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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 28, Avril 2005

" Pour être légitime, l'histoire exigerait que la multiplicité des synonymes possibles cesse d'être soumise à la loi de succession, pour Être soumise à la loi de simultanéité. Une fois encore, Foucault se laisse lire en ce sens. " Jean-Claude Milner. " Car le cinéma est l'école du mensonge : scénariste, technicien, metteur en scène, comédien, producteur, nous nous attelons tous à notre spécialité dans l'art de mentir. Et nous nous nourrissons à la leçon des autres. " Patrick Mimouni. " Poutine parla non seulement des victimes juives dAuschwitz, mais alla jusqu'à condamner l'antisémitisme dans son propre pays. L'après-midi, dans son discours à Birkenau, le lieu même où près d'un million de juifs avaient été exterminés, Poutine s'évertua à ne pas prononcer une seule fois le mot " juif ". " Galia Ackerman. " Un jeune homme encore. Un comploteur de l'universel. Un conspirateur de la pensée réunissant, pour le coup, mais seul, son plus magnifique complot politico-métaphysiaque " Bernard-Henri Lévy. " Les chrétiens d'Europe avaient besoin du savoir-faire des juifs et du juif Jésus. En somme, ce que l'on attendait des juifs, c'était la fondation de la culture chrétienne. " György Konrad. " Nous sommes des drogués de la révolution et nous allons propager cette maladie dans tout l'ancien empire. Si nous devons exporter la révolution orange partout ? D'une manière douce, bien sûr. " Raphaël Glucksmann. " Déclarer que Renoir était " antisémite ", paraît un constat réducteur, qui fait de l'antisémitisme une " essence ", l'assimile à un virus dont certains seraient porteurs et d'autres miraculeusement exempts. " Pascal Kané. " La " vogue nègre " représentait l'exotisme ; elle libérait pour ainsi dire les émotions et les instincts, et remettait en cause la rationalité occidentale. " Lita Azam Zanganeh.

05/2005

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Critique littéraire

Lettres choisies. 1943-1997

Icône de la Beat Generation, poète et intellectuel controversé, Allen Ginsberg est sans aucun doute l'un des écrivains les plus importants de l'Amérique du XXe siècle. Figure de proue d'un cercle littéraire avant-gardiste, référence des beatniks et inspiration des hippies, il a su révolutionner les conventions poétiques en imposant une écriture spontanée, libre et sans tabous. Ce sont ici plus d'une centaine de ses lettres qui ont été soigneusement sélectionnées, et qui révèlent l'écrivain érudit et engagé auteur des chefs-d'oeuvre incontestés que sont Howl et Kaddish, ses deux plus grandes fresques poétiques. Ses lettres avec certains des plus grands esprits et artistes de son temps donnent à voir son combat acharné contre la censure aux Etats-Unis et la guerre au Vietnam, pour la libéralisation des moeurs, l'acceptation de l'homosexualité, la légalisation des drogues et une conscience écologique. On y retrouve les influences marquantes de son oeuvre : jazz et rock, haïkus et mantras, culture pop et foi bouddhiste. Mais on y découvre également un Ginsberg plus intime. Au gré de ses séjours sur la côte Est ou la côte Ouest, en ville ou à la campagne, et de ses voyages au Maroc ou en France, en Amérique latine ou en Inde, le poète parle de ses doutes et de ses émotions, dans ce style à la fois comique et tragique qui lui est propre. C'est un document unique que nous offrent les lettres de ce maître du verbe. Témoignage inestimable de l'émergence d'une contre-culture, la correspondance de Ginsberg retrace plus de cinquante ans d'histoire sociale et culturelle sous une seule et même plume, celle d'un génie rêveur et décomplexé.

11/2013

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12 ans et +

Comme une chaleur de feu de camp

Une agression sexuelle, c'est grave, même si la victime a déjà 16 ans, même si elle trouvait son agresseur séduisant, même si on pourrait même dire qu'elle l'a un peu dragué. Au moment où il a commencé à la déshabiller, elle a dit non. Et c'est ça qu'il faut retenir. Emmanuelle, 15 ans, ne se sent vraiment bien que quand elle nage. Elle passe la plupart de ses temps libre à la piscine. Un soir, elle surprend l'entraineur du club de natation en train d'essayer de déshabiller une autre nageuse dans les vestiaires et elle intervient pour aider la jeune fille. Mais la jeune fille refuse de porter plainte, elle a peur des conséquences sur sa vie. Emmanuelle ne comprend pas... et en même temps tout deviendra beaucoup plus compliqué quand elle découvrira que son nouvel (premier) amoureux est le petit frère de l'agresseur. Finaliste pour le Prix Alvine-Bélisle 2018 Le Prix vise à souligner l'excellence de la littérature jeunesse canadienne de langue française (0 à 17 ans), ainsi qu'à encourager, promouvoir et reconnaître la richesse de la littérature jeunesse d'ici. Originellement décerné par la Canadian Library Association (CLA) au meilleur livre publié au cours de l'année, ce prix est renommé le prix Alvine-Belisle, du nom d'une pionnière de la bibliothèque scolaire et de la littérature jeunesse au Canada. Depuis 1974, l'Association pour l'avancement des sciences et des techniques de la documentation (ASTED) et aujourd'hui la Fédération des milieux documentaires (FMD) a pris la responsabilité du secteur français pour l'attribution de ce prix. Depuis 2016, le prix est remis lors du Congrès des professionnels et professionnelles de l'information.

06/2020

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Critique littéraire

La folie Baudelaire

C’est « la vague Baudelaire » et ses effets dans l’art et la littérature que Roberto Calasso analyse et raconte ici avec l’érudition et le talent narratif qui sont les siens. S’appuyant sur un réseau enchevêtré de citations et de rapprochements, le grand écrivain italien nous propose de déambuler dans un Salon imprévisible où seraient exposées des images de toutes sortes, il nous fait circuler dans les méandres de ce système nerveux qui s’appelait Baudelaire, il nous introduit, enfin, dans un monde réel ou fantasmé peuplé par des personnages comme Ingres, Delacroix, Manet, Courbet, Sainte-Beuve, Flaubert, Rimbaud, Mallarmé, Lautréamont, Degas, Valéry… La Folie Baudelaire se constitue autour d’un emblème qui remonte a Sainte-Beuve : « M. Baudelaire a trouvé moyen de se bâtir, à l’extrémité d’une langue de terre réputée inhabitable et par delà les confins du romantisme connu, un kiosque bizarre, fort orné, fort tourmenté, mais coquet et mystérieux, où on lit de l’Edgar Poe, où l’on récite des sonnets exquis, où l’on s’enivre avec le haschisch pour en raisonner après, où l’on prend de l’opium et mille drogues abominables dans des tasses d’une porcelaine achevée. Ce singulier kiosque, fait en marqueterie, d’une originalité concertée et composite, qui, depuis quelque temps, attire les regards à la pointe extrême du Kamtchatka romantique, j’appelle cela la Folie Baudelaire. L’auteur est content d’avoir fait quelque chose d’impossible, là où on ne croyait pas que personne pût aller ». L’enjeu de ce livre est de montrer, avec le maximum de précision possible, que cette Folie attrayante, désolée et dangereuse eut, après Baudelaire, bien d’autres visiteurs, puisque finalement ce lieu se révélera coïncider avec le territoire de la littérature absolue.

