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Régis Hautière, regis hautiere Hardoc, Hardoc

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Histoire de France

Le prix du travail. France et espaces coloniaux, XIXe-XXIe siècle

Le prix du travail ? Cet ouvrage ouvre une question majeure à l'heure où le travail est souvent tenu d'abord comme un coût à réduire et, qu'à cette fin, nombre de droits collectifs et de garanties acquises par les salariés sont remis en question. L'étude traite de l'évolution des formes concrètes, mesures, références, modalités de légitimation, normes et considérations qui ont présidé et déterminent encore aujourd'hui la rémunération du travail. Consacrée à la France et à ses colonies, elle couvre une longue période qui, allant du XIXe siècle à nos jours, fut aussi à la fois celle de la seconde industrialisation, de l'affirmation de la société salariale et de la construction d'un Etat social. La perspective historienne de la recherche collective dont elle est issue, s'est enrichie au croisement d'autres approches disciplinaires - droit, économie, gestion, sociologie - portées par certaines de leurs meilleurs spécialistes. A ce titre, elle éclaire sous des angles multiples les enjeux de maints débats et conflits actuels. Les dix chapitres de l'ouvrage, attentifs à saisir les acteurs, les dynamiques et les temps forts de cette histoire, cernent les conceptions et les politiques à l'oeuvre avant d'en examiner les modalités d'application dans plusieurs cadres conjoncturels, territoriaux et professionnels. Le moindre des apports du livre n'est pas, enfin, son glossaire, dont les cinquante-cinq entrées donnent accès à la définition de plus de quatre-vingts termes et expressions. Les auteursAi-Thu Dang, Claude Didry, Michel Dreyfus, Claire Edey-Gamassou, Bernard Friot, Jérôme Gautié, Pascale Goetschel, Jean-Pierre Le Crom, Laure Machu, Michel Margairaz, Manuela Martini, Michel Pigenet, Maud Simonet, Pierre-Yves Verkindt, Yves Verneuil et Alain Viguier.

06/2019

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Histoire de la peinture

Mnémonique et poétique. La figure et son lieu dans la peinture du Tre-Quattrocento

"Il n'est aucun art ou science qui soit plus semblable à la mémoire artificielle que la peinture", écrivit Giovanni Fontana autour de 1430. L'affirmation d'une telle similitude ne signifie pas cependant que l'on ait pensé l'art de la mémoire toujours en fonction d'une praxis picturale, ni au Trecento, ni au Quattrocento, ni dans tous les travaux qui ont remis en lumière les principes de l'ars memoriae depuis un demi-siècle. Daniel Arasse, notant qu'on devait "supposer des structures similaires aux deux catégories d'images celles de l'an memoriae et celles des arts figuratifs, y mettait cependant deux conditions : celle de garder à l'esprit la distance entre le "schéma explicatif" qu'est en soi l'image mnémonique et "la belle peinture" que vise à être l'image artistique, et celle de viser à établir cette relation "au niveau des structures régissant le rapport entre les figures et les lieux". Le lien entre image mnémonique et image artistique, s'il semble justifié, n'en est donc pas moins complexe dès que l'on souhaite dépasser une simple et commode analogie. Pour apporter de nouveaux éclairages sur cette question, ce volume se concentre sur un point central : le lien entre le lieu et la figure dans la peinture des Trecento et Quattrocento. Les contributions proposées ici permettent de revenir sur la réalité de la culture mnémonique des peintres, sur la dynamique impulsée par l'art mnémonique dans le champ de l'iconographie religieuse et de la représentation du spirituel, sur l'architecture des images qui articulent recours mnémotechniques et art scénographique, avant d'approcher d'une présence de l'art de mémoire dans la création contemporaine.

03/2022

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Empire colonial

L'histoire vraie des Français d'Algérie (1830-1962)

Après la conquête de cette terre d'Afrique qui n'avait pas encore de nom en 1830, on a présenté le peuplement aux Français comme une chance unique de quitter la misère, qui sévissait dans l'Hexagone, et aussi comme une fabuleuse aventure humaine. Cent trente-deux ans plus tard, ils revenaient d'où ils étaient partis, par bateaux entiers, déracinés, accablés de reproches. En métropole en jugeait leur accent vulgaire, on disait qu'ils avaient mal traité les Algériens, les exploitant parait-il sans vergogne, amassant des fortunes... Rétorquer qu'ils avaient contribué à faire passer la société arabo-berbère du Moyen Age à la modernité ne leur servait à rien : on les rendait responsables d'une guerre, qu'ils avaient de surcroît perdue. La vérité, bien sûr, n'est pas aussi abrute. Raphaël Delpard, qui a combattu en Algérie, rendu à la vie civile, a tenté de comprendre, de réunir les faits, non pas au niveau de l'examen politique, mais à celui de l'homme de la rue. Il expose, sans langue de bois ni favoritisme pour aucune des communautés, les errances, les craintes, les erreurs, les malentendus ; il met en lumière l'abandon de Paris, que l'Algérie n'a vraiment jamais intéressée ; les manipulations et les mensonges d'une classe politique qui, après la fin de l'Indochine, trouva avec le conflit franco-algérien, le discours satisfaisant son ego, devenant de facto le porte-parole d'une prétendue misère, qu'elle n'a pourtant pas rencontrée. L'Histoire vraie des Français d'Algérie : une page d'histoire, d'amour et de larmes, entre deux grands peuples qui ne se sont pas encore remis de leur rendez-vous manqué.

09/2021

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Littérature française

L'Oeil émerveillé. Ou la Nature comme spectacle

En peu d'années et sous la pression des faits, les rapports de la civilisation occidentale et de la Nature vivante ont été remis en question. Mais si les termes " pollution" , " environnement" , " écologie" sont tombés dans le domaine public - sans que l'on puisse assurer pour autant que leur signification et leurs implications soient réellement comprises du plus grand nombre, - un aspect fondamental du problème a jusqu'ici été à peu près négligé : l'aspect esthétique. Pour l'auteur de L'oeil émerveillé, la Nature se présente d'abord comme une source inépuisable de satisfactions esthétiques, c'est-à-dire d'euphories souvent intenses grâce auxquelles il est possible d'accéder à un niveau supérieur de conscience. La première qualité du monde est sa troublante beauté. Encore faut-il apprendre ou réapprendre à voir, ce qui s'appelle VOIR, oeuvre pie exigeant cette vertu de curiosité et ce don d'émerveillement que tant d'adultes ont perdus en cours de route. Dès lors, notre " admirable planète" , dévaluée par manque d'attention, si ce n'est d'amour, se repeuplera de myriades d'objets fascinants, oeuvres des hommes aussi bien que de la Nature puisque les unes et les autres font partie de la même réalité. Ces pages de Samivel sont fondamentalement contestataires, en ce sens qu'elles n'accordent rien aux conventions du jour et même brisent au passage quelques idoles. En ce siècle de l'image, c'est plutôt une vision qu'elles nous proposent. Elles négligent en effet toute référence matérielle et redonnent ses lettres de noblesse à la description purement littéraire, laquelle réclame non seulement l'adhésion du lecteur mais aussi sa collaboration imaginative. Il y a là un dialogue, poursuivi à travers les décors les plus divers de la vaste et féconde Nature, grâce auquel s'élaborent simultanément une " méthode de joie" et une véritable " Esthétique sauvage" .

