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Histoire internationale

Les Etats-Unis et le monde au XIXe siècle

Cet ouvrage couvre une période souvent délaissée par les ouvrages portant sur l'histoire des Etats-Unis. Il s'appuie sur l'historiographie américaine et européenne actuelle pour présenter la nature, les modalités et les contraintes de l'insertion des Etats-Unis dans les relations internationales de l'indépendance à la fin du 19e siècle, lorsque la guerre contre l'Espagne de 1898 les place définitivement dans le premier cercle des puissances occidentales. Il replace dans leur contexte d'émergence les fondements idéologiques de la politique étrangère américaine ainsi que les notions d'isolement et d'isolationnisme, d'interventionnisme et de panaméricanisme, d'impérialisme et de messianisme. La période, riche en événements, crises et contradictions, est analysée comme un tout ayant ses propres logiques. Les notions-clés sont la construction et la consolidation, dans tous les domaines (politique, géographique, économique, démographique, culturel), y compris celui de la politique étrangère. Parmi les diverses lectures que l'on peut faire de ce siècle, l'une met en lumière la prédominance des relations avec la Grande-Bretagne, l'ancienne puissance colonisatrice, qui domine toujours économiquement et culturellement : deux guerres, de nombreuses quasi-guerres, suivies de périodes de rapprochement fragile qui posent les jalons de la lente construction de rapports de confiance et de respect mutuel. Une autre lecture montre que ce 19e siècle est aussi celui d'une tentative d'éloignement de la zone atlantique et de l'Europe par le fait de l'expansion vers l'Ouest, de l'enracinement dans l'Hémisphère occidental et de l'ouverture sur l'Extrême-Orient. S'il est vrai que le 19e siècle est "préparatoire" à l'explosion diplomatique de la superpuissance du 20e, il révèle aussi des conflits idéologiques entre deux grands courants de pensée, l'internationalisme et l'isolationnisme, qui traversent le 20e siècle et commandent encore aujourd'hui, en partie, les activités internationales des Etats-Unis.

06/2017

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Histoire et Philosophiesophie

Entre deux mondes

Le physicien et philosophe Mario Bunge a attendu 2015 et sa 96e année pour rédiger ses mémoires. C'est dire si la fresque qu'il nous propose ici est riche en idées, en événements (emprisonnement, exil, échecs et succès, honneurs et adversité), en prises de position, en troubles de l'Histoire, en jaillissements de savoirs, en ferments pour un matérialisme du XXIe?siècle. L'" entre deux mondes " que le titre évoque se comprend de multiples façons. Bien sûr, d'abord par la position singulière de Mario Bunge, aussi scientifique que philosophe, véritablement à l'interface de ces deux mondes savants. Savoirs scientifiques et culture humaniste sont liés et Bunge voyage d'un monde à l'autre, sans se soucier d'une dichotomie courante qui contribue à un inutile conflit des savoirs. C'est aussi un entre-deux-mondes géographique et social : une première vie en Amérique du Sud, puis le départ définitif pour l'Amérique du Nord. Une telle autobiographie se doit de revenir sur les aspérités de la vie comme sur ses bonheurs, tout comme elle doit tracer les trajectoires des rencontres avec des centaines d'éminents savants, amis ou adversaires. Avec une franchise inhabituelle dans ces milieux feutrés, au détour des pages fusent les concepts, les théories, les leçons pour les temps présents, les appels à la raison, les mises en garde contre les obscurantismes et les vaines promesses. Encore des entre-deux-mondes... L'auteur nous convie à l'exposé d'une vie de travaux incessants dans presque tous les grands domaines savants, permettant ainsi aux lecteurs francophones d'aborder les rives d'un vaste continent de connaissances, alors qu'il existe très peu de livres de Bunge en français, moins encore de biographie... Et si l'on adhère à ses idées, à sa démarche, à sa méthode, à son humour parfois cinglant, c'est avec un plaisir rare que l'on peut se sentir appartenir à une sorte de confrérie, celle des amoureux de la pensée rationaliste et humaniste, et de son partage.

09/2016

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Anglais apprentissage

Lexique français-anglais Espaces naturels

Ce lexique illustré français-anglais explore les espaces naturels sous de multiples aspects : technique, esthétique, culturel, historique et géographique. Facile à manier et à transporter, il sera un guide facilitant vos échanges sur le monde passionnant des espaces naturels. Conçu à l'origine comme un outil de formation, ce lexique est également un support pour les professionnels qui ont pour objectif de faciliter la communication entre anglophones et francophones sur ce thème.ØØIl s'adresse en effet à toutes les personnes en formation dans les espaces naturels, quels que soient l'âge ou le niveau d'études : du CAP au BTS, apprenants en certificat de spécialisation, étudiants en licence professionnelle, en master, en école d'ingénieurs. Il intéressera tout particulièrement les étudiants ayant choisi les spécialités « Nature, Jardin, Paysage et Forêt », « Gestion des Milieux Naturels et de la Faune », « Gestion et Protection de la Nature », « Environnement », « Développement Durable »...ØØParallèlement, les agents techniques, gestionnaires, gardes, paysagistes, chefs d'entreprise, responsables de collectivités en espaces verts, enseignants en environnement, en anglais, trouveront matière à enrichir leurs échanges avec des interlocuteurs anglophones dans le cadre professionnel (clients, fournisseurs, partenaires, élèves, étudiants, ...) et plus largement à tous les particuliers passionnés par la nature et aux étudiants en anglais. Il s'adresse donc à tous ceux qui souhaitent renforcer leurs compétences d'expression et de communication en anglais général et technique.ØØCet ouvrage ne se veut évidemment pas exhaustif, mais tend à répertorier les mots et les expressions les plus utiles et fréquents dans ce domaine de spécialisation. Ne s'agissant pas d'un ouvrage savant destiné à quelques lecteurs érudits, mais d'un ouvrage d'accès Immédiat pour un vaste public, il vous accompagnera dans vos cours, vos études ou lors de vos échanges avec des interlocuteurs anglophones au cours de stages, séjours ou voyages, en vous permettant de communiquer en anglais à propos des techniques et des milieux naturels.

09/2012

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Sciences de la terre et de la

Les coléoptères saproxyliques de France. Catalogue écologique illustré

Le quart de la biodiversité forestière est "saproxylique" (associée au bois mort et aux micro-­habitats portés par les "vieux" arbres). Les insectes coléoptères, riches de 2663 espèces attachées à 74 familles en France, et qui dominent le cortège saproxylique avec les champignons, constituent­ ainsi un groupe indicateur fréquemment utilisé dans le monde forestier. Le suivi de cette riche biodiversité représente toutefois un véritable défi. En effet, trente ans après la prescription du Conseil de l'Europe, qui encourageait les gouvernements européens à utiliser prioritairement les organismes saproxyliques pour évaluer l'état de conservation des forêts, peu d'outils sont disponibles pour assurer cette mission. De 2008 à 2016, la base de données FRISBEE, soutenue par l'ONF, le MNHN, IRSTEA (ex Cemagref) et l'IGN (ex IFN), a compilé l'information disponible pour toutes les espèces de coléoptères saproxyliques français, stricts et facultatifs. Après la récente mise à jour du référentiel taxinomique, une vingtaine de champs parmi les mieux renseignés pour l'ensemble des espèces ont été sélectionnés dans plusieurs catégories : taxinomie, distribution géographique, éco-­morphologie adulte et surtout écologie larvaire. Le présent catalogue, issu de cette synthèse, est un outil écologique et taxinomique de référence sur l'écologie des espèces, voué à faciliter l'interprétation des listes d'inventaire et l'évaluation de l'état de conservation des forêts. En pointant les lacunes, il vise aussi à susciter de nouvelles contributions afin d'améliorer le niveau de connaissances. Après un chapitre introductif détaillé présentant les coléoptères saproxyliques et les variables descriptives retenues, l'ouvrage comporte des tableaux de synthèse agrémentés de pictogrammes pour décrire chaque espèce et 743 macrophotographies illustrant la majorité des genres français. Ce catalogue s'adresse aux entomologistes professionnels et amateurs des sociétés savantes, aux forestiers privés et publics en charge de la gestion patrimoniale des forêts, aux conservateurs de réserves, aux gestionnaires d'espaces naturels, aux bureaux d'études naturalistes et à tous les naturalistes curieux. Avec l'étroite collaboration de Thomas Barnouin, Julien Fleury et Fabien Soldati.

