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Les oiseaux vont mourir au Pérou. Gloire à nos illustres pionniers

Extraits

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Poésie

Où vont nos nuits et autres poèmes

Le choix d'entrer en poésie découle d'une étreinte conflictuelle ou inapaisée avec le monde. Il prend sa source dans une affliction, un manque ou une inquiétude. Tout poète perçoit la vie comme livrée à l'énigme, exposée à d'imprévisibles assauts ou à d'absurdes turbulences. Sa mission relève du "qui vive ?". Factionnaire inassouvi, incrédule et insoumis, il ne se résout pourtant pas à jouer à la sentinelle immobile, au veilleur d'ombres hébété. L'auteur s'extrait de ses guérites pour explorer les chemins de crête, les venelles sans âge et les sentiers jusque-là esquivés, entre le désir d'épouser les beautés du réel et l'amertume de ne glisser que sur ses éphémères surfaces. D'où un déchirement, celui d'une perplexité anxieuse qui se force à la ferveur, celui d'une chasse à "ce qui reste après l'oubli", quand la mémoire a consumé tous les grimoires et toutes les vieilleries mentales. "Non rien ne naît si fort que du mot qui l'invente et choisit/L'aube ou la nuit tout lui appartient tout est permis l'eau/Rouge l'aveu le sable mauve ou le rêve fou de deux reines". Telle est la dualité que psalmodient les recueils d'Alain Duault. Le coeur blessé est aux aguets, pour résister au vertige ou à la dépression, pour déchiffrer les arcanes d'une incohérence obsédante et pour y capter, vaille que vaille, des lumières d'espérance, trouant les ombres, irradiant semences et promesses. Sa parole est ardente, animée, pleine de sève, car qui chante son mal l'enchante. On a parfois l'impression qu'elle joue un rôle d'autopersuasion, comme si elle voulait, coûte que coûte, entre épicurisme frugal et total enivrement, transcender un désarroi et narguer de stériles récriminations. Elle est cette "folie qui fait écrire comme/Ces papillons qui vibraient dans la tête de Schumann". Elle commence donc par se défier de toute ratiocination et d'un intellectualisme asséchant, pour exalter les sensualités que nous pouvons fugacement posséder. Elle largue les amarres, en bateau ivre. Le tragique affleure partout mais sa componction est ici refoulée : la méditation sur la perte et sur la mort, lancinante comme une basse obstinée, se métamorphose en parole de revanche et de célébration.

11/2015

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Poésie

A tous ceux qui ont perdu leur poésie

Rien ne se crée, tout se perd et toujours se transforme. C'est le sens de ce recueil où l'expression de l'intime est une clé vers l'universalité, où les théorèmes scientifiques deviennent métaphores littéraires. A tous ceux qui ont perdu leur Poésie Est une carte Pour que le futur arrive au rendez-vous, Pour que les sourires refoulent les fissures, Pour que les bleus deviennent vers.

05/2019

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Rwanda

Tout les oblige à mourir. L'infanticide génocidaire au Rwanda en 1994

La logique génocidaire à son point d'incandescence : l'infanticide. Un questionnement sur la place des femmes dans les massacres à l'occasion de la commémoration des trente ans du génocide. En 1994, le génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda n'épargne pas les relations les plus intimes. Dans certaines familles " mixtes ", des grands-parents, des oncles, des tantes, des cousins, des maris, et même des pères ou des mères, s'en prennent à leurs proches. Ainsi de Béata Nyirankoko et Patricie Mukamana. Après plusieurs semaines de massacres sur tout le territoire, ces deux paysannes hutu se résignent à tuer les enfants qu'elles ont eus avec leur maris tutsi. A partir d'entretiens, d'archives judiciaires et d'observations, cette enquête donne à entendre les voix des deux mères et celles de différents membres de leur famille, accusés ou rescapés. Interrogeant le rôle des femmes et des rapports de genre dans les tueries, elle dévoile certains rouages essentiels du retournement des liens affectifs et sociaux à l'oeuvre durant un génocide commandité par l'Etat, mais massivement exécuté par la population.