10/2016

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Policiers

Absences

Amanda O’Toole, soixante-quinze ans, a été retrouvée morte à son domicile, amputée des quatre doigts de la main droite. La police soupçonne la voisine et amie d’Amanda, le docteur Jennifer White – chirurgien orthopédiste à la retraite – d’être l’auteur de ce meurtre. Mais Jennifer est atteinte de la maladie d’Alzheimer et ne sait pas elle-même si elle est coupable. Elle partageait une relation extrêmement intime avec Amanda, même si ces deux femmes énergiques et orgueilleuses avaient été aussi par moments des adversaires redoutables. Amanda entendait parfois régir la vie de son amie et, sous prétexte d’honnêteté, dévoiler certains secrets qui auraient dû rester enfouis, relatifs notamment au mari de Jennifer, James, avocat retors, décédé depuis peu. Sans enfant et marraine de Fiona, la fille de Jennifer, Amanda instaurait une rivalité et un rapport de forces constant avec son amie, plus brillante, plus gâtée qu’elle par la vie. C’est la voix de Jennifer qui raconte cette amitié complexe et sa vie passée, de façon fragmentée, par des bribes, des souvenirs, des conversations, ou encore par le biais d’un journal qu’elle tient pour tenter de combattre la détérioration de son esprit et où ses enfants et amis sont amenés à témoigner de temps à autre. Ils émergent également de ce brouillard de la conscience, tour à tour confuse et lucide, de Jennifer : Amanda, bien sûr, Fiona, mais aussi Mark, le fils de Jennifer, ambigu comme son père, ou encore Magdalena, la garde-malade dévouée mais qui a des secrets, elle aussi. Jennifer White finira-t-elle par retrouver dans sa mémoire malade des révélations sur le meurtre d’Amanda ? Est-ce elle qui l’a tuée et lui a ainsi mutilé la main ? Pour quelle raison ? Face à une personnalité aussi imprévisible et tourmentée, la vérité ne peut être simple.

03/2013

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Sociologie

L'enfer des écrans

« Je connais de l'intérieur cet univers totalitaire, exterminateur. Je suis un naufragé, entouré d'ordinateurs. Je m'accroche à ce poème de Charles Juliet qui me laisse un peu d'espoir : « Si tu n'as pas/ connu/le naufrage/impossible/de gagner/la haute mer/le naufrage première porte de la connaissance ». Je suis devenu dépendant de mon smartphone, mon bras armé, ma croix, ma brûlure intérieure. Je me sens un exilé. Je ne joue pas Victor Hugo persécuté par l'empereur, prenant la route de Jersey puis de Guernesey. Mais je choisis la force océanique contre le nuage informatique. Nous vivons désormais en territoire occupé. J'ai l'impression d'être un collabo, un criminel envers mes enfants : je les ai laissés se faire contaminer. J'aurais dû leur apprendre ce que nous pouvons faire de nos mains et nous contenter du grec, du latin car depuis rien de nouveau sous le soleil. Tout clic informatique est une pulsion de mort. Et moi, je choisis la vie. Nous savons qu'un complot mortifère sape nos sociétés. Je dis et redis à mes enfants : les écrans ce n'est pas la vie. Ils détruisent le plus beau divertissement, l'ennui, le temps perdu, la rêverie. Le numérique ce n'est pas un changement technique, c'est le global déshumanisé. Il y a comme un hic. Où sont les siestes dans la chaleur grésillante de l'été et le blé en herbe, les yeux vers le grand ciel ? » Dans cet essai d'humeur, ce pamphlet contre le totalitarisme des écrans, Olivier Frébourg oppose le temps de la poésie, la beauté et la lenteur pour sortir de l'accélération du temps et de l'enfer des écrans.

01/2019

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Ecologie

Histoires de vie et rapport au végétal. Ecobiographie en formation

En conclusion du livre La vie avec les animaux. Quelle histoire ! (2014), le lien humain/animal avait permis d'identifier un nouveau rapport de l'homme au vivant. Il s'agissait de sortir d'une approche humano-centrée pour poser la question du rapport à l'autre non-humain, en tant qu'il est un autre proche et différent, obligeant à penser une responsabilité éthique, morale et politique des relations entre Soi, les Autres et le Monde. Avec cet ouvrage sur les histoires de vie avec les végétaux, une méthodologie nouvelle de recherche-formation émerge : l'écobiographie comme mouvement d'intériorisation écoformative, de socio-construction écologique et de cosmogénèse planétaire. Les écobiographies des différents contributeurs relatent l'histoire de leurs expériences vécues avec la vie végétale. Elles explicitent des liens, des apprentissages, des processus de prises de conscience impliquant un véritable mouvement écoformatif. Les récits sont jalonnés de merveilleux souvenirs de jardins, mais aussi de laborieux travail terre-à-terre et de dures luttes éco-citoyennes. Ils font apparaitre un humus commun. Mais aussi des cultures extrêmement biodiversifiées pour mettre en formes et en sens ces interdépendance humaines, sociale et végétales, pour construire un monde viable avec ses différents niveaux de vie, micro-, méso- et macrocosmique. Ce mouvement écoformatif est d'autant plus manifeste en 2020 et 2021 qu'il a été soumis à une pandémie due à un virus qui a impacté les modes de vie des humains et remis en question leurs rapports à la nature Ces récits font éclater la vision myope de la vie végétative comme vie inactive. Ils en révèlent au contraire la superactivité concentrée. Ils déterrent sa racine étymologique : vegetare, croître. Ils en révèlent es temporalités spécifiques lovées dans des biorythmes de conception, gestation, naissance, développement, floraison, fructification, métamorphose... à entreprendre d'apprendre, comprendre et cultiver pour construire ensemble un monde viable.

