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génocide Rwanda

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Littérature française

Quatre fois l'Afrique. <i>Mémoires d'un diplomate</i> 1990-2011

Un diplomate belge nous raconte la diversité de ses affectations en Afrique. Après le Zaïre en déclin sous Mobutu, il poursuit son parcours en Egypte dans les années de gloire de Moubarak. De 2000 à 2004, il observe les développements en Afrique centrale et défend les intérêts de son pays comme ambassadeur au Gabon d'Omar Bongo. Il est nommé au Rwanda en 2008. Quinze ans après le génocide, le pays des mille collines panse encore ses plaies, sous la poigne de fer de Kagame. Pour chacune de ses missions africaines, l'auteur esquisse le cadre général et fait des zooms sur ce qu'il a vécu. Non-fiction.

06/2023

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Science-fiction

Le cycle d'Ender Tome 3 : Xenocide

Grâce à Ender, le Porte-Parole des Morts, Lusitania est devenue une planète indépendante où Piggies et humains cohabitent tant bien que mal. Les Doryphores, eux, ont décidé de migrer... et risquent de propager sur d'autres mondes le virus de la Descolada, indispensable à la survie des Piggies mais mortel pour l'humanité. Craignant de danger, le Congrès Stellaire décide d'envoyer sa flotte afin de détruire Lusitania. Aidé par Jane, la fidèle IA, et sa famille, Ender va tout tenter pour mettre un terme à cette folie. C'est compter sans Qing-Jad, l'élue des dieux au service du Congrès, l'enfant la plus brillante de l'univers. Car elle sait qui se cache derrière le Porte-Parole des Morts...

04/2012

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Sciences politiques

Génocides. Usages et mésusages d'un concept

Si l'intention de détruire un groupe humain spécifique dans sa totalité distingue le génocide d'un crime de masse, comment qualifier la famine organisée par Staline en Ukraine au début des années trente, ou plus près de nous, les meurtrières opérations de "nettoyage ethnique" au Kurdistan et durant la guerre en ex-Yougoslavie ? Si l'intention de détruire un groupe humain spécifique dans sa totalité distingue le génocide d'un crime de masse, comment qualifier la famine organisée par Staline en Ukraine au début des années trente, ou plus près de nous, les meurtrières opérations de "nettoyage ethnique" au Kurdistan et durant la guerre en ex-Yougoslavie ? Comment définir un génocide ? Et comment éviter l'instrumentalisation de cette notion, qui s'inscrit souvent dans le registre émotionnel au détriment de la jurisprudence définie par le droit international ? A l'ère des revendications mémorielles de toutes sortes qui investissent le débat public, Bernard Bruneteau s'interroge sur l'usage inflationniste du terme de génocide. Retraçant l'histoire du concept depuis sa création par Raphael Lemkin en 1944, il plaide pour une définition rigoureuse des pratiques génocidaires et met en garde contre les captations politiques qui menacent aujourd'hui de brouiller leur compréhension.

05/2019

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Faits de société

Ils se battent comme des soldats ils meurent comme des enfants. Pour en finir avec le recours aux enfants soldats

Membre des Forces canadiennes pendant trente-sept ans, le lieutenant-général retraité Roméo Dallaire siège aujourd'hui au Sénat canadien. Dans son livre couronné par un Prix du Gouverneur général, j'ai serré la main du diable, il a dénoncé l'incapacité de la communauté internationale à mettre un terme au pire génocide du XXe siècle. On en a tiré un documentaire récompensé par un Emmy Award de même qu'un long métrage de fiction. L'ouvrage a également été cité comme preuve dans le cadre des procès pour crimes de guerre intentés contre les auteurs du génocide rwandais. L'honorable Roméo Dallaire a reçu de multiples honneurs et récompenses, en particulier le titre d'Officier de l'Ordre du Canada en 2002, celui de Grand Officier de l'Ordre national du Québec en 2005, le prix Aegis pour la prévention des génocides décerné par l'Aegis Trust (Royaume-Uni) et la médaille Pearson pour la paix, attribuée par l'Association canadienne pour les Nations unies, en 2005. Champion des droits de la personne, il s'occupe notamment de la prévention des génocides, de la non- prolifération des armes nucléaires et de l'Initiative Enfants soldats, qui s'efforce d'élaborer un cadre conceptuel pour l'élimination du recours aux enfants soldats.