03/2024

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Littérature étrangère

Au bord des fleuves qui vont

Un homme est hospitalisé à Lisbonne : dans ses viscères, une bogue ne cesse de grossir en silence, que le médecin appelle cancer. La douleur, l'opération, les traitements le plongent dans un état second. Remontent alors à la surface des souvenirs enfouis depuis toujours, qui se bousculent et s'entremêlent. Furieux contre cette mort "terrible et comique" qui se moque de lui dans l'obscurité, humilié par sa déchéance physique, "monsieur Antunes du lit numéro onze" divague dans les méandres de sa mémoire et c'est alors tout le monde de son enfance qui se rappelle à lui, avec ses sons, ses odeurs, ses visages.... Tandis que médecins et infirmières défilent à son chevet, passé et présent se télescopent, et le voilà emporté, en compagnie de défunts décidément pleins de vie, vers la source du Mondego dans la montagne sauvage, couverte de pins et d'eucalyptus. Sur ses contreforts, il revisite le bourg et la maison de ses grands-parents, la mine de wolfram et l'hôtel des Anglais... Alors que le mal "aboie dans son ventre", ce passé ravivé est comme un garde-corps, le seul peut-être à pouvoir l'empêcher de tomber dans "le ravin" qui s'ouvre au bord de son lit d'hôpital. Le livre, d'une brièveté assez rare chez Lobo Antunes, comprend quatorze chapitres, chacun portant comme titre une date allant du 21 mars au 4 avril 2007, autant de jours que le narrateur aura passés à l'hôpital. António Lobo Antunes ne se contente pas de passer d'un monde à l'autre, il amalgame passé et présent, au moment même où le narrateur semble promis à ne plus avoir d'avenir. Pour cela, il entrelace avec sa virtuosité coutumière les couches de temps, il livre mille et un récits, grimpe à toutes les branches des arbres généalogiques, invente une parentèle fournie, avec amis, voisins, vicaire et évêque, pharmacien et notaire, tout un monde peuplé de spectres hauts en couleurs. Son écriture tantôt heurtée, tantôt fluide, est comme toujours extrêmement sensorielle. On entend sans cesse des échos, des rumeurs (comme celles qui proviennent de l'album de photos de famille), le cri des milans, des corneilles, des corbeaux, les trains qui passent au fond de la vigne, le glas qui sonne, les châtaigniers qui discourent toute la nuit sur "la façon qu'a la terre de nous mépriser", on sent le parfum des eucalyptus qui "épellent le vent autour de l'hôtel", des landes de bruyère... Cette liberté et ce voisinage de l'émotion déchirante et des saillies comiques, formidablement ajustées, sont un des grands plaisirs que l'on ressent en lisant Lobo Antunes. Car il s'est évidemment refusé à tirer parti de la maladie dont il a bel et bien souffert pour se laisser dicter un changement de registre : les dates en tête de chapitres semblent là pour se moquer de ce qu'aurait pu être le journal pathétique d'un cancéreux à l'article de la mort. Lobo Antunes, avec son style bouillonnant, foisonnant et indomptable, a mis le mal qui l'avait atteint au service d'une nouvelle exploration de la vie, une remontée vers la source de l'existence, vers les mystères et la "joie perdue" de l'enfance.

02/2015

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Football

Les Suisses pionniers du Football italien

La naissance du football en Italie est traditionnellement associée à l'Angleterre. Cela est dû au fait que, à la fin du XIXe siècle, les Anglais furent les fondateurs des premiers "Football and Cricket Clubs" à Turin, à Gênes et à Milan. Mais cette période des lueurs du football italien est également marquée par la présence d'une deuxième communauté d'étrangers : celle des Suisses. Le rôle qu'ils ont joué dans la diffusion du football ne doit pas surprendre, car après l'Angleterre, la Suisse fut l'une des toutes premières nations à avoir adopté ce sport. Au début, le football fut pratiqué dans les universités, pour ensuite se diffuser dans les quartiers populaires. L'équipe de Saint-Gall a été fondée en 1879, le Grasshopper de Zurich en 1886, le Servette en 1890. Le Bâle F.C. a été créé en 1893, la Chaux-de-Fonds en 1894, Lausanne en 1896 et le Young Boys de Berne en 1898. Ce livre rend hommage à la mémoire de tous ces hommes, qui ont largement contribué à la création et à la diffusion du football en Italie.