09/2021

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Droit constitutionnel

Droit constitutionnel. Théorie générale

Ce manuel est destiné aux étudiants de première année de licence en droit ou d'AES et aux élèves des Instituts d'études politiques ainsi qu'aux candidats aux concours de la fonction publique. Souvent défini comme procédant de la norme fondamentale appelée Constitution mais aussi, plus classiquement, comme " l'ensemble des règles et institutions grâce auxquelles s'établit, s'exerce et se transmet le pouvoir politique dans l'Etat " (Marcel Prélot), le droit constitutionnel régit les autorités politiques suprêmes et règle les relations établies entre gouvernants et gouvernés. Circonscrit à l'étude de la théorie générale du droit constitutionnel, cet ouvrage, à partir de l'expérience française, traite dans une première partie du cadre général de l'organisation du pouvoir politique : l'Etat constitutionnel. Dans une seconde partie, il envisage les voies et moyens qui sont, de nos jours, considérés comme la condition nécessaire - bien que non suffisante - d'un gouvernement légitime combinant limitation du pouvoir des gouvernants et participation au pouvoir des gouvernés. Pas plus que les précédentes, et bien qu'enrichie et complétée, cette troisième édition ne prétend pas à l'exhaustivité, mais elle n'entend pas davantage exclure la discussion de certaines idées reçues ou dans l'air du temps : celles, notamment, qui, accouchées par la modernité tardive, sont devenues le catéchisme des postmodernes. Michel Clapié, agrégé de droit public, est professeur à l'Université de Montpellier. Il a publié chez le même éditeur Droit constitutionnel - La Ve république (2022) et il est l'auteur d'un Manuel d'institutions européennes (Flammarion, coll. " Champs-Université ", 3e éd. 2010). Il enseigne le droit constitutionnel, les relations internationales - en privilégiant une approche historique et géopolitique - et le droit des institutions européennes à la Faculté de droit et de science politique de Montpellier.

07/2023

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Littérature française (poches)

Peau d'ours. Notes pour un roman

Henri Calet est mort en 1956, à l'âge de cinquante-deux ans, d'une crise cardiaque. Peau d'Ours sont les notes qu'il avait prises de 1951 à sa mort, en vue d'un roman qu'il n'eut pas le temps d'écrire et qui devait porter ce titre. " A la mort de Calet, Peau d'Ours se composait d'un amas de papiers de différente nature ", écrit l'amie à qui il les avait remis en murmurant : " C'est ce que j'ai de plus précieux. " Ce dossier contenait " un nombre important de petites feuilles de toutes dimensions, sur lesquelles Calet avait noté ses réflexions, ses observations, et aussi ses amusements et ses chagrins. " On y trouvait également des lettres et quelques articles, et enfin " un relevé de ses agendas depuis la fin de l'année 1949 - document très révélateur de la façon dont Calet s'inspirait, dans ses romans, de sa vie intime ". Il avait commencé à classer par personnage une partie de ces feuillets... Ne disait-il pas lui-même que son œuvre était " une sorte d'herbier où je place, j'incère des personnages entrevus, séchés " ? " Calet disparu, que faire de ce projet de roman ? ... Le souffle discret de ce dur combat avec la vie, puis avec la mort, méritait d'être entendu... Ces pages, dans leur nudité qui laisse apparaître le grain même de la vie, ont semblé à quelques-uns d'une signification irremplaçable. " Irremplaçable : voilà exactement le mot qui vient à l'esprit en lisant ce livre. Personne d'autre que Calet ne pouvait dire ces choses, grandes ou petites, d'une manière plus simple, ni plus bouleversante. Et nulle part Calet n'a peut-être imposé plus fermement la personnalité de son art que dans cette Peau d'ours, au titre si tragiquement prophétique.

02/2011

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Maroc

Temps du maroc (Le)

500 jours vont mettre l'Humanité aux prises avec un ennemi invisible, révélant de profondes lignes de fracture économiques, sociales et environnementales ; préfigurant peut-être le crépuscule d'un système de gouvernance mondial à bout de souffle. Partout, les gouvernements vont être sous tension, l'ordre établi remis en question alors qu'une colère populaire gronde. Le Maroc ne fait pas exception. Il doit relever son plus grand défi collectif depuis la Seconde Guerre mondiale. Comment cet Etat d'Afrique du Nord de 36 millions d'habitants se rêvant comme la nouvelle passerelle entre l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient va-t-il traverser ce séisme mondial ? Comment va-t-il affronter la crise sanitaire, trouver les ressources nécessaires pour réinventer son modèle de développement tout en déroulant une nouvelle partition diplomatique qui bouleversera les alliances régionales ainsi que l'épineuse question du Sahara ? C'est l'histoire de ces 500 jours que raconte Abdelmalek Alaoui. Il en révèle les secrets, les moments de doute et de dépassement mais aussi les échecs. Le Maroc est-il passé au bord de la catastrophe ? Dans ce document exceptionnel, écrit au jour le jour pendant que le Royaume chérifien et son souverain, Mohammed VI, mettaient en oeuvre un ensemble de mesures décisives pour le pays, l'auteur plonge dans les abysses du Maroc politique contemporain tout en menant le récit de la riposte contre le virus. Il en profite pour donner les clés de lecture de cet Etat-nation millénaire, la plus ancienne monarchie régnante au monde dont l'on disait la technostructure administrative inefficace, l'économie pas suffisamment dynamique, et les forces politiques désuètes. Ce récit révèle un portrait méconnu et inédit de ce Royaume et de son Roi, capitaine dans la tempête, dont les décisions se révéleront déterminantes.

09/2021

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Vivre en couple

Nos amours radicales. 8 visions singulières pour porter un regard nouveau sur l'amour

Recherchés avidement, fantasmés, désirés envers et contre tout, les espaces amoureux sont, depuis toujours, présentés comme la finalité absolue de ce que l'on peut attendre d'une relation avec l'autre. L'injonction au couple et la pression sociale qui l'entoure dictent notre façon de vivre avec les autres... Et avec nous-même. Considéré dans notre société comme la voie rapide vers le bonheur, l'amour amoureux est encore trop peu remis en question, trop peu repensé, notamment à travers le prisme des avancées sociales et féministes de ces dernières années. Et si l'on porte volontiers un oeil attendri sur ces espaces amoureux, ils sont également des terrains propices à la reproduction des schémas de domination patriarcale. L'amour amoureux est-il le seul qui importe ? Couple hétérosexuel et féminisme sont-ils compatibles ? Quel est le poids des inégalités sociales ou raciales sur le couple ? Qu'est-ce que notre manière d'être avec l'autre veut dire de nous ? Comment construire nos relations intimes en suivant des principes d'équité, qui ne sont pas encore acquis dans la société au sein de laquelle nous évoluons ? Ce sont autant de questions que se posent les auteur·ices de l'ouvrage. Qu'iels soient militant·es, auteur·ices, travailleur·euses sociales ou créateur·ices de contenu, iels sont tou·tes féministes et engagé·es dans une démarche de déconstruction de la place que peut avoir l'amour amoureux dans notre société. Iels livrent ainsi des réflexions tendres, incisives et radicales, en nous proposant une autre vision de l'amour, envers soi et envers l'autre : l'amour comme acte militant, émancipateur, et d'ores et déjà synonyme de révolution.

