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Jerusalem Moore Incultes

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Histoire internationale

1565, Malte dans la tourmente. Le "Grand Siège" de l'île par les Turcs

En 1565, de mai à septembre, une gigantesque flotte turque assiège Malte, petite île située au sud de la Sicile, qui devient le théâtre inattendu d'une des étapes de l'affrontement séculaire entre les empires espagnol et ottoman pour la maîtrise de la Méditerranée. L'île a été concédée en fief à l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem par l'Empereur Charles Quint en 1530, après que l'Ordre a été chassé de Rhodes par le sultan Soliman le Magnifique en 1522. Quand les chevaliers s'y installent, Malte se trouve depuis déjà trois siècles dans l'orbite aragonaise, puis espagnole, et joue pauvrement le rôle de garde-fou de la Sicile, qui approvisionne en blé l'Espagne et la plupart des marchés de l'Europe du sud. La nouvelle inféodation de l'Ordre à la Monarchie Catholique, que suppose la donation de Malte, contraint les chevaliers à soutenir toutes les entreprises espagnoles, et plus largement chrétiennes en Méditerranée, dans le cadre d'une guerre religieuse menée contre l'Islam, tant par le biais de batailles navales que par celui d'une guerre de course qui se déploie notamment au large des côtes africaines. Dans ces conditions, Malte ne peut qu'attirer progressivement les regards musulmans, surtout barbaresques, au point de devenir un enjeu militaire. Au matin du 18 mai 1565, chevaliers et Maltais découvrent à l'embouchure du port une flotte composée de plus de deux cents voiles et de 30 000 soldats turcs et barbaresques ; face aux assaillants, l'Ordre ne peut aligner, le long de ses remparts, qu'une poignée de chevaliers commandant à moins de 10 000 chrétiens insulaires et étrangers. Quatre mois durant, la résistance acharnée de l'île, qui attend un secours chrétien promis, mais tardif, transforme ce qui aurait pu n'être qu'un fait d'armes parmi d'autres, en un événement véritable de la Méditerranée moderne. Les conséquences du "Grand Siège" de Malte sont en effet considérables : pour l'Ordre, qui se réapproprie une image de croisé victorieux, pour Malte qui devient l'incarnation de la résistance chrétienne, ainsi que son rempart fortifié et symbolique, et pour la Méditerranée occidentale où se dessine une nouvelle géopolitique. Car ce qui s'est joué à Malte en 1565, c'est bien la définition, puis la stabilisation au Ponant, d'une frontière maritime entre les rives, qui définit les aires d'influence maritimes des chrétiens et des musulmans et qui transforme l'île en un lieu stratégique de la Méditerranée.

03/2011

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Sciences politiques

Front populaire N° 1, été 2020 : Souverainisme

Fondé par le philosophe Michel Onfray, Front populaire propose une réflexion poussée sur notre société et son avenir. politique et philosophique, cette publication trimestrielle réunit de prestigieuses signatures du monde politique et intellectuel. cette revue ambitieuse de 160 pages se veut être le porte-parole de toutes les sensibilités souverainistes. Entretien croisé Jean-Pierre Chevenèment, Philippe de Villiers, démographie contre démagogie Michèle Tribalat elle a travaillé près de quarante ans à l'institut national d'études démographiques (INED) sur l'immigration étrangère et l'assimilation. pour une autre écologie Eugénie Bastié, journaliste, essayiste, elle travaille pour le Figaro. Elle a fondé la revue d'écologie intégrale d'inspiration catholique limite. Le modèle français vu d'ailleurs Mathieu Bock côte docteur en sociologie, il est membre du conseil d'orientation de l'institut Thomas-More (Bruxelles et Paris). Son dernier ouvrage : l'empire du pol il était une fois le réveil du peuple français Francois Boulo, avocat, l'une des figures marquantes des gilets jaunes. Pourquoi nous devons rebâtir un front populaire contre la mondialisation. Thibault Isabel docteur en philosophie esthétique, il dirige la revue l'inactuelle. son dernier ouvrage : manuel de sagesse païenne (le passeur, 2020). revue de livres Franck Lanot professeur agrégé de lettres modernes au lycée Victor Hugo de Caen et écrivain. Son dernier roman : Retour à Blanchelande (le passeur, 2018). Santé : repenser notre modèle pour retrouver notre excellence Georges Kuzmanovic fondateur du mouvement politique république souveraine (Paris). Effondrement de l'école et conditions de sa reconstruction. Barbara Lefevbre professeur d'histoire-géographie en disponibilité, elle est présidente de l'association "voir et dire ce que l'on voit". Son dernier ouvrage : C'est ça la France : qu'a-t-on fait pour mériter ça ? (Albin Michel, 2019). D'un amer constat vers de véritables changements Jacline Mouraud figure du mouvement des gilets jaunes, Jacline Mouraud est porte-parole du comité Bastille et l'auteur de Jaune... et après ? (Télémaque, 2020) culture et barbarie. Céline Pina ancienne conseillère régionale d'Ile de France (PS), elle est la fondatrice de "viv(r)e la république", mouvement citoyen, laïc et républicain. immigration : le new deal britannique Jeremy Stubbs docteur en lettres de l'université d'Oxford (Magdalen College), et président des conservatives abroad in Paris (section française du parti conservateur).

06/2020

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Développement durable-Ecologie

GLIM FOR ECOLOGISTS. Disk included

Learning GLIM will almost certainly change the way you do statistics. The flexibility and generality of the GLIM language encourage a different approach to statistical analysis, which stresses parameter estimation and model criticism rather than hypothesis testing. The GLIM package can handle most of the models that ecologists are likely to fit to their data, including log-linear models of count data using Poisson errors, logistic regression of proportion data using binomial errors, and a wide variety of models for the analysis of survival data. It also allows an extremely general approach to more familiar procedures such as analysis of variance, multiple regression and the analysis of contingency tables. The book provides a practical approach to learning the rationale and methods of linear modelling, starting from absolute basics and progressing in simple steps to cover the critical analysis of experimental and observational data. Minimal background in mathematics or statistical theory is assumed, and the book is aimed at all ecologists front students to experienced researchers. Statistical modelling in GLIM is introduced through an extensive series of ecological examples, where graphical display, model criticism, model simplification, plots of residuals and tests of assumptions about error specification are explained in full. The reader is encouraged to work through examples while sitting at a computer, and all of the necessary data, along with numerous exercises and fully worked answers, are provided on a disk supplied at the back of the book. GLIM for Ecologists is not a statistical recipe book; it informs and educates on the proper use of statistics in ecology, on experimental design and on how to get the most out of your data. Learning GLIM Will certainly bc worth the effort. It's not a question of finding out how to do the same old tests in yet another new statistics package. On the contrary, it involves mastering a powerful set of tools that were originally developed for professional statisticians, but which are now accessible to ecologists through the simple step-by-step approach adopted in this book. The Methods in Ecology Series The aim of this series is to provide ecologists with concise and authoritative books that will guide them in choosing and applying an appropriate methodology to their problem. New technologies are a feature of the series.

01/1993

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 201 sept 1969

Giuseppe Ungaretti, Vermeer Jean Tardieu, Figures et non-figures Jean Follain, Poèmes Jacques Boudillet, L'express de Cracovie Pierre Pachet, Confession Dora Vallier, Art, anti-art et non-art Claude Esteban, De la sculpture et de quelques objets Roger Nimier, Une étude sur Marcel Aymé Chroniques : Peter Brooks, Nouvelle critique et critique nouvelle aux Etats-Unis Henri Thomas, Jean Follain : ciel appris, ciel vivant Jean Blot, Henri Thomas Michel Gresset, Un Faulkner féerique Maurice Pinguet, Le Nô et la scène du désir Dominique Noguez, Prenez garde au cinéma Notes : la poésie : Pierre Chappuis, Voir, par Pierre Torreilles (Le Seuil) Alain Bosquet, Neige exterminatrice, par Christian Bachelin (Guy Chambelland) Notes : littérature et essais : Jean Follain, Monplaisir... En Histoire, par Paul Morand (Gallimard) Michel Léturmy, La Foudre de Dieu, par Marcel Moré (Gallimard) Jean Blot, L'aventure d'un pauvre chrétien, par Ignazio Silone (Calmann-Lévy) Jean Duvignaud, Cent mille provinciaux au XVIIe siècle, par Pierre Goubert (Flammarion) Roger Judrin, Vie de Lavoisier, par Léon Velluz (Plon) Michèle Pirazzoli-t'Serstevens, Claudel et l'univers chinois, par Gilbert Gadoffre (Gallimard) Notes : romans français : Jean Blot, La deuxième mort de Ramón Mercader, par Jorge Semprun (Gallimard) Lionel Mirisch, Creezy, par Félicien Marceau (Gallimard) Willy de Spens, Printemps au parking, par Christiane Rochefort (Grasset) Patrick de Rosbo, Le corps, par Dominique Rolin (Denoël) Lionel Mirisch, La Façade et autres miroirs, par Georges Piroué (Denoël) Notes : romans étrangers : Claude Michel Cluny, Mémoires d'un Italien, par Ippolito Nievo (Librairie Klincksieck) Jean-Claude Schneider, Un fils dévoyé, par Renate Rasp (Gallimard) Notes : les arts : Renée Boullier, L'art et la musique (Galerie des Beaux-Arts de Bordeaux) Notes : les spectacles : Robert Abirached, Les Dialogues, de Ruzante (Théâtre des Nations) ; La Moscheta, de Ruzante (Théâtre du Huitième) ; Odipe-Roi, de Sophocle (Mai de Malakoff) Claude Michel Cluny, La Femme infidèle, de Claude Chabrol Lu et vu : Georges-Emmanuel Clancier, Signatures de l'espace, par Raymond Datheil (Caractères) Claude Michel Cluny, Poésie et prose, d'Edwin Muir (Seghers) Jean Grosjean, Le mythe de l'éternel retour, par Mircea Eliade (Gallimard) Alain Clerval, Le Jéroboam, par Didier Martin (Gallimard) Willy de Spens, Comprenne qui pourra, par Roger Bésus (Plon) Jean Grosjean, Quatrième Festival international du film militaire (Versailles) Dominique Noguez, Thérèse et Isabelle, de Radley Metzger.

