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Critique Poésie

La poétique de Liu XIe. Une histoire littéraire de la Chine ancienne

Normal021falsefalsefalseFRZH-CNX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 12. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : ZH-CN ; }Dans une approche philologique, l'ouvrage étudie les fondements de L'Esprit de la littérature ciseleur de dragons de Liu Xie (ve siècle), considéré comme l'essai le plus important sur l'esthétique littéraire chinoise. Le présent ouvrage se donne pour tâche de retracer les aspects particuliers de la pensée littéraire de Liu Xie (vers 465 - 522) dans son célèbre livre L'Esprit de la littérature ciseleur de dragons. La poésie comme âme et la musique comme corps de la vertu constituent la trame de l'éducation dans la Chine ancienne. L'Esprit de la littérature ciseleur de dragons traite de la création, de l'intuition, de l'inspiration, de l'esprit du "wen" pour écouter, observer et écrire différemment. "Sculpter le dragon" signifie scruter l'esprit en le faisant éclater, finement et infiniment. En rédigeant L'Esprit de la littérature ciseleur de dragons, Liu Xie propose un canon d'esthétique littéraire et une histoire littéraire générale et conceptuelle, dont l'influence sera des plus fécondes en Chine au VIe siècle, puis du XVIIIe siècle jusqu'à nos jours. Vu la polysémie du Wenxin diaolong, ce travail présente un premier niveau de recherche sur le "wen" à travers une approche philologique.

02/2024

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Indépendants

Cellule dormante

L'ouvrage honoré du prix Le roman des romands 2021 revient avec une adaptation en roman graphique. Entre la banlieue parisienne, l'Algérie, la Suisse et le sud de la France, cette fiction qui retranscrit les paroles d'un jeune homme trahi par son impulsivité et les mauvaises fréquentations s'achève sur une note d'espoir, car quand la conscience émerge enfin rien n'est perdu. " Mon vrai nom est Nissam mais j'ai commencé à le perdre quand maman a sauté par la fenêtre de notre tour parce que j'avais tué par accident un chrétien roumi de Montreuil. Je suis monté dans un bateau et j'ai traversé en clandestin l'océan algérien. J'ai vécu dans le zoo abandonné du Hamma d'Alger avec le vieux Baba saha qui est muet et l'ours Natacha qui est aveugle. Au Djebel Koukou, je suis devenu un enfant terroriste et les moudjahidines m'ont appelé Tom algéri parce que je lisais des Tom et Jerry. Ensuite j'ai été une cellule dormante et j'ai eu d'autres noms comme Tomi Botezariu, Pessoa et Tom Mathieu. J'ai habité dans une ambassade de Suisse, aux Pâquis de Genève, sous un pont, dans un wagon, une résidence pour le grand âge, un couvent, une maison déchirée au bout de la piste de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et puis dans une grotte de la préhistoire. J'ai trahi le djihad islamique parce que j'ai sauvé des gens pendant les attentats. Alors je me suis caché dans les yeux de Livia. Elle vit dans un fauteuil roulant et elle chante comme Edith Piaf. C'est une étoile. " Ce roman graphique est adapté de la fiction du même nom qui a reçu le Prix Roman des Romands et 2021.

06/2024

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Art-thérapie

Mon guide d'art-thérapie. Parcours créatif pour surmonter les épreuves de la vie en 12 étapes

Parfois la vie bascule : maladie, accident, traitement lourd, deuil, rupture... Plus rien ne sera désormais comme avant. Et si l'art était être une ressource d'un grand bénéfice, aussi bien sur le plan de la santé physique que de la force mentale ? Elisabeth Piémont Sannié, art-thérapeute et peintre, et Nathalie Hanot, psychologue, nous convient à un parcours créatif, véritable support de soin pour nous aider à traverser les épreuves de l'existence. Cet ouvrage très pratique, vous guidera en toute autonomie et équipé d'un simple carnet, de crayons, de ciseaux... , dans des exercices créatifs au fil d'un parcours en 12 étapes clés : - Je vis la vie avec ses hauts et ses bas - Je suis sous le choc... J'intègre l'annonce de la nouvelle - Je perds mes repères - Je fais l'alliance - Je fais face - J'explore le son de la douleur - Je transforme mes émotions - Je rencontre le dragon - Je développe mes forces de résilience - Je redis oui à la vie Ce cheminement constitue un précieux outil de transformation : en nous invitant à mettre des couleurs ou des mots sur les maux, il aide à dire oui à la vie. Elisabeth Piémont Sannié, art-thérapeute et peintre, intervient auprès d'adultes et d'adolescents à l'hôpital Foch, à la Maison de soins de support de l'Institut Line-Renaud, ainsi qu'à la Maison des patients et des proches de l'Institut Curie et à la clinique médicale et pédagogique Edouard-Rist, en lien avec l'association Médecins de l'imaginaire. Nathalie Hanot, psychologue, a accompagné avec le journal Thérapie adultes et enfants pendant près de trente ans. Elle forme aujourd'hui les professionnels de la santé à ses méthodes. Elle est autrice de plusieurs ouvrages dont, aux Editions de l'Homme, Le Journal créatif du burn-out (2021) et Carnet de deuil (2019).

03/2024

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Science-fiction, heroic fantas

Brume Tome 2 : La forêt des âmes perdues

Apprentie sorcière : croire en soi reste le plus puissant des sortilèges ! Recueillie dans la forêt par un père aimant, Brume est une petite fille espiègle qui ne rêve que d'une seule chose : devenir sorcière ! Le jour où son papa adoptif lui dévoile l'ouvrage secret qui entoure sa naissance, un grimoire de magie, tout s'éclaire. Et si Brume était une véritable sorcière ? Et la voilà, traînant un chaudron d'occasion derrière elle, prête à ouvrir sa première échoppe de sorcière ! N'en faisant qu'à sa tête, elle recrute en chemin son assistant, un petit cochon prénommé Hubert, et se lie d'amitié avec Hugo, un petit garçon ravi de l'aider dans cette entreprise exaltante. Mais Brume ne semble pas avoir les aptitudes d'une véritable sorcière... Ses sorts ne produisent aucun effet. Quant à sa première potion, elle vient de plonger tout le village dans un épais brouillard ! Peu importe : convaincue de la puissance de ses pouvoirs, elle décide de s'engouffrer dans la forêt interdite pour combattre un dragon légendaire qu'elle tient pour seul responsable de ce brouillard nauséabond. Têtue, déterminée et un brin arrogante, elle va entraîner Hugo et Hubert dans une folle aventure qui va en surprendre plus d'un. Et si Brume avait réellement un don et une destinée hors du commun ? Jérôme Pélissier et Carine Hinder entrent au catalogue Glénat avec une série désopilante mettant en scène une petite héroïne forte, drôle et attachante qui évolue dans univers hors du temps. Le dessin très doux et soigné de Carine Hinder et le scénario rythmé de Jérôme Pélissier font de cette trilogie la série jeunesse de la rentrée à ne pas manquer !