09/2021

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Littérature française

La permission du rêve Tome 2 : La survie

Avec La permission du rêve, paru aux éditions Sydney Laurent et premier tome de la saga, à travers la quête de Mina, héroïne de ce roman, l'auteure évoque la résilience et divers problèmes sociétaux. Dans ce tome 2, La survie, le rêve de Mina est abouti mais l'aventure s'en mêle et emmène le lecteur dans des épopées vitales mais risquées. Résumé de La permission du rêve 2 – La survie : Les Fleurisses. Un hameau en Lozère autrefois désolé de ses habitants et maintenant devenu le havre de paix de Mina et de ses amis. La vie aux Fleurisses est sereine, et s'organise autour des chantiers de réhabilitation des logements, des animaux et des cultures pour tendre de plus en plus vers l'autonomie. Malheureusement, des virus se sont répandus à travers le monde, puis un mal étrange apparaît et bouleverse le monde entier. L'univers des Fleurisses se voit ébranlé par cette nouvelle maladie. Des émeutes accompagnées de tueries sanglantes brisent les pays. La ville de Prijac, située à une quarantaine de kilomètres des Fleurisses, ne fait pas exception. Un groupe armé y sévit et régit la ville par la force et la contrainte. Pour survivre, les Fleurissois vont devoir faire preuve d'ingéniosité et bien souvent aller contre leurs principes pacifistes. Ils élaborent des expéditions pendant lesquelles ils vivent des moments horribles mais quelquefois touchants et émouvants. Au cours de leurs équipées en dehors des Fleurisses, fidèles à leur morale, ils sauvent et recueillent des rescapés qui viennent agrandir la population des Fleurisses. Tous sont unis et mettent leurs compétences en ordre de marche. Comment vont-ils traverser cette nouvelle épreuve ? Celle qu'ils appellent la "maladie" ? Y a-t-il d'autres communautés dans le pays ? Sont-elles toutes dans le même esprit que le leur ? Parviendront-ils à rester en vie ?

05/2022

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Histoire de la philosophie des

De la mesure en toutes choses

Les mesures sont centrales dans le fonctionnement de nos sociétés : pas de transaction commerciale sans entente sur la quantité des marchandises achetées, pas de chemins de fer sans une commune mesure du temps... Partager un même système de mesure instaure confiance et fiabilité des relations et des transactions. Jusqu'au XIXe ? siècle, l'hétérogénéité domine : un pied mesurait ainsi 32, 482 ? cm à Paris, 34, 25 ? cm à Lyon, 51, 38 ? cm dans le Piémont. Le système des poids et mesures unifié est d'abord le fruit de la Révolution française, mais il se veut, dès l'origine, universel. Il diffuse à l'étranger, et devient un objet diplomatique. Depuis 1889, les pays signataires d'une Convention générale des poids et mesures partagent un même système, le Système International d'Unités, et se réunissent tous les quatre ans, pour en étendre, ou améliorer, les définitions. La dernière redéfinition, en 2018, a opéré une véritable révolution : quatre des principales unités sont désormais basées sur des constantes fondamentales de la physique. La valeur d'un kilogramme n'est ainsi plus définie à partir de l'emblématique étalon de platine, mais à partir de la constante de Planck qui régit le monde quantique. Pourquoi et comment une convention entre Etats signée il y a plus de 130 ans a-t-elle pu mettre la physique quantique au coeur du Système International d'Unités ? Comment ce système s'est-il imposé sur toute la planète et dans tous les domaines d'activités ? Quelles conséquences cela a-t-il dans notre quotidien ? Cet ouvrage revient sur l'histoire, les difficultés scientifiques et les implications de la question de la mesure depuis plus de 200 ans, mais aussi sur ses enjeux contemporains scientifiques, économiques et politiques.

10/2021

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Droit européen - Textes

Droit judiciaire. Tome 2, Procédure civile. Volume 3, Saisies conservatoires, voies d'exécution et règlement collectif de dettes. Arbitrage, médiation et droit collaboratif. Procédure électronique

Le troisième volume du présent ouvrage commence par son titre 10, dans lequel Frédéric Georges, étudie les saisies conservatoires, les voies d'exécution et le règlement collectif de dettes. Le premier chapitre est consacré aux notions générales et aux principes applicables à la cinquième partie du Code judiciaire. Ensuite sont exposés les traits communs à toutes les mesures conservatoires. Un troisième chapitre évoque brièvement les différentes saisies conservatoires. De façon symétrique aux mesures conservatoires, les chapitres suivants étudient les traits communs des voies d'exécution et inventorient ces dernières (chap. 4 et 5). Les grandes lignes des procédures de répartition que sont la distribution par contribution et l'ordre sont relatées dans un sixième chapitre. Enfin, le règlement collectif de dettes est traité dans le septième et dernier chapitre du présent titre. Le titre 11 de ce troisième volume constitue une étude introductive à l'arbitrage et à certains modes amiables de règlement des conflits. Dans son premier chapitre, Olivier Caprasse, esquisse les contours de la matière et aborde les développements législatifs récents y afférents. Du même auteur, le deuxième chapitre est dévolu à l'arbitrage et à l'analyse de la sixième partie du Code judiciaire qui régit celui-ci. Les troisième et quatrième chapitres, co-rédigés avec Nicolas Biessaux, étudient respectivement la médiation et le droit collaboratif, couverts par les septième et huitième parties du Code judiciaire. Le dernier titre, rédigé par Dominique Mougenot, fait le point sur l'état d'avancement de la procédure électronique. Il jette quelques pistes concernant l'évolution probable de ces mécanismes et évoque les avancées que l'on peut en attendre mais aussi les problèmes qu'il pose. L'ouvrage s'achève par une bibliographie générale, un index cumulatif des trois volumes et une table des matières détaillée de l'ensemble de la matière traitée.

06/2021

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Poésie

Un si beau siècle. La poésie contre les écrans

"Je connais de l'intérieur cet univers totalitaire, exterminateur. Je suis un naufragé, entouré d'ordinateurs. Je m'accroche à ce poème de Charles Juliet qui me laisse un peu d'espoir : "si tu n'as pas/ connu/le naufrage/impossible/de gagner/la haute mer/le naufrage première porte de la connaissance" Je suis devenu dépendant de mon smartphone, mon bras armé, ma croix, ma brûlure intérieure. Je me sens un exilé. Je ne joue pas Victor Hugo persécuté par l'empereur, prenant la route de Jersey puis de Guernesey. Mais je choisis la force océanique contre le nuage informatique. Nous vivons désormais en territoire occupé. J'ai l'impression d'être un collabo, un criminel envers mes enfants : je les ai laissés se faire contaminer. J'aurais dû leur apprendre ce que nous pouvons faire de nos mains et nous contenter du grec, du latin car depuis rien de nouveau sous le soleil. Tout clic informatique est une pulsion de mort. Et moi, je choisis la vie. Nous savons qu'un complot mortifère sape nos sociétés. Je dis et redis à mes enfants : les écrans ce n'est pas la vie. Ils détruisent le plus beau divertissement, l'ennui, le temps perdu, la rêverie. Le numérique ce n'est pas un changement technique, c'est le global deshumanisé. Il y a comme un hic. Où sont les siestes dans la chaleur grésillante de l'été et le blé en herbe, les yeux vers le grand ciel ? " Dans cet essai d'humeur, ce pamphlet contre le totalitarisme des écrans, Olivier Frébourg oppose le temps de la poésie, la beauté et la lenteur pour sortir de l'accélération du temps et de l'enfer des écrans.

