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Histoire internationale

L'Europe centrale et orientale. De 1918 à la chute du mur de Berlin

Des indépendances après la Première Guerre mondiale à la chute du communisme, l'Europe centrale et orientale est le théâtre de plusieurs crises majeures : crise de modernisation, à laquelle cette région tente de répondre en se tournant vers le fascisme et le communisme ; crise d'identité qui alimente les nationalismes et le repli sur soi ; crise humanitaire enfin qui aboutit, en 1946-1949, à la division de l'Europe et du monde en deux blocs antagonistes. C'est dans ces moments que se révèle le destin commun des pays de la région, symptôme des crises européennes plus larges et comme un avertissement pour le reste du continent. Grâce à sa perspective de longue durée et son esprit de synthèse, cet ouvrage permet de mieux comprendre l'histoire récente de la région et ses dernières évolutions.

06/2017

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Sciences politiques

Ecrits politiques. Tome 1

Tome I : un choix d'articles couvrant les années 1914-1920. L'itinéraire politique du jeune Gramsci ; son effort pour définir et promouvoir un socialisme anti-autoritaire, un socialisme par en bas : sur la base des conseils d'usine, organes d'autogouvernement que le prolétariat s'est donnés spontanément.Tome II : du Congrès de fondation du Parti communiste italien (janvier 1921) au départ de Gramsci pour Moscou (mai 1922) ; la «forte personnalité» de Bordiga ; et, dans la Correspondance de Moscou et de Vienne, la formation d'un nouveau «groupe dirigeant».Tome III : la crise du fascisme et la bolchevisation du Parti communiste italien (articles parus dans L'Unità et dans L'Ordine nuovo) ; la lettre d'octobre 1926 au Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique ; et les Notes sur la question méridionale, texte auquel Gramsci était en train de travailler au moment de son arrestation.

09/1974

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Philosophie

Ecrits politiques. Tome 2

Tome I : un choix d'articles couvrant les années 1914-1920. L'itinéraire politique du jeune Gramsci ; son effort pour définir et promouvoir un socialisme anti-autoritaire, un socialisme par en bas : sur la base des conseils d'usine, organes d'autogouvernement que le prolétariat s'est donnés spontanément. Tome II : du Congrès de fondation du Parti communiste italien (janvier 1921) au départ de Gramsci pour Moscou (mai 1922) ; la "forte personnalité" de Bordiga ; et, dans la Correspondance de Moscou et de Vienne, la formation d'un nouveau "groupe dirigeant". Tome III : la crise du fascisme et la bolchevisation du Parti communiste italien (articles parus dans L'Unità et dans L'Ordine nuovo) ; la lettre d'octobre 1926 au Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique ; et les Notes sur la question méridionale, texte auquel Gramsci était en train de travailler au moment de son arrestation.

12/1975

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Histoire des idées politiques

Demain la révolution. Des images d'aujourd'hui pour les révolutions de demain

Pour les 100 ans du Parti communiste français, 100 images d'aujourd'hui pour les révolutions de demain.

09/2021

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Développement durable-Ecologie

Capitalisme et révolution. Du chaos marchand à la raison écomuniste, Edition revue et augmentée

Cet ouvrage est le fruit d'une recherche s'étalant sur plus de douze ans et se veut avant tout didactique, philosophique et politique. Il rassemble et enrichit les six livres écrits entre 2005 et 2017 : L'Humanité retrouvée, La Reconquête du partage, L'Ecomunisme, La fin du capital, Pour une critique de la marchandisation et La raison ou le chaos. L'espace clos, écrit en 1985, placé en préambule, souligne l'amorce d'une analyse théorique sur les errements du communisme étatique et la duperie du capital séducteur. Chacun de ces livres se complète et se répond, cherchant à approfondir l'histoire des sociétés marchandes, notamment à travers l'analyse des crises structurelles du capitalisme et l'incessant combat révolutionnaire pour en sortir. Cela permet de comprendre comment se structurent — avec la complicité de l'Etat et l'exploitation parle capital de l'ensemble des travailleurs — les rapports sociaux et les relations humaines et pourquoi, en accaparant la plus-value générée par le travail de toutes les forces productives pour accumuler le profit, ce système empêche la mise en commun des biens et des services que pourrait accomplir un éco-partage porteur de l'idéal communiste retrouvé. C'est donc à partir de ce Tout que la critique de la valeur et de la marchandisation construit et échafaude la possible Révolution. Enfin, c'est en s'appuyant sur cet ensemble de recherche que l'auteur peut étendre sa matrice écomuniste prolongeant la pensée marxienne au concept spinozien de Raison grâce à quoi l'endiguement du chaos montant autorise la nouvelle société du partage et l'abolition du marché-monde issu de la révolution techno-économique néolibérale en déclin.