09/1969

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Rock

the doors

Un chanteur charismatique, un groupe mythique, une histoire torturée et un dernier album remarquable : LA Woman. "We want the World and we want it nom" clame Jim Morrison Comme Jimi Hendrix, les Doors ont eu une carrière météorique de quatre années d'existence, plus fructueuse que le Voodoo Child, avec sept albums officiels au compteur et une notoriété folle ne s'arrêtant pas à leur Amérique natale. Les frasques de Jim Morrison ont traversé l'Atlantique comme une trainée de poudre et ont séduit les jeunes gens du monde entier, épris de liberté sexuelle. De plus, le groupe avait été signé par Jack Holzman, patron du label Elektra. Ce qui un gage de qualité et une raison supplémentaire de s'intéresser aux Doors. L'histoire commence en 1966 à Los Angeles et la provocation devient le lot quotidien du groupe sur scène. Toutefois c'est autour de la méditation transcendantale et des enseignements du Maharishi Mahesh Yogi que ce sont retrouvés Ray Manzarek, pianiste, John Densmore, batteur et Robbie Krieger guitariste. La poésie et le mysticisme que développe Jim Morrison les fascinent et les Doors s'imposent alors entre expérimentation et psychédélisme. Après des débuts au London Fog sur Sunset Strip, ils rejoignent le Whisky A-GoGo ou le côté baroque et insolite de Jim Morrison séduit autant qu'il dérange. Les concerts deviennent alors une cérémonie entre imprécations sataniques et insultes contre les forces de l'ordre. La provocation trouvera son paroxysme lors d'un concert à Miami en mars 1969 lorsqu'il exhibera ses parties intimes s'attirant les foudres du FBI. Des albums mythiques, avec L. A Woman en joyau ultime, jalonneront une courte carrière qui se terminera dans une baignoire à Paris le 3 juillet 1971. Jim Morrison est le troisième dans l'histoire à arborer un pantalon de cuir après Gene Vincent et Vince Taylor, laissant clairement apparaître ses organes génitaux. Ce qui concourt à faire de lui une icône sexuelle. Le garçon avait tout compris. D'une maturité exceptionnelle pour son âge, il allie un certain charisme, le mysticisme et la provocation, trois idiomes illustrant le futur triptyque " Sexe, drogue et rock'n'roll'. Avec son image de poète et de rebelle, il se veut aussi le porte-parole et la conscience de toute une génération. La musique envoûtante des Doors avec l'orgue de Manzarek , la guitare tranchante de Robby Krieger, le beat imperturbable de John Densmore et le chant langoureux et masculin de Jim, fait de ce quatuor l'équation parfaite. Plus de cinquante ans après la mort de son leader, le culte de Jim Morrison est bien vivant en France et à travers le monde. Ce que témoigne la discographie enrichie par le label Bright Midnight Records année après année. Voici donc à travers la discographie des Doors et des élans solitaires de chacun des membres fondateurs l'histoire écrite par Gilles Scheps etc Serge Kaganski, d'un des plus grand groupe de rock que l'Amérique puritaine ait enfanté. Comme le disent nos amis anglais " Warning, the Lizard King is buried at Père-Lachaise " Enjoy it !

11/2023

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Droit

Ni droite, ni gauche. L'idéologie fasciste en France, 3ème édition

Publié pour la première fois en 1983, Ni droite ni gauche donna lieu à l'un des rares conflits intellectuels des années 1980. En 1990, Le Monde le plaçait dans la liste des " quarante livres pour une décennie ". Aux Etats-Unis, Saül Friedlander parle de " livre extraordinaire " (The New Republic) et Robert Wohl note que " peu nombreux sont les livres récents consacrés à l'histoire de l'Europe qui aient provoqué un choc et une controverse comparables " (Journal of Modern History). Le débat qui aujourd'hui encore est loin d'être clos atteste les dimensions et les enjeux des questions soulevées. Pendant un demi-siècle, l'historiographie traditionnelle avait mis sur pied un corpus d'idées reçues fondé sur le postulat de la spécificité française. Immunisée une fois pour toutes par sa tradition républicaine, la France ne pouvait, par définition, produire une quelconque variété nationale de fascisme. Le livre de Zeev Sternhell a mis fin à ce long travail de banalisation et de refoulement qui fut un obstacle, majeur à la compréhension aussi bien de l'entre-deux-guerres que du régime de Vichy. En effet, la France a produit à la fois une tradition politique rationaliste, universaliste et humaniste, mais aussi son antithèse organiciste, particulariste, reposant sur un relativisme moral doublé d'irrationalisme, qui dès la fin du XIXe siècle entre, en révolte contre la démocratie, le libéralisme, le socialisme démocratique issu du marxisme et fidèle à son contenu rationaliste. Cette deuxième tradition politique exerce tout au long du XXe siècle une influence considérable sur l'évolution des mentalités et imprègne infiniment plus la société qu'on ne voudrait l'admettre. La révolte intellectuelle et morale contre la République, qui explose au tournant du siècle, se poursuit sans répit dans l'entre-deux-guerres et débouche finalement sur la Révolution nationale. Ainsi, le fascisme n'est pas un simple produit de la Grande Guerre et le régime, de Vichy n'a pas été un accident de parcours, une sorte de maladie passagère, un simple accès de fièvre. C'est le contraire qui est vrai : le régime instauré en 1940, à beaucoup d'égards plus brutal et plus sanguinaire que le fascisme italien, est un pur produit de l'histoire nationale. C'est l'idéologie de la droite révolutionnaire du tournant du siècle, mise à jour dans les années trente, qui représente l'essence de la dictature totalitaire de Vichy. C'est ainsi que la suite des travaux de l'historien de Jérusalem s'inscrit dans un cadre plus vaste, car une réflexion sur le fascisme est une réflexion sur la catastrophe européenne du siècle qui vient de s'écouler. Cette nouvelle édition est précédée d'un essai inédit d'une centaine de pages : " Morphologie et historiographie du fascisme en France ".

09/2000

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Religion

Du Mékong à la place Saint-Pierre. 20 000 km à la rencontre des chrétiens

Récit d'un périple de 13 mois en vélo de la Thaïlande à la France, à la rencontre des communautés chrétiennes par un jeune croyant engagé de 25 ans. Préface d'Alexandre Poussin, compagnon de route de Sylvain Tesson, co-auteur de On a roulé sur la Terre, La marche dans le ciel.) Photo de l'auteur serrant la main du pape François en 4e de couverture Paul Bablot a été reçu dans plusieurs médias à son retour en France (RND, RCF, Famille Chrétienne, Aleteia, La Croix etc.). Série de témoignages dans les aumôneries et lycées à venir. Une aventure profonde tant dans les rencontres relatées des communautés méconnues, que dans le récit sportif et spirituel de l'auteur qui invite au dépassement de soi et à l'abandon à la Providence. Lancement presse le 15 mai, dans le jardin des MEP (Paris) Après une année de volontariat avec les Missions Etrangères de Paris en Thaïlande, Paul Bablot, se lance le défi, un peu fou, de rentrer à vélo à Paris. A l'exploit sportif, il souhaite allier une rencontre humaine et spirituelle : découvrir les communautés chrétiennes qui jalonnent la route entre l'Extrême-Orient et l'Occident. Près de 20 000 km à pédaler à travers tous les paysages : des hauts plateaux vietnamiens aux contreforts de l'Himalaya en plein hiver, des montagnes du Tian Shan jusqu'aux immenses plaines d'Asie centrale, mais aussi le désert brûlant d'Iran, les plateaux arides de l'Anatolie et des étapes-clé comme la Terre Sainte et le Vatican. Dans chaque pays, les rencontres émouvantes marquent l'auteur et lui donnent la force de poursuivre vers l'ouest. Il apporte jusqu'en France le témoignage d'une chrétienté encore bien vivante et fière de sa foi, y compris dans des conditions de vie extrêmement difficiles. Contre les vents, les saisons, les bureaucrates, mais avec une bonne dose de grand air et d'espérance. Une année à coucher dehors sous toutes les longitudes pour découvrir la diversité du monde chrétien. A travers les yeux de ce jeune de 25 ans, l'aventure reste encore possible pour celui qui s'en donne les moyens : " Si la route te manque, prends-là ! " AUTEUR Fraîchement diplômé de l'université Paris-Dauphine, Paul Bablot décide de partir en volontariat pendant un an avec les MEP en Thaïlande. Il n'a pris qu'un aller simple : son voyage de retour se fera en vélo à travers toute l'Eurasie où il sera hébergé par les communautés chrétiennes présentes sur son trajet. Il fera un crochet par Jérusalem et le Vatican pour porter les prières des chrétiens rencontrés et se rendre auprès du pape François, qui l'encouragera à écrire ce livre.

05/2019

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Grèce classique

Nouvelle histoire d'Athènes. La cité vue de l'Agora, Ve-IVe siècle av. J.-C.

Plongez au coeur de la vie quotidienne athénienne à son apogée. L'histoire de l'Athènes antique semble bien connue : la démocratie prend place à l'Assemblée sur la Pnyx, Athéna est honorée sur l'Acropole, les métèques sont nombreux et inférieurs aux citoyens, etc. Mais les récentes recherches nous invitent à repenser notre vision de la Grèce et de sa capitale. Ce qui implique de changer de perspective en regardant, non pas vers les hauteurs de l'Acropole et de la Pnyx, mais en contrebas, vers la place publique qu'est l'Agora. En effet, partir de l'Agora permet de restituer le bouillonnement de la cité grecque qui, contrairement aux idées reçues, n'est en rien figée et désincarnée. Riche d'activités économiques et industrieuses, la place incarne l'effervescence de la vie quotidienne, mais elle n'en est pas moins un des lieux privilégiés de la politique athénienne. Ainsi, les marchands en tout genre perturbent les débats du Conseil et les cochons à vendre sur le marché côtoient les discussions de Socrate. A travers une série de questions, cet ouvrage bat en brèche tous les poncifs sur l'Athènes classique : les femmes étaient-elles cantonnées à une vie de réserve et de discrétion ? Les informations qui circulaient étaient-elles à l'abri des fake news ? Les lois étaient-elles accessibles à tous ? En une quinzaine de chapitres, Nicolas Siron et son équipe d'historiens nous proposent un récit vivant de l'Athènes antique et, ce faisant, renouvellent profondément notre vision politique, sociale et religieuse de la cité grecque. LA synthèse indispensable. Sommaire 1. Le marché, un espace de non-droit ? Fraude et tromperie dans les échanges marchands // Louise Fauchier 2. Les étrangers étaient-ils inférieurs aux citoyens ? La balade d'Athénogénès l'Egyptien sur l'Agora // Romain Guicharrousse 3. Les femmes à Athènes : une vie de réserve et de discrétion ? Des citoyennes sur la place publique // Violaine Sebillotte Cuchet 4. Les lois étaient-elles accessibles à tous ? L'instruction civique et juridique des citoyens // Antoine Chabod 5. L'activité politique exigeait-elle de faire preuve de bienséance ? Insultes et dérision dans la vie publique athénienne // Jean-Noël Allard 6. Voter les lois, une pratique réservée aux citoyens à l'Assemblée ? L'importance des tribunaux dans la démocratie // Nicolas Siron 7. La politique athénienne était-elle à l'abri des fake news ? La circulation des informations dans l'Athènes classique // Marie Durnerin 8. Les repas, un outil de la démocratie ? A la table des Athéniens // Pauline Schmitt Pantel 9. Athènes était-elle la cité d'Athéna ? Les douze dieux et autres configurations divines // Vinciane Pirenne-Delforge 10. Les statues grecques n'étaient-elles que des oeuvres d'art ? Les Tyrannicides d'Athènes, un lieu de mémoire politique // Vincent Azoulay 11. Les mythes : de simples fables ou des histoires politiques ? La Stoa Poikilè, un lieu de mémoire visuelle // Sonia Darthou 12. Les soldats athéniens étaient-ils tous des hoplites ? L'organisation des forces armées // David M. Pritchard 13. La philosophie était-elle fille de la cité antique ? Socrate, ou l'ennemi intime de la démocratie // Arnaud Macé 14. Dans l'Athènes antique, tout n'était-il que " noble simplicité et grandeur calme " ? Le paysage sensoriel de l'Agora // Adeline Grand-Clément 15. La médecine grecque, une approche purement théorique ? Les pratiques de soin dans l'Athènes classique, entre cabinets médicaux et sanctuaires // Hélène Castelli 16. Athènes, une cité ludique ? L'importance des jeux dans la vie quotidienne // Par Barbara Carè et Véronique Dasen