07/2019

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Histoire de France

LE CHRISTIANISME EN OCCIDENT. Du début du VIIème siècle au milieu du XIème siècle

Entre le VIIe et le XIe siècle, le christianisme d'Occident est d'abord une réalité géographique en expansion. Perdant du terrain au sud (en Espagne, en Sicile), il en gagne bien davantage au nord et à l'est, en même temps qu'est menée à bien la conversion des " païens " de l'intérieur. A l'évangélisation des Anglais fait écho la création des royaumes chrétiens de Hongrie et de Pologne. Mais les promoteurs ont changé : l'initiative pontificale, celle de Grégoire le Grand, a fait place à celle d'Otton III, l'empereur qui voulut être moine. Entre les deux a vécu la construction carolingienne, où fut affirmée - et non contestée - la vocation du souverain à conduire l'Europe chrétienne vers son salut. Cette mission a passé, au IXe siècle, par une mise en ordre de la croyance, des textes, des pratiques. Sollicitée comme modèle par le pouvoir franc, Rome fut l'instrument d'une uniformisation qu'elle a soutenue tout en ne l'expérimentant elle-même que sur le tard. Chemin faisant, la chrétienté orientale a aussi trouvé son identité dans une progressive affirmation - territoriale, juridique, dogmatique - face à un Orient où se multipliaient les particularismes nationaux. Evêques, moines et laïcs sont les acteurs de cette évolution. Si les premiers ont toujours gardé l'oreille des puissants et fait valoir leur rôle pastoral, les moines, par leur constante réforme interne, ont maintenu intact le prestige de leur état, proposé en modèle à une société dont ils s'estiment volontiers être l'ordre majeur. Les laïcs, eux, ne se sont pas toujours reconnus dans les directives de l'Eglise constituée : au milieu du VIIIe siècle, le succès de la prédication " apostolique " d'un Aldebert sonne comme un avertissement aux contestations du début du XIe siècle. Les textes et images réunis dans le présent volume illustrent quelques-uns des thèmes de cette histoire.

05/1997

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Histoire internationale

L'Afrique ancienne. De l’Acacus au Zimbabwe. 20 000 avant notre ère-XVIIe siècle

L'Afrique : un continent géographique, plusieurs continents d'histoire. Depuis la mise en place de son peuplement, il y a quelque vingt mille ans, jusqu'au XVIIsiècle, quand l'Afrique bascule dans un nouvel ordre global, cette histoire millénaire et plurielle est celle d'empires et de villes, d'innovations techniques et artistiques, de vies nomades ou sédentaires, de mouvements de populations et de circulations d'idées. Kerma, Aksum, Mâli, Kanem, Makouria, Abyssinie, Ifât, Ifé, Kongo, Zimbabwe... Combien de sociétés africaines ont, bien avant l'emprise de puissances étrangères, exercé leur rayonnement et conversé avec les autres formations politiques du monde ? Cet ouvrage propose, de manière inédite, de découvrir l'histoire ancienne du continent africain. Il nous emmène sur les routes qui ont attiré les marchands grecs ou arabes dans les grandes capitales africaines, qui ont conduit les pèlerins sahéliens de Tombouctou à La Mecque, les diplomates nubiens de Dongola à Bagdad. Voisinant avec cette Afrique en mouvement, apparaissent les singularités sociales des pasteurs de vaches ou de dromadaires, des chasseurs-cueilleurs, des forgerons et des potières. L'histoire de l'Afrique est le fruit de ce balancement entre le temps court des acteurs et le temps long des profondeurs culturelles. Loin des clichés, L'Afrique ancienne, dirigée par François-Xavier Fauvelle, relève un défi : faire de toute trace une source d'histoire et nous présenter à la fois des sites archéologiques grandioses ou ténus, des écrits de moines ou de scribes royaux, des gravures et des peintures rupestres, des vestiges d'outils, des parures, des objets du culte ou de la vie quotidienne, des fragments de langues, des robes d'animaux domestiques ou encore des génomes de plantes, des paysages façonnés par l'homme, des événements remémorés. Illustré par plus de 300 documents – photographies, cartes, relevés et dessins archéologiques –, ce livre invite à partager le désir d'étonnement autant que le plaisir de la rencontre. Cette somme unique réunit les meilleurs spécialistes au monde, quelquefois les seuls de leur domaine.

10/2018

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Linguistique

La représentation dans la recherche en langues et cultures étrangères. Regarder autrement, regarder ailleurs

Bien que la représentation ait pu être qualifiée parfois de "concept flou" , que sa supposée faillite dans le champ politique soit vigoureusement dénoncée, et qu'elle soit régulièrement déclarée en crise depuis Platon, elle n'en reste pas moins une notion d'une grande vitalité et d'une stimulante complexité. La persistance et la fréquence des usages de ce terme dans le champ des Humanités disent bien l'importance de ce mode spécifique de rapport au réel. Se représenter, c'est "regarder autrement" (Guenancia, 2009) : face à l'expérience immédiate, la représentation instaure un type de relation alternatif, reposant sur une activité de mise à distance du monde, qui permet de s'en dégager et de le rendre intelligible. Ce détachement du vécu ordinaire, ce positionnement de spectateur, font écho à la position singulière des chercheurs en langues et cultures étrangères, qui conjuguent l'expérience intime des langues et cultures qu'ils étudient avec le point de vue de l'étranger ou de l'exilé, et qui font du "penser ailleurs" (Lapierre, 2006) le coeur de leur activité. Cet ouvrage témoigne de la richesse de ce "regarder autrement, regarder ailleurs" , appliqué aux trois objets - mémoire, identité et territoire. Par-delà les questionnements théoriques sur le concept de représentation, le recueil fait émerger les multiples facettes de cette notion, en donne à voir la complexité et les implications variées. Le volume met également en avant la diversité des aires linguistico-culturelles (aires hispanophone, lusophone et arabophone, mondes germanique et chinois) et des axes disciplinaires (littérature, histoire, science politique, analyse du discours, linguistique, arts de l'image) représentés au sein de l'équipe ; écartant les logiques de structuration plus ou moins convenues, par discipline ou par aire géographique, elle procède par glissements thématiques, pour mieux faire apparaître le dense réseau d'échanges, de correspondances et de mises en contraste qui s'établit entre les contributions, reflet de la réflexion scientifique telle qu'elle est menée dans un laboratoire de recherche interdisciplinaire et interlangues.