04/2023

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Philosophie

Le perçu

Chacun convient de la consistance du monde objectif - ou être-là - dans la coexistence en devenir de ses éléments multiples. Mais l'être-là, c'est dans son apparaître que nous le saisissons. Et il est stupéfiant que la tradition philosophique s'accorde pour dénier toute une consistance à l'apparaître, requalifié pure apparence. L'ambition du Perçu, dûment distingué du psychologique de la perception, est de restituer à l'apparaître sa consistance, non pas seulement factuelle mais telle que de part en part prescrite par une série d'axiomes emboîtés. Parce que la Phénoménologie domine depuis un siècle le champ de la réflexion sur l'apparaître, la démonstration devait prendre en compte ce qui a empêché Husserl d'en reconnaître la consistance propre, ce qui a fait Merleau-Ponty prendre celle-ci à contre-sens, et ce qu'il y a d'anti-philosophie dans la réduction heideggérienne du problème à la compréhension de l'être-au-monde. Et puisque tant Lacan qu'Alain Badiou ont repris à leur compte, en la renouvelant chacun profondément, la doctrine d'une essentielle inconsistance de l'apparaissant, il était exigible qu'un âgon soit ouvert entre eux et le Perçu. Mais il ne s'agissait pas de faire l'histoire philosophique d'un problème. Et le bâti critique n'aura eu d'autre fin que de dégager, à travers ses moments successifs, l'appareil et l'articulation de la preuve : preuve qu'il existe une axiomatico-logique du perçu, et qui ne va pas sans conséquences tant pour l'ontologie que pour la théorie du sujet.

09/2007

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Littérature française

Chemins d'eaux

Chemins d'eaux nous mène sur les traces de Labbo Méry, un boisselier du village de Méryal Sayboobe, recueilli dès son jeune âge à Kayes, un hameau destiné à devenir une florissante escale à la croisée des chemins et des eaux du Haut-Sénégal. Kayes était un lieu d'accueil d'esclaves et de captifs en fuite, d'orphelins, de traite d'enfants égarés. C'était aussi un gros entrepôt commercial et militaire comme d'ailleurs toutes les escales fluviales du Sénégal (Dagan, Podor, Matam et Bakel). A Saint-Louis, Labbo est confié à la Signare Mathilde Duboeuf. Sa gouvernante, Coumba Labbo Méry finit par l'adopter et l'emmène à Méry. Emerveillé depuis sa tendre enfance par les énormes pirogues, les chalands, Labbo devient un excellent laptot, maître dans l'art de fabriquer des embarcations en bois. De retour à Saint-Louis, il commence à travailler sur les flottes commerciales ou militaires, ce qui le conduit jusqu'aux mines d'or de la Haute Guinée ! Labbo a eu aussi la chance de hanter les côtes atlantiques du Sénégal, de Saint-Louis, puis Dakar jusqu'au Gabon et au Congo, en Afrique équatoriale, sillonnant ainsi les eaux les plus tumultueuses et les plus impétueuses. Ce texte romancé est un prétexte pour revisiter l'histoire de la navigation sur le fleuve Sénégal, le long des côtes atlantiques africaines, la revue des bâtiments commerciaux et militaires sortis des chantiers navals de la Rochelle, de Bordeaux, entre autres, qui animèrent une vie de relation particulièrement dense et florissante. Un clin d'oeil à une période particulièrement agitée et riche de l'histoire du Sénégal, de la Sénégambie et de l'ouest africain : traite de la gomme, de l'or, des esclaves, les campagnes militaires d'annexion et de résistance, débuts et aléas de l'urbanisation, l'écologie, la médecine traditionnelle, l'organisation sociale traditionnelle, l'éclatement des épidémies dans les villes et escales, le développement des ports africains, la vie rurale, etc.

02/2020

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Critique littéraire

Malins en diable ! Les méchants en littérature

"Pour celui qui écrit, le méchant est d’abord fonctionnel. Il joue souvent un rôle dans l’intrigue, ne serait-ce que parce qu’il s’oppose au héros qui se laisse terrasser par le dragon ou qui fait ses preuves en l’éliminant. Servant de faire-valoir à tel ou tel personnage, le méchant apparaît comme un contrepoint esthétique, il est la tache sombre qui rend la lumière plus éclatante. Et parfois, l’obscur absorbe si bien le clair que le "gentil" s’efface au profit de la brute et du truand. On en déduit bien entendu que, sur les plans éthiques et idéologiques, la présence du méchant est nécessaire à l’épiphanie de la bonté. Pas de Bien sans Mal. Et inversement, pas de Mal sans Bien. C’est donc l’effet produit sur le lecteur qui s’avère essentiel : le méchant atterre, le méchant terrorise, le méchant scandalise, le méchant dégoûte, le méchant obsède, le méchant fascine, le méchant séduit. En un mot, le méchant ne laisse pas indifférent. A bon méchant, gros public donc. Mais, la méchanceté en littérature n’a pas pour seule vertu d’être racoleuse : la méchanceté est tout bonnement bouleversante . Elle force à réfléchir autant sur les autres que sur soi. Elle provoque des réactions intenses, des commotions, qui engendrent des remises en cause. En fin de compte, elle interroge sur la nature de l’homme". 40 "méchants" personnages issus de la littérature mondiale, de la Folcoche de Bazin au cannibale gastronome Hannibal Lecter, de Voldemort à la Merteuil des Liaisons dangereuses , du Caligula de Camus à l’affreux couple Macbeth… Pour chacun, une fiche d’identité : qui les a créé, quand, quelle transposition dans les arts ou au cinéma ? Leur place dans l’oeuvre , suivie autant que de besoin d’une rubrique concise "Sa vie ses crimes" et un extrait "Ecoutons-le parler", qui servira de bulle pour l’illustration. L'ensemble est agrémenté de 20 illustrations inédites d'Olivier Tallec.

06/2015

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Littérature française

Cubes

" Alexis m'a conduit dans la forêt. Au-dessus du mur d'enceinte de la propriété du Duke, il m'a montré une grue jaune qui manoeuvrait une caisse en bois à l'aide de son bras articulé. Quelle était donc cette nouvelle folie du milliardaire ? Nous ne parvenions pas à distinguer la caisse en entier. Le mur s'élevait bien trop haut pour envisager de l'escalader et nous risquions en outre d'attirer l'attention (comme si nous savions déjà que nous n'avions pas le droit d'assister à ce spectacle). Alexis a proposé que nous montions dans un arbre. En quelques secondes, vrais petits singes, nous étions au milieu des branches. Dans le jardin, une douzaine d'hommes vêtus de combinaisons orange tentaient de maintenir la caisse en bois le plus droit possible pendant que la grue la descendait d'une remorque. j'estimais qu'elle mesurait l'équivalent de quatre hommes les uns au-dessus des autres ; Alexis prétendait cinq. Que contenait cette caisse ? j'ai pensé à des animaux. Pourquoi pas des tigres ou des lions ? Des rhinocéros ? Des gazelles ? Non, ils étaient trop réels pour me contenter. Un dragon ou une licorne m'auraient davantage satisfait. Malgré mes huit ans, je savais bien que de telles créatures n'existaient que dans des mondes imaginaires, mais avec le Duke tout devenait possible : il était milliardaire. Le Duke a été le héros de mon enfance. Avec Alexis, nous en faisions l'un des personnages favoris de nos aventures. Combien de vies lui avons-nous fait vivre ! A combien d'épopées l'avons-nous fait participer ! Il devenait un roi, un président ou un général, et nous, fidèles chevaliers à son service, espions en mission top secrète, nous tentions de déjouer les complots qui le visaient. S'il savait combien de fois nous lui avons sauvé la vie ! "

