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Javier Negrete

Extraits

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Poches Littérature internation

Mauvaise nature. Nouvelles complètes

Excellente porte d'entrée vers l'univers de Javier Marías, cet opus rassemble pour la première fois les histoires de Ce que dit le majordome et de Quand j'étais mortel ainsi que huit nouvelles inédites. Parmi elles, "Mauvaise nature" met en scène les aventures drôles et effroyables d'un traducteur envoyé au Mexique sur le tournage d'un film avec Elvis Presley. On croise aussi de mystérieux médecins, une actrice porno en herbe, un couple de mafieux tombé en disgrâce, ou encore un tueur à gages qui tente de dissuader ceux qui veulent l'embaucher. Souvent dérangeantes, toujours captivantes, les nouvelles de Javier Marías plongent le lecteur dans un état d'enchantement et d'inquiétude dont il est difficile de s'extraire.

09/2019

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Livres-jeux

Cherche avec Lula. À qui est cet oeuf ?

Ce matin, Lula a trouvé un oeuf tout blanc. Mais à qui appartient-il ? Aux flamants roses ? Aux colibris ? A l'aigle royal ? Aux manchots ? A la cigogne ? Pars avec Lula autour du monde à la rencontre des oiseaux de la savane, de la montagne ou des forêts tropicales, en quête de celui qui a pondu cet oeuf. Et si, finalement, ce n'était pas un oiseau ?

02/2023

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Poches Littérature internation

Un coeur si blanc

Juan vient d'épouser Luisa, traductrice et interprète comme lui. Jeune homme sans histoires, il a tout pour être heureux. Il a toutefois, au retour de son voyage de noces, le sentiment que quelque chose va se produire, et éprouve un certain malaise. Vient-il des propos ambigus que lui a tenus son père après la cérémonie, d'une scène surprise à La Havane pendant le voyage, ou tout simplement d'une histoire familiale gardée jusqu'alors secrète ? Le roman de Javier Marias s'ouvre sur un suicide magistralement conté et se referme sur une révélation en coups de théâtre successifs selon les jeux subtils du mensonge et de la vérité, des secrets et des soupçons. Usant tour à tour de l'ironie, du drame, de la farce, du tableau de mœurs, Marias invente une forme neuve pour rendre compte d'un cheminement intellectuel inédit.

05/2008

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Littérature Espagnole

Le mobile

Quand il n'officie pas dans le modeste cabinet juridique qui l'emploie, Alvaro pense à Flaubert. Comme lui, il veut écrire un grand roman. Son idée - simple et efficace - consiste à produire une nouvelle variation sur le couple et ses avatars : l'amour, l'argent, le crime. Le plan est précis, la routine efficace ; il ne manque plus que la réalité lui fournisse l'essentiel : le matériau, la vérité de son histoire. C'est ainsi qu'avec une méticulosité aussi attentive que soudaine, Alvaro jette son dévolu sur ses voisins et, ne reculant devant aucun sacrifice pour approfondir son sujet, en vient à prendre d'assaut la truculente concierge. Dans une mécanique parfaite, se met en place l'intraitable jeu de la fiction et du hasard. Sur le modèle classique du marionnettiste manipulé, Javier Cercas excelle à organiser vertige et dérapage, et à faire plier le réel de sa fiction. Le lecteur trouvera, dans cet irrésistible roman de jeunesse, la manière et les obsessions qui ont fait le succès de l'auteur ainsi qu'une bien belle définition de la vocation.

11/2016

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Littérature étrangère

L'Empereur aux mille conquêtes

Sous ses airs de mauvais garçon, cheveux en bataille et visage tanné par le soleil de Rio, le prince Pedro descend d'une longue lignée : les Bragance. Il a vécu à Lisbonne jusqu'à l'âge de huit ans, en 1807, date à laquelle Napoléon finit de terroriser la péninsule ibérique en marchant sur la capitale portugaise. Acculé, son père décida d'embarquer avec femme et enfants vers la principale colonie du royaume, le Brésil, pour sauver la monarchie. Pedro se souvient encore de cette nuit-là, tandis que les matelots chargeaient en toute hâte les quelques caisses sauvées de la débâcle et qui, pour la plupart, resteraient à quai. Il revoit les membres de sa famille monter à bord du navire, sous le regard accusateur de la foule : sa grand-mère, la reine Maria, sénile ; son père Joao, le régent craintif ; Carlota Joaquina, sa mère toujours hargneuse ; son frère cadet Miguel, éternel soumis... C'est ainsi que la cour du Portugal s'était installée en 1808 à Rio de Janeiro, devenue la capitale de l'empire portugais et, pour Pedro le royaume de son enfance, désormais affranchie de tout protocole européen. Cet enfant qui n'aime rien tant que monter à cheval et jouer à la guerre, qui grandit comme un faune heureux, entouré d'esclaves et de serviteurs attentifs à ses moindres désirs, de femmes et de maîtresses prêtes à se pâmer devant lui, ne peut imaginer qu'un jour il sera appelé à régner dans des circonstances exceptionnelles. Secondé par la remarquable Leopoldine, l'archiduchesse autrichienne qu'il épousera en premières noces, il deviendra l'homme qui changea non seulement le destin du Brésil, mais aussi du Portugal, celui qui fit de leur peuple deux nations libres et modernes. Dans ce roman-feuilleton historique parfaitement maîtrisé, Javier Moro raconte un pays et un destin hors du commun. Devenu à vingt-quatre ans l'un des plus jeunes empereurs de l'ère moderne et d'un des plus grands territoires au monde, Pedro Ier est mort à trente-six ans, épuisé. Il fait partie des météorites qui traversent le ciel politique de leur époque et agissent en héros, voués à devenir des mythes.