10/2022

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Alimentation

Les circuits courts alimentaires. Des marché de proximité incertains

Présentation du livre : Au moment où l'économie mondiale est traversée par une succession de crises d'ampleur et d'intensité sans précédent, les produits de proximité suscitent un intérêt grandissant. Pour faire face aux risques induits par la mondialisation des échanges et la spécialisation géographique du travail, la relocalisation des activités de production est aujourd'hui plébiscitée. Dans l'agroalimentaire, la pandémie a donné un nouveau souffle aux " circuits courtsA " qui cherchent à réduire la distance marchande entre agriculteurs et consommateurs. Ce livre restitue le processus d'institutionnalisation de ces marchés ainsi que les multiples investissements dont ils font l'objet. L'enquête sur laquelle se base cet ouvrage pointe dans un subtil jeu d'échelles un phénomène paradoxal : l'intervention d'un certain nombre d'intermédiaires comme condition de félicité de marchés qui valorisent un rapprochement entre les agriculteurs et les consommateurs. Elle montre à quel point le succès des " circuits courtsA " s'explique par l'intervention de militants, chercheurs, et agents du ministère de l'Agriculture qui, souvent malgré eux, participent dans le même temps à leur réappropriation par les acteurs centraux du secteur agricole. Points forts de l'ouvrage : il est basé sur une enquête multi-située associant méthodes qualitatives et quantitatives il porte sur les marchés de proximité que la crise actuelle a replacé au coeur de l'actualité il offre un regard original sur les " circuits courts alimentairesA " qui plébiscitent un rapprochement entre les agriculteurs et les consommateurs. enfin, l'ouvrage révèle les conditions de réussite de ces circuits, tout comme leurs limites et invite ainsi à questionner la portée de cette proximité retrouvée dans d'autres secteurs, y compris ceux qui relèvent de l'industrie manufacturière Biographie de l'auteurA : Jean-Baptiste Paranthoën est post-doctorant à l'Université de Reims Champagne Ardennes. Membre du Centre d'Etudes et de Recherches sur les Emplois et les Professionnalisations et associé au Centre d'Economie et de Sociologie Appliquées à l'Agriculture et aux Espaces Ruraux, ses travaux portent sur les modèles de développement économique alternatifs.

12/2022

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USA - Grands parcs

Fabuleux parcs du Sud-Ouest américain

Découvrez les fabuleux parcs du Sud-Ouest américain avec ce guide de voyage illustré de splendides photos, incluant la Californie, l'Arizona, le Nouveau-Mexique, le Colorado, l'Utah et le Nevada. Fabuleux parcs du Sud-Ouest américain vous propose une véritable odyssée visuelle à travers les parcs de la Californie, de l'Arizona, du Nouveau-Mexique, du Colorado, de l'Utah et du Nevada, contrées aux paysages spectaculaires de forêts imposantes, d'étendues désertiques superbes, de profonds canyons, de côtes découpées et de sommets vertigineux. De splendides photographies en couleurs, présentées dans une mise en page des plus soignées, y révèlent leurs innombrables attraits à ne pas manquer. Le guide Ulysse Fabuleux parcs du Sud-Ouest américain vous invite à découvrir les remarquables espaces naturels de cette vaste région, depuis la Death Valley et la Sierra Nevada en Californie jusqu'aux immenses déserts, plateaux et mesas du Nouveau-Mexique. Il vous livre tous les secrets du Grand Canyon, joyau incontesté de l'Arizona, et du Grand Lac Salé en Utah, le plus important plan d'eau salée du continent américain. Il vous conduit au coeur des territoires infinis du Colorado, des grandes plaines aux colossales montagnes Rocheuses, et vous entraîne dans les décors arides et rocailleux du Great Basin et du Red Rock Canyon au Nevada. Il vous convie aussi à marcher sur les traces des aventuriers, pionniers et chercheurs d'or qui ont participé à la conquête de l'Ouest, et à partir à la rencontre des peuples autochtones qui habitent ces terres depuis des millénaires. Fabuleux parcs du Sud-Ouest américain renferme en outre un portrait géographique, historique et culturel de ces territoires, des renseignements sur leur faune, leur flore et les activités de plein air qu'on peut y pratiquer, ainsi que des cartes claires et précises. Fabuleux parcs du Sud-Ouest américain, un guide pour planifier votre itinéraire et pour vous accompagner tout au long du voyage. Un ouvrage pour revivre votre séjour ou pour succomber aux charmes des parcs du Sud-Ouest américain.

06/2021

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Essais

Séléné

Il n'y a plus grand défi pour un photographe que d'archiver l'invisible. Né en 1972 aux Pays-Bas, Paul Cupido s'y emploie avec délicatesse, traquant la beauté fugace et éternelle de la nature, capturant les reflets de la lune sur les pétales ou la peau. "Récemment, Château Palmer m'a donné la chance de visiter le domaine, de rencontrer les vignerons et d'apprécier sa situation géographique, le long des rives fertiles de la Garonne. De goûter, au sens propre comme au figuré, la philosophie et l'héritage du châteauA : l'élaboration circulaire de ces vins magnifiques. J'ai été très impressionné par le site, les animaux, le sol, la culture, le dévouement. Je souhaite proposer une interprétation poétique de ces éléments, comme un compositeur traduit des sentiments en notes ou un vigneron interprète ce que la nature nous donne. Sur place, je compte garder mes sens en éveil. Je suis convaincu que l'oeuvre doit s'imposer d'elle-même. En tendant l'oreille à "l'esprit du lieu", en apprenant ce que cette terre veut de moi". Séléné est la déesse grecque de la lune dans la mythologie grecque. Elle est souvent associée à la beauté, à la pureté et à l'ordre cosmique. Elle est souvent représentée sur les peintures antiques comme une jeune femme tenant une torche ou un croissant de lune. Le Château Palmer et Leica se sont rapprochés pour créer un projet photographique commun. Ensemble, ils lancent INSTANTS, résidence photographique, inaugurée par le photographe néerlandais Paul Cupido. Ces images sensibles, mélancoliques, existentielles, déploient leur lumière de New York à Zurich, où il est régulièrement exposé - ou dans ses livres, comme Searching for Mu (2017) ou Ephémère (2019). Photographe intuitif et perfectionniste, passionné par le Japon, l'artiste sera cette année en résidence de création à Château Palmer. Le fruit de son immersion sera ensuite exposé à la galerie Leica (Paris) du 1er avril au 30 juin 2023

04/2023

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Ouvrages généraux

Décrire la Terre, écrire le Monde. Le livre du bicentenaire de la Société de Géographie 1821-2021

A quoi sert la Géographie ? Fondée le 15 décembre 1821 par 217 personnalités dont beaucoup ont participé à l'expédition d'Egypte de Bonaparte, la Société de Géographie souhaite " concourir aux progrès de la géographie " grâce à des membres très divers qui forment une assemblée de diplomates, marins, militaires, politiques et savants. Parmi eux Gay-Lussac, Cuvier, les frères Champollion, Chateaubriand, Dumont d'Urville, Freycinet, le prince héritier Christian Frédéric du Danemark, et Humboldt, considéré comme l'un des plus grands géographes de tous les temps. Tout au long du XIXe siècle la Société rayonne grâce aux explorations qu'elle organise et subventionne sur tous les continents et sur océans, aux expositions universelles organisées à Paris auxquelles elle contribue et à la réputation de ses présidents comme Ferdinand de Lesseps ou de ses membres tels Jules Verne, Alexandra David-Néel, le Prince Albert Ier de Monaco ou Charcot et André Gide au début du XXe siècle. Le bilan de la Société raconté dans ces pages par Jacques Gonzales, actuel secrétaire général de l'institution, est extrêmement riche. Elle a participé à la constitution d'une cartographie quasi complète des continents, des mondes sous-marins et souterrains et dispose de collections de documents iconographiques exceptionnels aujourd'hui conservés à la Bibliothèque nationale de France. Près de 300 documents sont ici présentés, témoignages de cette volonté de décrire la Terre et d'écrire le Monde. Grâce à son action de pédagogie et de diffusion de la connaissance, la Société de Géographie, qui fête son bicentenaire en 2021, reste un acteur majeur aujourd'hui encore. En effet, les géographes peuvent éclairer de leur savoir les débats sur l'évolution de l'environnement, sur le devenir des pôles, sur l'avenir démographique de la planète, sur les solutions à envisager en matière de ressources énergétiques. La pensée géographique n'est pas en voie d'extinction et elle doit faire encore rêver. C'est ce feu qui animera la Société de Géographie pour encore longtemps.

