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Littérature française

Là-bas, au loin, si loin...

Trois parties composent ce volume. Les deux premières illustrent les grands cycles romanesques de Jean Raspail : « La Patagonie » – avec  Le Jeu du roi, Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie (Grand Prix du roman de l'Académie française) et Qui se souvient des hommes… – et « Les confins » – avec Septentrion et Sept cavaliers quittèrent la Ville au crépuscule par la porte de l'Ouest qui n'était plus gardée. La dernière est constituée d'un seul ouvrage, inédit et inachevé, La Miséricorde. L'on croise dans la première partie un petit garçon rêvant d'un royaume et un roi de Patagonie, « par la grâce de Dieu et la volonté des Indiens de l'extrême sud du continent américain », qui partageront leurs songes et leur destin ; un obscur avoué périgourdin, Antoine de Tounens, qui se fait conquérant et, là-bas, au loin, sous le nom d'Orélie-Antoine Ier, se bâtit un royaume d'Araucanie et de Patagonie aux dimensions de son rêve ; enfin des indiens Alakalufs, qui se nommaient eux-mêmes « les Hommes », venaient du fond des âges et vivaient si loin, en Terre de Feu. Dans ces trois livres, Jean Raspail célèbre des vertus qu'il habille en costume traditionnel patagon pour les préserver de la médiocrité : le courage, la loyauté, la fidélité. Dans « Les confins » vivent des hommes libres, des hommes du refus qui, à l'étroit, quittent la Ville et partent vers l'inconnu, vers le Septentrion ou de l'autre côté du Fleuve, là-bas, au loin, si loin… Les deux livres racontent la même épopée, aux confins du réel et de l'imaginaire. Dans La Miséricorde, roman inspiré d'une histoire vraie, dominent là encore les notions d'honneur et de fidélité, mais aussi d'indignité et de rédemption. Jean Raspail, qui se fait ici remueur de conscience, décrit dans un « Post-scriptum », sans en révéler totalement le secret, la genèse de ce livre écrit entre 1966 et 2013. Ses protagonistes, qu'ils soient laïcs ou serviteurs de Dieu, marqueront à coup sûr les esprits.

04/2015

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Développement personnel - Orie

La boussole du succès. L'art de faire carrière tout en restant soi-même

Paolo Gallo propose ici un chemin original pour aider chacun de nous à trouver le travail idéal, à bâtir une carrière motivante et solide. Par un mélange créatif et stimulant de coaching, de management, d'exemples concrets et de témoignages, cet ouvrage permet aux lecteurs de trouver leur boussole morale - leurs valeurs, leurs compétences, leurs passions - et leur radar pour détecter et gérer les obstacles auxquels ils seront confrontés - cultures d'entreprises, personnalités toxiques, fausses promotions... Comment savoir quelles sont mes vraies forces et mes talents ? Est-ce que j'aime ce que je fais ? Comment puis-je trouver un travail dans une entreprise en phase avec mes valeurs ? Quel prix suis-je prêt à payer pour une carrière valorisante et enrichissante ? Qu'est-ce qu'une carrière réussie pour moi ? A partir de ces questions, l'auteur présente des outils pratiques ainsi que des réflexions sur les compromis et les choix difficiles que tout le monde est amené à faire à un moment de sa carrière - montrant à quel point il est important d'avoir une boussole la plus fiable possible. Dans un monde incertain et en constante évolution, où la technologie, l'intelligence artificielle et le numérique transforment sans cesse le milieu du travail, La Boussole du succès offre aux lecteurs l'occasion de s'arrêter, de réfléchir et de se demander qui ils sont, en quoi ils croient et comment rester libres. Pendant 30 ans, Paolo Gallo a été DRH de grandes institutions internationales (BERD, World Economic Forum) et Chief Learning Officer à la Banque mondiale. Aujourd'hui coach en entreprise et professeur adjoint à Hult-Ashridge Executive Education en Angleterre et à l'université Bocconi en Italie, il contribue à l'édition italienne et arabe de la Harvard Business Review et à Forbes Magazine. D'abord publié en Italie, La boussole du succès est déjà traduit en six langue et a remporté la médaille d'or d'Axiom aux Etats-Unis pour la catégorie gestion de carrière.

09/2019

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Sociologie

Les journalistes sont formidables. Cinquante ans d'histoire des médias

Les fake news sont parmi nous ! Propagande en ligne, lynchage, piétinement de la vie privée, elles se propagent et dérèglent le débat démocratique. Les réseaux sociaux qui les diffusent en viennent à se substituer aux médias traditionnels. Pourtant, à leurs débuts, Facebook ou Twitter ont pu apparaître comme un facteur de démocratie, donnant la parole à ceux qui ne l'avaient jamais eue, comme lors du printemps arabe ou, plus récemment, avec la crise des Gilets jaunes. Une sorte de nuit du 4 août où les journalistes ont perdu une part de leur privilège d'informer. Aujourd'hui, ils sont devenus la cible de toutes les critiques, de tous les soupçons. On n'a pourtant jamais eu autant besoin d'une presse libre et exigeante. C'est un des rouages essentiels pour faire vivre la démocratie. La mission des journalistes est de diffuser des informations exactes, vérifiées, pertinentes, et utiles. Cette concurrence des réseaux sociaux est l'un des nombreux bouleversements qu'ils ont dû affronter. La presse a plus changé en cinquante ans qu'en six cents ans, passant en accéléré du plomb au digital. On a vu apparaître les sites Internet, puis les smartphones, la vidéo en ligne et maintenant l'intelligence artificielle. Cette révolution est une menace, mais aussi une formidable opportunité. Grâce au Web, jamais les quotidiens historiques n'ont pu toucher un public aussi large. C'est l'histoire de cet incroyable big bang que vous racontent de l'intérieur Francis Morel, ancien patron de presse au Figaro, aux Echos puis au Parisien, et Jean-Michel Salvator, qui a appartenu aux directions des rédactions d'Europe 1, du Figaro et de BFM. Du kiosque à l'iPhone Des radios libres à Facebook Live Du Canard enchaîné à Mediapart De l'ORTF à BFMTV Des histoires de Pierre Bellemare aux podcasts Du 3615 aux applis De Cinq colonnes à la une à Brut Du magnétoscope à Youtube Des petites annonces à LinkedIn Des blogs à Twitter

05/2019

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Esotérisme

Le livre secret de Jeshua. La vie cachée de Jésus selon la mémoire du temps Tome 2, Les saisons de l'Accomplissement

Voici le second tome de l'épopée initiatique rédigée par Daniel Meurois pour restituer dans son intégralité ce que fut réellement la vie du Christ Jésus. Fruit de quatre années de travail incessant dans la Mémoire akashique, cette oeuvre unique - tant par son contenu que sa qualité littéraire - est enfin prête à bouleverser les coeurs. Ecrite à travers le regard du Christ Lui-même, celle-ci débute sur les rives du Jourdain et nous entraîne bientôt vers le lac de Tibériade, à travers la Galilée, le désert de Judée et Jérusalem. C'est ainsi que se révèle à nous une perception privilégiée et révolutionnaire de la personnalité et de la Parole de Celui qui a marqué notre humanité de manière indélébile. Parce qu'il aborde les aspects les plus intimes de Son enseignement et nous fait côtoyer au quotidien Marie Madeleine, l'apôtre Jean et tant d'autres disciples, ce texte majeur nous invite à un profond labourage intérieur. Quels sont les principes de la guérison instantanée et les rouages fondamentaux des miracles ? Quel rôle ont joué les Elohim dans la révélation de l'Esprit sur Terre ? A quoi ressemble le cosmos de l'âme humaine ? Notre approche du Sacré entre inévitablement en mutation... Emporté dans un récit poignant, chacun sera subjugué par le nombre et l'intensité des données recueillies par l'auteur afin de nous amener toujours plus loin vers des horizons lumineux et libres de toute appartenance. De la multiplication des pains au mystère de la Crucifixion en passant par le vrai rôle de Judas, nous allons ainsi jusqu'à la dilatation de la conscience. Ce témoignage d'une tendresse secouante nous entrainera enfin dans la pensée du Maître lors de son retour vers l'Himalaya. Un souffle de paix et une vision sans précédent de l'itinéraire de Celui qui incarna le Divin tout en demeurant homme... Un livre pour aimer l'Amour... Une oeuvre imposante qui fera date.

