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Généralités

Formation et histoire naturelle des îles Britanniques

On se propose d'étudier l'ensemble des événements naturels d'où sont sorties la grandeur et la prospérité actuelle des îles britanniques. L'Anglais est le roi de la matière : il maîtrise les éléments, il fatigue les mers, il tourmente l'eau, le feu, la vapeur, il se fait servir par toutes les forces brutales et aveugles du monde physique ; mais où gît le secret de cette incommensurable puissance ? Dans la terre ; si la Grande-Bretagne est la première nation industrielle du monde, elle le doit en grande partie à sa richesse minérale, surtout aux deux éléments générateurs du mouvement mécanique, le fer et le charbon. La vie des habitants, les industries locales, les moeurs des populations agricoles, ouvrières ou commerçantes, la prospérité relative de certains districts, le style du paysage, la physionomie des villes, le caractère des monuments et des maisons, se rattachent à la nature du sol comme à une racine. Parmi les terres européennes si riches de formes et d'articulations, l'archipel britannique représente la partie la moins massive et la moins compacte. Autour de deux masses principales, la Grande-Bretagne et l'Irlande, gravitent de minuscules archipels, comme les Scilly, les Hébrides, les Orcades et les Shetland ; sur les côtes occidentales, les îlots dispersés se comptent par milliers. A l'intérieur des îles, même les plus petites, la mer s'insinue profondément par les baies et les estuaires ; le domaine terrien se réduit en presqu'îles et en pointes ; l'étreinte des flots semble partout solliciter les hommes à la vie maritime. En réalité, elle les isole. C'est dans l'isolement que commence l'histoire de la Grande-Bretagne ; la mer se montre d'abord hostile... Ce livre traite de l'histoire des îles Britanniques, de la formation des territoires au développement de la nation et de ses moeurs.

02/2023

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Egypte

Nomes et toparchies en Égypte gréco-romaine. Réalités administratives et géographie religieuse d’Éléphantine à Memphis

Dans cet ouvrage, une analyse du découpage territorial tant administratif que religieux de l'Egypte gréco-romaine (du début du IIIe siècle av. J. -C. à la fin du IIIe siècle apr. J. -C.) est proposée. Prenant pour cadre géographique la vallée du Nil, entre Eléphantine et Memphis, cette étude présente les variations que connurent les divisions territoriales, les fameux nomes, et compare deux systèmes - l'un sur lequel s'appuyait l'Etat pour contrôler l'Egypte et l'autre ordonnant et mettant en relation les centres religieux du pays - afin de souligner les influences réciproques. Unités régionales et administratives, les nomes et toparchies découpaient l'Egypte ptolémaïque et romaine en une multitude de régions et districts permettant son contrôle total par l'Etat. Ce système, utilisé au plus tard dès l'Ancien Empire, a connu d'importantes modifications tout au long de l'histoire du pays. Toutefois, les remaniements semblent encore s'intensifier durant la période gréco-romaine. Cet ouvrage propose d'analyser le découpage territorial de l'Egypte, entre Eléphantine et Memphis, et ses fluctuations dès le début du iiie siècle av. J. -C. , jusqu'à la fin du iiie siècle apr. J. -C. , au moment où les réformes de Dioclétien modifient encore le système. Parallèlement à cette étude du découpage administratif, la géographie religieuse présentée dans les listes et processions de nomes de cette époque tardive est examinée en détail afin de mettre en évidence les influences réciproques entre ces deux modes de perception du paysage égyptien. Les interactions constatées dans cette étude, même minimes, permettent de nuancer la fossilisation de la géographie sacerdotale et de revenir ainsi sur un lieu commun en égyptologie qui soutient que la distinction est de mise entre ces deux géographies, en particulier pendant les époques ptolémaïque et romaine.

10/2022

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Sciences politiques

Leadership politique et sous-développement en RD Congo. La ville de Kisangani et ses élites postcoloniales

Ce livre cherche à provoquer une rupture, une prise de distance par rapport aux thèses conspirationnistes et alarmistes excessivement mises en exergue dans plusieurs travaux de recherche portant sur les causes du sous-développement des Etats africains postcoloniaux. Son point de départ est une question relative à l'agentivité de l'élite politique face au développement de sa nation, abordée à partir du contexte sociopolitique de la ville de Kisangani, chef-lieu de la Province orientale en République démocratique du Congo (RDC). Il appert de nos investigations que la persistance d'une lutte acharnée pour le leadership, sur fond de compétition et de discorde entre les leaders politiques originaires de différents districts de la Province-Orientale, a contribué significativement au sous-développement économique, social et culturel de cette ville, en faisant le point de cristallisation de rébellions à répétition, de guerres, d'émeutes dévastatrices et de massacres des populations civiles, à l'origine du pseudonyme affreux qui lui a été encollé, dés les premières années de l'indépendance : "Kisangani (Stanleyville), la ville martyre de la RDC". Réfléchissant sur le rapport entre leadership politique et développement de la RDC, l'ouvrage met en corrélation les principaux indicateurs de cette lutte pour le leadership et leurs conséquences sur le développement, depuis l'accession du pays à l'indépendance (1960) à la fin de la première phase de la transition politique (1997). Le lecteur découvrira sans peine que la lutte pour le leadership est l'un des facteurs qui expliquent le sous-développement de la ville de Kisangani. La quête est double : réduire les méfaits du leadership et du nationalisme du sous-développement et, plus fondamentalement, développer un leadership et un nationalisme de développement.

05/2021

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Sciences politiques

La passion de l'Etat. Mémoires

Né à Libenge le 22 mai 1935, Léon Kengo wa Dondo a suivi ses études primaires et secondaires à Libenge, puis à Coquilhatville, au "Groupe scolaire" (1941-1958). Recruté commis au parquet de district de Léopoldville à la fin de ses études secondaires (1958), il se rend à Bruxelles pour y effectuer un stage de perfectionnement sur la criminologie (1961). En 1967, il décroche un diplôme de doctorat, puis une licence spéciale en droit des espaces, maritime et aérien à l'Université libre de Bruxelles. Depuis son retour au pays - où une longue carrière au service de l'Etat devait finalement l'y attendre - il n'a jamais quitté les arcanes du pouvoir d'Etat. Tour à tour conseiller au collège juridique et administratif du cabinet du président Mobutu (1967-1968), procureur général près la Cour d'appel de Léopoldville (1968), procureur général de la République (1968-1979), ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès des trois monarchies constitutionnelles du Benelux (1979-1982), "Premier commissaire d'Etat" (1982-1986), commissaire d'Etat aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale (1986-1987), Premier président de la Cour des comptes (1987-1988), "Premier commissaire d'Etat" (1988-1990), Premier ministre de la Transition démocratique (1994-1997), sénateur et président du Sénat (2007-2011, puis 2012-2019), Léon Kengo wa Dondo est le seul Congolais à avoir dirigé les trois pouvoirs traditionnels de l'Etat : le Judiciaire, l'Exécutif et le Législatif. Au total, plus d'un demi-siècle de commandement des hommes et des institutions ! Au-delà du prestigieux parcours familial, scolaire, académique et politique du personnage - parcours atypique dont on chercherait en vain à trouver un équivalent contemporain dans son pays -, c'est l'histoire de l'Etat congolais qui se lit en trame à travers ces Mémoires. Son long parcours et sa réputation d'homme de conviction et de rigueur lui ont valu, de la part de sa mère, le surnom de "Léon l'Etat". C'est fort de cette expérience et de ces qualités qu'il n'a pas voulu dissimuler sa passion envers sa patrie. Il veut que ses Mémoires, ponctués de savoureuses anecdotes côtoyant en même temps de dures vérités historiques, soient destinés avant tout à la jeunesse, pour inspirer cette dernière dans sa quête du "mieux-Etat" et du "mieux-être".

