel que je l'ai vu : Maria Van Rysselberghe, Depuis que vous n'êtes plus...Dominique Drouin, 1904-1914 Roger Martin du Gard, Notes (1913-1951) Jean Giono, Lundi André Chamson, En reste avec André Gide Albert Camus, Rencontres avec André Gide Julien Green, Rencontres Pierre Mac Orlan, André Gide et Melun Albert-Marie Schmidt, A Pontigny Louis Guilloux, D'un voyage en U R S S Robert Levesque, Le compagnon de voyage Léon Pierre-Quint, Un entretien avec André Gide Pierre Sichel, Portrait d'un portrait Henri Bosco, Trois rencontres Denis de Rougemont, Un complot de protestants Monique Saint-Hélier, Deux visages d'André Walter Etiemble, Avec Gide en Egypte Claude Mahias, Instants Richard Heyd, Révérence parler Béatrix Beck, La sortie du tunnel Jean Lambert, Il y a un an Yvonne Davet, Le plus irremplaçable des êtres...Jean Delay, Dernières années Textes inédits : André Gide, Pages - A propos de La Symphonie pastorale Dominique Drouin, >«C'est en 1890, dans l'appartement qu'il partageait avec son frère rue Vineuse...»André Gide, Lettres d'Italie à Marcel Drouin - Quelques lettres à Paul Valéry Paul Valéry, Quelques réponses à André Gide André Gide, Deux fragments de Et nunc manet in te

10/1990

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Poésie

Effilage du sac de jute

René Char, comme aucun autre poète au XXe siècle, a mené avec les peintres une exploration commune. Avec Lettera amorosa, Poésie/Gallimard a déjà porté témoignage de ce mouvement unique, maîtrisé, de création à deux. Avec L’Effilement du sac de jute, c’est une semblable alchimie qui est à l’oeuvre. Ce que souligne très précisément Dominique de Villepin dans sa préface : « Le poème est l’amour réalisé du désir demeuré désir. Acte et surgissement dont témoigne cette oeuvre qui s’offre ici à nos mains. Prenons l’affirmation de René Char à la lettre. Ici, il n’y a pas d’un côté des poèmes, de l’autre des peintures. Il y a un poème. Un désir commun et partagé, une amitié d’esprit qui se serait, comme par accident, déposée sur ces pages. Il n’y a rien d’éparpillé, il n’y a pas d’encres coulées et bues par le papier épais. Il n’y a pas de créations en regard. Il n’y a qu’une seule chimère de formes et de sens agglomérés qu’il convient non de regarder, ni même de contempler, mais d’accueillir. Son être en effet l’attend. Dans la rencontre d’un autre désir demeuré désir, que le lecteur lui porte d’un oeil rond. Ici, le désir de peinture d’un poète a rencontré le désir de poème d’un peintre. Zao Wou-Ki et René Char s’y entretiennent. L’un et l’autre ont exprimé souvent ces quêtes complémentaires, René Char avec Georges Braque, avec Joan Miró, avec Giacometti, avec Vieira da Silva et Zao Wou-Ki avec Henri Michaux, avec Yves Bonnefoy, avec Roger Caillois, exemples parmi tant d’autres. Des étincelles splendides se sont constellées dès avant cette brassée de tisons éclatants ».