02/2018

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Critique

Stendhal en archipel

Un stendhalien triste est un triste stendhalien. Ce petit bréviaire "P. P. C". (pour prendre congé), comme on disait au XIXe siècle, est un salut gai à un écrivain avec qui on a noué amitié dès l'adolescence, commerce quotidien et heureux prolongé sans éclipse jusqu'au grand âge, et qu'il sied désormais d'achever en silence. Osera-t-on dire : tel Fabrice en sa chartreuse ? En se moquant de soi-même, on osera. Pour cet "au revoir et merci" au moins pesant des hommes - sa corpulence physique était une ruse pour détourner les indignes -, on a choisi une forme qui lui ressemble : mercurielle, joueuse et autant que possible à l'état naissant, fuyant comme la peste le compact, le touffu, le prétentieux et l'universitaire, autant dire ce qu'il y a de plus contraire à Stendhal. On espère que cette approche prismatique, dans ses figures libres et ses miroitements, réussit à capter quelque chose d'une personnalité rebelle à tout fixatif. "Dans l'état-major de la France libre, un lettré amoureux de La Chartreuse adresse un clin d'oeil complice à son écrivain préféré en lui empruntant une image, d'autant plus militante et pertinente en l'occurrence, que brûler les ouvrages imprimés était, on le sait, une des occupations favorites des nazis et le symbole même de leur barbarie culturelle. Touché de plein fouet par cette formulation, où il lit son propre destin, un poète, après avoir, comme le stendhalien Jean Prévost, lutté les armes à la main contre ces bûchers qui nient toutes ses raisons de vivre, la reprend à son compte, mais pour la détourner positivement : oui, la bibliothèque flambe, mais c'est de fraternité, d'exigence et d'espoir. Elle n'a d'autre vocation que de mettre le feu. Profession de foi dans le filigrane de laquelle on est heureux que, masqué mais reconnaissable, se profile le visage de Stendhal".

11/2022

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Empire

Pompei

Un livre destiné aux visiteurs comme aux lecteurs qui veulent découvrir les trésors de Pompéi et comprendre sa singularité : campanienne, romaine et ouverte sur l'Orient. Abondamment illustré, pourvu de multiples plans, organisé autour de 37 promenades et d'un dictionnaire de vies des Pompéiens. Il propose aussi une histoire de la ville ainsi qu'un glossaire. Grâce aux grands travaux engagés cette dernière décennie par l'Etat italien et l'Union européenne, les découvertes magnifiques et surprenantes se sont multipliées à Pompéi. Composé de plus d'une trentaine de promenades thématiques illustrées de nombreux plans, cartes, schémas et dessins, ce livre fait la synthèse des trouvailles anciennes et récentes ; il intègre de nombreux textes et documents inédits en français. Plonger dans la lecture de ce volume est pour le lecteur une immersion dans la vie quotidienne d'une Pompéi singulière, où les cultures campanienne, romaine, grecque et égyptienne se sont heureusement métissées, et qui se figea en 79, ensevelie sous la lave du Vésuve. Il déambule dans les rues de la ville, ses maisons et ses édifices publics en compagnie des ombres du passé. Il flâne avec elles dans les jardins réels ou virtuels d'une " ville verte ", découvre ses animaux, familiers ou exotiques. Il rencontre des magistrats, des affranchis et des esclaves, des médecins, des femmes indépendantes et libres. Il se détend aux thermes, applaudit les mimes au théâtre et les gladiateurs dans l'arène, croise les prostituées au lupanar et déchiffre les graffitis qui couvrent les murs de la cité et qui parlent d'amour et de désirs. Il s'initie aux secrets de la magie ou aux cérémonies d'Isis l'Egyptienne, observe dieux, héros et Pygmées sur les fresques et se laisse guider par Venus Fisica Pompeiana, la patronne de la ville. Il visite les nécropoles qui font de la cité des morts le miroir de celle des vivants. Tous ces hôtes du passé lui racontent une autre Pompéi, où l'éphémère fait signe à qui sait l'écouter.

05/2023

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Sciences historiques

La Bretagne de l'Occupation à la Libération (1940-1945)

Soixante dix ans après la libération de la France, il est possible de faire une synthèse historique des «Années noires» et du processus de la Libération de la Bretagne, une région qui a été au coeur de la guerre depuis la débâcle et l’occupation allemande de juin 1940 jusqu’à la libération à l’été 1944 et l’achèvement de guerre à l’Ouest en mai 1945. Avec ses ports de guerre, la construction des bases sous-marines puis du Mur de l’Atlantique, la Bretagne a occupé une position stratégique tant pour les Allemands que pour les Britanniques. Dans un contexte de plus en plus difficile (pénuries, bombardements, répression), le livre évalue le poids et les réalités quotidiennes de l’Occupation ainsi que les réactions de l’opinion publique vis-à-vis de l’occupant mais aussi du régime de Vichy qui veut profiter de la défaite pour imposer la Révolution nationale. Il précise ce qu’a été l’engagement des collaborationnistes notamment du mouvement breton. Il analyse les formes et les rythmes de la naissance et du développement de la Résistance de 1940 à 1944, aussi bien le combat des Français libres que celui des résistants de l’intérieur. L’accent est mis sur la préparation de la libération et les phases de son déroulement de juin à août-septembre 1944 et sur le rôle des FFI bretons en appui aux armées américaines. La transition des pouvoirs, l’épuration, le renouveau de la démocratie républicaine, le lourd bilan d’une guerre qui se prolonge dans la région avec les poches de l’Atlantique et les débuts de la reconstruction sont présentés dans cette période de la Libération qui marque durablement la mémoire souvent douloureuse de la Seconde Guerre mondiale. En outre, cette synthèse s’appuie sur une riche iconographie de plus de 200 documents (photographies, affiches, cartes, tableaux) qui illustre tous les aspects de la vie en Bretagne de l’Occupation à la Libération.

10/2014

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BD tout public

F.A.F.L Tome 5 : Rodéo pour un spit IX

Avril 1940, l'Allemagne envahit la Norvège. Hitler convoite l'usine de Vemork qui possède le seul stock d'eau lourde au monde. Il espère obtenir le moyen de créer une nouvelle arme très puissante. Les britanniques, aidés par la résistance norvégienne et les services français, avait pris la précaution de faire transférer l'ensemble du stock un mois plus tôt. Les allemands décident de relancer la production avec l'aide des chimistes encore présents dans l'usine, dont le professeur Messine, père de Gabriel. Après le désastre de Dieppe, Gabriel retrouve le 340 Squadron et un nouvel avion de combat : le Spitfire Mk IX. Le groupe peut de nouveau rivaliser avec la Luftwaffe et ses redoutables FW 190. Les victoires s'enchaînent et le moral revient. Fin 1942, La Grande-Bretagne craint que les nazis mettent enfin au point leur nouvelle arme grâce à l'eau lourde produite à Vemork. Le SOE et le colonel GUBBINS sont chargés de monter une opération commando dans le but de détruire l'usine. Il essaie de convaincre Gabriel de les rejoindre avec l'argument de sauver son père. Gabriel refuse et Margaret accompagne les paras norvégiens à sa place. Malheureusement, la mission ne se passe pas comme prévu et Margaret est portée disparu. Dans le même temps, quelques incidents douteux émaillent la base de Biggin Hill depuis l'arrivée de deux jeunes femmes mécaniciens. FAFL raconte les aventures d'un jeune pilote engagé, Gabriel Messine, au cours de la Deuxième Guerre mondiale, à travers l'Europe et l'Afrique du Nord. Les Forces Aériennes Françaises Libres ne deviennent véritablement opérationnelles qu'à partir d'avril 1941. De la guerre civile espagnole à la bataille d'Angleterre, en passant par des missions pour la résistance en France, Gabriel va montrer toute son habileté à accomplir des prouesses à bord d'avions aussi mythiques que le Spitfire ou le Lysander.

