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Mohamed-Chérif Sekmakdji

Extraits

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Littérature étrangère

Les Nétanyahou

Hiver 1959-1960, dans une petite ville de l'Etat de New York. Ruben Blum est historien, fils de parents (névrosés et excentriques) d'origine russo-ukrainienne, gendre de beaux-parents (plus névrosés et excentriques encore) d'origine germanique, et père d'une jeune fille qui a hérité de cette folie familiale. Il enseigne à l'Université de Corbin où il est le seul professeur de confession juive, ce qui fait de lui un sujet de curiosité, de conversation, et par de sombres raccourcis la personne idéale pour évaluer la candidature d'un spécialiste de l'Inquisition, juif lui aussi, qui postule à la faculté : Ben-Zion Nétanyahou. Ce dernier est attendu chez les Blum pour un cocktail de bienvenue avant ses entretiens, mais lorsque sa voiture s'arrête devant la maison, quatre autres personnes apparaissent à ses côtés - Ben-Zion a fait le voyage avec sa femme et ses trois garçons, l'aîné s'appelle Jonathan, le plus jeune Iddo, et entre les deux : Benjamin Nétanyahou, 10 ans. La soirée qui attend les Blum et les Nétanyahou restera dans les mémoires de tous les habitants de la ville, du directeur de l'université jusqu'au Shérif de Corbindale, de l'équipe locale de football jusqu'aux draps de la fille de Ruben... Dans les pas de Philip Roth et de Saul Bellow, Joshua Cohen signe un très grand roman sur la société américaine, les familles dysfonctionnelles et l'identité juive. Celui que certains considèrent comme " le plus grand auteur américain vivant " (The Washington Post) nous plonge, avec ce pastiche de campus novel, dans un épisode invraisemblable de l'histoire personnelle des Nétanyahou. Et rien de tel que l'humour pour revisiter le passé, parfois embarrassant, des hommes de pouvoir. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Stéphane Vanderhaeghe

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Littérature française

36 heures de la vie d'une femme (parce que 24, c'est pas assez)

Pleure pas, Casanova. Ils débarquent les mains dans les poches, la cigarette au bec et le sourire aux lèvres. Valmont, Casanova, deux faces de la même plaie, dragueurs impénitents, charmeurs impertinents. Mais même chez ces Don Juan, parfois le coeur a ses prisons que la raison ignore… Bon dieu, mon vieux. Je suis mort par étourderie, mardi soir à 21 h 15. Mes funérailles sont chics, j’ai vraiment de la chance. Ma femme, mes enfants, mon frère, mes amis sont tous au rendez-vous ; je les vois défiler les uns derrière les autres et pleurer ma mémoire… Les cons. Toubib or not toubib ? Quand un psy renommé, mais hélas surmené, se tue au travail pour sauver ses patients, il se peut qu’il devienne un serial docteur. À force de soigner, ça fini par saigner… ce sont les risques du métier. Le baiser de la concierge. Je me souviens de ces gamins que je n’ai jamais rencontrés. François. Myriam. Et Serge. Une adresse ? Rue Bleue. Une date ? 1942. Un Crime ? Être juif. Trois mômes, trois garnements qui jouaient au shérif avec leurs étoiles jaunes, dans la cour d’un immeuble où régnait une dame qui aimait les enfants… La Manif. Mon cher Jésus, j’espère que tu vas bien. Figure-toi qu’avec les Bénévoles du Bienheureux Calvaire des Foetus Suppliciés, nous allons dès demain, et la main dans la main, porter Ta Sainte Parole et honorer Ton Nom. C’est bien la première fois que je vais manifester, je me sens toute émue. Que de préparatifs… mon dieu. Tu ne te rends pas compte. Tout pour plaire. Cake : nom masculin. 1/Gâteau garni de raisins secs et fruits confits. 2/Garçon dénué d’intelligence, bête à manger du foin. 3/Synonymes : blaireau, patate, andouille, corniaud. Ou quand une brève de comptoir révèle surtout des rêves de cons.

10/2013

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Littérature française

Je vous écris de Salamanca

José avait neuf ans et demi quand, jeune migrant espagnol à Genève ne supportant pas d'avoir quitté sa grand-mère, Abuelita, il réagit impulsivement en donnant des coups de poing qui préoccupent le milieu scolaire et familial. En psychothérapie, José refuse de parler et préfère écrire à la psychologue à laquelle tous les mercredis il porte des pages émaillées d'hispanismes dans lesquelles il exprime ce qu'il ressent. Ce premier recueil de lettres, Hubert Auque l'a intitulé José (Joselito) ; il a obtenu en 1991, en Suisse, le Prix Georges Nicole et vient d'être réédité chez le même éditeur. Dix ans plus tard, José passe une année à Alba de Tormes près de Salamanca sa ville d'origine ; après son baccalauréat, il s'interroge sur son avenir : va-t-il étudier en Suisse ou rester en Espagne ? Pour l'instant, il entretient le potager délaissé depuis la mort d'Abuelita et vend ses légumes au marché de Salamanca. A quelques jours du printemps, il rédige cette longue lettre Je vous écris de Salamanca à l'adresse de son ex-psychothérapeute qu'il a perdue de vue, y notant les préoccupations d'un jeune homme qui entre dans sa vingtième année : affres et bienfaits de la migration, vertus de l'amitié, émerveillement face à la nature salmantine. José qui chérit l'air, l'eau, le soleil, principaux compagnons de son année de solitude, est attentif à l'écologie, la non-violence, l'amour naissant..., tout en reconnaissant le bénéfice de sa rencontre avec la lectrice il y a dix ans. Hubert Auque livre le portrait d'un jeune homme comme il en existe sans doute beaucoup mais qui, de par leur discrétion, n'attirent pas l'attention à notre époque où les valeurs ici exprimées son rarement reconnues.

06/2005

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Critique littéraire

Donne-moi la main

Arlette MONNET vit avec les enfants tout au long de l'année scolaire. L'accident dramatique survenu à une élève et à sa famille a déclenché le besoin d'écrire l'histoire de Jérémy, d'exprimer avec des mots le bouleversement ressenti, de transcrire la dure réalité, l'espoir, l'évolution, la reconstruction d'un enfant dans le désarroi. Par petites touches successives, avec sensibilité et amour, Arlette Monnet dépeint le nouvel univers du petit orphelin, son évolution psychologique, sa prise de conscience de cette situation difficile et son adaptation progressive à sa nouvelle vie. Ce livre, elle l'a voulu pour ces parents cruellement éprouvés, ces enfants blessés par la vie, pour tous ces parents et éducateurs qui entourent ces enfants d'affection et de tendresse pour réveiller en eux la vie endormie. "Donne-moi la main" est un encouragement pour les adultes, un réconfort à leur persévérance, un hymne d'espoir. -Où est maman ? -Où est papa ? -Pourquoi je suis ici ? -Où est ma maison ? Jérémy est désemparé. Il ne comprend pas ce qu'il fait ici dans cette grande maison qui n'est pas la sienne. Patiemment, tendrement, Elisabeth va l'aider à construire sa nouvelle vie sans ses parents chéris, dans un environnement qu'il ne connaît pas mais qui désormais est le sien. Et puis il y a Marion qui devient son amie, et leur secret, et les autres enfants du centre... Et la lettre à Tatie Marie-Rose pour qu'elle lui envoie son cartable, sa trousse et ses crayons, qu'elle garde bien sa maison et prenne soin de Pompon. Et il y a Michel le jardinier, le colis avec la photo de ses parents, la sortie au magasin, l'excursion, la nouvelle école, l'anniversaire, Noël, la visite à sa maison... Tout ce qui fait sa nouvelle vie.

