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Raymond Ebalé

Extraits

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Antiquité

Les conquérants d'Aton Tome 1 : La part de vérité

Nous sommes en 1358 avant J-C. Le quatrième Amenhotep, futur Akhenaton, ceint la double Couronne dans la cité de Thèbes. Aux côtés du nouveau Pharaon se tient non seulement sa mère, la reine Tiy, qui l'a initié au culte d'Aton l'Unique, le Vrai, mais aussi et surtout la divine Néfertiti, son épouse, qu'il appelle Sahrâ dans l'intimité. Un couple de légende est né, mais personne ou presque ne s'en est aperçu. Akhenaton, iconoclaste convaincu, veut bouleverser les codes, renverser les barrières qu'on tente de lui imposer. Néfertiti, elle, soutient son époux, démontrant qu'au-delà des apparences, sa beauté cache un coeur vaillant et un esprit bien fait. Dans ce combat partagé, elle deviendra son égale. Pour les tenants des divinités traditionnelles, la situation vire au cauchemar. Pharaon remet en cause leur pouvoir, et, pire encore, porte atteinte à leurs immenses richesses. La lutte des clans entre les Anciens et les Modernes aboutira à un combat sans merci qu'Aânen, Grand prêtre d'Amon, mènera contre le couple royal. Même Kya, l'épouse seconde d'Akhenaton, va prendre parti contre lui ; sans doute pense-t-elle que la couronne siérait mieux à son fils, Sememkharâ. Devant tant d'empêchements, Akhenaton et Néfertiti vont-ils renoncer ? Se renier soi-même est inconcevable pour le couple solaire qui veut accomplir jusqu'au bout le destin inouï qu'il s'est choisi. Main dans la main, Akhenaton et Néfertiti vont s'y engager avec d'autant plus de résolution que le chemin emprunté est sans retour. "... Je me suis attaché à rendre une image non-conventionnelle et crédible d'un couple, si moderne dans son attitude de révolte face à la raideur des traditions, aux stéréotypes de toutes espèces. ". .

07/2022

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Religion

La nouvelle messe, cinquante ans après. Chronique de l'après-Concile (1968-1974)

Avec une clairvoyance sans égale, un esprit critique nourri seulement de vérité, Louis Salleron donna une chronique sur les travaux de l'Eglise à un grand hebdomadaire parisien. Témoin, il l'a été avec une étonnante perspicacité. Il étudie les textes et constate les conclusions qu'on peut en tirer. Le sujet est grave mais cet ouvrage ne manque ni d'humour ni d'une douce ironie. L'auteur prévient. Il serait regrettable d'inquiéter trop tard, et quand on voit sa mère malade ou bafouée, on ne la griffe pas davantage. On l'aime comme elle est, mais on souhaite sa guérison. C'est I'état d'esprit de Louis Salleron, auteur d'une intelligence remarquable, qui ne veut pas ajouter de la peine à la peine. Aussi traite-t-il des aberrations, des désirs de nouveauté, des innovations postconciliaires, des chemins qui mènent à l'hérésie ou au dégoût de la religion. Il le fait avec tact, force, perspicacité et charité. Il aborde de front la toute puissance des bureaux, la dégradation de la loi dans l'Eglise, l'équivoque du retour aux sources, les changements parasitaires dictés par une forme dangereuse de sentimentalisme, l'abandon du latin que Jean XXIII avait rendu obligatoire dans les séminaires, la protestantisation de l'Eglise, la démocratisation des institutions, la communion dans la main, le mariage des prêtres, etc. Cinquante ans après l'introduction du nouveau rite de la messe, dit aujourd'hui ordinaire, cet ouvrage, écrit d'une belle plume, n'a rien perdu de son actualité, car en dépit même de certaines corrections et d'une accalmie dans les réformes, l'Eglise est toujours exposée aux assauts de ses ennemis, qu'ils soient de l'extérieur ou de l'intérieur. Cet ouvrage est une contribution remarquable à l'histoire de la liturgie et de l'Eglise.

01/2020

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Vins et savoirs

Quand le vin fait sa révolution. Terroirs, appellations, cépages, vignerons : tout savoir

Terroir, cépage, méthode, bio, dynamique, nature : la France est le pays des droits de la vigne et de la révolution viticole. C'est cette mutation sans égale depuis 8000 ans que nous raconte l'oenologue de réputation mondiale Mohamed Najim non sans ajouter à ce fantastique récit un guide des meilleurs jeunes vignerons. Hier les Français buvaient souvent des rouges rustiques et des blancs acides. Leur ignorance était grande sur les cépages, les crus et les caves. Puis, à partir de 1990, la révolution viticole est arrivée. Ce mouvement, tout le monde en avait l'idée en tête et la formule sur le bout de la langue sans pouvoir le nommer. C'est chose faite avec ce livre sans précédent. En trente ans, cette révolution a porté au pouvoir une nouvelle génération de vignerons, diplômée, formée aux sciences du vivant et à la biochimie, plus voyageuse et plus féminisée. Elle s'est emparée des crus historiques, des terroirs d'exception, des domaines aristocratiques oubliés, des cuvées jadis prolétariennes ou populaires. Elle a bousculé de fond en comble le classement des appellations. Elle s'est accompagnée d'une nouvelle génération de consommateurs comptant de nombreuses consommatrices qui a appris à célébrer la culture et l'intelligence de femmes ou d'hommes aventuriers et créatifs. Ce sont ces trente années de révolution que nous racontent en totalité, de manière vivante et de façon incarnée, Etienne Gingembre et Mohamed Najim. Ils montrent comment un grand vin, c'est un tiers de terroir et deux-tiers de génie humain. Comment la France est redevenue unique grâce à sa constellation de vins d'exception, de vins de gourmandise, de vins de saveurs, de vins d'émotion. Et comment elle reste la terre de la plus biblique des réalités. Avec, en prime, le guide des cent meilleurs domaines français qui proposent des vins waouh à prix doux.

10/2021

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Policiers

Mourir n'est peut-être pas la pire des choses

Toulouse, juin 2000. Jérômine Gartner devait revenir chercher le petit Paul chez madame Jourda, or elle ne s'est toujours pas manifestée. Inquiète, la voisine alerte la police. Quand le capitaine Félix Dutrey arrive sur les lieux, il constate que la porte de l'appartement n'est pas fermée à clé. Aucune trace d'effraction ni de violence. Tout serait normal, hormis la présence de Jérômine Gartner, gisant dans un fauteuil, étranglée. Détails singuliers : la climatisation est poussée au maximum et, après examen, on découvrira dans l'œsophage de la victime sept grains de riz et sept fragments de métal. Chargés de l'enquête, Dutrey et ses hommes s'efforcent de trouver des indices, de remonter des pistes. Jérômine vivait seule, mais elle avait un frère, écrivain à succès, disparu en mer lors d'une tempête. Elle avait des amis : Cédric, Marthe, Suzanne, Simon. Un secret les avait liés à jamais. Et derrière ce secret, un autre encore. La clé de la mort de Jérômine. L'ombre et la lumière. Les cases noires et blanches d'un échiquier où l'auteur déplace les pièces selon de savantes combinaisons. Telles sont les images qui naissent à la lecture de ce roman de Pascal Dessaint où se répondent tour à tour deux hommes et deux femmes. Quatre voix, quatre points de vue pour raconter une histoire privée, celle des relations intimes et contradictoires, riches et douloureuses à la fois, qui unissent les personnages. Mais aussi pour dire l'histoire de notre planète et de toutes les espèces qui la peuplent, y compris la nôtre. Par le biais de cette enquête où nous cheminons de révélations en révélations jusqu'à un flamboyant dénouement, Pascal Dessaint nous confronte aux enjeux majeurs des décennies à venir. Il signe ici un roman noir et lyrique dont la sincérité n'a d'égale que la portée.