08/2009

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Littérature étrangère

Le serpent de l'Essex

Angleterre, fin du XIXe siècle. Cora Seaborne, une jeune veuve férue de paléontologie, quitte Londres en compagnie de son fils Francis et de sa nourrice Martha pour s'installer à Aldwinter, dans l'Essex, où elle se lie avec le pasteur William Ransome et sa famille. Elle s'intéresse à la rumeur qui met tout le lieu en émoi : le Serpent de l'Essex, monstre marin aux allures de dragon apparu deux siècles plus tôt, aurait-il resurgi de l'estuaire du Blackwater ? C'est ce que portent à croire la mystérieuse disparition d'un homme à la veille du nouvel an, puis celle de la petite Naomi Banks, fille d'un batelier du village. Dans un cadre gothique marqué par une brume traversée d'étranges lumières, les perceptions singulières de l'épouse phtisique du pasteur et les prophéties d'un vieillard dont l'aspect se confond presque avec celui de sa maison, Cora Seaborne construit sa liberté dans un univers dominé par la peur, repousse les limites de son esprit en le confrontant à une foi qu'elle a reniée et s'attache sans regrets les sentiments de ceux auxquels elle voudrait oublier de plaire. En cette fin d'ère victorienne dont les problèmes sociaux ne doivent pas faire oublier les succès scientifiques, nous suivons les aventures – narrées dans un style riche, élégant et varié – d'hommes qui s'acceptent tels qu'ils devraient être, de femmes qui découvrent devoir être ce qu'elles sont et d'un monstre effroyable qui redevient ce qu'il était. Roman optimiste au charme victorien et à la modernité subtile, Le Serpent de l'Essex est un jardin d'Eden où céder à la tentation permet de se révéler à soi-même, où il n'y a nulle honte à être heureux et où les serpents, aussi terrifiants soient-ils, ne sont jamais dans le coeur des hommes.

01/2018

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BD tout public

Chroniques de Francine R. Résistante et déportée Avril 44-juillet 45

Quand la BD frôle les frontières de l'intime... Francine R. est arrêtée avec sa soeur par la Gestapo à Pouilly-sous-Charlieu, dans la Loire, le 6 avril 1944, pour les faits de résistance de leur frère Joannès. De là, elles partiront dans un convoi de femmes puis elles seront séparées : sa soeur expédiée en camps de travail à Hanovre ; Francine à celui de Wattenstedt dans les usines d'armement Herman Göring. Tout au long de son parcours, rien ne lui sera épargné : frappes dès son arrestation par la Gestapo, humiliations continues, trajets en train dans un wagon à bestiaux, accueil par des chiens loups sur le quai de la gare du camp de concentration, expérience médicale, déshabillage des morts, pillage des vivants, travail forcé... Mais aussi, la permanence de l'espoir de sortir vivant de cet enfer, la lumière de deux hommes, un français et un algérien croisés à Wattenstedt, le sabotage du travail à la chaine, l'émotion à la libération du camp, la première nuit dans un vrai lit, le 14 juillet de la libération à Paris. Francine a évoqué tout cela en détail à Boris Golzio dans un long entretien. Longtemps resté avec cette matière entre les mains, l'auteur décide aujourd'hui de retranscrire cette parole dans un récit de bande dessinée dont le dessin se fait le plus neutre et naïf possible afin de rendre l'horreur supportable. Un récit où le texte n'est composé que par la voix de Francine, dans son langage à elle, brut, fait d'hésitations, de répétitions et de tremblements, afin de respecter la vérité ontologique de ses propos et de rendre compte de la meilleure manière possible ce que fut la vie de cette femme. Une résistante, déportée, parmi des milliers d'autres, mais dont chaque voix, chaque parole est unique et doit être sauvée de l'oubli.

09/2018

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Beaux arts

Conservation versus Conserverie

Dans les années 1960 et 1970, plusieurs artistes - dont Arman, Piero Manzoni, Daniel Spoerri, Ben Vautier et Andy Warhol - se sont emparés des boîtes de conserve et les ont intégrées à leur travail. Aujourd'hui, les musées détenteurs de ces oeuvres s'interrogent sur la manière de les conserver. Le présent ouvrage rend compte de deux journées d'études consacrées en octobre 2018 par le Centre de recherche et de restauration des Musées de France (C2RMF) à ce sujet. On estime à plus de 20 000 le nombre de boîtes de conserve dans les musées du monde entier, dont 6 ? 000 conservent encore leur contenu d'origine. L'interaction à long terme entre l'aliment et le récipient métallique provoque de graves phénomènes de dégradation qui peuvent conduire à la perforation de la boîte, à la fuite du contenu et à la détérioration de l'étiquette en papier. La présence de tels objets constitue un défi pour les conservateurs de musées qui n'ont ni expérience ni outils pour y faire face. Leur mission est en effet de prolonger au-delà de la traditionnelle DLUO la vie des boîtes, dont l'objectif n'est plus de voir leur contenu consommé, mais préservé le plus longtemps possible. Envisager la conserverie alimentaire à travers le prisme de la conservation patrimoniale constitue une mise en abyme ou, pour convoquer un motif archétypal, un ourobouros ? : un serpent ou un dragon se mordant la queue. ? Le travail des musées autour de la conservation de boîtes dont l'origine était la conservation d'un aliment périssable permet d'élargir le champ de la réflexion autour de la signification de l'acte même de conservation du contenu comme du contenant. A travers ce livre, la boîte de conserve, objet usuel susceptible d'accéder au rang d'objet patrimonial et artistique, est passée au crible de différentes spécialités comme au travers d'un prisme, afin de démultiplier les perspectives et, par un jeu de renvoi, de réflexion, de diffraction, d'enrichir les approches des uns et des autres.

01/2022

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Initiations

Créer l'avenir avec Vidar

Qui est Vidar, ce héros énigmatique et silencieux qui apparaît lors du Crépuscule des dieux ? En quoi est-il lié à notre présent et à notre avenir ? - Les auteurs nous conduisent à une compréhension et à une expérience fondamentales de l'entité de Vidar, en s'appuyant aussi bien sur la mythologie nordique, l'Edda, que sur l'anthroposophie de Rudolf Steiner. En même temps, les événements mondiaux tragiques et exigeants des 20e et 21e siècles, qui semblent remettre en question le bon déroulement de l'évolution de l'humanité, sont pris en compte. Une nouvelle ère a commencé. La victoire de Vidar sur le pouvoir obscur et mensonger du loup Fenrir, est l'image d'un avenir lointain. C'est en quelque sorte une porte que nous pouvons franchir pour aller vers l'avenir. Avec Vidar, et par lui, nous ressentons que l'avenir s'ouvre, un avenir qui a commencé depuis longtemps - un " autre " avenir, pour l'humain, et pour l'humanité. La question estA : nous éveillerons-nous, apprendrons-nous à ce qui vient, apprendrons-nous à entendre l'inaudible ? Vidar s'engage de façon inébranlable pour l'humanité et pour son progrès, avec énergie et douceur, humour et sérieux, en associant la juvénilité de l'enfant à la sagesse du vieillard. Notre livre déroule un large panorama. Il apporte des éléments nouveaux dont le caractère insolite pourra parfois surprendre, mais s'appuie aussi sur les résultats et les travaux liminaires d'autres auteurs qui nous ont précédés dans la recherche. Le lecteur est ainsi convié à voyager avec nous à la découverte du "vaste pays" de Vidar. Sommaire : Qui est VidarA ? - Comment Vidar vainc le loup Fenrir - L'ange Vidar, L'archange Michael et le Christ - Vidar et l'innatalité - Sorat, le démon solaire - L'Antéchrist selon Soloviev - Le véritable Satan -Le Dragon - La maladie et la santé - Vidar et les forces curatives de la nature - Vidar et le gui - La maladie du cancer - Se préparer pour l'avenir avec Vidar - Comment se relier à VidarA ? - Un parcours méditatif.

