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XXe siècle

La photographe du Maharadjah

Elle photographiait tout : les pauvres, les marginaux, ceux qui semblaient oubliés. Et elle comprit qu'en saisissant leur détresse, elle pourrait trouver un moyen de donner la parole aux silencieux. Angleterre, 1930. Veuve depuis peu, Eliza n'a plus que son appareil photo comme compagnon. Alors, lorsqu'on lui propose de photographier la famille princière du Rajputana, en Inde, elle est bien déterminée à prendre son destin en main. Mais sa rencontre avec Jay, le ténébreux frère du prince, fait tout basculer. Bientôt, Eliza et Jay découvrent qu'ils partagent les mêmes valeurs, et bien plus encore : une passion dévorante s'empare d'eux et leur fait oublier toute raison. Hélas, leurs familles et la société sont loin de voir cette union d'un oeil favorable. Ils devront alors choisir : se soumettre à leur devoir ou écouter leur coeur... L'histoire romanesque et poignante d'un amour qui défie vents et marées, par l'autrice de La Mariée de Ceylan. " Dinah Jefferies a un don remarquable pour nous transporter dans un ailleurs et un autrefois grâce à ses descriptions saisissantes, pleines de puissance et d''intensité. " Kate Furnivall " Vibrant de couleurs et riche en rebondissements, ce magnifique roman vous offrira un extraordinaire moment d'évasion. " Sunday Express. " La Photographe du Maharadjah, roman immersif et captivant, confirme la double réputation de l'autrice : elle se révèle comme une conteuse hors pair et une observatrice à l'oeil acéré de l'Histoire coloniale du xxe siècle. " Lancashire Post " C'est avec une extrême sensibilité que l'autrice évoque la complexité des sentiments amoureux et la confrontation au deuil. En choisissant pour son roman un contexte historique houleux, Dinah Jefferies fournit le cadre parfait pour le développement de ses protagonistes féminins, forts et indépendants. " CultureFly " Dinah Jefferies est l'une des meilleures autrices de fiction historique de sa génération. Ses romans, toujours si passionnants et riches en détails authentiques, offrent au lecteur une réelle leçon d'Histoire. " Alba in Bookland

06/2024

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Histoire de France

Scandale à la cour de Lunnéville. L'affaire Alliot (1751-1762)

Le 16 février 1751, à Lunéville, Marie-Louise Alliot fille de l'intendant de Stanislas, épouse en grande pompe un jeune conseiller à la Cour souveraine de Lorraine et Barrois, Charles-François-Xavier Henry de Pont. Les entourent, dans la Robe, la Finance et l'Épée, leurs parents, leurs alliés. Pourtant le jour de la célébration, la mariée est en pleurs, sans mouvement et sans vie. Le soir de la cérémonie, portée au lit de force, elle jette des cris perçants à la vue de la couche apprêtée. Le mariage cette nuit-là, faut-il le préciser, n'est pas consommé ; il ne le sera pas davantage dans les mois, ni les années qui suivent. L'affaire Alliot commence... Dix ans plus tard le procès en nullité de mariage intenté par le chevalier de Pont et sa femme, qui n'ont l'un pour l'autre qu'une aversion profonde, devient un fait divers qui défraye, en Lorraine, la chronique mondaine. Entre temps la fille du conseiller aulique n'est-elle pas devenue la maîtresse officielle de Ferdinand-Jérôme de Beauvau, fils du prince de Craon et frère de la favorite en titre, la marquise de Boufflers ? Procès retentissant aux rebondissements les plus extravagants, l'affaire Alliot, pendant plus de deux ans, va mettre en branle le tribunal de l'official à Toul, la Cour souveraine de Lorraine, le Châtelet et le Parlement de Paris. Connu à travers les sources judiciaires et mémoires d'avocats, ce procès permet de pénétrer le monde clos des grandes familles, livre les stratégies des lignages et surtout révèle un père très absolu dans sa famille, sacrifiant sans pitié la liberté de ses enfants aux intérêts supérieurs du lignage. François-Antoine Mot, l'intendant du palais, serviteur probe, intègre et laborieux, est aussi un père très excessif, autoritaire et rigide à l'excès ; Marie-Louise en éprouvera toutes les rigueurs et son jeune frère, déporté à la Désirade, en épuisera toutes les cruautés. Parfaite illustration des abus criants du pouvoir paternel -le triomphe de l'absolutisme s'est accompagné du renforcement des pouvoirs des pères sur leur progéniture- il est déjà, en ce milieu XVIIIe siècle, un modèle archaïque ; dès la seconde moitié du siècle, le débat se nourrit des idées des Lumières ; les aspirations individuelles commencent à l'emporter sur les impératifs familiaux ; philosophes et magistrats dénoncent l'arbitraire qu'il soit royal ou familial. Traditionnellement la sphère familiale est identifiée au privé, mais cellule de base de toute société, elle est une institution trop sérieuse pour être laissée à l'anarchie des comportements individuels. Aussi l'Etat, l'Eglise, comme le révèle l'affaire, ont-ils volontiers prêté main forte au chef de famille, fut-il comme Alliot un père intraitable, parfaite illustration de la tyrannie paternelle. A ce titre, le fait divers est bien un fait d'histoire qui dévoile le fonctionnement d'une société, ses systèmes de valeurs, ses représentations et révèle, au-delà du cas particulier des deux héros involontaires de cette scandaleuse affaire, bien des traits collectifs d'une société en mutation.

07/2008

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Histoire de France

Jadis, d'une guerre à l'autre (1914-1936). Tome 1, 1914-1934

La réédition de Jadis – D'une guerre à l'autre d'Edouard Herriot, c'est l'envie de faire découvrir un homme et son époque. Cette période de l'entre-deux-guerres vit l'apogée du Radicalisme, la doctrine de ceux qui revendiquaient l'héritage de la Révolution de 1789, la défense du suffrage universel, l'attachement à la démocratie et l'enseignement laïque, valeurs dont Herriot se réclamait. Jadis, c'est une chronique qui débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale et qui se termine en janvier?1936, à la veille du Front populaire et du déclenchement de la guerre civile espagnole. Elle nous plonge au coeur des événements locaux avec Lyon, ville pour laquelle Herriot ressentait un profond attachement et dont il sera le maire pendant plus de cinquante ans? ; mais aussi nationaux car, en tant que responsable de premier plan, il évoque ses engagements et les combats politiques parfois féroces qu'il mena au plus haut niveau de l'Etat. Contrairement à beaucoup d'hommes d'Etat français, la vision politique d'Herriot n'est pas purement hexagonale. Il voyage beaucoup et rencontre de nombreux dirigeants étrangers. De plus, il possède un sens de la géopolitique digne d'un Richelieu. Dès les années 20, il est conscient du danger­ allemand à venir. Dans un but d'apaisement, il est favorable à une certaine modération vis-à-vis de l'Allemagne sur le plan des réparations financières, pour dans le même temps, rechercher une alliance militaire de revers avec la Russie communiste. Dans les années 30, il ne tombe pas dans le piège du pacifisme et refuse les accords de Munich en prônant une politique de fermeté face à Hitler. A travers ses écrits, il nous met dans la confidence et nous livre ses analyses et ses sentiments sans fioriture, ce qui donne à son récit vie et spontanéité. Mais au-delà du plaisir de la lecture, ce professeur agrégé sait susciter en nous un grand besoin de connaissance. Cet homme d'exception aura marqué son temps, d'ailleurs Georges Clemenceau disait de lui "?Le Vésuve se borne souvent à fumer sa pipe comme Herriot, tout en ayant sur celui-ci l'avantage de se faire parfois oublier?". De son côté Herriot n'était pas en manque d'humour ni de lucidité, il prétendait qu'"?Une vérité est un mensonge qui a longtemps servi.?" Créativité et imagination étaient les maîtres mots de cet homme politique de grande culture. La préface de cet ouvrage a été rédigée par M. Gérard Collomb, homme d'Etat et maire de la bonne ville de Lyon. Cet ouvrage est une édition augmentée, y figure de très nombreuses notes en bas de page ainsi que des encadrés ne figurant pas dans l'édition d'origine et qui fournissent de substantiels compléments d'information.