01/2003

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Monographies

Edmond Bille. Peintre-verrier

Il s'agit du dernier volet de la trilogie " Edmond Bille " voulue par l'Association du même nom, après sa biographie (en 2008) et le catalogue de l'oeuvre gravé et illustré (Edmond Bille. Estampes et affiches, Infolio, 2013). Ce projet se justifie par l'importance reconnue de l'artiste sierrois dans le domaine du vitrail en Suisse romande dès le milieu des années vingt jusqu'à la fin des années cinquante. Sur plus de trois décennies, Bille crée quelque cent cinquante vitraux que se partagent à part égale (huit temples ou églises par confession) tant les représentants de l'Eglise réformée que ceux de l'Eglise catholique, dans les cantons de Vaud, Neuchâtel et Berne pour les premiers et le Valais pour les seconds. Ses interventions les plus spectaculaires sont visibles à la cathédrale de Lausanne, à l'Hôtel de Ville de Martigny et à la Royale Abbaye de Saint-Maurice. Edmond Bille (1878-1959) ne limite pas son activité au seul espace religieux, mais réalise également des vitraux profanes, qu'il destine aussi bien à des privés qu'à des collectivités. Son aisance à maîtriser des scènes avec de nombreux personnages lui permet de créer des compositions inspirées aussi bien d'épisodes tirés de la Bible que des pages héroïques de l'histoire de son pays. La confection d'un vitrail suppose une étroite collaboration entre l'artiste qui conçoit et l'artisan qui réalise. Bille, après avoir expérimenté les rudiments de cette technique séculaire dans son propre atelier, s'est associé à un maître-verrier de renom, le Lucernois Edouard Renggli, avec qui il signe ses plus importantes réalisations. Ce catalogue raisonné des vitraux est enrichi de nombreuses esquisses qui permettent de mieux saisir la genèse des images définitives.

10/2022

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Beaux arts

Bonnard

Né en 1867, disparu en 1947, Bonnard avait à peine moins de trois ans que Toulouse-Lautrec et deux ans de plus que Henri Matisse. Contemporain de l'impressionnisme, mais aussi du fauvisme et du cubisme, il paraît, aujourd'hui encore, difficile à situer dans la brève histoire de la modernité en art : demeura-t-il attaché au XIXème siècle ou bien fut-il l'un des acteurs du renouvellement esthétique du XXème siècle ? La réponse à la question oriente la lecture que l'on peut faire de son oeuvre. Fut-il proche de Monet et de Renoir, ou le fut-il au contraire de Munch, ou par exemple, de Giacometti ? C'est cette seconde lignée, paradoxale, que défend l'essai. Déjà, en 1984, l'exposition du Centre Pompidou , Bonnard , les dernières années, organisée par Jean Clair, révélait au public, que dans les années trente, Bonnard avait atteint un sommet de son art qui, loin des images convenues de peinture du bonheur intimiste, de la vie bourgeoise et des menus plaisirs du jour, était une peinture mêlant l'angoisse de certains autoportraits à la sensualité sans égale ailleurs des nus, et à un sentiment tragique de la vie qui éclatait dans une maîtrise chromatique stupéfiante. Une peinture savante et déchirée, somptueuse et panique à la fois, classait son auteur parmi les plus grands peintres du demi siècle. En 1932, il parlerait de la peinture comme d'une passion périmée, peu de temps avant que Giacometti, qui l'admirait, ne vint à dire : "La peinture, la peinture, c'est fini". En une époque où la peinture semble avoir disparu en effet, il importe de revenir sur la leçon éblouissante de ce grand génie solitaire.

01/2006

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Littérature française

Chiffre deux, nombre d'or

Chiffre deux, nombre d'or n'est pas seulement le journal intime d'une femme atteinte du cancer du sein ; c'est aussi l'histoire de la rencontre imaginaire et inattendue de deux Amazones : Antiope, personnage de la mythologie grecque et " N'a qu'un sein" , Amazone de notre siècle. Les frontières du temps et de l'espace totalement abolies, permettent à ces deux femmes de faire paire, de s'épauler pendant toute une année. Toutes deux sont meurtries, profondément touchées dans leur féminité. Antiope souffre d'être abandonnée par Thésée, son époux qui lui préfère Phèdre. Elle sera bientôt confrontée à la mort tragique d'Hippolyte, son seul fils. Elle ne le sait pas encore mais pressent sa disparition. Elle s'est évadée de son royaume pour soigner son âme malade mais se voile la face. Officiellement, elle vient dans notre monde pour y rencontrer Bartabas, le seigneur des chevaux, découvrir les oeuvres d'art équestres, ouvrir ses yeux sur notre monde. " N'a qu'un sein" , elle, est devenue Amazone contre son gré. Elle va commencer à suivre un lourd protocole de soins. Toutes deux ont donc un difficile combat à mener pour continuer de vivre. Elles auront besoin l'une de l'autre pour parvenir à vaincre leurs peurs, pour surmonter leur désarroi, pour rêver d'une vie meilleure. L'histoire de cette étrange amitié nous est racontée par "N'a qu'un sein" . Son récit s'étale environ sur un an. Il est organisé de manière chronologique et se calque sur les grands moments de son traitement : chirurgie, chimiothérapies, radiothérapie. Il s'ancre à la fois dans une dure réalité mais aussi dans un ailleurs fantastique, souffle d'espoir et de poésie.