11/2002

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Histoire de France

Yvonne et Charles

"Ma petite femme chérie", c'est ainsi qu'il l'appelle. Et elle l'appelle Charles. A voir Yvonne de Gaulle, figée dans l'image de "la discrète", Charles de Gaulle, dans son rôle de "monument à l'égal de Napoléon", on oublie que, derrière la légende, ils sont un homme et une femme, indissolublement liés. Entre bonheurs et douleurs — la mort de leur fille Anne — les séparations, les victoires, les instants cachés... On connaît les étapes de leur odyssée : la France libre, Londres, l'Algérie, l'Elysée, Colombey. Ce qu'on sait moins c'est que Charles est l'homme des départs. Yvonne est une Princesse de Clèves du XXe siècle, gel à l'extérieur, feu à l'intérieur. Soutien indéfectible contre vents et vagues d'attentats, jusqu'à ce que Charles, le -rebelle, révéré de Paris à Washington, Londres et Pékin, refuse en 1968 d'endosser le rôle de président en désamour pour "tout plaquer". Quand il quitte la scène définitivement, leur histoire personnelle, si méconnue, l'histoire de tous les jours, habitée jusqu'à la fin par l'amour, rejoint la grande histoire. Et voguent les rumeurs : "Marianne fut-elle vraiment l'unique passion du Général ? " Yvonne n'a jamais levé le voile sur le mystère qui les entoure. Et la question qu'on se pose aujourd'hui est toujours neuve. Qui sont vraiment Charles et Yvonne de Gaulle ? Un visionnaire, un artiste, un mythe ? Une héroïne venue des tragédies classiques, une amoureuse consumée par un feu ardent ? A explorer leur destin où se mêlent l'amour, la solitude, la trahison, la douleur et l'humour, et les témoignages inédits des proches et des derniers Compagnons de la Libération, c'est un fragment de notre rapport au monde, une part de notre culture que livre ici Jocelyne Sauvard. Un travail unique de recherche, mené avec tendresse et liberté.

10/2018

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Romans de terroir

La Fontaine-du-Leu

Après "Seigneurs et Rebelles en Morvan", Danièle Jankowski nous entraîne une fois de plus dans cette région qu'elle chérit depuis toujours et dont elle souhaite nous faire partager tous les méandres, tant historiques que géographiques. Une nouvelle plongée dans ce Morvan qui sera le théâtre à ciel ouvert d'événements dramatiques, qu'elle nous raconte avec toute la pudeur et la sensibilité que nous lui connaissons... C'est le Morvan des combats ! Celui de Gabrielle, la jeune héroïne, qui afin de se construire ou se reconstruire, part à la recherche de ses racines morvandelles et doit affronter l'hostilité de tout un village. Celui d'Amélie, institutrice nivernaise, contre l'ignorance et la bêtise de certains de ses concitoyens. Celui d'Eugénie enfin, aïeule de Gabrielle, dans le tumulte de la seconde guerre mondiale et l'héroïsme des maquis morvandiaux. Le vaste et beau domaine de la Fontaine-du-Leu, héritage de la famille Verneuil, est l'enjeu de tous ces combats. Grâce à Amélie, la meilleure amie de sa grand-mère Eugénie, Gabrielle découvre bien des secrets enfouis au plus profond de la forêt morvandelle. Et l'on s'aperçoit que, souvent, le passé des uns dérange celui des autres, tourmente le présent et gêne l'avenir. Il fait route à travers les cicatrices laissées par de vieilles blessures... Danièle Jankowski aborde ce sujet avec tact et une certaine grâce qui nous attendrit jusqu'aux larmes. A travers la lutte de ces femmes d'hier et d'aujourd'hui, elle évoque les violences qui leur sont faites, le harcèlement, mais aussi les maltraitances envers les animaux. En plus de nous émouvoir, cet auteur nous a habitués à la suivre dans ses engagements, elle nous incite à soutenir la vérité et la sincérité quel qu'en soit le prix.

08/2018

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Cinéma

Le western et les mythes de l'Ouest. Littérature et arts de l'image

Du Dernier des Mohicans de Cooper aux romans de Gustave Aimard et de Kart May, en passant par les "dime-novels", le western a d'abord des origines littéraires. La généalogie du genre passe par les récits de captivité, la terreur gothique liée à l'émergence de la littérature américaine, la fascination pour la violence et le sacré, le rêve (ou le cauchemar) américain. Il puise dans l'histoire de l'Amérique, glorifiant l'épopée des pionniers, sans négliger les Guerres indiennes. Surtout, le western mythifie certains personnages historiques. A la fin de L'Homme qui tua Liberty Valance, une phrase résume l'essence du western : "Quand la légende devient réalité, imprimez la légende !" Un sujet aussi ample que le western requiert une constellation d'approches, que ce soit dans le domaine de la littérature, des arts plastiques et visuels, de la musique et de la civilisation nord- américaine. Il s'agit aussi de revisiter les "figures mythiques" tels Bas de Cuir, Daniel Boone, Jesse James, Billy the Kid, Calamity Jane, Buffalo Bill, et d'autres figures du genre : le cow-boy, l'éclaireur, le shérif, le pionnier, le héros solitaire, la femme fatale. Des topoi sont convoqués, comme la wilderness, la Prairie, le désert, la ville, le saloon, etc. Les motifs westerniens se déclinent dans toutes les formes de la culture savante et populaire et servent des discours critiques, polémiques, voire politiques. Le western connaît les fluctuations de la modernité et de la post-modernité, avec des approches sociologiques, multiculturelles, pluriethniques ou féministes, conduisant à de nouveaux regards sur le genre et à des remises en cause d'une doxa par la satire, le décalage ou l'inversion ironiques, la parodie, le pastiche, l'hybridation générique, la déconstruction des mythes et des icônes, non sans une dose parfois de nostalgie.

11/2015

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Sciences politiques

Cachez cette identité que je ne saurais voir

"Depuis le 11 septembre 2001, c'est par milliers que les démocraties modernes comptent leurs citoyens assassinés, victimes d'une guerre identitaire. Nous n'en sortirons victorieux qu'à la condition de transmettre la connaissance et l'amour de notre démocratie. Mais comment faire si l'histoire de celle-ci n'est pas enseignée ? Et pire encore, si cette histoire, qui est la nôtre, fait l'objet d'un rejet, d'une scandaleuse dissimulation ? Pendant des siècles, l'Europe de l'Ouest était les confins du monde connu où les exclus, les commerçants, les aventuriers, les convertis de toutes sortes sont venus s'amalgamer pour inventer une civilisation où tous seraient des citoyens de plein droit. Notre précieuse identité, c'est d'abord celle d'un peuple de bâtards, seul capable de penser le droit et la liberté universels. Il y a en chacun de nous un Grec, qui, depuis deux mille cinq cents ans, arpente l'agora en améliorant sa définition du juste et de l'injuste, un Juif qui ne cesse d'interroger la langue pour lui faire dire un droit universel, et tout un peuple de bâtards qui met son génie à leur prêter main-forte. Voilà notre véritable identité, celle que nous devons chérir (avant toutes les autres). Cette identité, elle est ce que nous sommes de plus élevé. Elle est la seule qui vaille qu'on la revendique haut et fort, que notre fierté la féconde, qu'on la défende quand elle est attaquée, et qu'on l'aime passionnément. Pour l'heure, elle est une Belle au Bois Dormant. Eloge de la bâtardise se penche sur elle pour lui dire que l'heure du réveil est venue." P.V.

