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Romans historiques

LES RÉCITS D'ADRIEN ZOGRAFFI. Tome 3

Figure assez connue de la littérature de l'entre-deux-guerres, Panait Istrati tombe dans un oubli quasi complet pendant plusieurs décennies ; son oeuvre est interdite en France durant la guerre et en Roumanie durant le régime communiste. Rattrapé par la misère, malade et seul, il tente de se suicider à Nice en janvier 1921. Il est sauvé et on trouve sur lui une lettre non envoyée qu'il avait écrite à Romain Rolland. Celui-ci en est averti et lui répond promptement en l'encourageant dans sa démarche d'écrivain. Durant des séjours en Union Soviètique, il devine, derrière l'accueil réservé aux hôtes étrangers, la réalité de la dictature stalinienne, qui lui inspire l'écriture de Vers l'autre flamme, confession pour vaincus, ouvrage coécrit avec Boris Souvarine et Victor Serge dans lequel, il dénonce sans concession l'arbitraire du régime soviétique. Selon Louis Janover, "Istrati décrit l'exploitation impitoyable des travailleurs par une bureaucratie prête à tout pour défendre ses privilèges" . L'ouvrage, contient la fameuse réplique d'Istrati à l'un des leitmotifs de l'argumentaire communiste ("on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs"), à savoir : "Je vois bien les oeufs cassés, mais où donc est l'omelette ? " Extrait : Il voulut répondre, mais elle le quitta. Cloué sur place, Adrien la suivait du regard ; elle allait droit devant elle, tout droit, comme sa vie avait été droite, simple, douloureuse ; quant au seul écart dont elle s'était rendue coupable, elle ne le regrettait pas, encore qu'il lui coûtât cher. Avec son cachemire sur la tête, sa blouse en tissu bon marché, son mouchoir à la main droite, elle soulevait légèrement de sa main gauche la jupe trop longue qui ramassait la poussière, et elle tenait les yeux fixés devant ses pieds, comme si elle eût cherché quelque chose -- quelque chose qu'elle n'avait pas encore perdu, quelque chose qu'elle était en train de perdre.

10/2022

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Romans historiques

LES RÉCITS D'ADRIEN ZOGRAFFI. Tome 4

Figure assez connue de la littérature de l'entre-deux-guerres, Panait Istrati tombe dans un oubli quasi complet pendant plusieurs décennies ; son oeuvre est interdite en France durant la guerre et en Roumanie durant le régime communiste. Rattrapé par la misère, malade et seul, il tente de se suicider à Nice en janvier 1921. Il est sauvé et on trouve sur lui une lettre non envoyée qu'il avait écrite à Romain Rolland. Celui-ci en est averti et lui répond promptement en l'encourageant dans sa démarche d'écrivain. Durant des séjours en Union Soviètique, il devine, derrière l'accueil réservé aux hôtes étrangers, la réalité de la dictature stalinienne, qui lui inspire l'écriture de Vers l'autre flamme, confession pour vaincus, ouvrage coécrit avec Boris Souvarine et Victor Serge dans lequel, il dénonce sans concession l'arbitraire du régime soviétique. Selon Louis Janover, "Istrati décrit l'exploitation impitoyable des travailleurs par une bureaucratie prête à tout pour défendre ses privilèges" . L'ouvrage, contient la fameuse réplique d'Istrati à l'un des leitmotifs de l'argumentaire communiste ("on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs"), à savoir : "Je vois bien les oeufs cassés, mais où donc est l'omelette ? " Extrait : Il voulut répondre, mais elle le quitta. Cloué sur place, Adrien la suivait du regard ; elle allait droit devant elle, tout droit, comme sa vie avait été droite, simple, douloureuse ; quant au seul écart dont elle s'était rendue coupable, elle ne le regrettait pas, encore qu'il lui coûtât cher. Avec son cachemire sur la tête, sa blouse en tissu bon marché, son mouchoir à la main droite, elle soulevait légèrement de sa main gauche la jupe trop longue qui ramassait la poussière, et elle tenait les yeux fixés devant ses pieds, comme si elle eût cherché quelque chose -- quelque chose qu'elle n'avait pas encore perdu, quelque chose qu'elle était en train de perdre.

10/2022

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Contes et nouvelles

Nouvelles énigmatiques. Trois nouvelles

L'énigmatique noyade... : L'été touche à sa fin et les joyeuses baignades à Biarritz s'achèvent par mort d'homme. Après une interpellation infondée, les coupables seront vite démasqués par la démonstration du mobile : une fortune colossale, le prix du vaccin HIV. Aidée par son père et un commandant de Gendarmerie, Gabrielle, étudiante en médecine, se retrouvera à la tête de ce patrimoine mobilier. Epousera-t-elle le beau commandant ? Le suicide de Dédé : Dédé s'est suicidé ! Ce drame bouleverse un paisible village de la Creuse. Mais s'agit-il vraiment d'un suicide ? Une enquête policière est rapidement diligentée. Si les rouages de l'instruction judiciaire sont décrits avec rigueur, l'humour n'est jamais absent, ni les sentiments qui sont évoqués par petites touches émouvantes : la tendresse éplorée d'une fiancée, l'affection fraternelle parfois mise à mal, le respect filial, l'amour maternel lucide. Au-delà d'un fait divers local c'est bientôt la menace d'un crime à l'échelle planétaire qui se devine tandis que planent les rapaces au-dessus du village. L'auteur tire les ficelles d'un récit subtilement articulé. Non sans compassion pour Boris, son anti-héros, il nous entraîne dans le parcours erratique de ce dernier, rongé par le remords, la crainte de la justice puis le désespoir. Le rideau tombera brusquement. Kat ou les missions d'une chatte : Bien curieux animal que cette petite chatte anthropomorphisée, née de l'imagination fertile de l'auteur. Trouvaille - c'est son nom - charmante, espiègle et futée, un peu loubarde, nous entraîne dans ses tribulations dont rapidement elle perdra le contrôle. Blessée, terrifiée, la chatte sera instrumentalisée par des criminels français et ukrainiens. Suspense et humour animent ce conte drolatique d'où la note de tendresse n'est pas absente. Trouvaille va-t-elle rencontrer l'affection à laquelle son petit coeur de chatte aspire ? Michel Petit, Maître en Droit nous présente ici son troisième livre.

01/2022

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Policiers

L'ombre de Gray Mountain

Nous sommes en 2008. La carrière de Samantha Kofer dans un grand cabinet d'avocats de Wall Street est sur des rails dorés... Mais la récession frappe soudain. La jeune femme se retrouve du jour au lendemain au bas de l'échelle, limogée, raccompagnée vers la sortie, quasiment jetée dehors par une escorte de vigiles. Samantha a toutefois de la "chance" dans son malheur ; un cadeau de ses supérieurs : si elle accepte de travailler gratuitement pendant un an dans un centre d'aide juridique, elle pourra peut-être réintégrer sa place au cabinet. En quelques jours, Samantha quitte donc Manhattan pour s'installer à Brady, en Virginie, une bourgade de deux mille deux cents âmes au coeur des Appalaches, un recoin du monde où elle n'aurait jamais pensé mettre les pieds. Mattie Wyatt, une figure éminente ? De Brady et directrice du centre juridique, va lui montrer comment aider "les vrais gens ayant de vrais problèmes". Pour la première fois dans sa carrière d'avocate, Samantha va préparer un procès, connaître la violence des salles d'audience, se faire réprimander par un juge, recevoir des menaces de la part de gens qui n'apprécient guère qu'une avocate de New York mette son nez dans leurs affaires. Elle va apprendre également que Brady, comme nombre de petites villes, cache de lourds secrets. Ce nouveau travail va entraîner Samantha dans les eaux troubles et dangereuses de l'exploitation minière, une terra incognita où il n'y a ni lois, ni code du travail, ni respect des biens et des personnes. Deux camps s'opposent. La population s'entredéchire. La montagne elle-même est en danger, attaquée de toutes parts par les sociétés de charbonnage. La violence est partout. Et, en quelques semaines, Samantha va se retrouver emportée dans un combat judiciaire dont l'issue sera fatale. Traduit de l'anglais par Dominique Defert.