11/2022

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Alpinisme, escalade

Les Alpinistes Pionniers du Mercantour Argentera

Récits et photographies se font écho pour décrire les expéditions risquées mais oh combien gratifiantes que firent les pionniers du massif du Mercantour-Argentera, d'abord des Britanniques, Freshfield et le révérend Coolidge, vers 1878, puis des locaux, à partir de la Belle Epoque, dont le Chevalier Victor de Cessole ou, moins connu, un Jacques André. Ils avaient besoin, pour réussir leurs exploits, de guides chevronnés et Jean Plent de Saint-Martin-Vésubie en constitue l'archétype. Tous ces humanistes avaient en partage une certaine philosophie du monde et de la nature qui en faisait plus que de simples ascensionnistes. Ce livre, notre sixième collaboration avec l'auteur, est le fruit d'une volonté commune de perpétuer le souvenir de ces pionniers et de le partager avec le plus grand nombre, à mettre dans les mains des promeneurs, randonneurs et autre amateurs de la nature et du Mercantour.

06/2023

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Littérature française

Les pionniers du grand désert américain

Léon Ville, dont tous les ouvrages, avidement lus par la jeunesse, ont été couronnés par l’Académie Française et la Société d’Encouragement au bien, est un émule de Fenimore Cooper, Mayne-Reid, Jules Verne, etc. Sa plume alerte et la verve de son esprit tiennent constamment en haleine le lecteur et le captivent de la première à la dernière page de son œuvre. Et combien saine est cette distraction pour l’esprit et le cœur épris de sentiments chevaleresques ! Ces lectures sont comme de la gymnastique morale au grand air. Mettez sans crainte ces livres entre les mains de vos enfants. Vous verrez de quelle façon ils formeront leur caractère et quel plaisir vous vous procurerez à vous-mêmes, parents et maîtres, à voir vos jeunes lecteurs dévorer littéralement ces excellentes publications illustrées.

05/2011

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Informatique

Alexandria. Les pionniers oubliés du web

"Je traque un homme depuis plusieurs mois. Sans relâche. Comme un chasseur affamé. Cet homme s'appelle Robert Cailliau. Il fuit les journalistes, il refuse les conférences, il se méfie comme de la peste de la moindre photo de lui qui pourrait se retrouver sur Facebook. Il veut juste disparaître des radars. Il semble vivre à présent comme un vétéran qui soigne ses blessures, délesté de ses illusions, retranché chez lui, dans les longues forets du Jura français, à quelques kilomètres de Genève. Là où tout a commencé trente ans plus tôt." En 1990, Robert Cailliau est le seul homme à croire en l'idée d'un jeune Anglais, Tim Berners-Lee, consistant à créer un système d'informations partagé, le World Wide Web. Leur binôme improbable et fragile, porté par le rêve d'un monde où le savoir serait accessible à tous et augmenté par tous, va engendrer la révolution la plus fulgurante de l'histoire de l'humanité. En remontant jusqu'aux origines du Web, avant le règne de Google, Facebook, Instagram et Amazon, avant les empoignades et les grandes manoeuvres, avant la ruée vers l'or, avant que l'Amérique s'en mêle, Quentin Jardon raconte la dernière utopie du XXe siècle.

05/2019

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Histoire de France

Défricheurs et pionniers

Romancier, diplomate et grand voyageur, Vianna Moog tente une analyse comparée de la civilisation américaine et de la civilisation brésilienne. La supériorité flagrante des Etats-Unis en de multiples domaines bien déterminés, serait-elle due à des raisons raciales, géographiques. économiques ? L 'auteur réfute une à une les erreurs communément admises, puis propose sa propre explication, extrêmement nuancée, et qui se fonde sur l'histoire et la psychologie, autant que sur la religion ou la dynamique des symboles.
Deux types par exemple ont donné naissance à toute une mythologie : au Brésil, le bandeirante, l'aventurier portugais qui s'enfonce dans la brousse sous couleur de répandre la Foi, mais qui songe surtout à capturer des Indiens et à trouver des mines d'or. Le caractère initialement déprédateur de cette conquête se répercute sur toute l'histoire et la mentalité brésiliennes. Aux Etats-Unis, le pionnier aux vertus légendaires imprime sa marque à une civilisation fondée sur le travail et la religion.
D'autres facteurs, il est vrai, interviennent cette fois, à l'avantage du Brésil. Cette analyse approfondie, qui n'est pas dépourvue d'humour quand il s'agit de dépeindre les travers du Brésilien ou de l'Américain moyens (l'un symbolisé par le fainéant José Carioca, l'autre par le trop actif Donald Duck), est aussi constructive : en épilogue. Vianna Moog propose aux deux peuples deux grandes figures qui pourraient leur servir d'exemple : Lincoln et le sculpteur lépreux l'Aleijadinho.
Le romancier brésilien Erica Verissimo a pu dire que ce livre "pénétrant, révélateur, courageux, provoquerait des discussions passionnées une prendrait une place aussi importante que Maîtres et Esclaves de Gilberto Freyre".