11/2011

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Histoire internationale

On n'oublie jamais rien. Le génocide comme je l'ai vécu, 1 CD audio MP3

Le génocide commence le 7 avril 1994. L'inconcevable boucherie gagne rapidement le pays entier. Presque toute la famille de Marie-Josée Gicali est aussitôt tuée, mais cette dernière réussit à échapper au massacre, ne devant sa survie qu'à d'invraisemblables concours de circonstances. Grièvement blessée mais soutenue par des amis, elle survit pendant des semaines dans un état d'hébétude totale. Plus tard, elle retrouve un parent, miraculeusement épargné. Après l'hécatombe, la vie reprend peu à peu ses droits dans un Rwanda dévasté. Marie-Josée s'y démène pour subsister d'un jour à l'autre. Un programme d'études à l'étranger lui donne la chance de refaire sa vie ailleurs, au Québec, où elle vit aujourd'hui depuis 20 ans. Le récit ne plonge pas d'emblée dans le drame, mais nous y prépare en offrant une mise en contexte de la vie au Rwanda et du quotidien de la famille de l'auteure avant le déchaînement des violences. On découvre ainsi que la tragédie survenue en 1994 couvait depuis déjà plusieurs décennies, ses racines remontant à l'invention pure et simple - par les colonisateurs - de deux "races", les Hutu et les Tutsi qui, à l'origine, étaient de simples groupes sociaux. Un témoignage à la langue sobre qui rend avec émotion l'incompréhension de la haine et de la cruauté que des êtres humains ont exercées contre leurs semblables, ce printemps-là, au Rwanda.

09/2019

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Droit

Justice pénale internationale

Après une introduction faisant retour sur les grands précédents de Nuremberg et de Tokyo et décrivant les rapports qu'entretiennent récit judiciaire et récit historique, ce manuel présente, sur un mode dynamique, les juridictions pénales internationales contemporaines, c'est à dire les juridictions spéciales (Yougoslavie, Rwanda, Sierra Leone, Cambodge, Liban) et la Cour pénale internationale. Les crimes internationaux qu'elles sanctionnent sont ensuite décrits : crime de guerre, agression, crime contre l'humanité et génocide sont analysés dans leur définition textuelle et jurisprudentielle. Enfin, sont exposées les formes de participation individuelle répréhensibles à ces crimes collectifs. La responsabilité du supérieur hiérarchique, celle du subordonné, l' "entreprise criminelle commune" et les causes de justification ou d'exonération admises sont alors envisagées.

08/2017

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Histoire internationale

Rwanda 1994. Clés pour comprendre le calvaire d'un peuple

Comment le Rwanda, ce pays d'Afrique centrale longtemps cité comme un modèle de développement, en est-il arrivé à une des guerres civiles les plus meurtrières de notre époque, avec mise en oeuvre préméditée et systématique de massacres à caractère génocidaire ? Telle est la question que l'auteur se pose dans ce livre destiné principalement à un public non averti des problèmes socio-politiques de la région des Grands Lacs. Il retient de l'histoire ancienne et récente ce qui est strictement nécessaire pour comprendre les événements dramatiques de 1994. et montre comment ceux-ci prennent leur ancrage dans une évolution politique tourmentée. mais aussi dans une stratification sociale et une psychologie collective qui remontent au-delà de la période coloniale. En particulier, la question des ethnies se pose au Rwanda d'une façon bien à part : elle forme dans ce pays comme l'amère-plan obligé de tout conflit au plan social ou politique, ce qui explique qu'elle soit rarement abordée sans passion et sans parti pris.

03/2019

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Sciences politiques

La justice transitionnelle. De l'Afrique du Sud au Rwanda

Justice transitionnelle ? Connais pas. Pourtant c'est désormais, dans les relations internationales, une "recette" devenue comme une norme qui s'appliquerait à tout pays sortant d'une dictature ou d'une guerre et aspirant à une vie politique et civique pacifiée. Les pays concernés sont aujourd'hui légion : Afrique du Sud, Rwanda, Sri Lanka, Ouganda, Libye, Côte d'Ivoire, Égypte, Tunisie, Guinée, Maroc, sans oublier nombre de pays latino-américains et européens - ceux autrefois dominés à l'Est par les régimes communistes, ou l'Espagne hantée par les fosses communes du régime franquiste. Dans tous les cas, il a été question de "commissions Vérité et Réconciliation", de guérison des atrocités du passé par l'expression publique des victimes et d'éventuelles réparations financières ou symboliques, voire de la "fonction sociale" des procès de dictateurs et de tortionnaires. Or la culture démocratique ne se forge pas d'emblée dans ces normes cathartiques et la démocratie politique ne peut surgir de situations d'inégalités sociales et économiques iniques (l'Afrique du Sud et le Maroc le prouvent à l'envi). La justice transitionnelle n'a de chance de devenir réalité que si, au-delà de l'expression publique, trop souvent contrôlée, des victimes, celles-ci se transforment en authentiques acteurs de la démocratie grâce à la satisfaction de normes et d'attentes que sont la reconnaissance, la dignité, la tolérance, la confiance et l'autonomie. Voici la philosophie politique mise au défi de la réalité la plus crue, partout, maintenant.