03/2015

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Histoire de France

Nom de code : Brutus. Histoire d'un réseau de la France libre

Si la mémoire collective a retenu les noms de certains mouvements de résistance intérieure - Combat, Franc-Tireur, Libération -, il n'en est pas de même du réseau Brutus, fondé pourtant dès septembre 1940. L'historien Jean-Marc Binot et Bernard Boyer, fils d'un des chefs du réseau, dépeignent enfin avec précision ce qui fut l'un des premiers groupes des services secrets de la France libre. Créé par Pierre Fourcaud, alias Lucas, le réseau Brutus a ceci de particulier qu'il regroupe des hommes et des femmes aux horizons et aux idées politiques différents, symbole d'une résistance unie dont le seul but est de combattre l'Allemagne et le régime de Vichy. Boris Fourcaud (le frère de Pierre), sous le pseudo de Froment, et un jeune avocat marseillais, André Boyer, alias Brémond, vont patiemment tisser une véritable toile d'araignée à travers toute la France, afin de récolter un maximum de renseignements au profit des Alliés. Visionnaires, les deux hommes lancent l'idée d'un organe fédérant les mouvements de résistance, les partis poli-tiques et les syndicats, sous l'autorité du général de Gaulle, projet qui aboutit à la constitution du Conseil national de la Résistance en 1943. André Boyer devient alors le chef du réseau Brutus. Tout au long de la guerre, malgré le danger, les arrestations, les agents infiltrés par l'Abwehr, le réseau Brutus transmet à Londres l'emplacement des unités allemandes, le détail des fortifications du mur de l'Atlantique, les positions des rampes de V1, les résultats des raids aériens... Plus de soixante ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, il était temps de rendre ce bel hommage aux hommes et aux femmes qui ont lutté pour l'honneur de leur pays jusqu'au sacrifice de leur vie, et de faire revivre leur épopée à partir de témoignages exceptionnels et d'archives encore jamais exploitées.

04/2007

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Généralités

Samizdat. Publications clandestines et autoédition en Europe centrale et orientale (années 1950-1990)

Acronyme russe signifiant "autoédition" , le mot samizdat désigne les livres et publications édités clandestinement dans les pays du bloc communiste, essentiellement des années 1950 à la fin des années 1980. Ces samizdats furent diffusés grâce à des réseaux d'auteurs, de dactylographes, de relieurs et de lecteurs. Cet ouvrage propose pour la première fois en langue française une histoire synthétique de ce qui fut à la fois une pratique de l'écrit et un phénomène de société majeur dépassant les frontières. Après avoir défini le samizdat, son émergence et son développement, ses dénominations (autoédition, édition clandestine, souterraine, alternative), les auteurs abordent à la fois : la diversité thématique du samizdat (samizdat religieux, politique, écologique, artistique, homosexuel, féministe...) ; sa chronologie (le "proto-samizdat" avant 1945, son émergence dans les années 1950, son âge d'or dans les années 1970 et 1980, le samizdat tardif), sa matérialité (impression, papier, reproduction, prix, diffusion...) ; sa diversité étatique et linguistique (URSS, Ukraine, Biélorussie, Azerbaïdjan, Arménie, Géorgie, Républiques baltes, Pologne, Tchécoslovaquie, RDA, Hongrie, Yougoslavie, Bulgarie) ; et sa parenté avec d'autres phénomènes de l'édition ou de l'autoédition (le tamizdat, édité à l'extérieur des frontières et réintroduit clandestinement, la presse de l'émigration, le magnitizdat - autoédition sur bandes magnétiques ou cassettes audio, etc.). A l'heure où la liberté d'expression subit de nouvelles attaques, en Russie comme dans d'autres régimes autoritaires, cette réflexion sur le samizdat comble non seulement un vide historiographique, mais nous alerte également sur l'impérieuse nécessité de maintenir le livre libre. Sous la direction de Hélène Camarade, Xavier Galmiche et Luba Jurgenson : Cécile Vaissié, Galia Ackerman, Dzianis Kandakou, Yalchin Mammadov, Claire Mouradian, Atinati Mamatsashvili, Antoine Chalvin, Eric Le Bourhis, Agnieszka Grudzinska, Jan Rubes, Sylvie Le Grand, András Kányádi, Daniel Baric, Jakub Mikulecký, Yasha Klots, Maria Delaperrière, Mateusz Chmurski, Marco Biasioli, Boris Czerny, Jaromír Typlt, Carola Hähnel-Mesnard, Andrea Bátorová, Kathy Rousselet, Petr Ku el, Jan Olaszek, Miroslav Michela, Mathieu Lericq, Susanne Schattenberg, Manuela Putz, Claudia Pieralli, Ann Komaromi.

05/2023

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Histoire de la peinture

Lettres à Tolstoï et à sa famille

Cela commence, en octobre 1880, comme une scène de roman : la visite du grand homme à l'atelier du jeune peintre, qui dès lors nouera avec son aîné les liens d'une amitié qui durera près de trente ans. C'est ainsi qu'Ilia Répine, destiné à devenir l'artiste russe le plus célèbre du XIXe siècle, fit la connaissance de Léon Tolstoï, qu'il fut admis dans le cercle de sa famille et fit de fréquents séjours dans le fameux domaine d'Iasnaïa Poliana : il y puisera, au fil de ses souvenirs, la matière de merveilleux croquis de la vie russe où Tolstoï se révèle dans toute son énergie et sa sensibilité - travail aux champs, cavalcades en forêt, courses en traîneau dans un paysage de neige... C'est ainsi, également, qu'il fit la connaissance de la jeune Tatiana et qu'il entretint avec elle une correspondance où l'on peut suivre tous les méandres d'une inclination amoureuse qui ne dit pas son nom, un marivaudage nourri de confidences où défile la bonne société de l'époque, mécènes, artistes, politiques : Répine s'y livre totalement, dans son caractère mouvant, enthousiaste, séducteur, à l'image de l'oeuvre prolifique qu'il nous a laissé, relevant aussi bien de la peinture d'histoire que des scènes de genre, des portraits officiels que des représentations intimistes, excellant toujours dans une variété de styles stupéfiante, à laquelle ces lettres constituent une excellente introduction. Un témoignage de premier ordre, pour la première fois traduit en français, tant sur la vie du grand écrivain que sur le travail du peintre, que l'on voit peu à peu s'émanciper de cette figure tutélaire, et affirmer, face au rigorisme chrétien de son mentor, un amour "païen" de la vie et de l'art. Laure Troubetzkoy, ancienne élève de l'ENS Sèvres, est agrégée de russe et professeure émérite à Sorbonne Université. Elle a notamment traduit Boris Pasternak (Fragments de prose des années 1920, Gallimard, 1990) et Vladimir Nabokov (Lettres à Véra, Fayard, 2017).