12/2019

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Religion

Le Père Duparquet. Lettres et écrits Tome 2 (1866-1869) Espoirs et échec de la mission en terre portugaise

Le père Charles Duparquet, spiritain, est l’un des grands missionnaires du xixe siècle. Né en 1830, il a parcouru l’Afrique entre 1855 et 1888, date de sa mort. Il n’a cessé de raconter ses voyages, ses rencontres, il a décrit les paysages visités: ce sont des centaines et des centaines de pages qu’on trouve éparpillées dans de nombreux casiers des archives spiritaines et qui décrivent l’Afrique d’avant la colonisation. Un premier volume des lettres et rapports du père Duparquet, paru en 2012, rassemble ses écrits de 1855 à 1865: on peut en trouver une présentation dans la revue Histoire et Missions Chrétiennes (N° 24, décembre 2012). Voici maintenant le second tome qui contient ses lettres et rapports – annotés – de 1866 à 1869. Le père Duparquet a obtenu l’autorisation de repartir au Congo et en Angola pour relancer les missions dans ces régions, autrefois évangélisées par les Capucins, mais abandonnées depuis plusieurs dizaines d’années. Il essaie de s’installer à Mossamédès, ville nouvelle à la frontière sud de l’Angola. D’autres spiritains s’installent à la frontière nord. Deux d’entre eux vont mourir à Loanda, la capitale de l’Angola. Duparquet, lui, considéré comme un espion du gouvernement français, est finalement expulsé d’Angola. Il comprend que pour ouvrir une mission dans une colonie portugaise, il faut des sujets portugais. Il se rend donc au Portugal et y ouvre un séminaire à Santarem. En même temps, il fait de nombreuses démarches auprès du gouvernement portugais. Il récolte de belles paroles mais n’obtient aucune autorisation. Ses lettres décrivent ses longues démarches. Découragé, le père Duparquet accepte alors d’aller provisoirement en Afrique de l’est. Le prochain volume (le troisième) rapportera les écrits de son «exil» à Bagamoyo et surtout la création de la mission de Landana (qui à l’époque était hors des possessions portugaises). Ce sera un franc succès. Gérard Vieira, spiritain, a exercé son apostolat en Guinée, de 1954 à 1967. Il a été expulsé de ce pays en même temps que les autres missionnaires européens. De 1967 à 1998, il occupe, au Sénégal, différentes fonctions, entre autres celle de supérieur principal du district spiritain (Sénégal, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie) jusqu’en 1998. Il est rappelé alors en France pour s’occuper des archives générales de la congrégation du Saint-Esprit.

10/2013

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Sciences politiques

Sécurisation des quartiers et gouvernance locale. Enjeux et défis pour les villes africaines (Afrique du Sud, Kenya, Mozambique, Namibie, Nigeria)

La sécurisation des quartiers au sein des villes africaines prend des formes multiples, mais qui ont en commun l'importance des acteurs non étatiques et un certain degré d'informalité. Le recours à des compagnies privées de sécurité dans les espaces résidentiels, commerciaux ou d'affaires (City lmprovement Districts, Waterfront), la mobilisation des résidants pour leur sécurité locale (comités de quartier, patrouilles de rue, vigilantisme) et l'enfermement au sein de gated communities ont un profond impact sur les formes urbaines, les pratiques spatiales, mais aussi et surtout sur les relations sociales, les dynamiques internes aux communautés et les rapports entre citoyens et Etat. Nourries par des études de cas sur des contextes urbains encore peu étudiés, fondées sur des regards croisés entre villes d'Afrique de l'Ouest (Lagos, Ibadan, Kano), de l'Est (Nairobi) et d'Afrique australe (Le Cap, Johannesburg, Maputo, Windhoek), les contributions de cet ouvrage ont pour point commun d'explorer le rôle changeant de l'Etat et les enjeux de gouvernance urbaine mis en lumière par le défi sécuritaire, et de s'interroger sur l'impact de la privatisation de la sécurité sur la ville dans un contexte de transferts de modèles internationaux. Au-delà de l'interrogation sur les spécificités des villes africaines, les auteurs, géographes et historiens, développent des débats théoriques plus larges dont l'originalité est d'être ancrés dans des études de cas, le plus souvent à l'échelle des quartiers. Ces derniers s'interrogent en effet sur la construction des identités de quartier, la gouvernance en réseaux et les partenariats publics-privés. Ils explorent des concepts tels que privatisation, marchandisation, " civilisation ", mais aussi le brouillage des frontières entre le public et le privé et le " déclin " de l'espace public. La question sécuritaire, prisme pertinent d'analyse du fonctionnement de l'Etat, conduit également à s'interroger sur son monopole et sa quête de légitimité en Afrique, ici dans sa dimension urbaine et locale.

02/2010

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Sciences historiques

De Fénelon à la Révolution. Le clergé paroissial de l'archevêché de Cambrai

10 août 1695. Fénelon prend possession du siège épiscopal de Cambrai. La rénovation sacerdotale compte au nombre de ses objectifs. Le "Cygne de Cambrai" déplore en effet les déficiences réelles dont souffre le clergé et nourrit de vives inquiétudes quand à l'orthodoxie des enseignements dispensés par les universités de Louvain et de Douai et par le tout récent séminaire diocésain, dévoyés, selon lui, par la "cabale" janséniste. 12 juillet 1790. L'Assemblée législative promulgue la Constitution civile du clergé. Dans les nouveaux districts, issus de l'ancien archevêché désormais coupé en deux, seuls 17, 8% des prêtres se soumettent, les autre résignent leur bénéfice et tout ministère leur est interdit. Entre ces deux stades, un siècle de ruptures et de continuités que ce livre se propose d'analyser, au prix, souvent de plongées rétrospectives dans les XVIe et XVIIe siècles. Le clergé paroissial est ici étudié dans ses origines sociales, dans sa formation du collège au séminaire, dans son accès au sacerdoce et aux bénéfices et dans l'exercice du ministère paroissial. Issus de familles aisées et, pour la plupart d'entre elles, largement enracinées dans les terroirs du Cambrésis, de l'Avesnois et du Hainaut, les prêtres de paroisses de l'archevêché de Cambrai comptent parmi les plus instruits du royaume. Formés à la rude école du séminaire et solidement ecadrés par un épiscopat vigilant, ils sont peu séduits par l'audace intellectuelle des Lumières. De tels élèments contribuent sans doute à expliquer leur très large réticence à se soumettre à l'Eglise constitutionnelle. Cette recherche est donc au carrefour de l'histore religieuse proprement dite, de l'histoire socilae et del'histoiredes idées, de l'éducation et des mentalités. Il y est certes questions de prêtres, mais aussi d'une structure, d'un hiérarchie, d'une ecclésiologie et des populations chrétiennes de régions qui manifestent une remarquable spécificité culturelle et religieuse.