08/2019

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Romans historiques

Les enfants de la patrie Tome 1 : Les pantalons rouges

Huriel, 1er août 1914 : Léon Aumoine se marie avec Marguerite, une fille Bigouret. Ils ont vingt ans. Mais la messe est à peine finie que le tocsin résonne au loin. Le lendemain, après une nuit de noces à l'hôtel Terminus, Léon embarque à Montluçon. C'est la guerre. Marie Aumoine voit partir son fils aîné avec courage et résignation. Bientôt, elle le sait, ses trois autres fils suivront. Jean, le bachelier, rejoint le 121e. Raymond, le " mauvais garçon ", fait ses classes dans le deuxième contingent. Le plus jeune, Julien, devance l'appel. Ils ont le sentiment patriotique chevillé au cœur, et la conviction que ça ne durera pas. Quinze jours au plus. Sans le savoir ils partent pour la Grande Guerre, le premier conflit mondial de l'Histoire. En France, le plus long et le plus meurtrier. Les Aumoine sont de Villebret, dans l'Allier. Marie, qui est veuve, va devoir sauver une exploitation agricole sans soutien moral, sans bras, et même sans bétail en ces temps où les chevaux de trait sont réquisitionnés pour l'artillerie et les porcs pour la roulante des soldats. À travers cette famille de la France profonde, et cette unité de Montluçon qui voit se battre les frères Aumoine, c'est la vie quotidienne de l'été 1914 qui défile sous nos yeux. Et voici mises à nu les hantises ordinaires de ces jeunes gens hagards, épuisés au combat : la faim, la boue, l'atroce agonie des soldats transpercés par la ferraille des obus, l'impuissance des officiers mal informés, la peur impossible à tromper, l'amitié, l'héroïsme et les trahisons. L'amour, aussi. Qu'il s'agisse du furtif élan de Jean devant une gamine de Lorraine accusée d'espionnage ou de la passion qui l'unira à Clélia, belle aristocrate allemande dévouée aux combattants blessés, quel que soit leur camp. Hallucinante pour les jeunes Européens du début du siècle dernier, cette guerre ne le sera pas moins pour ceux d'aujourd'hui, évoquée par Pierre Miquel avec une puissance qui fait chavirer l'image d'Épinal dans un cauchemar presque à vif.

02/2002

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Décoration

Un maître du Livre, Bernard Naudin

La plupart des habitants de l'Indre en général et ceux de Châteauroux en particulier, ont entendu parler de Bernard Naudin, de ses illustrations, de son coup de crayon et de sa grande renommée au début du xxe siècle mais n'imaginent pas combien était génial ce touche-à-tout dont l'histoire a commencé au bord de la place Sainte-Hélène en 1876. Tour à tour dessinateur, musicien (il jouait de la guitare et de... la viole de gambe), graveur et illustrateur, Bernard Naudin a marqué son époque de son empreinte, au même titre qu'un Nivet l'a fait dans la sculpture, si ce n'est plus encore... Pour poursuivre le remarquable catalogue raisonné de l'oeuvre gravé de Bernard Naudin par Marie Berthail, Bernard Gagnepain livre un nouvel ouvrage, fruit de dix-neuf années de recherches et de labeur qui surprendra par la qualité et l'ampleur du travail réalisé d'une part, mais aussi et surtout par le sujet lui-même. Si l'oeuvre gravé de Bernard Naudin est important et reconnu, l'oeuvre dessiné l'est tout autant et ses illustrations poignantes de vérité complétées de ses dessins d'ornement font de lui un véritable maître du livre recherché par les bibliophiles. C'est à cet aspect que s'est attaché Bernard Gagnepain en rédigeant ce catalogue raisonné des ouvrages illustrés par Bernard Naudin qui répertorie 79 livres et 10 albums. Ce catalogue n'a d'autre ambition que de mettre en lumière la production artistique de Bernard Naudin au service de l'illustration d'oeuvres littéraires choisies et de contribuer au renom de cet artiste éclectique considéré comme l'un des maîtres de la gravure à l'instar des Callot, Rembrandt, Goya... Puisse cet ouvrage faire encore mieux connaître cet artiste doté d'un sens élevé de l'amour de l'art qui contribua à enrichir les arts graphiques et qu'il puisse répondre à l'attente de sa veuve qui écrivait : "Bernard Naudin n'est pas tout à fait mort. Si la matière périt, l'Esprit demeure."

11/2020

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Histoire internationale

Georges Washington. Fondateur de la République des Etats-Unis

Georges Washington, 1er président des Etats-Unis, est indéniablement le père de la nation américaine. Les Américains lui doivent leur indépendance et leur liberté. C'est son histoire, remarquable et captivante, qui est racontée dans cet ouvrage publié pour la première fois en 1886 à l'attention aussi bien d'une jeunesse avide d'aventures et d'exemples à suivre que d'adultes désireux de mieux connaître l'épopée américaine et la naissance de la démocratie outre-Atlantique. Né en Virginie le 22 février 1732 dans une famille de propriétaires terriens, orphelin de père à l'adolescence, le jeune Georges exerce son autorité sur ses frères et soeurs et s'initie au métier d'arpenteur dans l'immensité des nouvelles terres à défricher, avant de s'enrôler dans l'armée britannique pour combattre les Français. Officier courageux et infatigable lors de la Guerre de Sept ans, il défie l'adversité avec une détermination inébranlable. Mais lorsque les Anglais piétinent les droits et l'honneur des Américains, c'est contre les armées de Sa Majesté que Washington se bat. Commandant en chef des troupes insurgées, à la tête d'hommes aussi inexpérimentés qu'indisciplinés, manquant de vivres et de munitions, il réussira à fédérer ses hommes et à les mener vers la victoire, l'indépendance et la liberté. Marié à une riche veuve, il aurait pu vivre sur sa plantation une fois la victoire acquise. Mais la démocratie était encore trop fragile et l'unité de cette nouvelle république trop précaire. Après une vie militaire héroïque, c'est sur la scène politique que le devoir l'appelle. Elu président des Etats-Unis d'Amérique le 4 mars 1789, il accomplira deux mandats au cours desquels les institutions se mettront en place, et se retirera une fois le devoir accompli. Vie extraordinaire que celle de cet homme, explorateur, maître d'une grande plantation, militaire, homme politique, chef de famille... resté inébranlablement droit et fidèle à ses principes pour le plus grand bien de son pays. Jacques Fernay est un nom d'emprunt. L'auteur, qui a vécu au 19ème siècle, reste un mystère. Sous sa plume, cette biographie à la fois très documentée et romancée fait revivre des personnages touchants et plus vrais que nature.

06/2015

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Littérature française

Un coeur simple. un roman de Gustave Flaubert

Un coeur simple, la première nouvelle de Gustave Flaubert est parue dans le livre Trois contes, publié en 1877. UN CoeUR SIMPLE EST AU DEPART UNE NOUVELLE DE GUSTAVE FLAUBERT TIREE DU RECUEIL TROIS CONTES, QUI RETRACE L'HISTOIRE D'UNE SERVANTE AU XIXE SIECLE, EN NORMANDIE, FELICITE DE SON PRENOM. Félicité qui a cinquante ans, est au service de Mme Aubain, veuve endettée et mère de deux enfants, qui a dû emménager dans une maison héritée de ses ancêtres à Pont-l'Evêque. Servante modèle, Félicité est entrée au service de Mme Aubain à l'âge de 18 ans suite à une déception amoureuse - l'homme qu'elle aimait s'est marié avec une vieille femme pour échapper à la conscription -. Félicité s'occupe des enfants de Mme Aubain, Paul et Virginie, âgés de sept et quatre ans puis Paul va quitter la maison pour suivre des études au collège de Caen. Félicité souffre d'abord de ce départ puis se trouve consolée par une nouvelle distraction : le catéchisme quotidien de Virginie. Mais la fille de Mme Aubain part bientôt poursuivre son éducation chez les Ursulines à Honfleur. Félicité va alors reporter son amour sur son neveu Victor qui s'engage pour un voyage au long cours dont il ne reviendra pas. Quelque temps après, Virginie meurt d'une fluxion de poitrine. Félicité, seule, voue alors une immense tendresse à Loulou, un perroquet dont on lui a fait cadeau. Suite à une angine, la servante devient sourde ainsi isolée du monde, elle ne perçoit plus que la voix de son perroquet quand un matin d'hiver elle découvre Loulou mort. Sa douleur est tellement grande que suivant le conseil de Mme Aubain, Félicité décide de le faire empailler. Après la mort de Mme Aubain, la pauvre servante reste dans la maison invendue qui se dégrade peu à peu. Ayant contracté une pneumonie, Félicité ne vit plus que dans l'unique souci des reposoirs de la fête-Dieu. Elle décide même d'offrir Loulou empaillé pour orner le reposoir situé dans la cour de la maison de Mme Aubain. Pendant que la procession parcourt la ville, Félicité agonise et dans une ultime vision, le Saint-Esprit lui apparaît sous l'aspect d'un gigantesque perroquet.