05/2014

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Introduction historique au dro

Introduction critique au droit naturel

Javier Hervada - Introduction critique au droit naturel Il s'agit de la traduction française de l'oeuvre très connue du professeur Javier Hervada, déjà amplement diffusée en Espagne. Les voix qui vont à contre-courant, surtout lorsqu'elles ne sont pas le fruit d'un désir de se distinguer, mais reflètent une honnête cohérence intellectuelle, attirent toujours l'attention et valent la peine d'être écoutées. C'est le cas une fois encore du nouvel ouvrage, Introduction critique au droit naturel, dont l'auteur, le professeur Javier Hervada, est directeur de la revue sur les fondements des institutions juridiques et des droits de l'homme "Persona y Derecho". Bien que les deux volumes du Compendium de droit naturel, dont le professeur Hervada est également l'auteur avec le professeur Sancho Izquierdo (voir la recension dans "lus Canonicum" XXI (1981) 487-492), nous pensons qu'avec cette Introduction critique, une première partie du traitement scientifique du droit naturel peut être considérée comme achevée : la partie générale. A partir de perspectives qui, pour ceux qui ne connaissent pas son abondante bibliographie antérieure, sembleront originales et inédites, bien qu'enracinées dans les voix les plus dissociées du passé, le professeur Hervada propose un examen critique de la problématique du droit naturel. Mais son objectif n'est pas d'aboutir à une autre théorie sur le sujet. En effet, il est possible de construire des théories sur le droit naturel - qui ne sont d'ailleurs guère originales -, il est possible de solliciter son intelligence pour trouver une formulation complète qui réponde à la question de son essence (le quid ius de la distinction terminologique kantienne), une voie ouverte et louable, mais en dehors des intentions de l'auteur. Le professeur Hervada fait une science du droit naturel, il étudie le quid iuris, "ou, pour le dire plus génériquement, les divers éléments naturels du droit en vigueur, et, par conséquent, les principes naturels de l'ordre juridique par rapport à sa réalisation pratique" (p. 183). S'il s'agit là d'une limitation - si je puis dire - "par le haut" , du contenu de l'ouvrage, qui n'est pas une philosophie du droit, "par le bas" , la science du droit naturel "se distingue - et cela est fait dans l'ouvrage - des différentes branches de la science juridique. En se limitant à la seule justice naturelle, la science du droit naturel se restreint en raison de son objet, marginalisant tout ce qui appartient à la science du droit positif" . Le droit naturel est une spécialisation au coeur de la science du droit - et non une branche dont les autres pourraient plus ou moins se désintéresser, puisque "toutes les branches doivent connaître, synthétiser et harmoniser le droit naturel et le droit positif" - qui contribue à perfectionner la science du droit dans son ensemble et ses différentes branches, en partageant avec elles sa finalité et, par conséquent, sa caractérisation formelle (voir p. 148). Cet effort de concordance dans les contenus, avec cette "localisation" systématique de la science du droit naturel, justifie l'adjectif "critique" dans le titre du livre. Mais il y a plus : nous avons dit que le livre évite la théorie, et le fait est que tout au long des 187 pages, il ne parle pas, n'élabore pas, mais décrit une réalité : "quand nous parlons de droit naturel, ce dont nous parlons, c'est de l'homme qui est la réalité centrale de la société ; l'homme ne se présente pas aux autres comme un être que l'on peut traiter par caprice, mais comme un être digne et exigeant, détenteur de droits inhérents à son être propre. En outre, la dignité de l'homme est le fondement de tous les droits, de sorte qu'en dehors du respect de ce que l'homme est et représente, il n'y a pas de droit, mais seulement de l'arrogance et de l'injustice, même si les instruments de l'injustice prennent la forme de la loi" (p. 11). L'homme est le détenteur de l'essentiel du droit, de ce qui est juste, et à qui il faut donner ce qui lui appartient - ou exiger, pour qu'il le donne, ce qu'il possède injustement. "Ce qui est sien" , qui l'est par le fait d'être homme ou parce que les hommes le lui accordent : dans le premier cas, il s'agit du droit naturel. Par conséquent faire du Droit naturel une science consistera à décrire l'ensemble ce qui est juste par nature (Partie Spéciale). Mais cette partie générale doit être précédée d'une étude de la notion, de la méthode et du développement historique de la discipline ; ces dernières ayant été traitées dans les deux volumes précités, le plan de l'ouvrage que nous présentons, précédé d'une Introduction, commence par une analyse de ce qui est juste et de la justice (p. 115). Le point de départ de cette analyse est, tout simplement, le fait que les choses sont partagées : "Tout n'appartient pas à tout le monde, tout n'appartient pas à la communauté humaine (...). Les choses, étant attribuées à un sujet, étant réparties, passent sous l'autorité d'un homme ou d'une collectivité : elles sont à lui" (p. 25). C'est un fait établi et vérifiable. La justice n'attribue pas les choses : elles sont déjà distribuées. L'acte de justice est un acte second, qui dépend toujours d'un acte antérieur qui attribue ces choses, qui produit le "sien", le "mien", le "tien" ; qui confère, en somme, le titre à la chose, qui rend la chose "due", qui fait naître le droit. De là, nous pouvons conclure : la justice, donner à chacun son dû, son droit. Ou ne pas le donner : l'injustice. "Donner - à chacun - le sien" : en lisant les pages 31-41, on comprend ce qu'est le Droit naturel, la justice, l'injustice, pourquoi Kelsen s'est trompé, pourquoi le positivisme juridique s'attaque à la partie la plus intime de l'être humain et conduit à la grande tragédie - en niant le Droit naturel - d'être désarmé face à une loi injuste. L'auteur aborde ensuite la notion d'"équité" (pp. 41-49) : là est développée la véritable signification de l'"égalité" en droit, si éloignée, si elle est bien comprise, des démagogies égalitaristes habituelles ; on distingue aussi le "titre" et le "fondement" du droit, - sujet auquel sera consacré le § 6 - si importants pour bien comprendre, par exemple, le droit de propriété, droit fondé sur la nature humaine, et compatible avec l'existence de la propriété injuste - l'injustice provenant du titre - et toutes les approches de redistribution des biens en rapport avec le bien commun. "La relation de justice" est définie au § 4, où certains de ses aspects y sont décrits : l'égalité entre ses sujets et l'intersubjectivité ou altérité. Les pages 52-63 traitent successivement de la justice commutative, de la justice distributive et de la justice légale. Et comme dans les relations humaines, tout n'est pas justice, il faut "combiner et harmoniser la justice avec d'autres vertus" : une tâche en partie assumée par l'équité (pp. 68-71). "L'équité est une justice nuancée" : l'art de l'équité et de la justice est donc un prolongement de l'art du juste, car l'équité opère par rapport à la justice ; ainsi l'art du juriste "peut être défini plus complètement comme l'art du juste et de l'équitable". En revanche, les notions