11/2021

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ouvrages généraux

Miliciens et gestapistes dans le Jura 1940-1945

Bras armé de la révolution nationale impulsée par Vichy, la Milice devint en quelques mois une véritable force paramilitaire au service non seulement du régime de Pétain, mais aussi de l'occupant. Ses excès en firent le symbole le plus détesté de la collaboration franco-allemande. Près de trente mille Français se rallièrent au mouvement dirigé par Joseph Darnand, environ deux cents dans le Jura. Qui étaient-ils, quelles étaient leurs motivations ? L'auteur a suivi les itinéraires personnels de plusieurs d'entre eux. Les miliciens jurassiens furent mêlés à de nombreux drames de l'Occupation, comme le massacre du Pont de la Pyle, la grande rafle de Mont-sous-Vaudrey... Ils furent opposés à la Résistance dans de sanglants face-à-face, parfois tombés dans l'oubli, dont les instants sont ici fidèlement restitués. Des résistants jurassiens parvinrent à infiltrer la Milice et à en déjouer les plans... L'auteur s'est également intéressé à de mystérieux Français opérant aux côtés des nazis, et que l'on confondit souvent avec la Milice : c'était la SAC, un groupuscule qui se fit remarquer avec Müller-Kulenkampff, surnommé à Lons-le-Saunier " l'âme de la Gestapo ". Des miliciens jurassiens, comme Michaux, dit " la Patate ", firent partie du dernier carré combattant avec Darnand dans le nord de l'Italie. D'autres se retrouveront dans la division SS Charlemagne et feront le coup de feu, aux derniers jours de la guerre, dans les ruines de Berlin. Mais tous ne poussèrent pas aussi loin le fanatisme, et se contentèrent, dans leurs villages, de relayer la propagande de Vichy. Ces derniers sont aussi présents dans ce livre, première étude régionale de la Milice, dont le cadre géographique a été étendu aux régions de Dijon et Besançon. La présente édition est une version augmentée et enrichie de celle publiée en 2013, le lecteur y trouvera de nombreux documents photographiques, la plupart encore inédits.

11/2022

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Géographie rurale

La gentrification rurale au regard de l'expérience britannique. Traverser les frontières, lire le processus et s'approprier la notion

Cet ouvrage porte sur la gentrification rurale, considérée à la fois en tant que processus et concept. Il repose en grande partie sur une expérience vécue à l'occasion d'un terrain exploratoire engagé dans les campagnes anglaises. Du fait de l'intensité et des paysages singuliers de la gentrification, ce que l'auteur a pu voir de ces divers terrains, lui est apparu très différent de ce qu'il avait pu en lire. Il ne retrouvait pas dans la gentrification perçue par l'observation directe de ses paysages, celle qu'il avait pu concevoir et imaginer à travers les publications dont elle avait fait directement l'objet. Ce fossé aurait pu tenir au regard neuf, naïf et a fortiori mal aiguisé pour être correctement porté par l'auteur sur un terrain étranger, voire plus simplement encore sur les publications britanniques. A moins qu'au contraire, le trouble n'ait pu résulter des publications elles-mêmes, involontairement conçues et accessibles aux seuls lecteurs anglo-saxons, voire britanniques ? Au-delà, sans la découverte des terrains anglais, et de l'incompréhension qui en a d'abord résulté, quel aurait été le sens de travailler sur la gentrification rurale en France sans avoir été concrètement confronté à la réalité du processus, réalité à partir de laquelle les Britanniques avaient créé le concept de gentrification, et réalité qu'en retour, ce concept est censé décrire ? Autrement exprimé, sans ces détours, l'auteur aurait-il "vraiment", ou "précisément" travaillé sur la gentrification rurale ? Cet ouvrage vise ainsi à faire partager le cheminement scientifique de F. Richard pour, d'abord tenter de mieux cerner ce qu'est la gentrification rurale au Royaume-Uni, et être ensuite en mesure de réfléchir aux conditions d'importation du concept dans le contexte à la fois académique et géographique français. A l'issue de ces allers-retours entre gentrifications britannique(s) et française(s), l'auteur évoque deux pistes de réflexions de nature plus conceptuelles, en particulier autour du capital environnemental.

10/2021

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Religion

Ecrits juifs

Chassée d’Allemagne par l’arrivée d’Hitler au pouvoir, Hannah Arendt prend la route de l’exil, qui la conduit d’abord en France en 1933. Devenue « étrangère ennemie », elle émigre en 1940 en Amérique, où elle est naturalisée en 1951. Attaquée en tant que Juive, elle se défendra toujours dans les termes de l’attaque. C’est pourquoi, les sionistes étant les seuls prêts à s’engager dans l’action, elle milite à leurs côtés dès 1933. À partir des années 1940, toutefois, elle prend ses distances avec le mouvement, lui reprochant principalement son absence d’analyse des fondements de l’antisémitisme en Allemagne, son désintérêt pour les Juifs européens – les sionistes n’ayant eu dès le départ aucune politique concernant la diaspora –, enfin et surtout sa totale méconnaissance de la réalité arabe : compte tenu de la situation géographique de la Palestine, la question la plus urgente à ses yeux est en effet de parvenir à un accord avec les peuples arabes frontaliers. Loin, donc, de partager l’objectif sioniste d’établissement d’un État-nation juif, Hannah Arendt place ses espoirs dans un système de gouvernement fédéral, seule alternative à ses yeux à la « balkanisation » de la région. Ce volume rassemble la totalité des écrits que Hannah Arendt a consacrés, sinon à la « question juive », du moins aux « affaires juives ». Ils s’étendent sur quatre décennies, des années 1930 aux années 1960. Ce qui frappe à leur lecture, c’est, au-delà de la grande lucidité de la réflexion arendtienne, le fait que son propos soit – hélas – toujours d’actualité.Hannah Arendt (1906-1975) est considérée comme l’une des plus grandes philosophes du XXe siècle. On compte parmi ses grands textes Les Origines du totalitarisme (1951), Condition de l’homme moderne (1961), La Crise de la culture (1961) ou encore Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal (1966).Traduit de l’allemand et de l’anglais par Sylvie Courtine-Denamy.

11/2011

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Atlas

Mon atlas des arbres

Regarder le monde, continent après continent, carte après carte, avec un point de vue original  : un atlas pour observer la grande richesse et la diversité des arbres tout autour du globe. Une approche géographique pour tout savoir des arbres, depuis leur cime jusqu'au bout de leurs racines Cet atlas est une manière ludique et inventive d'aborder les paysages, la faune et la flore, l'histoire et les cultures de chaque continent. Une façon très visuelle et dynamique d'éveiller à la géographie. Sur chaque continent (Europe, Asie, Océanie, Amérique du Nord, du Sud, Afrique), on apprend des notions fondamentales qui régissent la vie de ces êtres vivants  : pourquoi les feuilles des feuillus changent de couleur en automne ? Comment compter l'âge d'un arbre grâce à ses cernes ? Puis, le lecteur apprend les particularités de chaque région concernée. En Amérique du Nord, il en saura plus sur les séquoias, la forêt boréale du Canada, royaume des ours et des castors, ou encore sur les cyprès chauves dans les forêts inondées des bayous. En Amérique du Sud, il connaîtra un arbre surprenant, le "Polylepis", observera les "Cecropia", des arbres immeubles pour fourmis ou paresseux, ou découvrira la fabrication d'instruments de musique. En Europe, il s'intéressera à la civilisation de l'olivier, au lien historique entre bois et construction de bateaux, à la sylviculture ou à la relation entre arbres et insectes. . . Des cartes riches et colorées aussi débordantes de vie que le sont nos forêts Cet atlas est composé de doubles pages de vignettes, de cartes physiques simplifiées pour une meilleure lisibilité, mais fidèles à la réalité, et de grandes illustrations qui proposent des voyages à travers tout le globe, pour que les enfants en aient une vision riche et globale. Nathalie Ragondet, Marie-Élise Masson, Marie Paruit et Juliette Roux prêtent chacune leur sensibilité et leur univers graphique à une ou deux régions en particulier.

