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Actualité et médias

Comment je suis devenu un sale Français. Bref itinéraire d'un Juif polonais né en France

"Pendant longtemps, je fus domicilié dans une de ces poupées-gigogne russes qui sont une et plusieurs à la fois. Une poupée juive, la plus grande, contenait une poupée communiste, plus petite, cette dernière abritant une poupée française, plus petite encore. Un jour de juillet 2014 la poupée tomba par terre et se brisa : des milliers de manifestants, je les ai entendus place de la Bastille, criaient "mort aux Juifs !" dans les rues de Paris. J'ai réalisé alors que j'étais aussi un "sale Français" , en plus d'être un "sale Juif" . Ce livre violent et vengeur est le récit d'une métamorphose. Mais c'est aussi un cri d'amour. Saisi par l'émotion en l'écrivant, j'ai ressenti le besoin de redécouvrir Beaugency, Brocéliande, Rocamadour cachés depuis trop longtemps par La Courneuve, le Val Fourré et Les Minguettes". B. R. Historien et journaliste, Benoît Rayski est l'auteur de nombreux ouvrages et essais sur le traitement historique du communisme et la mémoire de la résistance, dont L'Affiche rouge, L'Homme que vous aimez haïr et Stèle pour le sous-lieutenant Grunberg.

10/2015

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Littérature étrangère

La mort d'un Polonais catholique

En 1986, Adolf Rudnicki composait ces adieux, écrivant l'épitaphe émue du poète Mieczyslaw Jastrun, l'ami de toujours, et évoquant longuement Jerzy Andrzejewski, ce "Polonais catholique" devenu, à une certaine époque, le chantre du régime communiste auquel il offrit Cendres et diamant. Józef Prutkowski, Witold Gombrowicz, Stanislaw Jerzy Lec... Une galerie de portraits funèbres ? Pas exactement et beaucoup plus. Rien de péremptoire ni d'exhaustif. L'esquisse de la sensibilité de chacun dans ses conditionnements, ses faiblesses, ses relations avec le pouvoir politique. Adolf Rudnicki, ce grand écrivain polonais, était le descendant d'une vieille famille hassidique. Là se trouve peut-être une des sources de l'écriture rudnickienne alliant le témoignage comtemplatif à l'exégèse patiente du livre de la Pologne et des Juifs polonais (Les fenêtres d'or, Le lion du Saint Sabbath...), du communisme (Le compagnon de route)... Inlassablement, Rudnicki tentait d'éclairer quelque peu, simplement, les forces obscures qui s'emparent des êtres et des peuples. Tâche ardue et solitaire de celui qui ne voulut être - dans la Pologne d'après 1945 - que d'un seul parti : "A. R".

02/1994

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Littérature française

Si je vous dis Jitomir

Le Pape, combien de divisions ? ! , ironisait Staline. Face à la puissance des armes et aux ravages de la guerre, que peuvent un écrivain français vieillissant et sa correspondante ukrainienne, une enseignante réfugiée à la campagne, sinon tisser le fil fragile de leur échange de courriers ? ! Entre le Français de l'Est et son interlocutrice à la double ascendance, russe et ukrainienne, les sujets les plus divers sont abordés. L'amitié, l'identité, l'héritage, le voyage intérieur, le poids de l'Histoire, le procès du communisme, l'amour de la patrie, la vie quotidienne en temps de guerre. Autant de questions brûlantes qui, tout en étant placées sous le signe de la musique et de la poésie, sont abordées dans ce récit épistolaire par les deux interlocuteurs issus de régions frontalières tiraillées par l'Histoire. Car Lorraine et Ukraine s'accordaient en elle et en lui, elle en avait l'intime conviction. Ayant vécu une vingtaine d'années, à l'époque communiste, en Europe centrale, orientale et en Union soviétique, où il exerçait des fonctions culturelles, Michel Louyot est régulièrement retourné, après la chute du Mur, dans les pays où il a travaillé, notamment en Ukraine et en Russie.

03/2023

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Histoire de France

La foi des vaincus. Les "révolutionnaires" français de 1945 à 2005

Ce livre a recherché dans leurs écrits les croyances, les espérances, les illusions des militants " révolutionnaires " français de la seconde moitié du XXe siècle, ainsi que la critique effrénée qu'ils ont menée de la société présente pour construire un monde radicalement autre. Les immenses catastrophes que le communisme a produites dans tous les domaines sont attribuées avant tout à Staline, de plus en plus à Lénine, et les erreurs et les égarements en France sont imputés au " Parti ". Car les militants se parent- et sont parés - de toutes les vertus ; seul le " Parti " porterait toutes les responsabilités. Quant à Marx, malgré les lectures pénétrantes de Isaiah Berlin et de Kolakowski, il continue d'être le plus souvent épargné, et même révéré. Isaiah Berlin a souligné la nouveauté que le marxisme avait imposée (et que les fascismes et les nationalismes ont utilisée) : la division de l'humanité en deux groupes, les hommes et les classes (les races, les nations) qui sont condamnés par l'Histoire, et donc " sacrifiables ". Leur destruction ne peut être empêchée ni même regrettée, c'est le prix que l'humanité doit payer pour le progrès : " Le chemin qui mène aux portes du paradis sera nécessairement jonché de cadavres. " La séduction du marxisme tient au travestissement qu'il a fait de pulsions meurtrières, en les habillant de nécessité, de scientificité. Marx l'avait dit dans Le Manifeste communiste en 1848: l'élimination de la bourgeoisie et le triomphe du prolétariat sont inévitables. Au début du XXIe siècle, malgré l'implosion du monde communiste, des intellectuels toujours aveuglés continuent à faire comme si cette prophétie était scientifique en première ligne des destructeurs sont les familles trotskystes. J. V.-L.