09/2021

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Histoire de France

La chanson de la croisade albigeoise. Tome III, Le Poème de l'Auteur Anonyme (2e partie).

TABLE DES MATIERES CHANSON DE LA CROISADE ALBIGEOISE (suite et fin) . XXVIII. L'ARRIVEE DE SIMON DE MONTFORT DEVANT TOULOUSE. L'ECHEC DE SON ATTAQUE BRUSQUEE POUR Y ENTRER (début d'octobre 1217) XXIX. LE CONSEIL DE GUERRE TENU PAR SIMON DE MONTFORT LES DEUX SIEGES CONTRE TOULOUSE (novembre 1217) XXX. L'ORGANISATION DE LA DEFENSE DE TOULOUSE. LES PERPLEXITES DE SIMON DE MONTFORT. SON ATTAQUE REPOUSSEE (hiver de 1217-1218) XXXI. LA REPRISE DES COMBATS ET L'ARRIVEE DE RENFORTS CROISES AU DEBUT DU PRINTEMPS (15 avril-mai 1218) XXXII. L'ASSAUT DES CROISES CONTRE LE FAUBOURG SAINT-CYPRIEN. LA BATAILLE POUR LES PONTS (mai-2 juin 1218 XXXIII. LA BATAILLE DE L'ESPLANADE DE SAINT-SAUVEUR. L'ARRIVEE DU COMTE DE SOISSONS ET D'AUTRES CROISES. L'ARRIVEE DU JEUNE COMTE RAIMOND DE TOULOUSE (juin I218) XXXIV. LA RESISTANCE TOULOUSAINE. LES ECHECS DE SIMON DE MONTFORT (juin 1218) . XXXV. L'ATTAQUE DE LA . "CHATTE" . LA RIPOSTE DES TOULOUSAINS. LA MORT DE SIMON DE MONTFORT (25 juin 1218) XXXVI. LA SUCCESSION DE SIMON DE MONTFORT DONNEE A SON FILS AMAURY. LE NOUVEL EFFORT DES CROISES POUR PRENDRE TOULOUSE. LEUR DECISION DE LEVER LE SIEGE (26 juin-août 1218) XXXVII. LA GUERRE PORTEE EN COMMINGES PAR JORIS. LA POURSUITE FAITE CONTRE LUI. SA DEFAITE A MEILHAN {été de 1218) . . XXXVIII. LE SIEGE DE MARMANDE PAR AMAURY DE MONTFORT. LA BATAILLE DE BAZIEGE GA­GNEE SUR FOUCAUD ET JEAN DE BERZY{automne-hiver de 1218-1219) XXXIX. L'ARRIVEE DEVANT MARMANDE DE LA CROISADE CONDUITE PAR LE PRINCE LOUIS DE FRANCE. LA PRISE ET LE SAC DE LA VILLE {JUIN 1219 XL. LA MARCHE DE LA CROISADE CONTRE TOULOUSE. LES PREPARATIFS DE DEFENSE DE LA VILLE (juin 1219) TABLE DE CONCORDANCE pour la numérotation des vers TABLE ET EXPLICATION DES PLANCHES hors texte. . ADDITIONS ET CORRECTIONS pour les tomes I, II et III. INDEX. des tomes I, II et III PLAN RESTITUE DE TOULOUSE au début du XIIIe siècle (à la fin du volume).

01/1961

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Faits de société

La République du copinage

Copinage et réseautage sont les deux mamelles de la France. Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007, les coteries et les castes oligarchiques ont accentué leur mainmise sur tous les pouvoirs : nominations, décorations, placards dorés, prébendes, marchés et contrats s’octroient en fonction de l’entregent. Des conseillers occultes et intermédiaires multicartes prospèrent dans les couloirs de l’Élysée. Les amis du 9-2, du Fouquet’s et les proches de la Première Dame sont choyés. Des élus devenus avocats ou « consultants » monnaient leurs carnets d’adresses. Les élites pantouflent, les ambitieux se placent, les lobbyistes s’activent, les gourous de la com’ surfent sur la crise et les princes des médias se transforment parfois en courtisans. Dansant au-dessus du volcan d’un pays en crise, le microcosme se protège ainsi, entre révérences et connivences. Les réseaux servent surtout d’assurance aux puissants pour préserver leurs privilèges. Vincent Nouzille a enquêté pendant plusieurs années pour décrypter ces systèmes de pouvoir, leur fonctionnement et leur influence réelle. Il révèle comment ceux-ci imposent discrètement leur loi et comment la plupart transcendent les camps politiques. Mieux, ils préemptent l’avenir. Francs-maçons, énarques, diplômés d’HEC, communicants, Corses, gays ou cathos : tous tirent déjà les ficelles pour tenter de se placer dans les coulisses du pouvoir. Quel(le) que soit le (la) président(e) qui sera élu(e) en mai 2012, ils seront toujours là…Vincent Nouzille est journaliste indépendant, après avoir été notamment grand reporter à L’Express et à L’Expansion. Il est l’auteur ou le coauteur d’enquêtes de référence comme Les Parrains corses (avec Jacques Follorou, Fayard, 2004), Députés sous influences (avec Hélène Constanty, Fayard, 2006), Des secrets si bien gardés (Fayard, 2009) et Dans le secret des présidents (Fayard/LLL, 2010).Découvrez La France des réseaux, la version Web complémentaire de cette enquête, avec textes, photos, portraits et plus de 5 heures de vidéos, grâce à une offre spéciale sur www.lafrancedesreseaux.com/copinage.

10/2011

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Chanson française

Brassens l'appelait Socrate

Capitaine d'industrie à l'âme d'artisan, Jacques Canetti a su déceler et révéler les talents immortels de la chanson française : Piaf, Trenet, Brassens, Brel, Vian, Félix Leclerc, Béart, Anne Sylvestre, Higelin... Françoise, sa fille, raconte l'histoire - digne d'une aventure - d'un pionnier de la production musicale. Jacques Canetti, un producteur musical au flair infaillible Georges Brassens l'appelait " Socrate ". Et pour cause : Jacques Canetti, " accoucheur " de talents, a dessiné les contours du métier de directeur artistique et producteur musical indépendant ! Capitaine d'industrie à l'âme d'artisan, Jacques Canetti a su rencontrer les monuments de la chanson française, bien avant qu'ils ne le deviennent : Piaf, Trenet, Brassens, Brel, Vian, Félix Leclerc, Guy Béart, Anne Sylvestre, Jacques Higelin, Serge Reggiani... Dans tous ces artistes encore inconnus du grand public, il a su déceler l'incroyable talent à venir - futurs points de repères de toutes les générations françaises. Loin des considérations marchandes, Canetti a mené sa barque en fonction de trois mots-clefs : joie, confiance et enthousiasme. Jeanne Moreau fut d'ailleurs la première à s'en remettre à son flair. " Mais quand Canetti dort-il ? ", se demandait Boris Vian. A juste titre : ce démiurge a créé un théâtre parisien, Les Trois Baudets, construit le catalogue discographique de Polydor et Philips, lancé les " Tournées Canetti " sur les routes de France, mis sur pied une " coopérative d'artistes " pendant la guerre et, plus tard, sa propre maison de production. Mais ce pionnier fut aussi l'un des grands artisans de l'économie naissante de l'entertainment, porté par la radio et les techniques nouvelles de pressage de disques et de communication. En somme, la vie de Jacques Canetti (1909-1997) fut une incroyable aventure, ici racontée par sa fille Françoise, témoin dès sa prime enfance de l'enthousiasme de son père - et du défilé ininterrompu d'artistes dans le salon familial.