09/2023

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Sciences politiques

La banque mondiale dans la réduction de la faim et de l'extrême pauvreté

La Banque mondiale est depuis toujours l'institution majeur qui aide les pays dans la mise en place des politiques de développement par l'accord de crédit à cours ou à long terme. C'est dans ce cas, qu'elle a été désignée par L'Organisation des Nations-Unies pour accompagner les Etats dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Ces objectifs du millénaire pour le développement ont pour but d'aider les pays pauvres dans la réduction de la pauvreté ainsi que ses causes et manifestations. Ceux-ci sont aux nombres de 7, dont la date butoir est 2015. Cependant, l'évolution à mi-parcours de la réalisation des OMD laisse apparaître une situation mitigée, mais porteuse de progrès significatifs et de défis formidables. En effet, le problème de la pauvreté en Afrique n'est pas seulement celui de la faiblesse des revenus mais plutôt celui plus large de la privation humaine générale et chronique, aussi bien économique que sociale. Ceci étant, la mise en pratique des mesures de réduction de la pauvreté et de la faim dans les pays du bassin ouest africain peut passer par la Communauté Economiques des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Cependant, la CEDEAO prise comme une institution géographique pourrait assurer plus efficacement son rôle d'interface et de courroie de transmission des politiques de développement économique, donc la réduction de la pauvreté entre les institutions internationales et ses Etats membres et mieux défendre ceux-ci auprès des instances financières internationales. La réalisation des OMD suivant son échéance actuelle est-elle plus de l'ordre des voeux pieux, ou bien relève t'elle d'une exigence en terme de changement de méthode de gestion des ressources, des politiques économiques, de développement ? Autrement dit, ne sommes nous pas entrain d'assister à l'émergence d'une nouvelles façon de penser le développement.

02/2014

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Sociologie

Après la dictature. La société civile comme vecteur mémoriel

Le présent ouvrage s'inscrit dans la continuité des réflexions entamées dans le cadre de l'axe 2 du laboratoire 3L.AM des universités d'Angers et du Maine sur la thématique des "formations, déformations, et transmissions des mémoires culturelles", envisagée d'un point de vue résolument pluriel. Les textes ici présentés sont regroupés en deux parties distinctes, Stratégies mémorielles et Fictions et transmission de la mémoire. Cet ensemble permet de démontrer que, lorsque la question de la mémoire se pose, les spécificités nationales s'estompent au profit de similitudes que l'on retrouve non seulement dans la plupart des pays qui ont eu à connaître des régimes dictatoriaux ou totalitaires mais aussi dans la plupart des genres ou des modes d'expression qui s'en emparent. Qu'il s'agisse de l'archive, de la presse ou des arts, la question de la mémoire se pose et s'exprime en termes semblables quel que soit le lieu géographique concerné ou l'époque, ce qui justifie l'approche multidisciplinaire qui est proposée ici : les études portent en effet sur l'Allemagne, l'Autriche, l'Espagne, l'Italie, le Portugal, mais aussi sur l'Afrique du Sud, l'Argentine, le Chili ou Cuba. Et il est intéressant de constater que dans tous ces pays, et sous des formes diverses, les populations n'ont pas laissé le traitement de la question de la mémoire à la seule classe politique, ni même aux seuls historiens. Journalistes, romanciers, poètes et dramaturges s'en sont également emparés à un tel degré qu'il est parfois difficile de trouver la ligne de démarcation entre ce qui relève de la fiction et ce qui appartient à l'Histoire. La question est en effet hautement délicate dans des pays devenus ou redevenus démocratiques, qui ne veulent pas que leur mémoire soit confisquée par les élites au pouvoir comme leur passé l'a souvent été.

04/2012

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Géographie

La cartographie missionnaire en Afrique. Science, religion et conquête (1870-1930), avec 1 CD-ROM

Les missionnaires sont les premiers Européens à découvrir le monde encore inexploré. Telle est l'Afrique dans la deuxième moitié du XIXe siècle. S'enfonçant à l'intérieur des terres quand les autres restent sur le littoral, ils produisent les premières cartes d'un territoire jusque là sans image. Et parce qu'ils détiennent une pratique inégalée des langues locales - ainsi que du territoire qu'ils habitent, les missionnaires collectent des connaissances vernaculaires inédites pour les transcrire sur leurs cartes. Publiées en Europe, elles accroissent le savoir géographique, sans toutefois se fondre dans la foisonnante littérature coloniale. L'Afrique est particulièrement convoitée à la fin du XIXe siècle. Les Etats européens, les Eglises, les explorateurs et les commerçants se lancent dans une expansion qui génère conflits et compétitions. Sur place, les missionnaires assistent depuis ses débuts à la mêlée, car l'évangélisation y a précédé la colonisation. Leurs cartes rendent compte de ces tentatives de domination. Certaines, influencées par la missiologie naissante qui encourage une réflexion sur l'espace de la mission, exposent de vastes plans de christianisation, véritables viatiques de la stratégie missionnaire. Ainsi, ces documents, a priori illustratifs, révèlent des situations plus subtiles de revendications territoriales contradictoires. A partir d'un corpus inégalé sur le sujet - près de 500 cartes publiées par le périodique illustré des Missions catholiques entre 1870 et les années 1930 -, cette étude interroge le sens de ces cartes, leur contenu et leur destin scientifique. Elle met à jour les techniques graphiques qui amènent un public européen à s'approprier intellectuellement un territoire éloigné et jusqu'alors inconnu. Elle cherche à comprendre comment l'Eglise implique sur le terrain ses missionnaires pour organiser son expansion mondiale. Elle prouve l'existence d'une cartographie missionnaire, distincte de la cartographie coloniale, et entièrement dévouée à l'apostolat, capable de générer son propre discours sur l'espace et le territoire. Un CD-ROM réunissant plus de 200 cartes missionnaires est joint à l'ouvrage.

04/2011

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Sciences politiques

La mondialisation, l'Occcident et le Congo-Kinshasa

L'auteur rêve de la création d'un Congo nouveau, libéré, uni, puissant, prospère et capable d'assumer son rôle naturel de leader que lui confèrent sa position géographique, sa démographie, son envergure et ses potentialités à exploiter. Emile Bongeli est un fin observateur de l'évolution du monde qu'il se représente comme une jungle dans laquelle les humains puissants se nourrissent d'autres humains faibles. Nous nous retrouvons ici dans l'univers artistique de La Fontaine. Les USA, ayant bien médité cette vérité, ont mis sur pied des mécanismes subtils, inconnus, ayant pour mission de les hisser au-dessus de toutes les nations afin de mieux imposer leur diktat. Même les puissantes nations qui les y avaient accompagnés ne viennent que de découvrir, apparemment à l'impromptu, la supercherie de leur puissant allié. Aujourd'hui, elles ne savent où donner de la tête. Mais certains pays comme la Chine, l'Inde, le Pakistan et quelques autres, ayant tourné le dos aux principes philosophiques et économiques de la grande école occidentale, ont fait contrepoids à ces superpuissances. On les appelle aujourd'hui pays émergents. Tout l'Occident est à genoux devant une Chine financièrement puissante et sourde au diktat qui l'appelle à l'alignement. Tous ces pays prospèrent et ont obligé le G8 à se transformer en G20. Toutefois, l'Afrique (dont le Congo) est restée fidèle à cette école de l'Occident. Cette dernière continue à élaborer des néologismes lui permettant de s'épuiser dans la détermination du sexe des anges pendant qu'eux avancent. Ils nous poussent à réfléchir à l'intérieur d'un espace clos dont seuls leurs maîtres connaissent déjà les termes de départ et d'arrivée. Cette stratégie maintient l'Afrique dans le sous-développement et la faim. Emile Bongeli appelle les Congolais au réveil de la conscience et à la sortie de ce bourbier.

