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Le Village oublié. Bagnard en Sibérie, 1915-1919

Extraits

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Histoire de France

Ca jamais, mon lieutenant ! Guerre 1914-1918

"Ca jamais, mon Lieutenant", entendu à chaque réunion familiale, fut la réponse de Marcel Duhamel au supérieur qui lui ordonnait d'utiliser son arme contre des soldats français refusant d'obéir en raison de leur épuisement. Agent de liaison cycliste, puis artilleur, Marcel Duhamel décrit son odyssée pendant la Première Guerre mondiale : course à la mer, bataille de la Marne, Champagne, Artois... Il subit un grave traumatisme dans la Somme, le 7 juillet 1916. Son récit s'arrête à cette date. C'est à la demande de son fils qu'il écrit, vers 1968, quelques années avant sa mort, ses souvenirs de la Première Guerre mondiale. Ce document contient un grand nombre d'anecdotes relatées avec précision, esprit critique et humour. Elles soulignent les qualités humaines de l'auteur, son respect des hommes et aussi une certaine tendresse pour les animaux.

02/2014

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Littérature française

Anecdotiques. Volume 2, Avril 1914 - Novembre 1918

Une de mes premières impressions de Paris, lorsque j'y revins blessé, fut de surprendre, au téléphone de l'hôpital où l'on me pansait, cette bribe de phrase : "... l'industrie admirable des poupées..." Qui parlait ? je ne sais et peu importe : "C'est tout de même un peu fort, pensai-je, de s'occuper de poupées en ce moment." Depuis, mon opinion s'est bien modifiée à cet égard. La poupée de Paris qui montrait la mode à toute l'Europe ne faisait-elle pas beaucoup pour le prestige de la France ? Des artistes, des femmes naturellement, ont eu l'idée de faire des poupées portraits, idée charmante qui a déjà produit d'agréables ouvrages comme ceux que Mlle Vassilieff a exposé un peu partout et même sur le Boulevard.

11/2017

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Histoire internationale

Une infirmière allemande au Cameroun 1913-1916

1913 - La colonie allemande du Cameroun, créée en 1884, est à son apogée. Les Allemands commencent la mise en valeur des territoires cédés par la France en 1911. 1916 - Les derniers Allemands quittent le Cameroun, chassés par les Anglais et les Français, c'est la fin de la colonisation allemande. Entre ces deux dates, une infirmière allemande de la Croix-Rouge pour les colonies, Grete Kühnhold, traverse le Cameroun pour aller lutter contre la maladie du sommeil, soigne les blessés de guerre, accompagne la retraite de femmes malades ou enceintes, pratique des contrôles vétérinaires, avant de rentrer elle-même en Allemagne. Son témoignage nous remémore une époque décisive dans la genèse du Cameroun. Mais nul besoin d'être historien pour prendre plaisir à la lecture d'une expérience vécue, à laquelle l'histoire a offert un formidable scénario !

12/2018

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Romans historiques

Aux armes citoyennes 1914-1918. Roman historique

Une très large littérature s’intéresse au centenaire de la guerre de 1914-1918. Mais, à la connaissance de l'auteur, aucune étude approfondie n'a été consacrée au rôle pourtant essentiel des femmes durant ce conflit sanglant. Certes, cela a contribué à juste titre à leur émancipation mais au prix de grands sacrifices souvent méconnus, à part ceux des infirmières. Beaucoup de livres ont souligné la cruauté et la longueur de ce conflit et les souffrances souvent intolérables de nos poilus. Mais à l'époque, le rôle des femmes n'a pas été admis facilement et beaucoup d'hommes pensaient qu'elles étaient incapables de tenir des rôles de premier plan ou simplement importants. Ce livre est donc une juste reconnaissance de leur contribution fondamentale à l'effort de la nation tout entière.

02/2015

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Première guerre mondiale

Champlieu. Berceau des chars français 1916-1918

Lors du centenaire, de nombreux livres ont rappelé les combats des chars français en 1917 et 1918. Pourtant il manque un élément essentiel dans l'évocation des blin- dés : l'apprentissage n'a pratiquement pas été cité. Champlieu, niché au sud de la forêt de Compiègne a accueilli les équipages et leurs engins de la fin décembre 1916 au mois de juin 1918. C'est dans ce lieu que s'est forgé l'arme blindée française.

01/2022

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Autres collections (9 à 12 ans

Il s'appelait comme moi. 1914-1918

A l'occasion d'une sortie scolaire consacrée à l'Armistice du 11 Novembre, un jeune garçon découvre son nom sur le monument aux morts de son village corse. Il veut en savoir plus et découvre que le grand-père de son grand-père est parti sur le continent faire la guerre contre les Allemands en 1914. Nous voilà plongés dans l'enfer de la Grande Guerre aux côtés de soldats très jeunes arrachés à leur foyer un matin d'août 1914.

