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Identités troublées 1914-1918. Les appartenances sociales et nationales à l'épreuve de la guerre

Extraits

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Sciences politiques

1914-1918, cent ans après, la paix !

La réflexion sur la paix a été au coeur de l'action publique et de l'engagement intellectuel et militant de Daniel Durand pendant les trois dernières décennies. Elle a nourri son activité comme responsable national du Mouvement de la paix français, habitué des rencontres internationales. En écrivant aujourd'hui cet ouvrage de réflexions sur l'engagement pour la paix hier et demain, alors que l'on commémore le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, il s'efforce de montrer toutes les potentialités nouvelles dont disposent les humains pour construire un monde de paix durable. C'est un plaidoyer porteur d'un vigoureux optimisme pour ne pas avoir peur du monde de demain, de ses incertitudes mais, au contraire, pour en saisir toutes ses ressources.

05/2018

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Histoire de France

Parlementaires morts pour la France. 1914-1918

C'est un pan quasiment méconnu de l'histoire de France. Au déclenchement de la guerre 1914-1918, près de 300 parlementaires, députés et sénateurs, sont mobilisables. Mais l'autorité militaire ne sait pas comment les utiliser puisque leur cas n'est pas prévu par les textes ! Doivent-ils rester à la Chambre ou doivent-ils rejoindre leurs unités ? Doit-on leur donner le grade d'officier pour ceux qui ne le sont pas ? Et puis, en leur qualité ne sont-ils pas juges et partie puisqu'ils ont à contrôler l'action de l'armée via le budget de la défense?? Ces questions résolues, certains décident de partir au front, d'autres de rester siéger. A la fin du conflit, 21 d'entre eux auront perdu la vie. Ils s'appelaient Emile Driant, Josselin de Rohan, Uriane Sorriaux, Emile Reymond, Paul Proust, Charles Sébline, Abel Ferry, Raoul Briquet, etc. Ils étaient, académicien, ducs, ou encore ancien militaire et gendre du général Boulanger. Il y avait aussi un journaliste, un syndicaliste, des avocats, des professeurs... Cet ouvrage totalement inédit et très bien documenté retrace la biographie de ces 21 parlementaires morts pour la France et rend un vibrant hommage au courage de ces hommes qui ont donné leur vie pour sauver la patrie. L'AUTEUR Diplômé de droit et de sciences politiques, Christophe Soulard a exercé de nombreux métiers : assistant parlementaire, attaché de presse, journaliste, directeur de la communication, conseiller presse-média, directeur de cabinet, etc. Passionné d'histoire, il a travaillé sur le phénomène de la Petite Eglise dans la Vendée et les Deux-Sèvres. Officier de réserve et auditeur de la 43e session nationale du Centre des hautes études de l'armement, ce spécialiste des opérations d'influence a collaboré à quelques livres de réflexion sur la défense. Auteur éclectique, on lui doit notamment " Syndicats : 13 entretiens pour comprendre ", " Royan 14-18 " ou encore " Clemenceau au fil des jours " et " Guynemer : la légende et le mystère ".

10/2017

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Histoire de France

Joffre. De la préparation de la guerre à la disgrâce, 1911-1916

Des trois maréchaux vainqueurs de la Grande Guerre, Joffre est le moins connu et le plus discuté. Nommé chef d'Etat-major général en 1911, il élabore un plan qui prévoit de porter le fer en Alsace et en Lorraine annexées. Dès les premiers jours de la guerre de 1914, ce plan s'avère être un échec - les Allemands enveloppant les armées françaises par la Belgique. La France est au bord du gouffre quand s'engage la bataille de la Marne, qui est finalement gagnée par les Alliés. Dans certaines sphères civiles et militaires, des voix contestent sa victoire à Joffre. La polémique va enfler dans les années suivantes, qui sont celles des hécatombes et du " grignotage " meurtrier. Sous la pression de la Chambre des députés, Joffre est destitué de son commandement à la fin 1916, après que lui a été attribuée la dignité de maréchal. Joffre a-t-il été un général incompétent ou un stratège remarquable ? N'a-t-il été ni l'un ni l'autre? Ce livre donne quelques éléments de réponse.