04/2024

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Critique littéraire

Bohdan Hawrylyshyn. L'infatigable passeur

Né en 1926 en Ukraine d'un père paysan, Bohdan Hawrylyshyn a été très jeune jeté dans l'histoire d'un pays qui a connu de multiples occupations - austro-hongroise, polonaise, soviétique, allemande - avant d'obtenir son indépendance en 1991. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, Bohdan Hawrylyshyn est envoyé dans un camp de travail en Allemagne. A la fin de la guerre, il fait son bac dans un camp de réfugiés près de Munich, où il a été recruté pour s'engager comme bûcheron au Canada. Son contrat terminé, il poursuit des études brillantes à l'Université de Toronto, puis est engagé par une société multinationale. Elle l'envoie à Genève pour faire un MBA à l'Institut International de Management. Il y reste comme professeur et puis directeur. Membre du Club de Rome, Bohdan Hawrylyshyn a aussi fréquenté quelques-uns des grands de ce monde (Margaret Tatcher, Indira Gandhi, Helmut Kohl, etc). En 1980, il publie Road Maps to the Future : Towards More Effective Societies, une analyse des facteurs clés, déterminant l'efficacité économique, sociale et politique des principaux Etats de l'époque, ainsi qu'une projection de leurs futurs possibles. Parmi ceux-ci, l'Union Soviétique dont il a pressent l'éclatement. Référence dans son domaine, ce livre a été traduit dans une dizaine de langues, y compris le français, sous le titre Les Itinéraires du futur : vers des sociétés plus efficaces. Depuis une vingtaine d'années, Bohdan Hawrylyshyn consacre beaucoup de son temps à son pays natal, l'Ukraine, où il a créé et présidé plusieurs institutions. Il a oeuvré comme conseiller du premier Président de l'Ukraine, de quatre présidents du Parlement et de trois Premiers ministres. Actuellement, il est président de la Fondation Vidrodgenia (Renaissance) à Genève et membre du Conseil de l'Académie Mondiale des Arts et des Sciences. Genève regorge de personnalités singulières plus ou moins connues du grand public. Par la constance de leur engagement personnel et la force de leurs convictions, elles contribuent à donner à la cité de Calvin, de Rousseau et de Dunant sa tonalité et son originalité de ville-carrefour, cosmopolite et ouverte sur le monde. La collection " Ils ont choisi Genève " s'adresse à un lectorat curieux de mieux comprendre la richesse culturelle et intellectuelle de Genève. Elle offre une lecture originale de l'Histoire du grand XXe siècle, vue par le prisme genevois. Pour chaque ouvrage, un même fil rouge biographique qui relie le monde à Genève à travers des parcours de vie singuliers : " être né quelque part ", " partir ", " choisir Genève ". Une iconographie de Nicolas Crispini basée sur des documents personnels et historiques.

09/2013

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Décoration

Eyre de Lanux. Une décoratrice américaine à Paris

Amazone, singulière, rebelle, d'une beauté chryséléphantine, Elizabeth Eyre de Lanux fut toute sa vie une expatriée. Issue de l'aristocratie américaine, elle délaisse un avenir promis aux mondanités pour une vie artistique. De sa formation auprès du génie Constantin Brancusi au salon de Natalie Clifford Barney, de la noirceur assumée de l'appartement de Romaine Brooks au Paris du surréaliste Boeuf sur le Toit, de l'atelier de la rue Visconti aux plaines de l'Atlas, de Port-Cros à Cannes, de l'Illinois à New York, elle sut séduire les hommes comme les femmes. A Paris, où elle arrive en 1919 après avoir épousé le diplomate et écrivain Pierre de Lanux, elle rencontre Eileen Gray, au moment où cette gracile Irlandaise, par amour pour Damia, délaisse la patience du travail du laque pour l'architecture, comme une mise en abyme de sa propre reconstruction. Eyre de Lanux reprend la recherche et l'expérimentation de matières novatrices, jusque-là non utilisées dans l'ameublement, notamment le liège, l'ambre et le linoléum. Mais pas seulement. Avec Evelyn Wyld, elles construisent un univers de lettrés où la poésie des tapis Orages, Engrenage, Partir se conjugue avec un mobilier et des luminaires jusque-là inédits dans un environnement aux teintes sourdes et au confort moderne. Dans un Paris surréaliste où l'entre-deux-guerres fut souvent vécu comme un temps suspendu, elle voulut croire en un avenir apaisé. Ambitieuse. Mais la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale sonnèrent le glas de cette fraîcheur et firent de ses créations des raretés. Trait d'union entre la pionnière Eileen Gray et la rationnelle Charlotte Perriand. Eyre de Lanux est comme elles inspirée par le japonisme. Ni pauvres ni dépouillés, ses décors rares, architecturés, sont restés secrets jusqu'à aujourd'hui. Quatre années de recherches dans un univers où meubles et objets d'art mâtinés d'influence primitive nous ont conduits aux prémices du "less is more". Elizabeth Eyre de Lanux est ce nom connu mais ce talent oublié. Nous avons voulu pallier ce cruel manque, qui, dans la création féminine du XXe siècle, s'achève avec Maria Pergay. Eileen Gray, Eyre de Lanux, Charlotte Perriand, Maria Pergay, les quatre points cardinaux sont aujourd'hui identifiés. Nous avons voulu cette biographie comme une impression argentique de ce que fut cette météore de la création, un hommage à une femme qui, au soir de sa longue vie, aimait encore à rire de ce voyage inassouvi et qui fit sienne la devise de Lautréamont : "Mais, moi, j'existe encore !"

09/2013

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Monographies

Titian : Sources and Documents

Hugely ambitious, Titian : Sources and Documents includes all known documents about Titian and his work dating from his lifetime, and all known references to him in contemporary publications. The relevant section of each text is transcribed in full, preceded by a short summary in English, with extensive annotation and, where necessary, a commentary. The intention of this incredible work of scholarship is to provide a comprehensive survey of the surviving historical evidence about Titian and his career. Titian was one of the most famous, successful and long-lived of Renaissance painters. Much of his output was for rulers or institutions whose archives have been in large part preserved, and many of his family papers have also survived. In addition, he was mentioned in more than a hundred and sixty different publications in his lifetime. Although hundreds of the documents about him and his work have been published, usually in specialised publications based on material in a single archive, there have only been two attempts to provide an overview of the entire body of documents and early published references to him, the first by Crowe and Cavalcaselle in 1877, the second by Adolfo Venturi in 1928. These publications were necessarily selective and included transcriptions of only a small part of the material which was used. The collection, amounting to over two thousand nine hundred items, includes not only texts specifically about Titian himself, but also those concerning his siblings and children, his principal assistants and the other members of the Vecellio family already active as painters before his death, as well as inscriptions on paintings and prints. In addition to texts dating from Titian's lifetime, the collection includes all biographical material published before 1700 and all other texts that could realistically be thought to reflect first- or second-hand anecdotal information about him. The particular strengths and limitations of the principal early printed sources and the circumstances in which they were produced are discussed in a substantial introduction, which also includes an overview of the main archival collections consulted in the preparation of the book. Most of these are in Italy, but others are in Spain, Austria and Germany. New transcriptions are provided for the great majority of the documents that have previously been published, and many hitherto unknown documents have been included. Consideration is given also to documents now known only via secondary sources, and to fake documents, of which a significant number were produced in the past two centuries.

04/2023

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Mouvements artistiques

Look Close, Think Far. Art at the Ackland

This richly illustrated volume introduces one of America's finest university art museums - one whose directors, curators, donors, and patrons have left a remarkable legacy, a museum collection that encourages us all to "look close, think far. " The selection of over 280 highlights is presented with brief commentaries and an essay that traces the growth of the Ackland Art Museum's outstanding collection. The Ackland Art Museum at the University of North Carolina at Chapel Hill is one of the United States' most distinguished public university art museums. Founded in 1958, it now houses over 20, 000 works of art, covering some 5, 000 years of cultures from around the globe. "Look Close, Think Far" is the tagline of the Ackland, informing everything from the dynamic and varied program of special exhibitions to ambitious interpretation, education, and outreach activities. It applies especially strongly to the museum's extensive permanent collection. Although an integral part of the oldest public university in the United States, the Ackland is a relatively young institution. Now approaching its sixty-fifth year, it has become the proud steward of over 20, 000 works of art from an impressively broad range of world cultures and time periods. The Museum is known for its special strengths in art of the European tradition, with very strong holdings in prints and drawings ; the arts of Asia, and especially China, Japan, and India ; a small but fine collection of classical art from Africa ; and recent and contemporary art. This publication showcases a cross-section though the diverse collection, with 283 works, giving an impression of the Ackland's permanent collection that is true to its character, representative of its breadth, and indicative of its quality. The essay gives special attention to the early stages and the less obvious, more idiosyncratic moments that have contributed to the Ackland's personality and individuality. The approach taken by the editor Peter Nisbet, deputy director for curatorial affairs at the Ackland, differs from most conventional volumes of museum collection highlights in several refreshing ways. Instead of separating works along the lines of curatorial departments, the arrangement emphasizes the unity of the collection by merging works from different cultures. These are presented in a largely chronological sequence, but one that surprises by starting with the present and extending back in time. Within this order, works of art are deliberately paired across individual page openings, to stimulate visual attention, reflective thinking, and sometimes maybe just a smile.