02/2021

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Première guerre mondiale

Art/Enfer - Créer à Verdun (1914-1918)

Dans nos mémoires et dans nos imaginations, le seul nom de Verdun évoque la guerre, le chaos et l'anéantissement. Toute la région a été marquée par la guerre durant quatre années. Autour du Mémorial de Verdun, la terre du champ de bataille montre aujourd'hui encore les traces des déluges d'artillerie déversés en 1916. Pourtant, des oeuvres sont nées durant cette même période, sur ce même territoire. Elles sont des traces de la création artistique populaire et savante qui a surgi entre 1914 et 1918 dans la région de Verdun. Les noms de leurs auteurs sont parfois célèbres : Fernand Léger, André Derain, Adolf Erbslöh, Franz Marc, Jean-Louis Forain, Félix Vallotton, Maurice Ravel, Jacques de la Presle... La réunion de ces oeuvres au Mémorial de Verdun et dans ce petit livre est un retour à la source de leur inspiration, après un siècle. Fragile revanche de l'acte créateur sur le chaos et ferment d'espoir, elle montre que l'art peut aussi être une façon de dépasser l'anéantissement.

06/2022

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Histoire internationale

Impérialisme, guerre et lutte de classes en Allemagne 1914-1918

Paul Frölich avait conçu ce livre comme la première partie d'une oeuvre plus importante (10 Jahre Krieg und Bürgerkrieg.I. Der Krieg, " Dix ans de guerre et de guerre civile. I. La guerre "), qui aurait dû s'occuper des événements intervenus en Allemagne pendant et après la Première Guerre mondiale. Toutefois, il ne réussit à terminer que le premier volume (Der Krieg, " La guerre ") que nous présentons ici dans sa première édition française. Le livre s'ouvre sur les événements d'août 1914, qui représentent un tournant. Le capitalisme entre dans le XXe siècle ayant épuisé la phase de développement progressif des forces productives et ayant atteint le stade de l'impérialisme. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale transforme les rythmes insouciants de la Belle Epoque en détonations meurtrières. Comme l'écrit Erich Maria Remarque (A l'Ouest, rien de nouveau), " une génération a été détruite par la guerre, même si elle a réussi à échapper aux obus ". Cette guerre représente le commencement dramatique de ce que Lénine appela " l'époque des guerres e des révolutions ". Il ne s'agit plus de guerres bourgeoises pour la formation de marchés, mais de guerres impérialistes pour le partage de marchés et du monde tout entier en sphères d'influence. La lutte de la Bosnie pour son indépendance de l'Autriche, qui constitue le casus belli, ne change pas le caractère essentiellement impérialiste de la guerre. L'impuissance de la bourgeoisie à résoudre les causes de l'instabilité et les conflits de l'époque impérialiste est démontrée par le fait que l'effondrement des deux Empires – l'Ottoman, et l'Austro-hongrois – a ouvert, au carrefour entre Europe, Asie, Afrique, un arc de crise encore existant, allant des Balkans jusqu'au Moyen-Orient. Remarque avait raison : la destruction n'a pas été exclusivement physique. Le conflit emporte comme un ouragan les classes exploitées. D'autant plus que, en quelques jours à peine, l'édifice politique que les travailleurs avaient construit avec leurs luttes, grâce aux efforts et aux sacrifices de beaucoup – l'Internationale socialiste – a fondu comme neige au soleil. Après les grands discours, les affirmations solennelles et les ordres du jour, la plupart des partis socialistes se rangent du côté de leurs bourgeoisies respectives, allant jusqu'à théoriser que l'Internationale doit être considérée comme un instrument pour les périodes de paix, et " suspendue " en temps de guerre. C'est la plus flagrante trahison des aspirations de la classe ouvrière. Selon certaines sources, Lénine lui-même, à l'annonce du vote en faveur des crédits de guerre par la social-démocratie allemande – jusque là point de repère de l'ensemble du prolétariat européen – aurait exprimé son étonnement et son incrédulité. Un grand rendez-vous historique est manqué. Le désarroi des masses est énorme. Les courants internationalistes restent isolés et dans l'impossibilité de renverser la situation. A l'exception de la Russie. En effet, " quelque chose de nouveau " entre en scène " à l'est ". La Révolution d'octobre et les épisodes de fraternisation entre les troupes sur le front oriental deviennent l'exemple à suivre. Ce n'est pas un hasard. L'exception russe était due à la rupture précoce de Lénine et des bolcheviks d'avec les réformistes. Son analyse de l'impérialisme, du social-impérialisme et ses bases sociales dans l'aristocratie ouvrière – corrompue par les miettes de superprofits – explique la dynamique objective de la trahison social-démocrate. Le retard de la rupture avec les réformistes empêche les internationalistes allemands et de l'Europe de l'ouest de suivre l'exemple russe. La révolution reste isolée. Sur le côté oriental, elle accélère objectivement le développement de l'Asie, en amorçant les luttes de libération nationale dans les pays arriérés. Sur le côté occidental, elle ne trouve pas l'alliance naturelle avec le prolétariat le plus important et le plus avancé politiquement du monde : le prolétariat allemand. Pour cette raison, en Occident, la révolution doit reculer devant une contre-révolution interne qui, malheureusement, en vole traîtreusement le langage, les symboles et les drapeaux : le stalinisme. Pendant des décennies, le capitalisme d'Etat oriental se présente comme socialisme voire comme communisme. Mais finalement l'histoire a réclamé des comptes. La " rupture du maillon le plus faible de la chaîne impérialiste " se réfère à l'immense " crise de déséquilibre " représentée par une super-structure encore tsariste du développement capitaliste en Russie. En effet, la social-démocratie n'a même pas essayé de limer le maillon le plus fort, le maillon allemand ; au contraire, elle l'a renforcé, en déployant le prolétariat aux côtés de sa propre bourgeoisie. C'est là l'échec historique du réformisme, un échec qui n'admet pas d'appel. La question historique et politique centrale demeure la trahison de la social-démocratie en 1914. Comment cela a pu se produire ? Quelles en ont été les conditions ? Quelle la dynamique ? Comment peut-elle justifier sa trahison devant les masses ? C'est en répondant à ces questions que le travail de Paul Frölich prend toute son épaisseur. Internationaliste, connu pour sa superbe biographie de Rosa Luxemburg, Frölich nous offre une chronique politique autant sévère que documentée de ces événements. Depuis les causes de la guerre (l'impérialisme, le colonialisme, le militarisme) et les positions internationalistes et antimilitaristes de la IIe Internationale, jusqu'au " triomphe de la folie " déclenché le 28 juin 1914, à Sarajevo, par l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône autrichien, par les nationalistes bosniaques. De la social-démocratie impériale du 4 août (date du premier vote au Reichstag sur les crédits de guerre), à la paix sociale imposée grâce aux syndicats et à la suspension des lois de protection des travailleurs. Sur ce terrain, les dirigeants sociaux-démocrates vont même au-delà des requêtes du patronat, allant jusqu'à abolir les célébrations du Premier mai. Depuis les luttes de classe qui ont eu lieu en dépit de tout cela, au courage de Karl Liebknecht qui, lors du procès politique contre lui, s'érige en juge du gouvernement et de la bourgeoisie