04/2010

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Première guerre mondiale

La paix dans la guerre. Espoirs et expériences de paix (1914-1919)

Entre 1914 et 1919, la question de la paix occupe dans les imaginaires et les pratiques des sociétés en guerre une place beaucoup plus centrale que celle généralement établie par l'historiographie. Si la violence de l'affrontement diffuse largement ses effets à l'ensemble du corps social, elle est pourtant loin d'anéantir la "culture de paix" forgée durant les longues décennies de paix de l'avant-1914. En temps de guerre, la paix devient un "horizon d'attente" pour les combattants et l'arrière engagés dans une "guerre pour la paix" , mais aussi une succession d'expériences éphémères permettant de s'évader temporairement du conflit (permissions, distractions, fraternisations, etc.), et bientôt une revendication de plus en plus obsédante à mesure que la perspective d'une paix victorieuse semble s'éloigner, conduisant les Etats belligérants à explorer secrètement les possibilités d'une paix négociée. Grâce à une grande variété d'approches, croisant les dimensions militaires, politiques, sociales et culturelles de la Grande Guerre, cet ouvrage entend étudier ce va-et-vient, dans un temps pétri par la guerre, entre le souvenir de la paix d'hier et l'impatience de son retour, en insistant sur les ambiguïtés du discours de la paix en temps de guerre, ses difficultés d'expression dans un contexte de censure, mais aussi son instrumentalisation quand il s'agit de définir concrètement cette paix ou de la mettre en oeuvre.

03/2022

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 12, 1913-mars 1914

L'année 1913 voit se poursuivre la série des petits cahiers cartonnés répertoriés de K à Q. Valéry consacre de nombreux passages à l'entreprise des Cahiers pour tenter de faire le point sur ses desseins et ses méthodes. C'est déjà le ton de ce qu'il appellera plus tard les "Mémoires de Moi". Investi depuis des années dans l'élaboration de ce qu'il nomme "My Psychology", il revient, avec le but affirmé de "se faire des concepts plus purs", sur des notions déjà examinées : le rêve. la mémoire, l'imagination, la surprise. mais aussi le hasard. Il revendique l'opposition entre sa démarche et celle du philosophe. et désigne connue l'aboutissement de sa réflexion la représentation du "fonctionnement d'ensemble" du vivant "monde, corps, esprit". Esquissant un autoportrait assez explicite, il analyse en moraliste un Ego cherchant en lui la généralité de l'humain. Ce qui frappe c'est l'attention accordée à la question religieuse. l'abondance et la régularité des réflexions dans les Cahiers de cette période. Faut-il y voir un écho des discussions nées de la crise moderniste qui secoue alors le monde catholique ? Ou y repérer une tentative d'interroger le mystère du croire ? Valéry d'autre part réfléchit depuis quelque temps à l'édition possible de ses anciens poèmes, mais le retour à l'écriture poétique n'est pas encore installé. C'est la guerre qui amènera le futur auteur de La Jeune Parque à se réfugier dans un labeur de "moine du Ve siècle". Avant 1911, nulle trace de l'élaboration du poème dans les Cahiers. Si des passages traitent de la poésie, c'est pour préciser un idéal plus que pour définir un but précis. Joint à ces Cahiers, un petit carnet ouvert en août 1914 est un document remarquable par sa variété. Elément parallèle des chantiers valéryens, il contient le premier jet de passages développés ensuite dans les Cahiers. D'août à octobre 1914. Valéry tient aussi un journal, ce qui est rare chez lui. Il note non pas ses réflexions sur un moment tragique, mais des détails de son vécu. Mais surtout le carnet apporte des éléments éclairant la genèse du grand poème. Complément bref du dossier de brouillons, il contient des bribes de vers qui cherchent leur forme définitive et trouveront leur place dans les diverses séquences de La Jeune Parque.

04/2012

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Première guerre mondiale

Le Petit Théâtre des opérations 1914-1918

Héros oubliés, batailles inconnues, anecdotes... Quand l'histoire permet de s'instruire et de sourire ! Saviez-vous que l'armée allemande avait fait appel à des pigeons pour photographier les lignes ennemies en toute discrétion ? Que la Première Guerre mondiale avait vu naître la montre-bracelet ? Et avez-vous déjà entendu parler de la rocambolesque épopée du commando Tiling ? Ou de la résistance héroïque des fusiliers marins bretons à Dixmude ? Si la Grande Guerre fut un énorme gâchis en vies humaines, elle fut aussi le théâtre d'actes de bravoure individuels et collectifs et d'anecdotes aussi drôles qu'improbables. Sur un ton décalé, mais toujours documenté, Julien Hervieux ressuscite ces héros et histoires oubliés de la Première Guerre mondiale pour leur rendre hommage. Et au cas où vous vous poseriez la question, oui, tout est vrai. Edition augmentée et enrichie de chapitres inédits.