02/2011

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Musique, danse

Un compositeur aux commandes de la Radio. Essai autobiographique

Henry Barraud (1900-1997) est une personnalité remarquable à double titre ; compositeur, il fut aussi pendant près de quarante ans l'une des figures emblématiques de la Radio : directeur de la Musique à la Libération, puis de la Chaîne nationale, ancêtre de France Culture, dont il devint l'une des voix familières avec son émission Regards sur la musique. A plus de quatre-vingts ans, il se retourne sur le siècle qu'il a traversé et retrace son parcours : il raconte son enfance et sa jeunesse dans une famille de la bourgeoisie bordelaise apparentée à François Mauriac, la découverte de sa vocation musicale puis le début de sa carrière à Paris, son emploi à la Sacem fournissant un exemple des professions ouvertes aux compositeurs qui ne peuvent vivre de leur plume. Sous le Front populaire, il travaille pour la direction des Beaux-Arts avant d'organiser les manifestations musicales de l'Exposition universelle de 1937 puis d'intégrer en 1938 la Radio d'Etat. A la Libération, il y déploie une haute ambition culturelle, veillant aux destinées de l'Orchestre national (qu'il accompagne aux Etats-Unis en 1948 dans une tournée pleine d'imprévus) et initiant notamment des séries de grands entretiens avec des écrivains (Gide, Claudel, Mauriac, Léautaud...) ou des peintres (Dali, Matisse, Miro...). Pour autant, il ne cesse de composer (Numance, Le Mystère des Saints Innocents, La Farce de Maître Pathelin) et livre un précieux témoignage du regard porté par un créateur sur son oeuvre. Au-delà du récit original de cette double carrière, cet Essai autobiographique apporte une contribution exceptionnelle à l'histoire de la musique et à celle de la Radio française et aussi, plus large-ment, à l'histoire culturelle du XXe siècle.

11/2010

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Beaux arts

Le surréalisme et la peinture

Avant et après la guerre, le Surréalisme a marqué la sensibilité contemporaine d'une empreinte toujours plus large. La rançon de cette " vogue " est que le mot surréaliste a pris aujourd'hui une excessive élasticité et que son emploi, dans le domaine de l'art, s'est de plus en plus éloigné des formulations essentielles d'un mouvement où la volonté d'interprétation et de transformation du monde n'a jamais exclu, bien au contraire, la rigueur. On est ainsi venu, de nos jours, à qualifier communément de surréaliste n'importe quel tableau exploitant, avec quarante années de retard, les découvertes mises en œuvre par Chirico, Miró ou Max Ernst, tout en fermant les yeux sur le rajeunissement d'inspiration des nouveaux peintres authentiquement surréalistes. Or, en 1928, paraissait à la N.R.F. sous la signature d'André Breton, théoricien incontesté du mouvement, un ouvrage, Le Surréalisme et la Peinture dont la portée ne fut pas moindre que celle du Premier Manifeste de 1924. Cet essai capital fut rapidement épuisé : en 1945, il reparut à New York (éditions Brentano's), augmenté de Genèse et perspectives artistiques du Surréalisme ainsi que de seize études diverses. Cette nouvelle édition devint à son tour introuvable : d'autre part, une " mise à jour " s'imposait. L'ouvrage actuel la présente dans toute son étendue. A la suite des deux grands textes initiaux, il rassemble pour la première fois l'intégralité des essais historiques et critiques consacrés par André Breton à l'expression plastique. Plus de cinquante articles inédits, dont beaucoup comptent parmi ses plus fulgurants écrits, et jusqu'ici éparpillés dans des revues ou des catalogues d'exposition, se retrouvent groupés en une " somme " systématique, qui recouvre toute la chronologie des peintres et sculpteurs surréalistes et abonde en aperçus décisifs sur l'histoire de l'art contemporain.