09/2022

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Terrorisme

Hyper-Héros. L'histoire de l'homme à la casquette

Après les best-sellers Le Code d'Esther et le Secret de la Ménorah, Yohan Perez vous livre une enquête inattendue sur l'attentat de l'Hyper Cacher, avec un témoignage inédit, accompagné pour cette nouvelle aventure de Camille Salomon, autrice engagée de romans jeunesse. Le 9 janvier 2015 en début d'après-midi, soit deux jours après le drame tragique de l'attentat contre Charlie Hebdo qui a mis la France en émoi, un terroriste de la même sphère djihadiste que les frères Kouachi rentre dans un supermarché cacher, porte de Vincennes, pour y commettre l'irréparable. Son but ultime : assassiner le plus de personnes possibles... Quatre hommes perdront la vie : Yohan Cohen, 20 ans, Philippe Braham, 45 ans, François-Michel Saada, 64 ans, Yoav Hattab, 21 ans. Le 20 janvier, Lassana Bathily, sera hissé au rang de héros national et naturalisé français pour acte de bravoure, pour avoir sauvé des otages. Il sera surnommé par la presse "Le héros de la Porte de Vincennes" . En parallèle, une rumeur avec des vidéos et des photos à l'appui circulera sur les réseaux sociaux, concernant l'étrange comportement d'un homme portant une casquette, qui sera très vite soupçonné, d'après une thèse complotiste, d'être un complice du terroriste. Et si cet homme était celui qui avait permis de mettre fin à cette prise d'otages en sauvant de nombreuses vies ? Et si cet homme était le vrai héros de cette journée ? Etes-vous prêts à vivre ces moments en immersion dans le huis clos de l'Hyper Cacher ? Alors suivez nous ! Grâce au témoignage inédit de l'homme à la casquette, ce héros de l'ombre et à l'analyse de quatre éminents intellectuels, nous tenterons de comprendre comment se forge l'esprit des héros. Avec la participation de Mariacha Drai, Raphaël Enthoven, Boris Cyrulnik et du Rabbin Merovah Zerbib.

12/2021

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Musique, danse

La catastrophe apprivoisée. Regards sur le jazz en France

Le projet "Histoire du Jazz en France", a réuni pendant trois années un grand nombre de chercheurs, dans et hors l'université, en France et à l'étranger. Plusieurs rencontres ont permis de confronter les points de vue et de préciser ce que pourrait être une histoire générale du jazz en France. Ce premier volume réunit les plus significatifs des travaux issus de ces débats. Quatre champs complémentaires se sont dégagés. Le premier est chronologique : les années 1920, particulièrement fécondes pour la réflexion. Qu'il s'agisse de l'effet d'étrangeté provoqué par l'orchestre militaire de James Reese Europe, de la danse, du rôle de "Bricktop" sur la scène parisienne, du lien au jazz d'un écrivain comme Pierre Mac Orlan ou des relations à la France de l'orchestre anglais le plus célèbre de l'époque, celui de Jack Hylton, cette décennie apparaît bien comme celle de toutes les naissances, d'un intense foisonnement créé par l'irruption du nouveau-né. Médiateurs et médiations ensuite : le jazz ne s'est pas seulement imposé par ses musiciens mais par tous ceux qui l'ont fait connaître. Outre des réflexions sur la nature de ces médiations et sur les rapports du jazz et de la philosophie, on retrouve la radio sous l'Occupation et l'action d'Hugues Panassié, Charles Delaunay, Boris Vian ou Sim Copans. La musique et les musiciens ne sont pas pour autant oubliés. Django Reinhardt, André Hodeir, Bernard Peiffer, Barney Wilen, Michel Petrucciani, Martial Solal en premier lieu, mais aussi les grandes formations de l'après-Deuxième Guerre mondiale. Les régions enfin : la France ne se réduit pas à Paris, même si la capitale attire la lumière avec un naturel toujours renouvelé. La tâche est ardue, tant les traces sont rares, les sources réduites. Elle est ici abordée pour la Bourgogne, la région lilloise et Marseille. Premier volume de la collection "Jazz en France", cet ouvrage se propose de poser des jalons, d'ouvrir des pistes nombreuses pour une histoire plus vaste, encore à écrire.

04/2013

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Littérature française

Mes contes d'au-delà des mers

"Mes contes d'au-delà des mers sont des petits bonheurs, portés sur l'océan par des navires aux ailes légères. Ils sont toujours décrits avec l'écriture marine d'une justesse impeccable de Jean de La Varende, un écrivain qui a servi de tout son coeur, de tout son talent et de tout son plaisir la compréhension et l'amour de la mer. "Mis en scène à travers le monde et les âges, ces contes ont la force visuelle de séquences de cinéma. Le lecteur marche dans le cortège du marquis de Manera le long de la route brûlante, sur le sol d'argent fondu tout brasillant de vibrations blanches au grand soleil de onze heures. Il est dans le sillage des trières grecques, ces navires ailés, jaune et rouge, qui font trembloter en reflets les colonnes et les temples, sur les caps attiques et dans les îles mélodieuses. La langue est élégante et lisse comme cette glaçure anglaise que rien n'imite, ou comme le yakiba, la trempe d'une lame de sabre de samouraï. Elle est poétique, pétillante, riche, mélodieuse, jaillissante, jubilatoire. Elle rebondit d'allitérations en notations sonores dans un spectre large, du grondement d'un train qui s'assourdit aux confins de la plaine, jusqu'aux harpes étranges faisant miauler la brise. Sons, mais aussi odeurs exotiques, racine d'iris et fleur d'oeillet. Couleurs, dans toutes les nuances subtiles ou violentes, corps de nacre rose avec des jambes et des bras d'or, biches d'aventurine, cerfs roses aux bois dorés, faons jaune citron tavelés de poivre, deux oiseaux, noir, blanc et rouge, luttant dans une fougue du pinceau. Le ton est sensible, léger comme un nuage ou un éventail japonais, mais prégnant. [...] Tous réservent une surprise parfois impertinente, comme si la finalité du récit était d'amener sa chute majuscule, comme le clin d'oeil d'une jonque chinoise." Amiral François Bellec, de l'Académie de marine

12/2017

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 807, mars 2024 : Où va l'Argentine ?