allemands. Liebknecht est condamné à quatre ans et un mois de prison et à six ans de privation des droits politiques. Une condamnation qui contribue à faire pousser des ailes aux radicaux de gauche et au groupe Spartakus, malgré l'emprisonnement à plusieurs reprises d'autres dirigeants du calibre de Rosa Luxemburg et Franz Mehring. On en arrive ainsi à la crise finale et aux révoltes de masse, à savoir à la débâcle politique et militaire de l'impérialisme allemand. Dans son travail, l'auteur ne saisit pas toujours entièrement les limites de l'action politique de la gauche social-démocrate (voir chapitre 3, l'allusion à " la grève générale politique de masse ", une thèse chère à Rosa Luxemburg). Dans le même chapitre, Frölich fait référence à la " thèse erronée d'Engels " contre l'insurrection et en faveur d'une action respectueuse des lois. De toute évidence, il ne savait pas que l'introduction de 1895 d'Engels aux Luttes de classe en France de 1848 à 1850, de Marx, avait été grossièrement falsifiée par l'élimination de plusieurs morceaux, et qu'elle avait été publiée à l'époque sous cette forme domestiquée dans le Vorwärts. C'est Karl Kautsky qui avait refusé à Engels la publication du texte complet. Mais, dans l'ensemble, le texte de Frölich est très valable. C'est une fresque fascinante du grand drame historique dans lequel les masses anonymes, trahies et trompées, sont envoyées à l'abattoir. Un massacre que l'auteur estime à hauteur d'environ 35 millions de victimes, en comptant, dans les différents pays, la chute de la natalité, les morts au front et les victimes des famines et des difficultés de toutes sortes à l'intérieur. Nous sommes certains que, en parcourant ces pages, aujourd'hui encore, même le lecteur politiquement engagé et non dépourvu de culture historique sera pris d'étonnement, d'indignation et, peut-être, de colère. C'est bien qu'il en soit ainsi. La force que la social-démocratie allemande aurait pu déployer contre la guerre et contre sa propre bourgeoisie est impressionnante : des centaines de milliers de membres du Parti, quatre millions d'électeurs, 110 représentants au Parlement ainsi que de nombreux journaux ayant une large diffusion parmi le prolétariat, ce à quoi il faut encore ajouter les organisations syndicales et les coopératives. Mais Frölich documente la progressive diffusion – dès avant le déclenchement du conflit – de positions opportunistes, social-impérialistes et colonialistes au sein du Parti et parmi ses cadres syndicaux. Il en analyse aussi ponctuellement les formulations et les prétentions théoriques, souvent basées sur la " défense des intérêts nationaux ". A une époque telle que la nôtre, caractérisées par des processus de renationalisation, par le localisme et le racisme, il s'agit là d'une leçon précieuse. Le bruit de la campagne en faveur de la guerre est assourdissant. Les journaux surchauffent les esprits. La chasse à l'étranger est lancée. Les chants de guerre accompagnent le départ des troupes : " A chaque balle, un Russe / A chaque coup de baïonnette, un Français / A chaque coup de pied, un Britannique ! " Parmi ceux qui vocifèrent, il y a aussi de nombreux travailleurs socialistes, entraînés dans le tourbillon. Une autre leçon à retenir. Le chapitre sur la guerre en tant qu'" affaire " est instructif. " Business as usual ", écrit Frölich au tout début du chapitre. Il explique les diverses méthodes par lesquelles " l'or était distillé à partir du sang humain ". Il documente aussi l'extraordinaire multiplication généralisée des profits, la grande arnaque financière de Daimler Motoren Werke à Stuttgart, les menaces de sabotage de cette même Daimler, les dons intéressés à la Croix-Rouge, les sociétés par actions de la bienfaisance. Parmi les autres exemples, le libéralisme commercial paradoxal et effronté de Thyssen qui, en pleine guerre, vend des boucliers à l'armée allemande à 117 reichsmarks la pièce, et à 68 reichsmarks au gouvernement néerlandais. Les hommes de confiance des grands industriels deviennent les conseillers des bureaux gouvernementaux. Les épisodes d'escroquerie que relate Frölich sont nombreux. Les impôts de guerre se répercutent principalement sur la consommation de masse. Le livre contient beaucoup d'affirmations qui font réfléchir. Rappelons-en deux. " Regardez le monde tel qu'il était avant la guerre, et vous verrez que c'était un monde qui était fait pour la guerre ", écrit Frölich au début du texte. Il parle d'économie mondiale, de concentration du capital, de blocs de puissances, d'armements, de partage des marchés... Si l'on fait une comparaison, comment le monde d'aujourd'hui se présente-t-il ? " Pour nous, aujourd'hui, il est clair que les deux questions que constituaient le maintien de la paix et la révolution, n'en faisaient qu'une. Lutte contre la guerre voulait dire lutte de pouvoir contre la bourgeoisie dans tous les pays, autrement dit lutte révolutionnaire. Aujourd'hui, il est tout aussi clair pour nous que la lutte révolutionnaire présuppose certaines conditions spirituelles, morales et organisationnelles. " Et encore : " Le désarmement était une utopie. A tout moment, il était possible d'en contourner les effets en créant de nouveaux moyens de guerre. " La critique de Frölich à l'égard des positions de Karl Kautsky est ponctuelle. Ce dernier imaginait un capitalisme sans l'impérialisme et sans politique de puissance. Une lutte véritable pour la paix et contre le militarisme n'est possible qu'à la condition d'être une lutte contre le capitalisme. En conclusion de son livre, Frölich affirme qu'il ne voit pas la paix dans l'avenir de l'Europe : " Certains Etats se sont effondrés. Sous les ruines de la guerre mondiale gisent les cendres des vieilles monarchies. Le monde a été partagé de manière différente. La France se considère comme la première puissance du continent européen, les Etats-Unis comme la première puissance du monde. Certains Etats impérialistes ont été détrônés. Les colonies ont fait un grand pas en avant sur la voie de leur libération. L'Allemagne et l'Autriche sont devenues elles-mêmes des colonies. ... Les peuples se sont laissés entraîner au massacre de masse dans le but de renverser le militarisme allemand qui menaçait tout le monde. Ce but "élevé" est atteint, et le monde, plus sinistre que jamais, regorge d'armements. Avant la guerre, les armées comptaient sept millions d'hommes ; elles en comptent onze millions après la guerre. ... On dit que ce sera la dernière guerre. La Société des Nations existe désormais. Les tribunaux d'arbitrage sont mis à contribution. Les peuples sont unis sur le papier par de sacro-saints traités qui n'engagent à rien. En vue de la prochaine guerre, les techniciens et les chimistes se mettent au travail et les Etats s'arment. ... Et pourtant ! La bourgeoisie s'est elle-même porté le coup le plus terrible en déclarant cette guerre. Dans l'immense empire de l'Est, la classe de l'avenir a déjà triomphé. Les vieilles puissances capitalistes sont grosses de la révolution. Et si aujourd'hui la bourgeoisie, dix ans après ce maudit 4 août, cherche encore une fois à prêcher la conciliation des classes en vue de l'extermination des peuples, alors retentira le cri de Karl Liebknecht, répété par des millions de voix : Contre la guerre, révolution ! " Les choses ne sont pas allées comme Frölich l'espérait. L'erreur de 1914-1918, sous d'autres formes, a déjà été répétée en 1939-1945. Elle ne doit plus se répéter. Voilà pourquoi elle doit être connue.