10/2011

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Psychologie, psychanalyse

Comment bien vivre avec des troubles bipolaires. Savoir soigner les bas pour tirer profit des hauts

Depuis quelques jours, vous veillez tard, dormez très peu, êtes sur mille fronts, et vous vous acquittez de toutes vos tâches. Vous pouvez même danser jusqu'à l'aube et arriver le premier au travail. Intrépide, persuasif, intuitif, charismatique, créatif, vous avez des ailes. Puis, brusquement, vous chutez : irritabilité, voire arrogance, et pour certains alcoolisme, addiction au jeu ou aux drogues, hypersexualité... ; vous sombrez dans la dépression et mettez votre vie familiale, sociale et professionnelle en danger. Une consultation s'impose : ne seriez-vous pas bipolaire ? Des millions de personnes dans le monde profitent de tels moments d'exaltation, ou d'" hypomanie", sans pour autant traiter les troubles de l'humeur et les graves périodes de déprime. Pourquoi ? Bien souvent, parce qu'ils ont peur que cela nuise à leur réussite. Or la bipolarité, même modérée, est l'une des maladies mentales associées à l'un des plus hauts taux de dépression et de suicide lorsqu'elle n'est pas correctement traitée. Il est donc vital de la diagnostiquer et de la soigner. Dans ce livre, le Dr Fieve vous propose : des encadrés récapitulatifs pour conseiller les bipolaires et les membres de leur famille, ainsi que des tests d'évaluation ; des informations sur les médications de pointe (thymorégulateurs, anticonvulsivants, neuroleptiques, antidépresseurs...) et les thérapies non médicamenteuses (psychothérapie, luminothérapie, diététique...); des moyens pour tirer profit durablement de l'énergie des phases hypomaniaques (surveillance et stabilisation des troubles thymiques sans altération de la créativité). Destiné aux personnalités bipolaires, à leurs proches et aux professionnels de la santé, ce livre est aussi un recueil d'histoires saisissantes qui invitent à déceler en soi et autour de soi les symptômes d'une pathologie qui, bien traitée, peut se révéler particulièrement bénéfique.

03/2011

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Musique, danse

Clifford Brown. Le roman d'un enfant sage

Bien des musiciens de jazz, parmi les plus célèbres, ont mené une vie de bâton de chaise, où figuraient en bonne place l'alcool, les drogues, les comportements asociaux et les frasques sexuelles. D'aucuns en ont conclu que leur génie ne pouvait s'épanouir que grâce à ces excès ou à ces dérives. Ce livre les étonnera. Il trace le portrait d'un garçon qui - fils respectueux de parents extrêmement méritants, puis musicien plein de raison, lucide, appliqué, déférent à l'égard de ses aînés, discipliné dans sa vie comme dans son art - n'en devint pas moins l'un des improvisateurs les plus flamboyants et les plus féconds de sa génération. De surcroît, " ce mouton à cinq pattes, cet enfant sage dans la cour des enfants terribles " a bel et bien existé. " Il s'appelait Clifford Benjamin Brown. Il jouait de la trompette, et il en jouait mieux, beaucoup mieux, follement mieux que la plupart des fous. " Est-ce d'avoir trouvé la mort à vingt-cinq ans, dans un accident de voiture, qui lui a conféré après coup l'aura d'un ange foudroyé ? Fascinés par sa quête tranquille de la perfection et cette façon, tout aussi sereine, qu'il avait de viser l'inaccessible, les créateurs majuscules auxquels il s'est un jour ou l'autre mesuré (Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Miles Davis, Fats Navarro, Sonny Rollins, Art Blakey, Max Roach...) ont tous vu en lui, de son vivant déjà, quelqu'un d'un peu miraculeux. Alain Gerber raconte ici l'histoire de " Brownie ", ses rencontres et ses traverses. Mais aussi, à sa manière habituelle faite d'intime compréhension, il décrit une entreprise esthétique sans pareille et saisit la musique du trompettiste dans le mouvement qui lui confère sa grâce et la rend aussi actuelle aujourd'hui qu'à l'époque où on la découvrait.

03/2001

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Littérature française

Marco Pantani a débranché la prise

"Combien d'hommes sombrent dans une tristesse torride en cherchant à rattraper leurs rêves qui se brisent dans les drogues ! Je me sens un ex dans tous les sens du terme. J'ai débranché la prise." Marco Pantani Une écriture économe dans un esprit reportage, à coups de séquences vives qui s'enchaînent et nous tiennent dans une lecture compulsive. On court de page en page, au plus près de la trajectoire hors-normes de Marco Pantani, vainqueur du Tour de France et du Tour d'Italie 1998. Jacques Josse dresse un portrait du sportif, du battant qui ne s'en laissait pas compter, du grimpeur au tempérament de feu, du solitaire qui aimait s'isoler dès que la pente devenait très dure. Mais aussi de l'homme qu'il a senti fragile, peu à l'aise parmi les autres, rêveur sans doute, dur au mal, orgueilleux, profondément humain, victime d'un système trop grand pour lui (l'argent, la performance, la gloire) qui l'a éjecté aussi rapidement qu'il l'avait porté aux nues. La destinée fulgurante d'une personnalité particulière Avec un parcours d'étoile filante à l'image de Jim Morisson, Jimmy Hendrix ou Janis Joplin, Marco Pantani est toujours extrêmement présent dans la mémoire collective, il a incontestablement marqué de son empreinte la sphère du cyclisme durant son passage éclair entre 1994 et 2003. à la fois secret et soucieux de son image, Marco Pantani aimait à brouiller les pistes en changeant régulièrement d'apparence, son dernier look étant celui du pirate avec bandana, diamant à l'oreille et crâne rasé. Enfant pauvre devenu cycliste de renommée mondiale, adulé, vénéré et vite rattrapé par les chutes à répétition, puis le dopage, il a vécu une fin tragique, à 34 ans, d'une overdose de cocaïne, dans une chambre d'hôtel à Rimini.

08/2015

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Littérature française

Notes sur les manières du temps

Notes sur les manières du temps est un recueil de fragments de taille variée et de caractère autobiographique, romanesque et fortement digressif ; tous ont pour prétexte, néanmoins, la question des manières (ou de leur défaut) dans la vie sociale aujourd'hui. Il ne s'agit nullement d'une anthologie plus ou moins modernisée des préceptes classiques du savoir-vivre, encore moins d'un tableau de la "mondanité" au sens étroit, mais plutôt d'une série d'épisodes ou de saynètes touchant au plus quotidien de l'existence en commun : manières des garages, des cafés, des restaurants, des hôtels, des cinémas, des théâtres, des chauffeurs de taxi, des agents de police, des douaniers, des journalistes, des employés de banque ; rites du bonjour, du pardon, de l'invitation à dîner, du petit-déjeuner, de la drague, de la correspondance, de la galanterie ; syntaxe de l'escalier, de la porte, de la banquette, du sentier de montagne. Le thème central des manières est orchestré par une réflexion fragmentaire et récurrente sur la nature et la culture, la sincérité et la politesse, la franchise et la distance, la subjectivité et la profondeur, la simplicité et le décorum, et sur leurs antinomies réelles ou prétendues : déjà exploitée par Renaud Camus dans Buena Vista Park et dans toute son oeuvre, la "bathmologie", science à demi sérieuse des degrés, des niveaux de langage et de comportement, devient ici un véritable instrument d'investigation. Mais les figures qu'elle révèle sont soumises à variations par les voyages, ceux d'une écriture baladeuse, qui ne tient pas en place, et ceux d'un écrivain promeneur, de l'Espagne à l'Italie, de la Yougoslavie à la Grèce, du métro parisien à un vallon perdu de Naxos. Le tout s'ordonnant autour d'une conviction discrète mais obstinée : la nécessité "politique" d'une nouvelle urbanité.

02/1985

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Variété internationale

Un garçon charmant

Les mémoires du leader de The Libertines et The Babyshambles, l'un des derniers héros romantiques et littéraires du rock. Début des années 2000. The Libertines ravivent soudain la flamme du rock le plus pur, celui qui puise à la source des années 1960 et du punk, celui qui mise sur l'énergie vitale sans jamais négliger les mélodies. Un art dont peu connaissent la véritable valeur mais qui a le pouvoir de bouleverser des existences. Le groupe fondé par Peter Doherty et Carl Barât impose un style unique : grands morceaux, élégance britannique et frasques en tous genres. Les concerts s'enchaînent, tous imprévisibles et improbables. Le public renoue avec l'urgence de cette musique immortelle et sort vêtu de redingotes de soldats de l'Empire ou de blousons de cuir trop courts. En 2000, la vie redeviendrait donc supportable ? Mais l'appel du gouffre se fait parfois plus insistant que celui du talent. Drogues, brouilles, chaos, arrestations... The Libertines se séparent. Peter Doherty fonde alors The Babyshambles puis enregistre des albums solos et joue avec The Puta Madres. Dans Un garçon charmant, il retrace ce parcours fulgurant avec une exquise franchise : l'occasion d'une confession, notamment sur son enfance marquée par une discipline de fer. Le livre dessine aussi l'univers esthétique d'un artiste hors du temps : Peter Doherty connaît certes le rock, mais il nourrit aussi une passion pour la poésie de Baudelaire, Rimbaud et Keats ainsi que pour la littérature décadente de Huysmans ou le dandysme d'Oscar Wilde. Francophile passionné, le musicien vit aujourd'hui près de Paris. Drôle, franc, érudit mais sans prétention, Un garçon charmant rappelle quelques leçons essentielles : un grand artiste survit à toutes les modes et, parfois... le talent sauve.