d'injuste et d'injustice apparaissent, aux pages 72-78. "On ne peut en aucun cas dire que la contrainte appartient à l'essence du Droit" (p. 73). En effet, si le Droit est "ce qui est juste", et la justice "donner à chacun ce qui est sien, son propre droit", la contrainte n'y a évidemment pas sa place en tant qu'élément constitutif ; de même, le juge, la procédure, etc. n'y ont pas non plus leur place. D'où l'affirmation de l'auteur selon laquelle la force est également un sous-produit du droit, un substitut de celui-ci (p. 73), "qui peut être utilisé lorsque les moyens légaux échouent". Ainsi, "celui qui s'oppose au paiement de la dette au moment fixé, peut être privé par le créancier des biens appropriés, sans qu'il y ait là aucune injustice, car la dette de justice est une dette au sens strict, et donc le créancier - dans ce cas - prend ce qui lui appartient" (pp. 76-77). Pour bien comprendre cela, il faut peut-être faire un saut dans la lecture du livre : "l'exécution forcée (du droit appliqué) est l'accomplissement d'une loi ou la réalisation d'un droit, mais elle n'est ni la loi ni le droit (...). Le droit est le système rationnel des relations humaines, qui peut être accompagné par la force et d'autres formes de garantie d'efficacité, mais il n'est ni la force ni le système social de garantie du droit" (p. 177). En d'autres termes, la coercition, comme d'autres formes de garantie, n'est pas essentielle au droit, mais elle peut - et c'est souvent le cas - devenir essentielle à son efficacité. C'est peut-être pour cette raison - et il faut remercier le professeur Hervada pour la clarté de la distinction - que l'on affirme que la coercition est essentielle au droit : elle peut en effet être essentielle à son efficacité dans le cas concret, mais non pour sa validité. On pourrait affirmer en ce sens que la coaction, comme d'autres formes de garantie, est comme le mécanisme de la coercibilité du droit. Ce point nous conduit également à une autre réflexion, dans la sphère du droit pénal, domaine dans lequel l'affirmation susmentionnée est généralement faite : dans quelle mesure l'injustice peut-elle, au moins indirectement, donner lieu à un droit : le droit de punir, de donner à ce qui est "injuste" ce qui lui est dû, c'est-à-dire la peine ? La troisième partie traite de la " justice naturelle " : notion, existence, genres, contenus du Droit naturel, et son rapport à l'historicité ; justice positive, et rapports entre celle-ci et le droit naturel (pp. 79-114), qui nous semble constituer le coeur de l'ouvrage, et dont le commentaire ne peut être autre chose qu'une forte recommandation de lecture. Après avoir analysé la justice et ce qui est juste, et expliqué ce qu'est le juste naturel, nous étudions, dans la partie IVa, "le sujet du droit". Sur le plan conceptuel, il faut distinguer la personne au sens juridique et la personne au sens ontologique, mais les deux concepts se réfèrent à la même réalité : l'homme. La relation entre l'un et l'autre est précisée dans la réponse à deux questions fondamentales : être sujet de droit, être une personne au sens juridique, est-il d'origine positive ou naturelle ; et en ce sens, tous les hommes sont-ils des personnes ? Les sujets de droit sont en relation les uns avec les autres (altérité), ce qui donne lieu à la structure première et fondamentale de la réalité juridique : les rapports juridiques ; la question de savoir quel est le principe naturel de ces rapports est la deuxième question de cette partie. Force est de traiter ensuite de la "règle de droit" (partie Va) : la norme n'est pas le droit - bien que par extension on l'appelle ainsi dans le langage courant - mais sa règle : elle sera donc toujours juridique si et seulement, le comportement qu'elle prescrit constitue une dette juste. Ce n'est pas le pouvoir, le pacte, le consentement entre égaux qui la rend obligatoire ; la norme juridique oblige parce qu'elle prescrit un comportement qui constitue un devoir de justice, qu'il soit commutatif, légal ou distributif. Pour cette raison, et parce que le juriste n'est pas un "légaliste", en cas de conflit entre la loi et la justice, le vrai juriste penchera pour la justice et non pour la loi. Comme le juste se divise entre ce qui est juste ou droit naturel et en ce qui est juste ou droit positif, les règles de droit respectives se divisent elles aussi en naturelles et positives. Celles qui se réfèrent au droit naturel font partie de ce que l'on appelle le droit naturel, qui fait l'objet de la partie VIa : présupposés, existence, définition, contenu, caractère contraignant, structure, relation avec les lois humaines, etc. Le droit naturel et la loi naturelle ne peuvent être séparés, mais ils ne peuvent non plus être confondus : le droit naturel n'est pas tout, mais cette partie de la loi naturelle qui se réfère à - et réglemente - les relations de justice légale, distributive et commutative (p. 171). La partie VIIa analyse les rapports entre le droit naturel et le droit positif, en exposant d'une part les principes qui régissent cette relation, et d'autre part leur unité au coeur d'un système unique qu'est le système juridique, en précisant le rôle du droit naturel dans ce système unique. La dernière partie (VIIIa), à laquelle nous avons déjà fait allusion au début, justifie l'ensemble du livre. Le professeur Hervada se présente dans cet ouvrage comme un juriste authentique et véritable : il ne fait pas de la philosophie du droit, mais étudie le fait juridique d'un point de vue scientifique ; il ne descend pas non plus sur le terrain prudentiel, qui appartient à la jurisprudence. Il traite, disions-nous, du quid iuris du droit naturel, considérant le droit naturel non comme une branche de la science juridique, mais comme une spécialisation qui contribue à perfectionner la science juridique dans son ensemble et ses différentes branches" (p. 184). C'est là, à notre avis, le caractère "critique" de cet ouvrage ; la science du droit naturel a son chemin spécifique : l'auteur le suit - le redécouvre - d'un trait précis et clair. Et c'est cette précision rigoureuse qui lui permet de faire allusion à des questions philosophiques ou de descendre au cas concret sans risque de confusion ou de mélange sans discernement, sans corrompre par conséquent le concept et le contenu authentiques du droit naturel. Javier Hervada-Xiberta (1934-2020) a été directeur honoraire, à l'Université de Navarre (Pampelune), du Département de philosophie du droit ainsi que du CERSIP- Division des droits de l'homme et Droit naturel ; il a présidé longtemps aux destinées de la revue internationale Persona y derecho, qu'il a fondée en 1974 et de la revue Ius canonicum. Il a organisé de prestigieux congrès internationaux, avec des participations venues de tous les continents. DU MEME AUTEUR Son oeuvre couvre les domaines juridique, philosophique et de droit naturel. Signalons, en dehors de nombreux articles, parmi ses principaux ouvrages - Histoire de la science du droit naturel - Quatre leçons de droit naturel - Leçons de philosophie du droit - Théorie de la justice et du droit - Ecrits de droit naturel - Dialogues sur l'amour et le mariage En collaboration avec J. M. Zumaquero : Textes internationaux des droits de l'homme ; Textes constitutionnels espagnols.