06/2022

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Ecrits sur l'art

Pierrette Bloch. Textes critiques et entretiens

L'oeuvre de Pierrette Bloch a commencé à être connue du grand public au début des années 2000 par des expositions au Centre Pompidou, à Vevey (Suisse) à la galerie Karsten Greve (Paris/Cologne). Sa carrière d'artiste démarre pourtant au début des années 1950 et se poursuivra dans une discrétion choisie, en passant par des techniques diverses - le collage, le textile, les crins, des signes graphiques proches d'une écriture pour trouver dans des séries de ponctuations noires sur fond blanc ou blanches sur fond noir (qu'elle désignait elle-même ironiquement comme des "pois") le "langage" auquel elle a été identifiée. Cet ouvrage prend appui sur une sélection des textes critiques qui ont été consacrés aux oeuvres de Pierrette Bloch tout au long de son parcours. La multiplicité des regards, dans l'instant même où apparaissent ces oeuvres - donc sans le recul et le savoir que donne l'histoire une fois nie - permet de superposer et recomposer tous ces moments d'échange entre une artiste et ses premiers critiques, son premier public. De l'acteur et mime Etienne Decroux à Philippe Dagen en passant par Philippe Piguet, Daniel Abadie, Elisabeth Amblard et beaucoup d'autres, c'est toute une autre histoire qui se dévide, à l'écart des divers courants artistiques qui ont occupé la scène des années 1950 à aujourd'hui. Histoire qui fut celle de nombreuses femmes artistes tenues dans l'ombre mais aussi celle d'un chemin que Pierrette Bloch avait choisi de parcourir à son rythme, et avec la seule exigence de rester au plus près de ce qu'elle pensait nécessaire de faire. En complément des textes critiques viennent quelques entretiens accordés par Pierrette Bloch pour des films, des catalogues d'expositions ou pour des émissions radio avec des producteurs tels Alain Veinstein et Laure Adler. Ce livre forme un ensemble inédit à ce jour rassemblant une soixantaine de textes accompagnés d'un index des noms ainsi que d'une bibliographie générale.

06/2021

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Cinéma

Inclusion is coming : Vulnérables et tourmentés dans Game of Thrones

Sur le territoire des sept royaumes de Westeros, une lutte à mort pour occuper le Trône de fer anime des familles ennemies. Par la force ou par la ruse, par l'épée ou par la magie, par l'alliance ou par la trahison, les belligérants mobilisent toutes leurs forces et leurs ressources pour conquérir le trône du pouvoir central dans la capitale de King's Landing. Héritier légitime ou comploteur narcissique, épouse en deuil ou princesse conquérante, noble chevalier ou rusé opportuniste, tous et toutes sont prêts à s'entre-dévorer pour occuper l'emblème de la puissance : le trône aux mille épées, forgé au feu d'un dragon légendaire. Dans l'ombre cependant, d'autres vies sont animées par des mobiles plus prosaïques : la lutte ou la fuite pour la survie. Humain et fragile, malade ou simple d'esprit, paralysé ou aveugle, nain ou bien défiguré, ces personnages, féminins ou masculins, enfants ou adultes, sont précipités dans le chaos des royaumes combattants. Exposés à des situations de vulnérabilité extrême ainsi qu'à des tourments parfois inouïs, leur priorité est d'abord celle de la survie, avant de récupérer des pouvoirs d'agir et de rebondir après les épreuves. En chemin, ces trajectoires proprement humaines se combinent à d'autres forces vitales, animales et végétales, pour affronter une menace terrifiante qui se lève dans le Nord des royaumes en guerre. Le vivant multiple et bigarré parviendra-t-il à dépasser les querelles liées au pouvoir éphémère pour s'unir devant l'effroyable danger qui s'avance vers lui ? Les égoïsmes fléchiront-ils devant le péril venu du Nord ? Peu à peu, les vulnérables et les tourmentés sont amenés à occuper une place déterminante pour l'alliance inclusive des forces de vie. Une affaire qui ne va pas de soi, ni dans le monde de Game of Thrones, ni dans le monde contemporain...

01/2021

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Autres collections (9 à 12 ans

Amari Tome 1 : Amari et le bureau des affaires surnaturelles

Amari, douze ans, n'a jamais cessé de croire que son frère Quinton, disparu depuis six mois, était vivant. Quand elle découvre une étrange mallette et une invitation à se rendre au mystérieux Bureau des affaires surnaturelles, la jeune fille n'hésite pas. Elle est persuadée que la disparition de son frère a quelque chose à voir avec cette organisation secrète. Quand elle se présente à l'adresse indiquée par l'invitation, elle est reçue par un ascenseur parlant et pénètre un monde magique. Amari y découvre que son frère était un agent de talent. Aidé de sa partenaire Maria Van Helsing, Quinton est responsable de l'arrestation de l'épouvantable magicien Raoul Moreau, le dernier Frère de la Nuit. Ce ne peut pas être une coïncidence ! Amari a le choix : s'engager en tant qu'apprentie, ou tout oublier. Elle décide de rejoindre le département des Enquêtes surnaturelles pour en savoir plus. Malheureusement, lors de la cérémonie d'accueil, elle fait exploser la boule de cristal qui doit amplifier un de ses talents. Sa colocataire de chambre, Elsie, dragon-garou inventive, est devenue génie de l'invention ; l'insupportable Lara Van Helsing est dotée de capacités physiques surhumaines et l'intrigant Dylan Van Helsing devient infaillible... Amari, elle, se découvre magicienne illusionniste, ce qui est de très mauvais augure ; les magiciens sont les ennemis du Bureau ! Son lien de parenté avec Quinton plaide en sa faveur, et Amari peut débuter son apprentissage. Si elle réussit trois épreuves, elle pourra se former en tant qu'agent junior et devra revenir tous les étés. Mais un fidèle apprenti de Moreau menace toujours le monde surnaturel, et ses propres camarades de classe la voient comme est une ennemie. Amari devra faire preuve d'un courage inoui. Car si elle ne va pas au bout de sa formation, elle ne saura jamais ce qui est arrivé à son frère.

09/2021

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Romans historiques

Fils du Shéol

Un effroyable voyage à rebours, sur trois générations, jusqu'à la genèse du mal. Tout commence aux côtés du jeune Karl, le narrateur. Dans la touffeur du wagon à bestiaux qui le conduit au camp d'extermination, il fait la connaissance de son seul et unique amour, Helena. Le garçon est gazé à son arrivée. Depuis un étrange séjour des morts, le Shéol, il est alors condamné à regarder évoluer les siens et à tenter d'éviter la catastrophe. Ainsi, retrouve-t-on Manfred, le père de Karl, devenu Sonderkommando. Dans la noirceur sans limite de sa condition, il se souvient des jours lumineux passés auprès de sa belle. Plusieurs années auparavant, Manfred a rencontré Elisa en Algérie. Tombé fou amoureux d'elle, il l'a épousée et emmenée avec lui à Berlin. Elle lui a donné un fils... Karl.Karl, qui depuis le Shéol, n'a de cesse de remonter le temps avec le vain espoir d'empêcher l'irréparable. Aussi croise-t-on Ludwig, le père de Manfred, qui dans la pénombre de l'appartement berlinois n'aime rien tant que raconter ses aventures de jeunesse à son petit-fils. A l'époque, Ludwig servait dans l'armée allemande en Afrique de l'Ouest. Il en a rapporté une déchirante nostalgie, des masques et une photo à laquelle il tient par-dessus tout. Il y apparaît aux côtés de ce qui semble être une femme fantôme, parce qu'on n'aperçoit d'elle qu'une silhouette. Et ce que le vieil homme n'a jamais pu raconter de son vivant, Karl va l'apprendre depuis sa nouvelle demeure. Ainsi suit-il les tribulations de son grand-père dans cette ancienne colonie mais aussi celles de son véritable amour, Hitjiverwe, beauté herero dont le sort, le sien propre autant que celui de son peuple, sonne comme un terrible avertissement aux générations futures. De la Pologne des années 1940 à la Namibie des années 1900, trois histoires d'amour pour remonter à l'origine du mal. Trois générations et deux génocides.