06/2021

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Critique littéraire

Les métiers des bibliothèques

Alors que les plus pessimistes prophétisent encore la fin du métier de bibliothécaire, en réduisant son périmètre à la seule conservation du livre imprimé, l'actualité politique démontre chaque jour qu'il est plus que jamais nécessaire d'aider les citoyens à développer un regard critique sur l'information qui les entoure et parfois les submerge. Dans un contexte marqué par le nouvel écosystème numérique qui s'est mis en place au début des années 2000, les bibliothèques ont un rôle majeur à jouer. Travailler en bibliothèque aujourd'hui, cela signifie apprendre à maîtriser cet écosystème et co-construire des services informationnels avec les usagers dans un paysage en constante mutation. Si le modèle traditionnel de la bibliothèque est largement remis en question, les mutations à l'oeuvre invitent les professionnels à réaffirmer l'importance et la plasticité de leurs métiers, désormais pluriels. Cette pluralité s'organise autour d'un coeur de métier que cet ouvrage s'attache à dessiner. Il invite à revisiter les fondamentaux de la profession et des professions voisines, notamment celles d'archiviste ou de documentaliste, à refonder l'expertise, à réformer les cadres de formation et d'exercice et, aussi, à faire évoluer les représentations, aussi bien internes qu'externes, de ces métiers. Seize contributeurs venant de la lecture publique, de l'enseignement supérieur et de la recherche tentent ici de donner une suite à l'ouvrage Bibliothécaire, quel métier ? paru en 2004. Pas plus que leurs prédécesseurs, ils ne fournissent de réponses fermées ou définitives. Mais ils s'efforcent de mettre leur expérience professionnelle et leur expertise à tracer des éléments de bilan et de prospective sur les rapports que les personnels de bibliothèque entretiennent avec les savoirs, les collections, les services, les usagers, le numérique, l'évaluation, le politique, le territoire, l'innovation, notamment.

05/2017

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Sociologie

Au-delà du principe du plaisir

La théorie psychanalytique admet sans réserves que l'évolution des processus psychiques est régie par le principe du plaisir. Autrement dit, nous croyons, en tant que psychanalystes, qu'elle est déclenchée chaque fois par une tension désagréable ou pénible et qu'elle s'effectue de façon à aboutir à une diminution de cette tension, c'est-à-dire à la substitution d'un état agréable à un état pénible. Cela équivaut à dire que nous introduisons, dans la considération des processus psychiques que nous étudions, le point de vue économique, et nous pensons qu'une description qui tient compte, en même temps que du côté topique et dynamique des processus psychiques, du facteur économique, représente la description la plus complète à laquelle nous puissions prétendre actuellement et mérite d'être qualifiée de méta-psychologique. Nous sommes décidés à établir entre le plaisir et le déplaisir, d'une part, la quantité d'énergie (non liée) que comporte la vie psy¬chique, d'autre part, certains rapports, en admettant que le déplaisir correspond à une augmentation, le plaisir à une diminution de cette quantité d'énergie. Ces rapports, nous ne les concevons pas sous la forme d'une simple corrélation entre l'intensité des sensations et les modifications auxquelles on les rattache, et encore moins pensons-nous (car toutes nos expériences de psycho-physiologie s'y opposent) à la proportionnalité directe ; il est probable que ce qui constitue le facteur décisif de la sensation, c'est le degré de diminution ou d'augmentation de la quantité d'énergie dans une fraction de temps donnée. Sous ce rapport, l'expérience pourrait nous fournir des données utiles, mais le psychanalyste doit se garder de se risquer dans ces problèmes, tant qu'il n'aura pas à sa disposition des observations certaines et définies, susceptibles de le guider.

03/2023

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Littérature française

Liov, ou les méditations d’un sapiens postmoderne

"Parlons-nous de sapiens à sapiens, sans détour. C'est bien ce que je vous propose ici, mais ne pouvant vous réunir tous, je nous remplace par le dénommé Liov, ancien enfant et jeune homme du vingtième siècle de la modernité finissante, dans ses "dialogues psychosophiques" avec ses proches contemporains. Tous ensemble, mais bien plutôt chacun leur tour, ils nous parlent de la vie passée et de celle qui passe, de l'histoire ancienne de la modernité qu'ils connurent - celle du code-âge, du codage langagier d'hier - et celle désormais du "numer-âge" qui nous régit absolument tous. Selon Liov, cette mutation anthropologique, que nous avons tous parcourue, prend sa source non pas au mont Gerbier-de-Jonc, mais dans la genèse impensable de l'advenue de Sapiens, quand son code, justement langagier, l'émancipa du réel antérieur de Mère Nature, qui marchait exclusivement au code génétique et à l'instinct. Un nouveau (et pourtant même) réel était né, et il parlait : c'était nous. D'ailleurs, nous faisions inventivement et de façon tout à fait inédite ce que tous les réels de notre planète avaient fait avant nous. Nous changions constamment pour, comme le Dieu de la bible, voix alors incarnée de ce réel, nous l'avait intimé : "croître et multiplier" ! Mais tout cela restait à prouver, et Liov avait décidé qu'il procéderait par "la preuve par nous" , sapiens que nous étions. Ayant vécu ce que les hommes vivent, c'est-à-dire l'anthropologie en marche, qui est l'histoire des transformations de nos ordres symboliques, nous pouvions simplement en témoigner par la narration directe et vivante de nos vies personnelles et collectives engagées. A vous d'en juger désormais ! "

11/2022

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Droit comparé

Le territoire autochtone dans l'Etat post-colonial. Etude comparée des Etats issus des colonisations britannique et hispanique

Si l'Etat moderne s'est constitué par un processus d'unification de sa souveraineté territoriale, celle-ci doit aujourd'hui être repensée eu égard aux potentielles contestations pesant sur le territoire. Cette situation est particulièrement prégnante dans les Etats issus de la colonisation et au sein desquels l'indépendance n'a pas nécessairement remis en cause le lien de subordination des peuples colonisés aux peuples colonisateurs. Faisant perdurer une situation de domination largement condamnée sur le plan international compte tenu de la proclamation du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, ce phénomène de décolonisation partielle pose inévitablement question du point de vue de la théorie de l'Etat. En effet, cela conduit à opposer d'un côté, un modèle étatique d'inspiration européenne aspirant à la souveraineté territoriale et de l'autre, des peuples autochtones entretenant une revendication vis-à-vis de ce même territoire, fondée sur l'illégitimité originelle de la conquête dont sont finalement issus ces Etats. Ainsi, la réhabilitation de la vérité historique et la condamnation plus ou moins unanime de la colonisation a pu conduire à ce que les peuples autochtones soient rétablis dans leurs droits territoriaux. Ce faisant, le droit qu'ont les Etats sur le territoire ne peut désormais s'exercer sans tenir compte des privilèges originels dont ils sont susceptibles de jouir. En conséquence, une telle démarche peut conduire à la remise en cause de la souveraineté territoriale de ces Etats puisqu'ils ne disposent plus d'une puissance absolue et inconditionnelle sur leur territoire, mais bien d'une autorité conditionnée par le respect des droits des peuples autochtones, dimension alors largement confirmée par le développement d'un droit international des peuples autochtones. Ce phénomène, qui caractérise les Etats issus des colonisations britannique et hispanique peut conduire à voir émerger une catégorie particulière d'Etat que représente l'Etat post-colonial.