11/2022

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Religion jeunesse

Coffret Les belles poupées de Julia visitent la tour Eiffel. Numéro 2, Edition de luxe

Le Coffret N°2 "Les Belles Poupées de Julia visitent autour de la Tour Eiffel" contient le livre A3, un livre A4, un livre format A5, un CD AUDIO, un DVD, un jeu éducatif de cartes, un cahier d'écriture et le petit livre avec la méthode linguistique. Dans cet ouvrage N°2 "Les Belles Poupées de Julia visitent la Tour Eiffel" vous pourrez lire le témoignage de vie spirituelle de Julia, vivant à Paris depuis 1986 et l'inspiration divine qu'elle a reçu en se promenant autour de la Tour Eiffel. Vous pouvez regarder les images de la poupée de Nice, de la poupée du Mont-Saint Michel, la poupée de la Belgique, la poupée de la Grèce, la poupée du Portugal, du Pérou, de l'Inde et d'autres pays ! Chaque poupée typique apprend à l'enfant ou à l'adulte une petite histoire culturelle, éducative et religieuse de chaque pays. Vous trouverez un questionnaire et un jeu éducatif pour les enfants afin qu'ils puissent apprendre la géographie. Le coffret est réalisé par Madame SANCHEZ, avec les images de plusieurs poupées, les ouvrages sont publiés en couleur vert et rouge et ils sont écrit en langue française, ainsi que le CD AUDIO et le DVD. Vous pouvez également commander les coffrets en anglais et en espagnol. C'est une nouvelle méthode linguistique et pédagogique didactique pour l'apprentissage des langues étrangères avec l'image des poupées et des poupons de tous les pays du monde. Avec cette nouvelle méthode linguistique et pédagogique, les enfants et les adultes peuvent apprendre les langues étrangères, comprendre plus facilement les mathématiques, apprendre à compter, apprendre à écrire, apprendre les couleurs, la géographie, l'histoire, visiter les lieux historiques, apprendre à distinguer les objets et les images, etc. La nouvelle méthode linguistique et pédagogique Les Belles Poupées de Julia est une méthode DIDACTIQUE et elle est créée par une DIDACTICIENNE donc sa créatrice Julia-Josépha-Patricia SANCHEZ ARELLANO Veuve de Ruiz La DIDACTIQUE est une science de l'enseignement que l'on retrouve dans des nombreux domaines : La linguistique psychologique, les sciences humaines, les sciences sociales, les sciences de l'éducation, les Lettres modernes, la science et dans l'Histoire de l'Art.

10/2018

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Autres collections (6 à 9 ans)

Un bon petit diable. un roman pour enfants de la Comtesse de Ségur

Un bon petit diable est un roman français pour enfants de la comtesse de Ségur, publié sous forme de feuilleton en 1865 (à partir du 14 décembre 1864). L'histoire commence en Ecosse en 1842. Charles, dit "Charlot" , orphelin de 12 ans, est élevé par sa cousine, la veuve Mac'Miche, âgée d'une cinquantaine d'années, mégère d'une avarice sordide. Pour se venger de ce qu'elle lui fait subir, Charles lui joue des tours pendables, avec la complicité de Betty, la servante. Dès qu'il le peut, il va rendre visite à sa cousine Juliette, une jeune aveugle de 14 ans, qui vit avec sa soeur aînée, Marianne. La jeune fille joue le rôle du bon ange auprès de ce "petit diable" , qu'elle exhorte à plus de douceur et de patience envers sa terrible cousine. Mme Mac'Miche, exaspérée par les farces de Charles. Elle n'ignore pas qu'il sait qu'elle détient la somme de 50 000 francs, qui constitue son héritage. Elle le met en pension chez M. Old Nick dont il arrive à se faire chasser. Charles, avec l'appui du juge de paix, décide d'habiter chez ses cousines Daikins, Juliette et Marianne. Marianne devient la tutrice de Charles à la mort de Mme Mac'Miche, victime de sa rapacité. Peu à peu, Charles devient adulte. Dès sa majorité, le juge de paix rend à Charles l'argent qui lui revient et le jeune homme décide d'acheter la ferme. Marianne et le juge de paix, amis de longue date, se rapprochent et désirent se marier, mais elle attendra que Charles soit marié (avec Juliette) pour devenir sa femme. personnagesLes féesL'aveugleUne affaire criminelleLe fouet Le parafouetDocilité merveilleuse de Charles. Les visièresAudace de Charles. Précieuse découverteNouvelle et sublime invention de CharlesSuccès completMme Mac'Miche se vengeDernier exploit de CharlesMéfaits de l'homme noirDe Charybde en ScyllaEnquête. Derniers terribles procédés de CharlesCharles fait ses conditions. Il est délivréMme Mac'Miche dégorge et s'évanouitMme Mac'Miche file un mauvais cotonBon mouvement de Charles. Il s'oublie avec le chatRepentir de Charles Juliette le consoleCharles héritier et propriétaireDeux mauvaises affaires de chatAventure tragique. Tout finit bien. Charles est corrigé

11/2022

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Roman d'amour, roman sentiment

Une page d'amour. un roman d'Emile Zola

Une page d'amour est un roman d'Emile Zola publié en 1879, le huitième volume de la série Les Rougon-Macquart. L'héroïne est Hélène Grandjean, fille d'Ursule Macquart et du chapelier Mouret. A l'âge de dix-sept ans, elle épouse un nommé Grandjean avec qui elle a une fille, Jeanne, maladive et en proie à des "crises" régulières. La famille monte à Paris, où Grandjean meurt peu après son arrivée. Veuve d'un homme qu'elle n'a jamais vraiment aimé, Hélène est prise d'une passion violente pour le docteur Deberle, son voisin, qui l'a secourue lors d'une des crises de sa fille. Mais cette dernière éprouve pour sa mère une passion non moins violente : elle ne supporte pas de la voir sourire à d'autres enfants ou à d'autres hommes. Le jour où Hélène se donne à Deberle, Jeanne, qui avait tout pressenti, se met à sa fenêtre sous la pluie et contracte ce qu'on appelait alors une phtisie galopante (tuberculose), dont elle meurt trois semaines plus tard. Par la suite, Hélène épousera un nommé Rambaud, avec qui elle ira vivre à Marseille. Elle retournera tout de même, à la fin du roman, à Paris, où elle ne restera que quelques heures. Une page d'amour est l'un des romans les plus méconnus de la série, peut-être parce qu'on n'y rencontre pas, du moins en apparence, la violence souvent provocatrice des autres oeuvres. On y trouve pourtant une analyse de la passion amoureuse qui ne manque pas d'intérêt, et surtout une description très précise, à travers le personnage de Jeanne, des troubles psychologiques qui peuvent se développer chez une enfant lorsqu'elle entre dans la puberté. Bien entendu, les lois de l'hérédité, thème majeur de la série des Rougon-Macquart, ne sont pas oubliées. Du point de vue de l'hérédité telle que la conçoit Zola, Jeanne est en effet le personnage le plus intéressant de la série car elle a hérité à la fois de la faiblesse mentale de son aïeule Adélaïde Fouque et de la faiblesse physique de sa grand-mère Ursule qui était phtisique.

11/2022

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Littérature étrangère

La saga de Mèmed le Mince

Mèmed est le premier cycle romanesque de Yachar Kemal, dont l’écriture l’a occupé pendant plus de trente ans. Le tome I a été publié en turc en 1955, le II en 1969, le III en 1984, le IV en 1987. Les lieux, les personnages et leur psychologie s’enracinent directement dans l’enfance de Kemal, né dans une tribu turkmène, dans une famille où l’on rencontrait aussi bien des bardes qui célèbrent les hauts faits des vivants et des morts et la splendeur de la nature que des bandits d’honneur qui avaient « pris le maquis », brigands qui serviront de modèles au personnage de Mèmed. La mère de Mèmed est une jeune veuve et l’enfant travaille dur dans les champs de coton, dont il revient le soir tout ensanglanté par les chardons qu’il doit arracher, pour assurer leur survie. L’agha local, un de ces paysans parvenus et sans scrupule qui ont les pleins pouvoirs sur les faibles, s’en prend à ces deux êtres sans défense. C’est là que la révolte de Mèmed prend racine et c’est ce qui fait de lui un bandit au grand coeur réfugié dans la montagne. Sa révolte ne fera que croître au cours de nombreux épisodes, dont le principal est l’amour passionné et partagé de Mèmed pour Hatché, la jeune fille qu’il enlèvera au mépris des plans de mariage décidés par l’agha. L’argent volé aux paysans, la corruption, les trafics en tout genre, l’arbitraire, l’avidité, voilà contre quoi Mèmed va lutter tout au long de cette épopée dont les rebondissements trouvent leurs sources dans la ruse et la cruauté des accapareurs de terres qui dépouillent une population sans défense, mais aussi sans courage. Le bandit d’honneur qu’est Mèmed sauve parfois la vie des faibles, plus souvent encore leur honneur et leurs droits en usant de ruse, de violence et de meurtre. Si le terreau de l’enfance est la première source de Mèmed, une grande culture littéraire a permis à Kemal d’en opérer la transformation en chef-d’oeuvre épique.