08/2015

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Sports

Ouvre ta main et tu possèderas le monde

A onze ans, Dominique Saatenang quitte son village natal, Bafou, au Cameroun, pour entrer au collège à Douala, capitale économique du pays où ses aptitudes de jeune footballeur ont plus de chances d'être repérées. A la veille de la rentrée des classes, son oncle et sa tante, qui l'hébergent, l'emmènent au cinéma – et c'est la révélation : le premier film de sa vie (c'est la première fois qu'il met les pieds dans une salle de cinéma) Opération Dragon, avec Bruce Lee, est aussi ce qui va déterminer sa vocation : " Je veux faire du kung-fu ". Le parcours sera semé d'obstacles, sa famille, notamment, voyant d'un très mauvais oeil cette passion, mais jamais Dominique ne déviera de sa voie. En Bruce Lee il a trouvé " une discipline, un maître, une idole ". A vingt-quatre ans, sans parler un mot de chinois, il part en Chine pour un stage de wushu (le vrai nom du kung-fu) d'un mois. Il y restera quatre ans, premier Noir admis dans ce temple de la discipline où l'apprentissage des arts martiaux est une philosophie de vie. De longues années après, l'ancien champion de kung-fu devenu le premier moine bouddhiste africain est l'ambassadeur itinérant du temple Shaolin à l'étranger. Revenu à la vie civile, acteur, cascadeur, homme d'affaires, celui que les Chinois surnomment " l'Aigle noir " et les Européens " le Chinois noir " a à son tour des milliers de disciples en France et en Afrique, où il a ouvert plusieurs écoles de kung-fu. C'est cette histoire, celle d'un destin exceptionnel, construit à la force d'une volonté farouche, qu'il retrace ici, nous faisant voyager de l'Afrique à la Chine, pont entre deux cultures qu'a priori tout oppose. C'est aussi une leçon de sagesse à travers laquelle nous découvrons la philosophie shaolin. Elle imprègne chaque page de cette autobiographie, autant que la puissance d'un rêve d'enfant devenu la réalité d'une vie d'adulte.

04/2017

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Napoléon

Napoléon 1er - Revue du souvenir napoléonien : La marine de Napoléon

L 'aspect le plus méconnu de la légende napoléonienne La Marine impériale est souvent assimilée à Trafalgar et au camp de Boulogne, parfois à Surcouf, presque jamais à ses aspects novateurs ou seulement humains. Pourtant, entre Boulogne et 1815, douze années se passent, intenses pour la Marine. La reconstruction de la ?otte, la réorganisation des e?ectifs, l'e?ort extrême consenti ?nancièrement et le développement de la guerre de course en sont les principaux aspects. Ce numéro a pour ambition de jeter un regard neuf sur les hommes qui ont fait la Marine de l'Empereur, et sur les événements les plus célèbres en les appréhendant sous un aspect moins connu. A la ?n du règne la Marine a changé en profondeur, mais son ministre est toujours le même. Denis Decrès est un marin intrépide et un ministre courtisan mais compétent. Garneray, le corsaire de Surcouf, deviendra le peintre de la prise du Kent, et le célèbre chant Au 31 du mois d'août évoluera en une réécriture magni?ée de l'événement. Napoléon au camp de Boulogne, de Maurice Orange, est considéré à juste titre comme un chef-d'oeuvre mais il dépeint un événement qui n'a jamais eu lieu. Trafalgar et ses prémices, la bataille des Quinze-Vingt, sont les deux batailles emblématiques de 1805 et les plus connues du règne. Mais qui se souvient du témoignage de Magon et surtout des circonstances de sa publication ? Qui se rappelle que le plan d'invasion avait été abandonné trois mois avant la célèbre bataille ? Ce fait invalide de facto la théorie pourtant encore répandue d'une bataille qui serait à l'origine de l'abandon du projet d'invasion de l'Angleterre. En?n, les e?orts de construcDon navale postérieurs à 1810 sont la partie du règne qui a permis qu'en 1815, l'Empereur ait une Marine moderne et des équipages militarisés.

05/2022

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Photographie

Trains de vies

Sur les lignes encombrées ou celles moins fréquentées, par-delà le vide des rails surgit une silhouette, apparaît un vélo, un bagage. Dans un univers de gares juxtaposant époques et styles, ce sont les êtres humains et leurs traces qui crèvent l'écran des photos de Stéphane Delpeyrat- Vincent. Elles sont peuplées de gens, et surtout d'attitudes. Attitudes de méditation, d'attente, de relâchement. Le "moyen de transport" , ce lieu où on ne se sait pas vu, et encore moins regardé, photographié ! Ou tout simplement où on se fiche d'être vu. On est en train de s'offrir un repos, en train de se faire beau pour le moment d'après, le lieu d'après. On sort du train pour s'en griller une vite fait. Surpris par la petite brise, on regarde le paysage autour de soi en se demandant : "Qui donc vit ici ? Comment vit-on ici ? " Par la fenêtre de son appareil, Stéphane Delpeyrat-Vincent rêve à ces questions et à d'autres : "Que font ces personnes assises à mes côtés ? Où vont-elles à cette heure ? Ontelles deux maisons, deux amoureux, deux boulots ? Comment arriventelles à leur destination finale, loin de la gare ? " En transition lui-même, Stéphane Delpeyrat-Vincent a profité de cet entre-deux pour recueillir les postures pompéiennes de ses semblables, courbés vers leurs portables ou emmitouflés dans leur intimité. Tout ce qui fait aujourd'hui un voyage en transports en commun est dans ce livre. La rassurante présence du "wagon-bar" , l'implication des grands-parents, les enfants qui veulent aller aux toilettes, le deuxième bureau, le salon de lecture, les rencontres de quai... Avec la patience, la tendresse et le lien pour fils conducteurs. Car si certains semblent réfugiés dans leur intériorité, ces passagers sont tous en relation avec un environnement et un équipement communs. Ce dont nous sommes témoins au fil des couloirs, quais et voitures - conversation fugace, bébé trimballé, visages de lendemain de fête... - se laisse ici contempler. De certains livres émane de la rumeur, du tumulte. Le livre de Stéphane Delpeyrat-Vincent est curieusement calme, et régénère par sa quiétude.

01/2020

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Lecture 9-12 ans

La Gloire

Résumé Wladek, Mania, Pucette, Viki et Aboue, les cinq petits protagonistes de La Gloire, voient leur vie familiale bouleversée le jour où, en face du café exploité par leur papa, s'installe un salon de thé chic, " Le Dragon ", concurrent redoutable qui va bientôt leur enlever toute leur clientèle. La famille, privée de revenus, déménage dans un quartier populaire de Varsovie. Pour faire vivre sa famille, le père, après avoir cherché en vain un emploi décent, doit accepter un travail de nuit dans une boulangerie, très mal payé. La misère frappe bientôt à leur porte. Wladek doit quitter l'école et, pour apporter un peu d'argent à la maison, entre comme apprenti dans une fabrique de savon. Un jour, il rencontre Olek, un garçon de son âge qui, lui aussi, doit gagner déjà sa vie comme manutentionnaire dans un entrepôt de papier. Mais Olek a de grands projets d'avenir auxquels il associe Wladek. Pour parfaire leur instruction, les deux amis fréquentent une bibliothèque gratuite du quartier et cherchent à se faire admettre dans une école du dimanche qui dispense un enseignement gratuit aux enfants obligés de travailler. Ils vont créer, avec des garçons et filles de leur immeuble, l'Union des chevaliers d'honneur pour venir en aide aux habitants du quartier et s'épauler mutuellement pour atteindre un jour leur but : devenir célèbres. Mais les temps sont durs et leurs rêves ne pourront s'accomplir que partiellement. Ils auront pourtant la satisfaction de s'être forgé chacun, à force de volonté, un destin qui n'est pas pour leur déplaire. Auteur Médecin, éducateur et écrivain célèbre, Janusz Korczak est reconnu comme le précurseur et l'inspirateur de la Convention des droits de l'enfant. Grand témoin de son temps, il s'est battu toute sa vie pour défendre et faire respecter l'enfant. Sa démarche profondément humaniste, son attitude éthique toujours exemplaire, et son ouvre littéraire pour adultes et enfants ont profondément marqué des générations de jeunes Polonais. Pour Janusz Korczak, l'enfant est un citoyen qui doit être considéré avec sérieux, qui est un acteur de son éducation et qui devrait toujours être associé aux décisions qui le concernent.