03/2005

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Littérature étrangère

L'Amérique de Philip Roth. Pastorale américaine ; J'ai épousé un communiste ; La tache ; Le complot contre l'Amérique

Ce volume parcourt cinquante années de l'histoire américaine, de l'avant-guerre aux années 1980, au sein de la communauté juive de Newark, une banlieue new-yorkaise. Une histoire parfois reconsidérée que le romancier se réapproprie sans souci de chronologie : l'Amérique de Philip Roth. Partant du mouvement de la contre-culture des années 1960 en lutte contre la guerre du Viêtnam (Pastorale américaine), il revient sur la guerre froide et la croisade anticommuniste des années 1950 (J'ai épousé un communiste), passe par le politiquement correct des années 1970-1980 (La tache), et se "projette" dans d'hypothétiques années 1940 (Le complot contre l'Amérique), où le fascisme et l'antisémitisme gagnent les Etats-Unis. En contrepoint d'une sévère critique de la société américaine, Philip Roth tisse une fine analyse des mécanismes de l'homme pris au piège de l'imprévisible. Confrontés à de grands bouleversements, des destins se brisent soudain sous l'effondrement des illusions, des secrets, des certitudes sur lesquels reposaient des vies idéales, prototypes du rêve américain. Quatre oeuvres sur l'identité de l'individu pris dans la tyrannie des mythes américains. Quatre oeuvres sur "le bel avenir américain qui semblait promis, celui qui devait naître en toute logique du solide passé américain, issu d'un processus sans rupture où chaque génération gagnait en intelligence, parce qu'elle connaissait les limites et l'inadéquation des aînés, dont elle savait dépasser l'étroitesse d'esprit pour jouir pleinement des droits conférés par l'Amérique, pour s'affranchir des habitudes et des attitudes juives, pour s'émanciper de l'insécurité du vieux monde et des vieilles obsessions, et, enfin conforme à l'idéal, vivre parmi ses pairs, sans complexes" (Pastorale américaine).

11/2013

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Philosophie

La lumière du marxisme et l'ombre du Parti. Phénomène communiste, phénomène démocratique et phénomène totalitaire au XXe siècle

Apparue brusquement à l'échelle mondiale après 1917, à la suite de la révolution russe et de l'installation sur l'avant-scène de l'Histoire du phénomène communiste, l'" identité communiste " s'est formée avant 1914, entre 1890-1908, au plein coeur de la social-démocratie européenne et du phénomène démocratique européen. Mais elle s'est, hélas, aussi formée après août 1914 en confluence étroite avec le phénomène totalitaire résultant du gigantesque phénomène de mort politique de masse de la " grande guerre ".

03/2016

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Sciences politiques

Louis Van Geyt, La passion du trait d'union. Regards croisés sur le Parti communiste de Belgique (1945-1985)

1945 : fort de ses actes de résistance, le Parti Communiste de Belgique rassemble 80 000 adhérents et devient la troisième force du pays. Lors de la période ultra sectaire de 1947 à 1954, il s'effondre littéralement, avant de reprendre du poil de la bête à la suite de la grève de 1960-1961, sans plus atteindre toutefois le niveau de l'après-guerre. Après Mai 68, le PC s'ouvre aux intellectuels, aux chrétiens de gauche, aux jeunes, tout en prenant des distances avec le "modèle" soviétique. De nouvelles perspectives semblent se dessiner. Mais, dès 1981, avec le tournant néo-libéral au Royaume, le Parti pique à nouveau du nez et disparaît progressivement des radars politiques. Au total, bien des questions... Qu'aura apporté le PC à l'histoire sociale et politique de la Belgique ? Pourquoi, fin des années 70, n'a-t-il pas été capable de se réformer et de trouver un second souffle ? Si c'était à refaire, quelles erreurs auraient-elles pu être évitées ? Et à présent, quels messages d'espoir partager avec les nouvelles générations ? Louis Van Geyt a présidé le Parti communiste de 1972 à 1988. Aujourd'hui âgé de 87 ans, il a accepté de répondre, sans "tourner autour du pot", aux questions incisives du journaliste Jean Lemaître.