08/2022

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Sciences de la terre et de la

Cuckoos, Cowbirds and Other Cheats

Cuckoos and cowbirds are amongst the select bird groups renowned as professional parasites, who always lay their eggs in the nests of other species. Occasional parasitic laying is also widespread in many other birds, who gladly parasitise the nests of their own kind when the opportunity arises. In this fascinating new book, Nick Davies describes the natural histories of all the brood parasites and examines the exciting questions they raise about the evolution of cheating and the arms race between parasites and their hosts. Brood parasites fill their armoury with adaptations including exquisite egg mimicry, rapid laying, ejection of host eggs, murder of host young, chick mimicry and manipulative begging behaviour: ploys shown by recent research to have evolved in response to host defence behaviour or through competition among the parasites themselves. While many host species appear defenceless, accepting parasite eggs quite unlike their own, others are more discriminating against odd-looking eggs and some have evolved the ability to discriminate against odd-looking chicks as well. How does this arms race proceed? Will defenceless hosts improve their armoury in time, or are there sometimes constraints on hosts which allow the parasites to gain the upper hand? And why are so few species obliged only to lay eggs in host nests? Have host defences limited the success of brood parasitism, or is it in fact much commoner than we suspect, but occurring mainly when birds parasitise the nests of their own kind? All of these puzzles are examined in descriptions of the natural history of each of the groups of parasites in turn. Here is a book with wide appeal, both to amateur naturalists fascinated by this most singular and macabre of behaviours and to ornithologists and ecologists interested in the evolution of ecology and behaviour. The story takes us from the strange tales of folklore to the classic field work earlier this century by pioneer ornithologists such as Edgar Chance, Stuart Baker, Herbert Friedmann and others, through to the recent experimental field work and molecular techniques of today's leading scientists. We visit brood parasites in Europe, Asia, Japan, Africa, Australasia, and North and South America, to look at some of the world's most interesting birds and sortie of biology's most interesting questions, many of which still beg answers from ornithologists in the future. Brilliant illustrations by David Quinn depict many behaviours for the first time and convey the thrill of watching these astonishing birds in the wild.

04/2000

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Beaux arts

Après Eden, la collection Walther. Edition bilingue français-anglais

Treizième exposition de la série Privées, Après Eden propose un ensemble de plus de 800 photographies de La Collection Walther. En une vingtaine d’années, Artur Walther, originaire d’Ulm (Allemagne) a réuni l’une des plus importantes collections de photographies au monde, exceptionnelle par sa dimension internationale, et par la qualité et la cohérence de ses séries d’un même artiste. Depuis 2010, La Collection Walther est exposée au public dans deux lieux, à Neu-Ulm et New York. Pour La maison rouge, le commissaire Simon Njami a conçu une exposition-fable autour de l’humain, à partir de thématiques telles que le paysage, le portrait, la ville, l’altérité, en croisant des oeuvres et des pratiques photographiques d’époques, de provenances et de statuts différents, mais toutes liées par leur approche sérielle du médium. Dans l’exposition et le catalogue qui l’accompagne, les pionniers de la photographie conceptuelle allemande (Kart Blossfeldt, August Sander, Bernd et Hilla Becher) dialoguent avec des photographes contemporains d’Europe, des Etats-Unis, mais surtout d’Afrique et d’Asie (parmi lesquels Richard Avedon, Nobuyoshi Araki, Seydou Keïta, Santu Mofokeng, Zanele Muholi, Zhang Huan), ainsi qu’avec des auteurs anonymes d’images ethnographiques, scientifiques ou judiciaires des siècles derniers. This thirteenth exhibition in the privées series presents a selection of more than 800 photographs from The Walther Collection. Over a period of twenty years, Artur Walther (born in Ulm, Germany), has assembled one of the most important collections of photography in the world, remarkable for its international scope, its quality, and its focus on large series by individual artists. Since 2010, The Walther Collection has been on show ta the public in two museum spaces, one in Neu-Ulm and one in New York. For La maison rouge, the curator Simon Njami has conceived on exhibition-cum-fable thot offers a brood view of human subjects, based on themes like landscape, portraiture, the City, and alterity, and combining works and photographic practices from different periods and origins that are all linked by a serial approach the medium. In the exhibition and its catalogue, German conceptual pioneers (Karl Blossfeldt, August Sander, and Bernd and Hilla Becher) are presented in dialogue with contemporary photographers from Europe, the United States and, above all, Africa and Asia (including Richard Avedon, Nobuyoshi Araki, Seydou Keïta, Santu Mofokeng, Zonele Muholi, and Zhang Huan), but also with images whose unidentified authors were working in ethnographic, scientific, or legal contexts.

11/2015

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Monographies

Defaced! Money, Conflict, Protest

This fully illustrated catalogue is the first of its kind to examine the relationship between money, power, resistance and dissent. It accompanies major exhibitions at The Fitzwilliam Museum in Cambridge and the Art Gallery of Ontario in Toronto. War, revolution and protest are defining themes in all periods of world history, shaping national identities and influencing material and visual culture in myriad ways. The ubiquity of money makes it a powerful vehicle for diseminating the messages of the state to the public, but the symbolic and nationalistic iconography of currency could also be subverted or mutilated in powerful acts of defiance, rebellion and propaganda. Beginning in Britain in the wake of the American and French Revolutions, the exhibition explores the political and social tensions present in society, and communicated through the production or defacement of money, over the past 200 years. It contrasts the use of money by the radicals of the nineteenth and early twentieth century, such as Thomas Spence, and the Suffragette movement, with the money produced by European empires as they scrambled to dominate the rest of the world. The currency histories of the two World Wars reveal the subversion of the very nature of what money is, and highlight the role of money as the tool of occupation, imprisonment, resistance and remembrance. The coins countermarked during the Troubles in Northern Ireland hint at the polarised nature of political discourse and sectarian violence. The exhibition culminates with the work of contemporary artists and activists who use money to highlight the challenges of the modern world, both locally and globally - as a canvas, as a raw material, or as a powerful means of communication. From a unique coin commemorating the Peterloo Massacre of 1819 to a Syrian banknote refashioned to raise awareness of the refugee crisis, this publication showcases many newly acquired objects from the Fitzwilliam Museum collection, alongside materials from the Archive of Modern Conflict. These objects are enhanced by a number of important loans from museums and private collections, including the cannon used at the Battle of Mafeking, an exploded transit van and contemporary art works that take money, its authority and destruction as their theme. Each object constitutes a witness statement to its time and its conflict, and each section has its own story to tell. The chapters - by archaeologists, historians, curators, and artists - create a rich context for the more than 130 objects in the catalogue, most of which have never been studied in depth or published before.

12/2022

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Religion

Evangile selon Saint Luc

Le troisième évangile a été universellement reçu dans l'Eglise primitive comme l'oeuvre du médecin et disciple de saint Paul, appelé Luc. Jamais le fait n'a été contesté et dès la fin du IIe siècle les affirmations explicites attestent l'unanimité de l'adhésion à cette attribution. Le Canon dit "de Muratori", qui nous transmet l'écho de la tradition de l'Eglise Romaine, est pleinement d'accord sur ce point avec les témoignages des Eglises d'Occident et d'Orient, tels que nous les font connaître saint Irénée et Tertullien, Clément d'Alexandrie et Origène. Ce que nous savons de l'auteur révèle une physionomie très attachante. Originaire, croit-on, d'Antioche, Grec de race et d'éducation, notre évangéliste joint à la conscience du narrateur la sympathie de l'artiste, à l'objectivité de l'historien le charme d'une âme largement ouverte à tout Ce qui est humain. Il a le goût de la précision, mais non de la minutie. Parle-t-il d'institutions, de géographie, d'art nautique ou de médecine, il se montre informé, sans toutefois étaler une vaine érudition. Raconte-t-il un fait, il est moins préoccupé d'en décrire tout le détail des circonstances contingentes que d'en dégager la portée universelle. Derrière les choses, il voit les idées. Il les exprime en une langue plastique et sereine, qui se revêt parfois d'une discrète teinte sémitique, mais reste élégante en sa simplicité. Héritier de la civilisation hellénique, saint Luc en a la fierté : naïvement, comme ses contemporains, il appellera "barbares" les habitants de Malte qui ne parlent pas le grec. Mais il n'a pas fermé les yeux sur les misères qui accompagnaient cette brillante culture. Il semble avoir entendu de la gentilité les poignants appels vers le Dieu inconnu. Il aurait pu chercher dans la philosophie la réponse des sages. Il fit mieux, il devint le disciple de Paul qui fut son "illuminateur" dans la voie du Seigneur Jésus. Non qu'il ait été par lui converti au christianisme, car l'Apôtre ne l'appelle jamais son fils. Mais après avoir été fait chrétien, probablement par les premiers prédicateurs de l'Evangile, qui vinrent de bonne heure à Antioche, il trouva dans saint Paul le maître incomparable qui lui donna l'intelligence du mystère de Jésus-Christ. S'il reçut en effet des témoins immédiats les matériaux de son récit, il apprit de l'Apôtre à en mettre en lumière les pensées directrices notamment cette "philanthropie" de Dieu, qui par le Christ et dans le Christ, appelle tous les hommes, sans distinction de caste ni de race, à l'unité du salut, et dont le mystère, caché aux siècles et aux générations, maintenant révélé aux saints, a éclairé la nuit du paganisme d'une lueur d'espérance. Ainsi l'auteur du troisième évangile se présente à nous avec l'autorité, non seulement de sa culture, mais de sa foi. Celle-ci, loin de l'exposer à fausser l'image des faits, avive en lui le besoin de la retracer avec exactitude. Elle rend son intelligence exigeante. Elle stimule la curiosité de ses enquêtes auprès des autorités incontestables. Elle ajoute une garantie à ses dires. De la vie de l'évangéliste nous ne connaissons guère que ce que nous laisse entrevoir le livre des Actes. A Troas, Luc rencontre Paul, lors de sa seconde grande expédition apostolique, vers l'an 50. Il le suit en Macédoine, il s'en sépare quand l'Apôtre, en compagnie de Silas, gagne Thessalonique. Six ans plus tard, vers 56-57, lorsque Paul, revenant de Grèce, traverse la Macédoine, Luc le retrouve à Philippes. Il se rend avec lui à Jérusalem et à Césarée. La captivité de l'Apôtre lui procure alors des loisirs. Il dut en profiter pour parfaire sa documentation sur la vie du Christ. A ce moment, en 57- 59, des témoins oculaires pouvaient être encore interrogés : il y avait Jacques, dit "le frère du Seigneur", et les anciens de Jérusalem, plusieurs des saintes femmes et des disciples de la première heure, comme Mnason le Cypriote, le prophète Agabos, le diacre Philippe, père de quatre filles prophétesses ! Il y avait peut-être aussi la très sainte Vierge Marie, qui aurait eu entre soixante-quinze et quatre-vingts ans, et dont les confidences expliqueraient la fraîcheur que gardent dans le troisième évangile les récits de l'enfance de Jésus. Quand saint Paul quitte Césarée pour aller à Rome devant le tribunal de César, saint Luc s'embarque avec lui. A Rome, il collaborera, ainsi que plusieurs autres ; dont l'évangéliste saint Marc, à la propagation de la foi chrétienne par le grand apôtre. Cette époque est plus probablement celle de la rédaction définitive du livre des Actes. Saint Luc avait déjà écrit son évangile. D'anciens prologues anonymes, dont le prototype grec remonte au IIIe siècle et peut-être même à la fin du second, en placent la composition en Achaïe. Telle est également l'opinion de saint Jérôme. De fait, tout suggère qu'il a été composé dans un milieu grec, peut-être à Corinthe, sans exclure l'hypothèse de son achèvement à Rome vers 63-64. Saint Luc demeurera un certain temps dans cette ville. Il est nommé parmi ceux au nom desquels saint Paul salue les chrétiens de Colosses et Philémon en des écrits qui datent de sa captivité. Mais il n'est plus mentionné dans l'épître aux Philippiens. Aurait-il déjà quitté Rome ? La chose est d'autant plus vraisemblable que saint Paul est seul lors de sa comparution devant César. Acquitté une première fois, saint Paul fut de nouveau arrêté par la police de Néron, et saint Luc reparaît auprès de lui pendant cette seconde captivité, qui devait aboutir au martyre de l'Apôtre. Sur les dernières années de l'évangéliste nous ne possédons que des traditions incertaines. Des anciens prologues dont nous avons parlé, les uns le font mourir en Béotie, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans, les autres en Bithynie, à l'âge de soixante-quatorze ou quatre-vingt-quatre ans, ayant gardé la chasteté dès son enfance.