02/2024

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Littérature étrangère

Record à battre

Elle le drague dans un bowling. Elle a toujours eu un faible pour les beaux mecs du genre sportif. Pour les beaux mecs en général d'ailleurs. Elle se pose comme une fille qui n'a pas froid aux yeux. Sur l'oreiller, elle lui avoue un soir qu'elle détient le record homologué de consommation d'amants : cent quatre-vingt-dix-sept en une nuit !... Est-ce Dieu possible ? C'est possible - à condition de s'organiser... Lui ne moufte pas. Continue à y mettre du sien. Elle s'émerveille : serait-ce enfin l'Amour, avec la fameuse majuscule ? Eh non, pas encore, car la tendresse, cette chaleur merveilleuse que l'on persiste à espérer du vieil échange des fluides, est pour elle chose si nouvelle qu'elle se sent tout inhibée. Jusqu'au jour où on lui apprend qu'une actrice du porno vient de battre son record. Drôle de monde, où l'on ne peut compter sur rien... Le miracle est que sur ce thème scabreux, Courtney Eldridge, New-Yorkaise débutante, ait réussi à construire un récit qui nous parle de tout autre chose : et d'abord de cette touchante inaptitude, en nous, à conquérir ce qu'on appelle le bonheur. Les plus grands noms de la critique ont salué la performance : " Peu d'écrivains possèdent à la fois ces vertus : des yeux qui n'ont pas froid, une oreille malicieuse et cette force d'empathie que je n'ai personnellement trouvée nulle part ailleurs. Quand je la lis, je reprends confiance : je retrouve la vraie littérature, je retrouve un monde. Vous voulez vraiment savoir ce qui fait marcher l'être humain ? Balayez tout ce qui traîne sur votre table de chevet, et lisez ça à la place. " Rick Moody

05/2005

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Espionnage

Les armes secrètes de la CIA. Tortures, manipulations et armes chimiques

Hélas, si... et ce depuis plus de soixante ans. Dès le début de la guerre froide, la CIA a développé des "programmes de recherche" utilisant manipulations mentales, tortures et armes chimiques. Dans les années 1950, des cliniques nord-américaines financées par la CIA ont administré à d'innocents dépressifs ou malades mentaux des doses massives de drogues, d'électrochocs et autres traitements inhumains, à seule fin de trouver la clé du "reconditionnement mental") des ennemis des Etats-Unis, les communistes. Des substances mortelles telles que l'anthrax ont été testées à grande échelle sur l'ennemi pendant la guerre de Corée, mais aussi sur des populations carcérales et des objecteurs de conscience. L'existence de ces mêmes armes, attribuée à Saddam Hussein, devait pourtant justifier, des années plus tard, en 2003, la seconde guerre du Golfe. Les récentes tortures et humiliations commises dans les prisons de Guantanamo, d'Abou Ghraib et en Europe de l'Est n'ont donc rien d'un dérapage ponctuel lié à des circonstances exceptionnelles. Elles sont d'ailleurs codifiées dans le manuel d'assassinat de la CIA qui fut reproduit dans l'édition grand format pour la première fois. Riche en révélations explosives, l'ouvrage de Gordon Thomas s'appuie sur le témoignage de deux hommes-clés de la CIA, l'officier William Buckley et le scientifique Frank Olson, et sur des centaines de documents officiels, tels que des notes internes de la Maison Blanche des années 1970, signées George Bush (père), Donald Rumsfeld et Dick Cheney. Journaliste d'investigation mondialement réputé et auteur d'une quarantaine d'ouvrages, Gordon Thomas est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le renseignement publiés chez Nouveau Monde éditions, dont l'Histoire secrète du Mossad, qui s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires dans le monde.

05/2022

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Science-fiction

Nemesis le sorcier Tome 3 : Les hérésies complètes

Voici enfin la grande conclusion de la saga de NEMESIS, l'alien aux allures de démon créé par PAT MILLS (La Grande Guerre de Charlie, Judge Dredd, Marshal Law, Slaine...) et KEVIN O'NEILL (La Ligue des Gentlemen Extraordinaires, Marshal Law...). Dans ce combat sans merci mené à travers l'espace et le temps (et notamment par un détour dans l'Angleterre de Thatcher), NEMESIS le rebelle et TORQUEMADA le dictateur à la tête de l'Empire Humain, assoiffés de haine et de vengeance, sont prêts à employer tous les moyens pour se détruire l'un l'autre dans un étrange mais implacable mimétisme. Pris dans le feu croisé, dégâts collatéraux du conflit, les humains et des aliens auront-ils encore un espace pour vivre en paix à l'issue de l'affrontement final ? Série culte parue dans le magazine 2000AD, l'équivalent de Métal Hurlant outre-Manche, cette grande saga totalement inédite en Français se déroule dans un univers de science-fiction mélangeant "Space Opéra" , conflits cosmiques et paradoxes temporels. Mais elle est aussi avec Pat MILLS au scénario, un divertissement engagé contre les systèmes totalitaires et religieux toujours propres à légitimer les discriminations, tout en tournant en ridicule leurs figures éminentes . Série-phare du magazine britannique, elle est à nouveau illustrée par certains des dessinateurs les plus talentueux de l'univers 2000 AD, tels que Kevin O'NEILL, John HICKLENTON, ou encore Henry FLINT (Judge Dredd, ABC Warriors, Rogue Trooper...). Enfin, cet ultime volume de l'intégrale de NEMESIS fourmille de bonus tels que des histoires en plus (l' "Ere d'après Nemesis & Torquemada" , histoires courtes additionnelles) et une nouvelle galerie de couvertures originales en couleurs.

01/2022

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Droit

La vie privée de la personne protégée. In memoriam Thierry Verheyde

La vie privée de la personne protégée suscite le respect de tous, y compris des organes de la protection juridique des majeurs. Renforcée par des secrets professionnels, la règle de principe est sitôt proclamée qu'elle cède devant de nombreuses exceptions. Toutes fondées sur la sauvegarde des intérêts de la personne protégée, ces dérogations se manifestent par l'accompagnement ou la substitution d'un tiers pour prendre en charge la personne protégée ou ses biens. L'intervention de ce tiers protecteur qui recherche des informations personnelles (notamment médicales ou patrimoniales), est parfois vécue comme une intrusion intolérable par la personne protégée. La détermination de la frontière qui sépare le principe de non-intrusion de ses exceptions, et la recherche des fondements qui les justifient, sont les points communs de toutes les communications. Dans le prolongement du colloque de Caen (7 avril 2017), les actes rendent hommage au juge Thierry Verheyde (1958 - 2017) dont les analyses et la jurisprudence ont nourri la réforme du droit des majeurs protégés et accompagné son application (Loi n°2007-308 du 5 mars 2007), dans le souci d'améliorer le respect effectif de leurs droits fondamentaux. LES AUTEURS : C. Alleaume, V. Avena-Robardet, N. Baillon-Wirtz, P. Barincou, A. Batteur, M. Boudjemaï, A. Caron-Déglise, C. Chaput-Le Bars, J. Combret, M. Couturier, R. Devoldère, F. Dupin, C. Dupuy, B. Eyraud, T. Fossier, E. Frago, N. Gallus, B. Graeff, P. Guntz, S. Helleux, V. Le Berre, V. Legrand, O. Leurent, A.-M. Macé, C. Mackowiak, C. Guilarte Martin-Calero, V. Mikalef-Toudic, S. Moisdon-Chataignier, V. Montourcy, A. Morange, D. Noguéro, L. Pécaut-Rivolier, E. Pecqueur, G. Poissonnier, D. Pollet, G. Raoul-Cormeil, M. Rebourg, C. Robbe, F. Rogue, S. Schmahl, I. Tribou, T. Verheyde, M. Wanègue, K. Yamashiro