08/2011

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Musique, danse

L'impressionnisme et la musique...

Si l'impressionnisme a marqué d'une empreinte profonde la peinture de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, il gagna également les autres branches de l'art et tout particulièrement la musique. Longtemps objet de controverses tant auprès des critiques que des musicologues ou des compositeurs eux-mêmes, ce concept de musique impressionniste ne reçut que difficilement droit de cité. Peut-être faut-il y voir une défiance cartésienne devant un contenu esthétique accordant une trop grande place à l'instinct, au flou, à la suggestion. Prééminence de la couleur sur la ligne, dissolution du sujet, prédisposition au rêve et appel des lointains, hédonisme, statisme et temps suspendu, recherche de la suggestion, attirance pour le mystère et le surnaturel : tels sont quelques-uns des traits marquants de la musique impressionniste dont le Prélude à l'après-midi d'un faune de Debussy constitue la première et la plus célèbre illustration. Il n'est pas étonnant que l'extraordinaire convergence des arts qui marque cette période conduise la musique impressionniste à des relations étroites non seulement avec la peinture impressionniste mais aussi avec les principales composantes de l'art décadent : peinture symboliste ou préraphaélite, symbolisme littéraire... L'examen approfondi des principaux thèmes d'inspiration cultivés par cette musique (l'eau, la forêt, les cimes, le soleil de midi ou au couchant, la nuit, le néo-paganisme, les mythes celtes et chrétiens, l'exotisme...) permet de prendre ici toute la mesure de son influence sur le parcours créatif de très nombreux compositeurs. Alors que ce domaine se voit trop souvent limité aux seuls noms prestigieux et essentiels de Debussy et Ravel, ce livre met en lumière une multitude d'autres musiciens dont les oeuvres sont ici analysées parfois pour la première fois, tous révélateurs de l'étendue géographique de ce mouvement et de l'oubli partiel dans lequel il a sombré. Directeur artistique de concerts, critique musical, musicologue, Michel Fleury est particulièrement connu pour ses travaux sur la musique française et britannique du début du XXe siècle.

05/1996

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Musique, danse

Guide de la musique baroque

Longtemps considérée comme le domaine réservé du spécialiste, la musique baroque est l'objet depuis plusieurs années d'un engouement incroyable. Grâce au zèle déployé par de nombreux musicologues, relayés par une génération de jeunes interprètes enthousiastes familiarisés à la pratique des instruments anciens, ce vaste territoire musical, demeuré pendant près de deux siècles quasi totalement ignoré, ne cesse de révéler ses trésors, restés souvent enfouis à l'état de manuscrit dans les bibliothèques du monde entier. Une telle situation appelait un véritable outil d'exploration de cette prodigieuse période d'effervescence musicale qui s'étend de 1600 à 1750 (soit depuis la naissance de l'opéra à Florence jusqu'à la mort de Jean-Sébastien Bach), propre à satisfaire l'appétit de connaissances dans ce domaine d'un public grandissant. Comment et dans quel contexte social, historique et géographique la musique s'est pratiquée dans les pays européens (France, Italie, Europe du Nord et centrale, îles Britanniques, Pays-Bas, péninsule ibérique) et dans le Nouveau Monde ainsi que dans les grands centres musicaux de l'époque (Vienne, Berlin, Dresde, Leipzig, Londres, Versailles...) ? Quel fut l'itinéraire artistique des compositeurs, interprètes, facteurs d'instruments du moment ? Quelles formes et genres musicaux étaient alors en vigueur ? De quels instruments disposait-on ? Quels types de voix étaient sollicités ? Comment cette musique doit-elle être interprétée selon les pays d'origine ? Comment ornementer ? Pourquoi l'authenticité est-elle si ardemment recherchée et discutée de nos jours ? Articles, notices biographiques, chronologie détaillée tentent ici de manière concise de répondre à toutes ces interrogations faisant de cet ouvrage un véritable compagnon de route sur les chemins du baroque. Préface de Christopher Hogwood Julie Anne Sadie, musicologue, professeur à l'université Rochester de New York, spécialiste de la période baroque, s'est entourée d'une équipe d'universitaires anglo-saxons mondialement connus dans leur domaine, comme Michael Talbot, Nigel Rogers, David Fuller, Peter Holman et d'autres encore dont son mari, Stanley Sadie, connu pour être le directeur du New Grove Dictionary, la plus célèbre encyclopédie musicale au monde.

11/1995

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Beaux arts

Les invasions barbares. Une généalogie de l'histoire de l'art

L'histoire de l'art a commencé avec les invasions barbares. Vers 1800, ces invasions sont devenues soudainement l'événement décisif par lequel l'Occident se serait engagé dans la modernité : le sang neuf des races du Nord, tout en conservant l'ancien, aurait apporté un art nouveau, nécessairement anti-romain et anticlassique, et dont l'héritage était encore manifeste en Europe. Ce récit fantastique, inséparable de la formation des Etats-nations et de la montée des nationalismes en Europe, se fondait sur le double postulat de l'homogénéité et de la continuité des peuples «étrangers» : il fit bientôt tomber les styles artistiques sous la dépendance du sang et de la race. L'histoire de l'art associa ses objets à des groupes raciaux en s'appuyant sur quelques singularités visibles : tantôt leurs qualités «tactiles» ou «optiques» les dénonçaient comme «latins» ou «germains», tantôt la prédominance des éléments linéaires trahissait une origine méridionale, quand le «pictural» indiquait clairement une provenance germanique ou nordique. Les musées, pour finir, regroupèrent les productions des beaux-arts selon leur provenance géographique et l'appartenance «ethnique» de leurs créateurs. Il serait parfaitement vain de chercher à démontrer que l'histoire de l'art fut une discipline raciste : elle ne l'aura été ni plus ni moins que les autres sciences sociales qui, toutes, furent touchées ou orientées par la pensée raciale visant à classer et hiérarchiser les hommes en fonction de traits somatiques et psychologiques qui leur étaient attribués. Mais, montre Eric Michaud, les liens qu'elle a tissés entre les hommes et leurs objets artistiques ne sont pas encore tranchés : l'opinion la plus commune sur l'art est qu'il incarne au mieux le génie des peuples. Aujourd'hui encore, sur le marché mondialisé, la provenance ethnico-raciale exhibée des oeuvres - «Black», «African American», «Latino» ou «Native American» - donne à ces objets d'échange une plus-value estimable. Ainsi s'expose en permanence une concurrence des «races» qui n'est jamais que la même qui présida aux commencements de l'histoire de l'art.