01/1952

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Religion

Le Sens Mystique de l'Apocalypse

L'Apocalypse est le dernier ouvrage du Nouveau Testament et donc de la Bible. Il ne faut pas se laisser intimider par le titre de ce "? commentaire textuel d'après la tradition de Pères de l'Eglise ? ". L'auteur de l'Apocalypse est saint Jean. Dom de Monléon a publié cette étude en 1984. Elle a déjà été rééditée en 1996. Le mot "? mystique ? " évoque naturellement le mystère de la religion, mais aussi celui de l'âme de chacun et l'auteur affirme dans ses premières lignes que son travail très minutieux et très précis n'a d'autre ambition que d'être un livre de lecture spirituelle. "? Il s'adresse, écrit-il, non aux doctes, mais aux simples, et se propose en suivant le fil du récit de saint Jean, de leur parler de Dieu, de Jésus-Christ, des combats que doit soutenir l'Eglise militante - et chacun de nous avec elle - pour entrer un jour dans la gloire de l'Eglise triomphante. ? " Composé d'une manière très pédagogique, le commentaire est précédé des versets de saint Jean. Excellente explication d'un texte qui retrace, dans une grande fresque symbolique, lyrique, poétique, les agressions permanentes de l'Enfer contre l'oeuvre de Dieu. Ouvrage qui indique comment déjouer les pièges de ces esprits mauvais qui ne cessent de dresser obstacles et barrages sur les voies du salut. Extraordinaires visions de saint Jean dont le savant bénédictin décrypte minutieusement le sens profond ! Il s'agit de mettre ou de remettre les âmes sur le chemin de la vie éternelle dont il nous entrouvre la porte sainte : invitation à l'apparition de l'Agneau, à découvrir la cour céleste et sa liturgie, à comprendre le sens des symboles, les anges qui sonnent de la trompette, la "? Grande Courtisane ? ", les pierres précieuses qui peuvent représenter Dieu, les effusions des sept coupes, le châtiment de Babylone. Dans le mystère de l'Eglise, voici la victoire du Christ sur l'Antéchrist et l'éternel châtiment du démon avant d'apercevoir la gloire de la Cité sainte et d'approcher de la vision béatifique, récompense éternelle des âmes purifiées, dans l'atmosphère de la charité qui est celle du Ciel, alors que la haine est celle de l'Enfer. Texte magnifique invitant à la contemplation de l'Agneau et à rencontrer "? la femme revêtue du soleil ? ". Certes, il existe des menaces dans ce livre de saint Jean "? pour faire sortir les hommes de leur incroyable engourdissement ? ", mais le Fils de Dieu n'a cessé de tenter de faire comprendre aux hommes, trop souvent rétifs, qu'il veut que le dernier mot ne soit pas à la Justice, mais à l'Amour. Appel du Christ à l'intelligence et à la générosité des âmes pour qu'elles estiment le prix de sa Passion qui a racheté la faute d'Adam, appel à prendre la voie amoureuse du salut, ce chemin de lumière qui mène à la Jérusalem céleste.

12/1996

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Littérature étrangère

Le nègre violet. Souvenirs

Les Mémoires d'Alexandre Vertinski retracent la vie mouvementée d'un artiste unique et complet. Figure majeure et inimitable de l'art russe, poète, compositeur, chanteur, acteur, il a connu un succès retentissant en Russie comme à l'étranger et est devenu, après sa disparition, une référence pour les bardes et chansonniers russes et soviétiques. Né à Kiev en 1889, Vertinski débute sa carrière en 1916 dans le costume de " Pierrot noir ", une version expressionniste du personnage de la Comedia del Arte exprimant la mélancolie de l'âme russe. Il est devenu célèbre pendant la période de la Russie tsariste en chantant des chansons d'amour qui transportaient le public dans un monde de rêve exotique à l'eau de rose. Lorsque la Première Guerre mondiale a éclaté, suivie de peu par la révolution d'Octobre, la clientèle de Vertinski, essentiellement les élites tsaristes, a émigré dans d'autres pays européen, suivie par le chanteur en 1918. Commence alors une vie d'errance, bohème, un exil de vingt ans dans des " villes étrangères " : Constantinople, Bucarest, Varsovie, Berlin, Paris, New York, San Francisco, Beyrouth, Jérusalem, Harbin, Shanghai. Il s'installe finalement à Paris en 1923, où il chante dans les nombreux cabarets de Montmartre, pour le plus grand bonheur des émigrés russes nombreux dans le Paris des années 1920. La scène artistique française subit alors l'influence des peintres tels que Soutine, Kandinsky ou Chagall et des compositeurs tels que Chaliapine. Rien de surprenant donc, à ce que Vertinski reste neuf ans dans la capitale française, assuré d'une audience dans le groupe des Russes nostalgiques de leur pays. En 1926, il réalise l'un des premiers enregistrements. En 1932, il décide de partir à New York, où il fréquente Marlène Dietrich et Rachmaninoff. Cependant, la grande dépression des années 1930 coupe court à son rêve et à sa carrière américaine. Il part en 1935 pour Shanghai où il rejoint l'importante communauté russe venue de Vladivostok après la victoire des bolcheviks. Pendant le Seconde Guerre mondiale, Vertinski a le mal du pays (peut-être sous l'influence de ses propres chansons) et il finit par écrire une lettre à Staline lui-même pour lui demander la permission de rentrer, en échange de sa contribution à la Russie soviétique. De manière surprenante, sa demande est acceptée et Vertinski est pris au mot. Quand il revient en Russie en 1943, il devra se produire dans tout le pays sans relâche, chantant dans les kolkhozes et les usines de Kaliningrad jusqu'à Sakhaline. Vertinski donnera un total de deux mille représentations dans ces années-là, n'épargnant aucun effort pour racheter son ancien comportement " bourgeois ". Le personnage de Vertinski sera même utilisé dans les films de propagande soviétique pour incarner les méchants, pour lequels il recevra le prix Staline en 1951. Il meurt six ans plus tard à l'hotel Astor de Leningrad.

10/2017

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Histoire de l'Eglise

L'origine du christianisme. Une étude historique

Dans l'Empire romain sévissait un dangereux groupe de révolutionnaires qui sapaient la religion et les fondements de l'Etat : ils étaient connus sous le nom de chrétiens. Les chrétiens niait que la volonté de l'empereur fût la loi suprême, leur "parti" était sans patrie et international et s'étendait depuis la Gaule jusqu'à l'Asie. Il avait fait longtemps un travail de sape souterrain et se croyait assez fort pour paraître au grand jour. Il avait une forte présence dans les légions romaines. L'empereur ne put conserver son calme en voyant saper l'ordre, l'obéissance et la discipline. Les insignes des chrétiens furent interdits et ils furent persécutés et jetés aux lions. La répression fut si efficace que l'armée allait être bientôt composée en majeure partie de chrétiens et que le nouvel empereur, Constantin, proclamait le christianisme religion d'Etat... Karl Kautsky est probablement le premier marxiste à s'intéresser à la fois au mouvement et à la personnalité énigmatique de l'homme qui fut crucifié par les autorités romaines. Publié en 1908 et traduit en neuf langues, mais jamais en français, son livre permet de saisir dans sa matérialité historique l'expansion mondiale du christianisme. Il éclaire l'attrait du christianisme des origines qui a permis au mouvement d'émancipation moderne de s'approprier la figure de Jésus comme prophète et martyr de la cause populaire. Attrait que l'on retrouve dans la théologie de la libération latino-américaine, dans le mouvement des prêtres ouvriers et chez des hommes comme Martin Luther King. C'est donc à une interprétation du christianisme primitif comme précurseur du mouvement socialiste ouvrier dénonçant l'injustice et le culte du veau d'or que nous invite Karl Kautsky, lui-même penseur de la social-démocratie allemande. Il oppose un récit matérialiste de la nouvelle religion à la mythologie chrétienne et, ce faisant, il montre la capacité du marxisme à rendre compte d'un processus historique complexe, en interprétant un phénomène religieux en termes de lutte des classes. Selon lui, ce qui distingue le ­messianisme de Jésus des autres prophètes juifs rebelles de l'époque, c'est son caractère social et sa vocation de rédempteur international. Seul le Messie, porteur d'un message social, et non strictement national, pouvait transcender les limites du judaïsme, survivre à la destruction du temple de Jérusalem et trouver une oreille attentive parmi les pauvres au sein du vaste Empire romain. Crucifié, le Messie issu du peuple parvint ainsi à faire plier Rome et à conquérir le monde. Cependant, au cours des siècles, l' "? organisation ? " qui s'est constituée autour de son message devint elle-même une machine de domination et d'exploitation. Cette "? inversion dialectique ? " , nous dit Kautsky, n'est en rien unique, il en sera de même de bien des mouvements mondiaux porteurs d'aspirations démocratiquee et émancipatrices ? ; il prend l'exemple de la Révolution française et de Napoléon et nous pourrions, aujourd'hui, y ajouter celui du communisme soviétique et de ­Staline.