05/2014

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Sociologie

Vilfredo Pareto, génie et visionnaire

C'est en 1916 qu'est paru à Florence l'oeuvre majeure de Vilfredo Pareto, le Traité de sociologie générale. Il n'a été lu, pour autant qu'il l'ait été, qu'après la guerre de 1914-1918. Pareto devait mourir en 1922.Tout se passe comme si cette oeuvre puissante avait été censuré en Europe. Elle fut honorée du bout des lèvres en Italie. En France, le Traité fut publié en 1917-1919 dans la traduction de Pierre Boven revue par l'auteur. Les professeurs de sociologie ne parlent pas de Pareto, ils ne le mentionnent pas dans les bibliographies. On explique cette censure, ce phénomène de résistance, par le fait qu'il était fasciste. On oublie que le fascisme, dans les années 1920, avait droit de cité et qu'il était couvert d'éloges par des hommes d'Etat de pays démocratiques. D'ailleurs quand Mussolini prit le Pouvoir, le Traité était déjà paru, et tout ce que Pareto avait à dire, il l'avait dit. Certaines attitudes vis-à-vis de lui ressemblent plus à des rites de conjuration, des entités sociales qu'il aimait bafouer, ce ne sont que des pratiques propitiatoires. Il est temps de réhabiliter cette pensée qui a vaincu l'oubli, on peut de moins en moins impudemment l'ignorer. "Le génie est l'aptitude de voir des choses invisibles, de remuer les choses intangibles, de peindre les choses qui n'ont pas de traits" (Joseph Joubert). "Lorsqu'un vrai génie apparait dans le monde, vous le reconnaissez à ce signe que tous les sots sont ligués contre lui" (Eric Freron).