11/1963

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Policiers

Mourir à Esperitu Pampa

Qu'allait faire Bernard Loyola , président d' une Entreprise de travaux publics à Esperitu Pampa, ancienne cité des empereurs incas, perdue dans la jungle ? Pourquoi y est-il mort dans des conditions étranges ? Sa veuve ne croit pas à la version officielle , elle parle de meurtre. Antoine Jansen, va enquêter au Pérou, à Cuzco et ailleurs. Après une confrontation avec un commissaire violent et corrompu, une randonnée difficile sur le chemin de l' Inca qui le mènera jusqu' à Esperitu Pampa et dans le milieu trouble de nationalistes incas, de grands dangers l'attendent et il va aller de surprises en surprises. Mais qui a réellement organisé ce meurtre ? Sûrement pas celui que l'on soupçonnait.

06/2019

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Policiers

Histoires à mourir debout

Les nouvelles réunies ici, on le verra, ont pour auteurs, en général, des écrivains bien connus des amoureux de la Série Noire. La Reine de la Nuit n'oublie pas ses vieux copains... et salue les nouveaux.

03/1989

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BD tout public

Vivre à en mourir

Vivre à en mourir conte le destin de Marcel Rayman, ce jeune juif polonais pacifiste, qui, face à l'abomination nazie, prendra les armes auprès de Missak Manoukian et d'autres résistants. Pendant deux éprouvantes années, durant lesquelles il verra sa famille déportée, Marcel Rayman fait l'apprentissage de la clandestinité, de la "guérilla urbaine", de la mort, de la peur et de la trahison. Son visage apparaîtra sur l'infamante Affiche Rouge, propagande de l'occupant destinée à discréditer les actions de la résistance parisienne.

05/2014

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Accompagnement des malades

Apprendre à mourir. 0

Pourquoi s'intéresser à la mort ? Faudrait-il la justifier ? .. L'essentiel de notre vie, la mort est largement ignorée. Sa simple évocation est insupportable à la plupart des personnes. En chacun de nous sont inscrites l'idée de l'éternité et l'illusion de notre invulnérabilité, voir de notre toute-puissance. On veut l'ignorer si bien que l'on peut se passionner pour des activités supposées sérieuses : la profession, la politique, la musique, le jardinage, le sport... Que ne s'invente-t-on pas pour éviter de penser au trépas ? On l'ignore si bien qu'on peut se chamailler pour " 3 sous " entre amis, se disputer en couple pour un simple objet déplacé par mégarde ou entrer dans une vive rage pour quelques mots de trop à un carrefour... Il faut se trouver confronté à un cancer, à un accident brutal ou à une maladie dégénérative pour commencer à la regarder en face. On perd aussitôt son sentiment d'immortalité et sa toute-puissance pour ressentir terriblement sa finitude. Nous allons tous mourir un jour, c'est notre seule certitude ! Pourquoi ne pas prendre de la distance. Il est vain de craindre la mort, nous n'éprouvons aucune angoisse à l'idée de perdre conscience dans le sommeil ; nous acceptons l'assoupissement comme un état de liberté que nous anticipons avec plaisir. Telle ne peut-elle pas être la mort : un état de repos après une vie bien remplie, une retraite bien méritée après les tracas ou les souffrances de la vie. Il n'y a rien à craindre. Ne partirons-nous pas sans nous en apercevoir ? La mort n'est-ce pas plutôt notre dernière surprise ? Pas question de déprimer donc, la présence de la mort peut nous faire grandir... L'annonce d'un cancer ou de tout autre maladie dégénérative est un véritable choc : il y a clairement un avant et un après. Toutefois, pourquoi ne pas positiver dans l'adversité ? Ne pas consentir, c'est créer tellement de colère en soi, de raideur, d'amertume qu'on se pourrit la fin de sa vie. Pourquoi ne pas organiser ses derniers moments de vie en fonction des valeurs auxquelles on tient ? .. La mort est inéluctable : acceptons-la et une fois l'esprit plus clair sur elle, pourquoi ne pas apprécier chacun de ces derniers instants, chaque minute qu'il nous reste ? Pourquoi ne pas figer un peu le temps pour faire de chaque moment une fête de tous les possibles et nous conduire à la pleine conscience. Si nous vivons dans le déni, dans l'inquiétude avec un esprit encombré, tiraillé, il est probable que nos derniers instants se passeront dans la souffrance, sans lucidité, ni aucun sentiment de paix. Si nous avons pu mettre au clair ce que nous aurions voulu être, nous serons en capacité de vivre nos derniers instants de manière paisible, de mieux partager avec notre entourage, dans un état de conscience vigilante, jusqu'à notre ultime souffle.