10/2021

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Poésie

Un jardin se crée

"Cet ouvrage peut-il être un aspect de la conscience qui étale ses pensées et les met à découvert ? Son écriture serait-elle une façon élégante pour faire taire le silence ? Ecrire, serait-ce être face à un miroir sans tain, qui permet de voir, au travers des sentiments, les réactions, les émotions, les avis, les pensées, les ressentis ? Et au milieu des mots, sent-on la présence de ceux qui ont appris les mots et leurs valeurs, et comment les ordonner ? Mais aussi ceux qui les ont entourés de sentiments, de tendresse, de discipline, d'égards, de compréhension, ont tracé le chemin, et surtout bien tenu la main. Parfois aussi, de la brume dans les yeux viendrait déposer de la rosée qui se considère être l'encre de la nostalgie. Encre transformée en mots qui l'inspirent pour s'aligner à leur convenance. Mais pour quelles motivations ? Forcer l'oubli à ne pas s'en mêler et pouvoir étayer la mémoire pour offrir à sa lecture le temps de plaisirs amers. Ecrire, est-ce aussi une façon de canaliser les sentiments, d'accompagner les réactions, de donner la main aux émotions, de nourrir la vision, de prendre du recul ? On pourrait penser que cet ouvrage ressemble à son auteur, peut-être, bien qu'il y ait tant de thèmes développés. Et pourtant, à bien y penser, on pourrait y retrouver de nombreux traits. Dans cet ouvrage, on peut faire un petit voyage, main dans la main avec l'auteur et traverser tant de paysages où fleurissent sentiments, réactions, observations, propositions, pensées, et parfumés par des temps d'émotions. Son écriture est un espace très attentionné avec le temps, qu'elle occupe avec conviction et fidélité".

11/2022

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Histoire internationale

Pour Yves Michel Fotso, je plaide. Au nom de la vérité et de la crainte de Dieu

Imagine les interprétations qui seraient faites si nous acceptons d'associer le syndicat, à une cause, fût-elle noble. Ainsi s'exprimait le chef d'un syndicat, pour justifier le refus de se faire présenter et de recevoir publiquement le livre J'ai compris Yves Michel Fotso, best-seller ayant battu tous les records de popularité au Cameroun. Dans l'histoire récente de l'humanité, on a entendu ce genre de discours alors que les nazis exterminaient les juifs, alors que le régime d'apartheid en Afrique du Sud massacrait les Noirs, alors que le corps expéditionnaire français traquait les nationalistes de l'UPC et brûlait en pays bassa et en pays bamiléké, alors que le génocide avait cours au Rwanda... Seuls les aveugles et les sourds-muets volontaires peuvent dorénavant tourner le dos à la vérité, devenue évidente pour tous. Ce livre étale de nouvelles preuves de l'innocence du capitaine d'industrie camerounais Yves Michel Fotso, qui s'est sacrifié pour son pays, ruinant sa fortune personnelle. De nouveaux documents montrent la succession de défaillances judiciaires qui, au mépris d'un patriotisme tellement exceptionnel, le gratifie de deux condamnations à vie. C'est pour dire "Non ! " que, comme Emile Zola pour le capitaine Dreyfus, je me suis levé pour un "J'accuse", qui est davantage un hymne au rassemblement et à la reconstruction des valeurs de solidarité, une quête de compassion, qu'une incantation pour la chasse aux sorcières et la vengeance. Le premier livre avait restitué au prisonnier sa dignité d'homme, de citoyen, de père de famille et de créateur de richesses honnête, ce deuxième livre met en exergue la quête pour sa liberté et le succès indéniable du plaidoyer à cette fin.

12/2016

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Critique littéraire

Dictionnaire de grammaire et des difficultés grammaticales

L'originalité majeure de ce dictionnaire, outre sa forme, est qu'il accorde une égale importance à l'exposé théorique des notions grammaticales fondamentales et à la description détaillée des usages. Une volonté pédagogique affirmée constitue le fil directeur de l'ouvrage et explique la conception claire, solidement structurée des différents articles ou rubriques qui privilégient les analyses formelles et syntaxiques et une conception dynamique du langage sans négliger la description des mécanismes sémantiques. Des articles de synthèse font le point des connaissances actuelles sur des notions essentielles comme la fonction sujet, la valeur d'aspect des verbes, les fonctions des pronoms, etc. Une place exceptionnelle a été réservée au verbe, ce mot clé de la phrase. Tous les verbes présentant des difficultés sont étudiés avec leurs constructions et les particularités de leurs conjugaisons. En outre un dossier complet a été réservé en fin de volume à la conjugaison avec des tableaux complémentaires pour les désinences et la concordance des temps. Ce dictionnaire tient compte des plus récentes instructions et recommandations du Conseil supérieur de la langue française approuvées par l'Académie. Enfin un corpus complet et varié de citations enrichit ce dictionnaire et permet de comprendre que la véritable vocation de la grammaire n'est pas d'être enseignée pour elle-même mais bien pour permettre d'accéder à une authentique culture littéraire. Ce Dictionnaire de grammaire et des difficultés grammaticales est destiné en priorité aux étudiants du premier cycle des Universités pour pallier leurs lacunes grammaticales et leur donner les bases qui leur seront indispensables afin d'aborder avec succès la spécialisation en linguistique. Il concerne également les élèves-professeurs des IUFM ainsi que les formateurs, les journalistes, les traducteurs et tous les professionnels de l'écriture.

10/1998

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Généralités

Le Thé : son histoire, sa culture et son rôle hygiénique

C'est dans la famille des camellias que les botanistes rangent la plante originaire de la Chine appelée tcha dans le Céleste-Empire, tsjaa au Japon, tea en Angleterre, et thé en France. Trois plantes exotiques fournissent la base des principales boissons alimentaires et aromatiques introduites aujourd'hui dans le régime habituel des nations. Depuis l'époque où l'usage de ces boissons s'est établi, toutes n'ont pas rencontré une faveur égale. Pour des causes que nous chercherons à expliquer, c'est tantôt l'une, tantôt l'autre, qui a dominé dans la consommation générale ; chacune de ces boissons salutaires n'en concourt pas moins pour sa part à développer le bienfaisant usage du sucre et à diminuer le dangereux abus des liqueurs et préparations alcooliques. On sait déjà comment on obtient du périsperme ou noyau d'une petite cerise aigrelette cueillie sur un arbrisseau originaire d'Arabie le produit remarquable connu sous le nom de café ; on sait aussi comment d'un fruit beaucoup plus volumineux on extrait les nombreuses amandes qui constituent le cacao. On prépare la boisson connue sous le nom de thé avec des produits en apparence bien différents, avec les feuilles d'un arbrisseau qui, dans certaines circonstances favorables de culture, atteint presque les proportions d'un arbre de moyenne grandeur. La culture de l'arbre à thé, la dessiccation et l'exportation des précieuses feuilles d'où l'on tire le breuvage si recherché en Chine et dans l'Europe du nord, le rôle alimentaire de la plante aromatique, marquent l'ordre et les divisions naturelles d'une étude dont le but principal serait de rechercher l'influence que peut exercer l'usage du thé sur l'hygiène et la salubrité publique.