04/2011

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Sports de combat

Réflexions sur le combat. L’esprit du combat le fighting spirit (l’« esprit combatif ») Conseils pratiques aux professionnels

Préface du Dr Georges Perez (Association Médecine Boxe) Après plus de trente années passées dans les salles de boxe, les dojos, au sein des forces de l'ordre, le moment est venu pour Robert Paturel de mettre noir sur blanc ce qu'il sait du combat. Le combat sous toutes ses formes. De la confrontation sportive (entraînement, compétition, etc.) à la confrontation réelle (agressions verbale et physique, etc.), en passant par le combat armé (police, etc.), sous les ordres d'une autorité légitime. Ces formes d'affrontement se ressemblent en effet ; les facteurs de réussite sont les mêmes sur le ring ou dans la rue : la préparation, l'adaptation, la détermination. Il a essayé de cerner au plus juste l'émotivité du combattant pour trouver les moyens de domestiquer la peur des coups et l'angoisse de la douleur. Ces moyens, ce travail sur soi pour mieux se préparer à l'affrontement, sont valables pour tous ceux qui doivent intervenir. Que ce soit sur le ring pour un boxeur, dans la rue pour un policier qui doit interpeller un malfaiteur, pour un groupe d'intervention qui doit donner l'assaut... Réflexion sur l'aptitude au combat, ce travail est aussi une étude sur la gestion du stress et les différents types de comportements à tenir face aux menaces et aux agressions. Quand on choisit d'être policier ou gendarme, c'est pour se rendre utile. Mais encore faut-il avoir les moyens de voler au secours de la veuve et de l'orphelin... Avant d'avoir la prétention de sauver les autres, il faut être déjà capable de se protéger soi-même. Quels sont les arts martiaux et sports de combat utiles aux professionnels de la sécurité ? Qu'est-ce qui, d'un bon pratiquant, permet de faire un bon combattant ? Comment désamorcer un conflit qui risque de s'envenimer ? Quelles sont les limites de la légitime défense ? C'est à toutes ces questions qu'il répond... Ancien champion de France et champion d'Europe de boxe française, Robert Paturel a été formateur pendant 20 ans au RAID et au GIPN, groupe d'intervention de la police nationale.

09/2021

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Poésie

Cérès-Pauline. Poème à épisodes et saison unique 2016-2017

"A chaque fois qu'une enfance s'éloigne, un monde disparaît. Ou du moins se transforme. Car il n'est pas de temps humains qui se perdent. Il en est, peut-être, qui s'estompent, se gomment, se délitent... Le plus souvent, cependant, ils demeurent et continuent de nous constituer. Et nous les recherchons, comme Martin-André les recherche dans son recueil intitulé Cérès-Pauline, pour tisser maille à maille le fil de laine mémoriel, qu'il soit celui de la mère ou de la marraine. Et tout et tous dansent autour de celle qui avait été belle... d'une beauté singulière : la salle de vie illuminée, le bon morceau de beurre fondant, la grande mare comme une mer étale, mais également François et son drôle d'oeil, Gérard, Médor, et même les vaches quand nous partons le soir chercher les bêtes au pré... Ainsi, tout s'inscrit en jalon et repère pendant les vacances d'été, jusqu'au seuil de l'adolescence, dans la ferme. La petite histoire côtoie ainsi la grande, et le lourd tombereau à betteraves et poupées de maïs qu'on entasse au silo ressemble à s'y méprendre à celui qui, en 1793... charrie des hommes en chemise vers la funeste Veuve, place du Ralliement, à Angers. Quand t'es arrivé chez nous tu n'savais pas courir... dit Marraine à son filleul. Nous non plus, au début du texte ! Pourtant, la lecture achevée, comme le filleul hébergé, nous grandissons et acquérons le droit de veiller, d'écouter les cultivateurs et leurs histoires... Martin-André nous les raconte, ces histoires, avec maestria : il sait trouver les articulations pour décrire les situations, ainsi que les mots porteurs d'émotions. Ce sont deux "habiletés" qui font que le texte ne stagne pas dans la dimension personnelle, mais au contraire s'élève pour nous atteindre en profondeur. C'est là, dans ce texte, que se situe précisément la marque de l'universel, du moins son approche. Si l'on s'accorde à croire que la vocation d'un texte réside dans sa possibilité à toucher le plus grand nombre, le présent recueil de Martin-André relève d'une incontestable réussite." François Fasula, auteur.

03/2019

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Criminalité

Griselda Blanco

Lundi 3 septembre 2012, Medellín (Colombie). Deux sicarios en moto. Boum boum : celle que l'on surnomme La Reine de la coca, La Madrina ou encore La Veuve Noire, 69 ans, s'effondre, deux balles dans la tête. Fin de la historia. Ironie : c'est elle qui a inventé ce mode d'assassinat à moto... La fin d'une histoire qui s'est écrite en lettres de sang et en lignes blanches pour Griselda Blanco, considérée comme la pionnière du trafic de cocaïne colombien vers les Etats-Unis, à New York puis à Miami, dans les années 1970-1980. A l'apogée de son règne, des tonnes de poudre sont déversées dans les rues de Miami, jusqu'à 1 500 kilos par mois dit-on, et quelque 80 millions de dollars mensuels. Un règne macabre pour celle que l'on présente comme le mentor du tristement célèbre narco Pablo Escobar, avec plus de 250 meurtres " au palmarès " - dont trois de ses quatre maris - et " un début de carrière " des plus précoces : elle appuie pour la première fois sur la détente à... 11 ans. Aussi flamboyante que sauvage, aussi séductrice qu'impitoyable, Griselda, épaulée par trois de ses fils (dont un certain... Michael Corleone en hommage au film Le Parrain), va faire régner la terreur, n'épargnant ni femmes ni enfants, et déclencher la fameuse " Cocaïne Cowboy War " pour éliminer la concurrence. Mais comme toujours, après l'ascension, la chute. Les gangs rivaux et la DEA à ses trousses, Griselda doit fuir à L. A. , où elle est arrêtée en 1985. Le début de la fin, même si le business continue derrière les barreaux. Avec un improbable projet de kidnapping de John Fitzgerald Kennedy Jr ! Sortie de prison en 2004, âgée de 59 ans, elle est extradée en Colombie, où elle semble couler une " retraite paisible " , jusqu'à ce jour de septembre 2012... Ce livre, fruit d'une enquête très documentée, écrit comme un polar, rythmé, incisif, percutant, retrace l'incroyable et sanglante épopée de Griselda Blanco. Une histoire qui nous plonge aux origines des narcos colombiens. Une histoire qui a inspiré la télévision et Netflix.

09/2023

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Littérature indienne

Ret Samadhi. Au-delà de la frontière

"Ret Samadhi" est l'histoire de Dadi, grand-mère et veuve de 80 ans, qui abandonne un beau jour, sans un mot, la maisonnée de son fils aîné chez qui elle vit comme le veut la tradition. Retrouvée par la police, elle sera ensuite hébergée par sa fille célibataire et artiste, qui lui offre une toute nouvelle forme de liberté et d'amour. Elle s'ouvre alors au monde, aidée dans sa métamorphose par une curieuse aide-soignante, Rosy, qui s'avère être une transgenre issue de la communauté des Hijras. Une amitié intense naît de cette rencontre, brutalement interrompue par l'assassinat de Rosy. Cette disparition marque un nouveau tournant dans la vie de Dadi, qui décide alors de partir pour le Pakistan retrouver la maison natale de son amie, entraînant sa fille dans cette aventure. Elles seront arrêtées par la police qui les soupçonne d'être liées à leur insu à un réseau politique subversif. Lors des interrogatoires, Dadi étourdira les policiers par son attitude farfelue et ses récits apparemment incohérents, mais qui sont en réalité porteurs de sens, de spiritualité et de subversion. Ils seront eux aussi pris dans les mailles de ce filet mystérieux, conquis par cette vieille dame qui en impose par sa ténacité. "Ret Samadhi" est un roman qui fait vaciller les frontières : celle du familier et de l'étrange dans une temporalité où l'instant ramasse tout le passé et la mémoire des siècles, les frontières de genre, celles de l'âge aussi, du corps et de l'esprit, de l'amour et de la haine, des modèles de famille, de la dépendance et de la liberté, des nations " ennemies ", de l'humain et du non humain. Histoire de famille, du quatrième âge et de la dépendance, des confins surtout. L'écriture traduit puissamment ce thème de la perception par un style où monologue intérieur, dialogue, bribes de conversation scénographiées à la manière de Nathalie Sarraute et narration s'entremêlent sans couture apparente, et où familiarité et poésie se superposent, jouant en particulier sur les sonorités et les rythmes d'une façon parfois vertigineuse que la remarquable traduction d'Annie Montaut a su restituer.