02/2019

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Histoire de France

Dico atlas de la Grande Guerre. Chronologie de la Première Guerre mondiale, 1914-1918

Ce dico atlas de la Grande Guerre a 3 ambitions. Une synthèse de l'historiographie : qu'ont découvert les historiens ces dernières décennies sur un conflit si proche et en même temps si loin de nous par les attitudes des populations, par leur perception du monde ? Retrouver du sens aux événements et à la trame historique, pour sortir d'une histoire-mémoire, moralisatrice et compassionnelle pour mieux comprendre également les enchaînements, les blocages, les impossibilités. Pour cela, un plan chronologique en 4 parties : 1914 et avant ; 1915-1916 : l'impasse qui pousse à la logique de la "guerre totale" ; 1917 : l'année des échecs ; 1918 : qui a gagné la guerre ? Non seulement à travers la réalité froide des bilans et des clauses des traités, mais aussi dans les perceptions de l'époque et compte tenu de toutes les interrogations que la guerre et les traités laissent en suspens. Prendre en compte toutes les dimensions du conflit : européenne, mondiale, économique, idéologique, technologique ; la guerre vécue au niveau des acteurs principaux (les soldats) mais aussi la guerre moins connue des civils, des enfants, des femmes...

10/2013

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Sociologie

Sociologie religieuse et anthropologie. Deux enquêtes de terrain, 1912-1915

Ce livre retrace l’activité scientifique du jeune sociologue et anthropologue Robert Hertz, tué dans les tranchées de la Woëvre, le 13 avril 1915. Deux de ses travaux sont réédités ici, dans leur version originale : le dernier article de recherche publié de son vivant, «Saint Besse, étude d’un culte alpestre», paru en 1913, et les notes d’enquête prises auprès des soldats que le sergent Hertz avait sous ses ordres au front, éditées à titre posthume en 1917 sous le titre «Contes et dictons recueillis sur le front parmi les poilus de la Mayenne et d’ailleurs (Campagne 1915)». Le livre décrit une véritable révolution scientifique tragiquement avortée par le conflit. Entre les vacances de l’été 1912 durant lesquelles Hertz découvre saint Besse et les tranchées de la Woëvre où il passe ses derniers mois, le jeune sociologue importe l’enquête directe dans le milieu durkheimien, non pas seulement comme source d’informations complémentaires à la documentation écrite, mais en faisant des interactions avec les enquêtés l’un des principaux moteurs de la recherche. Malgré leurs différences, les deux textes peuvent et doivent être réunis sous la bannière de l’ethnographie. En cela, le livre décrit et analyse un moment charnière, resté inconnu ou invisible parce que littéralement effacé par la guerre, du développement de la sociologie durkheimienne.

02/2015

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Arts décoratifs - Traditions

La Jeune France, histoire illustrée de la guerre 1914-1915

La Jeune France : histoire illustrée de la guerre 1914-1915 / [gérant Emile Beuve] Date de l'édition originale : 1915-04-04 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

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Sciences historiques

Les prisonniers de guerre français. Enjeux militaires et stratégiques (1914-1918 et 1940-1945)

Les deux guerres mondiales présentent deux caractères nouveaux qui rejaillissent sur le sort des prisonniers de guerre et fournissent des renseignements précieux sur les sociétés en guerre au XXe siècle. D'abord, ces deux guerres sont des guerres totales et les prisonniers de guerre restent un enjeu dans le domaine militaire, mais le deviennent aussi dans celui de l'économie et de la propagande. Ensuite, un droit humanitaire se met peu à peu en place. Symbolisant la puissance de la civilisation au moment où elle est le plus menacée, c'est-à-dire pendant les conflits, les textes conventionnels sont appliqués pour la première fois durant la Première Guerre mondiale, par l'intermédiaire de quelques articles de la Convention de La Haye de 1907 concernant les prisonniers de guerre et se perfectionnent avec la Convention de Genève de 1929, entièrement consacrée aux captifs. Cette étude suit plus particulièrement le sort des 600 000 prisonniers de guerre français de la Première Guerre mondiale et des 1 800 000 captifs de la Seconde Guerre mondiale, les plaçant en perspective avec les prisonniers des autres nations pour comprendre leur originalité. Elle montre également que les deux guerres mondiales apparaissent comme une période exceptionnelle où les belligérants sont clairement identifiés et où l'on tente, et globalement où l'on réussit, à protéger les prisonniers de guerre par un droit humanitaire international alors même que leurs rôles stratégiques augmentent.

06/2010

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Critique littéraire

Coffret 3 volumes Correspondance : Tome 1, 1893-1912 ; Tome 2, 1912-1919 ; Repères

Ce coffret contient deux volumes de la correspondance de Victor Segalen soit plus de 1500 lettres - dont 1300 sont inédites - 184 illustrations hors-texte, et un troisième volume qui regroupe des cartes, quelques lettres annexes et un appareil critique (notices descriptives des lettres, bibliographie, index).