05/2019

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Littérature étrangère

La Belle Jeunesse

"Il ne vaut la peine d'écrire des livres que si on a franchi la dernière frontière de la honte ; l'écriture est quelque chose de bien plus intime que le lit, pour moi en tout cas". Passé à l'Ouest en 1958, l'écrivain Marek Hlasko, idole de sa génération, véritable "James Dean polonais", se voit aussitôt calomnié par le régime communiste. Pour une poignée d'amis qu'il a laissés en Pologne, il décide alors de s'expliquer et entreprend d'écrire le récit de sa vie fulgurante. Mêlant souvenirs et "invention vraie", La Belle Jeunesse commence aux premiers jours d'indépendance d'un mauvais élève, espiègle et débrouillard. Chauffeur routier à seize ans, puis apprenti reporter en entreprise (un membre du parti voudrait faire de lui un délateur), il est propulsé dans le monde des lettres par quelques vampires mâles et femelles - qui espèrent se revivifier du sang d'un beau jeune homme irrespectueux. À cent lieues du réalisme socialiste, ses nouvelles font fureur, les cinéastes s'en emparent, mais la censure se réveille et promet de mettre un terme à sa carrière. Le coeur brisé par un chagrin d'amour, se croyant un homme fini, il arrive à Paris et découvre que les victimes du communisme n'intéressent personne. Seuls les salauds repentis trouvent audience et prébendes. Comment survivre dès lors ? Hlasko, qui a tout essayé, n'est pas avare de ses tuyaux : jouer les fous en Allemagne, les proxénètes ou les manoeuvres en Israël, et, en tous pays, aller parfois en prison pour bagarre et ivrognerie, le temps de se remplumer et de réfléchir à un prochain livre.

02/2012

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Histoire internationale

Lin Zhao. "Combattante de la liberté"

La courte vie de Lin Zhao (1931 ou 1932-1968) pourrait s'écrire en lettres rouges : rouge pour cette Chine maoïste dont elle accompagna la naissance ; rouge du communisme qu'elle rejoignit alors et dont elle rêva qu'il transforme son pays ; rouge, enfin, comme ce sang, le sien, avec lequel elle dut parfois écrire textes et poèmes du fond de la prison de Shanghai où elle fut détenue de 1960 à sa mort, en 1968. Son histoire s'inscrit dans celle de cette génération d'intellectuels qui crurent qu'une place leur serait faite dans la société nouvelle, convaincus qu'ils pourraient continuer à occuper leur fonction de conseiller ou critique du gouvernant. Il n'en fut rien. Et si la vie de Lin Zhao nous frappe par sa force tragique et d'exemplarité combien de Chinois ont disparu depuis l'avènement de la Chine communiste ? , elle acquiert désormais une dimension autre, la jeune femme au visage d'ange ayant été élevée au rang d'icône de la dissidence au tournant des années 2000. La découverte du documentaire sur Lin Zhao du réalisateur chinois Hu Jie allait bouleverser Anne Kerlan et l'entraîner dans une enquête de longue haleine. Un livre fort et poignant sur une héroïne ambiguë, sur fond d'un matériau inédit. Elève de l'ENS, agrégée de lettres classiques, docteur en études chinoises, Anne Kerlan est historienne de la Chine et du cinéma chinois (Hollywood à Shanghai. L'épopée des studios de la Lianhua, 1930-1948, PUR, 2015). Directrice de recherche au CNRS, elle dirige le Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine à l'UMR Chine Corée Japon (CNRS-EHESS).