03/2023

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Humour

Où mourir à Paris ?

Un guide inclassable // Avec les illustrations de Charb, Rust et Cie - Une préface de Stéphane Guillon - Un guide touristique d'un autre genre - Un bijou d'humour noir Un guide ludique sur les meilleurs endroits pour mourir dans la capitale. Il y en a pour tout le monde, pour tous les goûts : mourir en famille, seul ou à deux, où sauter, où se pendre, spécial phase terminale, spécial nains, les plus jolis toits de Paris... Il y a de quoi faire et c'est une belle occasion de se promener dans Paris et de (re)découvrir la capitale une dernière fois.

10/2021

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Littérature française (poches)

Gagner à en mourir

Le 9 août 1942, l'équipe ukrainienne du FC Start rencontre une sélection des meilleurs joueurs de l'Allemagne nazie. S'ils remportent ce match de football, les Ukrainiens savent que leur existence est menacée. Faut-il risquer sa peau plutôt que souffrir une vie de déshonneur ? Que devient le sport quand il n'est plus un jeu ? Pierre-Louis Basse s'est impliqué pleinement dans ce récit. Le "match invisible" qu'il commente avec ferveur rend hommage à ceux qui, quelles que soient les circonstances, choisissent de combattre.

04/2014

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Littérature française

Contes à mourir debout

"Un billet simple pour la terre s'il vous plaît, pour demain dix-sept heures. - Vous savez bien que les billets simples n'existent pas. - Moi, je veux un billet simple. - N'insistez pas. Nous n'en délivrons pas. Le retour est obligatoire ; vous le savez bien ! . ". . Pour nous, simples mortels, croyants ou non croyants, la vie après la mort demeure un mystère insaisissable ! Geneviève Fleury-Anne, avec une délicatesse liée à un humour parfois très croustillant, aborde ce sujet avec un réalisme quelquefois saisissant, et nous entraîne avec une légèreté pertinente dans cet univers diaphane situé "au-delà" ... Anecdotes, récits, retours sur soi-même, trouvailles... et retrouvailles, les formes sont variées mais tous les sujets sont abordés ou presque ! Le lecteur, c'est certain, ne s'ennuiera pas, et au terme de ce voyage à ciel ouvert, il se fera sans aucun doute une idée qui lui sera propre de cet Au-delà qui nous donne tant à penser.

10/2012

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Littérature française

Voyager jusqu'à mourir

Jacqueline Merville est vagabonde sur la Terre et aussi vagabonde entre l'écriture et la peinture. Ces deux formes d'expression en elle se complètent comme l'ombre et la lumière ; autant sa peinture est lumineuse, autant ses livres traitent de la violence du monde. Partie vers l'Inde à la recherche d'une harmonie refondatrice, elle y rencontrera aussi l'extrême violence d'un pays où l'on tue parfois à la naissance les filles inutiles... Ce cadavre d'enfant qu'elle découvrira, abandonné au pied d'un arbre, la renverra à son expérience personnelle en ravivant le souvenir de l'avortement clandestin subi par sa mère, tel que pratiqué encore dans les années soixante... Ce texte vient à maturité lors du passage d'un monde à l'autre, de l'occident à l'orient, terme d'un voyage provoqué par la lecture du livre d'un philosophe indien.