01/2002

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Littérature française

Nouveau nouveau recueil. Tome 2

1923-1942 L'homme qui désire voyager. Au lecteur. De amicis meis. De la pluie. Le processus des aurores. Idée du texte... La simple. Aurore. Le bec d 'oiseau. Torses et chefs... La serviette-éponge. La pluie. Les gars du bâtiment. L'Egypte et les Egyptiens. Petite suite vivaraise. La Pentecôte. L'ortie. Promenade au fort de Romainville. Conférence de M. Déat. Comptine. La scie musicale. Souvenirs interrompus. Rouen, masure humide. L'énergumène. Tournoiements aveugles. Pour étrenner ma droite. Hiver de famine. Billets "hors sac". Je suis un suscitateur. Je lis Montaigne... Paysage près du Moulin-de-Charix. 1967-1984 "Eppur, si mu ove !". Pour Marcel Spada. Son nom seul aujourd'hui. Pour Max Bense. Ecrits récents. With and to Hemi Maldiney Cheer up ! Plutôt rien que pas assez. Le petit oiseau qui sortira de la chambre noire sera fusillé. Notes pour mon Picasso-Draeger. Envoi à Henri Maldiney d'un extrait de mon travail sur "La Table". Voici déjà quelques hâtifs croquis pour un "portrait complet" de Denis Roche. Petite machine d'assertions pour aider à l'élévation à son rang de notre Gabriel Audisio. Avant-propos. L'Ecrit Beaubourg. Grand Hôtel de la Rage de l'Expression et des Velléités Réunies. Sans titre. Nous, mots français. Anne Heurgon-Desjardins. In Memoriam Gaëtan Picon. "La Belle Lurette". Petit récit de l'assomption d'un ange qui ne fut d'abord qu'un bottier. Préface à l'édition japonaise de "La Rage de l'Expression". Pour Joan Miro. [Jean Hélion]. Nouvel hommage d'un frère cadet. Bref condensé de notre dette à jamais et re-co-naissance à Braque particulièrement en cet été 80. "Allons plus vite, nom de Dieu, allons plus vite". Préface. Pour André du Bouchet (quelques notes). Braque-Argenteuil. Paul Valéry. Cher André Villers. Notes pour l'éditeur. La Table.

02/1992

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Beaux arts

Leiris & Co

Art, littérature, ethnographie... Entrecroisant ces trois disciplines, l'ouvrage, publié à l'occasion de l'exposition "Leiris & Co.", présentée au Centre Pompidou-Metz, retrace la vie et l'oeuvre de Michel Leiris (1901-1990). Ecrivain, poète, ethnologue, ami des grands artistes de son temps : Masson, Picasso, Miro, Giacometti, Lam, Bacon, Michel Leiris se situe à la périphérie des grands courants du siècle et annonce de façon visionnaire les enjeux contemporains issus de la mondialisation et des études postcoloniales. Plus qu'un portrait de l'homme aux multiples facettes, il s'agit ici d'une autre lecture de la modernité qui va de Raymond Roussel à Picasso, en passant par l'Afrique (la mission Dakar-Djibouti en 1931), le jazz, la tauromachie, l'opéra. En marge du surréalisme, il rencontre Max Jacob, puis Georges Bataille, avec lequel il partage non seulement l'aventure de la revue Documents, mais aussi l'intérêt pour le sacré, l'érotisme et la mort. Pendant la guerre il se lie avec Jean-Paul Sartre, puis avec Aimé Césaire, qui lui fait découvrir le syncrétisme des Antilles. Son engagement révolutionnaire va le conduire également en Chine et à Cuba. Son oeuvre littéraire (L'Age d'homme, L'Afrique fantôme, La Règle du jeu) est une vaste quête autobiographique, dans laquelle il souhaite "introduire ne fût-ce que l'ombre d'une corne de taureau". Conçu comme un journal, le livre déroule année par année une chronologie de Michel Leiris, dialoguant avec une cinquantaine d'essais de nombreux auteurs. Largement illustré d'oeuvres, de documents, et de manuscrits, il constitue l'ouvrage le plus complet sur le parcours de cet écrivain singulier dont l'oeuvre a une résonance particulière sur l'art de notre temps.

04/2015

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 86 : Dickens : quand les romanciers méritaient le peuple