01/1991

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Littérature française

Joyeux animaux de la misère Tome 1

"Une mégalopole intercontinentale et multiclimatique constituée de sept mégapoles dont l'une au moins est en guerre. Vaisseaux spatiaux, drones occupent l'espace céleste. En bas, animaux, monstres, fous de "dieu". En bordure d'un district "chaud" de l'une de ces sept mégapoles, de climat chaud, à proximité de grands ports et de grands chantiers, et dans un reste d'immeuble (rez-de-chaussée, escalier, deux étages), un bordel mené par un maître jeune qui l'a hérité de son père, et qui se pique. Trois putains y traitent un tout-venant de travailleurs - époux souvent trompés, pères prolifiques -, de fugitifs, d'échappés d'asiles, de meurtriers : deux mâles, un "père", son "fils", Rosario, une femelle en chambre à l'étage et qui ne sort jamais - un chien la garde. Les deux mâles sont renforcés, en cas d'affluence, d'un "appoint", époux abandonné avec enfants ; la femelle est le but sexuel mais il faut passer par l'un des mâles, le tarif comprend les deux prises. Vie domestique ordinaire dedans, et au dehors immédiat : toilette, à l'étage, des putains, leur exposition, en bas, à l'entrée contre le mur (la montre), prises disputées, conflit "père"/"fils", saillies de putains à putains d'autres bordels pour renouvellement des cheptels. Aventures extérieures, surtout pour Rosario dont la "mère" survit dans un abattage mi-urbain mi rustique, climat humide, très lointain dans la mégalopole. Il la visite à intervalles réguliers : le trajet d'aller, en camionnette ou fourgon locaux d'abord puis en bahut intercontinental, dure plus d'une journée, de nuit à nuit, la visite, quelques heures à l'aube, où, entre autres, la mère reprise le mowey, court vêtement, toujours redecousu, du "fils". La fiction avance sous forme de comédie, crue et enjouée, de dialogues, de jactances, de "direct" sur l'action en cours. J'ai écrit ce texte, de langue aisée, d'une seule traite et toutes affaires cessantes, comme exercice de détente dans le cours de la rédaction d'une ouvre plus longue, Géhenne, à paraître prochainement : son emportement, son allégresse se ressentent, je l'espère, de cette exclusive heureuse. Le monde qui s'y fait jour n'est ni à désirer ni à rejeter : il existe aussi, en morceaux séparés par la distance, dans l'humanité actuelle; et je ne suis ni le premier ni le dernier à vouloir et savoir tirer connaissance, beauté et bonté de ce qui peut nous paraître le plus sordide, voire le plus révoltant, à nous tels que nous sommes faits". Pierre Guyotat.

03/2014

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Religion

Jean-Baptiste Loevenbruck (1795-1876). Missionnaire de France et d'ailleurs, compagnon de Rosmini et de Libermann

Né en 1795 dans la Moselle frontalière, séminariste à Metz et à Mayence, envoyé en stage missionnaire à Paris, sous la tutelle des Missions de France, Jean-Baptiste Loevenbruck fait son apprentissage apostolique en Provence, en Dauphiné, en Auvergne, au pays basque et en Normandie. Il est ordonné prêtre à Grenoble en 1818. Survient en 1822 l’heure sociale de l’Association de Saint-Joseph en faveur des jeunes montant à Paris chercher du travail. En 1826, il laisse son œuvre et se réfugie à la mission de Rouen; il y manque de peu le martyre… À la suite d’un projet utopique en Camargue, il fuit en Italie. En 1827, il rencontre à Milan le prêtre philosophe Rosmini et fonde avec lui à Domodossola l’Institut de la Charité. En parcourant les vallées alpines, il recrute des jeunes filles pour les vouer à l’éducation féminine. En 1835, il accepte une expérience missionnaire savoyarde à partir de l’abbaye de Tamié. Mais en 1839, il quitte les rosminiens pour le sud de la France. En 1847, appelé au secours par M. Leguay, supérieur du Saint-Esprit, il devient spiritain et part à Rome démarcher au nom de sa congrégation. À son retour, délégué de M. Monnet pour les Messieurs du Saint-Esprit et du P. Libermann pour les missionnaires du Saint-Cœur de Marie, il s’active dans la « fusion » des deux sociétés. Envoyé par Rome en mission à Corfou, revenu en France chercher des religieuses qu’il trouve au Bon-Pasteur d’Angers, il ne peut repartir et consume son zèle apostolique dans le grand Ouest, y faisant retentir son pas et sa voix de missionnaire jusqu’à sa mort à Angers en 1876. Imaginatif et impulsif, fantasque et généreux, parlant plusieurs langues, foulant le sol de quelques pays d’Europe, fréquentant sous la Restauration et le Second Empire des hommes et des femmes de toutes extractions, resté toute sa vie à la frontière de l’aventure, spécialisé dans la mission paroissiale, chasseur de vocations féminines, maniaque de fondations, croisé d’esprit et de cœur, il fut un missionnaire passionné de Dieu et de l’Église. René Charrier, né en 1925 dans le diocèse de Nantes, entre chez les spiritains en 1947. Docteur en lettres (Grenoble), il a été professeur en France et au Congo. En ministère paroissial à Pointe-Noire en 1968. De 1974 à 1980, supérieur du district spiritain du Congo, puis maître des novices à Mbalmayo (Cameroun). Rentré d’Afrique en 1988, il travaille dans les archives spiritaines et a publié plusieurs ouvrages.

11/2013

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Romans policiers

La Boite en carton. Une nouvelle d'Arthur Conan Doyle

La Boîte en carton (The Adventure of the Cardboard Box en version originale), est l'une des cinquante-six nouvelles d'Arthur Conan Doyle mettant en scène le détective Sherlock Holmes. Elle est parue pour la première fois dans la revue britannique Strand Magazine en janvier 1893. Contrairement aux onze autres nouvelles de Conan Doyle parues dans le Strand Magazine de décembre 1892 à décembre 1893, La Boîte en carton n'a pas été incluse dans la première édition britannique des Mémoires de Sherlock Holmes. La première édition américaine du recueil comprenait en revanche cette nouvelle, mais les éditions suivantes l'en ont exclue. Certaines éditions américaines ultérieures ont fait figurer La Boîte en carton dans le recueil Son dernier coup d'archet. Les raisons exactes de l'exclusion de cette nouvelle sont inconnues, mais il semblerait que ce soit l'évocation assez explicite de pratiques libertines et de relations sexuelles hors mariage qui ait poussé les éditeurs à ne pas la publier. Résumé Mystère initial L'inspecteur Lestrade contacte Sherlock Holmes pour l'aider à résoudre une affaire étrange. Susan Cushing, paisible habitante du district londonien de Croydon, a reçu par la poste une boîte en carton remplie de sel dans lequel se trouvent deux oreilles humaines tranchées. Susan Cushing est particulièrement choquée et ne comprend pas qui a pu lui envoyer cela et pour quelle raison. Résolution Holmes, en observant les oreilles, remarque que l'une d'elles appartient à une femme, et l'autre à un homme. Il se rend rapidement compte que l'oreille féminine ressemble beaucoup à celle de Susan Cushing. En interrogeant cette dernière, Holmes apprend qu'elle a deux soeurs : Sarah et Mary. Mary est mariée à un dénommé Jim Browner, marin de son état. Sarah est quant à elle célibataire et vivait il y a encore peu de temps avec Susan à Croydon. Holmes comprend ainsi que le paquet, adressé au nom de "S. Cushing" , était en fait destiné à Sarah Cushing et non à Susan. L'émetteur du paquet n'était visiblement pas au courant que Sarah avait déménagé. Holmes apprend par ailleurs par Susan que sa soeur Sarah s'était violemment disputée avec Jim Browner, le mari de Mary. Or, l'analyse du paquet révèle à Holmes qu'il a été confectionné par un marin. Le détective est donc certain que Jim Browner a envoyé ce paquet à l'attention de Sarah, et prévient Lestrade pour que celui-ci procède à l'arrestation de Browner...