01/2017

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Histoire internationale

Journal politique 1937-1943. Coffret 2 tomes

Gendre (il est marié avec sa fille chérie Edda) et favori de Mussollini, Galezzo Ciano a été son ministre des Affaires étrangères de juin 1936 à janvier 1943. A ce titre, il a joué un rôle déterminant dans le rapprochement avec l'Allemagne nazie (l'Axe Rome-Berlin) avant de s'en mordre les doigts. L'invasion de la Tchécoslovaque par le IIIe Reich au printemps 1939, en violation des accords de Munich signés quelques mois auparavant, lui ouvre les yeux sur la violence d'Hitler et le caractère unilatéral d'une alliance qui va précipiter l'Italie dans la guerre et Mussollini à sa perte. Dès lors, il va faire ce qu'il peut pour s'en détacher… en vain. Devenu la bête noire des nazis, il est “remercié” par Mussollini juste après Stalingrad. Cheville ouvrière du renversement du Duce en juillet 1943, Ciano est remis par les nazis à la République de Salò, qui l'exécute après une parodie de procès en janvier 1944. En dépit des supplications de sa fille, Mussollini a laissé faire. Ciano est mort mais ses notes quotidiennes, prises au jour le jour, sont sauvées miraculeuseument. Voici leur première édition intégrale en français. Ciano y raconte les événements et y dépeint les hommes d'une plume de maître ; non seulement Mussollini sur lequel son témoignage est incomparable mais aussi sur les hiérarques du fascisme -dévorés par leurs rivalités - et ses interlocuteurs nazis à commencer par Hitler - qu'il redoute - Ribbentropp qu'il hait - sans oublier Goering qu'il méprise. Défilent aussi Goebbels, Goering ; Pétain et Laval ; Franco et Horthy ; le cruel Ante Pavelic… Un témoignage sincère et terrible qui évoque “les damnés” de Visconti ; une des meilleures sources sur la descente aux enfers du fascisme ; doté d'un appareil critique de premier ordre et d'une présentation substantielle de Maurizio Serra.

04/2015

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Histoire internationale

Expériences non violentes en Haïti. La paix est là, nous la cherchons

La Paix est là dans cette île au passé de violence et au présent marqué par la misère. Haïti " chérie " pourtant si belle, si vivante, si jeune. La Paix est là mais à chercher, encore et toujours. N'est-elle pas, au bout du compte, le chemin qui y conduit ? Récit d'une rencontre entre les Brigades de Paix Internationales et Haïti dans le concret d'une expérience et d'une aventure. Ce livre décrit cette découverte, cette marche, cet accompagnement. De 1993 à l'an 2000, des volontaires de plusieurs pays sont venus vivre avec Haïti, voir, rencontrer, partager. Chacune et chacun avaient fait le choix personnel de la non-violence. Ensemble ils ont voulu partager l'espérance de Paix avec le peuple haïtien, au-delà des clichés qui enferment Haïti dans une image ou un folklore... les zombis, les Tontons Macoutes, les boat people, le pays le plus pauvre du continent, comme s'il s'agissait de mettre ce peuple à distance, hors de la rencontre et de l'analyse, livré aux soubresauts d'une violence congénitale. Bien au contraire, le projet PBI Haïti nous est livré là, en toute transparence, singulier certes mais ouvert, offert à tous les chercheurs de paix et aux véritables amis du peuple haïtien. Par ce livre, PBI restitue au peuple haïtien le résultat modeste et pourtant si riche d'une expérience vécue. Cette évaluation sans concession ouvre un chemin en s'effaçant pour que les artisans de Paix puissent continuer d'avancer en Haïti. Mais le pari est tenu que cette avancée haïtienne peut être partagée par tous les citoyens du monde à la recherche de la paix et confrontés à la violence, à la pauvreté et à l'hégémonie économique du Nord. Bref une aventure interculturelle, une rencontre à égalité sans modèle dominant ou dominateur, une paix à partager...

10/2001

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Littérature érotique

Oeuvres complètes d'Esparbec. Tome 4, Les malheurs de Rosamond ; Darling et les cousins pervers ; Une adorable cochonne ; Le dortoir des grandes ; Le cabinet noir ; La leçon de musique ; Les oies blanches

Le tome 4 des Ouvres complètes d'Esparbec comprend sept romans de la série " Darling " publiés dans la période 1991-1992. Si l'action se situe encore dans une ville de l'Amérique profonde, le personnage de Darling s'efface doucement pour laisser place à une galerie de pervers hauts en couleur. Qu'on en juge sur pièces : Sigmund de Pigalle est marchand de lingerie fine et obsédé sexuel quand il croise Margie l'institutrice, ancienne dévergondée, qui vient de se marier avec Harry le Scieur, une force de la nature. Le pasteur Bergman, homme austère et vertueux, ne tardera pas à succomber au plaisir de la chair fraîche pendant que sa femme tripote Pollo, le jardinier légèrement idiot ; tout cela sous le regard de Cécilia Harding qui adore punir ses élèves, les filles du pasteur. Schmoelbrek est un avocat marron, pervers sexuel, collectionneur de timbres ; sa nièce, Linda, fausse ingénue vicieuse et vénale le seconde pour obtenir les timbres rares qui manquent à sa collection. Mac Manus est également un riche avocat pervers et cérébral, sadique distingué, père de Martha qui domine Mary Prentiss, lesbienne à ses heures et fille du shérif de la ville. . . Quelle famille de dégénérés ! Et encore, tout cela ne constitue qu'un faible échantillon de ce qui vous attend. . . Esparbec, auteur érotique le plus lu en France, a été qualifié par Jean-Jacques Pauvert de " dernier des pornographes ". Une bonne partie de son oeuvre reste totalement inconnue, même de ses plus fidèles lecteurs. Il manquait pour cet auteur hors norme une édition à sa démesure : tous les textes, même les plus scandaleux, une édition de qualité, où biographie, analyses, préfaces, témoignages, archives inédites nous font entrer dans l'univers de cet écrivain inclassable. C'est le projet de ces Ouvres complètes : 12 volumes d'environ 1 000 pages chacun, qui paraîtront sur plusieurs années.

05/2022

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Littérature française

LA CHÈVRE JAUNE. .