09/2004

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Sports

Les avions d'observation, de reconnaissance et d'école de la Grande Guerre

Dès 1891, l'armée, notamment le général Mensier, directeur du Génie, suit les travaux du précurseur Clément Ader. Lequel publie en 1909 un ouvrage prophétique, L'Aviation Militaire... Cette année-là, le ministre de la Guerre, le général Brun, demande au Génie et à l'Artillerie de jeter les bases de l'Aéronautique militaire. 14 aéroplanes participent aux Manœuvres de Picardie en septembre 1910. Les Français René Simon et Roland Garros, pilotes du Moisant International Aviators, un " cirque volant " américain, effectuent de vraies missions de guerre durant la révolution mexicaine de 1911. Les Italiens font de même en Libye fin 1911, les Français au Maroc début 1912, et la Guerre des Balkans de 1913 voit l'utilisation de l'arme aérienne dans les deux camps... Connaître les intentions de l'ennemi en profondeur ou sur le front, régler sur lui les tirs de l'artillerie, sont des missions vitales pour la conduite des combats. Alors que les premiers appareils sont dérivés de ceux qui évoluent à la Belle-Epoque, à la fin de la Grande Guerre sont en service des machines spécialisées, puissantes, performantes et efficaces, tandis que nombre de modèles déclassés servent à la formation des aviateurs.

04/2015

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Histoire internationale

Alerte en Europe : la guerre dans les Balkans (1912-1913)

Evacuées de la mémoire collective en France, les guerres balkaniques sont longtemps restées dans l'oubli. L'actualité post-guerre froide, les conflits sanglants en ex-Yougoslavie de 1991 à 1999 leur ont valu une sorte de re-médiatisation. Les témoignages de Léon Trostky et de John Reed trouvèrent leur public. Mais c'est aujourd'hui, en 2014, alors que les Européens et leurs alliés se mobilisent pour commémorer, c'est-à-dire comprendre la tragédie de la Grande Guerre, qu'analystes et historiens se penchent sur les fractures anti-ottomanes puis fratricides de 1912 et de 1913. Quelles sont les passions, les intérêts en jeu ? Quels sont les moyens militaires à portée des armées confrontées ? 1912-1913: l'alerte ! Les aspirations pacifistes, les options de recomposition fédéraliste sont mises de côté. L'imagination n'est pas au pouvoir. Le temps est venu de la revanche, de la maximalisation de la puissance, de l'extension territoriale. Les guerres de 1912-1913 témoignent déjà de la faillite de la pensée.

06/2014

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Sciences historiques

Les enseignements maritimes de la guerre antigermanique (1919)

Le contre-amiral Daveluy, 1863-1939 fait incontestablement partie des grands marins et écrivains maritimes français, de réputation mondiale. Inventeur du périscope dans les années 1890 avec son camarade Violette, créateur de l'aéronautique navale en 1910, commandant des unités françaises en Asie à la recherche de l'Emden en 1914, chef d'état-major de l'armée navale en 1916, il a surtout beaucoup écrit, se plaçant dès 1900 aux avant-postes du retour de la marine française à sa vocation guerrière après les errements de la Jeune école" . Après s'être fait connaître par son premier livre "le combat naval" , couronné par l'Académie de sciences, puis par "La lutte pour l'empire de la mer" , il livre ici une synthèse éblouissante de clarté sur la guerre maritime menée par les Alliés de 1914 à 1918. Comme toujours, il va l'essentiel, sans mâcher ses mots. L'ouvrage intéressera donc ceux qui veulent appréhender simplement la dimension maritime de ce conflit.

06/2014

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Histoire de France

La presse clandestine dans le Nord occupé (1914-1918)

La Première Guerre Mondiale engendre un essor extraordinaire de la propagande dans les territoires occupés de France et de Belgique. Les autorités allemandes entendent ainsi faire adhérer la population à ses buts de guerre. En réaction, un groupe de jeunes enseignants des Facultés Catholiques de Lille et de l'Institut Technique roubaisien créent et développent une presse clandestine diffusée de janvier 1915 à décembre 1916 sous des titres divers, de La Patience à l'Oiseau de France. Ce journal connaît une audience certaine avant de voir ses protagonistes arrêtés et déportés. Cet acte de résistance, restitué ici pour la première fois, nous éclaire sur un aspect souvent évoqué mais jamais véritablement analysé de la Grande Guerre. Il dessine aussi, en creux, les craintes et les espérances d'une population opprimée sous le joug de l'ennemi.

03/2014

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Histoire de France

Le Havre 1914-1918. Les carnets d'Edmond Derome

Imprimeur, bibliophile et fin lettré, le havrais Edmond Derome (1881-1976), a rédigé, durant la Grande Guerre, un journal quotidien jusqu'alors resté inédit. Quoiqu'écrit, suivant ses propres termes, sans "aucune prétention littéraire" et dans l'unique but "de conserver fidèlement, pour [lui] seul, des souvenirs précieux autant que douloureux" , la lecture de ce journal fait entrer Edmond Derome dans le cercle des écrivains havrais. S'il existe d'autres témoignages situant Le Havre dans la première guerre mondiale, Edmond Derome est un des rares à avoir raconté au quotidien, de 1914 à 1919, la vie de la cité portuaire, base arrière des troupes alliées, partagée entre nouvelles et rumeurs du front et interrogations autour d'une guerre qui semble n'en pas finir. Ce témoignage vivant et angoissant, initiatique même, apporte un éclairage sur la vie locale dans un Havre bouleversé par l'afflux des troupes et les effets de la guerre, quoique situé à plusieurs centaines de kilomètres du front. Transcrit et annoté, agrémenté de plus de cent cinquante illustrations, cet ouvrage reproduit en outre pour la première fois l'intégralité des aquarelles de l'artiste havrais Jean Biette qui, durant la Grande Guerre, peignit avec finesse des scènes de la vie havraise. Cette collection d'une quarantaine de vues, conservée à la Chambre de Commerce du Havre, rend leurs couleurs aux scènes brossées par Edmond Derome.