03/2020

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Littérature française

Un long voyage ou l'empreinte d'une vie Tome 32 : Escampobar

Octobre 1965. Louis et Pauline quittent enfin Grenoble, et emménagent dans leur villa des environs de Grasse, dont Vanda et Mario, des anciens du domaine, sont les gardiens depuis près de quatre ans. Ils emmènent avec eux Augusta, leur cuisinière, et leurs meilleurs amis, les Trolin père et fille, leurs voisins immédiats du 10 boulevard Foch, avec qui ils vivent en quasi-symbiose. S'ils laissent les frimas de la capitale alpine pour le soleil de la Côte d'Azur, ils abandonnent aussi un appartement ultraconfortable pour un Escampobar en chantier, au milieu d'un ballet incessant d'ouvriers. Le tout orchestré par Adeline, décoratrice d'intérieur et femme de Coucke - cet ami avocat à qui ils doivent d'avoir sorti Oliver de prison. Car ils ont décidé de transformer leur nouvelle demeure, depuis la décoration jusqu'au gros-oeuvre. S'ajoute l'implantation d'un cabinet dentaire au premier étage du Florida, un immeuble grassois tout neuf. Mais il y a plus grave que ces aléas matériels : l'état de Trolin, que les préparatifs du déménagement ont épuisé, lui qu'avait déjà fortement ébranlé la perte de sa femme, après 45 ans de mariage. Heureusement, Juju et Léja, ses soeurs, viennent à la rescousse de Josette, la fille, pour aménager l'appartement qu'ils ont loué dans ce même Florida. Trolin semble perdu, on lui a diagnostiqué un cancer du poumon - jusqu'à récemment il fumait encore comme un pompier -, qui a métastasé au foie. Et le pronostic pessimiste se vérifie, il meurt bientôt, entouré de sa nombreuse famille de pieds-noirs, accourue, et de Louis et Pauline, atterrés, mais Louis également soulagé de sortir de ce long cauchemar. Les travaux terminés, ils peuvent enfin jouir du luxe et de la beauté des lieux. Mais à quel prix ! Louis a commis l'imprudence de laisser carte blanche à Adeline ! Bientôt le milieu de la bourgeoisie locale s'ouvre à Louis - Grasse est une ville de retraités souvent aisés, et oisifs -, particulièrement en la personne de Consuelo de Saint Exupéry, la veuve de l'illustre auteur du Petit Prince, et de la comtesse Zalewska, la châtelaine de Gourdon, ce village nid d'aigle à proximité de Grasse...

10/2023

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Moyen Age - Critique littérair

Les figures de Perceval

Notre propos, pour cet ouvrage, ne consistera pas à refaire ce que nombre de savants historiographes et spécialistes de littérature médiévale ont déjà si bien fait notamment dans le cadre de la Société Arthurienne Internationale, mais plutôt d'interroger le sens de cette figure de Perceval, telle que le Moyen-âge nous l'a léguée et telle qu'elle trouve écho en nos esprits, en quoi elle nous provoque. La figure de Perceval, le " nice " chevalier, s'impose en effet certes sur le plan d'une esthétique qui lui est propre et qui dépasse peut-être même les intentions de ses auteurs. Elle peut être interrogée d'abord comme porteuse d'une mythologie inhérente en ses sources et aussi, en tant que telle, comme production littéraire voire philosophique, ou encore être utilisée et replacée dans les contextes culturels de ses productions. Elle doit être aussi examinée telle qu'elle a été reçue et telle que nous la recevons car elle a affaire à l'humain en chacun de nous, et à notre humanité. Elle sollicite nos affects, nos représentations, nos imaginaires. D'un autre point de vue, en quoi le Perceval que nous connaissons a-t-il à voir avec les mythologies indo-européennes auxquelles certains ont pu le rattacher, aux thèmes de la Vengeance, à quel appel l'Autre Monde répond le fils de la Veuve Dame quand le monde qu'il découvre est frappé de stérilité et de mort ? Depuis sa fondation en 1973, le " Cercle d'Etudes Nouvelles d'Anthropologie, les Amis arthuriens de René Bansard (C.E.N.A) ", s'attache à mettre en valeur les mythes contes et récits légendaires liés aux romans de la Table Ronde et ce singulièrement dans les terroirs de l'espace Normandie-Maine, aux marches de la Petite Bretagne. La figure de Perceval ayant été abordée, voici dix-sept ans, dans une journée d'études du C.E.N.A., il a semblé aux membres de l'association qu'un nouveau travail plus complet s'imposait pour approfondir les pistes déjà entrevues, et ouvrir cette approche à de nouvelles interrogations, à d'autres points de vue.

08/2021

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Histoire internationale

Le corps du Duce. Essai sur la sortie du fascisme

Au sommet de sa gloire, Mussolini fait don de son corps au peuple italien : photographies, affiches et films de propagande exaltent dans son physique ce que sera l'Homme nouveau. Le 29 avril 1945, ce même corps est suspendu par les pieds au treillis d'une station-service à Milan. Le régime fasciste a vécu. Mais l'Italie n'est pas pour autant sortie du fascisme. Un an après, à la veille du premier anniversaire de la Libération, un commando de jeunes néofascistes enlève de la fosse anonyme du cimetière de Milan la dépouille du Duce. Une fois celle-ci récupérée, la toute nouvelle République ne sait qu'en faire cependant : l'enterrer de nouveau, au risque de voir l'anonymat de la sépulture une fois encore percé par les nostalgiques du fascisme ? Ou la rendre à la piété de sa veuve et de ses enfants, au risque de voir le caveau familial devenir un lieu de pèlerinage pour des cohortes de néofascistes ? Dans le doute, les autorités profitent en secret de la disponibilité de l'Église : la caisse de bois brut est cachée dans un couvent, onze ans durant. L'Italie, poussée par la puissance du clérico-fascisme et la Guerre froide à s'attendrir chrétiennement sur les mésaventures des ex-fascistes plutôt qu'à s'enorgueillir des hauts faits des partisans, ne sait pas construire une mémoire fondatrice ni un culte patriotique sur le martyrologe des résistants. Entre l'Italie et la France, Sergio Luzzatto trame des fils plus robustes encore que ceux de l'enlèvement du cercueil de Pétain par des nostalgiques de Vichy en 1973, ou du mythe, commun à la mémoire néofasciste et à la mémoire pétainiste, du don de leur personne qui aurait fait du maréchal et du Duce des "boucliers" contre les exigences nazies. Les deux histoires sont avant tout unies par une gêne à l'égard de la Résistance comme événement fondateur. A Rome comme à Paris, une simple question d'ordre public - que faire de la sépulture d'un cadavre encombrant ? - en cachait une autre, bien plus délicate : comment transformer une réalité historique qui par définition exclut et divise - celle du mouvement partisan - en un mythe fondateur inclusif et partagé ?

11/2014

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Grands couturiers

House of Gucci

Haute couture, meurtres et jet-set : l'histoire vraie de la famille Gucci 1921, Florence. Guccio Gucci ouvre son premier magasin et fonde un véritable empire familial. Trente ans plus tard, ses trois fils, Aldo, Vasco et Rodolfo, poursuivent son oeuvre en imposant mondialement la marque de mode et de luxe tant sur le plan artistique que commercial. A la troisième génération, cette réussite exemplaire prend des airs de saga romanesque. Opulence, aventures sentimentales, fêtes, défis sportifs, mensonges et trahisons. Tous les ingrédients du mythe sont là, y compris la fin tragique du dernier héritier, Maurizio, assassiné sur ordre de son ex-femme, "la veuve noire" . Une dynastie qui donne souvent à la réalité des allures de fiction. Aujourd'hui, Gucci est une société cotée en Bourse et dirigée par François-Henri Pinault, P-DG du groupe Kering. Si le rêve des origines s'éloigne, l'aura de l'aventure perdure. Depuis plus de cent ans, la maison de l'élégance à l'italienne ne cesse de rayonner et demeure l'incarnation de la dolce vita. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle Farhi. A propos de l'autrice Sara Gay Forden a été pendant plus de quinze ans journaliste de mode en Italie. Elle est spécialiste des marques telles que Gucci, Armani, Versace ou Prada. Elle travaille aujourd'hui pour le groupe de médias Bloomberg News et habite à Washington. " La journaliste Sara Gay Forden signe une enquête fouillée qui se lit comme un thriller. Jalousie, argent, sexe, pouvoir... La saga Gucci n'a rien à envier au feuilleton Dallas ! " Le Parisien " Un livre sur le monde des affaires que vous traverserez comme un roman. [... ] Forden a fait d'un mélange de drame familial et de haute finance un récit savoureux et complexe. " The Economist " Une lecture palpitante. " Cosmopolitan (USA) " Une chronique pénétrante de l'ascension et de la chute d'une entreprise familiale. [... ] Même selon les normes Borgia de l'industrie de la mode, les Gucci étaient spéciaux. Non contents de l'habituel condensé familial d'amour, de jalousie et de cupidité, ils ont ajouté au mélange l'évasion fiscale, la bigamie et, oui, le meurtre. " Wall Street Journal