09/2018

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Histoire internationale

La faucille et la vodka. Journal de la perestroïka URSS 1984-1987

Printemps 1985 : Mikhaïl Gorbatchev devient secrétaire général du parti communiste d'URSS. Eté 1985 : grande campagne contre l'alcool de celui qu'on appellera alors le secrétaire minéral. Automne 1985 : début des réformes qui tentent de sauver structurellement le régime. Puis c'est la publication du Docteur Jivago, Tchernobyl, le retour de Sakharov, le réveil des nationalismes... Jean-Noël Benoit, lecteur à l'université, entre 1984 à 1987, a été d'abord à Krasnodar dans le Kouban, ensuite à Moscou même. Au cours de ces années, il a partagé avec les Russes un quotidien où le plus grand nombre vit dans la pénurie, tandis que les élites ont droit à des privilèges. Un monde de grisaille et d'ennui rythmé par la débrouillardise, les fêtes entre amis, les espoirs souvent déçus, le désenchantement. Dans cette période où l'on continue à exalter la grande guerre patriotique, où plane l'ombre de l'Afghanistan, le communisme tente en vain de ranimer la flamme collectiviste, mais la perestroïka semble ne rien changer à l'indifférence générale et à un individualisme sans perspective qui noie parfois son impuissance dans l'alcool. Ponctué par des relations amoureuses sans lendemain, des rencontres insolites avec des membres du KGB, des peintres, des artistes conceptuels, une famille d'ouvriers, des nostalgiques de l'ancienne Russie, par des périples dans des paysages immenses et dans des villes où l'or des coupoles contraste avec les palais abandonnés et les riches musées avec la boue des rues, le récit de l'auteur nous offre un éclairage de l'intérieur sur l'URSS en train de vivre ses dernières années.

05/2015

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Russie

Les égéries rouges. 12 femmes qui ont fait la Révolution russes

Le rôle méconnu de " douze femmes en colère " dans l'avènement de la Russie soviétique. Certaines sont connues - telles Alexandra Kollontaï, la première femme diplomate au monde, ou encore Nadejda Kroupskaïa, la militante bolchévique et épouse de " Volodia " - ; d'autres le sont moins, comme Fanny Kaplan, qui a tiré sur Lénine, ou Sofia Perovskaïa, la terroriste qui a organisé l'assassinat du tsar Alexandre II ; d'autres encore sont des grandes oubliées de l'Histoire (citons l'étudiante Maria Bogdanova ou la " populiste " Alexandra Dementieva). Mais toutes ont un point commun : elles ont fait la Russie soviétique. Mues par des sentiments altruistes - instruire les masses paysannes, etc. -, ces égéries sont progressivement devenues des révolutionnaires professionnelles. Leur détermination a ébranlé le tsarisme et a permis à des idéologies utopiques (populisme, anarchisme et communisme) d'inspirer les jeunes générations et de rayonner dans le monde entier. Mais en voulant faire le bonheur du peuple russe, elles ont aussi contribué à l'avènement d'un Parti-Etat qui a réduit ce même peuple en esclavage, notamment en utilisant la cause des femmes pour asseoir sa domination sur la société. S'il faut louer l'action de ces combattantes il faut aussi se garder de les idéaliser et d'en faire des victimes du régime communiste dépassées par les événements. Leur part sombre (leur connivence avec le régime totalitaire, etc.) doit aussi être étudiée. S'appuyant sur un important corpus documentaire français, russe et anglais, enrichi de documents inédits, Andreï Kozovoï propose un ouvrage vivant et accessible qui analyse avec justesse et sans manichéisme le rôle exact de ces femmes puissantes car engagées.

04/2023

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Critique littéraire

Correspondance (1912-1942)

Cette correspondance nous révèle l'attitude de deux hommes face à la crise de civilisation qu'entraîne la première guerre mondiale, et face au communisme qui se développe les années suivantes. Elle souligne la différence de l'idée qu'ils se font de l'humanisme.

11/2014

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Littérature française

Coulisses et tréteaux

"Sur des nuques d'esclaves rampants, un frisson a couru. Et les front se sont levés orgueuilleusement, projetés vers le Soleil". Journaliste, écrivain, Victor Méric (1876-1933) passera de l'anarchisme au socialisme révolutionnaire puis au communisme, avant de créer la Ligue internationale de la Paix.

01/2013

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Littérature française

Le Transsibérien. Récit

De la Chine communiste à la Russie soviétique, un voyage oppressant éclairé par le thème de la "passante", cher à Baudelaire ou Nerval.

09/1998

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Musicologie

Regards sur la musique en Roumanie au XXe siècle. Musiciens, musiques, institutions

L'ouvrage est une riche évocation de tout le spectre des musiques, de celles de tradition orale aux plus savantes, en passant par les "mésomusiques" - les musiques "populaires" aux différents sens du terme. Il montre la dépendance des musiques à l'égard des idéologies, en particulier sous le régime communiste, ce qui n'a pas manqué de susciter quelques controverses à sa sortie en Roumanie en 2002. Il couvre le XXe siècle roumain à l'exception de son ultime décennie, les années 1990, trop chaotiques et trop marquées encore par les différentes orientations nationales puis nationale-communiste du siècle.