10/2014

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Romans historiques

Le cahier de l'absence. 08/1914-11/1918

"La guerre tue les hommes et révèle les femmes" dernière phrase de ce roman construit autour de deux témoignages, ceux de Georges et de Rose, son épouse. Georges a été, à sa demande, mobilisé en août 1914 en tant que spécialiste des réseaux téléphoniques et télégraphiques. Il travaille à l'arrière et dans les zones de combats. Dans ses lettres à son épouse il raconte son quotidien, une correspondance très personnelle qui livre le témoignage pertinent, critique, à la fois dramatique et plein d'humour, d'un civil au milieu des militaires dans une guerre devenue peu à peu ordinaire. Rose tient depuis longtemps un carnet de notes personnelles. Le départ de son époux transforme son quotidien. Son carnet de notes en devient le témoin. Les récits de ces deux êtres attachants et généreux se complètent et se croisent sans nécessairement s'interpeller.

04/2018

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Histoire de France

1914-1918 les marins pêcheurs sous le feu ennemi

Nous sommes en 1914, la guerre est déclarée. Les marins pécheurs sont pour la plupart mobilisés et les ports de pêche sont désertés. Qui sont ces hommes qui, au risque d'une rencontre souvent fatale avec une mine dérivante ou un sous-marin ennemi, vont porter sur leurs épaules la responsabilité de faire fonctionner une industrie indispensable au ravitaillement alimentaire du pays ? Alors que le conflit s'éternise, quelles mesures les autorités maritimes, militaires et civiles, vont-elles prendre pour protéger ces pécheurs et concilier les intérêts de la défense avec ceux d'une activité économique devenue essentielle pour nourrir la population ? Combien de drames vont se dérouler avec leurs conséquences sur les plans économique et humain ? Autant de questions auxquelles l'auteure tente de répondre dans cet ouvrage.

11/2018

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Littérature française

Matinée chez la princesse de Guermantes. Cahiers du Temps retrouvé

C'est sous le titre de "Matinée chez la Princesse de Guermantes" que Proust rassemble finalement pour Le Temps retrouvé les deux ultimes chapitres annoncés par lui : "L'Adoration perpétuelle" et "Le Bal de Têtes". Nous en donnons ici la première version complète écrite par lui en 1910-1911. Auparavant, dans une première partie, nous publions le Cahier 51, que l'on peut considérer comme un cahier de préparation et qui est bien antérieur. Quant aux Notes pour Le Temps retrouvé elles s'échelonnent sur quatre années environ, de 1913 à 1916.

11/1982

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Auvergne

Un Village Oublié

Ecrivain prolifique, Albert Pignol, avec ce nouvel ouvrage - son vingt-et-unième - poursuit son oeuvre romanesque. A cette occasion, l'auteur clermontois renoue avec "La Toscane auvergnate " qui lui a déjà inspiré deux autres romans, pour nous conter le quotidien d'un village dont les habitants s'efforcent de restaurer la convivialité passée. Vu depuis le monde urbain, la vie d'un village rural peut sembler un long fleuve tranquille. C'est oublier que tout fleuve présente des méandres et des tourbillons. Ainsi, le retour au pays d'un commissaire à la retraite, qui a mené l'entier de sa carrière en région parisienne, ne tarde-t-il pas à bouleverser le rituel établi. Très vite, menues enquêtes à suspens, intrigues amoureuses, nouveaux arrivants et pérégrinations touristiques réveillent une vitalité oubliée qui ne demandait qu'à s'épanouir à l'ombre d'un lustre oublié.

05/2023

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Sciences historiques

L'armée française dans les combats de Meuse 1914-1915

Ce livret de 32 pages s'attache à décrire les combats livrés dans la Meuse en 1914 et 1915, avant la bataille de Verdun, en portant l'attention du lecteur sur l'évolution des tenues des soldats à une époque charnière. En effet, les combattants de l'été 1914, avec leur uniforme à pantalon rouge garance, n'ont reçu aucune nouvelle tenue pendant plusieurs mois et durant le premier hiver, on voit apparaître des pantalons en velours côtelé, des chemises à carreaux et toutes sortes d'effets envoyés par les familles, avant que l'uniforme bleu horizon commence à faire son apparition au printemps 1915, pour s'imposer complètement durant l'été 1915. Au moment des grandes offensives de septembre 1915, la silhouette du poilu est quasi définitive, avec les bandes molletières, l'uniforme bleu horizon et le casque Adrian.

