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Jerusalem Moore Incultes

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Religion

Les Juifs de France entre République et sionisme

La Révolution française les avait émancipés : elle leur avait accordé les mêmes droits civils et politiques qu'aux autres nationaux à condition qu'ils acceptent de reléguer la pratique religieuse dans la sphère privée. Les Juifs de France jouèrent le jeu et se dévouèrent sans compter à la République, apportant leur contribution au développement de la démocratie et de la laïcité. C'est la grande époque du franco-judaïsme. Malgré les persécutions antisémites dont ils sont l'objet sous Vichy, les Juifs de France continuent, après la Libération, d'être animés par l'esprit d'intégration républicaine, en dépit de la création de l'Etat d'Israël (1948). C'est la vague des rapatriés d'Afrique du Nord, après les indépendances, qui donne la première inflexion : les nouveaux venus n'ont pas la même culture de l'intégration que les Juifs issus de l'est européen. La guerre de Six Jours (1967) marque le tournant : Israël attend des Juifs du monde entier un soutien sans faille. S'amorce alors la formation du franco-sionisme : fidélité au pays d'appartenance, bien sûr, mais aussi à Israël et à sa politique, quelle qu'elle soit. C'est ainsi qu'aujourd'hui les institutions dominantes du judaïsme français s'efforcent de convaincre les Juifs que leur destin est lié non plus au principe d'une République juste et exigeante, mais à un " Etat nation du peuple juif " à tendance messianique et qui discrimine les minorités non juives. Du franco-judaïsme dominant sous la IIIe République au virage franco-sioniste d'aujourd'hui, l'histoire des Juifs de France a connu bien des vicissitudes. La voici racontée par l'un de leur fils, sur la base d'une documentation exceptionnelle et à travers un récit riche et coloré. Charles Enderlin est journaliste. Il a été le correspondant de France 2 à Jérusalem de 1981 à 2015. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur le Proche-Orient.

01/2020

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Littérature française

La Fête de Marie célébrée par des filles chrétiennes. Cantique en dialogue pour la Congrégation

La Bible : traduction nouvelle avec l'hébreu en regard, accompagné des points-voyelles et des accens toniques ( @ ) avec des notes philologiques, géographiques et littéraires, et les principales variantes de la version des Septante et du texte samaritain.... 11 / 6 / par S. Cahen...Date de l'édition originale : 1831-1851[Bible. A.T. (hébreu-français). 1831-1851][Bible. A.T.. Megillôt (hébreu-français). 1848]Comprend : De la création selon les docteurs et les philosophes de la synagogue (vol. 1) ; De la lèpre et de l'elephantiasis (vol. 3) ; Des animaux propres aux sacrifices et des diverses espèces de sacrifices (vol. 3) ; Livre des égarés, extraits (vol. 3, 4, 11) ; Réflexions sur le culte des anciens Hébreux dans ses rapports avec les autres cultes de l'antiquité ; Notice sur Rabbi Saadia Gaon et sa version arabe d'Isaïe et sur une version persane manuscrite de la Bibliothèque royale (vol. 9) ; Extrait de l'introduction historique placée en tête de la traduction française de Jérémie (vol. 10) ; Exposition historique de la prédication et des lectures historiques chez les Juifs, extrait (vol. 11) ; Commentaire géographique sur l'Exode et les Nombres, extrait (vol. 12) ; Commentaire de Rabbi Tan'houm de Jérusalem sur le livre de 'Habakkouk ; Esquisse sur la philosophie du poème de Job (vol. 15)Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur sur le site hachettebnf.fr