11/2015

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Littérature anglo-saxonne

L'Amérique de Philip Roth. Pastorale Américaine ; J'ai épousé un communiste ; La Tache ; Le Complot contre l'Amérique

Ce volume parcourt cinquante années de l'histoire américaine, de l'avant-guerre aux années 1980, au sein de la communauté juive de Newark, une banlieue new-yorkaise. Une histoire parfois reconsidérée que le romancier se réapproprie sans souci de chronologie : l'Amérique de Philip Roth. Partant du mouvement de la contre-culture des années 1960 en lutte contre la guerre du Viêtnam (Pastorale américaine), il revient sur la guerre froide et la croisade anticommuniste des années 1950 (J'ai épousé un communiste), passe par le politiquement correct des années 1970-1980 (La tache), et se "projette" dans d'hypothétiques années 1940 (Le complot contre l'Amérique), où le fascisme et l'antisémitisme gagnent les Etats-Unis. En contrepoint d'une sévère critique de la société américaine, Philip Roth tisse une fine analyse des mécanismes de l'homme pris au piège de l'imprévisible. Confrontés à de grands bouleversements, des destins se brisent soudain sous l'effondrement des illusions, des secrets, des certitudes sur lesquels reposaient des vies idéales, prototypes du rêve américain. Quatre oeuvres sur l'identité de l'individu pris dans la tyrannie des mythes américains. Quatre oeuvres sur "le bel avenir américain qui semblait promis, celui qui devait naître en toute logique du solide passé américain, issu d'un processus sans rupture où chaque génération gagnait en intelligence, parce qu'elle connaissait les limites et l'inadéquation des aînés, dont elle savait dépasser l'étroitesse d'esprit pour jouir pleinement des droits conférés par l'Amérique, pour s'affranchir des habitudes et des attitudes juives, pour s'émanciper de l'insécurité du vieux monde et des vieilles obsessions, et, enfin conforme à l'idéal, vivre parmi ses pairs, sans complexes" (Pastorale américaine).

11/2023

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Histoire internationale

La gloire des nations ou la fin de l'Empire soviétique. Edition revue et augmentée

1917-1990 : dernier empire, superpuissance militaire, l'Union soviétique est le lieu des deux grandes révolutions de ce siècle. En 1917, le coup d'Etat de Lénine a supprimé les chances d'une révolution démocratique et reconstitué l'Empire russe que le conflit mondial de 1914 avait fait exploser. En 1990, l'Empire soviétique et, avec lui, l'ensemble du système soviétique fondé par Lénine ont cessé d'exister. Depuis 1985, par les soulèvements et les affrontements sanglants du Caucase et de l'Asie centrale, par l'indépendance démocratique proclamée des Etats baltes, les nations de l'U. R. S. S. ont rétabli leur droit d'exister et de décider de leur destin. Face à cette révolution venue d'en bas, des sociétés elles-mêmes, l'Etat soviétique, le Parti communiste, l'armée, le K. G. B. se sont révélés aveugles et impuissants. Les projets de Mikhaïl Gorbatchev visant à sauver l'U. R. S. S. par quelque nouveau traité d'Union ont-ils la moindre chance d'aboutir ? Comment vont s'organiser à présent les relations entre les Etats-nations qui composèrent l'U. R. S. S. _ Russie, Ukraine, pays baltes, Etats musulmans d'Asie centrale, Etats du Caucase _ et qui accèdent à la pleine souveraineté? Au temps de l' " Empire éclaté ", le pourrissement du système soviétique a nourri les volontés d'indépendance nationale. Aujourd'hui, les nations ont triomphé de sa domination et du communisme qui la justifiait. C'est le temps de la " gloire des Nations ". L'analyse du passage de l'un à l'autre permet d'esquisser des hypothèses pour l'avenir. Si, pour Gorbatchev, la révolution des nations est un coup de poignard porté à la perestroïka, elle scelle en fait le tombeau du communisme. Pour les nations qui retrouvent aujourd'hui leur liberté et leur dignité, c'est aussi la plus grande chance d'avancer réellement dans la voie de la démocratie. H. C. E.

12/1991

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Romans historiques

A l'ombre d'Enigma. La rencontre des Fouzes

Quand les Polonais décryptaient le code de la machine ENIGMA et séjournaient à Uzès dans le Gard. Près de la ville d'Uzès dans le Gard, entre septembre 1940 et novembre 1942, des combattants polonais, à l'aide de la machine ENIGMA, ont écouté, déchiffré et transmis aux Alliés, les messages des armées allemandes. Leszek était un de ces hommes courageux. Pendant son séjour forcé dans le château des Fouzes, il devient l'ami d'une fillette du village voisin qui lui rappelle sa propre enfant restée là-bas en Pologne occupée. Lorsque les Allemands envahissent la zone sud, il parvient à s'échapper grâce à la complicité de résistants. Il combattra auprès d'eux en Cévennes avant de rejoindre l'armée polonaise. Après guerre, il retrouvera sa famille et vivra dans la Pologne communiste en se faisant oublier. Dans le village, la petite fille a grandi mais n'a jamais vraiment oublié son ami Leszek. Tous ses souvenirs sont consignés dans le journal qu'elle a tenu sa vie durant et que sa petite fille, Eléonore va lire après sa mort. Avec la chute du communisme, le petit fils de Leszek décide de tenir la promesse faite à son grand père de revoir les lieux, où celui-ci a vécu caché pendant la guerre.