11/2012

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Rwanda

Rwanda 1994. Quand l'histoire s'écrit à la machette

Un génocide touche et tache toute l'humanité, dit Esther Mujawayo, rescapée de la nuit rwandaise. Comment pourrait-il en être autrement alors que le massacre des Tutsi est enclenché sous les yeux d'une force de maintien de la paix des Nations unies ! Et que les responsabilités de ce désastre sont nombreuses. Les stigmates de 1994 ne disparaitront pas de sitôt dans les brumes de l'Histoire. . . L'association Ibuka Mémoire et Justice y veille. Perpétuer le souvenir des victimes, lutter contre l'impunité, combattre les propos révisionnistes, voilà ses missions. Avec son exposition sur les 100 jours du génocide, elle s'adresse aussi aux jeunes, essaie de les sensibiliser, de les conscientiser. Ce recueil s'inscrit dans cette démarche.

12/2025

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Actualité politique internatio

Rwanda : Assassins sans frontières. Enquête sur le régime de Kagame

L'histoire du Rwanda a déraillé "Michela Wrong a re ? ussi l'exploit de tirer une ligne droite dans l'espace courbe qu'est le Rwanda. A` travers un re ? cit passionnant, a` la premie`re personne mais sur la terre ferme des faits, elle nous fait comprendre que, si l'absence de de ? mocratie a mene ? au ge ? nocide de 1994, la dictature que Paul Kagame a e ? rige ? e depuis ne peut pas e^tre la lec ? on a` tirer de cette trage ? die". Stephen Smith, professeur a` l'Universite ? de Duke (Caroline du nord), ancien journaliste du Monde et de Libe ? ration. "L'une des re ? visions historiques les plus approfondies de Kagame et de son re ? gime. Me ? ticuleusement argumente ? , avec des e ? le ? ments nouveaux et des entretiens saisissants". The Guardian "Superbe. Une e ? pope ? e de sang, d'amertume et de trahison... Une histoire captivante" The Times "Michela Wrong utilise le meurtre d'un dissident pour concentrer son attaque contre le pre ? sident rwandais Paul Kagame dans cette e ? tude fascinante". The Observer

04/2023

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Histoire internationale

Politiques de santé et contrôle social au Rwanda (1920-1940)

L'histoire du Rwanda de l'entre-deux-guerres est relativement méconnue, d'autres périodes ayant davantage retenu l'attention des chercheurs. Pourtant, cette époque a vu la mise en place d'une série de politiques administratives, agricoles, sociales ou sanitaires qui ont profondément marqué ce territoire d'Afrique centrale. Ce livre aborde les politiques sanitaires déployées par la Belgique dans le pays des mille collines entre 1920 et 1940, en s'interrogeant sur les liens entre action sanitaire et contrôle social. Il évalue le rôle des divers acteurs de la colonisation (Etat, missions catholiques et protestantes, sociétés privées) et analyse le fait que l'activité médicale est utilisée comme un outil d'empire, ce dont témoignent les réactions parfois musclées des populations locales. L'ouvrage étudie de manière détaillée les infrastructures et le personnel sanitaire, les campagnes mises en place pour lutter contre les maladies endémiques et épidémiques, les rivalités ou frictions entre l'Etat et les missions, enfin les réactions des populations. L'aspect " politique " de l'activité médicale en milieu colonial est manifeste dans l'articulation entre quadrillage sanitaire et emprise sur la société. L'administration lie recensement et campagnes sanitaires ; les populations sont soumises à de strictes obligations sous peine d'amendes ou d'incarcération ; les autorités africaines se voient menacées de destitution si elles ne collaborent pas activement. A travers le prisme sanitaire, l'étude apporte également un éclairage intéressant sur une société coloniale traversée de tensions. Tensions entre services sanitaires et services administratifs, tensions entre des personnalités, tensions entre missions et Etat, tensions encore entre catholiques et protestants, tensions enfin entre colonisateur et populations sous tutelle. Soit une société blanche beaucoup moins monolithique face à une société africaine, elle aussi marquée par sa diversité.

08/2011

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Histoire internationale

Rwanda, la fin du silence. Témoignage d'un officier français

Au lourd secret qui entoure le véritable rôle de la France et de son armée lors du génocide des Tutsi au Rwanda, Guillaume Ancel oppose la vérité de ses carnets de terrain, témoignage des missions auxquelles il a participé durant l'opération Turquoise. La fin du silence est aussi le récit du combat mené par cet ancien officier pour faire savoir ce qui s'est réellement passé durant cet été 1994 et "rendre hommage, dignement, aux centaines de milliers de victimes rwandaises que nous n'avons pas su empêcher." Officier de la Force d'action rapide, détaché au sein d'une unité de la Légion étrangère, le capitaine Ancel mène avec ses hommes des opérations d'extraction de personnes menacées. Sous couvert d'une opération humanitaire destinée à mettre fin aux massacres, cet officier comprend vite que la France soutient le gouvernement génocidaire rwandais dont elle a formé l'armée. Il décrit les errements de l'armée française, ballotée au gré de décisions politiques dont les motivations sont toujours tenues secrètes, les archives officielles restant inaccessibles. Ce témoignage dévoile également certains épisodes méconnus de cette opération "humanitaire" durant laquelle l'armée française a tué. Parfois pour défendre, parfois pour des raisons moins avouables.