04/2022

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Histoire de France

Strasbourg en guerre (1914-1918). Une ville allemande à l'arrière du front

Ville de l'arrière, mais côté allemand, en 1914, Strasbourg s'est transformée profondément pour jouer son rôle dans le dispositif de guerre de l'empire. Par ce livre, rédigé par de nombreux spécialistes, cette ville stratégique fortifiée, qui abritait réserves et hôpitaux, reprend vie. D'une part une vie officielle, menée par l'administration municipale et la presse, au rythme des manifestations publiques de soutien à l'armée, mais aussi des affiches de propagande. Mais aussi, d'autre part, une vie intime, celle de la population civile, des réfugiés et de leurs inquiétudes. L'ouvrage fait une belle place au commerce et à l'économie en temps de guerre, nous rend des paroles de Strasbourgeois et présente des objets du quotidien parvenus jusqu'à nous.

10/2014

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Histoire de France

La folie au front. La grande bataille des névroses de guerre (1914-1918)

Camptocormie, qui fait inexorablement se pencher en avant, tremblements persistants interdisant toute activité, surdi-mutité détruisant le rapport au monde, états confusionnels ou amnésiques..., tels sont les symptômes nouveaux qui apparaissent chez les poilus confrontés à la violence inouïe de la première guerre moderne. D'emblée, face à ces blessés sans blessure, les médecins sont soupçonneux : ne serait-on pas en présence de simulateurs qui tentent de se soustraire à leur devoir patriotique ? Afin de les confondre, certains, tels Clovis Vincent ou Gustave Roussy, n'hésitent pas à recourir, parmi d'autres thérapies, à la méthode forte : le "torpillage", traitement électrique agressif et particulièrement douloureux, une véritable torture. La collusion médicomilitaire entraînera bien des excès : elle transformera ces soldats en ennemis de l'intérieur, et plusieurs, considérés comme des déserteurs, seront fusillés. Après la guerre, hormis les " morts vivants " recueillis dans des asiles, des milliers de traumatisés psychiques seront laissés sans soin et ne recevront aucune pension d'invalidité. Malgré cela, et au-delà des dérives, des procès intentés à des médecins trop zélés rendront justice à quelques combattants, et le concept même de "trouble psychique de guerre " naîtra durant ce conflit mondial. S'appuyant sur des archives inédites, Laurent Tatu et Julien Bogousslavsky reconstituent le vif débat qui eut lieu autour de ces pathologies mal connues et qui, en définitive, fera progresser de façon décisive la psychiatrie.

09/2012

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Histoire de France

Ce que nous avons eu de souffrances. Carnet de la guerre 1914-1918

Mobilisé le 1er août 1914, à l'âge de 40 ans, dans le 145e Régiment territorial d'infanterie, Pierre Couraly est envoyé au front le 17 septembre 1915. Souvent en première ligne, il tient les positions. Tour à tour sentinelle, agent de liaison, chargé de divers travaux de terrassement, fortification, entretien des routes et voies ferrées, creusement et réfection des tranchées et abris, pose des barbelés, missions de ravitaillement, ramassage et enfouissement des cadavres, il arpente littéralement le théâtre des opérations, voit tout, s'intéresse à tout. Il note, au jour le jour, sur son calepin les péripéties de la guerre, ses impressions. Pourquoi ? Sans doute ne le saura-t-il qu'"après", lorsqu'il sera démobilisé. Stoïque, il témoigne d'une réalité "effrayante" dans une langue simple et directe. Ces écrits n'étaient manifestement pas destinés à être publiés mais devaient simplement faire savoir aux éventuels lecteurs du cercle familial, voire au-delà, ce que, pour citer l'auteur, "nous avons eu de souffrances". Les témoignages authentiques de ceux de la Territoriale sont très rares ; neuf sur dix sont dus à des universitaires ou à des hommes de plume. Voici le récit sans fard d'un Français, jusqu'alors sans histoire, entré par la petite porte dans l'Histoire de son pays.