08/2021

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Littérature francophone

Mes absurdités

Lorsque les dépenses publiques atteindront 100% du PIB, nous aurons inventé le communisme totalitaire à la française. Un pays qui se déculotte pour affirmer sa culture et se voile pour défendre sa religion est définitivement condamné à l'obscurantisme. Ils sont venus pour un César, ils ont sombré dans le Rubicon !

08/2021

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Littérature étrangère

Contes du chemin de fer

Contes du chemin de fer. La vie a bien changé à Guilas, paisible bourgade d'Ouzbékistan, depuis que le train s'y arrête : les tribus d'Asie centrale, les voyageurs de toutes origines, et bientôt les populations déportées par le régime communiste y côtoient les autochtones, forcés de s'habituer à leurs nouvelles conditions de vie. Pendant la Seconde guerre mondiale, période sur laquelle s'ouvre cette étonnante polyphonie, le coeur de la petite ville bat à l'auberge de la gare : les bras cassés qui sont restés à l'arrière - Oumareli l'Usurier, réformé pour avoir pris seize kilos pendant son séjour en prison, Tolib le Boucher, si maigre qu'on lui confie le ravitaillement du village, et Koutchar la Tchéka, le représentant de la police politique - y égrènent ragots et anecdotes. Exilés, adultères, orphelins, profiteurs, aventuriers et mendiants de tous poils défilent en une chronique débridée, véritable plongée ethnographique dans un microcosme où l'arrivée du train n'a pas été le seul traumatisme. Le matérialisme historique a en effet pulvérisé la vieille tradition soufie et les habitudes culturelles profondément ancrées d'un islam traditionnel : maintenant, il faut choisir entre bigamie et déportation, transformer les postes de fonctionnaires en charges héréditaires, bref, les petits arrangements avec le communisme sont la matrice de multiples histoires, tragiques ou grotesques, qui s'enchaînent comme autant de motifs dans le tapis. Car c'est bien le charme et la singularité de ce livre exubérant, construit à la manière des contes des Mille et une Nuits, que de faire émerger de la juxtaposition des histoires un univers singulier et d'inviter son lecteur à un éblouissant voyage au pays des contes et légendes d'une Asie centrale méconnue.

10/2009

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Histoire internationale

Journal de Russie. 1928-1929

"Comment l'officier courageux, deux fois blessé au front, détaché dès 1916 à la Mission militaire en Russie, comment l'ancien major de l'Ecole normale supérieure, agrégé de lettres, l'intellectuel catholique qui rêvait d'unir les Eglises, a-t-il pu adhérer au bolchevisme et, bien pis, le servir ?" C'est là tout le mystère de Pierre Pascal (1890-1983), que Jacques Catteau soulève dans sa préface. En 1918, l'"entrée en communisme" de Pascal provoque un scandale en France ; puis on l'oublie, jusqu'à son retour à Paris en 1933. Homme discret, rebelle à toute discipline politique, Pascal devient traducteur et professeur à la Sorbonne. Il refuse de partager publiquement son expérience de l'URSS, et ce n'est qu'en 1975 que paraît le premier des cinq volumes de son journal de Russie, qui a pris la dimension d'un ouvrage culte pour tous les passionnés d'histoire russe. Le journal de Russie 1928-1929 est la transcription des cinq carnets noirs inédits qui constituent le dernier témoignage de Pierre Pascal. Beau-frère de Victor Serge, ami de Boris Souvarine, l'auteur appartient à la génération de révolutionnaires trahie par le stalinisme. Au fil des pages, il révèle les rouages de l'Internationale communiste, la persécution de l'Eglise orthodoxe, des paysans, des opposants au régime, la vie quotidienne à Moscou, à Leningrad ou dans les campagnes de "l'Outre-Volga". Sa plume est précise, vivante, souvent ironique. Réquisitoire intransigeant contre les dérives totalitaires staliniennes au moment même où elles apparaissent, cette "chronique d'une Révolution dénaturée" est aussi l'expression d'un amour profond, inconditionnel, pour le peuple russe, dont Pierre Pascal s'est appliqué sa vie durant à transmettre l'histoire, la culture et l'esprit.