11/2022

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Littérature étrangère

Franz Schubert Express, Prague-Vienne. Suivi de Gustav Mahler Express, Vienne-Prague

A bord du train qui la conduit de Prague à Vienne, l'excentrique Maya Ney, psychologue à la retraite et aspirante détective, fait des rencontres un peu inhabituelles à bord du Franz Schubert Express, train qui assure la liaison entre Prague et Vienne, et, un an plus tard, à bord du Gustav Mahler Express, qui relie Vienne à Prague. Dans le premier trajet, elle fait la rencontre d'une femme intrigante. Assise à ses côtés, l'élégante Clara Blau l'émeut par les larmes qu'elle verse à la lecture des lettres d'Apollinaire. Lettres d'amour mais aussi lettres de tromperie, puisque le poète écrivit au mime moment de sa vie à sa promise et à sa maîtresse. Sa voisine de train se confie alors : se qualifiant elle-même de "veuve-divorcée", elle nourrit une haine viscérale à l'égard de celle qui fut l'épouse de son mari durant les trois dernières années de sa vie, ancienne femme de compagnie de sa propre belle-mère, Elfriede. Cette Ingrid tant haïe écrivit après la mort de son mari les mémoires d'Elfriede, ancienne danseuse qui entretint sa vie durant une relation secrète avec le père de son fils. De confidence en verre de cognac, Maya Ney devient peu à peu fascinée par l'histoire de Clara. Qui est cette Ingrid, fausse femme de chambre devenue écrivain ? L'histoire de la famille Blau est-elle l'expression de ce sentiment étrange qui l'étreint dans les rues de Vienne, sorte de mélange inextricable de raffinement et de cruauté ? Et un an plus tard, à bord du Gustav Mahler Express, Maya Ney prend une place, en première classe pour avoir la paix mais deux personnes étranges entrent dans son compartiment et Maya, malgré elle, devient témoin de leurs échanges intimes et bizarres. On apprendra qu'ils se sont échappés d'un hôpital psychiatrique et ils se prennent pour le couple Gustav Mahler et sa femme Alma ! La passivité de Maya avait eu des conséquences dévastatrices dans Prague Schubert Express, mais les événements tragiques qui surviendront dans le Gustav Mailer Express la forceront Maya à agir.

09/2013

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Romans historiques

Guerre et femmes Tome 3 : L'odeur de la poudre (1916)

1916. Le front se déplace. Après les Ardennes, la Somme, la Picardie, arrive l’enfer de Verdun. A l’arrière, batailles après batailles, la vie se poursuit, les femmes se sont organisées. Espoir ou désespoir, on célèbre baptêmes et enterrements le même jour. De l’imprévu se manifeste à Saint-Mars. Emilia voyant surgir devant sa porte une femme réfugiée de l’Est qui cherche du travail dans une forge, lui propose celle que Gustave a fermée en partant sur le front. Un peu plus loin, sur la terre de la veuve Marceline, arrive un ouvrier agricole kabyle dont elle tombe amoureuse sous l’oeil réprobateur de son fils revenu mutilé de guerre. Louise, l’institutrice de Mortagne, devient pacifiste depuis que son mari a été fusillé par les Allemands. Découvrant la colombophilie militaire, elle s’y intéresse et dresse des pigeons voyageurs à porter des messages. Parallèlement, Clara qui parvient à maintenir la société de marbrerie familiale accueille et soigne chez elle des blessés de guerre qui, remis sur pied, repartiront sur le front. A Paris, dans les usines, les ouvrières qui tournent les obus se révoltent contre les horaires de travail abusifs et les salaires insuffisants. Les syndicalistes se regroupent, Cécile en tête. A la gare d’Austerlitz, dans son bistrot, Monique est dénoncée pour hébergement illégal de réfugiés du Nord. Quant à Berthe, si elle se hausse dans le milieu de la mode et de la couture, Estelle, par son mariage, se hausse dans la société. En zones occupées, Clarence, journaliste, est portée disparue depuis son reportage censuré par l’armée. Dans sa nouvelle saga « Guerre et femmes », Jocelyne Godard a choisi de se pencher sur un sujet inédit. Une fois de plus, elle prend le parti de raconter « les femmes » en rendant hommage à toutes celles qui ont parsemé la guerre de 14/18 par leurs exploits et leur courage en y mêlant, selon son style, ses héroïnes fictives tout en s’appuyant sur une documentation riche et abondante et sur des sources authentiques qu’elle tient de sa famille. Une saga qui fait honneur à la fois à l’Histoire et au roman populaire.

04/2012

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Policiers

La forteresse de Breslau

Printemps 1945. Breslau est au bord du précipice. La ville est encerclée par une armée soviétique qui la pilonne du soir au matin. Agé de soixante-deux ans, enlaidi par des cicatrices de brûlures, souvenirs des bombardements de Hambourg et de Dresde, Eberhard Mock a été suspendu de ses fonctions d'officier de la police criminelle, mais il est invité par la comtesse Gertruda von Mogmitz à mener une enquête privée sur le viol et le meurtre de sa nièce. La comtesse, veuve du général von Mogmitz, condamné à mort pour avoir fomenté un attentat contre Hitler, est emprisonnée dans un camp dirigé par un certain Gnerlich, son ancien majordome. Mock, désespéré de devoir quitter sa ville bien-aimée, décide qu'il n'en fera rien tant qu'il n'aura pas résolu cette énigme. Sa femme Karen devra encore patienter avant de rejoindre le Danemark... D'autant que Mock, tombé amoureux de la comtesse, se laisse manipuler par elle, ce qui ne l'empêchera pas de découvrir par qui le meurtre de la jeune fille a été commandité et commis. Mais au final, il deviendra lui-même un meurtrier : sa vengeance s'abattra d'abord sur Gertruda von Mogmitz, dont les Polonais découvriront le corps en 1950. Elle s'abattra ensuite sur Gnerlich, qu'il finira par démasquer grâce à un petit coup de main du Mossad et exécutera en 1954, à Vienne, après l'avoir traqué pendant plusieurs années. Il règne dans La forteresse de Breslau une atmosphère de chaos et d'apocalypse, c'est moins un roman d'enquête qu'un roman de la disparition : les amis de Mock disparaissent (le Dr Lasarius se suicide, les bandits Wirtz et Zupitsa, spécialistes du recel et des règlements de comptes, meurent dans un accident de train), la femme de Mock s'efface elle aussi... La ville sombre en même temps que la morale, les bonnes moeurs et la dignité humaine, comme en témoignent les rapports malsains qui unissent la comtesse au SS Gnerlich. Ne reste qu'à espérer en des lendemains meilleurs et à méditer sur cette page d'histoire... La forteresse de Breslau est le cinquième et dernier volume des enquêtes de Eberhard Mock.

11/2012

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Religion

Lettres missives et épîtres dédicatoires

Les lettres rassemblées ici sont de différentes natures, et ne constituent pas toutes, à proprement parler, la correspondance de Jean Lemaire de Belges. Cette définition ne peut s'appliquer qu'aux lettres missives, qui témoignent du rôle de l'écrivain au service de Marguerite d'Autriche. Veuve du duc de Savoie Philibert le Beau, celle-ci veut faire construire, aux portes de Bourg-en-Bresse, une église pour accueillir le tombeau du défunt ; absorbée par le gouvernement des Pays-Bas bourguignons, elle charge Jean Lemaire de superviser les travaux de Brou, qui font l'objet principal, mais certes pas unique, des lettres échangées avec la princesse et avec ses hauts fonctionnaires. Tout autre est le registre des lettres imprimées. Insérées, avec le titre d'" épîtres ", dans les éditions des oeuvres qu'elles accompagnent, elles " illustrent " à la fois le texte et son dédicataire, et elles font partie intégrante de l'ample paratexte qui caractérise les imprimés du début de la Renaissance. Mais s'il importe de distinguer les " lettres missives " des " épîtres dédicatoires ", la pratique des formes épistolaires à la Renaissance ne se réduit pas, loin s'en faut, à une telle dichotomie. Pour s'en tenir aux formes épistolaires en prose adressées à des contemporains (nous n'envisageons pas ici les épîtres fictives versifiées), la frontière entre circulation manuscrite et diffusion imprimée se révèle bien floue : la correspondance, imprimée, en latin, de Cornelius Agrippa (1486-1535), compte huit lettres échangées en 1509 avec un ami anonyme qu'il y a lieu d'identifier avec Jean Lemaire. Enfin, tout autres sont encore deux lettres que l'humaniste Jean de Pins (vers 1470-1537) adresse à un certain Maior, peut-être Jean Lemaire : ce sont des officia, éloges d'humanistes se célébrant les uns les autres. Les lettres publiées ici témoignent donc des enjeux très différents des formes épistolaires pour l'écrivain " indiciaire " de Bourgogne. Lire dans cette optique les relations de Jean Lemaire de Belges avec son entourage, c'est aussi découvrir comment la pratique épistolaire, avec un correspondant ou avec un public, entre manuscrit et imprimé, touche directement la question du statut de l'auteur.