01/2014

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Lecture 9-12 ans

Le journal d'Adèle (1914-1918)

Jeudi 30 juillet 1914. Adèle commence le journal qu'elle a reçu pour Noël : un ami auquel elle peut raconter sa vie, confier ses espoirs, ses craintes et ses secrets. Les années passent dans le petit village de Crécy, en Bourgogne, rythmées par les travaux des champs, les nouvelles du front... La guerre tue, mutile les soldats, les campagnes. Adèle grandit et rêve de devenir institutrice dans un monde meilleur...

08/2007

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Littérature française (poches)

Soldats bleus. Journal intime 1914-1918

Homme du front et homme de l'arrière, dans le confort parisien du Palais d'Orsay ou de ses chères maisons de Rochefort et d'Hendaye, ami des puissants comme des humbles, touché par la guerre qui menace son fils, ses amis, tous ceux qu'il aime, Pierre Loti nous offre dans ces pages une large vision de la Grande Guerre, vécue, vivante, inattendue. Les phrases sur le fouillis champêtre du jardin d'Avize semblent annoncer, d'une guerre l'autre, Un balcon en forêt de Julien Gracq : la nature en fête, retournée à l'état sauvage, sous le sifflement des obus, et la menace d'une catastrophe. La montée aux Dolomites en téléphérique, et nous voici plongés dans le plus irréel paysage. Venise emmaillotée comme par Christo, les tamtams africains dans la boue des tranchées, une soirée avec la Duse, la célèbre comédienne italienne (rencontre de deux monstres sacrés), le spectacle de carcasses d'avions abattus telles d'immenses phalènes, image qui semble annoncer si fort les descriptions d'André Breton dans L'Amour fou, ces "soldats bleus" ou "bleu horizon" qui surgissent de l'enfer, ou qui déambulent dans un village déserté : autant de notations intenses, frappantes, sensibles, inoubliables.

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Histoire de France

Journal d'une bourgeoise 1914-1918

"C'est une évocation si sincère et si vibrante de ces années abominables de l'occupation, qu'en parcourant les pages, j'avais l'impression parfois, jusqu'à l'illusion, de vivre encore sous le joug de l'ennemi", écrit le grand historien Henri Pirenne à Marguerite Giron après avoir lu le Journal d'une bourgeoise, l'un des rares journaux écrits par une femme à l'époque en Belgique. Destinés à ses fils, mobilisés dans la lutte contre l'envahisseur "s'ils reviennent", ces cahiers où elle consigne au jour le jour ses angoisses et ses espoirs, les deuils et les naissances et tous les événements qui émaillent le quotidien de son entourage, ne sont en effet pas une simple chronique familiale. C'est aussi et surtout un témoignage passionnant sur une période sombre de l'histoire, traversé par un leitmotiv : "les civils tiennent". Marguerite y évoque la vie difficile des Belges, soumis à une censure pesante, harcelés par une bureaucratie tatillonne qui prétend tout contrôler, victimes de vexations et de réquisitions en tout genre, sinon d'une répression féroce ; l'esprit frondeur de ses compatriotes qui narguent l'occupant ou lui résistent ouvertement lors des mises sous séquestre des usines ou de l'instauration brutale du travail obligatoire ; la misère noire des plus pauvres qu'elle découvre lors de ses activités caritatives ; la cupidité des profiteurs de guerre ; la révolte des fonctionnaires et des magistrats ou encore la politique de flamandisation menée par les Allemands. En dépit des difficultés à obtenir des informations fiables par la presse clandestine ou internationale, les courriers qui échappaient à la censure ou les amis et relations qui revenaient de l'étranger, elle suit de près aussi les rebondissements politico-diplomatiques de cette époque troublée en Belgique comme à l'étranger et, bien sûr, les nouvelles militaires. "Nous menons", écrit-elle un jour de 1916, "une vie exposée et précaire dans un temps furieusement intéressant". Le lecteur ne pourra que partager cet avis.