Où va l'Argentine ? Alors que son avenir politique est incertain, la production cinéma prolifique de ce pays étonne, et passe par l'invention de méthodes de travail alternatives. Deux films très différents mais aussi voyageurs et fantasques l'un que l'autre, Eureka de Lisandro Alonso et Los delicuentes de Rodrigo Moreno sortent sur les écrans ce mois-ci : les Cahiers rencontrent leurs réalisateurs ainsi que le bouillonnant collectif El Pampero Cine, s'entretiennent avec plusieurs cinéastes et figures clefs de la culture cinéphile argentine, et proposent un petit dictionnaire de 21 cinéastes qui comptent pour ce siècle. Dans un numéro décidément cosmopolite, le cahier critique met à l'honneur le mélodrame posthume de Terence Davies, Les Carnets de Siegfried, ainsi que l'épopée du cinéma indépendant du nouveau-venu Sean Price Williams The Sweet East ou encore le Guinéen Nome, aux côtés d'une veine documentaire française en verve avec Karim Dridi, Nicolas Philibert et le premier film de l'écrivaine Christine Angot. L'exploration des liens entre féminisme et cinéma esquissés dans le numéro de février se prolonge avec une conversation entre Marcos Uzal et Alice Leroy autour de l'incidence de #MeToo et de la mise en cause de la "politique des auteurs" qu'ont forgée les critiques des Cahiers des années 1950, mais aussi avec les portraits de deux Allemandes inventives mises à l'honneur en festival, Claudia von Alemann et Monika Treut, ainsi que la revisitation, DVD et livre à l'appui, du dispositif scopique du Voyeur de Michael Powell. En contrepoint de toute l'actualité cinématographique, ressorties et séries comprises, ce numéro offre une plongée revigorante dans l'oeuvre encore trop peu connue de l'auteur d'Au bord de la mer bleue (1936), Boris Barnet, qui, écrit Marcos Uzal, "a traversé quarante-cinq ans de l'histoire soviétique sans se départir d'une allégresse vitale qui l'écarta des mouvements sérieux et majeurs sur lesquels s'écrivent les histoires officielles" .

03/2024

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Littérature française

Les démigrés

29 février 2012. Il est 20h00, "en direct live" ! "Le Président "hyper médiatique" est dans tous ses états ! Livide et visiblement tendu par l'importance de ce qu'il va dire et par les conséquences (im)prévisibles de ses décisions. Parce qu'il ne s'agit pas de propositions à débattre traditionnellement au Parlement, au Sénat ou au Conseil Constitutionnel, mais de l'utilisation exceptionnelle de l'article 16 de la Constitution française. Chères Françaises, chers Français... Mes chers compatriotes d'ici et des colonies, pardon, des DOM TOM. J'ai désiré vous parler ce soir d'une France trop longtemps ignorée. La vôtre, celle des immigrés. En particulier de tous ces millions de Français ou futurs Français qui ne vont pas bien du tout et qui semblent avoir décidé bientôt, de le faire savoir, dans un engagement total et étonnant. Nous savons tout, aujourd'hui, de votre organisation et des raisons qui vous ont amenés à cette manifestation du désespoir. Je me dois de réagir immédiatement, car le temps nous est donc compté, et face à ces circonstances particulières, décisions exceptionnelles. Je ne suis pas un roi, moi ! Il y a des lois, et si elles ne vont pas, il faut les changer ! Un président est là pour prendre une décision que personne d'autre ne veut prendre. Ce pays où il y a visiblement beaucoup de gens qui ne sont pas satisfaits de leur sort, quelquefois, non souvent, à juste titre. Nous avons été aveugles depuis des lustres et je suis le premier responsable des erreurs de mes conseillers. Je reconnais qu'il me faut faire maintenant un sérieux recadrage ! Car, sans doute, n'ai-je pas été assez attentif. Sans doute ai-je fait des erreurs d'appréciations. Mais, sachez que j'ai vraiment changé ! "

01/2021

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Littérature française (poches)

Sur l'épaule de la nuit

"Sous mes cheveux blancs de neige et dans mon corps sec et noué comme l'écorce nue, je suis un paysage d'hiver que le plein soleil a fui, une terre de silence, immobile et stérile. Je suis vieille, plus vieille qu'il n'est d'ordinaire donné de l'être. Je suis née au coucher d'un siècle, ai vécu le long du suivant, et me retirerai au lever d'un troisième. Mais quand ? C'est long trois siècles…Je m'abîme, m'émiette, sans jamais encore toucher le fin fond de mes jours. Je dois mourir, il le faut. Que l'on m'aide ! Sur la table de nuit, mon rang de perles enroulé sur lui-même : un serpent luisant, mystérieux. Lui seul connaît mon secret… C'était l'été d'une année de guerre, il y a plus longtemps que quiconque ne peut se souvenir : un amour de vingt-quatre heures qui devait changer ma vie… Nous n'étions pas dans le monde mais en périphérie du monde, au dessus, en arrière, en dessous, tout contre mais clairement dissociés de lui. C'est cela que permet l'amour. Une apesanteur. Je vais vous conter ces vingt-quatre heures, ensuite je m'effacerai du monde. Finalement, j'aurai été éphémère comme l'est la trace de l'eau glacée sur la pierre brûlante". Ce pourrait être une fable, pourtant c'est la vraie vie, le temps qui s'enfuit et nos amours perdues qu'évoque l'auteur dans ce roman à tiroirs secrets. Une vieille dame qui porte en écharpe le don du bonheur dévoile ici d'étonnantes recettes de vie et nous ouvre des chemins d'espérance.

06/2013

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Littérature érotique et sentim

Don't say that I love you - Tome 1. Amour défendu

Tout semble les opposer... sauf cette attirance mutuelle qui les consumme... Dans la famille Parks, tout le monde participe à l'entreprise familiale : les hommes sont stylistes, les femmes couturières. N'ayant qu'une fille, Soni, Clay Parks forme Drew, un jeune styliste, pour prendre sa suite à la tête de l'entreprise. Il le considère comme un fils. Difficile dès lors pour Drew et Soni d'assumer cette folle attirance qu'ils ont l'un pour l'autre... Autre détail : Drew a le double de l'âge de Soni. Toutefois, ils ont décidé qu'il ne se passerait rien entre eux, donc en théorie, aucun problème en vue... En théorie. Venez découvrir cette idylle interdite, mais si attachante, dans ce monde impitoyable qu'est la mode. EXTRAIT Il prend mes mains et parle d'un ton un peu trop solennel à mon goût. - Il faut qu'on parle Soni... me dit-il sérieux, et je n'aime pas ça... Je suis vraiment attaché à toi. Je suis même, je pense, amoureux de toi, sincèrement Soni, surtout n'en doute pas. Je passe des moments uniques et magiques en ta compagnie. Mon désir le plus fou, c'est de partager encore et encore avec toi. Il s'arrête un instant, je le vois chercher ses mots pour me dire ce que je redoute d'entendre. Je voudrais juste me boucher les oreilles, comme une gosse qui refuserait la leçon de morale de ses parents, mais je sais que je n'ai pas le choix. Je dois me montrer adulte. A PROPOS DE L'AUTEUR Passionnée d'écriture et de lecture, Sophie Leseure vit dans le Sud avec ses enfants. Elle aime embellir un sujet triste ou noir à travers ses mots, emplissant toujours ses romans d'espoir et d'une part d'elle-même... mais sa trame reste toujours la romance !

09/2019

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Musique, danse

A toi Lionel, mon fils...