06/2024

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Littérature française

N'y a-t-il qu'un dieu pour nous sauver ?

Seul un dieu peut nous sauver ! Qui ne se souvient de la fameuse exhortation de Heidegger ? Comment l'exaucer ? Pour Javier Portella, c'est la question clé. Celle qui gît derrière les déchéances - et les espoirs - du seul monde où le sacré s'est évanoui, le nôtre. Jamais rien de tel n'était arrivé, laissant les hommes orphelins, voués à la mort. Comme si, en nous quittant, la divinité avait emporté avec elle la possibilité de tout élan créateur, plongeant Homo democraticus dans un abîme. Or, voici qu'un tel abîme, pour peu qu'on l'interroge, peut devenir aussi notre salut. A condition de savoir accueillir les dieux - ou le Dieu - qui continuent de nous hanter. A condition de célébrer le divin pour ce qu'il est : mythique, imaginaire... et réel. Tout comme les héros et les grands aventuriers de l'art : ces êtres qui, pétris de fiction et de symboles, sont paradoxalement l'expression la plus haute du réel.

10/2021

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Littérature Espagnole

Terra Alta

Sur des terres catalanes qui portent encore les stigmates de la bataille de l'Ebre, Terra Alta est secouée par un affreux fait divers : on a retrouvé, sans vie et déchiquetés, les corps des époux Adell, riches nonagénaires qui emploient la plupart des habitants du coin. La petite commune abrite sans le savoir un policier qui s'est montré héroïque lors des attentats islamistes de Barcelone et Cambrils, et c'est lui, Melchor, qui va diriger l'enquête. Laquelle promet d'être ardue, sans traces d'effraction, sans indices probants. Or l'énigme première — qui est l'assassin ? — va se doubler d'une question plus profonde : qui est le policier ? Car avant d'être un mari et père comblé, coulant des jours heureux dans cette paisible bourgade, le policier converti en justicier obsessionnel fut un ancien repris de justice, élevé par une prostituée dans les bas-fonds de Barcelone. Mors qu'il se pensait perdu par la rage et par la haine du monde, la lecture fortuite des Misérables de Victor Hugo est venue exorciser ses démons et bouleverser son destin. Il aurait pu être Jean Valjean... s'il ne s'émit changé en Javert. A Terra Alta, plus qu'ailleurs, bien des secrets plongent leurs racines dans la guerre. Et, pour résoudre l'affaire qui lui est confiée, Melchor doit avoir conscience que l'amour de la justice absolue peut s'avérer la plus absolue des injustices. Il va lui être donné de partager le dilemme de Jean Valjean : "Rester dans le paradis et y devenir démon ! Rentrer dans l'enfer et y devenir ange ! "