06/2016

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Histoire internationale

Le procès des Khmers rouges. Trente ans d'enquête sur le génocide du Cambodge

En moins de quatre ans, entre le 17 avril 1975 et le 7 janvier 1979, les Khmers rouges ont instauré au Cambodge l'un des régimes politiques les plus criminels de l'histoire. La démence de Pol Pot et de ses hommes aura causé la mort de 2 millions de Cambodgiens, près d'un tiers de la population. À l'occasion du procès pour crimes contre l'humanité intenté par la justice internationale à cinq hauts responsables khmers rouges encore en vie, Francis Deron donne ici les fruits de l'enquête qu'il mène depuis trois décennies sur ce génocide aux contours encore mystérieux, enquête inlassablement nourrie de reportages, d'interviews, d'articles, de rencontres et d'histoire. Ce livre est aussi le procès d'un communisme, le premier de la machine à broyer les hommes qu'institua cette idéologie parvenue au pouvoir. Enfants du Parti communiste français, de Staline et de Mao, Pol Pot et ses lieutenants sont en outre des avatars des idéaux humanistes dont la France coloniale les avait bercés dans leur jeunesse, dévoyés dans un paroxysme de perversité. L'un des plus grands drames humains du XXe siècle, le génocide du Cambodge hante encore une nation entière, mais aussi le monde du XXIe siècle.

04/2009

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Histoire internationale

L'opposition communiste en URSS : les trotskystes (1928-1938). Tome 2, 1928-1938 : une lutte à mort contre le stalinisme

L'ouverture, très partielle, des archives soviétiques officielles, dont celles de la police politique, la parution des mémoires des très rares survivants de l'Opposition de gauche, éclairent ce que fut l'opposition communiste au stalinisme et à la bureaucratie en URSS, de sa première apparition publique, fin 1923, à 1938, année de son extermination systématique par Staline. Dans un premier tome, nous avons décrit comment, en URSS, de nombreux militants et dirigeants communistes fidèles aux idées du bolchevisme, Trotsky en tête, combattirent la dégénérescence bureaucratico-stalinienne, jusqu'à leur expulsion du parti, fin 1927. Ce second tome retrace la lutte de milliers de bolcheviks-léninistes, dans la classe ouvrière, puis en déportation et dans les camps. On y voit comment leur combat et les analyses de Trotsky, expulsé d'URSS par Staline, se sont nourri les uns des autres pour ne faire qu'un : l'héritage d'Octobre, qu'ils ont préservé de son anéantissement par Staline, fossoyeur du parti bolchévique.

03/2014

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Histoire internationale

L'opposition communiste en URSS : les trotskystes (1923-1938). Tome 1, 1923-1927 : La lutte antibureaucratique dans le parti bolchevique

Les ennemis le plus irréductibles du stalinisme vinrent des rangs du parti bolchevique qui avait dirigé la Révolution russe d'octobre 1917. Dès 1923, nombre de ses dirigeants et militants formèrent l'Opposition de gauche pour combattre la bureaucratie et son expression politique : le stalinisme. La guerre civile (1918-1922) menée par les Blancs et les puissances impérialistes ne put briser l'État ouvrier. Mais il en sortit exsangue et isolé car partout refluait la vague révolutionnaire qui, depuis 1918, avait dressé les prolétaires contre la bourgeoisie en Allemagne, en Finlande, en Hongrie, etc. Sur ce fond de stabilisation au profit de la bourgeoisie, en URSS, une caste de bureaucrates parvint à usurper le pouvoir. Les compagnons de Lénine et de Trotsky combattirent la dégénérescence bureaucratique, négation du bolchevisme, jusqu'à leur massacre par Staline en 1938. C'est leur combat, celui de communistes défendant les intérêts de la classe ouvrière et de la révolution mondiale, que nous retraçons ici.

10/2013

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Histoire internationale

Les alliés et camarades de Messali Hadj. La Gauche socialiste, la Fédération de l'Education nationale, le Parti communiste internationaliste

En 1926, le PCF crée l'Etoile nord-africaine (ENA) et désigne Messali Hadji, un jeune tlemcénien formé à l'école du communisme par Hadj Ali Abdelkader, membre du comité central et de la commission coloniale du PCF. Messali construit l'Etoile, dont tous les membres sont affiliés à la CGTU, sur le modèle communiste. Après son discours de Bruxelles en février 1927, où il réclame l'indépendance de l'Algérie, le PCF se sépare de lui. Messali se rapproche alors de la Gauche socialiste, des trotskistes, des anarchistes, des syndicalistes révolutionnaires, des intellectuels et démocrates anticolonialistes. L'ENA, membre du Front populaire, lutte avec ses Alliés dans tous les combats de la classe ouvrière contre l'exploitation capitaliste, l'impérialisme, le fascisme et l'antisémitisme. L'Etoile dissoute par le gouvernement Blum, le PPA lui succède en menant le même combat avec les organisations révolutionnaires alliées, jusqu'en 1939. Après la guerre, le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) qui succède au PPA renoue avec ses vieux amis. Leur soutien est plus affirmé quand Messali, déporté à Niort en 1952, adhère au cercle Zimmerwald qui se réclame de l'internationalisme prolétarien. Après 1954, les dirigeants de la Gauche socialiste, la Fédération de l'Education nationale, les trotskistes du PCI, la Révolution prolétarienne et les syndicalistes révolutionnaires (Rosmer, Monatte, Chéramy, Hébert) et des dizaines d'avocats, de journalistes, de parlementaires, d'anticolonialistes et écrivains (D. Guérin, A. Camus, A. Breton), dont nous traçons le parcours ont défendu dans des meetings et des comités la solution démocratique du problème algérien (la Table ronde) proposée par Messali et le combat du syndicat algérien indépendant, l'USTA. Tous considéraient que Messali avait construit des organisations dont l'idéologie n'était pas marxiste, mais la plus proche d'une politique prolétarienne authentique. Messali était leur camarade.