09/2012

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Romans historiques

Cycle de Gui de Clairbois Tome 5 : Le Champ clos de Montendre. Tome 1, Les pèlerins du devoir

Enfin maître du domaine familial dont son demi-frère, Anceaux, l'avait dépossédé, Gui de Clairbois est victime d'une désillusion cruelle : refusant de vivre à la campagne, son épouse, Héloïse, exige de revenir à Tours, sa ville natale. Il charge son écuyer, Broeckx, de l'escorter. Ulcéré par cette rupture, Gui se consacre à la réfection de sa ferme fortifiée. Il est aidé par d'anciens serviteurs parmi lesquels figure Alaïs, une amie de jeunesse. Elle lui révèle quelques vérités sur son père, et frère Evrard, le chapelain, les corrobore : Gilbert de Clairbois, mort en Lombardie, était loin d'être un parangon de vertus humaines et chevaleresques. A Montsurvent, le hameau du Cotentin où vit Luciane, sa mère, Gui obtient confirmation de ce qu'il craignait : le héros de son enfance ne méritait ni son amour ni son respect. Pour honorer une promesse faite à Enguerrand de Coucy avant qu'il ne succombe aux blessures reçues à la bataille de Nicopolis, Gui et Broeckx partent pour la Picardie dans l'intention d'y voir la veuve du martyr. Leur rencontre avec un gentilhomme normand, Guillaume de Coucy, les éloigne de leur itinéraire. Ensemble, ils se rendent à Bayeux où sont organisées des joutes. Après s'y être singulièrement illustré, Gui chemine à nouveau vers l'est. A la Merveille - le somptueux château d'Enguerrand de Coucy - , le chevalier et l'écuyer vivent une étrange journée et une nuit plus étrange encore. Louis d'Orléans, le frère du roi, les convoque à Paris et Gui est chargé de se rendre en Avignon où le Pape Benoît XIII, contesté par maintes autorités ecclésiastiques et civiles, est menacé. Le prince est le seul haut personnage du royaume soucieux de la sécurité du souverain pontife. A peine arrivés dans la cité, les deux "observateurs" apprennent que Geoffroy le Meingre, le frère du maréchal Boucicaut, a reçu l'ordre de capturer le Saint-Père dont trois cents Aragonais assurent la défense. A l'intérieur du palais, Gui et Broeckx subiront les affres d'un pénible siège, et c'est brisés spirituellement et physiquement qu'ils regagneront Paris.

01/2000

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Littérature française

Des hauts et des bas

Dans ce recueil, l'auteur propose vingt-sept nouvelles qui évoquent des travers souvent peu reluisants de l'âme humaine. Il suffit qu'un ressort casse et tout bascule. Outre des nouvelles qui parlent de jalousie, de colère, de difficultés financières, on y découvre aussi des histoires douces-amères qui évoquent le deuil, la déception, l'ennui. "Tristement excellent ! Trois vies en une !", a noté le comité de lecture à propos d'une de ces nouvelles. Enfant timide, épouse trompée, collègue sans-gêne, couple fusionnel, chien complice, chat négligé, benjamin complexé, veuve rencontrant l'amour, femme curieuse, commerçant sympathique, cuisinier exigeant ou encore vieillard désorienté. Ils font partie de ceux que l'on rencontre chaque jour et que l'on ne remarque plus. Ils vivent des émotions fortes, passent de la confiance à la suspicion ou de l'abattement à l'espoir. Parfois leurs rêves se concrétisent. Parfois leurs projets échouent, mais ils persévèrent malgré les embûches. Quelquefois, il leur arrive aussi de capituler. Des nouvelles sans rapport entre elles si ce n'est qu'elles offrent toutes un cocktail de comportements humains. Comme toujours, l'écriture est soignée, sensible, délicate. Les descriptions sont imagées. Les phrases sont courtes. Le rythme est soutenu, Le lecteur est parfois entraîné aux confins du fantastique et du merveilleux. "Très subtil et quelle originalité ! Et ce mélange de personnes et de styles réunis par hasard autour d'une même passion qui les conduit à l'extrême et pour cause ! Quelle chute !", a écrit Noëlle Fargier au sujet de "La folie de Marguerite". "Quel texte savoureux qui m'a vraiment réjouie. Une jolie vengeance bien amenée et on peut le comprendre : trop c'est trop à la fin. Tout en douceur, sans violence ni agressivité mais une glissante manière de "remettre quelqu'un à sa place". "Vengeance est un plat qui se mange froid"...Ici, c'est vraiment le cas et la chute nous ramène à la relativité de toutes choses ici-bas. En plus, c'est très imagé, c'est comme si la scène se déroulait sous nos yeux amusés. Bravissimo.", a écrit quant à elle Rolande Quivron à propos du "Parfum de Claudette".

09/2018

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Autres collections (6 à 9 ans)

Un bon petit diable

Un bon petit diable est un roman français pour enfants de la comtesse de Ségur, publié sous forme de feuilleton en 1865 (à partir du 14 décembre 1864). L'histoire commence en Ecosse en 1842. Charles, dit "Charlot" , orphelin de 12 ans, est élevé par sa cousine, la veuve Mac'Miche, âgée d'une cinquantaine d'années, mégère d'une avarice sordide. Pour se venger de ce qu'elle lui fait subir, Charles lui joue des tours pendables, avec la complicité de Betty, la servante. Dès qu'il le peut, il va rendre visite à sa cousine Juliette, une jeune aveugle de 14 ans, qui vit avec sa soeur aînée, Marianne. La jeune fille joue le rôle du bon ange auprès de ce "petit diable" , qu'elle exhorte à plus de douceur et de patience envers sa terrible cousine. Mme Mac'Miche, exaspérée par les farces de Charles. Elle n'ignore pas qu'il sait qu'elle détient la somme de 50 000 francs, qui constitue son héritage. Elle le met en pension chez M. Old Nick dont il arrive à se faire chasser. Charles, avec l'appui du juge de paix, décide d'habiter chez ses cousines Daikins, Juliette et Marianne. Marianne devient la tutrice de Charles à la mort de Mme Mac'Miche, victime de sa rapacité. Peu à peu, Charles devient adulte. Dès sa majorité, le juge de paix rend à Charles l'argent qui lui revient et le jeune homme décide d'acheter la ferme. Marianne et le juge de paix, amis de longue date, se rapprochent et désirent se marier, mais elle attendra que Charles soit marié (avec Juliette) pour devenir sa femme. personnagesLes féesL'aveugleUne affaire criminelleLe fouet Le parafouetDocilité merveilleuse de Charles. Les visièresAudace de Charles. Précieuse découverteNouvelle et sublime invention de CharlesSuccès completMme Mac'Miche se vengeDernier exploit de CharlesMéfaits de l'homme noirDe Charybde en ScyllaEnquête. Derniers terribles procédés de CharlesCharles fait ses conditions. Il est délivréMme Mac'Miche dégorge et s'évanouitMme Mac'Miche file un mauvais cotonBon mouvement de Charles. Il s'oublie avec le chatRepentir de Charles Juliette le consoleCharles héritier et propriétaireDeux mauvaises affaires de chatAventure tragique. Tout finit bien. Charles est corrigé