10/2019

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Première guerre mondiale

Les prisonniers de guerre français dans <i>L'Illustration</i>. (1914-1919)

Au cours de la Grande Guerre, le sort des prisonniers français en Allemagne n'a jamais constitué une priorité pour le gouvernement français, les informations les concernant n'ont jamais été mises en avant. C'est donc en temps de guerre un sujet marginal. Tomber aux mains de l'ennemi, surtout en étant indemne est pour beaucoup de responsables politiques et militaires du pays, une marque de lâcheté, d'infamie, voire de trahison. Les déclarations de Joffre à ce sujet reflètent l'avis général. Cependant l'information concernant leur traitement devient, à partir d'octobre 1914, un enjeu dans la guerre médiatique à destination des opinions publiques et des neutres. Comme tous les grands périodiques, L'Illustration, par la publication de dessins, de photographies et d'articles a participé à cette campagne d'information - et de manipulation - quand il s'agissait de donner des nouvelles sur les prisonniers ennemis détenus par la France. Mais quel est le message que ses rédacteurs ont transmis à leurs lecteurs et à l'étranger sur les prisonniers français majoritairement détenus en Allemagne ? A quel rythme ? Sous quelle forme ? Quels étaient le niveau de validité des informations délivrées et l'objectif visé ?

02/2023

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Poésie

Poèmes en guerre. 31 juillet 1914-9 novembre 1918

Des quelque trois cents poèmes écrits par Apollinaire entre la déclaration de guerre le 31 juillet 1914 et sa propre mort le 9 novembre 1918, seul environ un tiers fut publié de son vivant. Le reste n'a été révélé que tardivement, comme les Poèmes à Lou, ou a été dispersé dans des publications posthumes. Il manquait un ouvrage permettant d'appréhender l'ensemble de cette création. En substituant aux rassemblements plus ou moins arbitraires une simple juxtaposition au jour le jour, les Poèmes en guerre déroulent une histoire quotidienne où chaque destinataire reprend sa place et son rôle dans le drame vécu par le poète. Ainsi apparaissent plus clairement, mais souvent entre les lignes et dans le non-dit, la détresse, l'angoisse de mort et les recours sans lesquels le soldat ne pourrait "tenir" : l'amour, les amitiés, la capacité de résilience grâce à l'écriture poétique, toujours prête à cueillir "le mystère en fleurs". Celui qu'on a trop souvent dépeint comme un va-t-en guerre ne manque rien de la terrible réalité. Pontife et araignée, il tisse les liens qui le retiennent en haut et en bas, impuissants cependant à le détourner de son destin tragique. Claude Debon

10/2018

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Romans de terroir

Ciel rouge. 1914-1918, des Belges réfugiés en Normandie

914, à Beselare, dans la Belgique flamande, à quelques kilomètres de Passchendaele et d'Ypres, la vie d'une famille belge prise dans la tourmente de la Grande Guerre. En quatre années, les uns auront vécu la guerre des tranchées, les autres l'occupation allemande et d'autres encore l'exil à l'étranger. à l'issue du conflit, il leur faudra désormais choisir entre reconstruire leur village anéanti lors des batailles de l'Yser ou s'enraciner dans le pays qui les a accueillis. Ce choix crucial est celui de milliers de Flamands, au début des années vingt, à l'origine d'une migration massive de familles paysannes en Normandie, lesquelles insufflent un élan fructueux dans le monde agricole. L'auteure, à travers ses personnages fictifs issus cependant de témoignages et d'archives historiques, fait revivre la peur, l'horreur et les incertitudes des villageois proches des cités d'Ypres, et traduit les espoirs et les ressources insoupçonnées de l'homme dans les temps difficiles.

09/2020

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Histoire de France

L'aviation durant la Grande Guerre 1914-1918

Par le texte et l'image, par les comptes-rendus des journaux de l'époque expurgés de la propagande officielle, par les clichés et les cartes postales diffusés au public, l'ouvrage évoque les combats aériens pendant la Première Guerre mondiale, nommée aussi la "Grande Guerre" parce qu'elle fut, par son importance et ses conséquences une tragédie humaine incommensurable. En cette période de commémoration du centenaire du conflit de 1914-1918, alors que de nombreux travaux se consacrent à l'historiographie générale ou particulière des batailles qui se déroulèrent pendant plus de quatre longues années, nous voici plongés à bord des étranges machines volantes qui défièrent les lois de la pesanteur afin d'aider la nation à l'effort de guerre et à la victoire des armes.

02/2018

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Histoire de France

Carnets de guerre 1914-1918. Un témoin lucide

Cet ouvrage n'est pas un témoignage de plus sur la Première Guerre mondiale. A l'heure où le dernier Poilu a disparu, voici une chronique de la guerre unique en son genre, vue des bureaux de l'arrière, où l'on s'occupe du matériel et de la logistique. Ce livre est un reportage quasi quotidien observant les faiblesses de l'organisation, les inepties de la bureaucratie, le brassage social, les inimitiés et la camaraderie, la couardise et le courage. Ecrites au fil de la plume, sans presque aucune rature, par un de ces fils de la IIIe République, un jeune paysan franc-comtois devenu grâce à l'école un intellectuel profondément patriote, ces pages frappent par la qualité de l'écriture et la finesse de l'analyse.

10/2011

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Documentaires jeunesse

Lucien, soldat français. La Grande Guerre 1914-1918

Découvrez la guerre de 14-18 à travers le destin de Lucien, un jeune français engagé en 1914. Dans un échange de lettres avec son épouse, Lucien raconte la Grande Guerre vue par un poilu. Quelle Histoire vous propose 3 autres livres pour appréhender les différentes facettes de la Grande Guerre : Mikhaïl le soldat russe, Matthew, le soldat anglais et Franz le soldat allemand.

11/2014