03/2019

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Histoire de France

Correspondance (1858-1929)

" Voici l'intimité d'un grand homme. Son rôle au centre de notre histoire, du Second Empire aux Années folles, et sa figure de Père la Victoire, en 1918, l'ont figé dans la brutalité de ses combats, loin de la richesse de ses sentiments et de ses fidélités. La correspondance de Clemenceau éclaire beaucoup d'événements tels qu'ils se lisent dans le regard d'un acteur et d'un observateur capital. Mais surtout elle dévoile, au fil d'un millier de lettres (pour une grande part inédites), ses bonheurs et ses chagrins, ses angoisses et la source de ses ardeurs. Epistolier hors de pair, il use avec allégresse, avec humour, de toutes les variations d'un style sans contrainte, inventif et primesautier, dans des écrits spontanés et cursifs, où sa pudeur bourrue retient mal les émotions qui envahissent brusquement le texte. Les missives de Clemenceau à sa mère, à son épouse, aux femmes de sa vie, à ses enfants, à ses compagnons de lutte, à ses médecins le montrent jeune amoureux torturé lorsque Hortense Scheurer-Kestner repousse ses avances et patriote tourmenté devant les prodromes de la Première Guerre mondiale; joyeux au sortir d'un de ses duels, affligé quand son affection s'inquiète de la santé ou du deuil d'un proche; déployant envers Claude Monet, hanté par la peur de devenir aveugle, des trésors d'attention faussement rogue et constamment généreuse ; épanoui devant ses rosiers et acharné à la rédaction d'un livre qu'il s'est promis à lui-même ; soucieux des malheurs des humbles et fouaillant les mesquineries du personnel politique ; curiste ironique ou voyageur octogénaire surmontant toutes les fatigues ; enfin magnifiquement amoureux jusque dans son grand âge. De page en page, sa fréquentation nous enrichit. " Sylvie Brodziak et Jean-Noël Jeanneney.

10/2008

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Policiers

Embrouilles à Panama

La porte de l'incinérateur se souleva et une vague d'air brûlant enveloppa Malko. El Guapo se pencha sur lui, le visage luisant de sueur et lança d'une voix amusée : - ; Adios, gringo. Le cerveau de Malko se vida. On allait tout simplement le jeter vivant dans l'incinérateur Herbert Lawn eut un gros rire truculent et prit sur la table basse en bambou un mince dossier jaune qu'il ouvrit. - Il s'agit d'une mission assez déplaisante, annonçat- il. - Qu'entendez-vous par déplaisant ? Herbert Lawn leva sur Malko un regard d'où toute gaieté avait disparu. - Une action à terminer avec un extrême préjudice pour l'intéressé. Autrement dit, une liquidation physique... - Qui est l'intéressé ? demanda-t-il, le visage caressé par la brise du ventilateur. - Avez-vous entendu parler du général Emiliano Coiba ? - Vaguement, dit Malko. C'est l'homme fort du pays, non ? - Exact, le président n'est qu'une potiche. - C'est de lui qu'il s'agit ? - Absolument. - Pourquoi ? Une lueur d'humour froid pétilla dans les gros yeux marron de l'Américain. - Demandez-moi plutôt pourquoi on ne l'a pas fait plus tôt... En 1972, on avait déjà proposé cette solution. Le général Coiba est impliqué dans le trafic de drogue jusqu'au cou, du transport de la cocaïne au lavage de l'argent ; il nous trahit à l'occasion au profit des Cubains en leur vendant des renseignements militaires et de la technologie, il contrôle des réseaux de prostitution et de trafic de passeports, il est actif également dans les ventes d'armes à destination du M19 colombien et des sandinistes, et il a, bien entendu, truqué les dernières élections. - Je crois que ce général a été reçu il n'y a pas si longtemps au Pentagone avec tous les honneurs dus à son rang, remarqua-t-il. Il me semble aussi qu'il était assez lié à la Company... Que s'est-il passé ? Herbert Lawn prit dans son dossier une photo qu'il tendit à Malko. - Ceci. La photo en noir et blanc représentait le cadavre d'un homme entièrement nu, allongé sur une table avec un écriteau portant le numéro 85100. La tête manquait. Il reposa le document. - Qui est-ce ? - La première véritable erreur du général Coiba, laissa tomber l'Américain. - C'est-à-dire ? - Cet homme s'appelait Julio Chavarria. Un politicien panaméen soutenu par une poignée de sénateurs démocrates de chez nous. En plus, informateur pour la Company et la DEA.

11/2020

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Littérature française

Cocaïne. Business model

Né dans une cité de la banlieue parisienne, Tarek, garçon brillant et séduisant, est repéré dès le début de sa scolarité par ses professeurs. A dix-huit ans, grâce à une procédure d'exception, il intègre Sciences-Po sans concours. Constamment renvoyé à son statut de " minorité visible ", il choisit de se tourner vers le trafic de drogue pour sortir d'une mauvaise passe un ami de toujours, le jeune et fougueux Moussa. Mais à la différence de ses camarades d'enfance, Tarek a pour lui le bagage intellectuel acquis durant ses études. C'est ainsi qu'après avoir parfaitement intégré les notions d'offre et de demande, d'approvisionnement, de distribution et de gestion des ressources humaines, il conquiert le marché avec succès, aidé par son fidèle chauffeur-partner, Moussa. Lorsqu'il comprend pourtant, une fois son compte en banque bien rempli, que la pérennité d'une entreprise repose à long terme sur la mépris de la clientèle - en rognant sur la qualité du produit et en gonflant les prix - et plus encore sur la capacité à se débarrasser de la concurrence - y compris par des méthodes les plus expéditives - une certaine lassitude commence à s'immiscer en lui... Saura-t-il se reconvertir à temps ? Après avoir calculé son pouvoir de séduction sur l'échelle des notations financières, après avoir pleuré la perte de la fille qu'il aimait dans un faire-part de mariage, Christophe Mouton poursuit son obsession : subvertir les codes littéraires en y appliquant le langage souvent déshumanisé de la modernité. Cette fois, c'est au vocabulaire du management entrepreneurial qu'il s'est attaqué pour narrer l'ascension d'un jeune dealer de banlieue. En appliquant la terminologie de la gestion et du commerce à son récit, il revisite avec un humour cinglant le roman d'apprentissage. Quant au parcours sans faute de son héros, qu'il décrit comme un modèle d'auto-entreprise - voilà bien un constat provocateur qui semble gommer tout jugement moral. Pourtant le cynisme de certaines industries légales ne nous incite-t-il pas à adhérer à la même logique ? Car sous ses dehors ironiques et légers, Cocaïne est un roman très ambitieux, une véritable fresque sociale qui croque aussi bien, de la façon la plus mordante, le profil des " consommateurs ", que celui du jeune de quartier bénéficiaire d'une discrimination positive qui ne fait que le stigmatiser davantage. A la fois drôle et très bien vue, cette chronique pose la question de la liberté individuelle face aux déterminismes de tout poil, critique sociale qui ne nie pas ses influences balzaciennes.