03/2018

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Histoire internationale

Voisins et bourreaux. Le génocide en Biélorussie et en Ukraine

Si le rôle des Einsatzgruppen dans les assassinats de masse des Juifs en Europe centrale et orientale est bien connu - entre 1941 et 1943, ils firent près de deux millions de morts sur le territoire de l'Union soviétique -, la " deuxième vague " de massacres l'est moins. Elle est pourtant constitutive de l'ampleur de la Shoah. En 1942, ces massacres tournèrent à un véritable génocide de voisins, déferlement d'actes de barbarie et d'abominations perpétrés par une foule de civils encadrés de policiers, volontaires ou enrôlés de force, qui ne laissèrent aucune chance à des femmes et à des hommes transformés en bêtes traquées fuyant l'extermination. Martin Dean démontre, témoignages inédits à l'appui et à l'aide de rapports, enquêtes et statistiques, que cette explosion de cruauté dépasse largement le cadre d'une entreprise bureaucratique. En Biélorussie et en Ukraine, la Shoah n'a pas uniquement revêtu le caractère impersonnel et industrialisé des chambres à gaz, mais s'est caractérisée par la proximité des bourreaux et de leurs victimes, voisins et parfois amis, originaires d'un même village. La Shoah n'aurait jamais pu revêtir cette ampleur colossale sans la participation active des policiers recrutés localement pour épauler les forces allemandes d'occupation. Martin Dean ne donne donc pas seulement à voir un crime allemand, il dévoile un crime européen.

10/2012

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Droit international

Un génocide oublié. La voix brisée du peuple kurde. Récit

La guerre en Irak et en Syrie a montré au monde entier la formidable capacité des combattants kurdes à résister à Daesh. Ils se sont dressés face à la barbarie, alors que les grandes nations hésitaient à s'engager. Sans doute parce que ce peuple a une longue histoire de combats et de résistance, lui qui a subi un des plus grands génocides du XXe siècle sous les ordres de Saddam Hussein : l'opération Anfal. L'Occident s'est ému en mars 1988 du massacre aux gaz chimiques d'Halabja : la partie émergée d'un iceberg de souffrances qui a causé la mort de 182. 000 Kurdes, victimes d'une politique génocidaire engagée en 1968 par le régime baasiste de Saddam. Ce livre nous plonge au cur de la tragédie d'un peuple dont l'existence a été niée en 1923 par les signataires du traité de Lausanne. Une histoire que le monde doit regarder en face, comme le fait Snur fil rouge de cette enquête qui découvre pourquoi sa voix s'est brisée lorsqu'elle était bébé, un jour d'août 1988 où Ali le chimique avait envoyé ses bombes lorsqu'elle était bébé, un jour d'août 1988 où Ali le chimique avait envoyé ses bombes

06/2023

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Sociologie

Le génocide rwandais vu par L'Express et Jeune Afrique

Ce travail consiste à revisiter le génocide rwandais à travers différents systèmes, modèles et "logiques d'interprétation" des journaux. C'est-à-dire une analyse comparative entre deux hebdomadaires (L'Express et Jeune Afrique), avec pour objectif de rechercher, pour chaque journal, des catégories, des jugements, des discours, des commentaires rendant compte justement d'une manière spécifique d'interpréter l'événement. La principale préoccupation est de trouver, pour chaque journal, une "cohérence", un fil conducteur et une certaine "logique d'interprétation". Nous voulons démontrer simplement que l'information africaine souffre souvent de la présentation préalable (pré-événement) de ce continent "à problèmes".

04/2012

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Histoire internationale

Rescapé malgré moi. Il m'a sauvé du génocide cambodgien

17 avril 1975 Les Khmers rouges purgent de ses habitants Phnom Penh, la capitale du Cambodge, Cet exode traumatisant conduit Koen tout droit au travail forcé au fin fond d'une campagne fruste. Assommé de discours de propagande, il y est affamé, maltraité, humilié. Il croit avoir tout vu. Jusqu'au jour où l'horreur le frappe de plein fouet : des charniers. Béants. Putrides. Révoltants. voilà ce qu'est l'exil vers le pays d'origine. Il n'a plus qu'une solution : la fuite. S'ensuit une cavale éperdue à travers la jungle, avec deux compagnons aussi terrifiés que lui. Ils risquent la mort à chaque instant. perdus dans cette nature hostile et traqués sans cesse. Et pourtant, au milieu de tous les dangers, une voix. Mais qui est-elle, et pourquoi semble-t-elle vouloir l'aider ?