06/2015

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Europe

Nos usines métallurgiques dévastées, 1914-1918

Nos usines métallurgiques dévastées (1914-1918). Monographies de quelques grandes usines métallurgiques françaises détruites par les Allemands rédigées par Un groupe d'ingénieurs. Introduction par M. Léon Guillet, professeur de métallurgie au Conservatoire des arts et métiers et à l'Ecole centrale des arts et manufactures Date de l'édition originale : 1921 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Littérature française

Soldats bleus. Journal intime 1914-1918

Au début de la guerre de 1914, le capitaine de vaisseau Pierre Loti, écrivain célèbre, académicien, se bat auprès de l'Etat-Major pour être mobilisé et envoyé au front. Officier de liaison, il parcourt les zones de combats : le Nord, la Champagne, l'Alsace et le front italien. Il découvre les villes en ruines, les tranchées, les cimetières militaires, rencontre poilus et généraux, témoigne dans un style à la fois épique et précis. Il continue aussi à mener une vie sociale et mondaine dans les salons parisiens, voyage, négocie au plus haut niveau avec les Turcs et les Espagnols, rend visite au président de la République française et au roi des Belges. Mais, dès qu'il le peut, il retrouve la province, ses maisons de Rochefort et d'Hendaye où il s'adonne avec bonheur à son "éternelle nostalgie". La guerre lui permet d'éprouver à l'extrême des sentiments familiers, l'amour, la fuite du temps, l'angoisse de la séparation - son fils Samuel est lui aussi mobilisé - et la fascination de la mort. Ce journal intime est l'un des derniers documents encore inédits sur la guerre 14-18. C'est un monument littéraire au service de l'Histoire.

02/2023

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Histoire de France

Un département de l’arrière. Les Alpes-Maritimes durant la Grande Guerre 1914-1918

Durant la Grande Guerre, les Alpes-Maritimes, éloignées du front, furent épargnées par les combats. Mais, si les sanglantes batailles demeurèrent une réalité lointaine, d'autres épreuves se révélèrent terriblement présentes. Le contexte guerrier était attesté à chaque instant par la présence des blessés et des réfugiés civils repliés dans les grands hôtels, par l'effondrement du tourisme, principale ressource de la région, par les incessantes pénuries, les spectaculaires hausses de prix, donc l'aggravation de la pauvreté. La guerre souligna la vulnérabilité économique des Alpes-Maritimes. En effet, ce département, situé aux marges du pays, dépendant des importations pour l'énergie, le ravitaillement et beaucoup de produits manufacturés, souffrit durement de la fréquente interruption des transports. La population, marquée par l'angoisse qu'engendraient la longueur et l'incertitude des combats, mécontente des difficultés de la vie quotidienne, fit souvent preuve de nervosité, parfois de colère. Le littoral urbanisé des Alpes-Maritimes pâtit davantage des pénuries alimentaires et énergétiques que le haut pays rural, plus adaptable à une vie autarcique. Le littoral fut davantage atteint par les désordres sociaux, délinquance juvénile en forte augmentation, prostitution, mendicité. Mais les villes et les campagnes furent rapprochées par un facteur puissant : les inquiétudes sur le sort des hommes partis au front ou prisonniers, l'appréhension de recevoir une funeste nouvelle. L'anxiété et parfois l'expérience de la mort jouèrent un rôle unificateur considérable dans la société. Tout au long du conflit, l'opinion publique se manifesta avec force, aussi bien dans l'expression de l'anti-germanisme que dans la critique à l'égard des commerçants, des élus locaux, des responsables politiques les plus éminents comme le montra, entre autres, l'affaire du XVe corps. Mais, en dépit des épreuves et de l'ébranlement de nombreuses certitudes, l'adhésion au régime et à ses valeurs fondamentales, de même que l'appartenance d'un jeune département à la nation française ne furent jamais remis en cause.

09/2018

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Histoire de France

Première Guerre mondiale (centenaire 1914-2014). Les soldats portugais des tranchées de Flandre et la main-d'oeuvre portugaise à la demande de l'Etat français

La Première Guerre mondiale a été pour l'historiographie du Portugal un événement de grande importance sur les plans militaire et économique. Le Portugal se battait dans deux guerres : les colonies africaines portugaises contre l'Allemagne et sur le front occidental européen. Ces deux guerres vont être très coûteuses pour la toute jeune République portugaise, proclamée le 5 octobre 1910. Les 16 premières années de la première République portugaise ont été une période difficile due aux agitations sociales provoquées par la crise économique et par l'entrée du Portugal dans le conflit mondial de 1914-1918. La question de la main-d'oeuvre portugaise en France est soulevée pour la première fois, en 1915, par le ministre français de l'Agriculture au diplomate portugais Joao Chagas : La France a besoin de bras... En 1916, le chef des armées françaises écrivait au président du Conseil, et ministre des Affaires étrangères : Il serait du plus grand intérêt que le Portugal devenu à l'heure actuelle notre allié, apportât une aide efficace à la pénurie de main-d'oeuvre dont, nous souffrons... La participation du Portugal, lors de la Grande Guerre, amorce l'émigration portugaise en France, souhaitée par l'Etat français.