11/2015

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Sciences historiques

Histoire du méchant loup. 3 000 attaques sur l'homme en France (XVe-XXe siècle)

Le changement de conception de la place de l'homme dans l'univers et le souci revendiqué de défendre la biodiversité ont revalorisé l'image du loup. Avec son retour dans les Alpes, le renversement de perspective crée un fossé au sein de l'opinion publique et accroît les tensions entre les acteurs des espaces pastoraux et les gestionnaires de l'environnement. Dans ce débat souvent passionné, les attaques de loups qui, des siècles durant, l'ont classé parmi les prédateurs les plus nuisibles pour l'homme sont remises en cause. Comme l'agression connotée la plus négativement, celle du loup considéré comme " mangeur d'hommes ". Pour circonscrire les enjeux d'une question si sensible, il importait d'y voir plus clair. De quels témoignages dispose-t-on et quelle en est la validité ? Comment distinguer les attaques d'animaux anthropophages des cas de rage ? Pour quelle évolution chronologique et quelle répartition géographique ? Comment identifier les agresseurs et quelle en fut leur perception culturelle ? Quelles techniques de prédation étaient-elles mises en œuvre ? Quel fut l'impact démographique et sociologique des attaques ? Quel risque effectif le loup fit-il peser sur l'homme ? Pour répondre à ces questions, l'ouvrage a mobilisé les témoignages et les travaux publiés sur plus de cinq siècles d'observation - de la guerre de Cent Ans à celle de 1914 - et rassemblé un corpus statistique de plus de 3000 actes de décès, de 1580 à 1830. Aucune synthèse historique n'avait engagé jusqu'ici une enquête aussi large sur l'ensemble du territoire français. Le travail est loin d'être terminé : l'ouvrage convie à élargir la recherche et à envisager les autres aspects du rapport entre le loup et l'homme. Car finalement, au-delà de l'explication donnée à un fait qui ne va plus de soi, l'étude réalisée renseigne davantage sur l'organisation spatiale des activités humaines que sur l'évolution biologique de l'animal. Le loup est un révélateur des choix de société.

06/2007

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Poésie

Journal de bord

Un journal de bord retrace, après coup, un chemin parcouru rythmé d'étapes et de haltes. La particularité de celui de Georges Séféris est qu'il est formé de poèmes. Ces recueils sont la marque et le témoignage d'un itinéraire géographique (en sa qualité de diplomate, Georges Séféris se déplaça beaucoup en Europe), historique, le présent de la Grèce reflète celle de l'Antiquité, mais aussi intérieur et existentiel. Il est tout à la fois un voyage à travers le monde et celui à travers la langue. Journal de Bord I, II, IIIregroupe trois recueils qui marquent autant d'étapes dans la production poétique de leur auteur. Le premier, écrit entre 1937 et 1940, le deuxième, entre 1941 et 1944, et le troisième, entre 1953 et 1955, couvrent une période trouble qui va des prémices de la Seconde Guerre mondiale au prélude du drame chypriote. La traduction que propose Vincent Barras tente au plus près de maintenir les spécificités de la langue grecque : rythme sobre et sévère. Poésie consciente et pessimiste, comme sur le retour, elle se refuse à s'abîmer dans les excès du lyrisme. Ses poèmes, déployant plus un monde sonore que musical, parlent plus qu'ils ne chantent. Ou alors ils psalmodient. Yves Bonnefoy, dansLe nom du roi d'Asiné, parle de Georges Séféris en ces termes : "L'auteur du Journal de bordn'est pas de ceux qui plantent sur les tours d'un lyrisme facile les oriflammes de l'éros, pratiqué de façon directe ou détournée mais toujours dans la solitude du moi, supposée rendue légitime par la beauté des paroles. Ses poèmes sont un échange conduit avec quelques proches ou proposé à d'autres personnes pouvant ainsi devenir des proches, dans une relation qui aide à leur liberté. Séféris a tôt et profondément compris que le devenir de l'esprit passait par l'évolution, la révolution, du rapport du moi et de l'autre ; et que cette recherche avait une de ses voies dans la création poétique".

09/2011

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Cinéma

Filmer les réfugiés. Cinéma d'enquête, études visuelles et subjectivité assumée - Documentaires, films ethnographiques, ethno-fictions ou égo-fictions ?

Cet ouvrage s'interroge sur l'usage des techniques cinématographiques et des films ethnographiques dans les Sciences humaines et évoque l'émergence d'un cinéma transversal rassemblant toutes les Sciences humaines autour d'un processus d'enquête. Que cette enquête soit géographique, anthropologique, historique, économique ou politologique, le chercheur se trouve dans une dynamique d'investigation scientifique et de repérages systématiques de traces, recoupées, analysées, explorées au prisme de ses connaissances scientifiques. L'auteur interroge sa propre production cinématographique sur ce Cinéma d'enquête en élaborant une théorie de l'authenticité des études visuelles qui se fonde sur une subjectivité assumée. Une proposition que Fabienne Le Houérou tente en y englobant la subjectivité et l'affectivité dans une vision rationnelle globale qui n'évite pas les paradoxes et les contradictions. Le paradoxe étant présenté ici comme la fine fleur de la pensée. Aussi, assumer sa subjectivité est-elle une posture sur laquelle l'auteur insiste. La chercheur(e) tente ici de comprendre si ces plongées cinématographiques dans les univers des réfugiés pendant 20 ans se rapportent à des films ethnographiques, des films de genre où la part du féminin est fondamentale ou encore des ethno-fictions ou des ego-fictions pour conclure sur la notion plus simple, plus modeste, plus vraie et plus authentique "d'enquête" - une opération ayant pour objectif la découverte des univers de sens des réfugiés dans nos espaces globalisés contemporains. La caméra insiste sur les parcours des acteurs des migrations sur leurs espaces en captant par les images en mouvement les frottements des exilés à leurs sociétés d'accueil et les espaces interstitiels entre sociétés hôtes et réfugiés. Espaces de conflits et de solidarité s'affrontent dans des courants contraires mais aussi dans des dynamiques complémentaires. Il est donc ici question d'une cinématographie qui s'est essentiellement posée la question des migrations forcées dans les espaces urbains où se sont constituées des "bulles ethniques".

07/2016

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Beaux arts

Raoul Hausmann, 1886-1971. [exposition, 2 octobre-7 décembre 1986 , Musée départemental de Rochechouart

" Des multiples voies qu'ouvre ou emprunte Raoul Hausmann, souvent dans les directions les plus diverses, un sentiment seul et inchangé, semble toujours le guider - parfois véhément mais souvent d'une inéluctable lucidité - la révolte. Une pure, volcanique, sereine révolte. C'est elle qui, dans le café Westen à Berlin, le pousse à hurler ses poèmes phonétiques contre l'ordre bourgeois qui se met en place après la défaite du Kaiser. C'est elle encore, dans les années trente, qui, à l'encontre de l'académisme de l'esthétique nazie, l'amène par la photographie à rechercher ce qu'il y a de plus secret et de plus fragile dans le visible, la beauté immanente du monde dans son dépouillement originel. Enfin c'est elle qui, après la dernière guerre mondiale, lui intime de se tenir à l'écart de l'agitation superficielle des capitales pour être ce peintre-poète voyant qui se consume dans le présent et pour garder ce regard éloigné du philosophe qui observe la réversibilité des valeurs au fil des décennies. Pour Hausmann cette révolte permanente, totale, sans concession, c'était Dada. Une éthique plus qu'une esthétique. Dès lors sa vie ne pouvait suivre que les chemins de l'exil : un exil géographique, de Berlin à Ibiza, de Prague à Paris puis Limoges, mais aussi artistique, du photomontage à la photographie, du dessin à la gouache et à nouveau la peinture jusqu'aux derniers collages. Hausmann était cet artiste multiple décidé à vivre sa multiplicité comme un défi au conformisme ambiant. C'était aussi un homme qui vécut solitaire. " Cette monographie qui accompagne l'exposition du Musée Départemental d'Art Contemporain de Rochechouart est la première du genre en français, à tenter d'appréhender dans son ensemble et sa foisonnante diversité l'œuvre de Raoul Hausmann. Elle constitue en cela un document précieux pour mieux connaître l'un des protagonistes les plus singuliers de l'art du XXe siècle.