04/2015

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Sociologie

Genocide des ameriques (le). RÉSISTANCE ET SURVIVANCE DES PEUPLES AUTOCHTONES

Combien de gens savent que le plus grand génocide de l'histoire de l'humanité a été perpétré contre les peuples autochtones des Amériques ? On estime en effet que, dans la foulée de la conquête du Nouveau Monde, 90 à 95 % de la population originaire du continent, soit quelque 70 millions de personnes, a été éliminée en raison des guerres, du pillage, de l'asservissement et des maladies introduites par les colons européens. Avec Le génocide des Amériques, Moema Viezzer et Marcel Grondin cherchent à montrer comment une telle hécatombe a pu se produire. Cinq grands espaces — Caraïbes, Mexique, Andes, Brésil et Etats-Unis — sont passés en revue, auxquels s'ajoute un chapitre inédit sur le cas canadien, signé Pierrot Ross-Tremblay et Nawel Hamidi. Si ce livre offre un panorama du génocide des peuples premiers des Amériques, il fait aussi le récit de leur résistance et de leur lutte pour survivre jusqu'à aujourd'hui. Car les blessures liées à la colonisation européenne ne sont pas seulement chose du passé : de nombreux peuples indigènes, dépossédés de leurs territoires et de leurs biens, se battent encore pour faire respecter leurs droits humains les plus élémentaires. Pour que la vérité et la réconciliation ne soient pas que des mots creux, il est temps de décoloniser l'histoire des Amériques.

10/2022

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Histoire des religions

Essai socioreligieux sur la Françafrique. Paradigme d'un génocide sociopolitique

"C'est avec grand intérêt que j'ai lu ce texte qui décrit avec une précision remarquable les différentes phases des relations entre la France et les pays francophones de l'Afrique. L'auteur de ce texte de relation internationale nous engage résolument dans la voie de la libération. Il ne suffit pas de remettre en cause ces rapports de dominateur à dominé, mais il faut tracer de nouvelles voies pour des relations justes et fraternelles, en vue de la libération de l'Afrique. L'histoire des civilisations nous apprend que la libération d'un peuple est toujours une conquête de longue haleine" . Abbé Antoine BABE

10/2022

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Histoire internationale

Qui s'en souviendra ? 1915 : le génocide assyro-chaldéo-syriaque

"En niant l'existence d'un génocide, en l'oubliant, on assassine les victimes une seconde fois" (Elie Wiesel). Au moment où l'on commémore le centenaire du génocide arménien, il est bon de ne pas oublier celui d'autres peuples chrétiens, notamment celui des Assyro-Chaldéens perpétré au même moment. 1er novembre 1914. L'Empire ottoman entre dans la Grande Guerre contre les Alliés. La Guerre Sainte est proclamée contre les chrétiens : entre avril 1915 et juillet 1916 plus de 1 200 000 Arméniens et 250 000 Assyro-Chaldéens seront massacrés. Ce premier génocide du XXe siècle, qui mit longtemps avant d'être reconnu par la communauté internationale, fit dire à Hitler en 1939 : "Qui se souvient aujourd'hui de l'extermination des Arméniens ?". On sait depuis quelle autre amnésie il avait déjà en vue. Ces massacres ont poussé les Assyro-Chaldéens à chercher refuge hors de leur région d'origine, notamment en Occident. Aujourd'hui, cette nation compte dans le monde environ un million et demi de personnes, dont une communauté de 80 000 en France. Premier ouvrage d'envergure consacré à la destinée d'un peuple jusque-là occultée par l'histoire, cette somme passionnante, racontée ici avec autant de souffle que de précisions, est le grand oeuvre du spécialiste en la matière, lui-même descendant d'une famille de rescapés du génocide. Il confère à son travail scientifique tout le poids et le prix d'un témoignage. Ce livre unique est illustré d'un cahier photo et de cartes.