01/2014

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Histoire de France

L'énigme de Charleroi. Un épisode tactique méconnu de la guerre 1914-1918

Le noeud stratégique de la Bataille des Frontières, qui fut le premier acte de la Guerre de 1914, réside dans les Combats de la Sambre, connus sous l'appellation trop restreinte de Bataille de Charleroi. L'intérêt principal de l'histoire militaire consiste à déterminer les mouvements des masses et la raison des rencontres, à reconstituer, par l'étude des faits et de la carte, l'opération intellectuelle qui range les armées, et les amène aux lieux des combats. Dans la première période de la guerre de 1914, tant que la pensée réciproque des deux commandements ne se fut pas révélée, le noeud même des événements militaires, c'est-à-dire la Bataille de Charleroi, parut une énigme... Et cette énigme de Charleroi trouvera dans la suite des événements, sa solution lumineuse : la Victoire de la Marne.

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Généralités

L'Énigme de Charleroi. un épisode tactique méconnu de la guerre 1914-1918

Le noeud stratégique de la Bataille des Frontières, qui fut le premier acte de la Guerre de 1914, réside dans les Combats de la Sambre, connus sous l'appellation trop restreinte de Bataille de Charleroi. L'intérêt principal de l'histoire militaire consiste à déterminer les mouvements des masses et la raison des rencontres, à reconstituer, par l'étude des faits et de la carte, l'opération intellectuelle qui range les armées, et les amène aux lieux des combats. Dans la première période de la guerre de 1914, tant que la pensée réciproque des deux commandements ne se fut pas révélée, le noeud même des événements militaires, c'est-à-dire la Bataille de Charleroi, parut une énigme... Et cette énigme de Charleroi trouvera dans la suite des événements, sa solution lumineuse : la Victoire de la Marne.

11/2022

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Sciences politiques

La France et la question de la Syrie. 1914-1918

Un panorama complet sur la place de la France au Levant, des années 1900 aux retombées de la Première Guerre mondiale. La seule synthèse disponible sur une question fondatrice des grands équilibres et déséquilibres moyen-orientaux, dont les effets déterminent encore largement le jeu diplomatique dans la région. Une analyse nourrie d’archives inédites, à rebours des stéréotypes répandus par Lawrence d’Arabie dans les Sept piliers de la sagesse. Vincent Cloarec nous montre en effet que la vision d’une nation arabe créée par les Britanniques et à l’inverse repoussée par les Français, n’a qu’un très lointain rapport avec la réalité. Loin de négliger les premières manifestations du nationalisme irakien et syrien, Paris tient une place prépondérante en Orient jusqu’à la guerre, grâce à la mise en place par la IIIe République d’une véritable « civilisation levantine ». La métropole amorce, dès cette époque, une véritable politique arabe qui annonce la diplomatie gaullienne des années 1960. Une étude majeure, dans la grande tradition de l’histoire des relations internationales. La réédition d’un ouvrage indispensable pour comprendre l’origine des tensions actuelles au Moyen-Orient.

10/2010

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Généralités médicales

Pionniers de la chirurgie maxillo-faciale (1914-1918)

Combien de protocoles opératoires ou d'instruments portent le nom du médecin qui les a mis au point ? Combien de fois par jour chaque praticien les emploie-t-il en ne sachant pas qui était son inventeur ? Ainsi, de grands chirurgiens comme Morestin, Pont, Villain, Kazanjian, Gillies, Axhausen et d'autres ont laissé leurs contributions à la postérité, souvent reconnues d'ailleurs comme fondatrices d'une thérapeutique qualifiée de novatrice au début du XXe siècle. Mais qui se rappelle d'eux, des raisons pour lesquelles ils se sont battus ou des conditions qui les ont contraints à l'unique perspective de briller, car échouer impliquait la mort de leurs patients ? Tour à tour dentistes, stomatologues ou chirurgiens maxillo-faciaux, ils ont soulagé, opéré et guéri des milliers de soldats blessés pendant la Première Guerre mondiale, qu'ils ont ainsi sauvés en reconstruisant leurs visages. Constatant qu'ils étaient oubliés de la médecine contemporaine, Xavier Riaud, à travers ces biographies vivantes et humanistes, a souhaité consacrer un ouvrage fondamental à l'histoire de ces grands praticiens, tous devenus des sommités médicales internationales après la Grande Guerre.