06/2014

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Histoire internationale

Essor des plantations et subversion antiesclavagiste à Cuba (1791-1845)

Lorsque lui parvint à Madrid où il se trouvait la nouvelle des débuts en 1791 de la révolution nègre dans la partie française de Saint-Domingue, Francisco de Arango y Parrerio qui fut l'oracle de la plantocratie cubaine comprit que l'heure de la félicité avait sonné pour les siens. De fait, dès les lendemains de la fameuse insurrection dite de Boukman qui ravagea la Plaine du Nord en Saint-Domingue, la grande île de Cuba va accueillir un contingent qui ira croissant de colons et de nègres français rescapés de la tourmente. L'intense transfert technologique et financier engendré par ce flux migratoire va modifier en profondeur les structures économiques du pays d'accueil et y altérer pour longtemps les relations sociales. Dès lors, l'esclavage cubain se métamorphosa en un système de production des plus coercitifs lié aux lois du marché. Dans ces conditions, on assiste à une remontée de l'insurgence nègre liée tant à l'entreprise des révoltes d'esclaves qu'à l'activisme des libres de couleur tout au long de la première moitié du XIXe siècle. Partant, il convenait de s'attacher au processus d'internationalisation du conflit nègre à Cuba dont les protagonistes ont été les Haïtiens et les Anglais mus par des desseins bien distincts. En contrepartie, la part a été faite aux mesures de répression et de dissuasion de la puissance coloniale qui sut tirer parti de la menace que constituait le " péril noir " pour juguler les velléités séparatistes à Cuba au temps des guerres d'indépendance de l'Amérique espagnole. Enfin, a été mise en lumière l'attitude des gens de Lettres cubains qui, en s'engageant dans la lutte contre l'esclavage et le préjugé de couleur, ont ouvert la voie aux Pères de la Patrie, de Carlos Manuel de Céspedes et Antonio Maceo à José Marti dont on connaît la geste insigne dans la seconde moitié du XIXe siècle.

10/2010

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Pléiades

Romanciers libertins du XVIIIe siècle. Tome 2

"On est dédommagé de la perte de son innocence par celle de ses préjugés" écrit Diderot. A l'heure des Lumières, la sexualité est détentrice de vérité et objet d'expérimentation. Les romanciers libertins, quoi qu'il en coûte, disent tout. Tome I : Romans d'éducation, contes, dialogues, les genres sont divers et agrémentés de récits enchâssés, de fantaisies orientales et autres stratégies narratives à destination de lecteurs, et de lectrices, qui pourraient être tentés de confondre fiction et réalité. Rassemblés dans le premier volume, douze textes de la première moitié du siècle s'éloignent autant de la vertu qu'ils connurent le succès. C'est à ce titre qu'ils constituent des classiques de la littérature libertine, souvent clandestine. Ils pourront être ici découverts dans leur version originale, pour autant qu'on a pu démêler les aventures illégales de leur première édition. Ils sont accompagnés, naturellement, de leurs gravures "libres". Tome II : En cette fin de siècle, la réalité se brouille, et le roman libertin enregistre ce dérèglement, à travers celui de l'imagination. Inceste, homosexualité, zoophilie, sodomie, tout se dit, tout s'écrit. En 1771, le Dictionnaire de Trévoux entérinera cette définition du libertin : "Ce terme s'applique à ceux qui prennent trop de liberté, qui haïssent toute sorte de sujétion et de contrainte, et qui se laissent aller au penchant qui les porte au plaisir". Rien d'étonnant alors que le romancier libertin dise le désordre du monde, ni que l'époque révolutionnaire trouve en lui un porte-parole. Dialogues, contes, romans d'initiation, mémoires fictifs et pamphlets : le roman libertin se fait protéiforme pour dénoncer les règles, les conventions, la turpitude des Grands. Les onze textes de la seconde moitié du XVIII ? siècle reproduits ici d'après leur édition originale, et accompagnés de leurs gravures "explicites", permettront de redécouvrir une littérature souvent négligée, mais dans laquelle Stendhal voyait "l'essence de la volupté".

11/2005

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Histoire internationale

Histoire de l'Inde moderne. 1480-1950

Berceau d'une civilisation millénaire, l'Inde, par ses richesses, a toujours attiré l'étranger. L'aube du XVIe siècle voit arriver les premiers navigateurs portugais. Tandis qu'ils édifient sur ses rivages un empire maritime et que Goa se couvre d'églises, d'autres conquérants venus d'Asie centrale, des Turco-Mongols, pénètrent dans le nord de la péninsule. Babur, leur chef, fonde un Etat qui, sous le règne d'Akbar, devient l'un des puissants du monde, l'Empire moghol. Une brillante civilisation s'épanouit, dont témoignent encore tant de splendeurs architecturales. La prospérité de l'Inde émerveille les voyageurs européens et suscite la convoitise des compagnies de commerce qui établissent des comptoirs. Au XVIIIe siècle, l'Empire moghol, en proie aux querelles de succession, s'affaiblit, et de nouveaux Etats indiens se forment. Anglais, et français, profitant de ce déclin du pouvoir, se disputent la suprématie commerciale et politique de la péninsule. A Pondichéry, Dupleix cherche à établir un protectorat sur le Deccan, mais ses rêves échouent. Les anglais sont libres de s'emparer de l'Inde. En un demi-siècle, après avoir conquis le Bengale, ils vont édifier un gigantesque empire à la fois terrestre et maritime. Celui-ci atteint son apogée sous la reine Victoria, proclamée impératrice des Indes pour incarner la légitimité britannique aux yeux de deux cents millions de sujets indiens. Le premier siècle colonial n'entraîne pas de bouleversements radicaux dans la société rurale. Mais au lendemain de la Grande Guerre, Gandhi, dont l'image messianique se répand dans le monde des campagnes, mobilise des mouvements de protestation spectaculaires. Bientôt le Congrès nationaliste, sous l'impulsion de Nerhu, conteste la domination coloniale tandis que Jinnah revendique un Etat séparé pour les musulmans. En 1947, le Raj britannique s'effondre, laissant place à l'union indienne et au Pakistan. Naissance douloureuse, la partition clôt dans le sang et dans les larmes ce qui aurait pu être la victoire exemplaire d'un mouvement anticolonialiste non violent.