10/2009

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Théâtre

Conte à mourir debout

La soirée suit son cours. Roberval, le vieux et célèbre "tanbouyé", prend soin de son instrument. Il en ajuste soigneusement la peau en essayant d'en sortir le son parfait. Bertilia, son épouse, s'affaire en cuisine et sert la soupe à son homme. Le silence est lourd. Normal : entre deux cuillerées, Roberval réfléchit à la manière dont il va annoncer sa mort prochaine... Comment va-t-il se préparer à rendre compte, aux anciens déjà partis, de ce qui se fait dans le monde des vivants ? Comment va-t-il s'imposer à tous comme un mort respecté ? Quelle trace va-t-il laisser dans ce bas monde... ? Non loin de là, "Le Chroniqueur" s'apprête à digérer l'événement à sa façon. Poussé par des médias qui en veulent toujours plus, il se présente en conteur moderne, envahissant le quotidien des familles et n'hésitant pas à soutirer les confidences, à les interpréter à son gré, voire carrément à réinventer la vie de ceux qu'il croise. Mais trompera bien qui trompera le dernier...

02/2009

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Policiers

La dernière à mourir

A quatorze ans, Teddy Clock a traversé plus d'épreuves que n'importe quel garçon de son âge : après avoir réchappé par miracle au massacre de sa famille, voici que, deux ans plus tard, il voit ses parents adoptifs tomber à leur tour sous les balles d'un tueur à Boston. Sur les conseils de son amie Maura Isles, l'inspecteur Jane Rizzoli décide de le confier à Evensong, un internat qui accueille déjà deux adolescents, Claire et Will, dont l'histoire présente des similitudes troublantes avec celle de Teddy. Tandis que Jane s'efforce de convaincre sa hiérarchie de l'existence d'un lien entre ces enfants, Maura est le témoin d'une série d'incidents inquiétants à Evensong : simulacre de rituel païen, suicide suspect d'un professeur. La Mort rôde autour des trois orphelins et tout indique que, cette fois, elle ne laissera aucune chance à ses proies. Une nouvelle enquête de Rizzoli et Isles où l'on retrouve la mystérieuse Fondation Méphisto, dans un cadre plus effrayant et lugubre que jamais.

02/2015

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Policiers

Riches à en mourir

Tous les vendredis, la mort frappe. Jamais au hasard. Seulement les riches... Un terroriste sans visage s'attaque aux nantis là où ça leur fait le plus mal. Au portefeuille. S'ils ne veulent pas mourir, une seule alternative leur est offerte : donner une partie de leur fortune aux plus nécessiteux. La menace est réelle. Pour les douze millions de riches de la planète, le compte à rebours a commencé... Un thriller féroce, ambitieux, parfaitement maîtrisé, qui impose d'emblée l'univers romanesque original et déjanté de Frédéric Andréi.

08/2014

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Littérature française

Mourir à la française

Federico Garcia Lorca est un jeune idéaliste en rupture avec le système totalitaire, amoureux du "rêve de la France éternelle" et de la philosophie du siècle des Lumières. Sous l'impulsion d'un ancien marin, ce dernier prendra conscience peu à peu de la réalité de la vie française, sans toutefois renoncer aux valeurs que ses parents lui ont inculquées... Ce roman met en lumière deux cultures, la française et l'espagnole, différentes mais complémentaires selon José Carcel, qui animent l'existence de Federico. L'une est fondée sur le "sentiment tragique de la vie" et l'autre, sur le désir de liberté, égalité et fraternité.

06/2022

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Sciences politiques

Les terroristes sont parmi nous

Ils sont là, parmi nous, ces individus en rupture avec la société, susceptibles d'incarner le pire danger. Pour prévenir le moment où ils peuvent commettre l'irréparable, les agents de l'antiterrorisme doivent les fréquenter, cerner leur personnalité, évaluer les risques de passage à l'acte. Qui sont les "terroristes potentiels" ? Et qui sont celles et ceux qui consacrent leur vie à les empêcher d'agir ? Après Je devais aussi tuer, où elle racontait son initiation à la guerre de l'ombre dans une unité spéciale israélienne chargée d'infiltrer les réseaux du Hezbollah, Nima Zamar ouvre le dossier de Nadia W. Eduquée à Genève, cette jeune femme de mère suisse et de père palestinien a, comme Mohamed Merah et les frères Tsarnaev, sombré dans le fanatisme. Chargée de sa surveillance pendant près de vingt ans, Nima Zamar dévoile les étapes de la radicalisation de Nadia. Et nous plonge au coeur de sa mission. Un témoignage exceptionnel pour comprendre comment sont combattues les nouvelles formes de terrorisme.