10/2017

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Sciences politiques

Les communistes israéliens

Dès 1920, l'Internationale communiste tente de s'implanter au coeur de l'Orient arabe. C'est de cet effort, et de l'action clandestine d'une poignée d'immigrants juifs de Russie que naît, en 1922, le Parti communiste de Palestine. En 1948, ce parti disparaît avec le mandat britannique, et le PC d'Israël continuera à animer la stratégie du mouvement communiste international dans le cadre de l'Etat juif. Comment un parti communiste, composé de Juifs et d'Arabes, a-t-il pu fonctionner dans l'environnement complexe du sionisme, du panarabisme et du conflit du Moyen-Orient ? C'est en percevant le mouvement communiste de Palestine, puis d'Israël, comme un microcosme du conflit israélo-arabe que l'auteur analyse l'histoire et la sociologie d'un parti qui guida à leur naissance plusieurs PC arabes, et qui a vu militer en son sein des hommes aussi différents que Joseph Berger, Radwan al-Hilou, Léopold Trepper, Moché Sneh et Tawfik Ziyad.

01/1978

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Musique, danse

Maman [EDITION EN GROS CARACTERES

Née Hongroise, Ilona a dû fuir le communisme avec ses parents. Réfugiée à Budapest, de nouveau elle connaît le froid, la faim, la peur, et le communisme qu'elle fuit encore mais cette fois avec son mari et leurs deux enfants : un garçon et une fille qui deviendra la chanteuse que l'on connaît. Pour Sylvie Vartan, Ilona c'était d'abord un sourire, une force, une complicité qui ne lui a jamais fait défaut, même et surtout dans les épreuves.

08/2016

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Littérature française

Le cocommuniste

La scène se passe : en banlieue parisienne dans les années 1970 puis en URSS entre la mort de Lénine et celle de Staline puis dans le bassin creillois entre 1950 et 2010 puis dans une "démocratie populaire" après la destruction du rideau de fer puis en France avant Karl Marx puis en Amérique latine aujourd'hui et puis encore, pour finir, en banlieue parisienne aujourd'hui. Le communisme dans l'idée ; le communisme dans le concret. Vains dieux, la confrontation !

01/2014

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Histoire des idées politiques

La Nuit finit à Tours. Naissance du Parti communiste français. Suivi de l'ensemble des interventions du Congrès de Tours (1920)

La nuit de l'humanité, la boucherie de 14-18, adoubée par la IIe Internationale et la collaboration de classes de beaucoup de socialistes, "finit à Tours". En effet, le formidable espoir surgi de la Révolution d'octobre 1917 permit, à Tours, de nettoyer les écuries d'Augias de la SFIO qui s'était vautrée dans le collaborationnisme (Union sacrée, participation aux ministères bourgeois, vote des crédits de guerre), et de créer le Parti communiste français. Comme le montre admirablement ici en 1950 pour le trentième anniversaire du PCF, l'historien communiste Jean Fréville (1895-1971), tout retour sur le Congrès de Tours ne peut faire l'économie de cette question de l'opportunisme, notamment dans la mesure où les 21 conditions imposées par Lénine pour l'adhésion à la IIIe Internationale naissante, raison même de la convocation de ce congrès, étaient profondément chevillées au rejet radical de tout réformisme. Pour autant, cette fracture entre collaborationnisme "de gauche" et communisme conséquent continuera au niveau mondial de travailler le XXe siècle de part en part jusqu'aux figures liquidatrices de Gorbatchev en URSS, d'Occhetto en Italie, etc. (cornaquées par les Etats-Unis). Et plus près de nous, qu'aurait pu écrire Jean Fréville sur l'évolution du PCF depuis essentiellement 1994 ? N'est-ce pas encore cet arc collaborationniste qui a miné ce parti, se faisant le fourrier de toutes les contre-révolutions "colorées" de l'OTAN (Yougoslavie, Libye, Biélorussie, Tibet, Ukraine, Syrie, etc.), de la soumission de la souveraineté nationale à la junte oligarchique non élue de Bruxelles (adhésion servile au PGE), de l'escroquerie d'une supposée "Europe sociale" par définition impossible du fait des oukazes sur la "concurrence libre et non faussée" verrouillés par la règle de l'unanimité des 27, de la promotion des thématiques sociétales libérales libertaires (voir Clouscard) au détriment des problématiques sociales (nationalisations, planification sociale, sortie impérative de l'UE), sans oublier la création ex nihilo de Mélenchon par M.-G. Buffet et consorts (2008-2009) en mettant de fait le parti historique, de Tours, des 75 000 fusillés, du CNR et de la lutte des classes au service de l'ascension d'un groupuscule purement gesticulatoire tout juste détaché du PS pour la circonstance, afin de finir le travail de Mitterrand : liquider le PCF. Comme hier à Tours, aujourd'hui, au tournant du centenaire de ce parti, c'est indubitablement de la prise de conscience et de l'éradication ou non de ce fléau qu'est la collaboration de classes, que dépendra son avenir, notamment dans les vastes pans des classes laborieuses devenues abstentionnistes.