03/2023

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Ouvrages généraux

Aux sources du solidarisme et de la sociologie réformiste. La philosophie d'Alfred Fouillée

La philosophie d'Alfred Fouillée Il y a un mystère du lien humain dans les sociétés démocratiques, et l'oeuvre d'Alfred Fouillée, philosophique, politique, sociale et morale, nous aide à en dévoiler une partie. La pensée d'Alfred Fouillée semble éclairer d'une lumière particulière le chemin qui pourra nous conduire vers une société meilleure. Se dévoile une alliance singulière entre une philosophie de la liberté et une philosophie de l'association qui traverse le temps. Cette dernière nous permet de mener une critique radicale de tous ceux qui aujourd'hui veulent nous laisser accroire que nous ne sommes que des Robinson autosuffisants, guidés uniquement par la maximisation de notre bien-être. La solidarité est un fait de nature. Mais rien n'indique qu'elle soit juste. Il nous faut donc la transformer en procurant à chacun les conditions nécessaires d'une égale liberté et d'une vie digne. Association, propriété sociale, développement d'assurances sociales : c'est ici que s'entrevoit la source de la pensée solidariste. Le bonheur sans idéal commun des Robinson étant un "bonheur triste", il nous faut sublimer la solidarité naturelle en fraternité humaine. Seule notre libre volonté nous permettra de parcourir ce chemin vers l'universel. C'est parce qu'il maintient l'existence d'une philosophie morale qu'on peut discerner une critique de toute sociologie positiviste. En critiquant l'oeuvre d'Emile Durkheim, il se fait apôtre d'une sociologie réformiste qui s'efforce d'articuler les trois liens, politique, social et moral sans jamais les assujettir à un seul. Le chemin est parsemé de redoutables antinomies : société/individu, liberté/déterminisme. Il nous faut les explorer si l'on veut continuer à l'arpenter et apercevoir à l'horizon toutes les promesses de la justice sociale. Le philosophe des "idées-forces" méritait cette mise en lumière.

06/2021

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Football

Le Soulier d'Or. 70 ans d'anecdotes et d'émotions sportives

Le septantième Soulier d'Or sera remis en janvier 2024. Comme chaque année, ce trophée enflamme le milieu du football belge dès l'automne. Des journalistes avancent leurs favoris, des lauréats potentiels ne parviennent plus à cacher leur impatience et leur nervosité. Qui s'imposera dans cette édition particulière, historique ? Septante ans, cela vaut bien un livre qui retrace dans le détail l'évolution du concours. C'était, à l'origine, un référendum plutôt discret. C'est aujourd'hui un événement incontournable. Tout a commencé en 1954, à l'initiative d'un journaliste du quotidien flamand Het Laatste Nieuws. Année après année, le Soulier d'Or a pris du galon. Au point de devenir une organisation sans égale dans notre football. Tous les lauréats ont marqué l'histoire de ce sport en Belgique. Les soixante-neuf premières éditions ont livré cinquante-six vainqueurs différents. Tous des hommes qui ont leur propre histoire. On a vu émerger des techniciens d'exception, des monstres physiques, des footballeurs supérieurement intelligents. Il n'existe pas une recette unique pour écrire son nom au palmarès du Soulier d'Or. Mais tous les vainqueurs ont un point commun : ils ont réussi à nous faire vibrer. La grande histoire du référendum ne se résume pas à ces joueurs qui sont repartis avec la fameuse godasse. Le Soulier d'Or, c'est aussi une succession de déceptions, de lauréats potentiels qui ont quitté la cérémonie avec un profond sentiment d'injustice. Jef Mermans, Juan Lozano et Luc Nilis, pour ne prendre que trois exemples frappants, ne s'y sont jamais imposés. Cet ouvrage collector, c'est aussi une plongée dans les coulisses de l'organisation, une liste interminable d'anecdotes à peine imaginables. Vous pensiez peut-être tout savoir sur la récompense individuelle la plus prisée du foot belge...

10/2023

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Beaux arts

Lucien de Maleville. Peintre du Périgord

L'oeuvre de Lucien de Maleville (1881-1964) s'inscrit dans la grande histoire de la peinture de paysages pour laquelle l'école de Barbizon (emmenée par Corot, Rousseau, Diaz ou encore Harpignies) exerça une influence considérable sur les artistes du XIXe siècle. Dans leur sillon, parmi ceux qui s'exercèrent sur le motif en Périgord, Maleville se distingue par un classicisme lumineux à la "sincérité aiguë", quelque peu teinté de cubisme. A travers l'observation attentive de sa biographie (qui le mena à parcourir notamment le sud de la France et à arpenter l'Espagne ou l'Afrique du Nord), de son oeuvre foisonnante (de la caricature à la peinture sur chevalet, en passant par le croquis ou l'illustration), de sa manière à la fois méthodique et sensible de voir et de représenter les paysages, c'est aussi le climat artistique d'une époque à Périgueux, en Dordogne et au niveau national, qui est restitué dans cet ouvrage à plusieurs voix. Grâce au fonds d'atelier de l'artiste, conservé intact depuis sa disparition, de précieuses informations et des documents inédits permettent de brosser avec délicatesse le portrait vibrant d'un homme curieux et érudit (il fut recenseur des Monuments historiques pour l'Aquitaine), désintéressé des choses matérielles et pleinement voué a son art. Ses dessins comme ses peintures sont d'une puissance évocatrice sans égale. Le point de vue, l'attribution d'une couleur a chaque élément-phare du paysage, la respiration qui se joue entre la matière du support et le vibrato du sujet représente, concourent a la magie a l'oeuvre chez Lucien de Maleville : "Nous sommes a côté de l'artiste, a la fenêtre, pour contempler ses paysages".

10/2014

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Poches Littérature internation

Fils de personne

Palerme, quartier populaire de la Kalsa, troisième étage : la porte s’ouvre sur un appartement rutilant de propreté. C’est là qu’habite la famille Ciraulo, menée à la baguette par mémé Rosa. En bas, devant la porte, est garée une Volvo noire, flambant neuve, dotée d’un minibar et d’un navigateur par satellite. Cette merveille a été achetée avec l’argent que les Ciraulo ont perçu à la mort de leur fille, Serenella, tuée d’une balle perdue par la mafia.Mais un soir, Tancredi, le fils de la famille en sortant avec sa fiancée raye la voiture. Nicola, son père, fou de rage, l’agresse violemment. Tancredi se défend avant de se réfugier dans la salle de bains. Le père est retrouvé mort ; la famille refuse de collaborer avec la police ; Tancredi est incarcéré. Mais tandis que l’instruction suit son cours, on apprend que l’assassin est en fait le cousin Masino, un garçon qui sait « se débrouiller ». Pas comme ce pauvre Tancredi qui ne fait rien de ses dix doigts, le coupable idéal donc puisqu’il laisse tout loisir aux Ciraulo de faire chanter Masino.Avec ce roman dénué de morale, dénué de recul, écrit avec une tranquillité inquiétante entre naturalisme et expressionnisme, Roberto Alajmo poursuit, dans le registre typiquement sicilien de la farce noire, sa très contemporaine Comédie Humaine, entamée avec Un cœur de mère (BER 567), et qui s’achève avec la parution chez Rivages de Mat à l’étouffée.« Cela commence comme un polar, avec un cadavre étalé en plein milieu d’une cuisine, et se poursuit comme un roman gothique loufoque et macabre, dans lequel Kafka aurait soufflé quelques phrases. » Martine Laval, Térérama