10/2013

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Littérature française

Comme sont nus les rêves

Lionel Bourg poursuit depuis des années une quête autobiographique où rien n'est laissé au hasard. Il le prouve une fois de plus en nous invitant à le suivre, avec ses phrases amples et sinueuses, ici et ailleurs, en l'occurrence de Douala (et Limé, Bonassama, Buéa au Cameroun), à Rennes où il fit halte durant plusieurs semaines en 2007 avec passage obligé à Saint-Etienne (où il vit). D'autres rendez-vous affleurent au fil des pages rencontres au fond du bar ou rue des embruns avec des écrivains, des anonymes, des proches, des livres, des toiles, des lieux de résidence ou d'errance... Au final, tous ces trajets, ces croisements d'émotions, de sensualité, de doute, d'égarement, tous ces éclats de mémoire conjugués au présent forment bloc et scintillent, se transformant en une multitude de " feux mal éteints " capables de nous guider longuement, d'un bout à l'autre d'un voyage hors normes, dans une grande et tonique traversée par-delà les creux et les hauts fonds de la réalité humaine.

01/2009

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Poésie

Tous les hommes sont nus

Dans la poésie de Stéphane Babey, nous sommes tous "nus" , c'est-à-dire destinés au partir, à la confrontation avec la mort. Mais la leçon philosophique serait incomplète si le poète n'envisageait pas aussi une sorte de mort au coeur même de la vie : la condition humaine au-delà des apparences fallacieuses de la séduction, de la mode, des ambitions, des illusions, des faux-semblants... En effet, oser vivre nu, c'est oser être vrai et d'aller vers l'Autre, " mon semblable, mon frère " ! Aller nu, c'est braver les mensonges, les interdits, les morales hypocrites. C'est vivre alors vraiment et atteindre une éternité terrestre, grâce à l'amour, grâce au corps sensuel d'une femme, et même au temps de la vieillesse, comme "à l'aube de sa première lune de miel" ... Avec cette poésie remplie d'humour, d'amour, de métaphores, le poète nous fait prendre conscience que l'homme n'est jamais perdu, dévêtu, quand il est aimé, et que l'amant n'est jamais nu quand il est "habillé de la nudité de l'Autre" . Le recueil renferme aussi des moments plus graves, sur l'actualité, la guerre, l'exil... Là, le poème, par touches brèves mais percutantes, traverse le monde des conflits et s'affirme engagé sans que le message ne soit jamais lourd ou idéologique... Voici une poésie bien humaine, méditerranéenne et universelle, équilibrée tel " midi le juste ", évoluant entre les frontières mouvantes du Royaume et de l'Exil, fidèle à la leçon de Camus, que Stéphane Babey ne se lasse pas de fréquenter... Jean-Pierre Bonnel

01/2017

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Littérature anglo-saxonne

Les choses sont contre nous

Dans cet ensemble de textes féministes au vitriol, les cibles principales sont le patriarcat et l'Amérique la plus réactionnaire. En quatorze chapitres, dans l'esprit de Virginia Woolf mais avec l'humour décapant d'un Jerome K. Jerome, Lucy Ellmann s'insurge, s'énerve, se défoule. Qu'il s'agisse des méfaits perpétrés par "ce gros nul" de Trump, du bilan désastreux de la domination masculine, du partage des tâches domestiques, d'un film de Hitchcock, ou de la tyrannie du soutien-gorge, elle n'a pas son pareil pour brosser un tableau à la fois pertinent et chaotique du monde tel qu'il ne va pas, tout en proposant quelques solutions qui en dérangeront plus d'un et en feront rêver plus d'une : organiser une grève du sexe, passer La Petite Maison dans la prairie au tamis féministe, etc. Ellmann sait toucher où ça fait mal tout en maniant l'arme rebelle par excellence : le rire. Tout ce dont nous avons besoin pour nous guider à travers ces temps agités et incertains.