"La Chèvre Jaune" est une nouvelle de l'écrivain français Paul de Musset, frère du célèbre écrivain Alfred de Musset. Voici un résumé de cette courte histoire : L'histoire se déroule dans un village de montagne en France. Le personnage principal est un jeune berger nommé Mathieu. Mathieu est pauvre, mais il possède une chèvre qu'il chérit plus que tout au monde. Cette chèvre est spéciale, car elle a une robe d'un jaune éclatant, ce qui la distingue des autres. Mathieu et sa chèvre jaune sont inséparables, et il lui parle comme s'il s'agissait d'une amie. La chèvre, elle, semble comprendre les paroles de Mathieu et lui témoigne une grande affection. Un jour, un riche propriétaire terrien de la région, le comte de Ravot, entend parler de la chèvre jaune de Mathieu et décide de l'acheter à tout prix. Il offre à Mathieu une somme d'argent exorbitante, mais Mathieu refuse de vendre sa précieuse compagne. Le comte, déterminé à obtenir la chèvre jaune, tente de forcer Mathieu à vendre en utilisant sa richesse et son pouvoir. Cependant, Mathieu résiste courageusement à toutes les tentatives du comte, car il sait que la chèvre est bien plus précieuse que l'argent. L'histoire se termine de manière tragique lorsque la chèvre jaune meurt, laissant Mathieu effondré. Il réalise alors que l'argent n'a pas d'importance comparé à l'amour sincère et à la véritable amitié qu'il avait avec sa chèvre. "La Chèvre Jaune" est une histoire touchante qui souligne la valeur de l'amour et de l'amitié par rapport à la richesse matérielle. Elle met en avant la simplicité de la vie rurale et la profonde connexion entre l'homme et la nature.

09/2023

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Policiers

River Falls - Saison 2 Tome 3 : Souviens-toi de River Falls. Une enquête de Mike Logan et Jessica Hurley

Désormais séparé de sa compagne, Jessica Hurley, le shérif Mike Logan a du mal à cacher son mal-être. Son caractère bougon a repris le dessus, pour le grand désespoir de ses proches, en particulier de sa fidèle lieutenante Lindsay Wyatt, qui est prête à tout pour lui faire retrouver le sourire. Pour sa part, elle file le parfait amour avec le journaliste Stephen Callahan, avec qui elle vient d'emménager. C'est dans ce contexte que le tournage d'un film, inspiré des hauts faits de Logan et Hurley, commence à River Falls. Ulcéré par ce choix, Logan n'a pas de mots assez durs contre les producteurs, qu'il accuse de vouloir faire de l'argent sur la tragédie des autres. En grand fan des acteurs principaux, Stephen Callahan est en revanche ravi de réaliser une série de reportages en plateau. Il fait équipe avec Marion, "l'enfant sauvage", qui l'a déjà secondé, quelques mois plus tôt. Tout serait parfait si un terrible drame ne venait entacher le tournage. La productrice du film est en effet retrouvée morte dans sa chambre d'hôtel. Simple accident, suicide... ou meurtre ? Aidés de leurs fidèles comparses, Logan et Callahan enquêtent chacun de leur côté, et ils ne sont pas au bout de leurs surprises... Troisième et dernier épisode de la saison 2 de "River Falls", la série culte d'Alexis Aubenque, Souviens-toi de River Falls en est le tome le plus émouvant et le plus surprenant. Logan doit enfin faire face à son passé... pour le meilleur et pour le pire. Il se pourrait bien aussi que ses aventures ne s'arrêtent pas en si bon chemin... Etes-vous prêts pour une saison 3 ?

06/2019

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Littérature Italienne

Le Ladies Football Club

Comment est né le football féminin en Angleterre ? Par ce hasard qui ne fait jamais rien au hasard. Le 6 avril 1917, à la pause déjeuner de l'usine de munitions Doyle & Walkers, à Sheffield, Royaume-Uni, Violet Chapman, ouvrière, prise d'une inspiration subite, donne un coup de pied dans l'espèce de balle qui se trouve au milieu de la cour en brique rouge de 330 pieds de long par 240 pieds de largeur. Aussitôt, les dix autres femmes présentes lâchent leurs casse-croûtes et sautent du muret où elle étaient assises en rang d'oignons pour se mettre à courir elles aussi. Ce simple coup de pied aurait pu les tuer. Car la balle est un prototype de bombe légère destinée à calculer la trajectoire de chute, avant de massacrer l'ennemi. Mais la bombe n'explose pas. C'est leur coeur qui le fait. Ce coup de pied vient de leur sauver la vie, à toutes. Elles jouent pendant plus d'une demi-heure. Et recommencent le lendemain. Et encore, et encore. Jusqu'à jouer dans un vrai stade, jusqu'à affronter des professionnels ! Jusqu'à ce que les hommes - patron, chéris, papas - mettent leur veto à cette passion, à cette obsession, à cette libération. PRESSE : " Avec son nouveau roman, l'écrivain et dramaturge italien redonne toute leur énergie aux pionnières anglaises du football féminin, en 1917. Ludique et politique. " Le Monde " Stefano Massini régale par son humour et son art du portrait. Ladies Football Club est l'un des romans les plus enthousiasmants que l'on ait lu depuis longtemps. " La Croix " Dans son roman " Le Ladies Football Club ", le dramaturge italien raconte une histoire de la naissance du football féminin en Angleterre. Un régal. " Sud-Ouest

06/2022

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Romans policiers

Mort aveugle

Les apparences sont souvent trompeuses. Ainsi, Grant County a tout de la petite ville tranquille du vieux Sud américain où il fait bon vivre et aimer son prochain. Une ville tranquille, où est pourtant retrouvée une jeune femme sauvagement violée et mutilée dans un diner local. Puis une autre, violée et mutilée elle aussi. Ressurgissent alors les rancoeurs et les secrets des uns et des autres, enfouis au fil du temps. Des haines qui font craquer le vernis de Grant County et en révèlent l'horreur. Avec ce premier volume de la série de " Grant County " , Karin Slaughter campe un couple d'enquêteurs atypique : Sara, pédiatre occasionnellement légiste, et son ex-mari, Jeffrey, shérif de la ville. Sombre, brutal, le roman nous plonge dans une intrigue haletante et glaçante jusqu'à la dernière page. Nouvelle préface de Lisa Gardner. Traduction de l'anglais (Etats-Unis) par Paul Thoreau. A propos de l'autrice : N°1 sur les listes internationales de best-sellers, Karin Slaughter est l'un des autrice les plus populaires et les plus plébiscitées dans le monde. Publiée en 33 langues et vendue à plus de 30 millions d'exemplaires, elle est l'autrice de 15 romans, parmi lesquels figurent les séries Grant County et Will Trent, le roman Cop town, nominé pour l'Edgar Award, et Pretty girls (Mosaïc 2016), son premier thriller psychologique. " Karin Slaughter nous livre un récit noir, brutal, avec des passages à glacer le sang, et un style d'écriture soigné et poignant. Un très bon moment de lecture. " Violette BeauRegard, Babelio " Dans ce premier roman, déjà tous les éléments qui font la réussite de cette autrice : des histoires intenses, du suspens, des enquêteurs au centre des intrigues, des personnalités fortes, complexes. " laure14, Babelio