02/2010

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Histoire de France

Carnets de guerre 1914-1918 - les jours que j'ai vecus la-bas

Août 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France, la mobilisation générale est décrétée. Comme des centaines de milliers de jeunes hommes, Jean Driard, à 21 ans, rejoint les rangs de l'armée et le front. Il y restera jusqu'en 1918. Dans ces carnets de guerre, le jeune soldat relate au jour le jour sa vie au front : l'horreur des combats, l'ennui quotidien, la vie difficile dans les tranchées... Mais aussi le réconfort apporté par les lettres et colis familiaux, les amitiés nouées, les permissions... La publication de ces carnets s'imposait, autant pour rendre hommage à Jean Driard que pour témoigner d'un épisode important de l'histoire de France.

08/2019

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Histoire de France

Jours de guerre (1914-1918). Les trésors des archives photographiques du journal Excelsior

Créé en 1910, Excelsior fut le premier quotidien à utiliser largement la photographie. Pendant la Grande Guerre, ses photoreporters ont arpenté la France et la ligne de front. Ils en ont rapporté plusieurs dizaines de milliers de plaques de verre...

10/2013

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Histoire de France

Guyane, 1914-1918. Une colonie et ses soldats dans la Grande Guerre

En novembre 2013, le président de la République a annoncé pour 2014 l'ouverture des célébrations nationales consacrées au centenaire de la Première Guerre mondiale, qui auront lieu jusqu'en 2018, et se prolongeront probablement jusqu'en 2019 pour tenir compte du Traité de Versailles. Les historiens, archivistes, chercheurs et enseignants, sont de plus en plus dubitatifs, voire clairement hostiles, face aux commémorations historiques, notamment en réaction aux différents textes mémoriels dont le législateur - c'est, avec les amendements de circonstance ou de blocage, sa grande spécificité de parlementaire français - nous a gratifié ces dernières décennies. Et, depuis que sont également instituées des "célébrations nationales", les journées "historiques", les commémorations "émouvantes" et les paroles de repentance pleuvent comme à Gravelotte... Il en est autrement pour le Centenaire de la Grande Guerre. Pour la France, elle n'a pas concerné une communauté particulière, mais l'ensemble d'une nation, avec tous les peuples qui la constituaient, et tous les groupes sociaux. Elle a été mondiale, tant par l'étendue et la diversité des théâtres d'opération, que par les pays qui y ont pris part. Et puis, il y a le temps, l'ancienneté du "fait" historique. Il n'existe plus d'acteurs de cette période, peu de leurs propres enfants sont encore vivants. La phase mémorielle a eu lieu principalement dans l'Entre-deux-guerres, et s'est en partie éteinte après Vichy. Enfin, les relations entre les états du Vieux continent ont changé, et les anciens pays de l'Axe ne sont plus depuis longtemps ressentis comme hostiles ; ils ont pour la plupart noué des liens d'amitié solides avec les démocraties européennes et, pour certains d'entre eux, sont des régimes exemplaires en matière de démocratie, de libertés individuelles et collectives. La Grande Guerre, ses acteurs, sa mémoire, ne constituent plus un enjeu politique, même mineur, au plan national ou au plan européen. Le temps de l'Histoire est venu, et la commémoration du Centenaire de 1914-1918 est l'occasion pour les chercheurs de tenter, par leurs travaux, de répondre à une demande sociale bien légitime de connaissance sur cette période essentielle de notre histoire.

09/2014

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Histoire de France

1914-1918. 40 cartes postales de Poilus

Un carnet de 40 cartes postales détachables reprenant des photographies et dessins de la Première Guerre mondiale. Des " fantaisies patriotiques " qui ont à l'époque permis de maintenir les liens entre le front et l'arrière.