Tu te souviens, Lionel, de cette nuit ? C'était au printemps. Tu étais revenu habiter chez moi pour quelque temps. Le premier soir, alors que tu arrivais et que nous ne nous étions pas revus depuis sept ans, j'avais quitté la maison pour une soirée prévue de longue date, parée, bijoutée, coiffée. Sans voir que cela t'énervait, que tu voulais me parler. Lorsque je suis rentrée au petit matin, tu écrivais. Et j'ai sorti cette phrase idiote : "Tu dors ?" Ce fut l'explosion. Tu m'as accusée de ne pas avoir changé, de m'intéresser plus à mes fringues et mes fêtes qu'a toi. Nous nous sommes engueulés comme jamais. J'aurais dû rester, certes, mais que me reprochais-tu vraiment ? De quoi moi, ta mère, étais-je coupable à tes yeux ? Aujourd'hui, le temps a passé, tu n'es plus là et je voudrais te dire, enfin, qui je suis. Révéler ce que je n'ai jamais dévoilé, à toi ni à personne. Te parler de ma famille, de celle que j'ai essayé de créer autour de toi, des personnages marquants de ma vie, des boîtes que j'ai montées dans le monde entier, de ceux qu'on appelle désormais les "people", princes de sang, princes de coeur, parfois aussi "princes-monseigneur". Je voudrais, pour toi qui terminais tes lettres en me disant "Attention, je suis jaloux", ôter le masque et dévoiler mon vrai visage. Parce que s'il y a beaucoup d'événements et émotions que tu sais déjà. je souhaite te les raconter tels que je les ai vécus, perçus, avec mes mots, ma vision, te confier en somme ce que toi, souvent, tu refusais d'entendre.

05/2010

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Littérature française

Et si on oubliait l'avenir… ?

Je m'appelle Fabienne. Mon travail est simple : il est de mentir à tous les individus qui me sollicitent pour faire des choix à leur place. Ils cherchent, à travers moi, des réponses qu'ils n'osent trouver seuls. A bien y réfléchir, je suis presque "psy" , sauf que sur ma plaque d'entrée, il est inscrit "Médium" . Et autant dire que mes qualités de médium sont proches de celles pour remplir mes feuilles d'impôts, c'est à dire quasi nulles. D'ailleurs, cela fait bien rire ma meilleure amie, Rose. Rien que pour ça, je dois m'accrocher et lui prouver que je peux y arriver. D'autant plus que mes nombreuses clientes me demandent des choses de plus en plus complexes... Aïe ! Mes mensonges doivent donc tenir la route si je ne veux pas être démasquée. Ca, plus mon père qui refait sa vie, mon célibat assumé, mes espoirs de maternité en solo qui s'éloignent et ma culpabilité légendaire qui refait surface : j'avoue ne plus trop savoir où j'en suis... Heureusement, Monique, Jacqueline et grand-mère Huguette - une sacrée brochette - sont toujours présentes pour m'aider à affronter mes propres contradictions. Avec son second roman "Et si on oubliait l'avenir ? ", Roman de l'Eté 2019, finaliste du concours Télé-Loisirs - Fyctia, Virginie confirme sa plume feel-good. Rires et émotions se côtoient pour aborder des sujets de fonds : l'amitié, la bienveillance, la culpabilité, le deuil, l'acceptation de soi... Cette histoire est un récit pour faire du bien, sourire... Mais aussi s'interroger sur nos relations avec les autres. Dans ce roman, on parle de tolérance et encore une fois, on y découvre que des personnes d'apparence ordinaire peuvent cacher des êtres exceptionnels... Un écrit résolument humain et optimiste.

07/2019

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Littérature française

Mémoires éclatés d'Alexandre

Frappée d'une sénilité pas tout à fait précoce, lasse de devoir vivre auprès d'une fille aussi revêche que dévouée, Alex Gray se réfugie dans l'évocation d'existences imaginaires. Elle se revoit tour à tour compagne d'un moine orthodoxe et libidineux sur une petite île grecque ; religieuse dans un couvent où elle côtoie la sainteté ; étoile d'une médiocre troupe théâtrale qui porte la culture aux provinces reculées de l'Australie, incarnant avec désinvolture Hamlet ou Cléopâtre ou prenant des poses artistiques sur un texte destiné aux "happy few". Ces fuites vers un passé mythique sont entrecoupées de retours vers la vie quotidienne et de fugues imaginaires, ainsi que de conversations avec sa fille et le meilleur ami de son mari défunt, à qui elle veut laisser le fatras de ses souvenirs hétéroclites, dans le vague espoir qu'il les publie. Ce que fait ici l'auteur. L'un des éléments les plus savoureux de cette oeuvre baroque est l'intervention du Prix Nobel australien à travers le regard de la mémorialiste, mais aussi à travers ce qu'il partage de ses obsessions. Il s'agit, chez tous deux, de la quête de son être authentique, au-delà des masques et de l'affabulation. C'est elle, mais c'est aussi bien lui, qui note par exemple : "Je dois continuer à écrire. Peut-être quelqu'un finira-t-il par comprendre. . ". Le comique implacable avec lequel elle décrit une certaine société de son pays ou un monde théâtral qui se veut d'avant-garde rappelle étrangement la bouffonnerie amère et les hantises de l'auteur de Voss, de L'oeil du cyclone ou du Vivisecteur. On est tenté de croire que l'auteur n'a pas eu beaucoup à intervenir pour apporter la caution de son nom à ces Mémoires volant en éclats.

11/1988

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Livres 3 ans et +

Si tu viens nous voir sur Terre

" Si tu viens nous voir sur la Terre, voici ce que tu dois savoir. Tu nous trouveras près d'un grand Soleil. Et d'une toute petite Lune. Au milieu d'un tas d'autres planètes, la nôtre est celle qui est vert bleu. " Avec ses mots à lui, un enfant écrit une longue lettre à un visiteur de l'espace, pour lui expliquer à quoi ressemble son monde. Il lui décrit la Terre, ses climats, ses animaux, sa campagne, ses villes, ses habitants, leur diversité mais aussi ce qui les rassemble, nos manières de communiquer, de voyager, nos arts, notre quotidien d'enfant. Tout en douceur et en bienveillance, les illustrations de cette lettre de 80 pages dépeignent toute la diversité de l'univers de l'enfant, la diversité des peaux, la diversité des sexes, des familles, des corps, des passions... Avec la naïveté et la sincérité d'un petit humain, notre monde décrit pour un extra-terrestre se révèle multiple, complexe, beau, fragile et unique ! Sophie Blackall, illustratrice de renom multi récompensée, s'est inspirée de ses rencontres avec des classes à travers le monde pour nous offrir cet hymne à la bienveillance et au vivre ensemble. Son objectif ? L'idée lui est venue dans l'Himalaya alors qu'elle grimpait jusqu'à une minuscule école pour une association. " On ne se comprenait pas les uns les autres, mais les enfants ont eu l'idée de réaliser des dessins, ont partagé leur déjeuner, et de mon côté je leur ai montré quelques livres. " C'est ainsi qu'est né le projet d'illustrer tout ce qui nous avons en commun sur cette belle planète. " La seule que nous ayons, alors nous devons en prendre soin. "

01/2021

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Littérature française

Les Corps vulnérables

"Deux semaines après sa mort j'avais commencé à écrire le journal de notre vie. Les premières remémorations, la nature des souvenirs, leur imperfection, leur écart avec la réalité qu'ils rappelaient, me donnèrent le désir de donner un contenu réel, un corps à leur substance sans consistance, aux fantômes qui flottaient sur la scène de la mémoire, de retrouver la matière de ce que j'avais vécu par la reproduction de sensations dont le souvenir n'est tout au plus que l'évocation de leur perte, de revivre enfin, pour la part qu'il était possible de répéter sans elle, ce que nous avions vécu ensemble. Maintenant que me voici cherchant dans ce qui me reste d'elle, dans mes souvenirs, tout ce qui m'attachait à elle, mes bonheurs et ce que je n'aurais pas connu sans elle, sans vouloir non plus rien cacher de nos conflits ni soustraire les pensées qui me sont venues depuis qu'elle a cessé de vivre, maintenant je dois dire que sa mort me tend cette sorte d'objet de pensée, ou d'écriture, qui me manquait pour espérer devenir ce que je souhaitais". Un jour la mort brutale de la femme aimée. On aimerait qu'il se console, qu'il s'arrache à sa souffrance. Jean-Louis Baudry (1930-2015) oppose à toutes les tentatives pour le détourner de sa peine une résistance farouche : il écrit. Il ne faut pas chercher à le distraire ; mais respecter le silence de chaque matin, ne pas téléphoner, ne pas le déranger ; mais accepter sa solitude habitée par la présence de Celle que l'écriture ressuscite, de Celle par laquelle une grande oeuvre, Les Corps vulnérables, est en train d'advenir grâce à cet autre voyage dans la mémoire et dans le temps qui durera plus de dix ans.