05/2013

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Histoire internationale

Saladin

Pour le monde arabo-musulman, Saladin est une figure mythique : de Nasser à Saddam Hussein, nombreux sont les dirigeants du XXe siècle qui se sont réclamés de lui, nombreux les poètes et les artistes qui ont exalté sa mémoire. A Damas, son mausolée est aujourd'hui encore un lieu de pèlerinage. En Occident aussi, une véritable légende s'est construite autour de ce sultan kurde (1137-1193) devenu champion de l'islam et souverain d'un immense empire. Par-dessus tout, il est celui qui sut reprendre Jérusalem aux croisés et susciter chez ses adversaires chrétiens, notamment Richard Coeur de Lion, un sentiment proche de l'admiration. Près de dix ans de travail ont été nécessaires pour écrire cette biographie, la première en français depuis un demi-siècle : à partir de sources variées (chroniques. récits de voyages. lettres. poèmes. traités administratifs...), Anne-Marie Eddé a voulu comprendre la formidable popularité qui fut celle de Saladin, une popularité à laquelle il veilla toujours de très près. Une propagande inlassable encensait le sultan, défenseur de l'islam, serviteur fidèle du calife de Bagdad, parangon de justice, magnanime et généreux envers ses sujets comme envers ses ennemis... S'efforçant de faire la part de l'imaginaire et de la réalité, Anne-Marie Eddé replace le personnage dans l'époque tourmentée qui fut la sienne. Elle décrit l'ascension d'un homme doté d'un grand sens politique, qui parvint à étendre sa domination sur un territoire allant du Nil à l'Euphrate et du Yemen au nord de la Mésopotamie ; un homme authentiquement intéressé par la vie religieuse, soucieux d'appliquer la loi musulmane, sans concessions mais sans excès non plus, notamment à regard des communautés juives et chrétiennes qu'abritait son empire ; un homme qui fut un guerrier infatigable, mais aussi un administrateur doué d'une prodigalité qui faisait le désespoir de ses proches. Un homme, enfin, qui montra autant de volonté dans la maladie, le deuil et les combats déçus que sur les chemins de la gloire.

11/2012

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Littérature étrangère

Judas

Shmuel Asch, le protagoniste de Judas, a quelques ressemblances avec d'autres antihéros qui traversent l'oeuvre d'Oz, mais son histoire est assurément singulière. Le jeune Shmuel est non seulement émotif et malheureux en amour mais il est aussi sur le point d'abandonner ses études faute d'argent quand il tombe sur une annonce inhabituelle. Nous sommes dans la Jérusalem encore divisée de 1959, et l'on cherche un garçon de compagnie pour un homme de soixante-dix ans : moyennant cinq heures de conversation et de lecture, un petit salaire et le logement sont offerts. Sa candidature acceptée, Shmuel s'installe dans la maison de Gershom Wald, un vieil homme fantasque passionné par l'histoire du sionisme et la question arabe, avec qui il aura bientôt de longues discussions enflammées. Quand il rencontre la mystérieuse Atalia Abravanel qui vit sous le même toit sans que Shmuel comprenne son lien avec le vieux Wald il est immédiatement fasciné par la beauté de cette femme un peu plus âgée que lui. Son obsession amoureuse allant de pair avec la volonté de percer le secret du lien entre Atalia et le vieillard, sa quête obstinée de la vérité ne manquera pas de résonner comme un écho à ses propres recherches au sujet de la figure de Judas. Judas est tout à la fois un magnifique roman d'amour, un grand livre sur les lignes de fracture entre judaïsme et christianisme, une réflexion sur la figure du traître et un ouvrage essentiel pour comprendre l'histoire d'Israël. Judas est d'ores et déjà considéré comme le grand roman de la maturité de l'auteur, et la publication simultanée en langues française et anglaise en septembre 2016 devrait constituer le point d'orgue d'une longue série triomphale de publications dans tous les grands pays du monde entier, où le roman a été unanimement salué comme un chef-d'oeuvre.