10/2014

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Histoire internationale

L'espoir guidait leurs pas. Les volontaires français dans les Brigades internationales, 1936-1939

18 juillet 1936. En Espagne, des centaines de milliers de travailleurs font échouer un coup d'Etat visant à renverser la jeune République et le Front populaire sorti des urnes six mois plus tôt. La guerre civile commence. Tandis que Mussolini et Hitler soutiennent les factieux, en sous-main puis ouvertement, la solidarité avec les républicains s'organise dans le monde entier. Pendant plusieurs mois, la France vit à l'heure espagnole. On connaît ainsi l'engagement d'André Malraux, et son escadrille Espana. Ce sont en fait des dizaines, puis des centaines de volontaires qui passent les Pyrénées pour combattre les fascistes. Après la création des Brigades internationales par le Comintern — l'Internationale communiste —, des milliers d'autres leur emboîtent le pas. Parmi eux, un tiers sont français. Ainsi commencent les combats — et le mythe — des Brigades internationales. Mais qui sont-ils, ces volontaires français qui partent risquer leur vie ? Pourquoi s'engagent-ils ? Est-ce par idéologie ? Par goût de l'aventure ? Et que laissent-ils dans leur pays ? Comment ces hommes et ces femmes vivent-ils à Madrid et sur l'Ebre, dans les tranchées ou à l'arrière ? C'est leur vie quotidienne, au-delà des légendes, que nous conte Rémi Skoutelsky. Pour la première fois, on découvre le contingent français dans ses idéaux et ses combats. Grâce à des dizaines de témoignages, d'entretiens, et grâce à la consultation d'archives soviétiques inédites, Rémi Skoutelsky révèle une figure courageuse et méconnue, le brigadiste au destin anonyme. Ce sont des personnages inoubliables qu'il évoque au fil des pages, sans jamais cacher la part d'ombre et de cruauté d'une aventure fondatrice. Un essai qui fera date, au coeur des débats sur le communisme et sur l'engagement politique.

10/2016

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Critique littéraire

Pierre Herbart, l'orgueil du dépouillement

Voici la première biographie de Pierre Herbart (1903-1974), un homme engagé, un styliste, un dandy, un homosexuel qui ne se cachait pas de l'être, et une figure de la littérature française du XXe siècle. Né dans une famille de notables de Dunkerque, Herbart voit son père devenir volontairement clochard. Il en tire une aversion profonde pour l'ordre social. Elle ne fait que se renforcer une fois que, devenu reporter, il constate les excès de la colonisation française en Indochine. Il en revient communiste. Ami de Cocteau, puis de Gide, il devient écrivain. Herbart sera toujours contre les rôles imposés par la société. Déçu par le communisme, il le sera aussi par la Résistance, dans laquelle il s'est engagé avec courage (il a été le libérateur de la ville de Rennes), et pour la même raison : la trahison de l'idéal par les gens de pouvoir. De même dans la presse, qu'il quitte après avoir été appelé à Combat par Camus, fondé et dirigé l'hebdomadaire Terre des hommes. L'engagé s'est désengagé, jusqu'au dépouillement. Mort dans la solitude et la pauvreté, il a été enterré dans la fosse commune. Il est vrai que l'argent de ses funérailles avait été détourné par le dernier jeune homme qu'il avait aimé. Herbart a toujours gardé un public restreint mais enthousiaste de sa grâce, de la souplesse de son style. Amour des garçons, métaphorisation de sa propre existence, tels sont ses grands thèmes. Plusieurs de ses livres sont des chefs-d'oeuvre, comme son récit L'Age d'or ou son livre de mémoires La Ligne de force. Cette première biographie a bénéficié de nombreuses sources inédites. Les cahiers rouges rééditent concomitamment les histoires confidentielles de pierre Herbart.