06/2023

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Poésie

Morsure tendre

Louis Bolot nous offre ici un voyage dans l'intimité des sens. Dans le recueil "Morsure Tendre", Louis Bolot nous invite à un voyage intime et sensoriel à travers des poèmes qui explorent avec délicatesse et profondeur les nuances de l'amour, du désir, et de la connexion humaine. Chaque poème est une esquisse, une capture de moment qui, ensemble, tissent une toile vibrante d'émotions, de sensations, et d'images captivantes. Louis Bolot nous révèle l'intimité. Il maîtrise l'art de dévoiler l'intimité sans jamais tomber dans l'intrusion, offrant un regard tendre sur les moments partagés, qu'ils soient d'un calme apaisant ou d'une passion dévorante. Avec une attention particulière aux détails sensoriels, les poèmes font écho à la texture du toucher, la douceur d'un souffle, et la chaleur d'un regard, invitant le lecteur à ressentir plutôt qu'à seulement lire. "Morsure Tendre" est un carrousel d'émotions, oscillant entre la mélancolie d'une affection éphémère, la joie pure des instants de complicité, et la tension délicieuse de l'attente amoureuse. L'utilisation imaginative de métaphores et de descriptions visuelles transporte le lecteur dans un espace où le réel et le fantasmé s'entremêlent, créant un paysage onirique où chaque poème devient une oeuvre d'art à contempler. De la paresse des matins ensoleillés aux nuits chargées de désir, Louis Bolot nous guide à travers les saisons de l'amour et les contours du corps aimé, en un périple qui transcende le temps et l'espace. "Morsure Tendre" est un recueil qui célèbre la beauté de l'amour dans toutes ses formes, avec une plume qui caresse, émeut, et parfois, mord doucement. Louis Bolot réussit à capturer l'essence éphémère des sentiments, nous rappelant que chaque instant de tendresse est un trésor à chérir.

03/2024

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Histoire internationale

Algérie . Les années de tous les dangers

Où va l'Algérie ? La question posée il y a plus de trente ans par Mohamed Boudiaf a survécu à son auteur et concentre à elle seule toutes les interrogations suscitées par la situation dramatique que connaît le pays. En effet, comment est-on passé de la stabilité politique et de l'essor économique des années 1960-1970 à l'anomie actuelle ? Quels acteurs et quels facteurs ont catalysé l'engrenage de la violence et de la répression ? Quels facteurs socio-économiques et politiques ont favorisé ce processus de désintégration ou de désagrégation de l'État algérien ? Comment le principe fondamental de la " légitimité politique ", déjà bien discutable depuis la prise du pouvoir par Boumediène en 1965, atteint-il un degré d'érosion quasi absolu le long de la décennie Chadli ? Comment expliquer le non-engagement de la société civile dans la lutte sans merci que se livrent les actuels détenteurs du pouvoir et les prétendants islamistes à ce même pouvoir par la force, alors que cette même société civile a investi massivement, durant la période 1988-1990, le champ politique par le débat démocratique que d'aucuns espéraient irréversible ? On peut s'interroger sur l'attitude des soutiens extérieurs du régime dont les nombreuses hésitations et tergiversations laissent penser qu'ils n'ont pas toujours apprécié à leur juste valeur les enjeux et les diverses causes de la crise multiforme qui secoue l'Algérie. Est-ce en raison de la perte de crédibilité du pouvoir sur la scène internationale ; crédibilité largement entamée sur le plan intérieur ? Quels limons fertilisèrent le terrain sur lequel le Front Islamique de Salut put s'épanouir jusqu'à devenir la pièce centrale de l'échiquier politique algérien Autant de questions qu'il nous paraît utile de poser. Tenter d'y répondre en oubliant les catégorisations dans l'air du temps, nous semble infiniment plus enrichissant dans 1a compréhension de l'histoire récente de l'Algérie que n'importe quelle polémique où les figures de style d'une langue longtemps bâillonnée sont présentées pour de la Pensée, et où l'oubli de soi, c'est-à-dire d'où l'on vient et d'où l'on parle, amène souvent à prendre pour de l'analyse, de simples vues de l'esprit.

04/1994

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Critique littéraire

L'homme qui voulait être aimé

Georges Kiejman est un homme de combat et un survivant, dont l'ascension singulière épouse l'histoire d'un siècle tumultueux. Né à Paris le 12 août 1932 de parents juifs polonais illettrés qui ont fui la misère, il échappe miraculeusement aux rafles et à la déportation. Réfugié avec sa mère dans le Berry, il ne reverra jamais son père, assassiné à Auschwitz en 1943. S'ensuit un incroyable parcours, de la pièce unique dénuée de tout confort qu'il partage avec sa mère dans le quartier de Belleville de l'après-guerre aux ors de la République. Rapide, intelligent, cultivé, séducteur, mais aussi implacable et déterminé, il devient un avocat réputé dans les années 1960. Il est à la fois le défenseur du monde de l'édition et de celui du cinéma, l'ami de Simone Signoret et François Truffaut, le conseil de Carlo Ponti et de Claude Gallimard. A cette époque, il fait également une rencontre fondamentale en la personne de Pierre Mendès France que lui présente Françoise Giroud dont il est proche. Il se met au service de PMF dans ses campagnes victorieuses comme dans ses échecs et restera son ami jusqu'à sa mort. Epoux de l'actrice Marie-France Pisier, puis de la journaliste Laure de Broglie, il accède à la notoriété en sauvant de la réclusion criminelle à perpétuité le révolutionnaire et braqueur Pierre Goldman. Il sera ensuite de tous les grands procès -avocat de Malik Oussekine, le jeune étudiant frappé à mort par des policiers en 1986, du gouvernement américain contre le terroriste Georges Ibrahim Abdallah, de Mohamed El Fayed dans le cadre de la mort de Lady Diana, puis de Jacques Chirac et de Liliane Bettencourt. A la fin des années 1980, il lie une relation de confiance avec François Mitterrand sous la présidence duquel il sera trois fois ministre et avec lequel il partagera vacances, week-end et conversations sur la littérature. Pour la première fois, Georges Kiejman accepte de raconter. Portraits, choses vues, secrets, dialogues... Au carrefour des arts, de la justice et de la politique, grand amoureux des femmes à qui il rend un hommage pudique, il lève le voile sur ce que cachent sa robe noire et son intelligence ironique : un homme qui voulait être aimé. Ce texte, étincelant, joyeux, traversé d'ombres et de mélancolie, a été écrit par Vanessa Schneider, romancière, grand reporter au Monde, en complicité intellectuelle et littéraire avec Georges Kiejman.