01/2023

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Science-fiction

Beyond

En 2012, une énorme météorite détruisit la moitié de la planète. Dans ce qu'il restait d'elle, et après un hiver nucléaire, un groupe de survivants découvrit un nouvel élément qu'ils nommèrent Eter et qui changea tout. La découverte de cet élément superconducteur permit à l'humanité de faire un grand bond technologique, notamment grâce à la création de l'intelligence artificelle ou aux les voyages spatiaux qui empruntent les vortex pour rejoindre d'autres mondes. Cependant, la plus importante des innovations fut le programme BEYOND, un paradis numérique accueillant le mental quand le corps qui l'abrite est mort. Terre, année 2250. Le guide gouverne la planète au sein d'une dictature militaire. Dans ce contexte, l'accès aux nouvelles technologies, et tout particulièrement au programme BEYOND, est réservé à la caste supérieure, constituée par le pouvoir militaire et le gouvernement. Si la caste moyenne a la possibilité d'y accéder par le mérite ou d'énormes dons au gouvernement, les castes inferieures en sont exclu. Après des années d'une usage intensif, L'Eter commence à se raréfier et plusieurs sondes spatiales téléguidées sont envoyées à sa recherche vers les vortex connus. Le programme BEYOND est impossible sans l'Eter et la rumeur de sa pénurie se propage à toute vitesse. En secret, les castes moyennes se mettent à ameuter les masses pour les convaincre de prendre les armes afin de destituer le guide et s'emparer de son pouvoir. Kalea et Dave, dont les chemins très éloignés finissent par se croiser, sont les personnages principaux de cette histoire. Kalea appartient à la caste laborieuse, possède un atelier dans le treizième discrict, et survit ainsi avec le souvenir de ses parents purgés à l'issue des révoltes d' il y a dix ans. Dave est un scientifique qui vit dans son laboratoire et, comme il a la malchance de faire partie des meilleurs experts en Eter, il a été envoyé dans une sonde spatiale vers l'inconnu. La vie de chacun d'entre eux va se compliquer au point qu'ils deviendront indispensables l'un à l'autre.

05/2021

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Littérature étrangère

A malin, malin et demi

Douglas Raymer est chef de la police de North Bath, ancienne cité industrielle du New Jersey mal remise de la crise, voisine de la si pimpante Schuyler. Quand Dougie était collégien, sa professeur d'anglais écrivait dans les marges de ses rédactions : "Qui es-tu, Douglas ?". Trente ans plus tard, Raymer n'a pas bougé de Bath et il ne sait toujours pas répondre à la question. Qui est-il ? Dégarni, certes, enclin à l'embonpoint, veuf d'une femme qui s'apprêtait à le quitter. Pour qui ? Voilà une autre question qui torture Raymer. Car depuis la mort accidentelle de Becka, ce policier élu à la tête de son district presque malgré lui vit dans un brouillard, tout juste égayé par la présence de son assistante, la jeune Charice, policière noire fière de son identité. De l'autre côté de la ville, un septuagénaire passe sa retraite sur un tabouret de bar. Sully connaît tout Bath et tout Bath connaît Sully : buveur, fumeur, aussi sarcastique et rusé qu'un vieux loup de mer. Mais comment garder son flegme lorsque résonne encore le diagnostic des cardiologues : "Deux années, grand maximum" ? En regardant, peut-être, les gens passer. Or pour cela, Sully a l'embarras du choix. Il y a Rub, son acolyte bègue ; Carl, le magnat de la ville, qui passe ses nuits devant des films X dans l'espoir de retrouver sa forme d'avant-prostatite. Jerome, le frère jumeau de Charice, maniaque, amoureux de la syntaxe et de sa Mustang rouge. Alice, la femme du maire, qui passe des coups de fil imaginaires depuis un téléphone cassé. Zack, le mari de Ruth, qui collectionne les vieux objets déglingués. Leur fille Janey, menacée par son ancien mari cogneur, à peine sorti de derrière les barreaux. Et puis Rub le chien, qui mordille son pénis en permanence... En quarante-huit heures d'un été torride qui voient - entre autres péripéties - Douglas Raymer s'évanouir au fond d'une tombe, un bâtiment du centre-ville s'écrouler mystérieusement et un cobra s'échapper d'un élevage clandestin, tout ce petit monde à la dérive va se retrouver bouleversé. De courses-poursuites en confessions, de bagarres en révélations, Raymer, Charice, Sully et les autres vont apprendre à affronter les grandes misères de leurs petites existences. Avec la virtuosité qu'on lui connaît, l'auteur du Déclin de l'Empire Whiting revient au roman pur dans cette symphonie humaine féroce et déjantée qui tient autant de Philip Roth que de David Lodge. Fidèle à la ville de North Bath, Russo pose sur ses habitants un regard caustique mais jamais perfide, qui déshabille la sexualité des uns, les frustrations des autres, et place toujours une lumière au bout du tunnel.

08/2017

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Histoire de France

Les premiers républicains grassois. Procès-verbaux des sociétés populaires de Grasse (29 janvier 1794 - 29 décembre 1794) et de Plascassier (27 avril 1792 - 28 septembre 1794)