10/2014

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Arménie

Les Justes et gens de bien du génocide des Arméniens

Parmi les Justes et gens de bien qui prirent des risques majeurs pour sauver les Arméniens pendant le génocide de 1915, il y eut aussi bien des Occidentaux chrétiens ou juifs, que des Orientaux musulmans de diverses confessions. Malgré l'absence d'ordre de son ministère de tutelle le vice-amiral Louis Dartige du Fou net osa prendre les mesures nécessaires pour recueillir les Arméniens qui, retranchés dans la "Montagne de Moïse", avaient résisté pendant plus de quarante jours à une armée turque. Sauvetage des combattants arméniens du Musa Dagh. Témoignage du Pasteur Andreassian (2 sept. 1915) : C'était le Guichen, vaisseau français Pendant qu'on abaissait ne chaloupe, plusieurs de nos jeunes s'étaient élancés vers la mer, et bientôt ils nageaient dans la direction du beau navire qui semblait nous venir de Dieu. Avec des coeurs qui battaient fort, nous descendîmes sur la plage et le capitaine nous invita à lui envoyer une délégation pour rendre compte de notre situation. Il lança un télégramme sans fil à l'amiral et, peu après, le vaisseau Jeanne d'Arc apparaissait à l'horizon, suivi par d'autres navires de guerre français. L'amiral nous dit des paroles d'encouragement et ordonna que chaque membre de notre communauté Rit accueilli à bord des vaisseaux. Raymond H. Kévorkian, Yves T non, Mémorial du génocide des Arméniens, p 447-448. La région montagneuse du Dersim, à l'est de l'Anatolie, était peuplée de Kurdes, en grande partie de confession dévie - marquée par le mysticisme et le respect de la personne humaine - qui ne participèrent pas au génocide des Arméniens, protégèrent ceux-ci, mettant en péril leur propre sécurité, voire leur vie. La politique de turquification mise en oeuvre par Mustafa Kemal entraîna une révolte massive des Kurdes du Dersim (1936-1938), qui se termina par une répression qui fit des milliers de morts. Sauvetage d'Arméniens par des Kurdes du Dersim (un chef de village rassure une déportée sur le sort de sa soeur) : Vallahi, billahi [Jurer Dieu], elle est en sécurité et son honneur autant. J'ai emmené en même temps que les Simonian une centaine de familles dans le seul but de les sauver. Lorsque j'ai vu ta soeur, ta belle-soeur, Mme Anub, des dames si bien élevées. si raffinées. je les ai prises en pitié. Je .savais qu'elles étaient condamnées à périr dans des conditions horribles. Dès lors, j'ai formé le projet de les sauver, mais je n'arrivais pas à les convaincre de la pureté de mes intentions. Elles refusaient obstinément de me suivre. Elles ne cessaient de crier : ,, Nous mourrons s'il le Faux ; ; nais nous n'irons pas avec vous ". Alors, je leur ai envoyé mes Kurdes armés et une charrette pour les emmener de force. Maintenant elles ne savent comment me témoigner leur reconnaissance. Elles voient en moi leur sauveur. Raymond H. Kévorkian. Yves Ternon. Mémorial du génocide des Arméniens, p. 450.

05/2021

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Littérature française

Celle qui racontera ce qui s est passé. "Uwo kubara inkuru"

La violence du génocide des Tutsis et Hutus modérés en avril 1994 n’est pas la seule description qui vaille. Il faut introduire la vie quotidienne durant le génocide puis l’élargir sur ce qui se passe ensuite, d’où la première partie écrite par une rwandaise. La rencontre des personnes qui vivent des situations extraordinaires permet une forme d’histoire concrète d’un pays, surtout quand s’y ajoutent des références à l’Histoire passée. L’utilisation de nombreux termes rwandais enracine, sans faire de folklore, accentue la réalité et permet de comprendre la richesse culturelle du Rwanda. Les situations priment sur les descriptions afin d’être plus proche des personnes prises dans l’action. Dans la seconde partie écrite par un européen, il s’agit de montrer l’universalité des comportements. Sa comparaison entre des situations individuelles ou sociales, dans un temps et des lieux fort différents, est une incursion dans sa mémoire confrontée au vécu des Rwandais que Celle qui racontera ce qui s’est passé explore avec densité. Dans les deux cas, il ne s’agit pas de la vérité pour la vérité, mais de comprendre la puissance de ce qui est vécu.

10/2019

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Rwanda

Perdre la main

Ce livre, elle pensait l'appeler La Colline. Dominique Sigaud avait tout noté dans un carnet lorsqu'elle était à Bisesero, en 1994. Journaliste indépendante sans autre nom que le sien sous lequel se ranger, elle fut l'une des rares femmes à couvrir le génocide des Tutsis au Rwanda. Vingt-cinq ans plus tard, les mots, elle les retrouvait, intacts, comme elle les avait agencés sur les pages pour organiser le chaos du monde, pour raconter les massacres et les assassins ivres d'alcool et de sang. Mais le récit ne s'écrivait toujours pas. La colline où toute l'horreur du génocide s'était écrite n'était pas le lieu central comme elle le pensait. Le lieu central, il lui a fallu trente ans pour comprendre que c'était le corps de cette jeune femme, croisée dans une boîte de nuit. Réflexion sur la mémoire, le traumatisme et l'écriture, Perdre la main interroge la posture singulière du témoin, lorsque, sans être une victime directe, il est pris dans l'étau des événements. Tout en racontant ses doutes et ses blocages, Dominique Sigaud explore les possibilités de la langue et du corps confrontés à la catastrophe.