03/2010

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Beaux arts

Michel-Ange Tome 1 : Jusqu'à la Chappelle Sixtine. De 1490 à 1512

Ovni dans le monde de l'édition, il est le fruit d'un dispositif éditorial hors norme : plusieurs centaines d'images, reproduisant les détails époustouflants de plus de cent peintures, sculptures et dessins, forment un récit visuel apparenté à la BD, où chaque image s'accompagne d'une phrase, ou d'une amorce de commentaire, dont la continuité produit une véritable et nouvelle histoire de l'artiste. A égale distance du livre d'art classique, doctoral, et de l'album d'images, enfantin, le Michelangelo d'Obalk dialogue autrement avec son lecteur : il s'agit tout d'abord de dérouler un texte, dont chaque segment de phrase est illustré, sur le mode de la conversation. Ce n'est donc ni une BD, ni un roman photo, d'abord parce qu'il n'y a pas de personnages ni de bulles (ou très rarement), mais aussi parce que seule la voix du narrateur court de case en case - et dirige la mise en pages. Bref, c'est un essai édité sous l'apparence d'une BD. Il découle de recherches conjuguées dans les champs de l'histoire de l'art (et de la critique d'art), du cinéma documentaire (puisqu'il a inspiré le scénario de la série Grand'Art diffusée sur arte), et du graphisme (la forme " BD "). On y retrouve le ton d'Hector Obalk, critique, lyrique, volontiers subjectif, parfois poétique, toujours pédagogique et non dénué d'humour. Ce premier volume passe en revue l'oeuvre de Michel-Ange depuis ses débuts (1490) jusqu'au plafond de la chapelle Sixtine (1508-1512), en passant par le Bacchus du musée Bargello, la Pietà de Saint-Pierre de Rome, le fameux David de Florence et le tondo Doni du musée des Offices.

10/2016

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Photographie

Henri Cartier-Bresson et Le Monde

Le photographe français Henri Cartier-Bressonn (1908-2004) est l'un des grands artistes du XXe siècle. Il est l'inventeur d'un style -"l'instant décisif" -, mélange de vie débordante et de géométrie maîtrisée. Au début des années 1930, Henri Cartier-Bresson rapporte de ses voyages des instantanés surréalistes qui forgent sa légende. Après-guerre, il fonde l'agence Magnum et devient photojournaliste. Durant plus de cinquante ans, le journal Le Monde constitue "un instrument de travail indispensable" dont il se nourrit pour créer une œuvre sans égale. De son côté, Le Monde a plus écrit en cinquante ans sur Cartier-Bresson que sur Picasso ou sur Matisse. Cet ouvrage dévoile et analyse les liens noués entre un photographe de référence et un journal de référence, avec pour point d'orgue le reportage photographique que le maître a réalisé, en 1985, sur Le Monde. Ce fut son dernier. Les soixante-six principaux articles consacrés à Cartier-Bresson dans Le Monde, de 1955 à 2006, sont publiés dans cet ouvrage. De longs entretiens permettent de retrouver la voix forte d'Henri Cartier-Bresson - années de formation, influences, convictions esthétiques, coups de sang. Des textes critiques rendent compte de ses expositions et de ses livres. Des enquêtes mettent à jour les débats autour d'une œuvre qui oscille entre art et journalisme. L'ensemble des articles montre comment s'est forgée la statue culturelle de l'artiste. Quinze auteurs ont écrit sur Henri Cartier-Bresson, dont Michel Guerrin, qui raconte dans une longue introduction qui sont ces rédacteurs, leurs liens avec le photographe, le contexte de ces publications. L'histoire de Cartier-Bresson dans Le Monde résonne alors avec une autre histoire comment un journal réputé sans images a été le relais sans égal du développement de la photographie en France et à l'étranger.

11/2008

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Loisirs

Le guide du bridge

Cet ouvrage commence par mettre entre les mains du lecteur un jeu de 52 cartes ; puis dans un premier et court chapitre, dénommé « L'approche », à lui expliquer en quoi consiste ce jeu passionnant, apparu sous sa forme primitive au Moyen-Orient et qui s'est, bien plus tard, répandu en Europe et aux États-Unis avant d'inonder la planète. Rien de plus simple que ces règles. Mais, pour cette raison sans doute, rien de plus subtil. Quatre joueurs associés par deux autour d'une table face à face, deux contre deux. Chacun étant possesseur de 13 cartes. La première partie de l'ouvrage est consacrée aux enchères, c'est-à-dire à la façon dont chaque équipe s'exerce à déclarer le contrat qu'elle escompte réaliser. Ce contrat consiste en un certain nombre de levée, le maximum étant naturellement de 13 et connu sous le nom de « grand chelem ». La seconde partie expose en détail la manière dont le déclarant, c'est-à-dire le bénéficiaire du contrat doit s'y prendre, en association avec le jeu de son partenaire étalé devant lui et devenu mort, pour réussir son pari. Et la manière enfin dont doivent agir ses adversaires pour s'y opposer. Au long de tous ces longs chapitres, les 210 leçons du livre obéissent à une progression, pensée dès la première page et destinée à accompagner le progrès des joueurs. Chaque leçon se compose de deux parties de difficulté distincte et est suivie d'exercices appropriés, dont les solutions se trouvent en fin de chapitres. Ouvrage d'initiation, mais aussi de mouvement, Le guide du bridge a pour ambition d'être, pour ceux qui méconnaissent le jeu, un objet d'enseignement et pour ceux qui le pratiquent, un outil de perfectionnement.

03/2015

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Critique littéraire

Europe N° 1094-1095-1096, juin-juillet-août 2020 : Mohammed Dib ; Jean Sénac

Un siècle après la naissance de son auteur, l'oeuvre de Mohammed Dib (1920-2003) ne cesse de nous surprendre et de nous émerveiller. Celui qui, pendant la guerre d'indépendance se fit le chantre, dans sa trilogie romanesque constituée par La Grande Maison, L'Incendie et Le Métier à tisser, d'une Algérie profonde, miséreuse et souffrante, fut aussi de ceux qui donnèrent à la littérature algérienne cette dimension universelle qui la caractérisa très tôt. Romancier, nouvelliste, conteur, auteur dramatique, essayiste, poète avant tout et toujours, Dib aura composé, en plus d'un demi-siècle d'écriture, une oeuvre d'une étonnante diversité et d'une richesse rare. "OEuvre-constellation" ouverte au monde entier — de son Tlemcen natal à la Californie et à l'Europe du Nord — et à l'humanité sous toutes ses formes, aussi bien dans ses aspirations les plus nobles que dans ses penchants les plus inquiétants. S'il s'agissait de trouver au sein d'une telle profusion un principe d'unité, il résiderait peut-être, comme le suggère ici-même Abdellatif Laâbi, en ceci que Dib a inventé "une langue qui n'appartient qu'à lui, une ouvre d'art en soi". Mais ce grand artisan de la langue, cet artiste admirable est aussi un auteur qu'habite un questionnement éthique, et qui n'a cessé d'alarmer la responsabilité de l'écrivain. Qu'il écrive sur l'amour ou sur l'enfance, ou qu'il s'interroge sur les rapports entre tradition et modernité, c'est toujours avec le souci de poser les problèmes de manière à laisser le lecteur libre de se forger sa propre conviction Les études, témoignages et textes inédits réunis dans le présent dossier tracent le portrait d'un écrivain dont l'élévation d'esprit n'a d'égale que l'inventivité verbale.