02/2021

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Histoire internationale

Rapport sur le culte de la personnalité et ses conséquences, présenté au XXe congrès du Parti communiste d'Union soviétique, dit Le rapport Khrouchtchev

Le 25 février 1956 au matin, à la veille de la clôture du XXe Congrès du Parti communiste d'Union soviétique, son premier secrétaire Nikita Khrouchtchev lit aux 1 430 délégués réunis à Moscou un rapport qu'il leur demande de garder secret. Il est intitulé "Sur le culte de la personnalité et ses conséquences" et sera bientôt révélé au grand public sous le nom de "Rapport Khrouchtchev". La foi souvent aveugle de millions de communistes du monde entier reçoit là un coup sans précédent. Que doivent-ils penser de ce brûlot "attribué au camarade Khrouchtchev", comme le dira Thorez en France, qui foule au pied tant d'espoirs et de certitudes ? Après 25 ans dans les mains du "Petit Père des peuples", l'appareil soviétique condamne pour la première fois explicitement les crimes de Staline, mort depuis moins de trois ans. Ce n'est pas encore la perestroïka : la critique reste circonscrite à l'ancien dictateur, les fondements du régime ne sont pas mis en cause. Mais c'est un moment décisif dans l'histoire de l'URSS, le premier moment d'une chute devenue dès lors irréversible. Auteur de la première traduction intégrale du texte russe en français, l'historien du communisme Jean-Jacques Marie retrace dans le détail la réception de ce discours aux conséquences encore sousestimées.

09/2015

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Littérature étrangère

L'ange rouge

Roman sur les années d'exil du poète turc Nâzim Hikmet en Europe de l'est, L'Ange rouge est aussi une longue évocation du Berlin avant et après la chute du mur. Le biographe turc de Nâzim Hikmet se rend à Berlin, où un mystérieux personnage lui a donné rendez-vous pour lui remettre des dossiers très importants concernant la vie du poète. C'est pour lui l'occasion de se remémorer les années qu'il y a passées avant la chute du mur, sa passion pour une chanteuse turque. La lecture des rapports sur Nêzim Hikmet que lui a donnés "l'Ange", indicateur de la Stasi, l'éclairent sur la vie en exil du poète, sa vie privée, ses sentiments envers le communisme, et le conduisent à s'interroger sur ce mystérieux agent. Autrefois emprisonné et torturé par les militaires turcs, "L'Ange" est devenu communiste en même temps qu’il lisait Hikmet puis a fui en RDA. Homosexuel, il était profondément amoureux de Hikmet au point de le haïr et de le trahir non sans une grande culpabilité. Construit en trois parties, ce roman rassemble tout ce qui traverse l'oeuvre de Nedim Gürsel: sa passion pour les villes et leur littérature, pour la Turquie et son histoire, pour l'errance et la poésie. Il s'agit sans conteste d'un des meilleurs livres de l'auteur.

09/2012

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Actualité et médias

La gauche survivra-t-elle aux socialistes ?

La chute du mur de Berlin a sonné le glas du bloc soviétique, mais elle a aussi gravement ébranlé la social-démocratie européenne, dont la raison d'être avait été la lutte contre un communisme hégémonique et fidèle à Moscou. Ainsi, le reflux électoral de la gauche démocratique ces dix dernières années s'est trouvé doublé d'une crise d'identité, liée précisément à cette perte des références anticommunistes. Aujourd'hui, l'ancienne gauche " non communiste " doit faire face à un double défi : se redéfinir, retrouver une légitimité, et renouer avec les origines du mouvement socialiste. Avec la même rigueur d'analyse, la même ampleur de vues qui a fait le succès de ses précédents ouvrages, Jean-Marie COLOMBANI se penche ici sur les raisons profondes -crise identitaire et panne du modèle social-démocrate classique- du recul de la gauche, à la fois en France et en Europe. Tirant les leçons de l'histoire du socialisme, il s'efforce de définir la ligne de partage entre le parti de l'ordre et celui du mouvement et de cerner les raisons du retour possible de la gauche. Celle-ci, pour rester fidèle à elle-même, doit survivre aux socialistes : seule une nouvelle synthèse, à la fois libérale et sociale, permettra de faire face à la menace national-populiste.

03/1994

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Religion

Les guerres de la Vierge. Une anthropologie des apparitions

C'est l'histoire d'une apparition : le 24 juin 1981, à Medjugorje, en Bosnie-Herzégovine, la Vierge se montre à six enfants. Depuis lors, elle n'a cessé de leur apparaître, chaque jour et à la même heure, attirant, d'Europe ou d'Amérique, des centaines de milliers de pèlerins, qui tous demandent son intercession.C'est l'histoire d'une enquête anthropologique totale : l'objet n'en est pas la véracité des faits, mais les espoirs et attentes qu'ils n'ont cessé de soulever, parmi les pèlerins, mais aussi les habitants : car, depuis lors, sont apparus une Croatie qui a enrôlé la Vierge dans sa guerre d'indépendance ; et des charniers des années de plomb antérieures - occupation nazie, puis guerre civile et instauration du régime communiste - qui permettent que Croates ou Serbes fassent ce deuil longtemps interdit par une histoire refoulée ou officielle.C'est l'histoire, enfin, du personnage de la Vierge : la difficile construction par les Pères de l'Eglise au fil des siècles du personnage de la «Mère de Dieu» permet de comprendre qu'à Medjugorje, celle-ci puisse être tout à la fois la Mère de miséricorde, la Guerrière ayant mené la Croatie à la victoire, l'Annonctiatrice de la fin du communisme, la Guérisseuse de tous les maux.