02/2014

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Rock

Surrender

"Je suis né avec un coeur excentrique". Irrévérencieux, introspectif et éclairant, Surrender est le récit organisé - mais pas trop - de la vie de Bono autour de 40 chansons de U2. Artiste combatif donnant le meilleur de lui-même lorsqu'il sait capituler, Bono grandit dans le nord de Dublin - alors que les violences sectaires se multiplient en Irlande -, entre un père catholique et une mère protestante. La perte de cette dernière, alors qu'il n'a que quatorze ans, va nourrir son besoin de famille. Ayant eu très jeune le sentiment d'être quelconque, il consacrera toute son existence à prouver que personne ne l'est. Sa créativité éruptive ne le quitte jamais... et, s'il peine à maîtriser sa colère, il reconnaît avoir un ego "bien plus grand que [s]on amour-propre" . Bono, d'abord activiste à mi-temps, s'engage ensuite pleinement dans la lutte pour l'annulation de la dette des pays les plus pauvres, et persuade les gouvernements - en particulier les Etats-Unis - de répondre à l'urgence mondiale qu'est le sida, ce qui conduira à la naissance du PEPFAR, à l'époque la plus grande initiative sanitaire de l'histoire de la médecine pour tenter de vaincre une seule et même maladie. Il décrit les militants de l'ONG ONE, dont il est le cofondateur, comme des "factivistes" - des activistes s'appuyant sur des faits -, et son organisation soeur, RED, comme une "drogue d'entrée" dans le militantisme. En quatre décennies, la bande d'adolescents ambitieux deviendra le plus grand groupe au monde. Les fans apprendront pourquoi U2 ne s'est jamais séparé malgré leurs nombreux désaccords enflammés, et décrypteront le sens des morceaux les plus populaires et influents. Les portes de la vie intérieure de Bono sont ouvertes, avec pour thèmes récurrents le gâchis du potentiel humain et la foi de l'artiste, présente jusque dans son mariage, sa musique et sa guerre contre l'extrême pauvreté. Surrender est aussi une déclaration d'amour adressée à sa femme, Ali, qu'il convie à leur first date la semaine de la première répétition du groupe. C'est elle qui donne le la dans cette pièce, dont le troisième acte questionne davantage qu'il ne répond quant aux causes à défendre. Paul David Hewson, alias Bono, remplit les stades avec U2 depuis quarante ans. Le groupe a vendu 170 millions d'albums et gagné vingt-deux Grammys ainsi qu'une foule de distinctions, notamment la Légion d'honneur.

10/2023

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Littérature étrangère

Coup de froid

Des Etats-Unis aux confins ravagés de l'Afrique, Thom Jones nous plonge, avec ces dix nouvelles, dans un monde nerveux fait de désir, de folie et de rage. Une fresque hallucinée à la Bruegel, où des accidentés de la vie (marines, boxeurs...) se confrontent aux maux éternels qui frappent la condition humaine - la guerre et la maladie au premier plan. N'ayant pour seule arme qu'une certaine dose d'ironie... " Disons-le d'emblée, c'est un formidable putain d'écrivain, à déguster à petites doses, reprendre les histoires dès le début, sucer les mots comme des bonbecs. " Philippe Garnier, Libération. " Les auteurs de la trempe de Thom Jones sont rares. L'authentique poésie de son univers fictif est irrésistible. [... ] Un écrivain exceptionnel. " New York Times. "Les nouvelles de Thom Jones dégagent une étrange poésie et restent longtemps en mémoire". Livres Hebdo. "Ce Coup de froid est chaudement recommandé". André Rollin, Le Canard enchaîné. " La nouvelle américaine possède en Thom Jones un talent rare, capable de convertir en mots les malheurs des hommes, de rendre palpable la violence de leur condition et de rire de cette vaste comédie. " Bruno Corty, Le Figaro littéraire. " Une belle écriture tendue, servie par une traduction experte et vivante [... ]. Coup de chapeau au tumulte de vivre. " Liliane Kerjan, La Quinzaine littéraire. " Thom Jones est l'un des meilleurs nouvellistes actuels, excellant à dépeindre les antihéros d'aujourd'hui. " Le Monde des Livres. " Au fil de la lecture, les nouvelles épuisent et laissent un goût amer mais, comme une drogue, on en veut encore. " Camille Perotti, La Libre Belgique. " On reste en état de sidération face à cette écriture de trompe-la-mort. " Marie-Laure Delorme, Le Journal du Dimanche. " Cette écriture a un sacré coup de griffe, doublé d'un sens inné du flingage. " Bruno Juffin, Les Inrockuptibles. " Ces histoires, écrites avec des mots coups de poing, donnent le vertige... " Manon de Staël, Le Spectacle du monde. " Par sa manière magistrale de transcender le reportage, de donner aux détails du quotidien une résonance durable, Márai s'y impose pour ce qu'il est : un maître à tout jamais. " Jacques Decker, Le Soir. " Une prose coup de poing, mais qui frappe juste. " Connaissance des arts. " Une voix décoiffante. [... ] Lire une nouvelle de Jones, c'est ouvrir une porte sur un décor d'apparence normale et peu à peu sentir le sol se dérober sous ses pas. " Le Populaire du Centre. " Tout simplement unique, exceptionnel et incontournable. [... ] Un chef-d'oeuvre. " Edelweiss.

10/2007

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Sociologie

Les jeunes et la politique. Approches psychosociologiques de la conscience politique des jeunes

C'est " connu ", entre les jeunes et la politique, ça n'a jamais vraiment été le grand amour ! Oh, bien sûr, il y a toujours eu quelques exceptions à cette règle. Des têtes brûlées attirées par le clinquant des extrêmes. Mais rien ne justifiant la boutade de cette vieille ganache renégate de Clemenceau qui aimait à dire que " ceux qui ne sont pas anarchistes à 17 ans sont des imbéciles, au même titre que ceux qui le sont encore à 40 ". Bref, les jeunes seraient par nature frivoles, superficiels, peu ou pas préoccupés des affaires de la cité ou du monde. Mieux, ou pire, outre leur propension à oublier de s'inscrire sur les listes électorales ou à ne voter que lorsque les matraques médiatiques les y incitent, ils (elles) fonctionneraient uniquement à l'égoïsme apolitique, à la hiérarchie, à la compétition, à la consommation, à la violence, au conformisme, etc., et ne seraient, au bout du compte, que de la graine de résignés à cet horizon soi-disant indépassable du libéralisme capitaliste qui remplit les stades de braillards, les Mac Do d'estomacs sur pattes, les canapés de drogué(e) s d'insipide et de réclames, etc., et les boulevards de la lutte des classes de pauvres hères béats d'adhésion à cette chiennerie qui ne leur garantit même plus d'échanger la certitude de ne pas mourir de faim contre le risque de mourir d'ennui. De ce discours, qui a toujours été celui des maîtres du Vieux Monde, ce livre de Gérard LECHA ne fait qu'une bouchée. Gérard LECHA, en effet, via une enquête psychosociologique menée pendant plusieurs années dans un cadre universitaire, et après s'être démarqué de l'arnaque consistant à approcher la jeunesse comme catégorie sociale, nous démontre, en effet, et de manière limpide, qu'une majorité de jeunes s'intéresse à la politique (mais à leurs manières) et rayonne d'espérances en un monde meilleur pétri de valeurs libertaires, égalitaires, autogestionnaires, pacifistes, antimilitaristes, etc. On l'aura donc compris, ce livre n'est rien d'autre qu'une bombe au royaume d'un système qui, non content de nous exploiter et de nous opprimer, n'a de cesse de nous faire passer sous les fourches caudines de l'aliénation en essayant de nous persuader que nous ne sommes que de la graine d'esclaves. Pour peu que l'on veuille bien considérer que la jeunesse n'est pas qu'une question d'âge, c'est un, véritable hymne à l'espoir dont l'importance ne devrait échapper à personne car personne, avec le temps, n'échappera à ses conclusions.