01/2024

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Sociologie

Le mystere de l'eglise

Dialogue entre un catholique et un protestant Pour les chrétiens, la division entre les disciples du Christ ne peut être qu'une division intolérable ; car la prière du fils au Père demande que ses disciples s'aiment dans l'unité, comme Lui aime le Père et comme le Père l'aime "pour qu'ils soient un comme nous sommes un" (Jn, 17, 22). Ce désir de l'unité, que l'Esprit. Saint a fait sentir déjà depuis de nombreuses années à beaucoup de chrétiens, a pris avec le Concile Vatican II une nouvelle intensité et un caractère très impératif. Arriver à se connaître vraiment, après de longues années de séparation, est certes une tâche difficile. On sait tous les préjugés qui peuvent exister entre catholiques et protestants - préjugés du reste presque inconscients - et qu'une charité fraternelle véritable ne peut accepter. Elle demande au contraire que l'on se connaisse loyalement, en toute vérité, dans le respect mutuel de la conscience de l'autre - ce qui ne peut se faire que dans la lumière de Celui que nous reconnaissons comme l'Unique Lumière, l'Unique Vérité. Tout dialogue entre protestants et catholiques qui ne se ferait pas dans cette lumière risquerait de diviser encore plus ou de rapprocher d'une manière purement psychologique, risquant de diminuer la vérité sous prétexte d'amour fraternel. Mais celui-ci, nous le savons, ne peut exister que dans la Vérité de l'Esprit Saint. Le présent dialogue n'est pas un dialogue de spécialistes d'oecuménisme, discutant sur des questions théoriques et historiques ; c'est avant tout la rencontre de deux chrétiens, de deux "pasteurs" ayant des formations et des fonctions très différentes, mais vivant l'un et l'autre leur vie chrétienne avec le plus d'intensité possible, et désireux, dans la charité fraternelle, de saisir avec plus de loyauté les grandes intentions chrétiennes qui les animent. Albert Finet. Pseudo : Jean GOUJERV AL. Pasteur de l'Eglise réformée de France, directeur de l'hebdomadaire protestant Réforme, Albert Finet est né à Marsauceux (E. -et-L.) le 1er mars 1899. Après avoir suivi les cours de l'école alsacienne puis de la Faculté de théologie protestante et de la Sorbonne (lettres) à Paris, il complète ses études par un stage à l'école biblique de Jérusalem. En 1928, il se marie avec Mlle Madeleine Tanon (six enfants : Françoise, Jean-Louis, Olivier, Bertrand, Martine, Etienne). Pasteur de l'Eglise réformée à Evreux, puis à Montrouge, aumônier de la marine (1939-1940), il a été secrétaire de rédaction de la revue protestante Foyer et Vie. En 1945, il fonde l'hebdomadaire Réforme pour répondre à un besoin : le protestantisme manquait d'une tribune, d'un moyen d'expression, qui, tout en étant d'inspiration religieuse, traite de tous les sujets sur un plan humain ; qui soit, dit le pasteur Finet, "une prise de vue sur le monde contemporain, à partir de notre choix fondamental" . Sans rien abandonner de la tradition protestante, Réforme reste profondément oecuménique. Sur le plan polit

04/1997

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Romans historiques

Joseph Balsamo ; Le Collier de la reine. Mémoires d'un médecin

Cette fresque historique, l'une des plus réussies d'Alexandre Dumas, va de la fin du règne de Louis XV à la Révolution. La publication en feuilleton puis en volume, commencée en 1846, s'est terminée en 1855. Joseph Balsamo s'ouvre en 1770 sur un prologue ésotérique : sur le mont Tonnerre où sont réunis les chefs de la franc-maçonnerie universelle, un inconnu, Joseph Balsamo, prophétise la Révolution universelle. Nous retrouvons Balsamo au Taverney, en Lorraine, où vivent le vieux baron de Taverney et sa fille, Andrée, chez qui Balsamo découvre la faculté de double vue sous influence magnétique. Marie-Antoinette, venue en France pour épouser le dauphin, fait une halte à Taverney. Au cours d'une scène dramatique, Balsamo, cédant aux supplications incrédules de Marie-Antoinette, lui fait apparaître, dans une carafe d'eau, sa future décapitation. Le Collier de la reine est le plus connu des quatre romans du cycle grâce à de nombreuses adaptations. Il prend appui sur la célèbre affaire du Collier : Louis XVI a promis à la reine un merveilleux collier. Celle-ci, dans un premier moment de vertu, y renonce, se ravise sous l'influence de Jeanne de La Motte, puis décide finalement de le rendre. S'ensuit un imbroglio dont Jeanne de La Motte tire les fils : Rohan croit avoir acheté le collier, la reine croit l'avoir rendu aux bijoutiers, tandis que c'est Jeanne de La Motte qui le garde. Le roi fera en vain juger Rohan et condamner Mme de La Motte : à l'issue du procès, c'est la reine, et avec elle la royauté, qui est perdue ! Avec Ange Pitou, on est au début de juillet 1789. Ange Pitou est un jeune paysan du bourg d'Haramont, inculte mais droit. Gagné aux idées nouvelles, il participe à la prise de la Bastille, tandis qu'une rétrospective historique installe sur la scène du roman l'image noire de la reine : usurpatrice étrangère, vampire suçant le sang de la nation en dilapidant son or. En contrepoint se déroule, sur le mode héroï-comique, le roman d'apprentissage d'Ange Pitou : devenu capitaine de la garde nationale d'Haramont, il est désormais un " personnage ". Avec La Comtesse de Charny, nous retrouvons Balsamo en envoyé de la Providence acharné à la perte de la royauté. Le récit de la fuite à Varennes occupe une grande place dans le roman : c'est de cette fuite manquée que procède, selon l'auteur, la rupture définitive entre le peuple et la royauté. Y figurent également le complot Favras, la compromission de La Fayette et de Mirabeau en faveur de Marie-Antoinette, la fête de la Fédération. Les événements révolutionnaires ont leur écho atténué à Haramont, où Pitou mène une révolution moins sanglante, alors que la figure sinistre de Marat, le chirurgien morbide, l'homme-animal, symbolise l'ultime étape de la Révolution. Dans cette série passionnante, on découvre aussi la fascination exercée par l'hypnose, la vigueur des idées propagées par Mesmer, alors qu'une médecine de plus en plus rationnelle se met en place. Les personnages ne se contentent pas d'être des acteurs (parfois rocambolesques) : ils sont aussi animés par des conflits idéologiques, ils hésitent, s'enflamment puis doutent lorsqu'il leur faut constater les excès auxquels ont conduit leurs convictions. Dans cette perspective, Balsamo incarne aussi l'Histoire qui hypnotise tous ses acteurs.

02/2012

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Monographies

Towards the Sun. The Artist - Traveller at the Turn of the Twentieth Century

Bien qu'il y ait eu des monographies sur les artistes voyageurs britanniques du XVIIIème et du début du XIXème siècles, il n'existe aucune enquête de ce que l'écrivain Henry Blackburn décrivait de "voyage artistique" un siècle plus tard. A partir de 1900, le "Grand Touriste" est devenu un globe-trotteur muni d'un appareil photo et, malgré le développement de la photographie instantanée, l'enregistrement visuel immédiat en huile et aquarelle reste le plus répandu. Kenneth McConkey's exciting new book explores the complex reasons for this in a series of chapters that take the reader from southern Europe to north Africa, the Middle East, India and Japan revealing many artist-travellers whose lives and works are scarcely remembered today. He alerts us to a generation of painters, trained in academies and artists' colonies in Europe that acted as crèches for those would go on to explore life and landscape further afi eld. The seeds of wanderlust were sown in student years in places where tuition was conducted in French or German, and models were often Spanish, Italian, or North African. At fi rst the countries of western Europe were explored afresh and cities like Tangier became artists' haunts. Training that prioritized plein air naturalism led to the common belief that a well-schooled young painter should be capable of working anywhere, and in any circumstances. At the height of British Imperial power, and facilitated by engineering and technological advance, the burgeoning tourism and travel industry rippled into the production of specialist goods and services that included a dedicated publishing sector. Essential to this phenomenon, the artist-traveller was often commissioned by London dealers to supply themed exhibitions that coincided with contracts for colour-illustrated books recording those exotic parts of the world that were newly available to the tourist, traveller, explorer, emigrant, or colonial civil servant. These works were not, however, value-neutral, and in some instances, they directly address Orientalism, Imperialism, and the Post-Colonial, in pictures that hybridize, or mimic indigenous ways of life. Behind each there is a range of interesting questions. Does experience live up to expectation ? Is the street more desirable than the ancient ruin or sacred site ? How were older ideas of the 'picturesque' reborn in an age when 'Grand Tours' once confi ned to Italy, now encompassed the globe ? McConkey's wideranging survey hopes to address some of these issues. This richly illustrated book explores key sites visited by artist-travellers and investigates artists including Frank Brangwyn, Mary Cameron, Alfred East, John Lavery, Arthur Melville, Mortimer Menpes, as well as other under-researched British artists. Drawing the strands together, it redefi nes the picturesque, by considering issues of visualization and verisimilitude, dissemination and aesthetic value.

11/2021

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Mouvements artistiques

Hockney's Eye. The Art and Technology of Depiction

David Hockney is the best known and most widely admired painter in the world. This vibrant catalogue accompanies a major exhibition at the The Fitzwilliam Museum and the Heong Gallery in Cambridge, as well as the Teylers Museum in Haarlem, Netherlands. Throughout his long career, David Hockney has insistently explored diverse ways of depicting the visible world. He has scrutinised the methods of the old masters, and explored radical departures from their cherished assumptions The exhibition and accompanying book are the first to focus on this central theme in his art. "Western art" from the Renaissance until at least the late 19th century has been dominated by the depiction of nature. Was this to be accomplished by direct looking (called "eyeballing" by Hockney) or with the assistance of optical theory and devices, such as cameras ? Hockney has experimented with the full range of existing strategies, overtly using perspective in some of his classic pictures and rigorously investigating optical aids for the imitation of nature, including the camera obscura and camera lucida. Yet he has come to reject the photograph as the definitive image of what we see. Along the way, he has identified a "camera culture'' in European painting from 1400, arguing very controversially that the supreme naturalism of painters like Jan van Eyck are the product of optical devices. His book, Secret Knowledge (2001), with its majestic panorama of paintings over the course of five centuries, claims that art historians have missed the central aspect of painters' practice. The "Hockney thesis" has been received more favourably outside the professional world of art history than in it. His own artistic practice has been in vigorous dialogue with his radical thesis, and he has progressively demonstrated new and dynamic ways of characterising the visual world without perspective and other conventional techniques. This quest results a series of joyous challenges to our ways of seeing in the major exhibition in Cambridge at the Fitzwilliam Museum and in the Heong Gallery (Downing College). It will look at the whole span of Hockney's varied career and at the nature of the optical devices he has tested. His vision will be explored in the setting of traditional masterpieces of naturalistic observation, and in the context of modern sciences and technologies of seeing. The first section of the book looks at his thrilling experiments in seeing and representing in broad historical and contemporary contexts. This is followed by discussions of pre-photographic devices for capturing the appearances of things by optical means. The third section includes essays on Hockney's experiments from the perspectives of neuroscience and computer vision. In short, it reveals in a new way the working of Hockney's unique eye.