06/2020

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Critique littéraire

Mallarmé. Du sens des formes au sens des formalités

Mallarmé : son nom n'en finit pas d'irradier la conscience littéraire. Une œuvre à la fois mince et d'une profondeur inquiétante. Des poésies dont la radicalité formelle reste sans égale. Des proses qui fascinent autant qu'elles déroutent. Un chef-d'œuvre, le Coup de Dés, dans lequel mots et espacements s'ordonnent aux grands rythmes cosmiques. Et pourtant cet adepte déclaré de l'action restreinte fut aussi poète de circonstance, journaliste de mode, chroniqueur culturel, critique d'art engagé dans la cause de l'impressionnisme. D'un côté, un poète métaphysicien. De l'autre, un observateur des rituels de la vie culturelle et sociale. Ces deux Mallarmé n'en font qu'un et le pari est ici de montrer que le sens des formes s'est doublé, chez lui, d'un sens des formalités, c'est-à-dire d'une conscience aiguë des ressorts sociaux qui régissent la littérature. L'œuvre se voit ainsi placée sous le signe d'une étonnante réflexivité critique, en ce qu'elle porte à son comble la logique d'autonomisation du champ littéraire moderne tout en problématisant le principe de fiction dont dépend l'enchantement esthétique. Au miroir du texte mallarméen, c'est tout l'univers symbolique l'ayant rendu possible qui se donne à voir, dans un rapport fait de distance et de participation aux cérémonies de la littérature. Retracer la genèse de l'esthétique mallarméenne, lire de très près les textes dans lesquels celle-ci s'est accomplie, faire valoir à la lumière d'une expérience exemplaire que dans la forme la plus fermée au social c'est encore un principe social de fermeture qui se manifeste, tels sont les enjeux du présent ouvrage, indiquant aussi la voie d'une sociologie de la littérature avec les écrivains.

05/2008

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Littérature érotique et sentim

Une affaire de famille Tome 3 : Zandor

Avant de trouver l ' amour, Cyrus, Jase, Zandor et Xavier Steel travaillent dans leur studio de tatouage familial Forever Steel , toute la journée et , p arfois, jusque tard dans la nuit. Lorsque le studio ferme, ces bad boys tatoués, percés et dominateurs s ' amusent. Et , pas qu ' un peu. Faites la connaissance de Zandor Steel. Il a passé l'année précédente en Italie à réaliser presque tous ses fantasmes sexuels. Mais tout n'était pas qu'amusements et jeux. Zandor était là pour superviser la construction d'un casino haut de gamme pour les riches et les célèbres. Mais les rumeurs de problèmes avec ses frères l'inquiètent et Zandor rentre chez lui afin de les aider. C'est le moins qu'il puisse faire. Jase et Cyrus avaient été les mentors de Zandor. Lorsqu'il s'agissait de femmes, ils lui ont appris à éviter les attachements et à faire la différence entre la luxure et l'amour. Alors, lorsqu'au moins un de ses frères est sur le point de s'installer, Zandor espère pouvoir lui faire reprendre ses esprits avant qu'il soit trop tard. Jusqu'à ce qu'il se heurte à une résistance. Belle du sud, Bekah George pourrait bien être l'égale que Zandor cherchait dans la chambre à coucher. Elle n'est ni intimidée ni effrayée par ses préférences. Mais alors qu'il commence à baisser sa garde et qu'il envisage la possibilité qu'il y a plus dans la vie que le sexe époustouflant et sans engagement, Bekah révèle un aspect d'elle-même que Zandor ne veut pas voir. Avait-il raison d'éviter les engagements, ou est-il déjà tombé trop fort pour la laisser partir ?

01/2019

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Critique littéraire

Saint-John Perse intime. Journal inédit d’une amie américaine (1940-1970)

Le journal intime qui est présenté ici pour la première fois offre de nombreuses révélations sur Alexis Leger / Saint-John Perse (1887-1975) ainsi que sur la vie littéraire et politique internationale entre 1940 et 1970. Il nous offre la chance inouïe de pénétrer plus avant dans l’intimité quotidienne de cet homme fascinant pendant son exil américain et au-delà. Nous y rencontrons les grands personnages de l’époque avec des éclairages précis sur la diplomatie et la vie artistique pendant la guerre et l’après-guerre, ce qui suscitera l’intérêt d’un large public cultivé. Son auteur, Katherine Biddle (1890-1977), poète et critique, fut pendant trente ans la mécène, l’amie et la confidente de Saint-John Perse. Épouse de Francis Biddle, ministre de la Justice (« Attorney General ») sous Roosevelt et juge au procès de Nuremberg, elle naviguait avec une égale aisance dans les milieux culturels et politiques de son temps. Cette Madame de Sévigné américaine notait, en une quarantaine de cahiers, ce qui se passait autour d’elle. Le présent volume rassemble surtout les pages qui concernent Saint-John Perse. Il révèle les confidences qu’il fît à une femme qui était amoureuse de lui et pour qui il avait, lui aussi, des sentiments plus qu’amicaux. Katherine Biddle raconte leurs conversations en tête-à-tête ou avec des personnalités de passage ; elle relate les commentaires du poète sur son enfance et ses amours ; sur la littérature, les arts et la politique de l’époque et, bien sûr, sur son oeuvre poétique. Avec une admirable lucidité, elle examine les multiples facettes de cet étonnant personnage, tour à tour profond et naïf, sérieux et espiègle, séducteur et distant, solitaire et mondain, expatrié mais toujours patriote.