08/2016

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Religion

Les premiers temps de l'Eglise. De saint Paul à saint Augustin

L'histoire du christianisme commence par l'acte de foi des disciples juifs de Jésus devant son tombeau vide : ils croient en sa résurrection et le reconnaissent comme le Messie annoncé dans la Bible. Le christianisme n'est alors qu'une de ces nombreuses religions de salut, qui multiplient les adeptes dans le monde gréco-romain. Mais d'emblée, il définit le salut comme un événement historique unique et non comme le résultat d'initiations individuelles à la façon des religions à mystères ; il donne à cet événement une portée universelle, et ouvre la communauté de Jérusalem au monde polyglotte et diversifié que vient d'unifier l'empire romain. Par là, il lie son destin à celui de Rome, ce qu'affirment très tôt les auteurs chrétiens : l'Église et l'Empire sont les deux seules structures de l'Antiquité à penser la mondialisation, ce qui facilitera la christianisation de l'État et du pouvoir au IVe siècle, après celle de la société. Or, quoi qu'on en ait, il est impossible de restituer une histoire linéaire et complète de l'Église primitive, de Jésus à saint Augustin, non plus qu'une histoire complète de la christianisation de l'Empire. La nature des sources - le plus souvent indirectes, apologétiques ou postérieures aux événements - ne permet que des approches ponctuelles, diversifiées, particulièrement riches pour certaines régions comme la Palestine, Rome et, plus encore, l'Asie Mineure. C'est donc une histoire partielle, en kaléidoscope, à travers une Bible plurielle et des groupes éclatés, très personnalisés, que retracent une soixantaine d'historiens, archéologues et biblistes, tous spécialistes de ces cinq siècles décisifs. Les chapitres de cet ouvrage, remis à jour et complétés pour ce volume, ont initialement paru dans la revue Le monde de la Bible. Il est le troisième et dernier volume du triptyque commencé, dans cette même collection, avec Le monde de la Bible (n° 88) et Aux origines du christianisme (n° 98).

03/2004

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Romans historiques

Saladin. Rassembleur de l'Islam

Qui connaît Saladin aujourd'hui ? Au XIIe siècle pourtant, ce nom fit trembler la Chrétienté. Dans les mémoires arabes, il résonne encore comme un symbole d'unité et de lutte de l'Islam contre l'Occident. Né dans une famille kurde, à Takrit, en Irak, dans le même village où naîtra huit cents ans plus tard un certain Saddam Hussein, le jeune Youssef, cadet de famille, vassal entre les vassaux, se sentait davantage attiré par l'aventure spirituelle que par la guerre et les vanités du monde. Obéissant à la volonté divine, il sera néanmoins obligé de se forger une âme de rassembleur et de conquérant pour reprendre Jérusalem, la ville sacrée, occupée par les Croisés depuis 1099. Devenu malgré lui le célèbre " Salah-ed-Din ", sultan d'Egypte, de Syrie, de Mésopotamie et du Yémen, il parviendra après trente ans de luttes à rallier sous sa bannière couleur soleil ses voisins arabes divisés, puis à les entraîner, à la tête d'une armée colossale, sur les chemins de la Guerre Sainte et de la victoire. Dans ce passionnant récit peuplé de héros, de traîtres, de rois, de reîtres, de sages, de fous sanglants que nimbent les noms magiques de Bagdad, Damas, Beyrouth, Le Caire, Byzance, St Jean d'Acre... c'est Saladin lui-même selon une reconstitution historique rigoureuse qui raconte son prodigieux destin d'homme de paix, condamné à se battre jusqu'à son dernier souffle et à affronter deux conceptions de Dieu, alors que, pensait-il, il n'existait qu'un Dieu unique pour rassembler tous les hommes. La grandeur d'âme, la clémence de Saladin bousculent bien des idées reçues. Elles permettent surtout de découvrir, non sans stupeur, l'envers trop souvent occulté des Croisades. Saladin n'est pas mort. Depuis plus de huit siècles son souvenir et son exemple entretiennent un incendie qui ne pourra s'éteindre tant que l'Islam et l'Occident ne manifesteront pas la réelle et mutuelle volonté de se comprendre.

01/1991

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Historique

L'enfer est vide, tous les démons sont ici

L'héritier du procès de Nuremberg. Adolf Eichmann est l'un des grands architectes de la " solution finale " mise en place par le IIIe Reich. Après la guerre, celui qui a mis tant d'acharnement à organiser et optimiser l'annihilation des juifsparvient à s'exiler en Amérique du Sud où des agents du Mossad le capturent en 1960. Son procès à Jérusalem, l'année suivante, est un événement historique : pour la première fois, les juifs vont eux-mêmes juger officiellement un de leurs bourreaux. Le monde entier a le regard braqué vers la capitale israélienne et les caméras filment l'ensemble de la procédure, du jamais vu. Au cours d'un procès qui dure huit mois, le récit technique de l'industrialisation de la solution finale et les documents d'archives sont présentés, disséqués, commentés. Cent onze rescapés de la Shoah sont appelés à comparaître, chacun d'eux bouleversant l'auditoire. Ce procès judiciaire d'une forte ampleur médiatique et historique - mais également politique - s'enrichit de débats intellectuels, comme le travail d'Hanna Harendt sur la " banalité du mal ". Dans ces mois difficiles, une leçon d'humanité doit passer. Passera-t-elle par une condamnation à mort d'Adolf Eichmann ? L'exécution de celui qui s'est employé à organiser l'extermination de 6 millions d'êtres humains a-t-elle un sens ? Jeanne Amelot, Shimon Abécassis et Hannah Arendt, tous trois présents en tant que journalistes pendant les audiences, s'interrogent. Nouvelle bande dessinée des auteurs de L'Abolition, L'Enfer est vide, tous les démons sont ici en est le prolongement thématique. La réflexion sur la peine de mort se poursuit et s'insère dans un nouveau cadre historique propice au débat et à la discussion en posant la question des limites. Y a-t-il une exception à l'abolition de la peine de mort pour une société s'il s'agit du pire de ses bourreaux ?