05/1994

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Littérature française

Le buveur de temps. Romans & récits intimes

"Il y a du bonheur à voir rassemblés les livres que l'on a écrits tout au long de sa vie. Ce bonheur se double de la sensation d'un privilège quand il s'agit d'une collection prestigieuse et familière. Etre en "Bouquins", c'est un concept. Une occasion de s'interroger, aussi. Est-ce que je suis vraiment en "Bouquins" ? Et est-ce que je suis vraiment en bouquins ? Même sans majuscule, le s est de rigueur, puisqu'il y aura en l'occurrence deux "Bouquins", celui-ci qui regroupe mes romans et textes intimes, et un second qui sera celui des textes courts. C'est l'occasion aussi de saluer la chance, qui m'aura permis de poursuivre aussi longtemps un chemin d'écriture, et de rencontrer des éditeurs et des lecteurs. Chance amusée de peser un peu lourd dans les mains, après tant de volumes si minces. Mais quoi, à défaut de se laisser aller à l'embonpoint, c'est bon de pouvoir peser cela, de pouvoir se dire oui, ma vie avait peut-être ce sens-là. Etre en bouquins. Le Buveur de temps. C'est le titre d'un de mes premiers romans, et cela pourrait être aussi la définition d'une attitude et d'un regard qui valent pour tout ce que j'aurai fait. Il ne s'agit pas de prétendre à quelque mainmise sur le temps, mais d'une tendance plutôt constante à essayer de l'apprivoiser, voire à le déguster quand il se peut." Philippe Delerm. Ce volume contient : La Cinquième Saison ; Un été pour mémoire ; Le Buveur de temps ; Autumn ; Les Amoureux de l'Hôtel de Ville ; Mister Mouse ou la Métaphysique du terrier ; Sundborn ou les Jours de lumière ; Monsieur Spitzweg : Il avait plu tout le dimanche, Monsieur Spitzweg s'échappe, Quelque chose en lui de Bartleby ; Le Portique ; La Bulle de Tiepolo ; Elle marchait sur un fil ; Entrées libres ; Le Miroir de ma mère ; A Garonne ; Ecrire est une enfance ; Journal d'un homme heureux.

09/2020

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Histoire de France

Paris est une guerre 1940-1945. Un recueil de reportages

A l'instar de la courageuse Nellie Bly, Janet Flanner est une journaliste culottée. Née à la fin du XIXe siècle à Indianapolis dans un milieu quaker cultivé et bourgeois, étudiante en lettres à l'université de Chicago, critique théâtrale pour le quotidien local, l'Indy Star, elle se marie pour échapper à sa mère et suit son époux à New York. Elle y fréquente la bande de l'Algonquin, des auteurs, comédiens, dramaturges bourrés de talent et d'esprit et y rencontre le grand amour de sa vie, Solita Solano, comme elle journaliste et aspirante écrivaine. Janet quitte son mari et les deux femmes partent visiter l'Europe avant de s'installer en 1922 à Paris, et d'y vivre libres. Trois ans plus tard, le New Yorker lui propose d'écrire toutes les deux semaines une Lettre de Paris, sous le nom de plume de Genêt. Ce qu'elle fera brillamment tout en publiant, dès le début des années trente, des reportages sur l'Europe en proie à ses démons. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, Janet Flanner rentre au pays. Pour autant, à dix mille kilomètres, elle continue à raconter aux Américains Paris et la France sous le joug nazi, aussi précisément que si elle y résidait encore. Tantôt grave et tantôt ironique, elle explique, décortique, suppute, griffe, pointe les petites et les grandes lâchetés et l'héroïsme au quotidien. Plus elle enquête, plus elle écrit, plus sa détestation de la barbarie nazie s'accroît. Vifs, précis, documentés, ses articles restent parmi les meilleurs de ceux qu'on a pu lire sur la France occupée. La profusion de détails, du plus sombre au plus dérisoire, qui portent sur tous les sujets possibles (le marché noir, l'économie, l'argent, la mode, la nourriture, le travail, l'éducation, la presse, l'Eglise, l'antisémitisme, etc.), compose une fresque minutieuse assemblée comme un collage. Paris est une guerre, tout autant qu'une plongée fascinante dans la France occupée, est un régal de lecture et une mine pour les férus d'histoire.

05/2020

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Psychologie, psychanalyse

Quarto N° 124, printemps 2020 : Noces avec l'Un

L'oeuvre de Gabriel Belgeonne, artiste peintre et graveur belge, est tissée de ses gestes "libres et sauvages" . Il la décrit comme une "sorte d'écriture1" au service de sa peinture du monde où il souhaiterait vivre, rêver, voyager, et se tenir à distance de l'insupportable. Nous avons choisi l'une de ses toutes premières oeuvres pour illustrer le numéro de Quarto que vous tenez entre vos mains. G. Belgeonne en évoque la genèse avec précision : "A la côte bretonne, j'avais été frappé par la manière dont l'eau s'engouffrait sauvagement dans les rochers, sa façon de s'écraser et de se transformer en gouttelettes. C'est sauvage et imprévi-sible. [... ] Ce n'est pas directement l'eau qui m'avait fasciné, mais son oeuvre. Ce qui explique le titre : ressac, le retrait de l'eau qui dénude son oeuvre. 2" Lacan use, lui aussi, de la métaphore de l'eau, dans sa "Conférence à Genève sur le symptôme" , pour parler du langage : "Le fait qu'un enfant dise peut-être, pas encore, avant qu'il soit capable de vraiment construire une phrase, prouve qu'il y a en lui quelque chose, une passoire qui se traverse, par où l'eau du langage se trouve laisser quelque chose au passage, quelques détritus avec lesquels il va jouer, avec lesquels il faudra bien qu'il se débrouille. 3" C'est avec ces débris de l'eau du langage que chacun se construit sa lalangue dont le noyau inaltérable d'inconscient réel porte les traces. Cet inconscient où se rejoue inlassablement l'itération brute du symptôme, que Jacques-Alain Miller a inscrit au fondement même de l'existence, se lit dans l'analyse et se dénude à sa fin. Il conduit celui qui s'y voue à un nouveau rapport au vivant qui l'habite, à un nouvel amour, qui, loin d'une nouvelle exaltation fantasmatique, se révèle être, selon la belle formule d'Eric Laurent "l'amour du nouveau mariage avec la pulsion, en tant qu'elle accroche aussi l'Autre"

04/2020

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Histoire internationale

Journal 1943-1944

Leïb Rochman écrit son Journal entre 1943 et 1944 au moment où il vit caché derrière une double cloison chez une paysanne polonaise puis dans une fosse creusée dans une étable avec d'autres compagnons polonais, allemands, russes ou ukrainiens. Il ne livre jamais sa localisation exacte, il cite toujours, avec une extrême prudence, un village ou un lieu-dit à une certaine distance. Ils passent des jours entiers, en rang d'oignons, les visages tournés vers le mur sans possibilité de s'asseoir. Avec talent, Leïb Rochman réussit à faire entendre le monde extérieur, l'écho des animaux, les détonations des tueries, les conversations de leur hôte avec les villageois. Le texte frappe par la force de leurs relations, de l'amour qui les lie entre eux et avec le peuple juif, et qui leur permet de survivre. Leib Rochman nous fait entendre une voix folle de douleur mais il raconte aussi qu'en dépit de tout, lui et ses compagnons continuent d'observer l'essentiel des lois du judaïsme. Il nous livre ici une conception du monde pétrie de Torah (Pentateuque et plus largement Premier Testament) qui se déploie au fil des pages. Jusque dans son approche des animaux domestiques, des souris et des mulots, des déflagrations et du tonnerre des combats et, bien sûr, des eaux qui les submergent dans leur dernière cachette, l'empreinte divine, le caractère cataclysmique et annonciateur d'une ère nouvelle - ou de la fin du monde - sont omniprésents. Leur foi constitue l'un des aspects les plus poignants de ce témoignage. Ils ne cessent d'être portés par leur aspiration à construire une vie nouvelle comme à se reconstruire en tant qu'êtres humains, libres, dans un lieu où les Juifs seraient enfin les maîtres de leur destin. Un Etat juif, précise Rochman en Eretz-Israël. Là même où il s'éteindra en 1978.