09/2004

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Généralités médicales

La philosophie du remède. [actes du colloque tenu les 26, 27 et 28 mars 1992 au Musée Claude Bernard, Saint-Julien-en-Beaujolais et à l'Université Lyon III, Faculté de philosophie)

Le remède, le médicament, la drogue sont des objets pharmaceutiques mais aussi des objets médicaux, des moyens d'action très concrets, également des images symboliques et sacrées, enfin des notions philosophiques. On entend par là qu'à travers ces êtres bizarres et leurs métamorphoses, ce sont des questions fondamentales qui nous reviennent : la séparation ou la complicité de l'esprit et du corps, de la vie et de la mort, du normal et du pathologique. Le remède est aussi au centre d'une culture, d'une attitude sociale devant l'hygiène, la santé et leurs diverses expressions ou imaginations anciennes et récentes. Mais le remède a d'abord une histoire, il fait appel à des lois, des normes, à un droit toujours exigeant. Il constitue donc également l'occasion d'interroger les pratiques médicales, certaines sciences biologiques et pharmaceutiques sûres d'elles-mêmes, et de pousser l'enquête jusqu'aux fondements déontologiques ou éthiques de leurs pratiques. Le remède, dans ces conditions, devient le pilier d'une réflexion plus vaste pour laquelle il apparaît comme une sorte de fait social total. Cependant une généralisation s'autorise des rapports établis entre deux perspectives fondamentales. D'abord la technicité de l'objet : un remède est un outil par lequel le médecin décide d'intervenir (ou non) sur un état biologique devenu insupportable ou pénible à l'individu. Et cette " technicité " est exemplaire d'une orientation décisive de la médecine ancienne et contemporaine. Ensuite, il suggère autant qu'il agit, il possède ce pouvoir habile, indécis, parfois démoniaque d'être souvent au-delà de lui-même, réfractaire à toute positivité absolue, capable donc de prendre en compte, fût-ce " par l'absurde ", la singularité de l'individu qui le reçoit et la précarité du médecin qui l'administre. Ses qualités philosophiques parlent alors d'elles-mêmes : elles corrigent une technicité trop belle pour être vraie, elles font de lui un placebo besogneux lorsqu'il prend peur de lui-même et de son pouvoir de ciguë mortelle. La philosophie du remède s'est donné pour tâche de marquer quelques points où le remède - et plus généralement les pratiques bio-médicales - laissent entrevoir quelques-unes de ces étranges ambiguïtés qui parsèment notre existence médicale et sociale. Et, au bout du compte, de tendre la perche à Nietzsche ou Zarathoustra pour qui le " dernier homme ", celui qui " respecte la santé ", est aussi celui " qui vit le plus longtemps "... ce qui n'est pas pour lui, il s'en faut, un compliment.

09/1993

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Acteurs

Jean-Claude Van Damme et ses doubles - De Jean-Claude Van Varenberg à JCVD

Un ouvrage indispensable pour les fans de Jean-Claude Van Damme et les amateurs du cinéma d'action. Icône du film d'arts martiaux suite au triomphe de Bloodsport, Jean Claude Van Damme est la représentation même du rêve américain : grâce à son courage et son travail acharné, il est passé du statut d'immigré sans papiers à celui de star de cinéma. Toutefois, la carrière de l'acteur belge a connu de véritables turbulences, le chaos (dépendance à la drogue, dérapages médiatiques...) succédant au triomphe. Un vrai grand écart entre gloire et déchéance. JCVD a néanmoins toujours su rebondir en se réinventant à l'écran à travers des réalisateurs talentueux ou des projets originaux. Dans cet ouvrage enrichi de photographies de tournage inédites et de nombreux entretiens exclusifs récents (notamment les réalisateurs Sheldon Lettich (Full Contact), Peter Hyams (Timecop) et Peter McDonald (Légionnaire), les acteurs Dennis Chan (Kickboxer), Damian Chapa (Street Fighter) et Paulo Tocha (Bloodsport), les scénaristes Chuck Pfarrer (Chasse à l'homme), Lawrence Riggins (Replicant) et Christopher Cosby (Bloodsport) ou encore les producteurs Dimitri Logothetis (Kickboxer Vengeance) et Mike Leeder (La Vengeance sous la peau), l'auteur analyse la carrière de Jean-Claude Van Damme et sa dualité quasi permanente (personnalité bipolaire, doubles rôles au cinéma...). LES POINTS FORTS - Le premier ouvrage qui analyse l'intégralité de la filmographie de l'acteur/artiste martial Jean-Claude Van Damme pour en dégager tout l'intérêt thématique et esthétique. - Suite à un gros travail de recherche très argumenté, l'auteur explore le célèbre parcours du Belge à Hollywood, du succès jusqu'aux polémiques. - Une préface signée Sheldon Lettich, ami et fidèle collaborateur de JCVD depuis les années 1980 (il a signé le scénario de Bloodsport et a réalisé Full Contact et Double Impact, deux films culte de l'acteur belge). - De multiples photographies inédites ou rares provenant des collections personnelles de Sheldon Lettich et David Worth (directeur de la photographie de Bloodsport et réalisateur de Kickboxer). - Des interviews inédites et récentes de nombreux collaborateurs de JCVD (réalisateurs, chorégraphes des combats, cascadeurs, scénariste, directeur de la photographie...) qui proposent différents points de vue sur leur travail avec la star de Timecop. - Un livre qui permet aussi de faire un bilan sur l'évolution du cinéma d'action américain, des années 1980 jusqu'à aujourd'hui, à travers la carrière de JCVD à Hollywood. - Un ouvrage de 290 pages indispensable pour les fans de l'acteur et les amateurs du cinéma d'action. - Un livre dédié à ceux qui ont grandi avec les films de JCVD et qui ont beaucoup souffert en essayant de faire le " grand écart facial "...

11/2022

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Quatrième République

Histoire du SAC. Les gaullistes de choc (1958-1996)

Histoire du service d'ordre gaulliste, entre politique et barbouzes. SAC : Service d'Action Civique. Peu d'organisations politiques ont autant défrayé la chronique et suscité les passions que le service d'ordre gaulliste, fondé en 1960. Ses milliers d'adhérents, rugueux et déterminés, protégeaient les meetings et campagnes d'affichage du parti au pouvoir. Gaullistes fidèles, anciens de la Résistance ou de la France libre pour beaucoup, ils vouaient un culte au Général dont ils se considéraient comme les grognards inconditionnels. Ce carré de la Garde était engagé lors des élections compliquées et les moments de crise du régime (putsch des généraux, barricades de 68). Mais le SAC avait aussi sa part d'ombre. Car à côté d'une majorité d'honnêtes militants figuraient des éléments douteux : membres d'extrême droite attirés par l'anticommunisme violent, aventuriers et escrocs mythomanes, malfrats à la recherche d'une impunité policière et judiciaire. Des mauvaises fréquentations expliquant les délits dans lesquels des adhérents se trouvaient impliqués : braquages, trafics de drogue, d'armes et de fausse monnaie, proxénétisme, escroqueries, rackett, agressions... Aux méfaits crapuleux s'ajoutaient à l'occasion des dérives et violences politiques : infiltration des forces de l'ordre, provocations et espionnage clandestin, coups contre les militants de gauche. Que le patron politique du SAC ait été Jacques Foccart, puissant et mystérieux conseiller du Général pour les affaires sensibles touchant aux services secrets, à l'Afrique et à l'outre-mer, achevait d'exciter les imaginaires. Le SAC n'aurait-il pas été un service d'ordre barbouzard jouant les polices parallèles ? Sans négliger cette part de fantasme, et fort de sources inédites, François Audigier démêle le vrai du faux et inscrit l'histoire de l'organisation dans un temps plus long. Il en réaffirme la nature politique en montrant que les gros bras étaient aussi les petites mains d'un gaullisme manquant alors de militants et en soulignant les liens personnels forts du Président avec ces " Prétoriens " du régime. Plus largement, il explore les questions sensibles du lien aux forces de l'ordre officielles, de la pratique du renseignement politique et de l'infiltration des services de sécurité. Loin des clichés, l'ouvrage se penche enfin sur les membres du SAC, des grandes figures (Charles Pasqua, Pierre Debizet, Paul Comiti...) aux adhérents les plus modestes, ces Mamelouks du Général souvent plus sensibles à l'épopée du gaullisme qu'à son programme politique, ces militants bagarreurs qui, en marge du parti, constituaient un " corps franc " dévoué à de Gaulle.