05/2021

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Littérature Espagnole

Terra Alta Tome 2 : Indépendance

Le policier Melchor, ancien délinquant et fils de prostituée féru de Victor Hugo, est appelé à Barcelone pour enquêter sur une affaire de chantage contre la maire de Barcelone. La diffusion d'une sextape, enregistrée pendant ses années d'étudiante au cours d'une soirée très arrosée, pourrait mettre un terme à la carrière de cette populiste au discours xénophobe.

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Littérature Espagnole

L'imposteur

En juin 2005, l'histoire d'un paisible nonagénaire barcelonais fait le tour du monde : Enric Marco,  le charismatique président de l'Amicale de Mauthausen, qui pendant des décennies a porté la parole des survivants espagnols de l'Holocauste, n'a jamais connu les camps nazis. Et l'Espagne d'affronter sa plus grande imposture, et Javier Cercas sa plus audacieuse création littéraire. Avec une mise en garde à ne pas négliger : « La littérature n'est pas un passe-temps inoffensif mais un danger public. »

09/2015

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Littérature Espagnole

Anatomie d'un instant

Instabilité politique, attentats, soulèvements populaires : l'Espagne est en danger. Affaibli, le chef du gouvernement, Adolfo Suárez, a démissionné et le Parlement est réuni ce 23 février 1981 pour le débat d'investiture du nouveau président. C'est alors que des militaires armés font irruption dans l'hémicycle et crient "Tout le monde à terre !". Les députés plongent sous les fauteuils molletonnés mais, dans un désert de sièges vides, trois hommes refusent de se soumettre. La puissance dramatique de la réalité confère à ces "héros" politiques le statut de personnages de fiction, et l'auteur illumine l'histoire de cette tentative de coup d'Etat par les émotions, les désirs et les frustrations des protagonistes, étirant habilement les marges du réel jusqu'au point d'intersection avec sa propre imagination. Disséquant un instant lourd de funestes présages, Javier Cercas établit, en chroniqueur, la vraie naissance de la démocratie espagnole et, en romancier, la suprématie de l'éthique : la cause embrassée compte peut-être moins que l'honneur mis à la défendre.

03/2013

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Philosophie du droit

Qu'est-ce que le droit ? La réponse moderne du réalisme juridique

Le droit doit être conforme à la nature des choses. Ce livre est une introduction au droit, principalement destinée à des étudiants en sciences juridiques qui souhaitent appréhender les fondements du droit. La science du droit souhaite que la société soit juste afin qu'elle puisse donner à chacun ce qui est juste. La tâche est difficile mais mérite qu'on s'y attarde car seule l'objectivité des faits est capable d'apaiser les esprits.

11/2021

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Littérature française

La conspiration des riobambas

EXTRAIT : "Hier on m'a arrêté dans la rue pour me proposer de devenir le Premier ministre de la France. J'ai continué à marcher, sûr qu'il s'agissait d'une farce et j'ai même cherché la caméra cachée. Mais je n'ai rien trouvé. En revanche, l'homme en costume a bien insisté sur le fait que ce n'était pas une blague et qu'il s'agissait d'un nouveau projet dans le domaine de la démocratie participative. Je me suis dit que, finalement, on a déjà de tels énergumènes dans nos systèmes politiques qu'un de plus ne changerait rien, alors j'ai accepté."

11/2019

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Littérature Espagnole

A la vitesse de la lumière

Dans une université américaine, un écrivain débutant, qui pourrait s'appeler Cercas, se lie d'amitié avec un vétéran du Vietnam anéanti par le poids de son passé. A son retour en Espagne, le succès de l'un de ses romans le propulse soudain au firmament et, gorgé de suffisance, il ne voit pas qu'il a perdu son âme. Un drame se produit auquel, peut-être, il faudrait survivre. Aux portes de l'enfer, qui s'ouvrent béantes sur le mépris de soi et le désir de mort, il unit son destin à celui de l'ami américain. Dans une impunité souveraine, l'un a ressenti la jouissance de tuer sans raison, l'autre a connu le vertige d'abuser de son piètre pouvoir. Dès lors, seul raconter l'un peut sauver l'autre. Si Javier Cercas pointe notre capacité illimitée à faire le mal et l'effroyable nature de la guerre et du succès, il établit surtout le pouvoir de la littérature pour affronter toutes les réalités du monde.

02/2008

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Littérature étrangère

Les amants de silicone

Basilio et Lupercia, un couple de petits commerçants à la dérive. Dans leur boutique de frivolités, Eros n'est plus au rendez-vous. Par bonheur, la technique et le marché du sexe leur offrent des solutions dont ils entendent, l'un comme l'autre, ne pas se priver. Big John et Marilyn, poupées gonflables de quatrième génération. solidement armées pour la chose, sauront-ils apporter aux époux en mal de tendresse les plaisirs qui leur rendront la joie de vivre ? Pourront-ils, amants de silicone, s'oublier eux-mêmes pour accomplir leur mission. Rien n'est moins sûr et le batifolage est un jeu dangereux quand la jalousie s'en mêle. On peut y laisser sa peau. Javier Tomeo revient avec une fable à sa façon, ravageuse, où d'improbables personnages prennent vie, contre toute attente, et entraînent le lecteur sur des voies on ne sait plus si cruelles ou tendres, en tout cas inattendues, bien peu convenables et tellement humaines.