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Histoire internationale

Les invités. Vingt ans dans les prisons du Roi

" Je suis né, j'ai grandi et j'ai été éduqué au cœur du pouvoir marocain. Et nous avons été, les miens et moi, les intimes d'Hassan II et de sa famille. Le 16 août 1972, mon père, le général Mohamed Oufkir, tenta par un coup d'État de déposer le monarque. Il échoua et fut assassiné au palais de Skhirat en présence du souverain. Hassan II, qui naguère se comportait avec nous comme un père, devint alors notre impitoyable bourreau et nous fit disparaître, sans procès ni jugement, dans ses prisons les plus secrètes. Notre calvaire dura près de vingt ans dans des conditions moyenâgeuses. Le plus jeune d'entre nous, au moment de notre déportation, n'a que trois ans et la plus âgée dix-neuf. Durant deux décennies, nous avons été persécutés de toutes les façons possibles parce que nous étions les enfants d'Oufkir. De quinze à trente-quatre ans, j'ai connu l'enfermement, dont dix années dans l'isolement absolu. Pour échapper à la démence, dans la solitude la plus complète, je me suis accroché à mon identité que l'on voulait tuer. Et j'ai entretenu vivante ma mémoire en revisitant minutieusement la moindre étape de ma vie passée, notamment tes révolutions de palais, les deux tentatives de putsch ainsi que les méandres de l'autocratie corrompue qui a entraîné la chute des miens. Dans ce livre, je raconte ce qu'enfant puis adolescent j'ai vu et entendu dans l'antre du pouvoir absolu. Mais je refais aussi le singulier chemin qui mène des marches d'un trône aux affres de ses oubliettes, de la frivolité à la découverte de soi. Car si ces dix-neuf années de souffrance furent terribles, elles se révélèrent pleines d'enseignement. Leurs étapes effrayantes, exceptionnelles de dureté comme d'émotion, ont forgé davantage que les dorures de mon enfance l'homme qu'aujourd'hui je suis. Cette mise à mort a été une leçon de vie dont j'ai tiré la conviction que l'espérance est la dernière chose que l'on doit perdre. Si ce témoignage peut apporter à ceux qui traversent une situation difficile un peu de réconfort ou l'envie de lutter, alors le sens et le but de cet ouvrage ne seront pas trahis. "

02/2003

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Poésie

Errances d'encre - A la dérive du marais

Une feuille blanche, innocente, magnifique. Pure... un écrin de neige éternelle. (...) Qu'est-ce qu'une fleur, une herbe, un oiseau ? Une forêt, une rivière, une saison ? Qu'est-ce que l'on rêve d'admirer ces regards éphémères où l'âme se plaît à ranger ce qui lui est beau : plantes, oiseaux, couleurs, femmes, ... instants volés dans la grande besace du temps ? Qu'est-ce que je cherche et que cherchons-nous ? Rien. (...) Longues marches parmi les arbres de la forêt, au fond des vallons, par les sous-bois troués de lumières farceuses. Longues fatigues propices à la survenue de toutes les surprises. Longues rêveries où la vie "sérieuse" dépose ses oripeaux menteurs, où la mémoire déballe des trésors imprévus. L'expression poétique - l'espace, la lumière et les couleurs - est toujours accompagnée de la pensée : elle devient signe et prend forme, et la pensée elle-même se cache derrière : poésie subtile et beauté mystique. Dans cet espace, les couleurs brillent de leur propre éclat, sans emprunter leur luminosité à une source extérieure. Je ne vise pas à représenter le monde tel que je le vois directement autour de moi, dans l'isolement. Dans les pays islamiques, l'art s'est toujours privé d'un naturalisme absolu. Selon la conception religieuse, l'art n'est qu'une méthode pour ennoblir la matière et rendre évidente la Beauté Divine. "Dieu est beau et Il aime la beauté", dit le Prophète Mohamed de l'Islam. Simple et vigoureuse, cette expression d'errances et d'espace s'offre à l'esprit comme un paradis plein de lumière et, surtout, dénuée d'ombres. Dans ces paysages, chaque être est un archétype d'essence subtile, qui ne prend vie que dans l'imaginaire, ce doux sentiment, après trente années d'éloignement. Ainsi, la perception du monde, malgré sa brutalité, s'effectue d'une manière correspondant à une expérience intérieure en rapport avec la lumière extérieure. La lumière et la couleur sont décrites comme la manifestation du monde d'en-haut dans le monde d'en bas. Ce désir d'être libre, de répondre aux exigences profondes de ma personnalité, découlant d'une confiance illimitée dans la variabilité et l'universalité de la vie, me semble tout à fait suffisante. Je me livrais, pur de tout préconçu ou préjugé, à la contemplation de la divinité. Je ne veux pas ligoter l

10/2016

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Cinéma

Plus Bébel la vie

Si vous n'aimez pas : la boxe, la sculpture, le théâtre, les cascades, les copains, les soirées, le football, les chiens, les flingues, les chapeaux, les clopes, les déguisements, les smokings, les torses nus, les décapotables, les cuites, la bagarre, les aventures, la jungle, les bras d'honneur, les blagues... Si vous n'aimez pas : Rochefort, Marielle , Bedos, Girardot, Galabru, Beaune, Vernier, Gérard, Noiret, Karina, Godard, Seberg, Duras, Melville, Carrière, Delon, Lautner, Gabin, Verneuil, Truffaut, Demongeot, Resnais, Hossein, Oury, Bourvil, de Broca, Rappeneau, Andress, Moreau, Deneuve, Schifrin , Adjani, Lelouch, Anconina, Zidi, Ferrache, Lambert, Klapisch, Duris, Pailhas, Woo, Dupontel, Del toro, Perrin, Le bihan, Dujardin, Canet, Lellouche, Duléry, Desplechin, Mormeck, Tarantino, Dupieux, Van damme, Gerra, Brühl, dj bob Sinclar, Nacéri, Moati, Paradot, Pons, P. Anderson / A. Rami... Si vous n'aimez pas jean-paul belmondo allez vous faire foutre ! Hommage au dialogue légendaire du film A bout de souffle : "Si vous n'aimez pas la mer, si vous n'aimez pas la montagne, si vous n'aimez pas la ville... Allez vous faire foutre ! " Illustré par plus de 250 photos, le livre retrace les multiples visages de l'acteur le plus chéri du cinéma français. Boxeur, cascadeur, acteur mythique de la Nouvelle Vague, issu de la bande du Conservatoire, flic ou voyou, Jean-Paul Belmondo incarne le panache français au cinéma dans toute sa splendeur. Les équipes de So Film se sont associées à Jeff Domenech, ami et confident de l'acteur pour réaliser ce livre événement. Graphique, illustrés par des documents rares, le livre aborde sous différents angles originaux l'immense carrière et la vie de cet acteur inclassable.

11/2018

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BD tout public

Fleur de Mamoot : Même pas peur...

Faire un selfie au milieu des fumigènes ? Dire ce qu'elle pense vraiment des enfants des autres ? Passer Noël en famille sans pouvoir boire une goutte d'alcool ? MEME PAS PEUR... Qu'elle soit au milieu d'une manif, à un rencard Tinder ou chez son psy, Fleur de Mamoot s'efforce d'être toujours elle-même : sans complexe et sans gêne. Grande gueule (de bois), elle offre un regard impertinent sur le monde d'aujourd'hui, ses grandes problématiques et ses petites déviances. Même pas peur d'ouvrir ce livre ? On vous aura prévenus... Créatrice du personnage Fleur de Mamoot, Emmanuelle Martinez vit à Montpellier. Hormis un passage à la Sorbonne pour suivre des études en Arts Plastiques (et occuper le bar d'en face), son parcours professionnel est celui d'une autodidacte. Elle aime avant tout créer des histoires et illustrer des sujets d'actualité. Elle publie les aventures de Fleur de Mamoot chaque trimestre dans le magazine Ca m'intéresse Santé. "Fleur de Mamoot, l'anti-guide de la femme parfaite, en BD" Terra Femina "Elle met les pieds dans tous les plats possibles, elle est souvent pompette et parfois carrément beurrée, elle parle de zizi et même de couilles, ooooh ! Oui, créée par l'illustratrice montpelliéraine Emmanuelle Martinez, Fleur de mamoot, (...) est une jeune femme qui n'a pas froid aux yeux". LA GAZETTE DE MONTPELLIER "Fleur de Mamoot ressemble à sa dessinatrice. Elle a de l'humour et pas sa langue dans sa poche. Politiquement incorrecte, elle tourne tout en dérision. Et ses rendez-vous avec les profs, son chéri, son psy... ne manquent pas de piquant". FEMME ACTUELLE