Le Musée d'Art et d'Histoire de Provence de Grasse conserve les procès-verbaux manuscrits des délibérations de deux Sociétés populaires : la Société de la ville de Grasse et la Société d'un de ses hameaux, Plascassier. Ces manuscrits ont été acquis par M. de Mougins-Roquefort, conseiller à la Cour des Comptes d'Aix en 1876, et donnés plus tard, en 1923, au musée de Grasse. Les deux registres in folio des délibérations quotidiennes de la Société républicaine de Grasse (Ms 40/1, 378 pages, et Ms 40/2, 232 pages) couvrent respectivement les périodes suivantes : 10 pluviôse an II (29 janvier 1794) - 28 thermidor an II (15 août 1794) pour le premier, 29 thermidor an II (16 août 1794) - 9 nivôse an III (29 décembre 1794) pour le second. Les deux petits cahiers des délibérations, très irrégulières, de la Société de Plascassier (Ms 41/1, 38 feuillets et Ms 41/2, 25 feuillets) s'étalent sur une période plus large : 27 avril 1792 - 29 pluviôse an II (17 février 1794) et 30 pluviôse an II (18 février 1794) - 7 vendémiaire an III (28 septembre 1794) pour le second. Ces documents n'ont jamais été publiés. Les Sociétés populaires de Grasse et de Plascassier elles-mêmes n'ont jamais été étudiées autrement que dans une histoire générale, soit du département du Var soit de Grasse, au cours de la période révolutionnaire. Un seul auteur a abordé très succinctement la question, au sujet de la Société de Plascassier. En publiant l'intégralité des procès-verbaux de ces deux Sociétés, les auteurs ont voulu approcher au plus près leur vie quotidienne, différente et complémentaire selon que les membres habitent dans la ville ou dans son hameau. D'autre part, alors que la plupart des procès-verbaux des délibérations de la Société de Grasse sont perdus pour la période qui va de 1791 au début de début de 1794, ceux de Plascassier, qui commencent avec la création de ce club en 1792, permettent de jeter un regard sur la Société de la ville qui l'a créé, qui lui a donné son règlement et qui le domine dans la plupart de ses décisions. Puis, à partir du 10 pluviôse an II jusqu'au début de l'an III, les procès-verbaux des délibérations de la Société grassoise prennent, en quelque sorte le dessus. Ils permettent en effet de saisir directement, en cette période privilégiée de la vie des sociétés politiques, les préoccupations et les actes du club des sans-culottes, tant au niveau local de ses interventions auprès de la municipalité et du district de Grasse, qu'au niveau national de sa correspondance et de son réseau d'affiliations. Tout cela avec pour toile de fond, une guerre omniprésente et quasiment ininterrompue.

01/2018

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Histoire de l'Eglise

La grande histoire de la messe interdite. Réflexion sur La Messe de nos jours

L'abbé Aulagnier, quatrième enfant d'une famille de cinq enfants, est né le 23 Mai 1943 à Ambert (Puy de Dôme) la cité d'Henri Pourrat qu'il a bien connu. Il est entré en 1964 au Séminaire Français de Rome, juste à la fin de la dernière session du Concile Vatican II. A la Grégorienne, il passa sa licence de philosophie, rencontra Mgr Lefebvre qu'il suivit dans sa fondation de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X à Fribourg et à Ecône. Il fut supérieur du District de France pour la FSSPX de 1976 à 1994, ainsi qu'assistant du Supérieur Général de 1969 à 2002, date à laquelle il donna sa démission ne partageant pas les idée de Mgr Fellay. Aujourd'hui il est membre de l'Institut du Bon Pasteur et dirige l'oeuvre des Exercices de Saint-Ignace au Couvent Saint-Paul à Thiviers (Périgord). La liturgie catholique est aujourd'hui, en pleine anarchie, raison de la crise et de l'Eglise et de la division des familles. Le cardinal Ratzinger parlait, lui d'expérimentations incessantes qu'il condamnait. Une "renouveau" liturgique est donc nécessaire. Il passe par le retour sur les autels de la messe traditionnelle, latine et grégorienne, selon le rite de Saint-Pie V, oeuvre essentielle du Concile de Trente "Elle en est l'archétype" dira un jour le Cardina Canisarez. Ce fut la grande idée de Mgr Lefebvre. Toute son oeuvre. C'est ce que désirait réaliser Benoît XVI. C'était le souhait de Mgr Gamber que ce Pape nous présentait comme un maître du renouveau liturgique : "Il faut qu'à l'avenir le rite plus que millénaire de la messe soit conservé dans l'Eglise catholique romaine... Comme forme primaire de la célébration de la messe" (Mgr Gamber dans son livre de la réforme liturgique en question) Mais quelle opposition ce retour de la messe tridentine ne rencontre-t-il pas dans l'Eglise ! C'est l'objet de ce livre : La Grande Histoire de la Messe interdite. Il nous raconte l'histoire de cette opposition, son explication, ses raisons, les circonstances historiques qui l'entourent, les personnes qu'elle met en jeu : les évêques et archevêques de France, du Brésil, la Curie Romaine, ses cardinaux, la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, Dom Gérard Calvet, fondateur du Baroux, les autres communautés Ecclesia Dei. Il suit les événements au plus près. Paul Aulagnier écrit cette histoire sans dureté mais aussi sans ménagement. C'est aussi l'intérêt de ce livre. Il tenait une chronique, mensuelle de toutes ces circonstances. C'est son "livre blanc" . Son témoignage. Passionnant.

02/2021

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ouvrages généraux

Internationalisme ou Résistance (1940-1957). Une Vie Contre le Capitalisme (4e partie)

1929 Premier contact avec des ouvriers spartakistes ; il milite dans le cadre des jeunesses communistes et sera instructeur politique sur un district à Düsseldorf. 1933 Arrêté par les nazis, envoyé au camp de concentration de Börgermoor. Il y assiste à la naissance du Chant des Marais. Libéré faute de preuves au bout de 6 mois, il milite dans la clandestinité sous Hitler. 1934 Sous le coup d'un mandat d'arrêt pour préparation à la haute trahison, il se réfugie en France, et milite au PC allemand en émigration. Confronté aux comportements bureaucratiques de la direction, il s'y oppose, est mis en relégation. Acculé jusqu'au suicide, il est recueilli par des militants parisiens du PCF. Il est effaré de l'inconscience qui règne en France face au danger fasciste. 1936 Choisit de ne pas rejoindre les Brigades internationales en Espagne, où il risque d'être liquidé. Il s'engage fin 1938 dans l'armée française pour y militer et contribuer à combattre le fascisme. 1939 Mariage avec Denise Neveu, jeune ouvrière couturière. Suite à une grève de la faim au 17ème RAD, il est envoyé en centre psychiatrique militaire, puis réformé. 1940 Le PCF est interdit. Gengenbach est arrêté, interné au camp du Vernet (Ariège) où la "République française" interne les "suspects politiques" . Malade, il est hospitalisé à Toulouse, d'où il s'évade avec la complicité de Denise et de médecins du centre hospitalier militaire. 1941-1944 Retour à Paris dans la clandestinité. Ecoeuré par le chauvinisme du PCF ("à chacun son boche"), il milite en internationaliste. Il contacte des soldats allemands, monte un réseau d'informations sur les déplacements de troupes et organise des filières de faux papiers. Il dénonce le désintérêt des organisations de résistance, gaullistes comme PCF, face aux rafles anti-juives. Il trouve les moyens d'en être prévenu, et en informe la communauté juive de Paris. Il organise l'élimination d'un officier SS, en évitant les représailles habituelles. Il prépare l'assassinat de l'antisémite Céline. Arrêté par la Gestapo, il ne reconnaît que ses convictions. Condamné à la pendaison pour ses activités en France, il est envoyé à Düsseldorf. 1945 Interrogatoires à la prison de Ratingen, "l'épreuve la plus barbare" de sa vie de militant. Himmler décide la solution finale pour les communistes encore vivants. Wilhelm Gengenbach s'évade de justesse lors d'un dernier "transfert" . 1946 Naturalisé français, il reste un exilé éternel. Il choisit de militer en France où existe une opposition à la politique droitière dans le PCF. 1951-1956 Il s'installe à Hermé en Seine et Marne, où il anime une cellule d'ouvriers mineurs en argile, un rare moment heureux pour lui. Il soutient les nationalistes algériens, malgré l'interdiction du PCF. 1958 Il obtient une concession de bouquiniste sur le quai Voltaire, à Paris. 1970-1980 Décès de Denise et de plusieurs de ses enfants.