02/2014

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Sciences politiques

Marius Vazeilles, Écrits politiques recueillis et introduits par Paul Estrade

Marius Vazeilles (1881-1973) est surtout connu comme l'infatigable apôtre du reboisement du plateau de Millevaches dans l'entre-deux guerres, qu'il voyait déjà comme un pilier de son développement économique. Mais cet esprit curieux et engagé avait également le souci de la mémoire du Plateau, dont il a exhumé des pans entiers par ses remarquables découvertes archéologiques. Le lien entre passé, présent et avenir a ainsi marqué le coeur de son engagement politique. Artisan de l'implantation du "communisme rural" , à l'heure ou d'autres prônaient la "table rase" , il avait le souci d'enraciner "ses" paysans sur les plans culturel et économique. Député du Front Populaire, expert reconnu de l'Internationale communiste, il défend une vision du développement - qu'on qualifierait aujourd'hui de durable - de la Montagne limousine plus communautaire que collectiviste, ancrée sans états d'âme dans la petite propriété paysanne. Loin d'opposer la forêt à l'agriculture, l'archéologie au progrès technique, la propriété à l'émancipation, la pensée politique de Vazeilles réalise une synthèse cohérente dont l'originalité et la force résonnent d'une étonnante actualité en ce début de XXIe siècle. Couvrant les années 1919-1945 et pour la plupart inédits, ces écrits politiques de Vazeilles, soigneusement introduits par Paul Estrade, ont fait l'objet de recherches approfondies, de Meymac à Moscou en passant par Tulle et Paris. Cet ouvrage, en complément à la biographie que Marcel Parinaud lui a consacrée (Editions "les Monédières" , 2009), donne délibérément la parole à l'infatigable propagandiste que fut Vazeilles durant son "âge d'or" . On y entend encore résonner de manière vivante la forte pensée sociale et l'humanisme authentique du "bon monsieur Vazeilles" , le légendaire patriarche du plateau de Millevaches.

07/2013

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Histoire internationale

La Chine au XXe siècle. Tome 2, De 1949 à aujourd'hui

"Le peuple chinois s'est dressé. Les Chinois ne seront plus jamais un peuple d'esclaves", annonçait Mao le 1er octobre 1949, lors de la proclamation triomphale de la République populaire de Chine. Quarante ans plus tard, les grands espoirs soulevés par les débuts du "vent communiste" se sont totalement évanouis. En réalité, l'"âge d'or" du communisme n'apparut tel que par référence aux épisodes qui suivirent. Les Cents Fleurs, le Grand Bond en avant, qui marque le sommet de la collectivisation, furent - pour le peuple comme pour le Parti - des épreuves inutiles. Et la tragique Révolution culturelle, sous prétexte de purifier et régénérer la Révolution, n'aboutit finalement qu'à en dégoûter les Chinois. Bien avant le massacre des étudiants du printemps 1989, les manifestations du printemps 1976 où, pour la première fois, le peuple s'exprime contre Mao illustrent déjà la perte de légitimité du pouvoir. Certes, le régime de Deng Xiaoping connaît d'abord une relance de la légitimité en prônant les Quatre Modernisations. Mais si la modernisation progresse effectivement dans le domaine de l'agriculture, les difficultés économiques que le régime est incapable de résoudre provoquent un malaise social croissant. Wei Jingsheng réclamait une cinquième modernisation - la démocratie - faute de laquelle les quatre autres seraient vouées à l'échec. En fait, la dernière tragédie de Tian'anmen ne montre pas tant l'échec d'une révolution démocratique que l'archaïsme d'un Etat incapable de conduire la modernisation. Un Etat qui compte aujourd'hui un bon milliard d'habitants et où apparaissent plus évidentes que jamais l'arriération d'une société fragmentée et, sous-jacente au marxisme-léninisme, la persistance d'une morale et d'une idéologie confucéennes qui privilégient le rôle des élites.

10/1990

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Histoire internationale

Cronstadt

Le 1er mars 1921, 15 000 marins et soldats de Cronstadt, à l'ouest de Petrograd, se dressent contre le gouvernement du Conseil des commissaires du peuple, le pouvoir issu de la Révolution d'octobre 1917. Ces fils et frères de paysans, las des réquisitions de vivres destinées à nourrir (de plus en plus mal) les villes et l'armée engagée dans une guerre civile qui a ruiné le pays, dénoncent, à la quasi-unanimité, la politique du parti communiste au pouvoir et stigmatisent sa mainmise sur les soviets dont ils exigent le renouvellement immédiat, à travers une élection à bulletins secrets. C'est le premier pas d'une insurrection qui rassemblera 27 000 marins et soldats et s'achèvera, dix-sept jours plus tard, dans de sanglants corps à corps. Près de 7 000 insurgés s'enfuiront alors en hâte. Ils se traîneront, affamés, épuisés et transis sur la mer gelée pour rejoindre la Finlande voisine, où les attendaient trois camps de concentration, leurs barbelés, les poux, la gale et la faim. Et ils décideront, finalement, pour la plupart, de revenir en Russie soviétique. Cette insurrection n'a cessé de susciter les interprétations les plus contradictoires : complot monarchiste visant à renverser la Révolution pour les uns, révolte antibureaucratique pour les autres, émeute de marins excédés par le "" communisme de guerre a au nom d'une révolution que certains d'entre eux avaient pourtant contribué à faire trois ans plus tôt. Le débat s'est longtemps alimenté aux mêmes documents, et les intervenants ont inlassablement ressassé les mêmes arguments. L'ouverture récente des archives soviétiques (auxquelles Jean-Jacques Marie a puisé la matière largement inédite de ce livre) permet aujourd'hui de jeter sur cette insurrection, où Lénine voyait un éclair qui a illuminé la réalité plus vivement que tout "", une lumière nouvelle qui dissipe les voiles de la légende.