08/2013

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Tourisme étranger

Des églises et des hommes. Futuna

Le petit territoire français de Wallis et Futuna est constitué de deux îles relativement proches l'une de l'autre puisque distantes de deux cent vingt-cinq kilomètres seulement à vol d'oiseau, mais d'aspect très différent. Wallis est en effet dépourvue de relief et entourée d'un somptueux lagon parsemé d'îlots paradisiaques. Futuna, tout au contraire, est une île montagneuse et austère sur les côtes noirâtres de laquelle les vagues de l'océan Pacifique viennent battre avec une inlassable fureur. Situées dans le Pacifique central, à proximité de la ligne internationale de changement de date, ces deux territoires évangélisés en 1837 par les pères missionnaires de la Société de Marie présentent en revanche un point commun, à savoir une stupéfiante profusion d'édifices religieux, tous voués au culte catholique, qui couvrent une gamme allant de l'humble oratoire à la cathédrale, en passant par des églises et surtout des chapelles en nombre si vertigineux que le visiteur non averti en est en général ébahi ! L'invention architecturale ne connaît pratiquement ici aucune limite dans ce domaine de l'art sacré et elle se double souvent de surprenantes hardiesses dans celui de la décoration, en particulier des couleurs. Un recensement exhaustif, photos, données historiques et anecdotes à l'appui, de ces monuments restait à faire. C'est à cette tâche que Philippe Godard, historien de l'Océanie, s'est attelé. Suivons le dans son pieux périple à travers ces miniatures de royaumes qui ont longtemps fait et font encore, dans une certaine mesure, figure de théocraties. Edifices en blocs de lave, vertigineux parfois, admirables sculptures (christs en croix, lutrins, pietàs, mises au tombeau, piètements d'autels) en bois précieux locaux, omniprésence d'un somptueux décor végétal, fulgurances des couleurs propres aux "mers du sud", noblesse et beauté des types humains... Ces livres qui retracent une forme de pèlerinage où le sacré se mêle au profane et qui abordent par touches successives les thèmes annexes les plus variés (paysages, gent aviaire. vie marine, botanique, géologie) constituent à la fois une réconfortante plongée au coeur d'un bastion de la chrétienté et une invitation au voyage loin des sentiers battus, dans un des tout derniers petits paradis océaniens.

03/2018

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Policiers

Une aventure d'Al Dorsey Tome 1 : Crois-le !

On dirait une enquête de Marlowe sauf que, en bruit de fond, il n'y a pas les rues d'une ville américaine mais les rouleaux sur la barrière du lagon. Bienvenu à Tahiti M de Gouvenain. Ca décoiffe les soutanes au paradis des bons pères. On marche sur le corail pilé sans savoir où on met les pieds. Normal, c'est Al Dorsey qui nous y emmène. Al The Détective des tropiques. Les photos de trois jeunes gens, prétendument disparus, sur un voilier, un cahier d'écolier, deux gourmettes, un louis d'or, un opinel, des dettes par-dessus la tête et une valise qui aurait dû rester là où elle était. Voilà avec quoi Al Dorsey va plonger bien malgré lui dans les secrets de personnages hors du commun et explorer les couloirs d'un passé explosif qui refait surface et lui pète à la gueule comme une bulle de savon. Ca sent le monoï, la transpiration, le sel de la mer Ca respire la gouaille d'un Eden d'aujourd'hui. Du pur jus de polar mitonné au poisson cru. C'est San Antonio au pays des cocotiers. Les aventures d'Al Dorsey le détective de Tahiti offre un visage inattendu, surprenant, touchant et attachant de la Polynésie. Tout un pan de la vie bouillonnante de Tahiti et ses îles qui n'avaient jamais été montrée auparavant y est révélé. L'auteur nous fait découvrir une galerie de personnages atypiques inoubliables. Il y brosse avec humour le tableau d'une société qui doit composer avec son héritage culturel, son héritage colonial et sa force de vie. Si "Crois-le !" est étudié à l'université du Pacifique, l'ouvrage n'en est pas pour autant élitiste, loin de là. Il est populaire dans le plus noble sens du terme et s'adresse à un large public. D'ailleurs France télévisions ne s'y est pas trompée puisqu'elle en a adapté une série télévisée dont la première saison s'articule autour de six épisodes de 56 minutes actuellement en tournage à Tahiti même.

10/2016

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Véhicules

Le train

"Les Trains", un titre pour découvrir le monde ferroviaire, différents trains et comment se passe un voyage en train, de l'achat du billet à son compostage en passant par l'arrivée à la gare, la montée sur le quai, l'installation dans sa voiture, la découverte du wagon-restaurant et le personnel à bord. "Mes p'tits docs", la collection de documentaires qui se racontent comme des histoires et accompagnent les enfants dans leur découverte du monde. Pour connaître plusieurs métiers du secteur ferroviaire 32 pages pour apprendre, entre autres, que les conducteurs de train prennent leur service très tôt et conduisent chaque jour les machines qui leur ont été attribuées : trains de marchandises ou trains de voyageurs. Dans leur cabine, ils restent également très concentrés durant tout le voyage. Les mécaniciens, eux, inspectent les grosses locomotives et les rapides TGV. Tout doit fonctionner parfaitement. Aux guichets de la gare, les agents renseignent les clients sur les horaires et les trajets. Sur les quais, le chef de train vérifie que tous les voyageurs sont à bord et siffle le départ. A partir d'un poste d'aiguillage, les agents de manoeuvre dirigent chaque rame sur les bons rails : la fluidité et la sécurité de chaque trajet en dépendent. D'autres agents, depuis le centre de régulation, surveillent l'ensemble du réseau et disposent pour cela de matériel à la pointe de la technologie. A l'intérieur du train, les contrôleurs valident les billets et aident à trouver la voiture dans laquelle on va voyager ou la place où on doit s'asseoir. Chacun veille à sa mission pour que tout fonctionne ! Différents modèles présentés, pour tous les petits fans d'engins ferroviaires Un titre pour découvrir et voir aussi différents modèles - train de marchandises, train de voyageurs, train régional, TGV, train japonais à la vitesse folle (Shinkansen 700 ou Alfa X), train nord-américain long, spacieux et confortable (California Zephyr) ou vieil engin comme la locomotive à vapeur, qui fêtera bientôt 100 ans... -, ici il y en aura pour tous les goûts ! Tous les petits fans d'engins ferroviaires seront séduits !