07/2023

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Cinquième République

L'extermination programmée des communistes indonésiens (1965-1966). Archives inédites

"Ce livre pre?sente un nouveau re?cit du ge?nocide indone?sien. Il de?montre que de?s le de?but, l'arme?e n'a pas tente? de nier son ro?le dans cette campagne. Au contraire, ce livre montre que les militaires ont ouvertement coordonne? son lancement, puis ont enro?le? le gouvernement civil et la socie?te? civile dans sa mise en oeuvre – tout en documentant soigneusement sa progression. La mise en oeuvre du ge?nocide e?tait une politique officielle et les documents et archives pre?sente?s dans ces pages e?taient destine?s a? mieux organiser cette politique, a? permettre une coordination simultane?e du ge?nocide aux niveaux national, interprovincial, provincial, des sous-districts et des villages. Ce nouveau re?cit, bien que limite? a? une province (Aceh) et a? une chai?ne interre?gionale de commandement (Sumatra), offre de nouvelles perspectives a? la compréhension du ge?nocide indone?sien en tant qu'e?ve?nement national et soule?ve de nouvelles questions. Il est solidement prouve? que le commandement de l'arme?e avait l'intention de de?truire le groupe communiste indone?sien et a agi dans cette intention. Cette intention a e?te? affirme?e pour la premie?re fois le 1er octobre 1965, par l'annonce du commandement militaire ordonnant aux soldats d'"ane?antir comple?tement" le Mouvement du 30 Septembre. Elle e?voluera ensuite le 4 octobre avec l'ajout ordonnant aux civils de participer a? cette campagne d'ane?antissement. Le 14 octobre, les militaires e?tablirent un " conseil de guerre " pour superviser sa mise en oeuvre. Le re?sultat le plus marquant de cet inte?re?t re?cent pour les massacres est que le ge?nocide indone?sien n'est plus conside?re? comme un myste?re sans auteurs ni un de?chai?nement de violence "spontane?e", mais comme une campagne de?libe?re?e de violence parraine?e par l'E?tat. Une telle perspective exige qu'au-dela? de la ne?cessite? urgente d'obtenir une nouvelle reconnaissance publique de la part du gouvernement indone?sien et de ses soutiens occidentaux, au-dela? de la ne?cessite? pour les survivants et leurs familles d'e?tre pleinement re?habilite?s, il y ait aussi une certaine forme de responsabilite? devant la justice pour le ge?nocide indone?sien si on veut que les lois inter- nationales, conside?re?es comme le ciment de la communaute? internationale, conservent leur sens comme moyen d'amener les auteurs d'atrocite?s a? rendre des comptes. " Jess Melvin

02/2023

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Religion

LE DIOCESE DE BORDEAUX

Le diocèse de Bordeaux coïncide avec le département de la Gironde depuis 1801. Il rassemble l'ancien diocèse (à l'exception d'une bande méridionale, qui s'allongeait entre la côte et les étangs de Cazaux et de Biscarosse), la plus grande partie du diocèse de Bazas (sauf l'est et le sud-est attribués à Agen) et la petite région de Sainte-Foy-la-Grande (auparavant à Agen). La réunion des sièges de Bordeaux et de Bazas a effacé la division qui, depuis les temps de l'Empire romain chrétien, rattachait l'un à la province d'Aquitaine seconde, dont il était la métropole, et l'autre à la Novempopulanie, dont Eauze puis Auch fut la métropole. Le tout petit diocèse des Boiens (ou Boiates) dont le centre était situé au sud-est du bassin d'Arcachon avait disparu dès le début du Ve siècle. Le territoire girondin couvre 1 072 560 hectares ; il est le plus vaste département français. Sa population dépasse un million d'habitants, en sorte que la densité est d'environ 100 habitants au kilomètre carré, un peu supérieure à la moyenne générale de la France : mais la répartition en est fort inégale. Le massif forestier landais ne retient les hommes que le long des axes de pénétration et autour du bassin d'Arcachon. Les communes très étendues qui se le partagent rappellent que l'implantation humaine fut dispersée et difficile. Les campagnes de l'Entre-Deux-Mers et de la zone d'outre-Dordogne, qui se dépeuplent malgré la vitalité des centres viticoles, font penser que durant le premier millénaire chrétien, elles n'avaient connu qu'une exploitation limitée. Ce sont les deux grandes vallées de la Dordogne et de la Garonne, les couloirs de leurs affluents, les bordures blayaise et médocaine de la Gironde, qui attirent nécessairement les hommes. Le christianisme a cheminé et s'est installé le long des routes d'eau et de terre ; il a accompagné l'extension des cultures, la multiplication des habitats; il regroupe ses forces, aujourd'hui, dans l'agglomération bordelaise organisée en communauté urbaine et dans quelques petites villes qui rayonnent sur les districts ruraux. On ne peut faire son histoire sans la relier à celle du Bordelais sous tous ses aspects. Le déséquilibre entre le diocèse de Bordeaux et celui de Bazas est sensible à tous égards : le premier, riche de la seule grande ville du Sud-Ouest de la France, a conservé le plus de documents et suscité le plus de travaux, quoique l'on puisse souhaiter que r attention des historiens se tourne davantage vers ce qui n'est pas Bordeaux ; le second, plus petit, dépourvu de centres importants, privé d'archives, reste insuffisamment connu. Je me suis chargé des deux premières parties du livre (les Temps Anciens et le Moyen Âge). Monsieur Raymond Darricau l'a conduit ensuite, depuis 1500 jusqu'à 1968, donnant à plusieurs reprises des précisions inédites et des points de vue neufs inspirés par ses propres recherches. Monsieur Jean-Bernard Marquette a réuni, sur le diocèse de Bazas, des renseignements qui ont été intégrés dans une présentation d'ensemble. Il n'a paru ni possible ni judicieux de séparer l'histoire du grand diocèse et celle de son modeste voisin ; si les personnalités, les institutions, les coutumes de Bazas ont été mises en valeur, les courants qui ont porté ou contrarié le christianisme ont été envisagés d'un seul regard, qui a même dépassé les limites des deux circonscriptions si c'était utile. J'ai revu intégralement la rédaction. Bernard Guillemain