09/2018

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Histoire de France

Vivre à l'arrière du front. Vosges 1914-1918

Jusqu'à présent encore fortement absents l'historiographie vosgienne, les civils retrouvent enfin dans cette imposante étude d'Anne Peroz la place centrale correspondant à leur rôle fondament tout au long de la guerre 1914-1918. Dans ce monde en guerre, à l'intérêt général repensé pour elle, les Vosgiens sont pris en tenaille entre un patriotisme assumé et des contraintes innobrables, absolues, justifiées par un péril national porté sur son sol même,

12/2015

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Histoire de France

L'occitan en guerre. Lettres à Pierre Azéma (août 1914 - décembre 1916)

Quand le sergent Louis Bonfils part à la guerre le 14 août 1914, c'est un félibre qui apporte la contribution du Midi au combat de la Grande France. Les lettres qu'il envoie à son complice Pierre Azéma sont un échange entre deux écrivains. Ce sont aussi des lettres militantes. D'abord, et c'est un fait unique parmi toutes les correspondances de poilus connues à ce jour, parce qu'elles sont écrites en occitan. Ensuite parce qu'elles témoignent d'un combat acharné pour défendre la réputation des Méridionaux rudement attaquée par les civils et les militaires du Nord de la France. Cette lutte pour l'honneur du Midi conduira Louis Bonfils jusqu'à son jugement par un conseil de guerre tenu sur le front, où il sera acquitté, et même félicité. Quand le capitaine Louis Bonfils est tué à la guerre, le 11 juin 1918, il a certes remporté quelques belles victoires, militaires contre les Allemands, morales contre les Français du Nord, mais la guerre qui semble opposer de façon récurrente le Nord et le Sud est loin d'être terminée. L'édition de cette correspondance exceptionnelle, entreprise dès 1918, a dû attendre un siècle pour voir le jour.

05/2015

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Critique littéraire

Le 13 juillet 1915, à Courtémont - D’une guerre mondiale à un drame familial

Avec cet ouvrage, Didier Wallon s'arrête à la date du 13 juillet 1915, à Courtémont, dans la Marne, non loin du front. C'est le jour où un bombardement va transformer ce conflit mondial en drames familiaux avec 10 tués et 17 blessés. Parmi ces tués, le lieutenant André Wallon, du 41ème régiment d'artillerie de campagne. Didier Wallon nous invite à partager, à travers leurs correspondances, l'intimité de tous les proches d'André Wallon, familles, militaires et amis, frappés de plein fouet par la soudaineté de sa disparition. Ses 6 précédents ouvrages : "Chronique familiale de Paul Wallon, Correspondances, 1914, 1915 (2 tomes), 1916, 1917, 1918" , nous ont fait découvrir le vécu de mobilisés d'une même famille et la relation épistolaire particulière que cela induisait avec leurs parents et amis.

07/2018

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Europe

Guerre de 1914-1918. Livre d'or du lycée de Rennes

Guerre de 1914-1918. Livre d'or du lycée de Rennes Date de l'édition originale : 1922 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Sciences historiques

Les prisonniers de guerre français. Enjeux militaires et stratégiques (1914-1918 et 1940-1945)

Les deux guerres mondiales présentent deux caractères nouveaux qui rejaillissent sur le sort des prisonniers de guerre et fournissent des renseignements précieux sur les sociétés en guerre au XXe siècle. D'abord, ces deux guerres sont des guerres totales et les prisonniers de guerre restent un enjeu dans le domaine militaire, mais le deviennent aussi dans celui de l'économie et de la propagande. Ensuite, un droit humanitaire se met peu à peu en place. Symbolisant la puissance de la civilisation au moment où elle est le plus menacée, c'est-à-dire pendant les conflits, les textes conventionnels sont appliqués pour la première fois durant la Première Guerre mondiale, par l'intermédiaire de quelques articles de la Convention de La Haye de 1907 concernant les prisonniers de guerre et se perfectionnent avec la Convention de Genève de 1929, entièrement consacrée aux captifs. Cette étude suit plus particulièrement le sort des 600 000 prisonniers de guerre français de la Première Guerre mondiale et des 1 800 000 captifs de la Seconde Guerre mondiale, les plaçant en perspective avec les prisonniers des autres nations pour comprendre leur originalité. Elle montre également que les deux guerres mondiales apparaissent comme une période exceptionnelle où les belligérants sont clairement identifiés et où l'on tente, et globalement où l'on réussit, à protéger les prisonniers de guerre par un droit humanitaire international alors même que leurs rôles stratégiques augmentent.

06/2010

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Pléiades

Journaux de guerre. Coffret en 2 volumes : Tome 1, 1914-1918 ; Tome 2, 1939-1948

Coffret de deux volumes vendus ensemble

02/2008