06/2023

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Humour

Chroniques de La Montagne 1962-1971

" Je n'ai jamais le temps de dégorger le vingtième de ce que j'accumule, et plus tard, ce sera trop tard. " Pour répondre à cette urgence, Alexandre Vialatte (1901-1971) a créé un genre littéraire qu'il a poussé à la perfection : la chronique. Depuis sa vingt et unième année et jusqu'à sa mort, il en a composé par centaines, pour La Revue rhénane, Le Crapouillot, L'Intransigeant, Le Moniteur, L'Epoque, La Nouvelle Revue française, La Revue hebdomadaire, Marie-Claire, Le Journal de l'Est, Le Petit Dauphinois et, pendant les dix-huit dernières années de sa vie, pour le grand quotidien auvergnat La Montagne. Ce quotidien lui offre toutes les semaines une demi-colonne ou une colonne entière et lui laisse une totale liberté de parler de ce qu'il veut, à l'exception de la politique. Ainsi, tous les dimanches soir, Vialatte porte sa copie à la gare de Lyon, la dépose au wagon postal du train de vingt-trois heures quinze. En dix-huit ans, ce n'est que deux ou trois fois qu'il a manqué son rendez-vous. Et de quoi parle-t-il semaine après semaine ? De tout, de rien. Tantôt il aborde un roman, tantôt une pièce de théâtre ou un recueil de poèmes, parfois il parle d'une rencontre, évoque un film, se gausse d'une vérité première, approfondit un lieu commun, commente un proverbe. La chronique est l'œuvre d'un promeneur, d'un flâneur, d'un curieux d'un philosophe. " Nous sommes allés cherchant des hommes, comme Diogène, pour leur demander des maximes ou des fenêtres sur l'horizon. " C'est un genre essentiellement poétique, qui peut attraper n'importe quel sujet au vol. Même le plus éphémère se trouvera, par la grâce du style, chargé de sens. " Une chronique, il faudrait la faire pousser comme une herbe dans les fentes d'un mur, dans les pierres de l'emploi du temps. " Vialatte, à sa manière, nous restitue le temps perdu. Il appartient à la famille des Saint-Simon et des Proust.

10/2000

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BD tout public

Les chroniques de Player One

Il y a 20 ans naissait Player One, le premier magazine européen dédié aux consoles de jeux vidéo. A cette époque héroïque, les jeux vidéo étaient considérés comme - au mieux - des jouets douteux ou - au pire - des outils dangereux pour décérébrer les enfants. En ces années obscures, les bandes dessinées et les dessins animés japonais étaient méprisés, voire ignorés de tous. Tous ? Non. La rédaction de MSE, le jeune éditeur qui publiait le magazine Amstrad CPC, avait pressenti que le jeu vidéo deviendrait un jour un divertissement universel. Cette coalition de "nerds" et de "geeks" avait aussi parié que les mangas et les animés seraient un jour reconnus à leur juste valeur, et que Miyazaki, Toriyama et Otomo deviendraient les héros de toute une génération. MSE lance Player One, en septembre 1990. Dès son premier numéro, le magazine intègre le jeu vidéo dans une vision panoramique de l'entertainment où se bousculent films, bandes dessinées, séries TV et mangas. Le succès est instantané. Les lecteurs se reconnaissent dans la rédaction du magazine. Ils viennent de rejoindre une équipe qui assistera à la naissance de nouvelles légendes, celles de Super Mario, Dragon Ball, Street Fighter II, Final Fantasy, Lara Croft, GTO, etc. En 1994, Player One prépublie le manga Ranma 1/2. L'année suivante, apparaît le mensuel Manga Player, qui propose des mangas inédits en France comme Ghost in The Shell. Il est suivi, en 1996, par les premiers livres de MSE, dont Magic Knight Rayearth et Card Captor Sakura du studio CLAMP. Vingt ans après la naissance de Player One, le jeu vidéo pèse plus lourd que les industries du cinéma et de la musique réunies. Des millions d'enfants et d'adolescents ont renoué avec la lecture pour lire les milliers de mangas traduits chaque année. Les auteurs des Chroniques de Player One ont rencontré les principaux acteurs de ces vingt années passionnantes : professionnels du jeu vidéo (Nintendo, Sega, Sony, Cryo, Atari, Ubisoft...) et du manga (Glénat, Tonkam, Delcourt, Kana...) bien sûr, mais aussi toute une foule de journalistes spécialisés, de créatifs et de passionnés, connus ou pas, qui ont participé à l'avènement de cette culture contemporaine et universelle.

02/2010

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Tourisme étranger

Des églises et des hommes. Wallis

Le petit territoire français de Wallis et Futuna est constitué de deux îles relativement proches l'une de l'autre puisque distantes de deux cent vingt-cinq kilomètres seulement à vol d'oiseau, mais d'aspect très différent. Wallis est en effet dépourvue de relief et entourée d'un somptueux lagon parsemé d'îlots paradisiaques. Futuna, tout au contraire, est une île montagneuse et austère sur les côtes noirâtres de laquelle les vagues de l'océan Pacifique viennent battre avec une inlassable fureur. Situées dans le Pacifique central, à proximité de la ligne internationale de changement de date, ces deux territoires évangélisés en 1837 par les pères missionnaires de la Société de Marie présentent en revanche un point commun, à savoir une stupéfiante profusion d'édifices religieux, tous voués au culte catholique, qui couvrent une gamme allant de l'humble oratoire à la cathédrale, en passant par des églises et surtout des chapelles en nombre si vertigineux que le visiteur non averti en est en général ébahi ! L'invention architecturale ne connaît pratiquement ici aucune limite dans ce domaine de l'art sacré et elle se double souvent de surprenantes hardiesses dans celui de la décoration, en particulier des couleurs. Un recensement exhaustif, photos, données historiques et anecdotes à l'appui, de ces monuments restait à faire. C'est à cette tâche que Philippe Godard, historien de l'Océanie, s'est attelé. Suivons le dans son pieux périple à travers ces miniatures de royaumes qui ont longtemps fait et font encore, dans une certaine mesure, figure de théocraties. Edifices en blocs de lave, vertigineux parfois, admirables sculptures (christs en croix, lutrins, pietàs, mises au tombeau, piètements d'autels) en bois précieux locaux, omniprésence d'un somptueux décor végétal, fulgurances des couleurs propres aux "mers du sud", noblesse et beauté des types humains... Ces livres qui retracent une forme de pèlerinage où le sacré se mêle au profane et qui abordent par touches successives les thèmes annexes les plus variés (paysages, gent aviaire. vie marine, botanique, géologie) constituent à la fois une réconfortante plongée au coeur d'un bastion de la chrétienté et une invitation au voyage loin des sentiers battus, dans un des tout derniers petits paradis océaniens.

03/2018

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Fantasy

Emma Paddington Tome 2 : Le fantôme hypocondriaque

Tous aux abris ! Emma Paddington et les créatures déjantées de Dark Road End sont de retour ! Dans ce deuxième tome de la saga d'Urban Fantasy francophone la plus loufoque du moment, retrouvez les personnages atypiques et attachants qui ont fait le succès du premier opus : Les trois Djinns au caractère bien trempé, le dragon télescopique et la sorcière-patrouilleuse, évidemment, mais aussi quelques nouveaux-venus, comme le Père Lawrence, un vieux curé qui passe son temps à s'évader de sa maison de retraite pour traquer le crocodile à deux têtes. . . Heureusement que Jamie Hartgrave, l'agent immobilier, a trouvé un local à Emma pour installer son cabinet de psychologue ! Des angoissés, des dépressifs et un ou deux schizophrènes de temps en temps, c'est tout ce qu'il lui faut pour se détendre un peu ! Mais ça, c'était ce qu'elle pensait avant de rencontrer la famille Miller, évidemment. . . Une intrigue menée tambour battant, des rebondissements cocasses et beaucoup d'humour, voici le cocktail idéal pour passer un excellent moment. Un roman qui plaira autant aux adultes qu'aux adolescents à partir de 13 ans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quelques avis de blogueurs sur le premier tome, Emma Paddington (tome 1) Le manoir de Dark Road End : "De l'action, une multitude de personnages farfelus, une imagination débordante de l'auteure ! Ce livre est une pépite ! Un vrai dépaysement, une récréation, un vrai moment d'amusement et de déconnexion totale avec la réalité et ça. . . ça fait du bien ! Si bien qu'on a hâte de reprendre la lecture pour retourner à ce monde parallèle ! Ce livre est accessible à tous : fan du genre ou pas, adulte ou enfant, tout le monde pourra s'évader avec amusement !" Karine, du compte bookstagram "les lectures de bloomette" . . . . "Le style à la fois mignon, drôle et farfelu m'a rappelé Roxane Dambre que j'adore particulièrement. C'est une de ces lectures doudous, tout en douceur et en légèreté". Lolita, du compte bookstagram "Le grimoire fantome" . . . . "Dès le début, j'ai été embarquée et très séduite par l'histoire loufoque, énigmatique, fantastique et mystérieuse ! (. . . ) Une très belle découverte pour moi et j'ai hâte de lire la suite !" Manon, "tes_livres_et_moi" . . . .