02/2017

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Sciences politiques

Les idées à l'endroit. Pour une ligne de conduite décisive face à la modernité

Les idées à l'endroit sont parues aux éditions Libres Hallier en 1979. C'était peu de temps après la grande campagne de presse sur la Nouvelle Droite (ND) de l'été. L'auteur, Alain de Benoist, s'était trouvé au coeur de cette campagne. Il avait souhaité y répondre en essayant de dissiper bien des malentendus. Les idées à l'endroit sont pourtant beaucoup mieux qu'un livre de circonstance. Si l'auteur, dans une longue préface ici reproduite, rappelait le contexte des débats d'idées des années 1970 et le rôle que lui-même et ses amis y ont tenu au travers de livres, de rééditions de classiques de ta pensée politique et - déjà - de la revue Eléments, le livre ouvrait des perspectives qui gardent toute leur pertinence. Trente ans après la première édition, il est temps de redécouvrir cet ouvrage de fond. Non que l'auteur n'ait évolué. Au contraire, dans sa préface de 2010, Alain de Benoist rappelle brièvement (car il l'a fait plus complètement ailleurs, notamment dans Au temps des "idéologies à la mode", dans la réédition de Vu de droite en 2001, et dans Cartouches) le chemin parcouru et les pistes abandonnées, et le pourquoi des nouvelles explorations. Les textes des Idées à l'endroit sont bien autre chose que des textes datés. Ils définissent des orientations, et plus encore une attitude. Que celle-ci relève ou nom du qualificatif de "nominaliste" est accessoire. C'est l'attitude même qui compte, comme le montre le texte intitulé "25 principes de "morale"". La meilleure preuve en est que c'est précisément l'attitude, ou encore la méthode, qu'Alain de Benoist définit dans ce livre qui a permis à sa pensée de poursuivre son itinéraire, de se dégager de quelques simplismes, et plus encore de sortir des ambiguïtés de la critique de l'égalitarisme pour mettre l'accent sur la dénonciation de l'"idéologie du Même". C'est en ce sens un livre capital.

05/2011

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Littérature française

Le canapé rouge

Parce qu'elle était sans nouvelles de Gyl, qu'elle avait naguère aimé, la narratrice est partie sur ses traces. Dans le transsibérien qui la conduit à Irkoutsk, Anne s'interroge sur cet homme qui, plutôt que de renoncer aux utopies auxquelles ils avaient cru, tente de construire sur les bords du Baïkal un nouveau monde idéal. À la faveur des rencontres dans le train et sur les quais, des paysages qui défilent et aussi de ses lectures, elle laisse vagabonder ses pensées, qui la renvoient sans cesse à la vieille dame qu'elle a laissée à Paris. Clémence Barrot doit l'attendre sur son canapé rouge, au fond de l'appartement d'où elle ne sort plus guère. Elle brûle sans doute de connaître la suite des aventures d'Olympe de Gouges, auteur de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, de Marion du Faouët qui, à la tête de sa troupe de brigands, redistribuait aux miséreux le fruit de ses rapines, et surtout de Milena Jesenskà qui avait traversé la Moldau à la nage pour ne pas laisser attendre son amant. Autour du destin de ces femmes libres, courageuses et rebelles, dont Anne lisait la vie à l'ancienne modiste, une belle complicité s'est tissée, faite de confidences et de souvenirs partagés. À mesure que se poursuit le voyage, les retrouvailles avec Gyl perdent de leur importance. Arrivée à son village, Anne ne cherchera même pas à le rencontrer... Dans le miroir que lui tend de son canapé rouge Clémence, l'éternelle amoureuse, elle a trouvé ce qui l'a entraînée si loin : les raisons de continuer, malgré les amours perdues, les révolutions ratées et le temps qui a passé. Le dixième livre de Michèle Lesbre est un roman lumineux sur le désir, un de ces textes dont les échos résonnent longtemps après que la lecture en est achevée.

08/2007

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Pléiades

Romanciers libertins du XVIIIème siècle

« On est dédommagé de la perte de son innocence par celle de ses préjugés » écrit Diderot. À l'heure des Lumières, la sexualité est détentrice de vérité et objet d'expérimentation. Les romanciers libertins, quoi qu'il en coûte, disent tout. Tome I :Romans d'éducation, contes, dialogues, les genres sont divers et agrémentés de récits enchâssés, de fantaisies orientales et autres stratégies narratives à destination de lecteurs, et de lectrices, qui pourraient être tentés de confondre fiction et réalité. Rassemblés dans le premier volume, douze textes de la première moitié du siècle s'éloignent autant de la vertu qu'ils connurent le succès. C'est à ce titre qu'ils constituent des classiques de la littérature libertine, souvent clandestine. Ils pourront être ici découverts dans leur version originale, pour autant qu'on a pu démêler les aventures illégales de leur première édition. Ils sont accompagnés, naturellement, de leurs gravures « libres ». Tome II : En cette fin de siècle, la réalité se brouille, et le roman libertin enregistre ce dérèglement, à travers celui de l'imagination. Inceste, homosexualité, zoophilie, sodomie, tout se dit, tout s'écrit. En 1771, le Dictionnaire de Trévoux entérinera cette définition du libertin : « Ce terme s'applique à ceux qui prennent trop de liberté, qui haïssent toute sorte de sujétion et de contrainte, et qui se laissent aller au penchant qui les porte au plaisir. » Rien d'étonnant alors que le romancier libertin dise le désordre du monde, ni que l'époque révolutionnaire trouve en lui un porte-parole. Dialogues, contes, romans d'initiation, mémoires fictifs et pamphlets : le roman libertin se fait protéiforme pour dénoncer les règles, les conventions, la turpitude des Grands. Les onze textes de la seconde moitié du XVIIIe siècle reproduits ici d'après leur édition originale, et accompagnés de leurs gravures « explicites », permettront de redécouvrir une littérature souvent négligée, mais dans laquelle Stendhal voyait « l'essence de la volupté ».

11/2000

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Sciences historiques

L'Encyclopédie des sous-marins français. Tome 2, D'une guerre à l'autre

Tome après tome, l'Encyclopédie des sous-marins français décrit, analyse, explique les cent cinquante années d'histoire et d'aventures vécues par ces bâtiments. Le premier tome a raconté la "Naissance d'une arme nouvelle", le moment des pionniers suivi du moment de la guerre. Le sous-marin y est devenu militaire. Le deuxième tome, "D'une guerre à l'autre" commence dans les années 1920. Il montre l'affermissement des techniques, les leçons de la Première Guerre mondiale ; il décrit la vie des équipages, passe successivement en revue les programmes de construction à l'issue des conférences navales. Il raconte enfin la première partie de la guerre. Les séries des sous-marins sont détaillées, les 1 500 tonnes comme le Casabianca, les mouilleurs de mines comme le Rubis, l'invraisemblable Surcouf et tous les autres. Une flotte sous-marine solide est née de ces années folles, assez homogène et bien entraînée. Les exploits militaires des sous-marins déployés autour de la France et dans l'Empire, furent d'abord brefs comme le fut la drôle de guerre. Après l'armistice, après Mers-el-Kébir, cela finit hélas par le suicide dramatique de presque tous ces bâtiments sacrifiés outre-mer puis sabordés à Toulon, suicide qui aura suivi l'épreuve d'une profonde défaite. Pendant ces moments terribles saturés de nombreux combats fratricides, les faits d'armes des forces navales françaises libres vont heureusement apporter une première lueur d'optimisme. Cette lueur trouvera sa récompense et le tome 2 en porte le germe : il s'arrête là où le déclin s'arrête. Le 27 novembre 1942, cinq sous-marins s'échappent de Toulon en flammes, le combat va reprendre unanime aux côtés des Alliés. Pour conclure, figurent sans jugement quelques réflexions, en forme d'hommage à ceux qui ont traversé dans l'honneur et avec conviction, ces moments d'incertitude absolue.