01/1974

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Religion

Bordeaux

Le diocèse de Bordeaux coïncide avec le département de la Gironde depuis 1801. Il rassemble l'ancien diocèse (à l'exception d'une bande méridionale, qui s'allongeait entre la côte et les étangs de Cazaux et de Biscarosse), la plus grande partie du diocèse de Bazas (sauf l'est et le sud-est attribués à Agen) et la petite région de Sainte-Foy-la-Grande (auparavant à Agen). La réunion des sièges de Bordeaux et de Bazas a effacé la division qui, depuis les temps de l'Empire romain chrétien, rattachait l'un à la province d'Aquitaine seconde, dont il était la métropole, et l'autre à la Novempopulanie, dont Eauze puis Auch fut la métropole. Le tout petit diocèse des Boiens (ou Boiates) dont le centre était situé au sud-est du bassin d'Arcachon avait disparu dès le début du Ve siècle. Le territoire girondin couvre 1 072 560 hectares ; il est le plus vaste département français. Sa population dépasse un million d'habitants, en sorte que la densité est d'environ 100 habitants au kilomètre carré, un peu supérieure à la moyenne générale de la France : mais la répartition en est fort inégale. Le massif forestier landais ne retient les hommes que le long des axes de pénétration et autour du bassin d'Arcachon. Les communes très étendues qui se le partagent rappellent que l'implantation humaine fut dispersée et difficile. Les campagnes de l'Entre-Deux-Mers et de la zone d'outre-Dordogne, qui se dépeuplent malgré la vitalité des centres viticoles, font penser que durant le premier millénaire chrétien, elles n'avaient connu qu'une exploitation limitée. Ce sont les deux grandes vallées de la Dordogne et de la Garonne, les couloirs de leurs affluents, les bordures blayaise et médocaine de la Gironde, qui attirent nécessairement les hommes. Le christianisme a cheminé et s'est installé le long des routes d'eau et de terre ; il a accompagné l'extension des cultures, la multiplication des habitats; il regroupe ses forces, aujourd'hui, dans l'agglomération bordelaise organisée en communauté urbaine et dans quelques petites villes qui rayonnent sur les districts ruraux. On ne peut faire son histoire sans la relier à celle du Bordelais sous tous ses aspects. Le déséquilibre entre le diocèse de Bordeaux et celui de Bazas est sensible à tous égards : le premier, riche de la seule grande ville du Sud-Ouest de la France, a conservé le plus de documents et suscité le plus de travaux, quoique l'on puisse souhaiter que r attention des historiens se tourne davantage vers ce qui n'est pas Bordeaux ; le second, plus petit, dépourvu de centres importants, privé d'archives, reste insuffisamment connu. Je me suis chargé des deux premières parties du livre (les Temps Anciens et le Moyen Âge). Monsieur Raymond Darricau l'a conduit ensuite, depuis 1500 jusqu'à 1968, donnant à plusieurs reprises des précisions inédites et des points de vue neufs inspirés par ses propres recherches. Monsieur Jean-Bernard Marquette a réuni, sur le diocèse de Bazas, des renseignements qui ont été intégrés dans une présentation d'ensemble. Il n'a paru ni possible ni judicieux de séparer l'histoire du grand diocèse et celle de son modeste voisin ; si les personnalités, les institutions, les coutumes de Bazas ont été mises en valeur, les courants qui ont porté ou contrarié le christianisme ont été envisagés d'un seul regard, qui a même dépassé les limites des deux circonscriptions si c'était utile. J'ai revu intégralement la rédaction. Bernard Guillemain

01/1974

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Sociologie

California dreaming. Portraits à la frontière du rêve américain

La société américaine est plus que jamais en mutation. Au début étaient les White Anglo-Saxons Protestants, sur la côte Nord-Est. Puis les vagues d’immigration se sont succédées, toujours plus diverses : l’Europe du Sud, l’Europe de l’Est, le Proche et le Moyen-Orient et maintenant, en masse, l’Asie et l’Amérique latine. Dans moins d’une génération, la majorité blanche sera passée... dans la minorité. Plus de 50% des Américains seront alors issus de minorités : Latinos, Noirs, Asiatiques, etc. Ils seront nés Américains, car sur le sol des Etats-Unis. Mais leurs parents sont ceux qui, aujourd’hui même, s’installent. Malgré Guantanamo Bay, le « Terrorism Act » ou encore ses lois liberticides en matière d’immigration, ce pays s’appelle toujours, et probablement plus que jamais depuis l’élection d’un Président dont le père était kenyan, « The Land of Freedom ». Dans la Déclaration d’indépendance américaine de 1776, la « poursuite du bonheur » figure parmi les droits inaliénables de l’Homme, à côté de la liberté et de l’égalité. Ainsi est né l’American dream, l’idée selon laquelle « n’importe quelle personne vivant aux Etats-Unis, par son travail, son courage et sa détermination, peut devenir prospère ». Ce concept a été, et demeure encore, l’un des principaux moteurs du courant migratoire vers les Etats-Unis, le plus important phénomène d’immigration de l’histoire contemporaine. Le rêve américain, c’est donc la possibilité pour toute personne, quelle que soit la couleur de sa peau, sa classe sociale, ses origines ou son éducation, de « réussir ». Le rêve californien... c’est le bout du rêve américain. « Des Etats d’Amérique, la Californie est, peut-être, le plus ‘américain’ de tous », explique l’historien Kevin Strarr dans son dernier livre, California. Au-delà de ses richesses naturelles, de ses grandes villes ou de son industrie (qui en fait la huitième puissance économique mondiale), la Californie est surtout l’Etat le plus multiculturel du pays. « L’ADN de l’État, c’est sa diversité ethnique », résume Starr. Plus de 90 langues sont recensées par la Los Angeles Unified School District. La Californie, cependant, a été forgée sur la discrimination raciale : racisme envers les Mexicains, envers les Japonais, envers les Noirs (l’exemple de Rodney King, dont le tabassage par des policiers est à l’origine des émeutes de 1992, en est symptomatique). Et il faut attendre les années 1960 pour que les choses s’améliorent. « L’affirmative action » ou discrimination positive, sera abandonnée par la suite, par référendum, dans les années 1990. Mais elle aura porté ses fruits. Aujourd’hui, la Californie s’enorgueillit d’être l’Etat le moins discriminatif, le moins inégalitaire et le plus multiculturel du pays. Malgré le 11 septembre, le Patriotic Act et les mesures répressives entreprises chez ses voisins, notamment le Texas, l’Etat du gouverneur autrichien Schwarzenegger continue de croire en son utopie de terre bénie, à l’image de ses deux grandes villes, Los Angeles, la cité des anges et San Francisco, la ville de la contestation et de la matière grise. Invaincu, donc, malgré huit ans d’administration Bush, ce rêve californien, mélange d’utopie hippie, d’Hollywood et d’horizon sans limites, est aujourd’hui inévitablement menacé par la crise économique. L’Etat vit sa plus grave crise depuis la Grande Dépression. Des dizaines de milliers de Californiens ont perdu leur maison ou leur emploi. Parfois les deux. L’Etat est, officiellement, reconnu comme celui qui souffre le plus de la récession de tout le pays. La classe moyenne inférieure lutte et tombe dans la précarité, pour ne pas dire, parfois, la pauvreté. Les immigrés sont en première ligne. Et les mailles du filet de l’Etat Providence sont trop larges. Le retour au pays est parfois la seule solution. Plus de 50 000 immigrés, en 2008, sont ainsi repartis de la Californie vers le Mexique. Et à la frontière, le rêve vire souvent au cauchemar, les narcotrafiquants mexicains, renfloués par la crise, déplaçant leur guerre sur le territoire californien. Et pourtant, aujourd’hui, peut-être plus que jamais, les Etats-Unis redécouvrent ce rêve qui fait leur fierté autant que leur identité : ils viennent d’élire leur premier président issu d’une minorité, dans un élan d’espoir et de soif de changement rarement vu depuis les frères Kennedy, John en 1960 et peut-être plus encore Bobby en 1968. L’effet miroir fonctionne-t-il ? Les Africains Américains, les Latinos, ont largement voté pour Barack Obama : à plus de 75%... mais aussi une majorité de Blancs. Ce rêve, le nouveau Président Obama l’invoque souvent. « Si nous n’agissons pas vite pour remédier à la crise, le rêve américain risque d’être menacé », martèle-t-il sans relâche. Il y croit, à ce rêve : il l’a ressuscité chez ses compatriotes, lui le fils d’immigré kenyan, qui rappelle au pays ce qu’est sa raison d’être : l’American dream. Au jour le jour, comment devient-on Américain ? Y a-t-il des critères à remplir ? Des codes à s’approprier ? Qu’abandonne-t-on de sa culture d’origine, de ses traditions ? Que conserve-t-on ? Comment aborde-t-on le monde du travail ? Finalement, c’est quoi être américain ?