07/2021

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Football

Le Soulier d'Or. 70 ans d'anecdotes et d'émotions sportives

Le septantième Soulier d'Or sera remis en janvier 2024. Comme chaque année, ce trophée enflamme le milieu du football belge dès l'automne. Des journalistes avancent leurs favoris, des lauréats potentiels ne parviennent plus à cacher leur impatience et leur nervosité. Qui s'imposera dans cette édition particulière, historique ? Septante ans, cela vaut bien un livre qui retrace dans le détail l'évolution du concours. C'était, à l'origine, un référendum plutôt discret. C'est aujourd'hui un événement incontournable. Tout a commencé en 1954, à l'initiative d'un journaliste du quotidien flamand Het Laatste Nieuws. Année après année, le Soulier d'Or a pris du galon. Au point de devenir une organisation sans égale dans notre football. Tous les lauréats ont marqué l'histoire de ce sport en Belgique. Les soixante-neuf premières éditions ont livré cinquante-six vainqueurs différents. Tous des hommes qui ont leur propre histoire. On a vu émerger des techniciens d'exception, des monstres physiques, des footballeurs supérieurement intelligents. Il n'existe pas une recette unique pour écrire son nom au palmarès du Soulier d'Or. Mais tous les vainqueurs ont un point commun : ils ont réussi à nous faire vibrer. La grande histoire du référendum ne se résume pas à ces joueurs qui sont repartis avec la fameuse godasse. Le Soulier d'Or, c'est aussi une succession de déceptions, de lauréats potentiels qui ont quitté la cérémonie avec un profond sentiment d'injustice. Jef Mermans, Juan Lozano et Luc Nilis, pour ne prendre que trois exemples frappants, ne s'y sont jamais imposés. Cet ouvrage collector, c'est aussi une plongée dans les coulisses de l'organisation, une liste interminable d'anecdotes à peine imaginables. Vous pensiez peut-être tout savoir sur la récompense individuelle la plus prisée du foot belge...

10/2023

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BD tout public

F.A.F.L Tome 4 : Squadron 340 "Ile de France"

Décembre 1941, Gabriel est de retour, en compagnie de son ami Maquet et des pilotes déserteurs d’Algérie, sur le sol anglais après une traversée de l’atlantique très mouvementée. Sous l’impulsion du général De Gaulle, le squadron 340 Ile-de-France voit le jour, composé exclusivement de pilotes français qui a pour objectif d’accompagner la RAF dans des missions de couverture des côtes et de protection de convois maritimes. Au printemps 1942, Gabriel intègre enfin le squadron 340 qui traverse une période délicate avec la perte de plusieurs pilotes importants. En mer méditerranée, Gibraltar continue de subir des attaques et des sabotages de ses défenses. Margaret, dépêchée sur place par le SOE, se démène pour débusquer le nid d’espions qui continue de renseigner la Régia Aéronautica sur les cibles à atteindre. Les FAFL enchaînent les missions jusqu’à l’été. Avec plus ou moins de réussite. En juin 1942, Les forces anglaises et canadiennes veulent monter une opération de grande envergure pour tester les défenses allemandes sur les côtes normandes. Au petit matin du 19 Août 1942, Gabriel participe avec le squadron 340 à la fameuse opération Jubilée sur la ville de Dieppe. FAFL raconte les aventures d’un jeune pilote engagé, Gabriel Messine, au cours de la deuxième guerre mondiale, à travers l’Europe et l’Afrique du nord. Les Forces Aériennes Françaises Libres deviennent véritablement opérationnelles qu’à partir d’avril 1941. De la guerre civile espagnole à la bataille d’Angleterre, en passant par des missions pour la résistance en France, Gabriel va montrer toute son habilité à accomplir des prouesses à bord d’avions aussi mythiques que le Spitfire ou le Lysander.

04/2013

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12 ans et +

Comme une chaleur de feu de camp

Une agression sexuelle, c'est grave, même si la victime a déjà 16 ans, même si elle trouvait son agresseur séduisant, même si on pourrait même dire qu'elle l'a un peu dragué. Au moment où il a commencé à la déshabiller, elle a dit non. Et c'est ça qu'il faut retenir. Emmanuelle, 15 ans, ne se sent vraiment bien que quand elle nage. Elle passe la plupart de ses temps libre à la piscine. Un soir, elle surprend l'entraineur du club de natation en train d'essayer de déshabiller une autre nageuse dans les vestiaires et elle intervient pour aider la jeune fille. Mais la jeune fille refuse de porter plainte, elle a peur des conséquences sur sa vie. Emmanuelle ne comprend pas... et en même temps tout deviendra beaucoup plus compliqué quand elle découvrira que son nouvel (premier) amoureux est le petit frère de l'agresseur. Finaliste pour le Prix Alvine-Bélisle 2018 Le Prix vise à souligner l'excellence de la littérature jeunesse canadienne de langue française (0 à 17 ans), ainsi qu'à encourager, promouvoir et reconnaître la richesse de la littérature jeunesse d'ici. Originellement décerné par la Canadian Library Association (CLA) au meilleur livre publié au cours de l'année, ce prix est renommé le prix Alvine-Belisle, du nom d'une pionnière de la bibliothèque scolaire et de la littérature jeunesse au Canada. Depuis 1974, l'Association pour l'avancement des sciences et des techniques de la documentation (ASTED) et aujourd'hui la Fédération des milieux documentaires (FMD) a pris la responsabilité du secteur français pour l'attribution de ce prix. Depuis 2016, le prix est remis lors du Congrès des professionnels et professionnelles de l'information.