La réalité pour Dickens n'est pas une utopie fabriquée mais une fête, de préférence fête de Noël, une combinaison heureuse de rites chrétiens et païens, à laquelle participent riches et pauvres, saints et pécheurs, crédules et libertins, débonnaires et méchants, généreux et mesquins, l'humanité entière. Lambros Kampéridis. Une des questions que pose Dickens est de savoir ce qu'il appartient à un adulte de faire lorsque la charge d'un enfant lui est dévolue. Cet enfant n'est pas le sien et souvent l'absence de liens de sang demeure secrète. Thomas Pavel. Ce qui fait la singularité du Mystère d'Edwin Drood réside, à mes yeux, dans l'examen proposé de sa carrière par l'assassin lui-même à la fin, quand il découvrirait la superfluité du meurtre pour réaliser son but. Julian Evans. A vrai dire, aucun personnage de David Copperfield n'est vraiment ordinaire, aucun groupe, aucune famille. Que leur singularité soit attachante ou inquiétante, elle met un voile d'obscurité sur les êtres et rend difficile pour David la tâche de comprendre le monde qu'il découvre. Reynald Lahanque. Dans Le Village évanoui, Bernard Quiriny dévoile l'anatomie d'un échec, celui d'une société qui peine à se faire une image d'elle-même ou qui refuse de la regarder. Myrto Petsota. Chez Nodier, c'est précisément l'observation des fous qui permet de saisir la face cachée de cette philanthropie, associée au culte de la perfectibilité et du progrès ainsi qu'à une conception rigide, pour ne pas dire rigoriste du bien. Emilie Richard. Alors qu'en khâgne on cherchait à nous imposer une lecture purement formelle des oeuvres romanesques, desquelles pas le plus petit soupçon de vérité ne devait émaner [...], René Girard me sortait de ce caveau où l'on se cognait avec désespoir. Jean-Marc Bastière. Pourquoi Charles, l'esprit du temps de La Fête de l'insignifiance de Milan Kundera, envisage-t-il de mettre en scène (sur la scène du jardin de Luxembourg) une farce sur Staline pour le théâtre de marionnettes ? Sylvie Richterova.

06/2016

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Musique, danse

Le Domaine musical. Pierre Boulez et vingt ans de création comtemporaine

Fondés en 1953 par Pierre Boulez et dirigés à partir de 1967 par Gilbert Amy, les concerts du Domaine musical ont constitué, durant leurs vingt années d'existence, un des événements marquants de l'histoire culturelle de notre pays. Cet organisme a été le centre de très vives polémiques et d'affrontements passionnés, parfois cocasses, entre tenants d'une tradition nationale liée au système tonal et partisans volontairement iconoclastes d'un mouvement international attaché à un renouvellement radical du langage musical. Soutenu presque exclusivement par le mécénat, le Domaine musical devint très vite le catalyseur des avant-gardes du moment, le lieu de rassemblement des créateurs les plus engagés dans la lutte contre les conformismes artistiques. Henri Michaux, René Char, Ionesco et les écrivains du Nouveau Roman y côtoyèrent Jacques Lacan, Max Ernst, Nicolas de Staël, Joan Miro et bien d'autres artistes et intellectuels au milieu d'un parterre d'industriels, d'hommes politiques, de femmes du monde que vint progressivement relayer un nouveau public plus jeune et moins argenté. Montrant "une direction affirmée", ces concerts révélèrent lés dons du jeune Pierre Boulez, à la fois compositeur et théoricien, organisateur et polémiste stratège, chef d'orchestre et pédagogue. Tout en révélant au public parisien les compositeurs phares du premier XX siècle (Stravinsky, Schünberg, Berg, Webem, Varèse...), le Domaine fit découvrir les nouvelles oeuvres de Messiaen et des jeunes compositeurs de la génération de Boulez (Berio, Stockhausen, Kagel, Pousseur, Boucourechliev...) puis de leurs propres élèves (Amy, Eloy...). A travers ces 460 oeuvres d'une centaine de compositeurs se dessine l'aventure de la création musicale contemporaine. L'histoire de ce foisonnement créatif est ici retracée pour la première fois dans toutes ses implications esthétiques, économiques et sociologiques. De nombreux témoignages et jugements de l'époque en restituent toute l'ambiance batailleuse, reflet d'une scène musicale agitée où se déroule une nouvelle version de l'éternelle querelle des anciens et des modernes.