03/2013

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Littérature étrangère

Mat échec

Lui est un misanthrope tourmenté et caustique qui fuit vers une station balnéaire l'inexorable désir de maternité de sa troisième épouse. Dans son exil forcé, entre deux parties d'échecs avec un maître d'hôtel invraisemblable, il passe en revue les truculents épisodes du naufrage conjugal. Elle allie le charme à l'esprit ; un véritable parangon de réussite qui a tout pour être heureuse si ce n'est cet enfant qu'elle désire au plus haut point. Amère au-delà du raisonnable, elle s'emploie à faire payer à son époux une inadmissible insolvabilité séminale, et tous les coups sont permis : faillite, trahison, narcotiques, alcool. A l'issue du combat, le sanatorium semble un doux réconfort. A moins que ravagés de dégoût l'un de l'autre, ils ne soient tous deux dans un asile de fous. A moins que ces deux personnages n'en soient qu'un, irrémédiablement schizophrène. Si les thèmes sont classiques (vie domestique en champ de bataille, affres de la procréation), la structure du roman est totalement innovante. Les différentes possibilités de lecture confèrent au texte une forme circulaire ouvrant des horizons infinis, dans un style inventif, tendu et gouailleur. Drame et mélodrame autour de l'échiquier - c'est tout un art de garder sa foi dans l'anéantissement de l'autre. Une charge sans merci des noirs contre les blancs et des blancs contre les noirs pour un résultat improbable : échec et mat pour les deux adversaires ?

11/2010

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Poches Littérature internation

Ce que dit le majordome

Les dix nouvelles qui composent ce volume ont été écrites sur une période de quinze ans. D'une écriture sèche, rapide, brillante, à mi-chemin entre sérieux et humour, Javier Marias nous offre une pléthore de personnages aussi normaux qu'excentriques. Un majordome diplômé de magie noire fait la conversation dans un ascenseur en panne ; un fantôme indigné décide de démissionner toutes les nuits ; un homme rencontre son parfait sosie et détruit sa prometteuse biographie... A chaque page, on retrouve ce jeu des frontières incertaines et des vérités minées. Javier Marias oscille vers le fantastique sans jamais vraiment pousser la porte jusqu'au bout

12/2007

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Poches Littérature internation

Le roman d'Oxford

Venu enseigner la littérature espagnole dans un collège d'Oxford, le narrateur se retrouve désorienté et désarçonné par le conflit interne entre plusieurs cultures et plusieurs personnages. Il y a Clare Bayes, une femme mariée dont il tombe amoureux mais qui, bientôt, l'abandonne à l'Oxford délétère des universitaires, des clochards et des espions; Cromer-Blake, un ami anglais, dont il feuillette le journal intime et qui paraît renaître de ses cendres; enfin l'autorité littéraire de Toby Rylands, le maître respecté du narrateur-bibliomane. Mais le personnage principal, l'ombre énigmatique et malicieuse qui plane au-dessus du narrateur et de sa quête d'identité, c'est Oxford, ville d'intrigues et de virtuosités ambiguës, de rites compassés et de " perturbations " imprévisibles. Un roman éblouissant de virtuosité, d'ironie et d'humour.

06/2006

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Poches Littérature internation

La dispute ou Le testament de Gaston de Puyparlier

Dans le dernier récit de Javier Torneo qui débute en 1874, il importe surtout de savoir si le fameux Gazon de Puyparlier, improbable hobereau tard saisi par le démon de midi, fut ou non capable, peu d'heures avant sa mon, de Tire le testament qu'a venait de dicter à son fidèle notaire. Le reste importe peu ou bien est fonction de ce que cela peut apporter à l'éclaircissement de cette grande inconnue primordiale. De ce que le juge décidera dépend le destin ultime d'une colossale fortune. Commence ainsi une bataille juridique acharnée où chacune des parties en litige tente d'apporter de l'eau au moulin de ses intérêts, et lorsque les intéréts ne incident pas, ne coïncident pas non plus les vérités respectives. Avec une verve digne du Château de la lettre codée, Tomeo nous embarque dam un univers sans pitié ni remords où les masques tombent avec une logique et une rigueur implacables dans un jeu de massacre réjouissant à nous faire douter de lu nature humaine. Une nouvelle fois Tomeo est saisi et nous saisit par le vertige de son verbe : chicanes, arguties, preuves et contre-preuves, témoignages et contre-témoignages, correspondances douteuses, doigts crochus, effets de manches, roublardise et stratégies finaudes. Le tout baigne dans un funèbre joyeux, on y meurt sans faire de sentiment et les corbeaux s'agitent, docteurs, gouvernantes, avocat et notaires, antiquaires véreux, tous en noir, surtout les pseudo-veuves derrière leurs voiles de crêpe, si bien que n'apparaît vivant que le défunt, le fameux Gaston de Puyparlier. C'est à un Daumier à l'aragonaise qu'on pense, un faux, où lieux et gens seraient un peu brouillés, irréels, dérisoires. Parmi ces masques qu'il anime pour le plaisir des mots Javier Tomeo guide le lecteur dans un drôle d'embrouille, hors du temps, hors des normes du récit balisé. Et le lecteur est pris, rit, s'étonne. Le plaisir, cela se partage.