11/2019

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Littérature étrangère

Lune amère

Dans un petit village du nord de la Grèce, sur fond d'occupation allemande, de guerre civile, Périclis et Anggeliki connaissent une enfance amère. La pauvreté. le travail aux champs de tabac, la violence et le décès des parents en font des enfants de fer... Mariés jeunes, ils rejoignent la ville avec l'espoir de construire une vie moins difficile. La misère les rattrapera par la perte d'un enfant, petit garçon chéri disparu, que remplacera bientôt "l'élue de la lune", une fille... Née pour remplacer le frère mort, Phani recueillera la haine d'une mère meurtrie et de toute une famille... Ce livre raconte ces vies pauvres, sans tendresse, avec la survie pour seul enjeu. " C'est le Lundi saint. Les quelques meubles que nous possédons nous laissent juste assez de place, à ma mère, mes deux sœurs et moi, dans la carriole. Nous quittons pour toujours notre jolie maison de deux étages sur la place du village - le village de ma mère où nous avons vécu quelques années de notre enfance - pour nous installer dans celui de mon père, là où nous sommes nées toutes les trois. Le voyage va durer assez longtemps, car les ânes n'avancent pas vite, même s'ils sont en forme et bien nourris. Un bon coup d'aiguillon et nous voilà partis. Le soleil se montre à peine et je crois bien que je suis la seule à être émue par le spectacle splendide qu'offrent les nuages pleins de couleurs. Pour les autres, ce n'est que le moment du départ, vers les champs, vers l'inconnu, vers n'importe où. "

05/2005

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Littérature française

Battements de coeur

Tous je les ai rencontrés, dans la vie, ou ailleurs, leurs coeurs battaient trop vite, ou trop fort, ou n'importe comment. Mademoiselle a tant chéri les enfants des autres, accomplissant son devoir de parfaite gouvernante. Si Bernard de Récy regardait, haletant, le corps de ses jeunes camarades, c'est qu'ils étaient beaux, comme doivent l'être les fils de Dieu. Feldman, le bon élève, a pu travailler, donner des leçons, s'acharner à devenir professeur : l'étoile juive, cousue sur sa poitrine, veillait à détruire son rêve. Servante au grand coeur, Dolorès s'en est allée, si mince, si noire, bonne à rien, sauf à aimer. Aimer un peu, beaucoup, à la folie ? Aimer jusqu'à tuer, aimer jusqu'à mourir et au-delà, ils y ont cru, Auguste Velours et sa belle Emma, ils ont imaginé la vie et la mort mêlées comme leurs jambes. Monsieur Fouille avait donné son impartageable tendresse à sa vieille compagne et à sa jeune maîtresse, il aurait voulu qu'elles soient heureuses, mais l'une était de trop. Comme aucune mère Mademoiselle Write adora sa fille, mais elle avait peur pour elle, si peur que vînt l'âge de raison. Lorsque Lulu, notre ami, tomba amoureux d'une lapine, et qu'il voulut l'épouser, devant Dieu, devant les hommes, nous le crûmes un peu fou. Un peu fou ou trop sage, qu'en savons-nous ? Ce qui est sûr, c'est qu'aucun d'eux n'eut le coeur avare. Au bout du rêve, la mort a fait taire ces coeurs trop battants. La fièvre fut leur commune aventure, le froid son même achèvement. J. -D. B.

11/1991

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Critique littéraire

Aimez-vous Sagan..

Elle n'a pas eu le Goncourt, encore moins l'habit vert, elle a fui les honneurs, elle ne doit qu'à son charme d'éternel dandy d'être Sagan, l'auteur chéri des Français. Si, du côté des années cinquante, la critique sermonne volontiers cette adolescente par trop chanceuse, vendue dans le monde entier à des millions d'exemplaires, elle la dorlote aujourd'hui, sensible à l'anxiété souriante de ses romans indémodables. Il aura fallu à Sophie Delassein trois ans d'entretiens, de lectures, de voyages sur ses traces, pour cerner le mythe Sagan - mythe de la liberté à tout prix. Comme elle paraît sage, l'enfance de Françoise Quoirez à Paris, élève du couvent des Oiseaux ! On ne s'attend pas à cette gloire de cocagne, à cette popularité de star, et certes pas à voir sa vie s'écrire un jour à l'encre du roman noir. Démêlés avec la justice et l'administration, excès divers, étourderies, étourdissements... Comment le " charmant petit monstre " va-t-il devenir un personnage mystérieux jusque dans les coulisses du pouvoir ? La romancière n'est pas femme à se livrer. Sans déroger à l'élégance, Sophie Delassein met en lumière les zones d'ombre de l'écrivain qu'elle admire, unifiant dans un livre passionnant documents et témoignages inédits. Mais Sagan ne serait pas Sagan sans les excentricités, les mots d'esprit et les fous rires de sa " bande ". Et ce sont Schoeller, Frank, Régine, Chazot, Bergé, Gréco, subjugués par l'intelligence exceptionnelle de leur égérie, qui font de cette biographie comme la suite inspirée d'Avec mon meilleur souvenir.

03/2002

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Philosophie

Discussions critiques

Wang Chong (27-97 ?) est l'une des figures les plus originales de la philosophie chinoise. Dans son ouvrage magistral, le Lunheng (" Discussions critiques "), il passe en revue les conceptions de son temps. Alors que dans leur majorité les penseurs chinois se préoccupent en priorité de morale, Wang Chong se donne un programme d'ordre épistémologique : la " lutte contre l'erreur et le mensonge ", tel est son but. Ses contemporains croient en une vie après la mort; lui prouve que la pensée ne peut survivre à la corruption du corps. Eux courent après les immortels et les recettes de longue vie ; lui montre que cette quête est vouée à l'échec. Eux sont friands de prodiges et de surnaturel ; lui ramène l'extraordinaire à l'ordinaire, explique les phénomènes apparemment les plus merveilleux de manière simple. Eux considèrent l'homme comme le héros de l'univers, comme l'enfant chéri du Ciel ; lui en fait un pou sous un ciel sans conscience. Esprit farouchement indépendant, il s'insurge contre la docilité des lettrés de son temps, qui n'osent interroger les grands modèles du passé : il se permet de critiquer Confucius, ce qui lui vaudra l'ire de générations de confucianistes bien pensants. Wang Chong débarrasse la philosophie de son temps de ses scories, et, même si son entreprise critique n'atteint que partiellement son but, il nous propose, en définitive, un miroir poli, une version épurée de la pensée chinoise ancienne. Par son sens critique et sa méthode, Wang Chong occupe une place à part dans la pensée chinoise, comme le démontrent les extraits du Lunheng proposés ici pour la première fois en traduction française.