08/2017

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Littérature étrangère

Conseils à un écrivain. Suivie de Vie de Anton Tchekhov de Natalia Ginzburg

Ce livre regroupe quelques conseils d'Anton Tchekhov, extraits de sa correspondance, à l'intention de ceux qui écrivent. Il s'agit de minutieuses indications que le grand auteur russe avait tirées de sa propre expérience de lecteur et d'écrivain. "Une mauvaise critique vaut mieux que rien... ne crois-tu pas ?" écrivait-il à son frère aîné, Alexandre. Il pensait ainsi l'aider, en atténuant la solitude qui accompagne l'écriture. Dans une de ses lettres à Gorki, Tchekhov observa un jour : "On écrit parce qu'on se casse le nez et qu'il n'y a rien d'autre à faire." Dans le calepin où il notait ses pensées, Tchekhov ironisait sur le rôle d'une certaine critique : "L'opinion d'un professeur : ce qui compte, ce n'est pas Shakespeare, c'est le commentaire sur Shakespeare." C'est pourquoi le petit livre que voici propose les conseils de Tchekhov sans commentaire, mais en invitant le lecteur à les prendre au sérieux. Au départ, ils ont été relevés à des fins personnelles, mais les suggestions d'un grand auteur peuvent être utiles à tout un chacun. Ecrivez sur divers sujets, drôles ou larmoyants, bons ou mauvais. Donnez des récits, des petits riens, des anecdotes, des traits d'esprit, des calembours, etc., etc. Je n'ai pas encore de conception du monde politique, religieuse ou philosophique arrêtée. J'en change tous les mois. Aussi dois-je me borner à décrire la façon dont mes héros aiment, se marient, ont des enfants et s'expriment. On ne doit jamais mentir. L'art a ceci de particulièrement grand qu'il ne tolère pas le mensonge. On peut mentir en amour, en politique, en médecine. On peut tromper les gens, voire Dieu, mais dans l'art, on ne peut mentir.

04/2004

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Littérature étrangère

J'ai vécu si peu. Journal du ghetto d'Oradea

" Je ne veux pas mourir, mon petit Journal ! Je veux vivre, même si je dois être la seule à rester ici ! Je me cacherai dans une cave, un grenier ou n'importe quel trou jusqu'à la fin de la guerre. " C'est la dernière note du Journal. Quelques jours plus tard, Eva Heyman est envoyée avec ses grands-parents vers Auschwitz, où elle est morte dans une chambre à gaz le 17 octobre 1944. Elle avait treize ans. Commencé le 13 février 1944 et interrompu le 30 mai 1944, ce bref Journal a été écrit en partie entre les murs du ghetto d'Oradea, le plus grand du nord-ouest de la Transylvanie, considéré comme un modèle par les autorités fascistes de Budapest. La jeune adolescente y consigne avec une lucidité troublante son inquiétude qui, au fil des jours, devient panique devant l'évolution des événements : " Je pense toujours que nous avons vécu le pire et après je me rends compte que tout peut toujours être pire et même pire que pire... " À treize ans, Eva connaît et comprend des faits que d'autres, bien plus âgés, ignorent. Ses parents sont des intellectuels progressistes et donnent une appréciation lucide de l'évolution de la guerre, ressentent le danger de mort qui les guette. Ce texte, d'une grande sensibilité, montre une fillette intelligente, pleine de vie, qui veut se réjouir de la beauté des choses, qui aime les gens et a confiance en eux. Ainsi, sans le vouloir, et dans un récit d'une sincérité et d'une pureté impressionnantes, Eva Heyman a légué à la postérité l'une des plus importantes sources documentaires sur le sort des Juifs de cette région.

05/2013

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Développement personnel

L'être intérieur

Il n'y a pas d'autre chemin que celui du retour vers soi. Dans nos sociétés du divertissement, du spectacle des ego, l'être humain a le sentiment que tout devient dérisoire et lui-même, insignifiant. Pour ne pas perdre le sens de la vie, il nous faut revenir vers l'être authentique qui nous habite, retrouver cette exigence d'essentiel qui demeure en nous malgré notre existence fragmentée. Qu'est-ce qu'il y a en moi que je n'ai pas encore vu? Pas encore éclairé, compris, assumé? Voilà la question que je dois me poser. Nous devons apprendre à nous recueillir, à retourner dans notre propre fond et à y goûter le silence réparateur. À reconnaître, dans cet espace, l'être intime qui y est caché et à puiser la force qui le fera naître à lui-même. C'est un apprentissage, dont dépendent la qualité de notre conscience, le degré d'intelligence et de sagesse qui s'expriment dans notre façon d'être. Tant que nous ne savons pas qui nous sommes, nous vivons en exil, non seulement en ce monde, mais aussi à l'intérieur de nous-mêmes, coupés de notre être véritable. La connaissance de soi est la condition du bonheur. Ce sentiment de plénitude qui parfois monte en nous est le signe de l'émergence de notre être intérieur, et de notre acquiescement à sa réalité. C'est ce Je Suis, ce puissant noyau d'énergies qui vit en nous, qu'il s'agit de libérer. " Allez au bout de vous-mêmes, jusque dans les fondements de votre être, sans avoir peur de les ébranler. " Nicole Montineri nous propose un chemin d'accomplissement jusqu'au dieu en nous.

06/2014

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Romance sexy

Dark Romance Tome 1 : Corrupt

Leur amour peut les sauver... ou les détruire. Michael Crist. Un nom qui fait frissonner chaque fille de notre petite communauté privilégiée de la côte Est. Moi comme les autres. Sauf que moi, ce n'est pas sa beauté à couper le souffle ou le fait qu'il soit riche et adulé qui me fascine - enfin, pas seulement. Non, moi, c'est la noirceur que je devine sous sa carapace dorée. La violence dans son regard noisette. Son mépris pour les règles, les lois, la morale. Ce miroir permanent de tout ce qui est noir et sombre au fond de moi. En dix-neuf ans, Michael ne m'a jamais jeté un regard. Mais, le jour où il s'intéresse à moi, je ne sais pas si je dois être excitée... ou terrifiée. " C'est palpitant, c'est excitant, c'est stressant mais c'est aussi et surtout enivrant. Quand la peur et le plaisir ne font qu'un, l'excitation et le danger sont au rendez-vous. " The Lovely Teacher Addictions A propos de l'autrice Après avoir passé son adolescence à essayer de faire plaisir à tout le monde, Penelope Douglas a un jour décidé de faire ce qu'elle voulait, elle. Elle a traversé le Japon en train, sauté du haut d'une cascade et commencé à écrire des romances intenses et passionnées, à son image. Comme elle, ses héros brisent les règles, affrontent leurs peurs et leur part d'ombre. Et c'est sous le soleil de Las Vegas, entourée de son mari et de sa fille, qu'elle travaille tous les jours à trouver l'équilibre parfait entre émotion et drame, sexe et danger, amour et haine. Une révélation New Adult.