03/1999

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Poches Littérature internation

Dans le dos noir du temps

"On oublie toujours trop d'instants, trop d'heures et de jours et de mois et d'années, et la cicatrice d'une cuisse qu'on a longtemps vue et embrassée quotidiennement pendant le temps connu et perdu. On oublie des années entières, et pas nécessairement les plus insignifiantes". Après la publication de son Roman d'Oxford, Javier Marías nous livre une brillante réflexion sur la postérité.

01/2017

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Romans historiques

L'imprimeur de Venise

1489. Alde Manuce, professeur et grammairien, arrive à Venise avec un projet ambitieux dans un domaine dont il ignore tout : monter une imprimerie et réaliser des éditions de qualité de la littérature grecque classique, pour la rendre accessible au plus grand nombre. Mais, dans une république en crise, il doit faire face à de nombreuses difficultés : vols de manuscrits, censure omniprésente des puissants contre l'épicurisme et sa diffusion... Quand Andrea Torresani, patron d'imprimerie, se met en tête de lui faire épouser sa fille, de plus de vingt ans sa cadette, les obstacles continuent de se multiplier.

03/2018

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Romans historiques

L'empereur aux mille conquêtes. Tome 1 [EDITION EN GROS CARACTERES

L'histoire vraie et rocambolesque de Pedro Ier, père fondateur du Brésil, par Javier Moro, maître du roman historique. Sous ses airs de mauvais garçon, le prince Pedro descend d'une longue lignée : les Bragance. Il a vécu à Lisbonne jusqu'à l'âge de huit ans, en 1807, date à laquelle les armées de Napoléon marchèrent sur la capitale portugaise et où son père décida d'embarquer la Cour vers la principale colonie du royaume, le Brésil, pour sauver la monarchie. Pedro se souvient encore de cette nuit-là, tandis que les matelots chargeaient à la hâte les caisses sauvées de la débâcle - et qui, pour la plupart, resteraient à quai. Il revoit les membres de sa famille monter à bord du navire, sous le regard accusateur de la foule... Rio de Janeiro devint ainsi la capitale de l'empire portugais et, pour Pedro, le royaume de son enfance. Ce garçon qui n'aime rien tant que sa liberté, qui grandit comme un faune heureux entouré de serviteurs, de maîtresses et d'esclaves attentifs à ses moindres désirs, ne peut imaginer qu'un jour il sera appelé à devenir un héros. Pourtant, au côté de Leopoldine, sa femme, il changera non seulement le destin du Brésil mais aussi celui du Portugal, et fera de leurs deux peuples deux nations libres et modernes. Dans un roman à couper le souffle, digne des meilleurs scénarios hollywoodiens, Javier Moro raconte un personnage hors du commun. Prix Planeta Prix du meilleur roman des lecteurs de Points Du même auteur aux Editions de la Loupe : Une passion indienne, 2009

05/2015

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Littérature Espagnole

Tomas Nevinson

Nous sommes en 1997. Après avoir passé quelques années à l'écart pour se faire oublier, loin de Londres et du bruit du monde, Tomás Nevinson accepte une nouvelle mission et redevient un agent des services secrets britanniques. Il doit se rendre dans une ville du nord-ouest de l'Espagne pour identifier et neutraliser une femme originaire d'Irlande du Nord qui s'y cacherait sous les traits de trois personnes différentes. On sait qu'elle est rusée et dangereuse ; on sait que son nom est associé à des attentats sanglants de l'IRA et de l'ETA, et qu'elle pourrait, elle aussi, reprendre du service à tout moment si l'une des organisations terroristes le lui demandait. Tomás Nevinson va devoir la confondre, mais la tâche ne sera pas aisée, car s'immiscer dans la vie d'autrui n'est pas sans risques, surtout quand on ignore jusqu'où cela peut nous entraîner. Derrière ce jeu de masques, qui se double d'un jeu de séduction, Javier Marías nous offre une réflexion passionnante sur ce qui peut être fait au nom du bien commun et sur la difficulté à déterminer ce qu'est le mal et comment l'on peut ou l'on doit le combattre. "Tu ne tueras point sauf si. . ". : voilà l'impératif moral qui hante les jours et les nuits de notre protagoniste, un héros aux mille visages, comme les grands comédiens, qui croyait avoir déjà tout vécu et à qui, apparemment, plus rien ne pouvait arriver.

12/2022

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Architecture

Fundamental

Fundamental illustre les principes et les instruments qui montrent l'approche de Javier Müller à chacun de ses projets et qui fondent l'origine de son architecture. Une première monographie très personnelle d'un jeune architecte extrêmement prometteur.

05/2022

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Thrillers

La Petite Fille sous la neige

Ne cesse jamais de chercher... New York, 1998. Pendant la parade de Thanksgiving, Kiera Templeton, trois ans, disparaît. Après avoir fouillé toute la ville, on ne retrouve que quelques mèches de cheveux à côté des vêtements que portait la petite fille. En 2003, le jour où Kiera aurait fêté ses huit ans, ses parents reçoivent un colis inattendu : une cassette VHS avec un enregistrement d'une minute où l'on voit leur fille jouer dans une pièce inconnue. Attirée par l'affaire, Miren, une jeune étudiante en journalisme à l'université de Columbia, entreprend des recherches et trouve bientôt de nouveaux indices. Sa détermination à retrouver coûte que coûte l'enfant n'est pas un hasard car Miren porte aussi de lourds secrets... . Auteur espagnol au succès mondial, Javier Castillo nous embarque dans une enquête hypnotique. La Petite fille sous la neige est une bouleversante descente vers les profondeurs, dans les replis les plus obscurs de la nature humaine. Et la nouvelle série événement sur Netflix.