09/1992

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Surréalisme

Le surréalisme dans l'art américain

En 1940-1941, un groupe d'artistes surréalistes réunis autour d'André Breton trouve refuge à Marseille puis, quittant l'Europe en guerre, arrive à New York. On considère généralement que ce " passage de Marseille n a été l'élément déclencheur d'une autonomie complète de l'art américain, qui, une fois fécondé par les artistes européens en exil, aurait pris son indépendance avec l'expressionnisme abstrait. Ce catalogue propose, d'une manière largement inédite, une histoire plus complexe et moins nationaliste, en montrant d'abord que l'introduction du surréalisme aux Etats-Unis dès le début des années 1930 a suscité très tôt des interprétations originales et encore mal connues. 11 intègre ensuite l'expressionnisme abstrait, qui triomphe dans les années 1940, au sein d'un surréalisme transatlantique plus large, avec ses versants figuratifs et abstraits. 11 montre enfin l'existence d'une " autre tradition ", où, malgré le silence et le déni des critiques et des historiens de l'art, le surréalisme a continué à constituer un courant souterrain de l'art américain pendant les trois décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, non seulement en peinture et en sculpture, mais aussi dans la culture visuelle populaire ou le cinéma expérimental. Quatre décennies durant, les artistes, entre attirance et répulsion, n'ont cessé de réactiver le potentiel créatif et déstabilisant du surréalisme. Prendre en compte ce potentiel conduit à abandonner les regroupements figés par l'histoire de l'art traditionnelle et à mettre en valeur de nouvelles constellations, qui mêlent artistes très connus et artistes injustement ignorés : Marcel Duchamp y côtoie Joseph Cornell, Jasper Johns, Robert Morris et H. C. Westermann ; Max Ernst etJoan Miró voisinent avec Dorothea Tanning, Jackson Pollock, Mark Rothko, Helen Frankenthaler et Wes Wilson ; Salvador Dali et René Magritte fraient avec Pavel Tchelitchew, Kenneth Anger,James Rosenquist et Paul Thek ; Yves Tanguy et Alberto Giacometti résonnent avec Louise Bourgeois, Eva Hesse et Claes Oldenburg.

05/2021

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Référence

Henry Moore - Reclining Figure: Arch Leg 1969-70. Photographié par/Photographed by Laura Benedetti Klein

Laura Benedetti Klein a découvert 'Reclining Figure : Arch Leg (LH610)' sur le chemin qui la menait à son travail. Elle traversait la Promenade de l'Observatoire à Genève, pour échapper au trafic et chercher l'ombre bienfaisante d'un hêtre pourpre centenaire. Elle aperçut ensuite cette sculpture monumentale d'Henry Moore près de l'arbre. Le feuillage se reflétait sur le bronze luisant. A cette période, en 2003, elle avait acheté un appareil moyen format analogique pour apprendre à photographier de manière lente et précise. La sculpture lui a semblé être le sujet idéal ... car elle ne bougeait pas ! elle n'avait ainsi aucune pression à trouver "l'instant décisif" si cher à Henri Cartier-Bresson. Elle se sentait inspirée par la méthode dite "Straight Photography" , celle de la photographie pure, une technique appréciée des photographes américains Alfred Stieglitz et Edward Weston. La photographie pure exige une composition rigoureuse qui transcrit la réalité. Toute modification ou intervention sur le négatif est évitée. Elle a photographié cette sculpture monumentale de 2005 à 2013, en tournant autour d'elle, encore et encore, de manière presque obsessionnelle, capturant et mémorisant ses formes sous toutes les lumières du jour, en toutes saisons et durant certaines nuits. Elle possédait une trentaine de bonnes photographies quand elle a décidé de les montrer à Luca Notari, éditeur qui lui a suggéré de les montrer au galeriste et éditeur Patrick Cramer, qui a une galerie contemporaine à Genève et une collection unique de gravures de Henry Moore, parmi d'autres très grands artistes d'art moderne, telle que Miro, Picasso et Chagall. Dans les années septante, son père, Gérald Cramer, avait été l'intermédiaire de la vente de 'Reclining Figure : Arch Leg' au Musée d'art et d'histoire à Genève. Le collectionneur a regardé attentivement les photos et lui dit franchement que le livre, ainsi, serait un peu "plat" . Il lui a par contre suggéré de photographier toutes les éditions de la sculpture, s'agissant d'un multiple. Textes en français + traductions anglaises et autres, selon le pays où chaque multiple de la statue a été photographié.

06/2022