08/2023

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Littérature française

Textes de jeunesse. Tome 1

Ces pages écrites sans suite, sans ordre, sans style, devront rester ensevelies dans la poussière de mon tiroir et si je me hasarde à les montrer à un petit nombre d'amis ce sera une marque de confiance dont je dois avant tout leur expliquer la pensée. Mettre en présence et en contact la saltimbanque laide, méprisée, édentée, battue par son mari, la saltimbanque jolie, couronnée de fleurs, de parfums et d'amour, les réunir sous le même toit, les faire déchirer par la jalousie jusqu'au dénouement qui doit être bizarre et amer puis ensuite ayant montré toutes ces douleurs cachées, toutes ces plaies fardées par les faux rires et les costumes de parades, après avoir soulevé le manteau de la prostitution et du mensonge, faire demander au lecteur : A qui la faute ? La faute ce n'est certes à aucun des personnages du drame. La faute c'est aux circonstances, aux préjugés, à la société, à la nature qui s'est faite mauvaise mère. Je demanderai ensuite aux généreux philanthropes qui n'ont d'autres preuves du progrès intellectuel que les chemins de fer et les écoles primaires, je leur demanderai à ces heureux savants s'ils ont lu mon conte quel remède ils apporteraient aux maux que je leur ai montrés. Rien n'est-ce pas ? et s'ils trouvaient le mot ils diraient ??? ? ?? . La faute, c'est à cette divinité sombre et mystérieuse qui née avec l'homme subsiste encore après son néant, qui s'aposte à la face de tous les siècles et de tous les empires et qui rit dans sa férocité en voyant la philosophie et les hommes se tordre dans leurs sophismes pour nier son existence tandis qu'elle les presse tous dans sa main de fer comme un géant qui jongle avec des crânes desséchés !

01/2023

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Romance sexy

Dark Romance

Leur amour peut les sauver... ou les détruire. Michael Crist. Un nom qui fait frissonner chaque fille de notre petite communauté privilégiée de la côte Est. Moi comme les autres. Sauf que moi, ce n'est pas sa beauté à couper le souffle ou le fait qu'il soit riche et adulé qui me fascine - enfin, pas seulement. Non, moi, c'est la noirceur que je devine sous sa carapace dorée. La violence dans son regard noisette. Son mépris pour les règles, les lois, la morale. Ce miroir permanent de tout ce qui est noir et sombre au fond de moi. En dix-neuf ans, Michael ne m'a jamais jeté un regard. Mais, le jour où il s'intéresse à moi, je ne sais pas si je dois être excitée... ou terrifiée. " C'est palpitant, c'est excitant, c'est stressant mais c'est aussi et surtout enivrant. Quand la peur et le plaisir ne font qu'un, l'excitation et le danger sont au rendez-vous " The Lovely Teacher Addictions A propos de l'autrice Après avoir passé son adolescence à essayer de faire plaisir à tout le monde, Penelope Douglas a un jour décidé de faire ce qu'elle voulait, elle. Elle a traversé le Japon en train, sauté du haut d'une cascade et commencé à écrire des romances intenses et passionnées, à son image. Comme elle, ses héros brisent les règles, affrontent leurs peurs et leur part d'ombre. Et c'est sous le soleil de Las Vegas, entourée de son mari et de sa fille, qu'elle travaille tous les jours à trouver l'équilibre parfait entre émotion et drame, sexe et danger, amour et haine. Une révélation New Adult.

01/2020

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Réussite personnelle

Guide de survie en milieu adulte

Le seul livre à avoir chez toi quand tu as (enfin) réussi à quitter la maison de tes parents pour t'installer seul. Tu viens de finir le marathon déménagement-peinture-IKEA®, tu as fait ta crémaillère et tu as réussi à éviter la fête des voisins ? La vie est belle... sauf que tu reçois des courriers et des mails incompréhensibles d'organismes aux noms sérieux avec des tampons officiels et tu ne sais pas quoi en faire. Pas de panique (enfin, tu peux paniquer un peu, mais reprends-toi vite ! ), ce livre est là pour toi ! Tu y trouveras absolument tout ce qu'il faut savoir pour survivre dans le monde des adultes cadré par l'administration. Papiers, banque, santé, logement, travail... des informations claires, faciles à comprendre, pour ne plus avoir des palpitations dès que tu dois faire une démarche administrative. On ne dira pas que ce livre va te sauver la vie, mais pas loin ! Pssst ! Si vous êtes parents de jeunes adultes qui se lancent dans la vie active, offrez-leur ce livre. On sait qu'ils auraient préféré un smartphone ou un chèque, mais ils vous remercieront plus tard. Véritable "notice du jeune adulte" découpé en dossiers et en fiches, le Guide de survie en milieu adulte reprend toutes les informations pratiques et légales qui permettent aux jeunes adultes encore étudiants ou se lançant dans la vie active de s'en sortir dans leur nouvelle vie, sans parents. Il détaille avec clarté et facilité toutes les démarches qu'ils rencontreront : signer un contrat de bail, souscrire un crédit, préparer un entretien, rechercher un stage ou un travail, acheter une voiture... la liste est longue !

08/2021

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Ecrits sur l'art

Matières premières

Matières premières s'ouvre sur trois citations de femmes - Anne Truitt, Anni Albers et The Slits - qui donnent le ton au premier livre de l'artiste visuelle Annie Descôteaux. Entre la confidence et le désaveu, la révolte et la boutade, ces courts textes poétiques se présentent sous forme de réflexions écoféministes et décomplexées quant à la place de l'artiste au sein de l'institution, et plus intimement, au coeur de la vie quotidienne. Pour Descôteaux, l'art est une expérience esthétique et intérieure indissociable de la vie secrète des choses : "je tire ma force du royaume des couleurs et des objets" . L'artiste cherche ici la source vive de la puissance féminine dans l'acte créateur, et avec elle, la nature lui répond par gerbes de couleur, atomes de beauté et paradoxes alchimiques. Elle s'adresse par ailleurs à l'intelligentsia académique avec élégance, puis désinvolture : "Je n'aurai jamais l'ambition du Sculpteur / Dois-je bouder la simplicité de mes intentions ? " Ainsi émerge une force tranquille de cet exercice de vulnérabilité auquel l'autrice se livre, tête première. "Je me suis efforcée de consigner, à brûle-pourpoint, l'ambivalence qui s'était emparée de mon esprit depuis la fin de mes études de deuxième cycle universitaire en arts visuels, confie Annie Descôteaux. C'est le récit d'une marche à pied semée d'embûches ; une collection de doutes, puis de convictions, où l'autonomisation se trouve à deux pas, dans les trèfles et la bruyère". Avec Matières premières, Annie Descôteaux parvient à recréer une oeuvre textuelle qui donne à voir et à penser le monde "de l'autre côté du miroir" , c'est-à-dire, à travers le prisme désobéissant de l'art qu'elle entend exercer.

10/2021