04/2022

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Policiers

Il était une fois dans les Etats de Savoie Tome 4 : Le suaire

Oeuvres d'art sacrées incendiées, empoisonnement d'un chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, cadavre gisant dans la rue Droite de la cité niçoise, mystérieux personnage retrouvé noyé avec des stigmates sur le corps, disparitions de jeunes bergères, usurpation d'identité sur la route entre Nice et Turin... Les polars historiques que Christian MARIA publie avec passion depuis 2004 ont suscité un engouement dans les Alpes-Maritimes. Ils forment aujourd'hui une saga de huit romans (un neuvième est en cours d'écriture) qui situent des aventures entre la Savoie, la Provence, le comté de Nice et le Piémont au XVIe siècle, une saga qui plonge ses racines dans l'Histoire, le patrimoine, les croyances, les superstitions et les moeurs de cette époque tourmentée. C'est l'ensemble de cette production, plusieurs fois récompensée par des prix de littérature, que les Elix Editions (Groupe Entreprendre) proposent désormais au format livre de poche. Les lecteurs amoureux d'aventure et d'Histoire pourront y découvrir, sous un format standardisé, tous les personnages de cette fresque romanesque qui traverse les Etats de Savoie : Charles de Montreil et son épouse, la belle Anne, en prise avec la foi, le doute, l'amour et les passions exacerbées par les nouvelles idées qui parcourent le siècle. Ces héros épris d'humanisme évoluent dans le comté de Nice, à bord de galiotes qui font du cabotage sur la côte du ponant, à Monaco, à Eze, dans les vallées de la Tinée et de la Vésubie, à Tende, à La Brigue, à Gênes, Annecy, Genève et Turin. L'art sacré à Nice, les ruelles médiévales de Lantosque, le palais des Gubernatis à Saint-Martin-Vésubie, les ponts à L'Escarène, Sospel, les moulins, les taillanderies, les châteaux des ducs de Savoie, les routes muletières qui remontent les Alpes, constituent le fabuleux décor des aventures qui tourmentent les hommes et révèlent les âmes. Comment percevait-on les imprécations de Luther ? L'inébranlable volonté des Valois de dominer les terres du Sud ? Les miraculeuses traces sur un linceul que les Savoie promenaient pour asseoir leur dynastie ? Le partage du pouvoir entre les communautés et les seigneuries déclinantes ? Les volontés d'un Dieu tout-puissant et l'infinie douceur des retables de Ludovic Brea ? Les fresques culpabilisatrices de Jean Canavesio ? La Bible traduite en langue française par Jacques Lefebvre d'Etaples ? Les influences démoniaques ? La sorcellerie ? La justice ducale en butte aux prérogatives seigneuriales ? Les mathématiques de François Fulconis ? Le soleil qui tourne autour de la terre ou la terre qui tourne autour du soleil ? Comment ressentaient-ils la peur de la damnation éternelle ? Le labeur harassant sur une terre ingrate ? La jalousie ? La félonie ? La folie ? Le temps qui fuit inéluctablement ? La situation du comté de Nice et du duché de Savoie dans la géopolitique européenne du XVIe siècle est développée, à travers ses aspects économiques, religieux, culturels. Elle sert de cadre aux intrigues qui puisent leur sève dans les grands mouvements religieux, intellectuels et artistiques qui font de ce siècle le début des temps modernes.

05/2019

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Policiers

Il était une fois dans les Etats de Savoie Tome 1 : La Pala

Oeuvres d'art sacrées incendiées, empoisonnement d'un chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, cadavre gisant dans la rue Droite de la cité niçoise, mystérieux personnage retrouvé noyé avec des stigmates sur le corps, disparitions de jeunes bergères, usurpation d'identité sur la route entre Nice et Turin... Les polars historiques que Christian MARIA publie avec passion depuis 2004 ont suscité un engouement dans les Alpes-Maritimes. Ils forment aujourd'hui une saga de huit romans (un neuvième est en cours d'écriture) qui situent des aventures entre la Savoie, la Provence, le comté de Nice et le Piémont au XVIe siècle, une saga qui plonge ses racines dans l'Histoire, le patrimoine, les croyances, les superstitions et les moeurs de cette époque tourmentée. C'est l'ensemble de cette production, plusieurs fois récompensée par des prix de littérature, que les Elix Editions (Groupe Entreprendre) proposent désormais au format livre de poche. Les lecteurs amoureux d'aventure et d'Histoire pourront y découvrir, sous un format standardisé, tous les personnages de cette fresque romanesque qui traverse les Etats de Savoie : Charles de Montreil et son épouse, la belle Anne, en prise avec la foi, le doute, l'amour et les passions exacerbées par les nouvelles idées qui parcourent le siècle. Ces héros épris d'humanisme évoluent dans le comté de Nice, à bord de galiotes qui font du cabotage sur la côte du ponant, à Monaco, à Eze, dans les vallées de la Tinée et de la Vésubie, à Tende, à La Brigue, à Gênes, Annecy, Genève et Turin. L'art sacré à Nice, les ruelles médiévales de Lantosque, le palais des Gubernatis à Saint-Martin-Vésubie, les ponts à L'Escarène, Sospel, les moulins, les taillanderies, les châteaux des ducs de Savoie, les routes muletières qui remontent les Alpes, constituent le fabuleux décor des aventures qui tourmentent les hommes et révèlent les âmes. Comment percevait-on les imprécations de Luther ? L'inébranlable volonté des Valois de dominer les terres du Sud ? Les miraculeuses traces sur un linceul que les Savoie promenaient pour asseoir leur dynastie ? Le partage du pouvoir entre les communautés et les seigneuries déclinantes ? Les volontés d'un Dieu tout-puissant et l'infinie douceur des retables de Ludovic Brea ? Les fresques culpabilisatrices de Jean Canavesio ? La Bible traduite en langue française par Jacques Lefebvre d'Etaples ? Les influences démoniaques ? La sorcellerie ? La justice ducale en butte aux prérogatives seigneuriales ? Les mathématiques de François Fulconis ? Le soleil qui tourne autour de la terre ou la terre qui tourne autour du soleil ? Comment ressentaient-ils la peur de la damnation éternelle ? Le labeur harassant sur une terre ingrate ? La jalousie ? La félonie ? La folie ? Le temps qui fuit inéluctablement ? La situation du comté de Nice et du duché de Savoie dans la géopolitique européenne du XVIe siècle est développée, à travers ses aspects économiques, religieux, culturels. Elle sert de cadre aux intrigues qui puisent leur sève dans les grands mouvements religieux, intellectuels et artistiques qui font de ce siècle le début des temps modernes.

05/2019

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Critique littéraire

Un été avec Homère

L'Iliade est le récit de la guerre de Troie. L'Odyssée raconte le retour d'Ulysse en son royaume d'Ithaque. L'un décrit la guerre, l'autre la restauration de l'ordre. Tous deux dessinent les contours de la condition humaine. A Troie, c'est la ruée des masses enragées, manipulées par les dieux. Dans l'Odyssée on découvre Ulysse, circulant entre les îles, et découvrant soudain la possibilité d'échapper à la prédestination. Entre les deux poèmes se joue ainsi une très violente oscillation : malédiction de la guerre ici, possibilité d'une île là-bas, temps des héros de côté là, aventure intérieure de ce côté ci. Ces textes ont cristallisé des mythes qui se répandaient par le truchement des aèdes dans les populations des royaumes mycéniens et de la Grèce archaïque il y a 2500 ans. Ils nous semblent étranges, parfois monstrueux. Ils sont peuplés de créatures hideuses, de magiciennes belles comme la mort, d'armées en déroute, d'amis intransigeants, d'épouses sacrificielles et de guerriers furieux. Les tempêtes se lèvent, les murailles s'écroulent, les dieux font l'amour, les reines sanglotent, les soldats sèchent leurs larmes sur des tuniques en sang, les hommes s'étripent et une scène tendre interrompt le massacre pour nous rappeler que les caresses arrêtent la vengeance. Préparons nous : nous passerons des fleuves et des champs de bataille, nous serons jetés dans la mêlée, conviés à l'assemblée des dieux, nous essuierons des tempêtes et des averses de lumière, nous serons nimbés de brumes, pénétrerons dans des alcôves, visiterons des îles, prendrons pied sur des récifs. Parfois, des hommes mordront la poussière, à mort. D'autres seront sauvés. Toujours les dieux veilleront. Et toujours le soleil ruissellera et révèlera la beauté mêlée à la tragédie. Des hommes se démèneront pour mener leurs entreprises mais derrière chacun d'eux, un dieu veillera et jouera son jeu. L'Homme sera-t-il libre de ses choix ou devra-t-il obéir à son destin ? Est-il un pauvre pion ou une créature souveraine ? Les poèmes auront pour décor des îles, des caps et des royaumes dont un géographe, Victor Bérard, effectua dans les années 1920 une très précise localisation. La Mare Nostrum est ce haut lieu d'où a jailli l'une des sources de notre Europe, qui est la fille d'Athènes autant que de Jérusalem. Mais une question nous taraude. D'où viennent exactement ces chants, surgis des profondeurs, explosant dans l'éternité ? Et pourquoi conservent-ils à nos oreilles cette incomparable familiarité ? Comment expliquer qu'un récit de 2500 ans d'âge, résonne à nos oreilles avec un lustre neuf, un pétillement aussi frais que le ressac d'une calanque ? Pourquoi ces vers paraissent-ils avoir été écrits pas plus tard qu'aujourd'hui, par un très vieux poète à la jeunesse immortelle, pour nous apprendre de quoi seront fait nos lendemains ? En termes moins lyriques (Homère est le seul maître en la matière) d'où provient la fraîcheur de ce texte ? Pourquoi ces dieux et ces héros semblent malgré la terreur qu'ils inspirent et le mystère qui les nimbe, des êtres si amicaux ?