10/2005

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Histoire de France

L'armée française et l'ennemi intérieur. 1917-1939, Enjeux stratégiques et culture politique

La révolution bolchevik marque dans l'histoire de l'armée française le début d'une mutation dont les effets profonds et durables vont au cours de l'entre-deux-guerres influencer la pensée militaire, peser dans les choix stratégiques du haut commandement et sur les relations entre l'institution militaire et le pouvoir politique. Si l'Etat soviétique est tenu jusqu'en 1939 comme un facteur international marginal, l'implantation du mouvement communiste en France pose d'emblée la question majeure de la tenue du front intérieur en temps de guerre, une véritable rupture conceptuelle qui initie le processus complexe de construction d'un ennemi global : d'une part, avec la redéfinition de l'ennemi intérieur en raison de la vocation mondiale du bolchevisme et de la subordination du PCF à Moscou ; d'autre part, parce que le risque révolutionnaire est désormais évalué en regard de la menace allemande qui reste le problème militaire central. Toutefois, si la dialectique guerre-révolution est une variable qui compte dans l'évaluation des risques de conflit et participe d'une tendance à la politisation de l'institution militaire, l'anticommunisme au sein de l'armée est d'intensité variable et ses motivations peuvent être très différentes. Aussi, la dangerosité de l'ennemi intérieur est source de divergences sur sa portée pour la défense nationale et la sécurité de l'Etat. La profondeur de ces fractures et leurs effets tendent à s'accroître au fil du temps, parce qu'elles touchent aux fondements de l'institution militaire. En effet, le communisme est pour l'armée à la fois un problème stratégique, surtout corrélé à la question allemande, un enjeu politique essentiel, centré sur le maintien de l'ordre, et le révélateur discret de l'affirmation de deux cultures politiques sous-jacentes porteuses de conceptions antagoniques de l'identité nationale.

02/2015

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Histoire internationale

Cuba : une utopie cauchemardesque. Derrière le mythe, un demi-siècle de tyrannie castriste

Le voyage de François Hollande à La Havane et sa jubilation à parader avec Fidel Castro rappellent la fascination de la gauche française pour la " belle révolution " . Le président a oublié sa tribune de 2003, où il définissait le régime castriste comme un " pouvoir personnel, voire familial " avec " l'arsenal complet d'une dictature " . Le passage du pouvoir de Fidel à Raùl Castro, à partir de 2006, est venu parfaire la tyrannie dynastique. Bien avant Hollande, nombreux sont ceux qui ont chanté le LiderMâximo. Déçus par le communisme à la soviétique, ils trouvent à Cuba une révolution fraternelle, sensuelle et joyeuse. Même si la réalité n'a rien à voir avec cette image, car dès la prise du pouvoir, le nouveau régime fusille à tout va, les prisons se remplissent d'opposants, sans que le processus démocratique annoncé ne voie le jour. Pourtant cinéastes, acteurs, musiciens, sportifs, animateurs télé et quantité de célébrités avaliseront les fables de la révolution cubaine ; de Gérard Philipe à Jean-Paul Sartre, de Jack Lang à Jean-Luc Mélenchon, de Diego Maradona à Laurent Ruquier... Rares sont ceux qui aux charmes tropicaux ont préféré la vérité, qui ont dénoncé les emprisonnements, les jugements iniques, la chasse aux homosexuels, la censure, le rationnement, la misère, qui ont aidé les exilés, qui ont alerté sur les milliers de fugitifs, les balseros, noyés ou mitraillés par les garde-côtes. Aujourd'hui Barack Obama parle de lever l'embargo américain, sans avoir obtenu, en échange, le moindre gain démocratique. La normalisation des relations diplomatiques a eu pour premier effet le retour du glamour et des top-models... Le but visé ne serait-il pas de faire de Cuba une destination touristique privilégiée, un paradis sexuel, en somme, mais toujours communiste ?