06/2020

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Religion

L'Eglise corps du Christ. Nature et structure

Dans ce premier volume d'une série de trois consacrée à la conception orthodoxe de l'Eglise, l'auteur examine l'origine, les fondements, la nature et les qualités de l'Eglise. Il s'arrête ensuite sur la nature et l'importance de la Tradition ecclésiale. Puis il analyse l'organisation de l'Eglise dans les premiers siècles, accordant toute son attention à l'Eglise locale et précisant son rapport avec les autres Eglises locales et avec l'Eglise universelle. Il souligne à cette occasion l'importance de la synodalité qui, aujourd'hui encore, régit le fonctionnement des Eglises orthodoxes. Sont ensuite présentées les évolutions historiques qui ont vu apparaître le système de la Pentarchie, puis de nouvelles Eglises autocéphales et autonomes ; l'auteur aborde alors les problèmes, toujours actuels, posés par le nationalisme et le principe de territorialité. Une partie importante de l'ouvrage est consacrée à la hiérarchie ecclésiastique. Y sont examinés la place et le rôle fondamentaux de l'évêque, puis la place et le rôle du prêtre. A propos de ce dernier point, sont abordées les questions du mariage des prêtres et de l'accès des femmes à la prêtrise. Sont analysés ensuite le rôle du diacre et celui de tous les ordres mineurs. Une annexe s'intéresse au symbolisme, très significatif pour l'ecclésiologie, des vêtements liturgiques. Un dernier chapitre définit la place des laïcs dans l'Eglise. Cet ouvrage apparaît au total comme une synthèse vaste, claire et bien documentée sur la nature et l'organisation de l'Eglise. Il ne constitue pas seulement une contribution importante à l'ecclésiologie orthodoxe mais, par son rapport constant aux sources scripturaires, conciliaires et patristiques, offre une précieuse référence pour la réflexion que peuvent avoir sur elles-mêmes les autres communautés chrétiennes.

02/2012

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Histoire internationale

La politique étrangère américaine après la guerre froide et les défis asymétriques

Depuis quelques années, les Etats-Unis donnent l'impression de ne plus avoir de projet à proposer au monde. La chute de l'empire soviétique a non seulement ébranlé les grands équilibres mondiaux, mais également remis en cause les conditions et donc les doctrines de sécurité qui y étaient attachées. A l'évidence, les Etats-Unis sont confrontés au problème de penser une nouvelle stratégie "intégrale" sans avoir réellement identifié de nouveaux adversaires, sans chercher à provoquer les autres puissances du globe ou de devenir un empire. Si, actuellement, rien en apparence ne permet de remettre la prédominance américaine en doute, la réalité est néanmoins plus discutable, Washington devant faire face à des zones de conflit et aux crises qui les traversent. Les différents acteurs des relations internationales s'inquiètent, en outre, de la place que prennent les Etats-Unis dans les affaires mondiales. Remise en question par de nombreux acteurs, tant étatiques que non-étatiques sur la scène diplomatique et via des contre-alliances critiques, la prédominance des Etats-Unis est également contestée sur la scène stratégique de la défense. Aussi, la période contemporaine impose-t-elle de porter un nouveau regard sur la violence internationale, aussi bien au niveau des acteurs que de leurs moyens. C'est à ces derniers, et en particulier aux défis asymétriques, que nous nous intéresserons dans cet ouvrage. En s'efforçant de dépasser l'ensemble des a priori qu'engendre facilement la puissance américaine, afin de cerner le dessein, les moyens et les rouages de cette puissance, aussi enviée que détestée, l'auteur de cet ouvrage pose des questions essentielles : Comment la politique étrangère américaine se développe-t-elle en ce début de 21ème siècle ? Quels sont les desseins géopolitiques et géostratégiques américains ? Qui sont les adversaires des Etats-Unis ? Que comprend-on par l'asymétrie et sous quelles formes se présente-t-elle ?

02/2010

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Policiers

L'Ordre des femmes

Quand un amour nous échappe, on croit parfois devenir fous; la douleur affecte notre perception de la réalité et nous rend capables de tout... C'est ce que vit David Clerc, un banquier à l'avenir prometteur. Son succès professionnel n'en fait pas un homme heureux pour autant: sa femme l'a quitté et il ne s'est pas remis de cet échec sentimental. Au moment où il obtient une importante promotion, une nouvelle rencontre bouleverse son existence. C'est le coup de foudre. Il croit avoir enfin trouvé la femme avec qui il pourra reconstruire sa vie. Mais quand il rentre un soir du travail, l'appartement est vide. David n'a alors qu'une idée en tête : élucider les raisons de cette disparition. Pour ne pas sombrer, il doit absolument découvrir pourquoi celle qui l'aimait n'est plus là. Son enquête lui fera rencontrer des personnages étranges et prendre des risques considérables. Devenu méfiant et dur, il se questionnera sur son identité d'homme, son désarroi devant les nouvelles attitudes féminines, ainsi que sur les racines du fossé entre les sexes. Pour finalement se convaincre qu'un complot explique ce qui s'est passé. Un complot qui menace non seulement le monde bancaire, mais tous les secteurs de la société. Il porte un nom: l'Ordre des femmes. Mais David est-il encore capable de comprendre ce qui lui arrive ? En mêlant habilement romance, polar et enquête scientifique, ce livre nous fait réfléchir aux explications que la biologie et la psychologie apportent au phénomène amoureux. Une fiction pleine de suspense qui nous renvoie à nos peurs, nos interrogations et nos fascinations réciproques, d'hommes et de femmes.

02/2010

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Littérature française

GRANDE HUMORESQUE. Opus 27

D'une certaine manière, il s'agit de la chronique d'un petit village provençal près de l'Isle-sur-la-Sorgue, où l'auteur a vécu une dizaine d'années. Humoresque ? Oui. Humeur ? humour ? mauvaise humeur ! Vingt-deux mouvements possibles, dans la logique de l'imaginaire. Histoires sans fin... sans suite, se chevauchant, se télescopant, s'annulant. Récits tronqués, amours truquées, personnages traqués. Le tout ponctué d'incipit célèbres mais dévoyés, comme, par exemple : " L'égoïsme est la chose du monde la mieux partagée "... " L'intelligence (n ') est (pas) ma faiblesse "... " Un coup de pot toujours précédera la tuile "... Ou bien de remarques en porte-à-faux : " Si j'étais mort avant la parution de ce bouquin, je ne m'en serais jamais remis. " A moins que vous ne préfériez : " Entre dilemme (ou bien... ou bien) et alternative (ou bien... ou mal), que choisir ? Soit le retour à la foi de notre enfance - une reconversion -, soit le suicide... Nous n'avons opté pour aucune de ces deux solutions. " Mais c'est aussi un journal d'exil, n'est-ce pas : " Ma mère depuis quelques jours au cimetière du village, dans une case du dépositoire (quel mot délicat !) - en attendant qu'une certaine société d'exploitation (sic) construise un caveau (de famille) sur l'emplacement - 7 m2 - de la concession perpétuelle (! ! !) acquise en catastrophe... Fosse en béton pour quatre personnes. (On pourra jouer au bridge. Qui fera le mort ? Une place pour moi ? Compartiment fumeurs). Monument bas en granit rose de la Clarté. Dalle rectangulaire en pente. Epitaphe : " Frappez avant d'entrer ! " Tous les personnages de ce roman ( ?), célébrités et autres inconnus, ont été, sont, seront parfaitement fictifs, à commencer, et pour finir, par le narrateur.