03/2022

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Contes et nouvelles

Les sorcières sont parmi nous

Les 15 textes nommés lors du concours de nouvelles 2022 sur le thème Les Sorcières sont parmi nous. Les auteur. e. s : Zoé AUBRY - Jean BARRAUD - Marc BRETON - Marie BRUNELM - Hadi CHARIF - Sandrine GACHINIARD - Roland GELBGRAS - Isabelle GIRAUDOT - Stéphanie GOOSSE - Serge GORIELY - Clotilde HERAULT - Janine JACQUEL - Ambre LAFAUX - Lila MESSAOUDI - Olivier MORGADES

03/2023

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Développement personnel

Les manipulateurs sont parmi nous

Développer l'art de la contre-manipulation pour se libérer de l'emprise des manipulateurs. Comment réagissez-vous si quelqu'un vous dévalorise, vous discrédite, vous culpabilise, fait du chantage ou vous menace ? Etes-vous interloqué ? Agressif ? Fuyez-vous ? Avez-vous tendance à vous justifier ? Dans ce cas, vous sentez-vous mal ? Désarmé et impuissant ? Ou bien plutôt empli de colère ? Quoi qu'il en soit, rares sont ceux qui ne ressentent rien devant ce type d'attaques, mais avoir de la répartie n'est pas chose facile et naturelle pour tous. Or, cela peut s'apprendre. L'objet de ce coffret est de proposer des réponses possibles pour contrer les personnes manipulatrices (autrement appelées " perverses narcissiques "). Le boîtier contient 52 cartes, divisées en 4 domaines avec 4 couleurs différentes pour mieux les repérer : le manipulateur en général, dans le couple, au travail et en tant que parent. Au recto de chaque carte se trouve une phrase type de manipulateur. Au verso , 2 suggestions de réponses de contre-manipulation pour chacune. Ces cartes sont des outils pour s'exercer à rester neutre ou en contrôle devant les réflexions des manipulateurs, car il s'agit de ne pas entrer dans leur jeu malsain, voire pervers. Avec un peu de pratique, tout le monde peut y arriver !

09/2020

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Loisirs et jeux

Les robots sont parmi nous !

Dans notre vie quotidienne, au travail, à l'hôpital, à l'école, les robots sont parmi nous ! Mais qu'est-ce qu'un robot ? Pourquoi en fabrique-t-on et à quoi servent-ils ? Les robots ressentent-ils des émotions ? Ont-ils de l'imagination ? Ce livre te permet de découvrir leur monde étonnant et de t'amuser avec eux grâce à de nombreux jeux et activités.

03/2018

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Animaux, nature

Ce que les plantes ont à nous dire

"Sincèrement, que pensez-vous des plantes ? Vous les aimez ? Vous les détestez ? Vous les mangez ? Elles vous laissent indifférent ? Quoi qu'il en soit, elles sont là, partout autour de vous — et je pense qu'elles peuvent changer votre vie. Comment ? Laissez-moi tout d'abord vous emmener à leur rencontre. Et ouvrez grand vos oreilles... car les plantes parlent à ceux qui savent les entendre. Le monde végétal est fascinant : je l'explore depuis toute une vie sans cesser un instant de m'en émerveiller. Je vous propose ici de découvrir les extraordinaires secrets des plantes et la longue et tumultueuse relation que l'homme entretient avec elles. Une aventure commune qui façonne son histoire depuis la nuit des temps..." François Couplan

03/2020

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sociologie du genre

Au NON des femmes. Libérer nos classiques du regard masculin

Rien ne semble plus incongru que de prendre appui sur la société d'Ancien Régime pour penser le refus féminin. Assignées au devoir de "réserve" par les traités de civilité et au silence ou à la "feinte résistance" par les codes de séduction, les héroïnes de la littérature classique n'auraient rien à nous transmettre, surtout pas le pouvoir de dire "non" . On aurait pu croire l'affaire pliée sans la sagacité de Jennifer Tamas. Car, à leur manière, les femmes du Grand Siècle ont résisté, elles ont désobéi, et de ces combats à bas bruit il demeure des traces. Sous les images de princesses endormies célébrées par l'industrie du divertissement se cachent de puissants refus, occultés par des siècles d'interprétations patriarcales. Jennifer Tamas les exhume avec courage et subtilité, elle traque l'expression du féminin sous le regard masculin et tend savamment l'oreille vers le bruissement des voix récalcitrantes. Conviant les figures dissidentes des siècles anciens, du Petit Chaperon rouge à Bérénice, elle vivifie le discours féministe et trouve chez Marilyn Monroe le secret d'Hélène de Troie. Elle révèle ainsi, non sans un brin d'irrévérence, un magnifique matrimoine, trop longtemps séquestré dans les forteresses universitaires. Jennifer Tamas est agrégée de lettres modernes et enseigne la littérature française de l'Ancien Régime aux Etats-Unis à Rutgers University (New Jersey). Elle a notamment publié Le Silence trahi. Racine ou la déclaration tragique (Droz, 2018).