05/2021

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XVIIe siècle

La marchande d'antiquités de Venise

Mon premier époux était un homme riche et noble. Sa famille possédait une vaste collection d'antiquités. Il m'a appris à distinguer l'authentique de la contrefaçon. A sa mort, sa famille a réclamé les clés de notre palazzo ! Il s'agissait de mes trésors, selon moi, et non des leurs. Je les ai donc laissés à l'abri, et nous avions, avec Roberto, prévu de vous les faire parvenir par bateau - ici, dans votre entrepôt - afin de les vendre à vos amis à la Cité. De Londres à la Nouvelle-Angleterre, en passant par Venise, les eaux troubles emportent tout, révélant secrets et ennemis... Veille du solstice d'été, 1670. Sur les quais brumeux de Londres, Alinor a rendez-vous avec James Summer, l'homme qui l'a abandonnée vingt ans auparavant. Celui-ci veut récupérer la seule chose qu'il ne peut obtenir avec sa fortune : leur fils, Rob, qui est né de leur amour. Mais l'arrivée de Livia, une jeune veuve bien trop charmante, vient semer le trouble. Elle affirme être la belle-fille d'Alinor et que Rob serait mort noyé à Venise. Alinor ne croit pas un mot de ce qu'avance cette prétendue marchande d'antiquités. Pour elle, cela ne fait aucun doute : son fils est vivant et Livia cache bien des secrets. Mais comment le prouver ? Angleterre, 1670. Une époque périlleuse pour toute femme indépendante... " Mystérieusement puissant et pourvu de multiples rebondissements. " Booklist " Le talent de Philippa Gregory est à son apogée. " Publishers Weekly " Philippa Gregory nous invite à nous plonger dans l'histoire fascinante de Londres, Venise et La Nouvelle-Angleterre à la fin du XVIIe siècle. " Woman & Home " Epoustouflant... La reine du roman historique parvient avec brio à nous emporter loin de la Cour des Tudors. " Parade " Le style de Philippa Gregory et son engagement pour révéler l'histoire ignorée des femmes font de La Marchande d'antiquités de Venise un roman divertissant et une oeuvre féministe inspirante. " Bookreporter. com " De véritables montagnes russes enchaînant rebondissements, intrigues et terribles secrets. " Woman's World Magazine

04/2024

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résistances, sauvetages

Varian Fry

On doit à Varian Fry le sauvetage, en 1940-41, de figures du monde des arts, et de la science, tels Marc Chagall, Max Ernst, Marcel Duchamp, André Breton, Hannah Arendt... Cette biographie retrace la vie du "Oskos Schindler" Américain honoré par le Mémorial Yad Vashem. A l'originie de la série " Transatlantique " diffusée sur Netflix. Comment le journaliste Varian Fry organisa depuis Marseille la fuite de milliers d'intellectuels et de militants antinazis. Une histoire vraie devenue une série Netflix Août 1940. Reporter pour le journal The Living Age, l'Américain Varian Fry, 32 ans, se retrouve en partance pour Marseille, chargé d'une mission secrète pour le compte de l'Emergency Rescue Committe. Avec 3 000 dollars en poche et une liste de deux cents noms, il doit libérer des artistes et des militants antinazis qui ont fui l'Allemagne mais ont été capturés dans le Sud de la France. Cette liste, rédigée par le Museum of Modern Art de New York (MoMA) et Eleanor Roosevelt, contient les noms de peintres, d'écrivains, de musiciens et de scientifiques européens de premier plan, pour la plupart juifs : Marc Chagall, Max Ernst, Marcel Duchamp, Hannah Arendt, Alma Mahler, Lion Feuchtwanger, Heinrich Mann, Arthur Koestler, Hans Bellmer, Wifredo Lam, Victor Brauner, Franz Werfel, André Breton, Claude Lévi-Strauss, Victor Serge... Déterminé à sauver ces personnalités, avec le soutien financier de la mécène Peggy Guggenheim, il parvient à monter un groupe pour lui prêter main forte, préparer des faux papiers et les exfiltrer par les Pyrénées jusqu'en Espagne, puis à Lisbonne. Au grand déplaisir des autorités de Vichy... et du gouvernement américain, encore neutre dans le conflit. Un an après le début de l'opération, Varian Fry est invité à quitter le territoire français. En dépit de sa bravoure, ce n'est que dans les années 2010, près d'un demi-siècle après sa mort en 1967, que l'héroïsme de Varian Fry sera reconnu. Il est à ce jour le seul Américain à avoir été honoré à Yad Vashem, le Mémorial israélien. Sur la base de courriers, de rapports déclassifiés et d'interviews exclusives - notamment avec la veuve de Fry -, Sheila Isenbeg retrace l'engagement de cet homme hors du commun.

05/2023

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Généralités

La capitale de l'humanité

Ce récit puissant, issu d'une longue enquête, nous révèle l'aventure des pionniers d'une capitale du monde. Collaborateur au Monde diplomatique et à L'Humanité, Jean-Baptiste Malet, lauréat du prix Albert-Londres, est l'un des auteurs de non-fiction les plus singuliers de sa génération. 1913. Une étonnante cité idéale fait la une des journaux et rencontre un engouement planétaire : le Centre mondial de communication. Selon ses théoriciens, cette capitale du monde doit permettre l'avènement de la paix perpétuelle et conduire à l'écriture d'une nouvelle page de l'histoire de l'humanité. Promue par une organisation internationale rassemblant des Prix Nobel de la paix, des philanthropes américains, et d'illustres scientifiques et artistes parmi lesquels le sculpteur Auguste Rodin et l'architecte Otto Wagner, cette cité idéale reçoit le soutien de monarques européens et de dirigeants politiques de premier plan. Un siècle plus tard, le journaliste d'investigation Jean-Baptiste Malet découvre à Rome un livre rare dans une bibliothèque de fonds ancien. Intitulé Création d'un Centre mondial de communication, cet ouvrage richement illustré recèle les plans d'une énigmatique capitale du monde. L'enquêteur part alors à la recherche de cette cité idéale et rassemble des indices disséminés dans le monde entier afin d'en retracer l'histoire. Au fil de ses pérégrinations, Jean-Baptiste Malet nous raconte les aventures de trois personnages éblouissants : le sculpteur américain Hendrik Andersen, idéaliste passionné prêt à tout pour s'imposer comme le nouveau Michel- Ange ; la dramaturge Olivia Cushing, veuve inconsolable férue de spiritualité, convaincue que le développement sans précédent des moyens de communication conduit inéluctablement à l'unification de l'humanité ; l'architecte français Ernest Hébrard, Prix de Rome d'architecture 1904 et archéologue réputé, qui souhaite s'imposer comme l'un des plus grands urbanistes de sa génération. Entre ces deux quêtes qu'un siècle sépare, une mise en abyme se structure : les utopistes se lancent à la poursuite d'une ville impossible ; le journaliste mène une enquête si audacieuse que l'on s'interroge : arrivera-t-il à la mener à bien ?

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Histoire internationale

Zita, impératrice courage. 1892-1989

Le 1er avril 1989, à Vienne, les obsèques de la dernière impératrice d'Autriche et reine de Hongrie et de Bohême, morte à 97 ans, se déroulèrent selon le cérémonial solennel réservé aux souverains de la Maison de Habsbourg. Leur retentissement médiatique s'expliquait par tout ce que représentait Zita, née en 1892 : la fin de l'Empire austro-hongrois, les bouleversements politiques et sociaux du XXe siècle, l'Histoire mouvementée et prestigieuse des Habsbourg, la vie exemplaire de dignité, de majesté, de courage et de foi d'une femme qui, après une jeunesse heureuse, connut de grandes épreuves. Zita de Bourbon-Parme, épouse de l'archiduc Charles, petit-neveu de l'empereur, était devenue impératrice en 1916, Charles ayant succédé en pleine guerre à François-Joseph. Parcourir sa vie, c'est découvrir autant d'événements méconnus : de 1916 à 1918, les deux années de règne de Charles Ier, jeune monarque qui voulut désespérément sortir son pays du conflit mondial ; en 1918, l'écroulement de l'Empire austro-hongrois et l'exil de la dynastie dans une totale misère matérielle ; en 1921, une double tentative de restauration monarchique en Hongrie, entraînant la relégation du couple impérial à Madère, où l'empereur mourut prématurément, en 1922. Veuve à trente ans, Zita se voua à l'éducation de ses huit enfants, préparant tout spécialement l'aîné, Otto, à prendre la tête de la maison d'Autriche. A partir de 1930, les Habsbourg inspirèrent le combat des patriotes autrichiens contre la menace allemande, puis, après l'annexion du pays par Hitler, soutinrent la résistance antinazie. Réfugiée en Amérique en 1940, la famille impériale s'efforça d'obtenir que les Alliés rétablissent après la guerre une Autriche indépendante et d'empêcher que la Hongrie ne soit abandonnée à Staline. Zita revint sur le Vieux Continent en 1953 et vécut modestement et discrètement, mais fermement fidèle au principe qu'elle incarnait. Après soixante-trois années d'exil, son retour en Autriche, en 1982, fut un triomphe. Jean Sévillia dépeint, avec infiniment de sensibilité, le destin poignant de cette femme qui force l'admiration et le respect. " Chrétienne, souveraine, épouse, mère, grand-mère, l'impératrice Zita, écrit l'auteur, trace un modèle à ceux qui ne se résignent pas au goût de notre époque pour le superficiel et l'éphémère. "

04/1997