10/2003

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Philosophie et sociologie de l

Cyber-révolution et Révolution sociale

C'est d'un point de vue marxiste qu'est abordé dans ce livre l'histoire et l'état présent des forces productives de la société, ses formes actuelles paradoxales et dangereuses, la menace de la "cyber-domination" , les perspectives aussi ouvertes pour une société débarrassée de l'exploitation de l'homme par l'homme, la marchandisation de toute activité humaine et l'obscurantisme d'un côté et de l'autre la mise en lumière de la véritable mutation humaine possible qui va du "jour où les usines tourneront toutes seules" à "le jour où le travail sera devenu le premier besoin social de l'homme" , le communisme. La dégradation de l'écosystème par le mode de production capitaliste met en lumière la communauté de destin de l'humanité et l'urgente nécessité de l'avènement d'une société communiste dont la cyber-révolution donne les moyens, c'est ce dont il est question ici, et bien plus. Né en 1946, Ivan Lavallée est professeur d'informatique émérite de l'Université. Il est actuellement directeur éditorial de la revue trimestrielle Progressistes qui traite des rapports entre science, technique et travail. Engagé dans le mouvement progressiste politique et syndical, il s'est toujours préoccupé des rapports entre son activité scientifique et les enjeux sociaux et sociétaux. Ses publications en témoignent, tout particulièrement celle-là.

04/2022

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Economie politique

Introduction à l'économie politique. Oeuvre complète, Tome 1

De 1907 à 1913, Rosa Luxemburg, militante et théoricienne de la gauche révolutionnaire, donne des cours d'économie politique à l'école centrale du parti social-démocrate d'Allemagne. Alors que ce dernier se montre de plus en plus complaisant à l'égard d'un système qui conduit tout droit à la Première Guerre mondiale, Rosa Luxemburg fait ressortir les contradictions insurmontables du capitalisme, son inhumanité croissante, mais aussi son caractère transitoire. Son regard acéré, qui ne perd jamais de vue les avancées scientifiques et critiques des penseurs de son temps, embrasse les formes d'organisations sociales les plus variées, depuis le " communisme primitif " jusqu'au dernier-né des modes d'exploitation, le capital " assoiffé de surtravail ". Dans ces leçons, qui s'inscrivent dans le droit-fil de la critique de l'économie politique de Marx comme du " Manifeste communiste ", elle nous met face à l'alternative qui s'impose aujourd'hui avec plus d'insistance que jamais : socialisme ou chute dans la barbarie ! Dans la postface, Louis Janover (collaborateur de Maximilien Rubel à l'édition des " Ouvres" de Karl Marx dans la " Bibliothèque de la Pléiade "), restitue toute sa portée critique à la pensée de Rosa Luxemburg. Une nouvelle introduction des éditeurs, une synthèse sur " L'intégralité d'une oeuvre " et, en appendice, chronologie, notices et dessinent le cadre historique et politique de la vie de cette internationaliste irréductible.

11/2021

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Littérature étrangère

Tout le temps

U n homme et une femme sur la route de Varsovie. Un camion déboîte dans un virage. Avant le choc, toute la vie de A.Z. défile devant ses yeux, une vie tracée tant bien que mal dans la Pologne des dernières décennies du xxe siècle. Écrivain raté, usurpateur sans panache, A.Z. parvient à se faire passer pour un acteur essentiel de l'opposition clandestine. Pourtant, hormis quelques mauvais poèmes, il n'a jamais rien écrit : son " grand livre ", son livre " courageux ", il le vole à un malade décédé dans un hôpital psychiatrique. Ses actes, ses rencontres, tout est dicté par l'intérêt qu'il peut en tirer. Séducteur opportuniste, il dérobe les textes de ses conquêtes et devient peu à peu l'un des représentants de la littérature polonaise indépendante. À la chute du communisme, il perd tous ses repères : le monde change, les vieilles combines ne fonctionnent plus. Incapable de se faire une place dans l'économie de marché balbutiante, A.Z. écrit des textes pseudo- érotiques pour des revues féminines et des discours pour quelques députés de partis politiques opposés. C'est le débat sur le rôle de la littérature dans la vie publique, pendant la période communiste et après, que rouvre Janusz Anderman avec le portrait corrosif d'un écrivain- escroc.

02/2010

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Actualité et médias

Profession de foi. Pour l'honneur de la politique

" Affaire, sans doute, de génération et de circonstance : conquérir un avenir a occupé ma vie. Mais je me suis trompé d'avenir. Des millions d'hommes et de femmes ont fait comme moi. Pourquoi ? C'est le mystère et le drame du XXe siècle. Ceux et celles qui furent les acteurs directs du siècle passé peuvent aider les historiens dans leur mission. J'en suis. Je me dois donc d'apporter ma pierre à cet édifice. Témoigner des moments et des faits que j'ai vécus, réfléchir sur leur signification et sur leurs effets. Je veux dire honnêtement comment j'ai vu l'histoire se faire en marchant, sans gommer les errements et les fautes, ni me couvrir la tête de cendres. " Ch. F. Pendant plus de vingt ans, Charles Fiterman a été un dirigeant du Parti communiste français. Secrétaire de Waldeck Rochet dès 1965, puis numéro deux du parti derrière Georges Marchais, il a participé aux grands moments de l'histoire du communisme français : mai 1968, l'invasion de la Tchécoslovaquie l'été suivant, les aléas de l'union de la gauche. Ministre d'Etat dans le gouvernement de Pierre Mauroy de 1981 à 1984, il livre un témoignage sans complaisance ni aigreur, qui nourrit la réflexion sur les grands problèmes politiques d'aujourd'hui.