06/1997

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Littérature française

L'anniversaire du roi

A trente-six ans, Victor-Vong, peintre métis à la grâce asiatique, ex-enfant chéri de l'art contemporain, est déjà au creux de la vague, éjecté du cercle de la jet-set parisienne pour lui avoir tendu un miroir trop ingrat. Mais son instinct de survie n'a d'égal que sa détermination. Le voilà à Phnom Penh, ville de ses origines perdues, avec un projet oecuménique et consensuel imbattable : "Quatre-vingt-dix figures pour le roi", une série de portraits en hommage au monarque Norodom Sianouk sur le point de fêter ses quatre-vingt-dix ans, idée brillante qui devrait lui gagner le soutien logistique et surtout matériel de tous les partenaires possibles – palais royal, université, ambassade, etc. Derrière le symbole, il s'agit pour V. V de financer son exil, le temps de voir venir jusqu'à la prochaine bonne idée, de se réinventer aussi. Mais rien ne se passe comme prévu dans un Cambodge où le brasier de l'histoire crépite encore. Et tout en affrontant une succession de revers tragicomiques, Victor-Vong va devoir apprivoiser les séquelles de l'horreur du génocide – comme une langue maternelle oubliée. Satire féroce du jeu de l'artiste et du système, L'Anniversaire du roi est aussi et surtout une réflexion aiguë sur la persistance du passé dans un pays dont les plus terrifiants fantômes sont bien vivants. Un roman stratège et plastique qui place le lecteur au coeur d'une expérience de la responsabilité. Avec une exactitude imparable, Marc Trillard y orchestre les noces amères de la passion et de la lucidité.

01/2016

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Littérature française

Ce qu'il faut

Corinne Lovera Vitali a composé ce livre sur près de vingt ans. Il semble pourtant avoir été écrit comme il se lit, dans une forme d'urgence. Pas celle de la précipitation mais celle de la nécessité intérieure, sous le flux tendu du va-et-vient dans le temps devenu "suspendu" le long de dix-neuf chapitres d'une écriture fluide comme la vie. Comme une photographie, ce livre nous saisit. Il nous dit ce qui a lieu et que peut-être nous ignorons, la disparition de sa famille, la mort de son enfant, une vie commune que l'auteur est "la seule à prolonger". Mais il exhume surtout tout ce qui nous relie, et nous relie aussi à ceux qui ne sont plus. Il nous accompagne là où certains livres, rares, peuvent nous obliger à nous enfoncer. Il nous fait rencontrer des êtres, qu'ils soient vivants ou morts, nous donnant ainsi l'occasion unique d'éprouver l'épaisseur du temps et la volupté de l'instant, l'éternel dans l'éphémère. Ce qu'il faut pourrait être une tombe, c'est un souffle. C'était il y a pas si longtemps aussi je ne peux pas dire Il était une fois, je ne peux pas dire C'est un conte mon chéri, je ne peux pas dire On dit que, je ne peux pas croire que ça a passé si vite que même moi maintenant je pourrais ne pas croire que ça a existé (...) comme quand on regarde une photographie des vieux quand ils étaient jeunes et que c'était leur vraie vie tandis qu'on n'existait pas soi.

10/2016

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Religion

Le Saint Coran

Traduction intégrale et originale en langue française du Saint Coran, accompagnée de commentaires par le professeur Muhammad HAMIDULLAH. La première édition de sa traduction date de 1956, publiée par CFL (Club français du Livre) ; plusieurs autres versions révisées, corrigées et augmentées ont suivi. Ce travail colossal et inédit (la première traduction du Coran en français par un musulman) était attendu par la communauté musulmane francophone. Il se caractérise par une traduction littérale, donnant l'impression d'un texte illisible. Ce choix délibéré du traducteur a été compensé par des centaines de commentaires permettant un accès judicieux et approprié aux sens des versets, De nombreux musulmans francophones ont lu des traductions du Coran attribuées à tort au professeur Hamidullah, alors qu'il s'agit en fait de l'oeuvre de personnes travaillant dans le complexe du roi Fahd de Médine (Arabie saoudite), qui se sont contentées de modifier la traduction du professeur M. Hamidullah sans son accord, ce qui constitue une atteinte à sa propriété intellectuelle. La plupart des modifications sont minimes, mais certaines sont graves du fait qu'elles touchent au sens de certains versets, comme dans la sourate Mohammed 47, verset 35 : Traduction du professeur M. Hamidullah : "Ne faiblissez pas, donc, mais appelez à la paix alors que vous avez le dessus. Dieu est avec vous. Il ne portera pas préjudice à vos oeuvres". Traduction du complexe du roi Fahd : "Ne faiblissez donc pas et n'appelez pas à la paix alors que vous êtes les plus hauts, qu'Allah est avec vous, et qu'Il ne vous frustrera jamais (du mérite) de vos oeuvres". Pour notre part, nous pensons que le plus préjudiciable dans ces Corans modifiés et distribués à grande échelle depuis plusieurs années en France et dans les pays francophones est la suppression des milliers de notes et commentaires du professeur M. Hamidullah, qui sont d'une richesse inestimable sur les plans théologique, linguistique et historique. Que Dieu récompense le professeur M. Hamidullah pour tous les ouvrages qu'il nous a légués, et tous ceux qui l'ont aidé.

01/2021

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Histoire des religions

Les montagnes et le sacré. Calendrier interreligieux 2021-2022

La plupart des religions entretiennent une relation très étroite avec les montagnes, souvent perçues comme des lieux privilégiés de rencontre entre la terre et le ciel, le monde humain et celui du divin. Nombre d'entre elles sont ainsi dites "sacrées" , ou considérées comme telles par les populations locales, parce qu'elles sont associées à des mythes fondateurs, des symboles et des rites. La montagne, dans bien des traditions, est le lieu où siègent les divinités, tel le dieu Enkai sur le mont Oldoinyo Lengaï pour les Maasaï de Tanzanie ; ou les esprits des grands ancêtres, à l'image du Mont Uluru pour les aborigènes australiens. Ces hauts lieux spirituels sont souvent liés à la création du monde, comme les montagnes sacrées qui veillent sur la terre des Navajos. Il en va de même du mythique mont Meru, pivot du monde, auquel sont symboliquement reliés les montagnes et leurs sanctuaires dans les traditions hindoue, jaïne et bouddhiste. Parfois, c'est aux origines d'une religion que se rattachent ces lieux de manifestations du divin : telle la révélation faite à Moïse sur le mont Sinaï, ou à Mohammed au seuil d'une grotte du mont Hirâ. A l'écart de l'agitation mondaine et difficiles d'accès, les massifs montagneux servent aussi de refuge aux ascètes, ermites ou moines. C'est ainsi le cas en Asie et dans la sphère chrétienne, notamment orientale à l'image du mont Athos en Grèce, la "montagne monastique" par excellence. Souvent, le pèlerinage vers ces lieux saints, sanctuaires ou monastères, comme les temples taoïstes des cinq pics sacrés de la Chine, relève d'une ascèse en forme d'ascension spirituelle. En textes et en images, ce calendrier montre la diversité de la relation des religions avec les montagnes ainsi que l'universalité de ce lien par certains de ses symboles, de ses rites ou de ses pratiques.

09/2021