03/2011

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Santé, diététique, beauté

Mon amie la peau. Ce qu'elle vous révèle et comment apprendre à la protéger à tous les âges de la vie

Comprendre et protéger le plus grand organe de notre corps à tous les âges de la vie Qu'est-ce que la peau et à quoi sert-elle ? Comment vieillit-elle ? Qu'est-ce qu'une irritation, une rougeur, une allergie ? Comment s'en occuper, l'accompagner, en prendre soin ? Qu'est-ce qu'une cellule, un poil ? Comment travaillent-ils ensemble pour évoluer, réparer, cicatriser ? Que se passe-t-il quand on se gratte, qu'on se tatoue, que l'on bronze ? Quelle est la valeur des produits que l'on s'étale sur le corps ? La peau est le seul organe visible de notre corps, c'est ce que par quoi on touche et ce par quoi on est touché. C'est une barrière protectrice, et l'expression immédiate de notre intériorité la plus angoissée. On peut la déguiser, la faire luire, la tatouer, la maquiller ou la faire mentir. Mais pourtant nous ignorons ce qu'elle est. Sa structure, sa limite, son évolution et ses besoins nous sont le plus souvent inconnus. En vieillissant, la peau s'amincit, perd de son élasticité, se déshydrate et se fragilise. Celle d'un adolescent souffre de l'explosion hormonale de son organisme, et l'on se trompe souvent en croyant que la nourriture a un quelconque effet sur l'acné. On ne sait pas réellement ce que valent les cosmétiques, quelles sont les conséquences profondes de la chirurgie. Une large partie de ce livre est consacrée à ces petits maux qui empoisonnent parfois notre vie et aux recettes que l'on peut utiliser pour mieux vivre nos peaux, dans leur pluralité et leur différence. L'auteur nous parle de ce qu'il connait, avec le ton si particulier du médecin de famille tantôt sérieux, tantôt blagueur, mais qui cherche toujours à nous apaiser.

06/2018

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Littérature étrangère

Un cri sans voix

Un jour de l'été 1982, alors que se déroule la guerre du Liban et que d'aucuns soutiennent que Beyrouth-Ouest égale le ghetto de Varsovie, Mathieu Litvak fait retour sur le suicide de sa soeur Esther, sept ans plus tôt. Il lui a toujours supposé une constante obsession de la guerre. Adolescente, sur le mur de sa chambre était suspendue une photo des combattantes juives du ghetto de Varsovie. La raison de son suicide ? Pour la famille, nul mystère : c'était une "malade". Mathieu va enquêter sur la vie et la mort de sa soeur, tenter de comprendre la "maladie" qui la rongeait. Il écrira le livre d'Esther, celui qu'elle portait peut-être. Il le fera dans la plus grande culpabilité. Ne prend-il pas la place de la soeur morte ? Cette culpabilité est redoublée par l'appartenance de Mathieu à la "génération d'après". Mais Esther s'est-elle suicidée à cause de la guerre ? N'y a-t-il pas autre chose, de plus banal ? C'est bientôt pour son propre compte que Mathieu interroge le passé. Pour savoir. Esther ne fut au total qu'un truchement. Car comment, abruptement, parler des camps de la mort ? N'est-ce pas la parole la plus obscène qui soit, l'interdit même ? Mathieu Litvak ira plus loin dans sa recherche de la vérité, franchissant les strates toujours plus difficiles à percer du silence, de l'oubli, de la douleur, peut-être de l'impossibilité de dire "ça". Il sera délivré de ce poids insoulevable du non-dit par quoi la génération des survivants a transmis les mots silencieux du malheur à leurs enfants, dépassant le simple cri sans voix qu'imposent l'horreur absolue, et la mort, toute mort.

12/1985

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Psychologie, psychanalyse

Bilinguisme et comique

Parler plusieurs langues est incontestablement un atout et les situations imposant de passer d'une langue à l'autre sont de plus en plus fréquentes. C'est surtout la vie familiale ou professionnelle qui imposent le bilinguisme. Toutefois, on n'est pas nécessairement à l'aise de la même manière d'une langue à l'autre. En plus, l'attention à la communication n'est pas toujours égale à tout moment. Celle-ci se relâche et régresse. Ceci favorise des situations comiques : sous l'effet d'un certain relâchement se produisent toute sorte de phénomènes connus parla psychanalyse comme manifestations de l'inconscient. Dès les travaux de Sigmund Freud sur ce thème, le multilinguisme s'est joint à la prise en compte des nombreuses oeuvres qui dans les traditions germanophones (traditions jiddisch, F. Th. Vischer, Th. Lipps, W. Busch) privilégiaient le rire et le comique, au-delà des autres apports occidentaux (Swift, Twain, Bergson...). Cet ouvrage élargit l'exploration de ces références, à d'incontournables recherches sur les traditions extra-européennes du comique, notamment afro-caribéennes et extrême-orientales. Douze spécialistes internationaux, psychologues cliniciens, psychanalystes ou psychiatres contribuent dans cet ouvrage au regard décalé que le bilinguisme peut parfois introduire au sujet d'une situation. Plus ou moins connue de tous les plurilingues, l'observation du comique dans le transfert entre les langues n'a pas encore été vraiment formalisée. Il s'agit ici d'une ébauche pour réfléchir à un outil clinique et théorique à la fois plaisant (le rire, le comique, l'humour) et puissant par son implication affective et pulsionnelle. Prendre en compte cet aspect tranférentiel/contre-transférentiel dans la consultation aussi bien pour le patient que pour le clinicien est un autre atout majeur.

03/2019

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Musique, danse

Les Échos du silence. partition pour soprano ou ténor solo

Il faut envisager cette oeuvre comme la scène d'un opéra où le protagoniste se parlerait à lui-même, devant son reflet dans un miroir. Ce peut être son propre prénom qu'il scande tout au long de l'oeuvre car son double l'inter­pelle. A défaut, je suggère Ludka pour une femme et Ludwig pour un homme. Cette courte oeuvre, de caractère très intérieur, joue sur les divers niveaux de lecture du texte de Sylvie Germain qui peut être interprété selon les quatre sens de l'écriture ? : littéral, allégorique, moral et anagogique. Ce dernier sens est particulièrement souligné par la musique. De nombreuses ressources expressives de la voix sont ici sollicitées ? : mélodique, parlé-chanté, parlé (déclamé, scandé...), détimbré, souffle... Une mezzo peut interpréter l'oeuvre en la transposant plus grave. Les crotales devront l'être aussi. L'argument Une femme (ou un homme) se tourne vers la fenêtre du compartiment du train dans lequel elle (il) effectue un voyage sans espoir de retour. Elle (il) croise dans la vitre le regard de son propre reflet. Ce regard est à la fois le sien et celui d'une femme (ou d'un homme) lui ressemblant étrangement, aperçu(e) quelques instants auparavant lors d'un arrêt dans une petite gare. Dans ce regard, comme dans celui de l'inconnu(e), la même gravité un peu douloureuse, une égale expression d'attente, de patience. Elle (il) ne sait pas s'il s'agit d'elle (lui) ou de l'autre. Elle (il) ne se reconnaît pas dans la flagrance de sa propre image. Elle (il) avance la main vers la vitre et effleure du bout des doigts les lèvres closes de son reflet. Alors la bouche s'entrouvre et se met à lui parler d'une voix assourdie et ténue.