03/2024

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Littérature française

Les voix d'Elise. Souvenirs obsédants

Dans le Rwanda de l'après-génocide, quelque vingt ans plus tard, retrouver le corps des siens demeure la preuve tangible de leur mort. Il ne reste parfois qu'un vêtement, une robe jaune tachée de sang, des ossements. Se déplaçant sur le chemin accidenté qui conduit à la reconstruction de l'édifice psychique, Elise Rida Musomandera donne à entendre la voix des disparus et celle des survivantes ; la voix des enfants auxquels on a ordonné d'aller " là où la mort les attend " ; la voix des femmes violées et celle des enfants éperdus nés du viol. Elle est leur porte-parole. Elle les accueille et leur offre l'hospitalité de son écriture, et aux morts elle accorde une sépulture textuelle.

12/2021

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Littérature française

Quand je serai grand

La Convention des droits de l'enfant fête les vingt ans de son adoption par l'ONU. Quel est le bilan de ces deux décennies ? Seize nouvelles donnent la parole aux acteurs du monde à venir. Au Brésil, l'enfant des favelas est toujours livré à lui-même. Au Pérou, des petites filles sont vendues comme bonnes à tout faire à de riches familles bourgeoises. Au Rwanda, bien des enfants qui ont survécu au génocide y ont laissé la raison. A Gaza, entre deux trêves, entre deux guerres, des gosses jouent au cerf-volant. Leur rêve ? Oser devenir grand. " L'enfant est le père de l'homme ", a écrit le poète Wordsworth. Ce livre émet le vœu que l'homme ne devienne pas trop vite orphelin.

09/2009

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Littérature française

Ainsi pleurent nos hommes

Kigali, 2018. Depuis sa rupture avec Vincent, Erika vit sur un fil. Elle écrit à sa soeur pour "exorciser de son corps" un amour-dévastation qui l'habite toujours, se raconte, et parle des êtres fragiles auxquels elle est attachée et qui, eux aussi, tentent de vivre. Avec James, son frère second hand, Manzi, le séduisant karatéka, Maman Colonel et Tonton Damas, elle reconstruit une nouvelle famille qui illumine ce roman. Du Rwanda, pays aux mille collines florissantes où, après le génocide des Tutsis, chacun a été forcé de tourner la page, Dominique Celis montre que, derrière la rhétorique officielle d'unité nationale, chacun a emprisonné "ses peines à perpète" et voit ses blessures ravivées à chaque instant, quand il croise les bourreaux d'hier.

02/2024

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Littérature française

La chanson de l’aube

La chanson de l'aube est un hymne aux couleurs de la vie, des plus sombres aux plus vives, qui, dans une langue forgée au feu de l'expérience de rescapé, puise dans la fiction romanesque les ressources permettant de rendre audible l'indicible. Le Rwanda, avant, pendant et après le génocide à travers l'histoire de Laurien, cet enseignant qui a eu un peu trop de chance dans sa vie : un mariage heureux avec Mireille, deux magnifiques enfants et un métier qui lui assure un avenir meilleur que celui de ses parents.
Pourtant, Laurien s'inquiète. Ses voisins le regardent avec une jalousie grandissante. Et ce qui n'était qu'une inquiétude diffuse se mue en peur. Il sent le danger grandir autour de lui et des siens. Il a peur de ces autres qui ont de la haine dans le regard et de plus en plus de violence en eux. Et puis vient le génocide. Il faut lutter mais il est difficile de conserver cette envie de vivre au milieu de tant d'horreurs.
L'horreur qui est partout et qui semble ne jamais finir. Et lorsque l'on croit avoir vu le pire, il nous attend un peu plus loin. Un roman témoignage, contre l'oubli Un récit d'une rare beauté où le génocide est présenté avec un grand réalisme, où le pire côtoie le meilleur, où l'amour se mêle à la haine et où le merveilleux des croyances anciennes fréquente la plus cruelle vérité. C'est aussi et surtout un roman où la fiction, parfois entrecoupée de récits factuels sur la guerre qui a accompagné cette tragédie, permet de prendre la mesure de ce qu'a été le génocide et le traumatisme qu'il a engendré, depuis sa mise en place jusqu'à ses conséquences dans le quotidien des Rwandais.