04/2021

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Littérature française

Oscar de Profundis

La fin du monde est proche. Une pluie glacée s'abat sur les hordes de sans-abri à qui les nantis ont abandonné le centre-ville de Montréal. En cette nuit du 14 au 15 novembre, règne pourtant une effervescence inhabituelle : Oscar de Profundis revient dans sa ville natale pour deux concerts exceptionnels. La rock star s'est fait longtemps prier. Traumatisé enfant, Oscar a fui Montréal des années auparavant. Dans un Etat mondial qui baragouine le sino-américain, il n'a gardé de ses origines que le culte de la langue française dont il révère les écrivains - le De profundis clamavi de Baudelaire est tatoué sur son dos - et truffe de citations ses chansons. S'appliquant, grâce à son immense fortune, à vivre en marge de l'apocalypse, il accumule dans ses nombreuses résidences les vestiges - livres, disques, films ou même sépultures - d'une civilisation engloutie. L'emploi du temps de son court séjour a été verrouillé. Une immense villa du XIXe siècle accueille la star et sa suite. Tout contact avec l'extérieur est proscrit, d'autant que s'est déclarée la maladie noire, qui a déjà débarrassé plusieurs métropoles de ses miséreux. Dehors, des bandes rivales, sachant leurs jours comptés, mettent la ville à sac. L'une d'entre elles pourtant, menée par la grande Cate, aisément repérable grâce à l'épervier qui ne la quitte jamais, se résout à une ultime révolte. Quand l'état d'urgence est proclamé et les aéroports bouclés, assignant à résidence la rock star, Cate et les siens passent à l'action. Catherine Mavrikakis, sondant avec son acuité coutumière les arcanes d'un monde voué à sa perte, livre ici une envoûtante fable apocalyptique, où les dérives hallucinées d'Oscar, reclus et sous l'emprise de drogues, répondent aux atermoiements des gueux désespérés. Mais le pire n'est pas toujours sûr : après bien des péripéties, le seul libraire de la ville s'en sortira, sauvé par Scott Fitzgerald et Hermann Hesse.

08/2016

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Critique littéraire

Les étoiles meurent d'elles-mêmes. Dialogues d'outre-tombe entre Nelly Arcan et Sophie Podolski

Philippe Sollers a participé à la reconnaissance de Sophie Podolski en la publiant dans sa revue "Tel Quel" et en rééditant en 1974 son unique livre : "Le Pays où tout est permis". Titre, par ailleurs, de l'exposition que lui ont consacré tout récemment le Centre Wiels (Bruxelles) et la Villa Vassilieff (Paris). Née en 1953 à Bruxelles, Sophie Podolski s'est donnée la mort en 1974 à l'âge de 21 ans. Au cours de sa vie-éclair, elle a subi quelques internements psychiatriques, a produit de nombreux dessins et publié une seule oeuvre de son vivant dans laquelle elle déploie un long monologue halluciné et digressif, faisant fi des conventions de la langue et abordant de nombreux thèmes. Pour elle, ce qui semble importer dans tous les cas, c'est de combler le vide. Nelly Arcan s'est fait connaître très rapidement avec la publication successive des romans "Putain" (2001) et "Folle" (2004) au Seuil. Ces deux oeuvres autofictionnelles relatent de manière crue la vie d'une prostituée de luxe, obsédée par la beauté des apparences. Le style de la romancière a quelque peu dérouté et, en même temps, emballé la critique littéraire qui a souligné la forme de la litanie, étouffante et dense, servant un récit tout entier construit par associations et digressions. Nelly Arcan s'est suicidée en 2009 à l'âge de 36 ans. Dans cet "essai dialogué" , forme originale et récurrente chez l'essayiste, Jacques Beaudry propose un dialogue posthume entre ces deux femmes artistes chez qui il a tout de suite reconnu une parenté d'esprit et de mal-être. Il y sera question de jeunesse, rébellion, provocation, créativité, sexe, drogues et une brutale crudité d'expression qui exprime un désir d'atteindre en toute chose la dernière extrémité qui reflète les vertiges du monde. Les dialogues qu'on lira ici ont été composés à partir de propos authentiques dont ils reprennent souvent la lettre et respectent toujours l'esprit.

09/2018

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Développement personnel

Cerise ou gâteau ? Comment s'aimer ? Les 21 questions existentielles

"Je m'appelle Lucie et je suis allée poser mes questions à ce Maître qui a longtemps étudié les secrets des papillons heureux qui transmettent leur virus aux humains : 1 pourquoi puis-je me sentir mal dans ma peau ? 2 pourquoi puis-je être dépressif, ou connaître le burnout ? 3 pourquoi puis-je tant manquer de confiance en moi, pourquoi je n'ose pas ? 4 pourquoi je ne ressens rien et n'arrive pas à choisir ? 5 pourquoi suis-je dépendant affectif et jaloux ? 6 pourquoi je n'arrive pas être chaleureux, pourquoi je n'arrive pas à recevoir ? 7 pourquoi je suis prisonnier du devoir, et pourquoi il m'est difficile de me repositionner ? 8 comment se fait-il que je sois si exigeant par rapport à l'autre, que je sabote la relation et que je n'arrive jamais à m'engager ? 9 pourquoi je me détruis sans cesse, me sabote, subis, me laisse maltraiter et attire des relations toxiques, pourquoi j'ai besoin de béquilles, de drogues, d'alcool ou autre ? 10 pourquoi je peux ressentir la culpabilité et la honte ? 11 pourquoi c'est important de pardonner ? 12 comment gérer ou maîtriser ma colère ? 13 pourquoi c'est si difficile d'être en couple, les trois voies de la relation ? 14 pourquoi ai-je une sexualité difficile ? 15 pourquoi je suis perméable à toutes les misères du monde, pourquoi je fais toujours passer les autres avant moi ? 16 pourquoi j'ai peur et j'ai des angoisses, comment me sécuriser ? 17 comment le lien aux parents peut m'interdire de me trouver ? 18 pourquoi le désir n'a pas vocation à durer et puis-je avoir du désir pour un autre partenaire que mon conjoint ? 19 pourquoi je n'arrive pas à passer à l'action ? 20 qu'est-ce qu'il me manque dans ma vie pour être heureux ? 21 comment s'aimer ?

05/2020

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Littérature érotique et sentim

Tout est sous contrôle (sauf toi !)

Elle mène une vie bien réglée. Il ignore complètement les règles. Certes, à vingt-cinq ans à peine, Ruthie ne vit que pour son travail et n'a ni fiancé ni vie sociale. Certes, elle passe ses journées entourée de personnes dont l'âge avoisine les quatre-vingt-dix ans. Mais Ruthie va bientôt devenir manager du village pour seniors de luxe où elle officie, et sa vie lui convient parfaitement. Son emploi du temps est calé sur des semaines, ses journées sont millimétrées, et elle sait que tout est sous contrôle. Du moins le croyait-elle, jusqu'à ce qu'elle rencontre Teddy. Ce biker tatoué des pieds à la tête a besoin d'un toit, et son père, le propriétaire des lieux, lui permet de loger avec les employés à condition qu'il donne un coup de main. Ruthie se serait bien passée de cet élément perturbateur qui, du jour au lendemain, devient à la fois son " collègue " et son voisin. D'autant que, si le physique très avantageux de Teddy s'avère utile pour négocier avec les résidentes, il devient vite une menace pour sa propre tranquillité mentale... " Très belle histoire, légère, divertissante avec des personnages tellement attachants ! " Chronique Lectures d'une maman "J'ai adoré les passages de rapprochement entre Ruthie et Teddy. Certains sont vraiment dignes des plus belles comédies romantiques". Chronique Just The Way You Read A propos de l'autrice : Sally Thorne vit à Canberra, en Australie, et passe ses journées à rédiger des contrats et des demandes de financement. Rien de bien excitant... C'est pourquoi elle consacre le temps qui lui reste à l'écriture de fictions pétillantes et colorées ! Pour elle, comme pour les lectrices de romance, l'intensité est l'ingrédient indispensable à un livre réussi. Après Meilleurs ennemis et Drague interdite, Tout est sous contrôle (sauf toi ! ) est son troisième roman publié chez &H.