04/2011

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Religion

Le Père Duparquet. 3 volumes

Tome I Le père Charles Duparquet, missionnaire spiritain hors normes né en 1830, a parcouru l'Afrique entre 1855 et 1888, date de sa mort à Loango. Constamment en relation avec la maison mère des Spiritains, il a raconté ses voyages, ses découvertes, ses rencontres. Les nations européennes n'occupent alors qu'un certain nombre de comptoirs. Les lettres de Duparquet sont donc un témoignage direct et d'un intérêt exceptionnel sur l'Afrique d'autrefois. Duparquet a pour préoccupation essentielle la relance des missions dans les régions autrefois touchées par l'Evangile et la création pour cela d'un clergé indigène. Il suit en cela les directives du P. Libermann (1802-1852), fondateur en 1841 de la Société du Saint-Coeur de Marie, au service des Noirs, devenu en 1848 supérieur général de la Congrégation du Saint-Esprit. Ce premier volume concerne la partie préparatoire de la mission du père Duparquet, de 1852 à 1865. L'appel de l'Afrique le fait entrer chez les Spiritains et peu à peu cet appel se précise en faveur des pays touchés par l'influence portugaise. En 1855, il part au Gabon. Ses idées semblent trop neuves aux missionnaires plus anciens et il doit regagner la France. Le supérieur général le charge alors de la formation des futurs missionnaires. Ses lettres parlent de l'éducation de ces derniers, mais les plus longues sont consacrées à la description des côtes d'Afrique visitées par lui pendant ses voyages. Il étudie de près l'histoire des missions d'Afrique commencées au XVe siècle et abandonnées au début du XIXe siècle. A la suite de ses rapports la Sacrée Congrégation de la Propagande confie, en 1865, à la congrégation du Saint-Esprit la Préfecture apostolique du Congo portugais. Le père Duparquet part alors, pour la seconde fois, au Gabon. Là s'arrête ce premier volume. Il faudra bien trois ou quatre tomes supplémentaires pour mettre à la disposition du public l'ensemble de sa correspondance... Tome II Le père Charles Duparquet, spiritain, est l'un des grands missionnaires du xixe siècle. Né en 1830, il a parcouru l'Afrique entre 1855 et 1888, date de sa mort. Il n'a cessé de raconter ses voyages, ses rencontres, il a décrit les paysages visités : ce sont des centaines et des centaines de pages qu'on trouve éparpillées dans de nombreux casiers des archives spiritaines et qui décrivent l'Afrique d'avant la colonisation. Un premier volume des lettres et rapports du père Duparquet, paru en 2012, rassemble ses écrits de 1855 à 1865 : on peut en trouver une présentation dans la revue Histoire et Missions Chrétiennes (N° 24, décembre 2012). Voici maintenant le second tome qui contient ses lettres et rapports - annotés - de 1866 à 1869. Le père Duparquet a obtenu l'autorisation de repartir au Congo et en Angola pour relancer les missions dans ces régions, autrefois évangélisées par les Capucins, mais abandonnées depuis plusieurs dizaines d'années. Il essaie de s'installer à Mossamédès, ville nouvelle à la frontière sud de l'Angola. D'autres spiritains s'installent à la frontière nord. Deux d'entre eux vont mourir à Loanda, la capitale de l'Angola. Duparquet, lui, considéré comme un espion du gouvernement français, est finalement expulsé d'Angola. Il comprend que pour ouvrir une mission dans une colonie portugaise, il faut des sujets portugais. Il se rend donc au Portugal et y ouvre un séminaire à Santarem. En même temps, il fait de nombreuses démarches auprès du gouvernement portugais. Il récolte de belles paroles mais n'obtient aucune autorisation. Ses lettres décrivent ses longues démarches. Découragé, le père Duparquet accepte alors d'aller provisoirement en Afrique de l'est. Le prochain volume (le troisième) rapportera les écrits de son "exil" à Bagamoyo et surtout la création de la mission de Landana (qui à l'époque était hors des possessions portugaises). Ce sera un franc succès. Tome III 12 pages de cahier photos Ce troisième volume des écrits du père Duparquet présente un moment essentiel de la vie de ce missionnaire spiritain : il peut enfin mettre en pratique sa conception de la mission. Le premier volume (2012) racontait ses premiers contacts avec l'Afrique (écrits de 1855 à 1865). Le deuxième tome (2013) contient les écrits de 1866 à 1869 : le père Duparquet essaie de relancer la mission du Congo et de l'Angola à partir de Mossamédès, mais les autorités portugaises ont peur qu'un missionnaire français ne travaille pour la France. Comprenant la nécessité de mener l'évangélisation avec des sujets portugais, il quitte l'Afrique et crée un petit séminaire à Santarem au Portugal. Il rencontre les membres du gouvernement portugais pour obtenir l'autorisation de fonder un séminaire à Mossamédès. On lui fait beaucoup de promesses, jamais suivies d'effet. Rentré en France en 1869, Duparquet ne désire plus qu'un poste de professeur dans un des scolasticats spiritains. Mais le supérieur général l'envoie fonder un séminaire à Bagamoyo en Afrique de l'Est. C'est là que commence le troisième volume des écrits. L'"exil" à Bagamoyo est une période d'épreuve. Le petit séminaire est déjà commencé et les pères de Zanzibar n'ont pas été avertis de la venue du père Duparquet. Celui-ci se met tout de même au travail. Un cyclone détruit le séminaire. Le père avec les enfants est obligé d'aller à Zanzibar. Il y tombe très gravement malade et doit rentrer en France. Son idée est toujours de relancer la mission du Congo. Le Conseil général spiritain accepte en 1873 un nouvel essai, en dehors des possessions portugaises. Avec le père Carrie, le père Duparquet fonde la mission de Landana, dans l'enclave de Cabinda qui, à l'époque, n'appartenait pas au Portugal. Il y applique les principes déjà développés par le père François Libermann dans son rapport à Rome de 1846. C'est un grand succès, admiré par les officiers de la marine française mais aussi, plus tard, par les marins portugais. Gérard Vieira a exercé son apostolat en Guinée, de 1954 à 1967. Il a été expulsé de ce pays en même temps que les autres missionnaires européens. De 1967 à 1998, il occupe, au Sénégal, différentes fonctions, entre autres celle de supérieur du district spiritain (Sénégal, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie) jusqu'en 1998. Il est rappelé alors en France pour s'occuper des archives générales de la congrégation du Saint-Esprit.

07/2014