03/2014

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Divers

Le grand voyage d'Alice

Gitarama, 1994, au sud au Rwanda. Alice, 5 ans, vivait une enfance paisible auprès de ses parents et ses petites soeurs. Sa vie bascule subitement lorsqu'éclate le génocide des tutsis et qu'elle se retrouve ensuite contrainte de quitter son village. Avec sa famille mais aussi Rose, une petite tutsi, elle part sur les routes brûlantes de la République démocratique du Congo - le Zaïre, à l'époque - fuyant devant l'avancée des troupes du FPR C'est dans ce climat de totale insécurité qu'elle grandira, de camps de réfugiés en camps de fortune, retrouvant parfois une vie presque normale avant de nouvelles attaques, une nouvelle fuite et la mort qui rôde, toujours... Jusquà ce jour où, suite à une nouvelle attaque, elle perd la trace de sa mère, et se retrouve seule avec sa petite soeur. Elle finira par être reccueillie et rapatriée au Rwanda en novembre 1997, mais restera de nombreuses années sans nouvelles de sa famille... Gaspard Talmasse livre ici un témoignage singulier, poignant et d'une grande justesse, celui de son épouse. Pour raconter cette odyssée de plusieurs milliers de kilomètres, l'auteur choisit d'adopter le regard d'enfant d'Alice, afin de retranscrire au mieux sa vérité.

11/2021

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Droit constitutionnel

L'origine démocratique des génocides. Peuples génocidaires, élites suicidaires

Quoi ? Ce serait les peuples les coupables, et pas les régimes ou les dictateurs ? Un peu, en effet. Pire : c'est le magnifique principe de " peuple souverain " lui-même, né au XVIe siècle en Europe et mûri pendant plus de trois siècles, qui recèle en son sein la possibilité du génocide. Le génocide n'est pas automatique, mais sa possibilité est nourrie par la logique même du principe : pour que le peuple soit souverain, il faut en effet savoir qui en est et qui n'en est pas. Quatre génocides (au moins) ont découlé des réponses brutales à cette question : Arméniens, Juifs, Cambodgiens, Tutsis. Au XXe siècle, l'antisémitisme a servi en Europe de commode ferment identitaire, puis génocidaire, à un peuple en constitution, l'allemand. Au vu de ce qui se passe en ce premier quart du XXIe, les pulsions génocidaires affleurent désormais partout sur la planète. Il est donc urgent de réfléchir aux moyens de les freiner. S'ils existent.

04/2024

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Histoire internationale

L'homme de fer. Conversations avec Paul Kagamé, président du Rwanda

Bill Gates, Bill Clinton, Tony Blair, Ben Affleck, Natalie Portman, les PDG de Starbucks et de Visa, Howard G. Buffett, Robert De Niro et bien d'autres célébrités font partie de son fan club. Pour eux, Paul Kagamé est l'homme du miracle rwandais, celui qui est parvenu à reconstruire un peuple et une nation sur les cendres du dernier génocide du XXe siècle. Mais cet ancien réfugié devenu chef de guerre par nécessité, puis président d'un pays qu'il s'efforce de conduire sur la voie de l'émergence économique, a aussi des ennemis acharnés qui le considèrent comme une sorte de Machiavel africain. Au rang de ses adversaires, les ONG de défense des droits de l'homme lui reprochent de privilégier le développement au détriment de la démocratie. Sa relation avec la France, dont l'intervention au Rwanda de 1990 à 1994 fait l'objet de vives polémiques, a longtemps été conflictuelle et demeure empreinte de méfiance réciproque. Saint ou démon, libérateur vertueux ou dictateur : rarement un chef d'Etat aura été aussi controversé.

09/2015

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Rwanda

Rwanda. L'atelier de la mémoire – Des archives à la création

" Il est fréquent de penser les meurtres de masse à partir des oeuvres de création, en particulier celles des survivant. es. C'est là reconnaître que la littérature et l'art disposent d'une capacité particulière pour dire l'extrême, que ne possède pas nécessairement la réflexion théorique. Travaillant sur le génocide des Tutsi, nous avons souhaité aller plus loin en n'étudiant pas seulement des oeuvres existantes, mais en demandant à de jeunes écrivain. es - lors d'ateliers dirigés par Olivia Rosenthal et Dorcy Rugamba - d'en créer de nouvelles à partir des archives du Centre IRIBA de Kigali. Il s'agissait pour nous de porter attention, comme y invite la notion de postmémoire, à la manière dont les traumatismes liés aux meurtres de masse se transmettent d'une génération à l'autre, suscitant des troubles psychiques chez ceux qui ne les ont pas connus ou n'en ont même jamais entendu parler. A ces textes de création sont associées ici les interventions de théoricien. nes qui ont accompagné ces ateliers, en réfléchissant à la place des archives dans la mémoire collective et à la façon dont elles peuvent permettre, par le biais de l'invention littéraire, de partir à la recherche de sa propre histoire. " Pierre Bayard et Soko Phay

11/2022