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Développement personnel

Je suis le gâteau ! Comment s'aimer ? Les 21 questions existentielles

"Je m'appelle Lucie et je suis allée poser mes questions à ce Maître qui a longtemps étudié les secrets des Papillons Heureux qui transmettent leurs virus aux humains : 1 Pourquoi puis-je me sentir mal dans ma peau ? 2 Pourquoi puis-je être dépressif, ou connaitre le burnout ? 3 Pourquoi puis-je tant manquer de confiance en moi, pourquoi je n'ose pas ? 4 Pourquoi je ne ressens rien et n'arrive pas à choisir ? 5 Pourquoi suis-je dépendant affectif et jaloux ? 6 Pourquoi je n'arrive pas à être chaleureux ? 7 Pourquoi suis-je prisonnier du devoir, et pourquoi m'est-il difficile de me repositionner ? 8 Comment se fait-il que je sois si exigeant par rapport à l'autre, que je sabote la relation et que je n'arrive jamais à m'engager ? 9 Pourquoi je me détruis sans cesse, me sabote, subis, me laisse maltraiter et attire des relations toxiques ? Pourquoi ai-je besoin de béquilles, de drogues, d'alcool ou autres ? 10 Pourquoi puis-je ressentir la culpabilité et la honte ? 11 Pourquoi est-ce important de pardonner ? 12 Comment gérer ou maîtriser ma colère ? 13 Pourquoi est-ce si difficile d'être en couple ? Les 3 voies de la relation. 14 Pourquoi ai-je une sexualité difficile ? 15 Pourquoi suis-je perméable à toutes les misères du monde, pourquoi je fais passer les autres avant moi ? 16 Pourquoi ai-je peur et ai-je des angoisses ? Comment me sécuriser ? 17 Comment le lien aux parents peut-il m'interdire de me trouver ? 18 Pourquoi le désir n'a-t-il pas vocation à durer et puis-je avoir du désir pour un autre partenaire que mon conjoint ? 19 Pourquoi je n'arrive pas à passer à l'action ? 20 Qu'est-ce qu'il me manque dans ma vie pour être heureux ? 21 COMMENT S'AIMER ? 19

05/2020

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Littérature française

Diên Biên Phù

"Depuis vingt ans mon esprit erre en ce lieu, qui me hante. J'y reviens enfin, pour retrouver des souvenirs perdus. En exil de moi-même. Je suis de retour ici pour une femme flamme, rencontrée pendant la guerre. Nous nous étions aimés, sans bruit ni fureur, avant de nous séparer, contraints. Dans la stridence du silence. J'étais jeune et mal marié, rêveur, avide de voyages et d'aventures, de douces drogues dures et d'écriture. Passions voraces et dévastatrices pour les âmes comme la mienne, en recherche d'absolu, inatteignable. En quête de moi-même, j'avais trouvé Maï Lan. Frêle et mystérieuse jeune femme, qui allait s'éprendre d'un soldat en guerre contre son pays. Et contre lui-même. Il y a des êtres qu'on rencontre trop tard pour ne pas les aimer. Maï Lan." Vingt ans après la défaite des troupes françaises à Diên Biên Phù, en mai 1954, Alexandre, un ancien soldat, revient au Viêtnam sur les traces de Maï Lan, la femme qu'il a follement aimée. L'horreur et l'absurdité de cette guerre sont vite apparues au jeune homme qui, pour échapper à un mariage de convenance, avait cédé à la propagande colonialiste. Au coeur de l'enfer, il va pourtant faire la connaissance des deux êtres qui modèleront celui qu'il est devenu, un journaliste engagé dans les luttes anticoloniales : Maï Lan, et " son sourire aux éclats d'arc-en-ciel ", et Alassane Diop, son camarade de régiment sénégalais, qui lui a sauvé la vie lors de l'attaque d'un pont et dont il épaulera la lutte pour l'indépendance de son pays. Avec ce roman vibrant, intense, rythmé par les poèmes qu'Alexandre a pendant vingt ans écrits à l'absente, Marc Alexandre Oho Bambe nous embarque dans une histoire d'amour éperdu, qui est aussi celle de la rencontre d'un homme avec la vérité de ses sentiments et de ses combats.

03/2018

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Littérature française

Avec un trait d'Angostura

Après une grave maladie et la débâcle de son couple, un médecin, Philippe, la quarantaine, se réfugie dans sa résidence secondaire à Agadir où, comme cela lui arrive souvent, il est abordé dans un bar du front de mer par Nassima, une jeune fille encore lycéenne qui drague les touristes pour gagner de quoi aider sa famille et s'offrir ce dont elle rêve. Elle ne considère pas cela comme de la prostitution, elle est vierge et entend le rester jusqu'à la rencontre de "l'homme de sa vie". Elle le manipule assez pour obtenir qu'il l'héberge et l'aide à reprendre ses études avec la complicité de l'un de ses amis, Louis, professeur, et malgré les recommandations de Maurice et Rachid qui le mettent en garde en raison des risques qu'il encourt puisque Nassima est mineure. D'une cohabitation compliquée, on en arrive à une liaison inévitable – elle, découvrant des sentiments bien différents de ceux de la lolita amorale qu'elle voulait être et lui, espérant un bonheur qu'il pensait impossible. Maurice, l'ami fidèle hâbleur à la "tchatche" couleur locale, et Rachid le condisciple dévoué les aident à vivre une liaison apaisée malgré des différences (âge, éducation, culture) qui paraissent insurmontables. Lorsque Nassima se retrouve enceinte, un mariage bâclé régularise leur liaison mais ne règle en rien l'ambiguïté des sentiments de Philippe, d'autant qu'après un baby-blues Nassima plonge dans une dépression qui rompt les liens affectifs qui peu à peu avaient remplacé l'attirance purement sexuelle qui les unissait. Nassima s'enferme dans une relation " psychotique " avec son enfant et Philippe trouve auprès d'une femme qui le materne et l'écoute une échappatoire à un couple devenu infernal. Nadya l'aide à vivre ce nouvel échec comme elle l'aidera à mourir. Elle aura été la seule femme à l'aimer comme il avait voulu qu'on l'aime.

09/2021

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Poésie

Opium à bord. Edition bilingue français-portugais

Alvaro de Campos est l'enfant frondeur parmi les hétéronymes de Fernando Pessoa, le fils emporté, cosmopolite, voyageur - ou plus rêveur que voyageur. Il est le chantre de la modernité, des machines et de la grande matrice du XXe siècle, avant de céder, dans ses poèmes plus tardifs au désabusement, et au sentiment d'échec, des rêves mal reportés sur la réalité. "Opium à bord" est son acte de naissance, mais un acte falsifié : le texte est antidaté par Pessoa pour en faire officiellement la première apparition d'Alvaro de Campos sur la scène littéraire : le jeu des masques et de la théâtralité, toujours, dans lequel éclot la sincérité de Pessoa. Mais qui est Alvaro de Campos ? Un jeune homme captif d'un navire, d'une croisière qui mouille au large du Canal de Suez en mars 1914 ; un jeune homme surtout captif de lui-même, et de l'opium impuissant à guérir son âme malade comme il l'affirme d'emblée. Tout est stable, plane comme la mer presque absente, le monde incolore et indolore - même les exotismes, les voyages en Inde n'y font rien - Alvaro de Campos est seul à se noyer, coulé par sa faiblesse, son sentiment profond d'insignifiance et son absence de talent dans ce bref poème enfiévré qui est celui d'un naufrage intérieur. A peine capable de révolte contre la vie mondaine, réglée et bien vêtue de ses compagnons de voyage, il fait tourner une mappemonde avec ennui au bout de ses doigts. Dans une divagation droguée contre le bastingage, malgré les ambitions et les délires créateurs, incapable de sauter par dessus bord, lui qui pressent l'inutilité de sa vie, Alvaro de Campos, capable seulement d'ouvrir des portes sur le vide, comprend qu'on n'est jamais "que le passager d'un navire quelconque" . Poème tendu et vertigineux, poème cloîtré qui tourne le dos au large et au voyage même qui devrait le porter, "Opium à bord" est tout autant un acte de naissance qu'un aveu de mort.

10/2021