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Littérature Espagnole

Terra Alta Tome 1

Melchor, un policier au nom de roi mage, ex-repris de justice et fils d'une prostituée, qui a fait des "Misérables" de Victor Hugo son vade-mecum vital, mène l'enquête sur les terres de l'Ebre, à l'extrême sud de la Catalogne. Mais ici plus qu'ailleurs "tôt ou tard, tout s'explique par la guerre" et il devra faire sien le dilemme de Jean Valjean : "Rester dans le paradis, et y devenir démon, rentrer dans l'enfer, et y devenir ange ! ".

04/2023

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Littérature française

Un pas de deux

"Parfois, je rêve, je me vois donnant des coups de pinceau, le sang me monte aux yeux, je reprends du poil de la bête, je saccage les verts, laisse tomber des chapes de bleus sur la toile. Je suis alors aux anges, au milieu des tubes, je patauge au milieu des flaques de couleurs, et l'homme qui est à côté sans y être ne devient plus qu'un lointain souvenir, un feu follet, un crissement sur le grain de la toile". Ce roman est le portrait d'Edward Hopper à travers les yeux de sa femme, elle aussi artiste. Josephine réalise le constat sans concession d'une existence emmurée à l'ombre d'un homme pour lequel elle a tout sacrifié. Cet amant qui n'a cessé de s'éloigner, elle ne l'a retenu qu'en devenant son modèle, et finalement toutes les femmes à la fois, à défaut d'être la sienne. L'histoire magnifique et cruelle de ce couple est portée par une langue lumineuse, habitée, qui permet d'explorer la profondeur et l'ambivalence des sentiments.

03/2023

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Littérature

Junud Salamina/Les soladtas de Salamine. Edition bilingue français-arabe

A la fin de la guerre civile espagnole, l'écrivain Rafael Sânchez Mazas, un des fondateurs de la Phalange, réchappe du peloton d'exécution. Un soldat le découvre terré derrière des buissons et pointe son fusil sur lui. Il le regarde longuement dans les yeux et crie à ses supérieurs "Par ici, il n'y a personne !" La valeur qu'il entrevoit au-delà de l'apparente anecdote historique pousse un journaliste, soixante ans plus tard, à s'attacher au destin des deux adversaires qui ont joué leur vie dans ce seul regard. Il trace le portrait du gentilhomme suranné rêvant d'instaurer un régime de poètes et de condottières renaissants, quand surgit la figure providentielle d'un vieux soldat républicain. L'apprenti tourneur catalan, vétéran de toutes les guerres, raconte : les camps d'Argelès, la Légion étrangère, huit années de combats sans relâche contre la barbarie fasciste. Serait-il le soldat héroïque ? L'homme laisse entendre que les véritables héros sont tous morts, tombés au champ d'honneur, tombés surtout dans l'oubli ; que les guerres ne seraient romanesques que pour ceux qui ne les ont pas vécues.

01/2012

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Littérature Espagnole

Le monarque des ombres

Un jeune homme pur et courageux, mort au combat pour une cause mauvaise (la lutte du franquisme contre la République espagnole), peut-il devenir, quoique s'en défende l'auteur, le héros du livre qu'il doit écrire ? Manuel Mena a dix-neuf ans quand il est mortellement atteint, en 1938, en pleine bataille, sur les rives de l'Ebre. Le vaillant sous-lieutenant, par son sacrifice, fera désormais figure de martyr au sein de la famille maternelle de Cercas et dans le village d'Estrémadure où il a grandi. La mémoire familiale honore et transmet son souvenir alors que surviennent des temps plus démocratiques, où la gloire et la honte changent de camp. Demeure cette parenté profondément encombrante, dans la conscience de l'écrivain : ce tout jeune aïeul phalangiste dont la fin est digne de celle d'Achille, chantée par Homère - mais Achille dans l'Odyssée se lamentera de n'être plus que le "monarque des ombres" et enviera Ulysse d'avoir sagement regagné ses pénates. Que fut vraiment la vie de Manuel Mena, quelles furent ses convictions, ses illusions, comment en rendre compte, retrouver des témoins, interroger ce destin et cette époque en toute probité, les raconter sans franchir la frontière qui sépare la vérité de la fiction ? L'immense écrivain qu'est Javier Cercas affronte ici ses propres résistances pour mettre au jour l'existence du héros fourvoyé, cet ange maudit et souverain dont il n'a cessé, dans toute son oeuvre, de défier la présence.

08/2018

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Littérature Espagnole

Le point aveugle

Ecrire un roman consiste à plonger dans une énigme pour la rendre insoluble, non pour la déchiffrer (...). Cette énigme, c'est le point aveugle, et le meilleur que ces romans ont à dire, ils le disent à travers elle : à travers ce silence pléthorique de sens, cette cécité visionnaire, cette obscurité radiante, cette ambiguïté sans solution. Ce point aveugle, c'est ce que nous sommes. J. C.

11/2016