04/2022

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Asie

Souffrances et Splendeur

Dans l'Est du monde au XXe sièlce, la chose la plus excitante et la plus bouleversante, ce sont les hauts et les bas de la naiton chinoise : de l'homme malade de l'Asie de l'Est au dragon géant de l'Orient, et d'un siècle de naufrage à un siècle de renouveau. Au début de la formation de ce destin, les quatre forces majeures, le Guomindang chinois, le Parti communiste chinois, le Parti communiste de l'Union soviétique (bolchevik) et l'Internationale communiste, et le groupe japonais de seigneurs de guerre Showa se sont violemment heurtées sur la scène de la terre chinoise. Mao Zedong, Staline, Jiang Jieshi et les élites du groupe de seigneurs de guerre Showa vivaient à la même époque, et la collision et la concurrence des trois doctrines représentées derrière eux en CHine ne sont en aucun cas un coïncidence historique. A partir de ces événementes et phénomènes extraordinaires, ce livre révèle et analyse en profondeur le processus complexe, déroutant et magnifique de l'histoire chinoise moderne dans un panorama sans précédent. Les conflits internes et externes sont d'une intensité sans précédent, la situation de lutte mutuelle est extrêmement complquées, les stratégies des différentes forces changent à une vitesse sans précédent et les dirigeants et les généraux de chaque camp déploient pleinement toute leur énergie dans la lutte, laissant ainsi une empreinte profonde dans l'histoire. Siège, poursuite et blocage extérieurs, querelles et compromis internes, réconciliations et divisions, ainsi que voyages sans fin, sacrifices étonnants et trahisons en grand nombre, c'est exactement ayant connu de tels feux de l'enfer que les communistes chinois ont conduit la nation chinoise à explorer une profondeur historique et une largeur d'ère sans précédent, et onet finalement accompli l'exploit le plus épique de l'histoire chinoise, et la révolution chinoise est ainsi devenue un phénix dans le feu, allant de la souffrance à la gloire. Après que les figures toutes-puissantes ont disparu les unes après les autres, l'histoire est devenue un immense héritage, qui nous a été laissé intact. Tout le monde ne peut pas refléter une longue histoire avec une courte vie. L'histoire est l'ascension et la chute, mais aussi le destin.

01/2023

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Littérature française

5 secondes

Un enfant crie dans le RER. Sa mère laisse le bébé à un jeune homme qui l'a aidé à descendre la poussette sur le quai. Tout s'est passé en quelques secondes, les portes du wagon se sont refermées et la mère s'est fondue dans la cohorte des voyageurs, regardant à travers la vitre son enfant et l'inconnu, assez désemparé. Que faut-il faire ? Se rendre au commissariat et confier l'enfant aux assistantes sociales ? L'homme qui lui aussi a une vie difficile, fumeur de shit désoeuvré ne sortant quasiment plus de sa chambre, s'imagine quelques heures garder le bébé, mais il finit par "suivre la procédure". Lors du procès de la mère, il est dans l'assistance et relate le passé de cette femme sans prénom, anonyme parmi les anonymes, abandonnée par le père de l'enfant. Elle ne cesse de répéter qu'elle n'y arrivait plus, tout simplement. Sous les regards accusateurs, il est le seul à essayer de la comprendre et croise une dernière fois son regard, comme ce fameux jours, à travers la vitre du RER. Catherine Benhamou, qui excelle dans la capacité d'exprimer les émotions les plus retenues en peu de mots, signe un texte poétique percutant sur le désarroi d'une mère au bord du précipice. "Parce qu'ils ne savent pas, ils n'imaginent même pas ce que c'est de ne pas y arriver, bien sûr il y a des jours où c'est difficile pour tout le monde, il y a le travail, la fatigue, ça c'est pour tout le monde, le manque de place dans les crèches, pour eux aussi, la vie elle est compliquée parfois, mais on se débrouille, tu n'y arrives pas eh ben tu fais comme toutes les autres, tu essayes encore jusqu'à ce que tu y arrives et même si tu n'y arrives toujours pas, tu y arrives quand même un peu, tu ne fais pas toutes ces histoires avec un procès pour toi toute seule au tribunal correctionnel, rien que ça, et faire déranger tout ce monde pour même pas un animal." C.B.

03/2024

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Droit des sociétés

Raison d'être des entreprises et sociétés à mission. L'entreprise au-delà du capitalisme

C'est une révolution calme, certes, mais une vraie révolution sociétale que la loi Pacte a engagée. Au-delà du droit, c'est en effet un nouvel espace qui s'ouvre pour équilibrer les relations entre Etat, entreprises et individus ; un espace qui permet de construire au-delà du capitalisme à un moment où les effets de la pandémie mondiale ont créé, de facto, les conditions du changement. Cet ouvrage collectif ne prétend pas résoudre l'apparent paradoxe entre attentes de changements profonds sur le long terme et envie d'immédiateté de résultats, mais bien de mettre en lumière les enjeux juridiques, humains et sociaux, en particulier la responsabilité de l'entreprise et de ses dirigeants, qu'emportent les nouvelles notions établies par la loi du 22 mai 2019. Les témoignages des experts en ressources humaines, en théories des organisations, des investisseurs, des économistes et des dirigeants, contributeurs à cet ouvrage, permettent d'appréhender les défis inédits dévoilés par la définition des raisons d'être et des missions pour l'entreprise. Ils livrent des regards différents et complémentaires sur la nouvelle finalité des entreprises et des institutions : leur raison d'être. Ce sont des pionniers engagés qui témoignent de leurs choix, du chemin qu'ils ont parcouru et parfois entamé bien avant que la loi n'existe, et des attentes nées de ce changement. Ont contribué à cet ouvrage : Jean-Paul Agon, Jean-David Aurange, Ludovic Aventin, Jean-Paul Berthomé, Christophe Bonduelle, Franck Carnero, Sophie Chambon- Diallo, Yves Chapot, Hervé Coureil, Jean-Marc Daniel, Bruno Dondero, Emmanuelle Duez, Charlotte Duthoo, Geneviève Férone-Creuzet, Ashley Grice, Nicolas Guérin, Armand Hatchuel, Martin Hitzer, Augustin Jaclin, Emery Jacquillat, Sophie Javary, Eric Labaye, Kevin Levillain, Caroline de la Marnierre, Adeline Lescanne Gautier, Helle Frank Lieutaud, Didier Martin, Colin Mayer, Lynn Paine, Alissa Pelatan, Alexandre Perra, Fanny Picard, Floriane de Saint Pierre, Blanche Segrestin, Julie Serrier, Dominique Stucki, Thibault de Tersant, Mathias Vicherat et Franck Wismer.

04/2021