11/1997

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Littérature française

L'Enfant miraculée

Une terre du Sud sous le soleil, régie par l'inflexible matriarcat de Grand-mère. Au soir de son douzième anniversaire, sa petite-fille, Juliana, cède aux avances d'un valet de ferme. Au dernier moment, elle prend peur, crie au viol. On l'examine : elle est encore vierge. Une cabale de dévotes la transforme en enfant miraculée, cependant que le souvenir de " cette nuit-là " n'en finit pas de hanter le domaine. Juliana a tôt fait d'épouser le rôle que la loi des hommes et la conspiration bigote l'ont astreinte à tenir. Ange diabolique habité par la rancoeur et le désir insatisfait, elle commence à faire peur. Au plus fort de la fête de la Vierge, elle deviendra pour les gens de son village Juliana la folle. Et, bientôt, la Sanglante... Roman de la tentation et de la vengeance, de la souveraineté et de la détresse féminines, où le lecteur retrouvera ce mélange de réalité convulsive, de violence et de compassion qui compose l'univers singulier et où s'affirme avec maîtrise le talent de conteur d'Agustin Gomez-Arcos. Agustin Gomez-Arcos est né à Almeria (Andalousie) en 1939. Après des études de droit, il quitte l'université pour le théâtre. Certaines de ses pièces ayant été interdites, Agustin Gomez-Arcos quitte l'Espagne en 1966. Le Prix Hermès couronne en 1975 son premier roman écrit en français : L'Agneau carnivore. Trois récompenses seront attribuées à son troisième roman Ana Non : Le Prix du Livre Inter (1977), le Prix Thyde Monnier " Société des Gens de Lettres " et le Prix Roland Dorgelès (1978). Agustin Gomez-Arcos a publié également Maria Republica (1976), Scène de chasse " furtive " (1978) et Pré-Papa ou roman de fées (1979).

12/1981

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Actualité et médias

François Hollande ou la force du gentil

Beaucoup de livres ont été écrits sur François Hollande. Ils parlent tous de son mystère, de ses secrets sans en révéler le sens. L’originalité de cet ouvrage est de s’attacher aux valeurs qui ont construit la personnalité de François Hollande. De son éducation chrétienne à l’apprentissage de la rouerie politique aux cotés de François Mitterrand puis Lionel Jospin. Cette enquête permet de comprendre la cohérence et la force originale de cet ambitieux affable. On y découvre que François Hollande est réellement gentil. C’est à la fois le fondement de sa personnalité et le socle de sa vision politique. Il a un vrai sens du dévouement, une réelle répugnance à la méchanceté. Contrairement à ses mentors, il ne croit pas que les rapports de force doivent régir les relations politiques. Car on découvre également comment François Hollande a longuement et secrètement préparé son arrivée au sommet. Dissimulant son ambition, mais s’initiant à tous les rouages de la société politique pour mieux l’investir, la « subvertir » de son propre aveu. Il a fait partie des grandes manipulations clandestines orchestrées par François Mitterrand. Il a calculé son parcours depuis très longtemps. Il n’est pas orgueilleux, mais il ne nourrit aucun état d’âme ni aucun complexe. Même s’il est longtemps resté dans l’ombre de trois grandes figures socialistes, il ne se reconnaît aucun mentor, aucun modèle. François Mitterrand, Jacques Delors, et Lionel Jospin n’ont été que des parrains, des professeurs, qu’il a choisis en fonction de son intérêt politique, mais sans les reconnaître comme ses maitres ou ses modèles. Se croyant capable de changer en profondeur la pratique du pouvoir en France, pour y amener une culture politique basée sur le compromis, la consultation et le partage du pouvoir présidentiel.

02/2012

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Histoire et Philosophiesophie

Un univers différent

" Nous vivons la fin du réductionnisme. La fausse idéologie qui promettait à l'humanité la maîtrise de toute chose grâce au microscopique est balayée par les événements et par la raison. Non que la loi microscopique soit fausse ou vaine. Elle est seulement rendue "non pertinente" dans de nombreux cas par ses filles, et les filles de ses filles, à plus haut niveau : les lois organisationnelles de l'univers. " Telle est la passionnante conclusion de Robert Laughlin, qui donne à travers cet ouvrage une vision globale et donc réenchantée du monde physique et de l'univers. Partant du principe " more is di ferent " - l'accumulation quantitative devient changement qualitatif -, il estime que les réalités physiques qui nous entourent sont d'abord régies par de puissants principes d'organisation et non réduites à ce qui se passe au niveau du tout petit. L'apparition de ces lois physiques ne résulte pas d'une évolution logique et prévisible des règles microscopiques, mais d'une rupture qui les met hors jeu, l'émergence soudaine d'" autre chose" : les grands systèmes ont des propriétés collectives qui disparaissent complètement dès que l'échantillon est trop réduit. Ce point de vue éclaire utilement les rapports complexes entre mécanique quantique et physique newtonienne. Laughlin souligne ainsi le rôle des réalités émergentes dans l'expérimentation sur le monde quantique, conteste l'intérêt d'une " informatique quantique ", puisque les ordinateurs doivent leur fiabilité aux lois newtoniennes, et ironise sur les " nanobabioles ". L'émergence implique qu'on ne trouvera pas la clef de l'univers par une démarche " réductionniste " - en descendant toujours plus loin dans l'infiniment petit -, et qu'on ne le comprendra pas non plus par la pure logique mathématique. La loi physique ne peut être découverte que par l'expérience. On est donc loin de la " fin de la science ".

10/2005

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Histoire de France

Dictionnaire des Justes de France

" Le concept de " Juste des Nations " est emprunté à la littérature talmudique. Au long des générations, il a servi à désigner toute personne non juive ayant manifesté une relation positive et amicale envers les Juifs. Le Mémorial Yad Vashem décerne ce titre de Juste des Nations aux non-Juifs qui, pendant la Seconde Guerre mondiale et la Shoah, ont aidé des Juifs en péril, dans des circonstances telles qu'elles impliquaient des risques pouvant aller jusqu'au danger de mort, sans recherche d'avantages d'ordre matériel ou autre. " Le nouveau porteur du titre de Juste des Nations est convié à une cérémonie où lui sont remis une médaille et un diplôme d'honneur. La cérémonie se déroule soit à Yad Vashem, soit, par les soins de la mission diplomatique d'Israël, dans le pays où réside le Juste. Les justes, ou leurs représentants, ont planté des arbres dans l'allée des justes sur le site du Mémorial Yad Vashem. Aujourd'hui, faute de place, le nom des Justes est gravé sur le Mur d'honneur édifié à cette fin dans le périmètre du Mémorial. " Les sauveurs se comptent par milliers, même si l'on y inclut ceux qui restent inconnus, alors que des millions de Juifs auraient eu besoin d'aide sous l'occupation allemande. Jusqu'à la fin de l'année 1999, Yad Vashem a décerné le titre de Juste des Nations à plus de 17 000 personnes. Ce qui d' entre de manière incontestable que, malgré la tragédie implacable qui a frappé le peuple juif, il s'est trouvé des hommes et des femmes qui ne sont pas restés passifs et ont pris des risques pour accomplir le précepte : " Aime ton prochain comme toi-même. " Les Justes des Nations ont sauvé non seulement la vie des Juifs, mais aussi la dignité humaine et l'honneur de leurs compatriotes. "

02/2003