10/2010

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Critique littéraire

A la recherche de Marcel Proust

En 1949, lorsque Maurois publia son livre, Proust ne figurait pas au nombre des carrefours obligés, ceux que nous recommandaient Sartre et Camus, bientôt Robbe-Grillet ; seule Nathalie Sarraute... Ni le communisme en vogue, ni l'existentialisme n'avaient le temps de se rendre à une matinée Guermantes : on avait bien d'autres choses à faire. Le Du côté de chez Proust de Mauriac s'ouvre sur le fameux "ouais, c'était notre jeune homme" soupiré par Barrès à la sortie des funérailles de Marcel, sur les marches de Saint-Pierre de Chaillot. Mauriac, lui, avait dîné en pleine nuit rue Hamelin, devant un spectre oriental dépiautant sur ses draps des cuisses de poulet. Mais Mauriac est trop préoccupé du Christ pour laisser parler l'ceuvre ; Maurois aimait bien le Christ ; ses proches amis chrétiens, parmi lesquels Du Bos et l'Anglais Maurice Baring, le pressaient de faire le saut : c'était mal connaître un homme aussi convenable, aussi peu porté que possible à la galipette théologique, fût-elle la plus humble, la plus sincère, la plus dépourvue de malignité acrobatique à la Chesterton. On sait que la Recherche eût pu s'appeler L'Adoration perpétuelle et que l'écrivain ne fit jamais mystère de ce qu'avait représenté pour lui "l'arbuste catholique et délicieux". Juif par sa mère, catholique par son père (c'est ainsi qu'il se définit lui-même) , il est miraculeusement indemne de cette maladie française où les trois - quarts, pour ne pas dire la totalité des bons esprits de ce pays, ne cessent de tourner le même potage, remugle de fascination et de ressentiment vis-à-vis de l'autel. Proust et Maurois, de ce point de vue, sont tout bonnement libres - on voit très bien cette liberté proustienne à l'oeuvre pendant l'affaire Dreyfus, ne craignant pas la confrontation avec la sphère mondaine, majoritairement anti-dreyfusarde. Michel Crépu.

04/2003

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Spécialités médicales

Vieillir. Je, tu, il... nous Tome 2

Changer son regard sur la vieillesse, sortir du jeunisme à tout prix, se donner des outils pour vieillir agréablement et savoir accompagner une personne dans cet âge de la vie, nous sommes tous concernés. Les auteurs de cet ouvrage, sociologues, ethnologues, philosophes, médecins, biologistes... sont des spécialistes reconnus dans leur domaine. Tous observent que la vieillesse est une notion subjective, que chaque âge de la vie vaut la peine d'être vécu. L'individu, même "diminué", reste une personne unique, digne de rencontre et de partage et dont l'avis mérite d'être recherché et écouté. De même, notre espérance de vie et la manière dont nous vieillissons ne dépendent pas tant de données génétiques "écrites dès notre naissance" que de notre hygiène de vie, de l'environnement et de notre attitude préventive face aux risques de maladie : nous sommes pour beaucoup les acteurs de notre propre vieillissement. Cet ouvrage, présenté en deux tomes, peut se lire au choix comme un livre, un manuel de référence ou un dictionnaire. Que vous soyez concerné vous-même parce nouvel âge de la vie aidant d'un parent âgé, soignant ou thérapeute, directeur d'une maison de retraite, gériatre, médecin, infirmier, travailleur social, étudiant, etc., ce livre vous apportera des réponses aux questions que nous nous posons tous face à ce défi majeur de notre civilisation. Ce deuxième tome fait un point complet sur la prévention et le traitement des maladies cardio-vasculaires et neurodégénératives. Il présente notamment les interventions actuelles révolutionnaires sur le coeur et les vaisseaux : pose de stents, changement de valves, traitement des arythmies, etc. Il détaille les propositions qui peuvent être faites aux malades Parkinsoniens, et montre que l'on progresse dans le compréhension d'Alzheimer. La vieillesse atteint le cellule, les tissus et les organes ; les désordres qui en résultent sont corrélés aux maladies de la vieillesse. Sont ainsi développées les différentes recherches dans ce domaine : rôle des télomères, radicaux libres, immunité, mécanismes de la mémoire...

03/2019

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Pédagogie

Le choix d'éduquer. Ethique et pédagogie, Edition 2018

Chacun sait bien, même si on ne l'avoue guère, que la réussite de l'acte pédagogique ne tient pas seulement aux qualités strictement scientifiques et didactiques de l'enseignant. Il n'est qu'à écouter les élèves eux-mêmes ou leurs parents, il n'est simplement qu'à nous interroger sur notre propre parcours scolaire pour nous en convaincre. Et c'est d'abord cela que Philippe Meirieu prend le risque d'expliquer dans cet ouvrage. Il montre l'importance décisive des choix éthiques de l'éducateur, quand il se donne pour fin l'émergence de sujets libres, quand il oeuvre simultanément pour leur instruction et leur émancipation, quand il parvient à articuler le principe d'éducabilité et celui de liberté... Tout faire pour que l'autre apprenne et pour lui communiquer la conviction du possible, sans attendre pour autant la soumission et encore moins la réciprocité marchande. L'éducation est ainsi une aventure imprévisible, une histoire toujours différente à écrire et dans laquelle l'éthique n'est pas une "nouvelle matière scolaire" ni même un "supplément d'âme", mais bien ce qui oeuvre, à travers l'ensemble des activités que l'éducateur organise. A partir de cette approche, l'auteur rencontre un certain nombre de thèmes majeurs de la réflexion éducative : l'universalité de la culture, la formation à la citoyenneté, la discipline et les sanctions, la place de la didactique et des apprentissages méthodologiques, la formation des maîtres, le travail en équipe, etc. Mais il les traite de manière originale, en une trentaine de brefs chapitres où il s'efforce de faire apparaître les enjeux essentiels. Ainsi le livre peut-il se prêter à une multiplicité de lectures : certains le liront "comme un roman" - et sans doute, à bien des égards, en est-il un -, d'autres y trouveront un outil de réflexion individuelle ou collective, l'occasion de questionner leur activité, le moyen de faire le point sur bien des débats d'aujourd'hui.

01/2018

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Histoire internationale

Rwanda à la lumière du passé. Le prix du vivre-ensemble

Tous les Rwandais, de quelque ethnie qu'ils soient, portent les marques des violences à répétition qui endeuillent le Rwanda depuis la nuit des temps. Pourtant, pour ethniques que soient ces violences, elles n'ont pas pour mobile essentiel l'appartenance naturelle à telle ou telle ethnie que personne n'a ni voulue ni choisie. Elles naissent de la lutte pour le contrôle exclusif du pouvoir, de l'avoir et du savoir. Et pour atteindre cette fin, les uns n'hésitent pas à désigner les autres comme cause de leurs malheurs, à les déshumaniser afin de mieux les assujettir. Les victimes et les bourreaux de ces violences se rencontrent dans toutes les ethnies. De plus, les Hutu, les Tutsi et les Twa n'ont pas été inventés par les colonisateurs et les missionnaires européens. Pas plus qu'ils n'ont créé les tensions qui articulent les relations interethniques au Rwanda comme certains tendent à le faire croire depuis 1994. Elles existaient avant l'arrivée des Européens, même si ces derniers y ont mis leur couche de vernis, en ne prenant pas les mesures appropriées pour endiguer ces tensions. Selon l'auteur, le Rwanda de demain n'a pas besoin de citoyens superficiels et hypocrites. Il est urgent que les Rwandais aient le courage de regarder la vérité en face et d'assumer dignement leur histoire, pour entreprendre ensemble le chemin de la guérison. Ils doivent s'engager honnêtement dans la voie du dialogue, de la justice juste, de la démocratie, du pardon et de la réconciliation. C'est le prix à payer pour que chaque Rwandais puisse être libéré des faux préjugés et de la peur de l'autre afin de reconnaître en lui la même citoyenneté et la même dignité. Le Rwanda a besoin de femmes et d'hommes libres et sincères, capables de relations honnêtes qui traduisent la vérité de leur existence. La différence chez l'autre n'est pas un obstacle, mais un atout et une richesse qui révèlent et introduisent dans la dimension de l'unité plurielle.