10/2015

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Sciences politiques

Suret-Canale. De la Résistance à l'anticolonialisme

"Jean Suret-Canale (1921- 2007), français, géographe, historien de l'Afrique, homme de lettre, militant communiste, résistant, anticolonialiste et spécialiste éminent de l'Afrique", résume Wikipédia.

02/2011

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Histoire des idées politiques

Les Esprits fraternels. L'Héritage retrouvé du socialisme républicain

Le but de ce livre est de montrer qu'une succession de déviations a faussé notre regard et laissé en jachère le meilleur de notre patrimoine. Progressivement éliminé au cours des trois Internationales des Travailleurs, le SOCIALISME REPUBLICAIN, n'a pas été relevé dans toute sa richesse malgré la chute du communisme.

07/2021

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Récits de voyage

Bonne nuit, Monsieur Lénine

En août 1991, Tiziano Terzani navigue sur le fleuve Amour lorsqu'il apprend qu'un coup d'Etat vient de renverser Gorbatchev. Il se lance aussitôt dans un long périple qui le mène pendant plus de deux mois à travers la Sibérie, l'Asie centrale et le Caucase jusqu'à Moscou, capitale de ce qui est en train de devenir la nouvelle Russie. Chemin faisant, Terzani compose l'oraison funèbre du communisme soviétique et un récit de voyage inoubliable. L'auteur analyse les contradictions du communisme, mais aussi celles du capitalisme sauvage qui le remplace. De Samarcande à Boukhara, de Bichkek à Erevan et jusqu'aux confins du Birobidjan, Terzani observe le réveil des nationalismes et de l'islamisme sur les cendres encore chaudes du colonialisme soviétique. Trente ans après, cet ouvrage constitue une immersion fascinante pour comprendre le passé et peut-étre surtout entrevoir l'avenir géopolitique de ce territoire qu'on appelait autrefois l'URSS.

02/2022

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Théâtre

Chantier naval suivi de A voir

" et un jour sous l'eau je volerai un rafiot/je le détacherai du môle/le ferai couler pour moi et tata tout un pétrolier avec des cuves immenses/pour/je sais pas pour essayer de se croire tiens/faudrait que tata vienne nager pour arrêter la télé/on nagerait nagerait elle me dirait sois pas gênée de pas être communiste/tata je n'arrive pas à pas être gênée/pas communiste moi c'est gênant faudrait tata raymonde faudrait que je t'écoute. Jean-Paul Quéinnec est auteur et universitaire au Canada. Il a écrit plusieurs pièces dont Dragage, La mi-temps ou Les tigres maritimes. "

02/2010

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Philosophie

De Budapest à Paris (1936-1957). Postface sur les soixante années suivantes

Miklos Vetö est né en 1936 à Budapest où il étudiera. Il perd ses parents dans les persécutions fascistes. Adopté, le jeune homme passionné de poésie et d'histoire embrasse la foi catholique. Sous le régime communiste, il étudie le droit et devient un des membres fondateurs du MEFESZ, première organisation indépendante en Hongrie communiste. Participant à la Révolution de 1956, il fuit en Yougoslavie. Après les camps de réfugiés, il gagne la France. Miklos Vetö étudie la philosophie à la Sorbonne puis à Oxford. Il enseigne en Hongrie, aux Etats-Unis, au Canada, au Brésil, au Chili, en Roumanie, en Inde ou au Japon.

01/2018

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Histoire internationale

La Chine et le monde 1919-1949 en 25 fiches

Décryptage d’une période troublée, faite de guerres et de reconquêtes, qui aboutira à la création de la Chine communiste. Une synthèse sur les origines de la Chine contemporaine.

09/2013

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Littérature française

Fragments rouges

Il était très jeune en 1968. Un père oppressif l'a poussé sur les routes de la révolte... Vingt ans après, il revient dans un pays qu'il ne comprend plus, à la recherche des fragments d'un passé révolu, où les ardeurs du communisme et de ses premiers émois rejaillissent du tréfonds de sa mémoire...

09/2009