09/2005

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Sociologie politique

Le diable dans la démocratie. Tentations totalitaires au coeur des sociétés libres

Ryszard Legutko a vécu une partie de son existence dans la Pologne communiste. Professeur de philosophie et éditeur d'une revue clandestine, il a expérimenté le fonctionnement d'un régime totalitaire dans ses aspects les plus concrets. Après la chute du mur et le retour de la liberté, il fut stupéfait de voir les ex-communistes s'adapter bien mieux que les anciens dissidents à la démocratie libérale et aux affaires. Il voulut comprendre les raisons de cette étonnante compatibilité. En étudiant dans les détails les évolutions récentes de la démocratie libérale, il a découvert qu'elle partage en fait de nombreux traits inquiétants avec le communisme. Culte du "progrès" , certitude qu'il existe un "sens de l'Histoire" , volonté de transformer la société en luttant contre les adversaires de "l'émancipation et de l'égalité" , soumission du suffrage populaire à des instances élitaires non élues, et aboutissement dans les deux cas, derrière le discours de la tolérance, à l'incapacité à tolérer aucune opinion contraire. A l'heure où, dans les démocraties occidentales, nombre d'électeurs sentent qu'ils ne sont plus vraiment maîtres de leurs choix politiques et qu'ils doivent même censurer leurs propres opinions, cet ouvrage permet, en remontant le fil des changements récents, d'identifier clairement les erreurs commises et les solutions pour les réparer.

02/2021

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Récits de voyage

Albanie. Forteresse malgré elle

Son isolement est une légende. Durant la Guerre froide, sous le joug communiste du paranoïaque Enver Hoxha, l'Albanie semblait une forteresse inexpugnable. A la lisière de l'Italie et de la Grèce, ouverte sur l'Adriatique, ce pays méconnu paraissait figé dans son idéologique solitude. Changement de cap. Depuis l'effondrement du communisme, l'autre visage de cette nation de montagnards perchée au-dessus de la mer a fini par émerger. Pays dominé par la loi des familles et des clans, mais où la chaleur de l'amitié et des relations personnelles transcende tous les clivages et toutes les barrières, une nouvelle Albanie a peu à peu pris le dessus. On y rit, on y boit, on y accueille l'étranger à bras ouverts, dans un climat unique de générosité musulmane et de fête toute balkanique. Ce petit livre n'est pas un guide, c'est un décodeur. Un verrou que l'on fait sauter. Il raconte l'âme d'un peuple que la folie de ses dirigeants tenta de faire sortir de l'histoire. Il dit la volonté des jeunes Albanais de retrouver le chemin de l'Europe. Car comprendre l'Albanie impose d'abord d'en saisir les règles et les coutumes immémoriales. Un grand récit suivi par des entretiens avec Andi Pinari (historien), Ermela Teli (actrice) et Besnik Mustafaj (écrivain).

03/2018

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Littérature étrangère

Instant propice, 1855

Grand a dit que le communisme, c'est l'amour, mais pas comme l'entendent les Italiens et les anarchistes. Patrik Ourednik

03/2006

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Sciences politiques

Un plagiat "scientifique" : le copié-collé de Marx. Victor Considerant, Le manifeste de la démocratie (1843) - Karl Marx, Le manifeste communiste (1848)

Le Manifeste communiste, paru anonymement en 1848 au nom du parti communiste allemand, a été revendiqué en 1872 par Karl Marx et Friedrich Engels. Il n'a pas cessé depuis lors d'être diffusé sous leurs deux noms, alors qu'en réalité Marx a été son seul rédacteur. Le marxologue Bert Andréas a recensé et analysé 544 éditions et traductions, publiées uniquement entre 1848 et 1918. Dans une Encyclopédie du socialisme, parue en 1912, il était affirmé qu'avec la Bible, c'est un des livres les plus répandus dans le monde. En revanche, son originalité a été mise en doute dès 1899 par le libertaire géorgien Vaarlam Tcherkessov, puis, en 1901, par le germaniste français Charles Andler dans son commentaire historique consacré à cet écrit. Depuis, la question est restée ouverte jusqu'à aujourd'hui. Aussi, la présente étude fait le point pour établir dans quelle mesure c'est effectivement un plagiat du Manifeste de la Démocratie au XIXe siècle de Victor Considerant, publié en 1843. Principal propagandiste du fouriérisme, ce penseur a été en outre l'inventeur, en juin 1848, de la représentation proportionnelle et le seul à voter pour le droit de vote des femmes. En s'appuyant également sur de nombreuses sources d'autres théoriciens de l'époque, l'auteur retrace la généalogie des idées économiques et sociales qui ont servi à rédiger, dans des circonstances troubles, ce texte usurpateur. Un tableau comparatif des emprunts figure en fin de volume. Une étude qui brise un tabou et dévoile un mensonge longtemps dissimulé.

12/2019