09/2017

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Littérature étrangère

Palmiro

Avec Palmiro (1986) Luigi di Ruscio signe son premier roman après une déjà prolifique production poétique. Récit autobiographique aux dimensions carnavalesques, Palmiro inaugure ce qui sera la signature littéraire de Di Ruscio : une ironie et une insolence d'un burlesque féroce, une langue crue, à la cadence orale, ponctuée, comme toujours chez lui, de fulgurantes inventions langagières qu'il tire d'une formidable rage de vivre en dépit des désillusions politique. Ici, Di Ruscio met en scène dans une petite ville des Marches, au sortir de la guerre, une galerie de personnages - manoeuvres, joueurs de billards, fonctionnaires du PCI, prostituées, paysans, attendent impatiemment la grande fête révolutionnaire, l'avènement d'une société sans classes. Parmi eux, le narrateur et alter ego de l'auteur, prolétaire désoeuvré, régulièrement rabroué par ses camarades de la section locale "Palmiro" (en hommage au secrétaire général du PCI, Palmiro Togliati) pour militance irrégulière. Notre "Socrate anarchiste", tourne en rond dans l'attente d'une révolution qui semble de plus en plus incertaine. Pourtant, jamais sa curiosité et sa joie de vivre ne le quittent. Il s'immerge dans la bibliothèque municipale, fréquente les bordels et les bals populaires, se délecte de la seule vision d'un amandier en fleurs. Les rencontres amoureuses sont heureuses et libres et l'érotisme toujours festif. Aux aventures du héros se mêle le récit de tranches de vies tragi-comiques de personnages déclassés, souvent haut en couleurs comme le barbier nain Ciocca, partisan et militant paranoïaque, englouti jusqu'aux cuisses dans des bottes de SS volées. Les nantis sont exclus, comme si, pour une fois, c'étaient eux qui comptaient pour rien. La plume alerte de Di Ruscio, sa vivacité, sa capacité à saisir et à dépeindre le burlesque des situations, et le grotesque chez les hommes, sans jamais se départir d'une grande tendresse fait irrésistiblement penser aux comédies italiennes de l'après guerre : Le Pigeon de Mario Monicelli ou Amarcord de Fellini.

01/2015

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Ouvrages généraux

L'éveil des consciences ou comment devenir un homme libre. 2e édition revue et augmentée

Pour comprendre le monde et devenir un homme libre, il faut avec pragmatisme se détacher de son animalité en se détachant de ses passions humaines qui ne sont que des pulsions animales sous couvert de sentiments humains, et ne garder que deux paradigmes permettant d'avoir une vision claire, nette et précise de ce que nous sommes réellement et du fonctionnement du monde. Premièrement : il faut toujours concevoir le monde comme un ensemble de flux énergétiques, de prédations et d'échanges caloriques entre les êtres, chaque être ou entité organique, que ce soit l'individu ou le groupe, ayant pour fonction de prendre la calorie et de la conserver pour rester en vie et la transmettre avant de mourir. Secondement : il faut avoir à l'esprit que dans un groupe, tout caractère physique ou tout comportement qui se conserve au cours du temps a toujours une fonction positive pour ce groupe, même si ce caractère paraît inutile ou ce comportement paraît stupide, car dans la nature tout ce qui n'est pas positif pour le groupe finit fatalement à plus ou moins long terme par être éliminé. En comprenant que toutes nos relations et comportements ne sont que des relations énergétiques, et que ce qui perdure dans une communauté organique de l'ordre du caractère physique, comportemental ou culturel, a toujours une valeur positive pour le groupe, on devient un être éveillé, détaché spirituellement de ses passions, capable enfin de raisonner avec sagesse. Quand vous aurez intégré cela, vous rechercherez instinctivement pourquoi des comportements paraissant si stupides, cruels ou primitifs perdurent, et quelles causes énergétiques se cachent derrière des luttes entre Etats, des conflits religieux, ou des haines entre individus ou des rapprochements amoureux. Cette façon de penser le monde peut être intégrée dans tous les domaines de la vie organique, de la cellule à la civilisation, en passant par l'individu et la communauté et fera de vous des hommes capables de diriger votre vie en choisissant votre avenir en pleine conscience. Vous serez alors des hommes libres.

03/2021

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Eglise primitive

Les esclaves chrétiens depuis les premiers temps de l'Eglise jusqu'à la fin de la domination romaine en Occident

L'esclavage dans la Rome antique joue un rôle important dans la société et l'économie. Outre le travail manuel, les esclaves accomplissaient de nombreux services domestiques et pouvaient être employés à des emplois et professions hautement qualifiés. Les comptables et les médecins étaient souvent des esclaves. Les esclaves d'origine grecque en particulier peuvent être très instruits. Les esclaves non qualifiés ou condamnés à l'esclavage comme punition travaillaient dans les fermes, dans les mines et dans les moulins. L'esclavage fait référence à la condition des non-libres (appelés servi, singulier servus), considérés juridiquement comme des meubles (objets). Ainsi, les esclaves sont considérés comme des biens en droit romain et n'ont aucune personnalité juridique. La plupart des esclaves ne seront jamais libérés. Contrairement aux citoyens romains, ils peuvent être soumis à des châtiments corporels, à l'exploitation sexuelle (les prostituées étaient souvent des esclaves), à la torture et à des exécutions sommaires. Au fil du temps, cependant, les esclaves ont obtenu une protection juridique accrue, y compris le droit de porter plainte contre leurs maîtres. Une des principales sources d'esclaves est l'expansion militaire romaine pendant la République. L'utilisation d'anciens soldats ennemis comme esclaves conduit à une série de rébellions armées en masse, les guerres serviles, dont la dernière fut dirigée par Spartacus. Pendant la Pax Romana du début de l'Empire romain (1er-IIe siècles après J. C. ), l'accent est mis sur le maintien de la stabilité, et le manque de nouvelles conquêtes territoriales a asséché cette ligne d'approvisionnement de la traite des êtres humains. Pour maintenir une main-d'oeuvre asservie, des restrictions légales accrues sur la libération des esclaves ont été mises en place. Les esclaves évadés seraient traqués et renvoyés (souvent pour une récompense). Il y a également eu de nombreux cas de pauvres vendant leurs enfants à des voisins plus riches comme esclaves en période de difficultés.