04/2018

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Droit

Les inventions mises en oeuvre par ordinateur. Enjeux, pratiques et perspectives, Textes en français et anglais

Au coeur de l'économie de la connaissance, la question des inventions mises en oeuvre par ordinateur est un sujet passionnant mais complexe du droit de la propriété intellectuelle. L'exclusion de la brevetabilité des programmes d'ordinateur par la Convention sur le Brevet Européen rend l'appréciation de leur brevetabilité problématique. Si les décisions des chambres de recours de l'Office européen des brevets sur la question sont nombreuses, leur compréhension n'est pas toujours aisée ; de plus, celles-ci se situent parfois en contradiction avec les décisions des tribunaux nationaux, entraînant une insécurité juridique. On se souviendra d'ailleurs qu'une directive sur le sujet, visant à harmoniser les pratiques, a été rejetée avec force en 2005 par le Parlement Européen, preuve que le sujet est également sensible. Et alors que la démonstration de la contrefaçon ou encore la coexistence avec le droit d'auteur des logiciels suscitent également des interrogations, les développements récents de la jurisprudence américaine et la résolution de l'AIPPI lors du Congrès de Sydney ravivent les débats. Prenant comme point de départ les contributions présentées lors d'un colloque organisé par l'AACEIPI et le CEIPI le 24 novembre 2017 à la Grand' chambre de la Cour de cassation sur la question, cet ouvrage y ajoute de nombreuses autres études fondamentales avec pour objectif d'offrir une compréhension aussi complète que possible de cette problématique devenue fondamentale pour la pratique actuelle et à venir du droit des brevets. At the heart of the knowledge economy, the protection of computer-implemented inventions is a fascinating yet complex topic in intellectual property law. The exclusion of computer programs from patentable subject-matter by the European Patent Convention renders an assessment of their patentability particularly problematic. Although, numerous decisions have been delivered on this topic by the Boards of Appeal of the European Patent Office, they are not always easy to comprehend ; more so because they are sometimes contradictory to decisions delivered by national courts, thereby giving rise to legal uncertainty. In 2005 a proposed EU Directive which aimed at harmonizing national patent laws and practices of Member States was rejected by the European Parliament by an overwhelming majority, yet again demonstrating the sensitivity of this subject. While the demonstration of infringement and the co-existence of patent protection with protection granted to software under copyright law also raise questions, recent developments in US jurisprudence and the resolution of the AIPPI at the Sydney Congress has revived the debate surrounding this topic. This book amalgamates contributions made at a symposium organized by AACEIPI and the CEIPI on November 24, 2017 (held at the Grand Chamber of the Court of Cassation) with many other fundamental studies on this topic, with the objective of offering a comprehensive understanding on this issue which is critical for both present and future patent law practice.

07/2019

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Histoire de l'art

A History of Arcadia in Art and Literature: Volume II. Later Renaissance, Baroque and Neoclassicism

Longtemps attendu et extrêmement bien accueilli, A History of Arcadia de Paul Holberton constitue l'examen approfondi et minutieux d'un grand nombre de textes originaux de poésie pastorale classique des époques moderne et contemporaine, de littérature et de théâtre en grec ancien, en latin, en italien, en français, en espagnol, en portugais, en néerlandais, en allemand et en anglais et d'un large éventail d'images prenant fin juste avant 1800. L'ouvrage analyse le développement de la pastorale comme moyen de représentation du bonheur humain sur Terre à travers la cour réciproque entre un garçon et une fille, et leurs sentiments auxquels la pastorale de l'époque donne voix. This tremendous book is an iconographic study of Renaissance and Baroque pastoral and related subject matter, with an important chapter on the 18th century, both in the visual arts, where pastoral is very poorly understood, and in words and performance, about which many false preconceptions prevail. The study begins with Virgil's use of Theocritus and an analysis of what basis Virgil provided for Renaissance pastoral and what, by contrast, stemmed from the medieval pastourelle. Pastoral developed notably in the Venetian High Renaissance. Its texts incorporated Petrarchist and Neoplatonic ideas of love, of which this book charts the development and evolution with unprecedented precision, considering also the female nude in art. There is a novel and polemical discussion of the development of landscape subjects in art, from Giorgione to Claude. The contributions of the most influential or representative authors - Petrarch, Sannazaro, Montemayor, Tasso, Guarino, Lope de Vega, Cervantes, Honoré d'Urfé, Cornelis de Hooft, Shakespeare and lastly Salomon Gessner - are considered beside many interesting more minor ones - Arsocchi, Bernardim Ribeiro, Clément Marot, Cieco d'Adria, John Fletcher, Fontenelle - and the verses of madrigals. There is a chapter on 'Being Rural' - what we can say about the reality of life in the country in the early modern period. There is a chapter on 'Et in Arcadia Ego' that introduces new evidence for the dating of Poussin's famous work by reference to a neglected work by Sébastien Bourdon in Yale ; another on a pastoral composition by Rubens that has not been considered as such. There is an important and bold discussion of self-projection ('metachronic' representation) by monarchs and courtiers across Europe in the 17th century, both within pastoral and without, which illuminates profound differences between Protestant and Catholic culture. Coming from the study of earlier periods, the author is able to throw new light on the Rococo - figures such as John Gay, Watteau, Gessner and Gainsborough - and to explain the termination of pastoral writing and art with the embrace of modernity in form and means of expression. All texts are given in the original language and all translated into English, while the visuals are beautifully reproduced : the book is also an anthology.

01/2022

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Histoire de l'art

A History of Arcadia in Art and Literature: Volume I. Earlier Renaissance

Longtemps attendu et extrêmement bien accueilli, A History of Arcadia de Paul Holberton constitue l'examen approfondi et minutieux d'un grand nombre de textes originaux de poésie pastorale classique des époques moderne et contemporaine, de littérature et de théâtre en grec ancien, en latin, en italien, en français, en espagnol, en portugais, en néerlandais, en allemand et en anglais et d'un large éventail d'images prenant fin juste avant 1800. L'ouvrage analyse le développement de la pastorale comme moyen de représentation du bonheur humain sur Terre à travers la cour réciproque entre un garçon et une fille, et leurs sentiments auxquels la pastorale de l'époque donne voix. This tremendous book is an iconographic study of Renaissance and Baroque pastoral andrelated subject matter, with an important chapter on the 18th century, both in the visual arts, where pastoral is very poorly understood, and in words and performance, about which many false preconceptions prevail. The study begins with Virgil's use of Theocritus and an analysis of what basis Virgil provided for Renaissance pastoral and what, by contrast, stemmed from the medieval pastourelle. Pastoral developed notably in the Venetian High Renaissance. Its texts incorporated Petrarchist and Neoplatonic ideas of love, of which this book charts the development and evolution with unprecedented precision, considering also the female nude in art. There is a novel and polemical discussion of the development of landscape subjects in art, from Giorgione to Claude. The contributions of the most influential or representative authors - Petrarch, Sannazaro, Montemayor, Tasso, Guarino, Lope de Vega, Cervantes, Honoré d'Urfé, Cornelis de Hooft, Shakespeare and lastly Salomon Gessner - are considered beside many interesting more minor ones - Arsocchi, Bernardim Ribeiro, Clément Marot, Cieco d'Adria, John Fletcher, Fontenelle - and the verses of madrigals. There is a chapter on 'Being Rural' - what we can say about the reality of life in the country in the early modern period. There is a chapter on 'Et in Arcadia Ego' that introduces new evidence for the dating of Poussin's famous work by reference to a neglected work by Sébastien Bourdon in Yale ; another on a pastoral composition by Rubens that has not been considered as such. There is an important and bold discussion of self-projection ('metachronic' representation) by monarchs and courtiers across Europe in the 17th century, both within pastoral and without, which illuminates profound differences between Protestant and Catholic culture. Coming from the study of earlier periods, the author is able to throw new light on the Rococo - figures such as John Gay, Watteau, Gessner and Gainsborough - and to explain the termination of pastoral writing and art with the embrace of modernity in form and means of expression. All texts are given in the original language and all translated into English, while the visuals are beautifully reproduced : the book is also an anthology.

01/2022

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Monographies

Venetian Disegno. New Frontiers

Venetian Disegno : New Frontiers circa 1420 to 1620 offers a fresh perspective on the art of Venice and the Veneto. The volume brings together the contributions of scholars and curators specialist on a wide variety of artists and art forms including drawing, painting, printmaking, sculpture and architecture. Venetian Disegno : New Frontiers circa 1420 to 1620 takes disegno as its central theme, that in its plurality of meaning allows for a consideration of the conceptual role of design and the act of drawing. The relationship between disegno and Renaissance Venetian art has historically been a problematic one, with emphasis instead being placed on the Venetian predilection for colore. This volume is reflective of an ongoing challenge to this perspective and draws attention to the importance of Venetian disegno and the study of drawings for understanding various art forms. The book commences with a critical study of what constitutes disegno in Venetian art. It does so through questioning the historiography of Venetian artistic scholarship and the restrictive framework and preconceptions that have emerged before setting out the merits of a broader, more inclusive approach. Disegno is applied in its multifaceted nature to address the physical act of drawing, the tangible drawn object and the role of design in artistic practice. The term 'Venetian' is taken to encompass both Venice and its mainland territories not least because of the mobility of artists across and beyond the region. Contributions are divided into five thematic sections. The first, entitled 'Peripheries', frames the art of Venice within a wider discourse on the movement of ideas across and beyond the Veneto in locations including Padua, Verona and Rome. A section on Media considers the origins and innovations that took place in the use of materials such as blue paper, oil and coloured chalks. In another, the theories that have developed on Venetian notions of disegno are brought under scrutiny, addressing topics such as the long upheld perspective that Venetian artists did not draw, the role of sculpture in Tintoretto's drawing practice and the interrelation between the written and drawn line in Palma Giovane's draftsmanship. The section on Invention reflects on the technical innovations that were facilitated through the uptake of printmaking and the intellectual freedom granted by humanist patrons. Finally, Function gets to the heart of the practical purpose of disegno. Contributions focus on the workshops of the Bellini family and Titian to consider the diverse ways they used drawing within their artistic practices with an emphasis on technical analysis. These sections are all preceded by introductions that provide an overview on each theme while the volume is bookended by two reflections on the state of research into Venetian disegno and the potential for further progress. Sumptuously illustrated with over 100 images with a comprehensive bibliography, Venetian Disegno : New Frontiers circa 1420 to 1620 represents a significant contribution to scholarship on the art of Venice, Renaissance workshops and drawing studies.

03/2024