10/1986

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Histoire ancienne

Evans, à l'aube du Moyen Age. La nécropole des "Sarrazins" (VIe-VIIe siècle) ; L'église funéraire du "Champ des Vis" (VIIe-Xe siècle) - Jura

Deux sites funéraires du haut Moyen Age - le "Champs des Vis" fouillé entre 1987 et 1990 et les "Sarrazins" en 1995 - sont localisés sur le territoire de la commune d'Evans, dans la vallée du Doubs. Le plus ancien, celui des "Sarrazins", est implanté sur la partie basse d'une pente orientée au sud. Des chambres funéraires étayées de bois et des coffres en pierre occupent deux espaces distincts de la nécropole. Soixante-cinq tombes ont été découvertes sur un nombre probable de quelques centaines. Vingt-six d'entre elles étaient dotées de mobilier funéraire permettant de les dater entre la seconde moitié du VIe siècle et le troisième quart du siècle suivant. L'ensemble confirme tout à la fois l'influence d'une population d'origine franque et la présence des coutumes mortuaires régionales. Le second site se trouve sur un point haut, lieu de construction de l'église du "Champ des Vis", inscrite sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques en 1991. Il s'agit à l'origine d'une église funéraire. Les sépultures en fosse avec cercueil en bois, les tombes en coffre de pierre et les structures mixtes témoignent le plus souvent d'inhumations successives au sein d'un même contenant. Deux cents individus sont présents et le mobilier associé à quelques-uns d'entre eux se rapporte au Mérovingien tardif et au début de l'époque carolingienne. Une tombe, située dans une annexe au sud du choeur, est dédiée à un personnage important. Sa position privilégiée et son costume funéraire illustrent une position sociale distinctive : des symboles, tels ses éperons, évoquent son statut de cavalier. Les résultats de cette fouille constitueront désormais un travail de référence pour comprendre l'origine de ces petites églises rurales. Bien que ce secteur géographique - tout autour d'Evans et de Saint-Vit - ait été densément occupé au cours de l'Antiquité, ces deux cimetières se présentent comme des créations consécutives à la conquête franque en Burgondie.

11/2019

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Histoire de France

Le sang des communistes. Les Bataillons de la jeunesse dans la lutte armée, Automne 1941

Les derniers moments des " 27 de Châteaubriant " montrent un grand souci de leur mémoire et de l'image qu'ils vont laisser. Leurs dernières paroles, les mots qu'ils écrivent à leurs proches, les inscriptions gravées sur les planches des cloisons de la baraque n°6 où ils furent rassemblés dans l'attente de leur supplice, tout atteste cette volonté que leur mort " serve à quelque chose ", comme l'écrit Guy Môquet. On le sait, cet ultime message allait être entendu par un parti communiste qui n'a jamais cessé d'utiliser son martyre et celui de ses compagnons à des fins intéressées. Mais ce livre est fait pour dire l'histoire - la générosité, les illusions, le sacrifice - d'autres garçons également fusillés, et pourtant absents des commémorations. Une poignée de jeunes et d'adolescents utilisés, sacrifiés, abandonnés, rejetés, traqués, interrogés, assassinés, mais encore oubliés, effacés de l'histoire ou calomniés. Un livre qui rend leur réalité complexe à des événements occultés, triturés, dénaturés, exploités, détournés... Un livre qui entend restituer aux jeunes communistes combattants des Bataillons de la jeunesse la réalité de leur engagement avec ses difficultés, ses contradictions, ses illusions, sa générosité... Un livre qui montre que ces fusillés que le parti n'honore ni à Châteaubriant ni ailleurs ont fait ce que les 27 n'avaient pas fait. Ils ont, eux, franchi ce pas que le parti communiste, dans une curieuse gymnastique chronologique et géographique, tait ici (Nantes, Bordeaux) pour l'exalter et s'en glorifier ailleurs (Barbès) et condamner rétrospectivement " l'attentisme " des gaullistes. Oubliant qu'avant d'appeler, en mai 1942, à " verser le sang impur de l'oppresseur et de ses valets ", et avant d'écrire que " la haine est un devoir national ", L'Humanité clandestine avait tenu d'autres discours dont les occupants étaient curieusement absents et dont les cibles privilégiées étaient la ploutocratie anglo-saxonne " et ses " valets gaullistes ".

02/2004

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Philosophie

L'Afrique et son concept - Penser le développement de l’Afrique avec Hegel

L'unité géographique continentale est toujours donnée à tout continent ; ce qui n'est jamais donné, mais à construire, c'est son l'unité économique. L'Afrique n'est pas pauvre, elle l'a appris aussitôt qu'elle a défini l'argent comme un abrégé de toute richesse. A la place de se regarder de son dedans par rapport à elle-même et de transformer ses industries domestiques familles de leurs dedans, elle a posé l'argent de l'extérieur comme cause de son développement intérieur. Mal développée, elle est sans cesse rapportée à des comparaisons : démographie, PNB, PIB, espérance de vie, minerais, biodiversité, climat... toujours par rapport à l'échelle mondiale, parfois pour l'inquiéter (cas de la démographie mondiale) ou pour la tranquilliser (cas de ses ressources naturelles et de sa biodiversité). La circulation de l'argent en Afrique devrait passer par quelques redéfinitions : définir l'Afrique comme une unité sé-rieusement économique ; tracer des voies routiers, ferrées et na-vales transafricaines avec une métropole africaine dans l'axe, définir les zones de production qui évitent de tout essayer partout au risque de la désintégration de son unité économique ; rendre plus fluide les échanges selon les spécialités de chaque zone. "L'Afrique et son concept" est une Afrique continentale et habitée par les hommes, témoins de l'humanité adulte. Mais c'est aussi une Afrique qui se renie ou se supprime dans l'argent de l'étranger et dans le refus de recentrer son développement sur elle-même comme une unité sérieusement économique ; c'est alors une Afrique inquiète de ses propres contradictions. Sa négativité étant aussi "son retour dans son fondement" , le concept de l'Afrique est sa certitude à transformer son unité continentale en conditions extérieures d'hébergement de son hospitalité. En ce sens, le développement est une lutte de soi, sur soi et contre soi-même. Tandis que la réflexion et le travail sont des médiations de l'homme en devenir d'un véritable agent économique.

10/2017

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Géographie

L'Amazonie. Histoire, géographie, environnement

"L'Amazonie n'existe pas " : c'est sur ce constat paradoxal que s'ouvre cet ouvrage, pour souligner que la dimension mythique et mythologique de cette région l'emporte souvent sur la réalité géographique. Tout commence par son nom, qui fait référence à une légende tirée de l'Antiquité grecque, à mille lieues du contexte de la forêt équatoriale que les voyageurs du XVIe siècle venaient d'aborder... Dès leur arrivée, les Européens ont eu du mal à comprendre l'Amazonie, déroutés par l'environnement, tant social que naturel, qu'ils découvraient. Mais plutôt que d'apprendre des sociétés locales à le décoder, ils ont cherché à l'analyser sur la base de leurs références culturelles. La profusion végétale et animale, l'analogie avec l'Eden perdu, les confortèrent dans l'idée que l'Amazonie était une nature vierge et ses habitants, dépourvus de civilisation... L'ouverture de la grande forêt aux scientifiques, à partir du XIXe siècle, n'a pas dissipé cette méprise. Deux visions oscillent alors, toutes deux encore très ancrées dans nos imaginaires : celle de " l'enfer vert ", hostile à l'homme, qui demande à être dompté, et celle de la " forêt vierge ", pure et intouchée, qu'il faut préserver en l'état. Mal informées sur l'Amazonie, les sociétés occidentales s'obstinent à y implanter des modèles de gestion en totale inadéquation avec son environnement, entraînant des conséquences dramatiques pour les équilibres écologiques non seulement sur le plan local mais aussi sur le plan régional, voire global. Consacré à l'Amazonie brésilienne qui représente près de 60 % de la forêt " amazonienne ", cet ouvrage s'attache à étudier l'histoire longue des populations et de l'environnement en montrant que la vision occidentale relève d'un " malentendu " qu'il est urgent de lever. Une lecture essentielle à l'heure où les annonces du gouvernement Bolsonaro viennent réveiller les inquiétudes.

04/2019