04/2022

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Nietzsche

Les ambivalences de Nietzsche. Types, images et figures féminines

Les réflexions de Nietzsche sur les femmes n'ont pas une place marginale dans son oeuvre ; elles ne sauraient se réduire à des préférences personnelles et moins encore à des égarements ponctuels. En les inscrivant dans son entreprise philosophique, ce livre montre qu'elles sont en étroite relation avec les thèmes centraux de sa pensée, comme le perspectivisme et l'expérimentalisme, la critique de la métaphysique et le combat contre le dogmatisme, la psychologie et la typologie, l'esprit libre et les philosophes de l'avenir, la volonté de vérité et l'idée d'interprétation, le concept de volonté de puissance et la notion de force, l'éternel retour du même et l'amor fati, les " idées modernes " et la décadence. Ce faisant, on évite le risque de porter sur les textes nietzschéens un regard obnubilé par la défense ou le refus des positions féministes. D'une part, on s'abstient de faire une lecture littérale et anachronique des écrits du philosophe qui conduirait à le taxer de misogyne ; d'autre part, on ne verse pas dans le vice symétrique, celui d'un discours apologétique qui ferait de lui un complice du féminisme. A partir d'une lecture immanente des écrits de Nietzsche selon l'ordre chronologique de leur apparition, ce livre s'emploie à contextualiser ses réflexions sur les femmes. Et cela d'une double manière : en les restituant dans leur contexte immédiat et dans l'ensemble du corpus nietzschéen. Cela permet de mettre en relief les ambivalences multiples et variées qui caractérisent les prises de positions du philosophe à l'égard des femmes : elles concernent les comportements des femmes mariées face aux esprits libres, les attitudes des femmes aimantes vis-à-vis de leurs amants, enfin les traits des femmes bien-aimées de Zarathoustra, comparées à ceux des femmes seulement humaines. Cela permet également de montrer que, quand il traite des femmes émancipées, Nietzsche ne témoigne plus d'aucune ambivalence. Il retrouve le geste d'exclusion caractéristique de la philosophie des temps modernes.

04/2021

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Littérature française

Causeries de Populo

" Mon cher "Populo" , Vous me faites un grand honneur et un grand plaisir en me demandant d'écrire une préface pour vos Causeries. Non pas que j'aie l'intention de vous prendre au mot. Une préface à un tel volume ! Pourquoi ? A quoi bon ? Me voyez-vous m'évertuant à démontrer l'unité de ces morceaux épars, ou bien à réduire en corps de doctrine tou- tes ces fantaisies, ces boutades, ces libres saillies où la raison même ne parle qu'en éclats de rire ? Vrai, m'avez-vous cru capable d'un pareil contresens ? " "... Je sens que ce recueil d'articles parus au jour le jour, depuis une douzaine d'années, ne constitue pas un manuel de pédagogie méthodique, que les jeunes - et quelquefois les vieux - consulteront aux heures difficiles : il n'y a là que des réflexions écloses sous l'impression du moment, des idées nées des faits d'actualité, vieilles dès le lendemain. Mais en les relisant, je me dis qu'après tout il n'est pas désagréable pour les vieux de re-vivre les heures vécues. Quant aux jeunes, ils trouveront dans ces pages la trace de nos ambitions, de nos efforts, de nos misères et de nos joies. Ils seront indulgents pour nos erreurs. Et peut-être éprouveront-ils quelque fierté à enregistrer les progrès que nous avons réalisés, les petites victoires que nous avons remportées. Alors ils continueront le bon combat, vaillamment, joyeusement, avec entrain. C'est cet entrain, c'est cette vieille gaieté française qui allège le poids du labeur et met un rayon de soleil dans l'école sombre. La gaieté ? mais c'est une vertu pédagogique. Aussi me suis-je appliqué à en jeter autant qu'il ne pouvait dans les Causeries de Populo. D'aucuns ont prétendu que j'y avais réussi. Je souhaite, ai lecteur, que vous puissiez, après avoir lu, me rendre le même témoignage. ". .

03/2023

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Cuisine, hôtellerie

Réussir pas à pas - Toutes les techniques et recettes illustrées CAP Cuisine (2023) - Manuel élève

Cet ouvrage s'adresse à tout apprenant en lycée professionnel et CFA, mais aussi aux candidats libres désireux de se réorienter professionnellement ou par défi personnel, et qui souhaitent réussir leur examen du CAP Cuisine. - Il prépare aux 2 Pôles du CAP Cuisine, pour réussir lesépreuves EP1 et EP2. - Un ouvrage complet et richement illustré pour approfondir ses connaissances et apprendre le bon geste. - Une pédagogie double qui mêle les attendus "école" de professeurs à la pratique professionnelle de cuisiniers professionnels. - Une formation clé en main qui prépare concrètement à la réussite des examens grâce à un dossier d'entraînement complet et de nombreux conseils de professeurs faisant passer l'examen pratique. - L'ouvrage se divise en 4 parties : - la 1re partie présente l'examen et les connaissances professionnelles de base à connaître ; - la 2e partie traite des compétences à acquérir concernant la réception, le contrôle et le stockage des marchandises pour organiser une production culinaire ; - la 3e partie détaille les 91 techniques de base à acquérir sur une page avec les quantités, le matériel et le pas à pas illustré et didactique pour être en mesure de les maîtriser. Toutes les techniques sont à connaître pour l'examen pratique. Les termes techniques utilisés sont également traduits en anglais et disponibles en audio via des QR code pour acquérir la bonne prononciation ; - la 4e partie est consacrée aux 25 recettes à maîtriser pour l'examen pratique. Chaque recette est développée sur une double-page pour laisser la part belle au déroulé de la recette en photographies afin de reproduire les bons gestes professionnels. Chaque recette se termine par la rubrique "La recette revisitée" , qui présente la revisite, par un cuisinier professionnel, d'un classique de la cuisine et illustrée d'une photo du plat. - En fin d'ouvrage, un lexique des termes et manipulations techniques, et un dossier complet d'entraînement à l'examen, enrichi de conseils pratiques pour obtenir le CAP. - Cet ouvrage existe également en version ebook, en téléchargement sur les sites de vos revendeurs habituels.

03/2023

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Lettres classiques

Les illuminations

Les Illuminations sont le titre d'un recueil de poèmes en prose ou en vers libres composés par Arthur Rimbaud entre 1872 et 1875, et publié partiellement en 1886 puis, dans son intégralité, à titre posthume, en 1895. Ce texte demeura entre les mains de Charles de Sivry avant d'être publié. Le titre Les Illuminations évoque un rapprochement significatif et ambitieux, de la part de Rimbaud, avec d'autres fameux recueils antérieurs, représentatifs de la modernité poétique du xixe siècle et du romantisme : les Méditations poétiques (1820) d'Alphonse de Lamartine et Les Contemplations (1856) de Victor Hugo. Nul ne sait avec certitude quelle est la date exacte de composition de ces poèmes en prose finalement baptisés Illuminations : ont-ils été écrits avant, après, ou pendant Une saison en enfer ? L'ordre des cinquante-quatre poèmes en désordre n'est pas plus précis que la chronologie. Quelques-uns de ces textes ayant été recopiés par Germain Nouveau, la question de la transcription ou peut-être la coécriture de quelques "illuminations" se pose également. Enfin, le titre supposé du "recueil" , si recueil il y a eu, demeure une énigme, puisque le mot "illuminations" n'est jamais apparu sous la plume de Rimbaud ; il ne fut suggéré que par Verlaine. On a longtemps cru que les poèmes en prose composant ce recueil avaient été écrits avant Une saison en enfer. Cette idée a été renforcée par le témoignage d'Isabelle Rimbaud qui voulait faire passer Une saison en enfer pour le testament littéraire d'un frère répudiant ses égarements de poète. Ainsi l'oeuvre se terminait sur Adieu, le dernier "chapitre" du livre. Mais depuis 1949 et la publication de l'ouvrage d'Henry de Bouillane de Lacoste (Rimbaud et le problème des Illuminations, au Mercure de France), il est établi que les copies des poèmes en prose contenus dans Les Illuminations sont postérieures à la Saison.

03/2024