08/2018

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Littérature française

Fous de brousse. Fable animalière à l'usage des âmes démocrates

Ozon le fourmilion qui vit caché compte bien sur Vié le Criquet pour mettre la pagaille dans la faune de Djué le poisson. Pour preuve, ce dernier ne peut plus vivre dans son marigot : les deux complices l'ont asséché. Il doit accepter des compromis de paix. Alors débute le dur apprentissage de la vie sur la terre ferme. A Nanhanliè, ce grand pays aux ressources inépuisables, tous ne mangent pas à leur faim. Pourtant, Vié et ses frères vont jeter leur dévolu sur la faune alors même que Djué croit la hache de guerre enterrée. Et ils sont armés jusqu'aux dents ! Comment ces miséreux possèdent-ils de si puissants moyens de destruction ? La panique gagne les frères des faunes et les oblige à rendre justice. Mais leur tribunal est fait de coups de théâtre : le juge a Djué en ligne de mire, et les frères des faunes voisines se taisent, se déclarant aucunement concernés par son sort. Entre impunité et indifférence, la solidarité est mise à mal. Jusqu'où iront-ils et à quel prix ? Scelleront-ils leur destin avec celui des fous de brousse ? Dans ce cinquième livre, Alexis Allah fait endosser aux animaux le costume des hommes. En les singeant, les enfants de la brousse cultivent la haine et la violence, non pour survivre mais pour le plaisir de démontrer que la maturité n'a d'égale que la barbarie généralisée et triomphante. L'Afrique est riche ; les Africains sont pauvres, victimes des faiseurs de rois. Sous le masque d'un conte, d'une plume haute en couleur, Alexis Allah pose l'épineux problème de l'ingérence démocratiquement correcte et affirme son attachement à ce continent en flammes.

05/2016

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Histoire internationale

Femmes uruguayennes sous la dictature (1973-1985). Enlèvements, viols et tortures, avec 1 DVD

Le travail de mémoire sur la répression sous les régimes dictatoriaux d'Amérique latine dans les années 60 à 80 du XXe siècle n'est pas achevé. Pour le Brésil, il faut rappeler le livre du dominicain Frei Betto sur les tortures subies par les opposants au régime et le souvenir de son frère Tito mort en France sans avoir pu se remettre de ses années de prison. Au Chili, la résistance a connu beaucoup d'exilés et de morts. En Argentine, il y a eu les assassinats de l'évêque Angelelli, du prêtre français Gabriel Longueville, des soeurs Alice Damon et Léonie Duquet et de bien d'autres. Dans le présent livre, il s'agit de l'Uruguay qui a connu une sévère dictature de 1973 à 1985. Des milliers de personnes y ont été séquestrées et torturées, y compris sexuellement. Une fois la démocratie rétablie, un groupe de femmes a commencé à se réunir à partir de 1997 pour parler des sévices subis et retrouver la dignité face à elles-mêmes. Le lecteur trouvera ici le récit de ce travail qui s'est étalé sur plusieurs années. Des 300 femmes qui se sont rencontrées dans cette entreprise de reconstruction, 28 d'entre elles ont déposé une plainte en justice, à titre personnel et collectif. Non pour crier vengeance, mais pour refuser le déni et réclamer justice, dans l'espoir que cette dénonciation guérisse une génération entière et rappelle au peuple uruguayen ses responsabilités futures. Un livre qui est à la fois un témoignage en l'honneur de ces femmes courage et une alerte pour nos consciences, sur le risque toujours possible du retour à la barbarie. L'ouvrage est accompagné du DVD "Graines de lumière", réalisé par Lucia Wainberg.

03/2015

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Littérature française

POÉSIES COMPLÈTES Tome I

"Poésies complètes" , lit-on sur la couverture de ce volume ; on doit entendre : poésies que l'auteur a retenues après une revision sérieuse. Des trois recueils réimprimés ici, il n'en est pas un qui n'ait subi des modifications plus ou moins considérables ; le premier surtout a été amputé d'une bonne partie de sa matière primitive ; au dernier se sont adjointes une cinquantaine de pièces inédites. Il fallait un certain courage pour trancher net dans ses impressions et sentiments de jeunesse, fussent-ils jugés de forme imparfaite et marqués des défauts qu'entraînent l'inexpérience et l'inculture. Ce courage, la critique décidera si je l'ai eu suffisamment, à l'heure où il était nécessaire d'émonder mon oeuvre poétique, de n'en garder que le meilleur ou le moins mauvais. Un travail littéraire de vingt ans, continuellement traversé par la maladie, révèle à l'examen beaucoup de déchets. Sans doute, ce qui subsiste n'est pas d'égale valeur ; l'auteur a fait le seul choix qu'il pouvait faire ; le départ définitif, incontestablement plus sûr, le temps l'accomplira. Dans tous ces poèmes, j'ai observé les lois si raisonnables de la versification traditionnelle, ne me permettant que les rares licences autorisées par les maîtres, - licences qui, du reste, n'affectent pas les éléments constitutifs du vers classique, comme l'emploi de rimes de même genre en un poème, que n'interdit pas Ronsard. La discipline intellectuelle et le respect des règles éprouvées par un usage séculaire sont un gage de durée. Prévoyant que je n'ajouterai plus guère à l'oeuvre présente, j'offre dès maintenant ce livre à mon pays ; il constitue ma modeste contribution aux lettres canadiennes françaises dont le monument s'édifie pierre à pierre, et qui attestera le bienfait de la culture française au Canada.

01/2023

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Littérature française

POÉSIES COMPLÈTES Tome II

"Poésies complètes" , lit-on sur la couverture de ce volume ; on doit entendre : poésies que l'auteur a retenues après une revision sérieuse. Des trois recueils réimprimés ici, il n'en est pas un qui n'ait subi des modifications plus ou moins considérables ; le premier surtout a été amputé d'une bonne partie de sa matière primitive ; au dernier se sont adjointes une cinquantaine de pièces inédites. Il fallait un certain courage pour trancher net dans ses impressions et sentiments de jeunesse, fussent-ils jugés de forme imparfaite et marqués des défauts qu'entraînent l'inexpérience et l'inculture. Ce courage, la critique décidera si je l'ai eu suffisamment, à l'heure où il était nécessaire d'émonder mon oeuvre poétique, de n'en garder que le meilleur ou le moins mauvais. Un travail littéraire de vingt ans, continuellement traversé par la maladie, révèle à l'examen beaucoup de déchets. Sans doute, ce qui subsiste n'est pas d'égale valeur ; l'auteur a fait le seul choix qu'il pouvait faire ; le départ définitif, incontestablement plus sûr, le temps l'accomplira. Dans tous ces poèmes, j'ai observé les lois si raisonnables de la versification traditionnelle, ne me permettant que les rares licences autorisées par les maîtres, - licences qui, du reste, n'affectent pas les éléments constitutifs du vers classique, comme l'emploi de rimes de même genre en un poème, que n'interdit pas Ronsard. La discipline intellectuelle et le respect des règles éprouvées par un usage séculaire sont un gage de durée. Prévoyant que je n'ajouterai plus guère à l'oeuvre présente, j'offre dès maintenant ce livre à mon pays ; il constitue ma modeste contribution aux lettres canadiennes françaises dont le monument s'édifie pierre à pierre, et qui attestera le bienfait de la culture française au Canada.

01/2023