09/2021

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Pensée positive

Tous ensemble vers un monde nouveau. Préparez vous au changement

Pour mieux vivre la période actuelle de transition entre deux dimensions ! Trois phénomènes concourent à dire que nous vivons une époque de transformation fondamentale pour notre monde : -Les événements : guerres, pandémies, pénuries, crise économique, pollution, raréfaction des matières premières, élévation du niveau des mers, sécheresse... à cela s'ajoutent des risques planétaires comme l'inversion des pôles, les séismes, les éruptions solaires, les météores, etc. -Les prophéties dont de nombreuses pointent du doigt le début du 21e siècle notamment celles de St Malachie, des indiens Hopis ou de St Jean de Jérusalem. Elles n'indiquent pas la fin du monde, mais la fin d'un monde... celui que nous avons connu. -L'augmentation du niveau vibratoire de la Terre qui est la conséquence de l'arrivée massive d'énergies cosmiques. Celles-ci montrent que l'univers est en train d'ascensionner vers un nouveau degré de conscience... auquel nous sommes conviés. Nous sommes tiraillés entre deux extrêmes : d'une part, l'évolution géopolitique actuelle faite de peurs et d'inquiétudes et la situation mondiale qui nous promet une société faite de restrictions et de contrôles... et d'autre part, les énergies cosmiques qui nous poussent vers le partage et la compassion, vers un monde de lumière. Nous vivons une difficile période de transition. Le mouvement universel actuel nous appelle à ouvrir notre esprit et notre conscience. Il s'agit d'une opportunité fantastique qui nous est proposée individuellement et collectivement. Si nous sommes nombreux à réaliser cette évolution, nous pouvons emmener avec nous l'ensemble de l'humanité vers cet âge d'or qui nous est annoncé par de nombreuses prophéties. Ce livre explique la situation générale sur tous les plans et aussi la manière de s'adapter sereinement au mouvement général qui nous vient du cosmos. Il apporte un message d'espoir dans le chaos actuel, au travers d'outils simples, concrets et positifs afin que chacun puisse traverser sereinement cette période de transition.

01/2023

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Archéologie

Atlas des sites archéologiques menacés. Patrimoine à protéger

De toutes les époques et tous les continents, quarante sites archéologiques en danger racontés par des scientifiques : leur intérêt historique, ce qui les menace, et les action mises en oeuvre pour les protéger. Sous la forme très visuelle et grand public de l'atlas, et magnifiquement illustré. Qui y a-t-il de commun entre les grottes de Lascaux et les bouddhas de la vallée de Bâmiyân, entre le site de Tombouctou et Notre-Dame de Paris ? Toutes ces merveilles du patrimoine mondial de l'humanité sont menacées par des phénomènes naturels ou par les actions humaines. Des scientifiques ont choisi une quarantaine de sites archéologiques représentatifs de toutes les époques et situées sur tous les continents, et nous racontent leur intérêt historique, analysent les principales causes qui menacent leur conservation, et dévoilent quelques-unes des moyens mis en oeuvre pour les protéger. Cet Atlas illustré nous invite au coeur des plus emblématiques vestiges mondiaux et dévoile les acquis récents de la recherche en matière de patrimoine ancien en danger. Par la redécouverte de ces sites porteurs de la mémoire de l'humanité, les auteurs nous alertent sur ces risques pour préserver le patrimoine et le transmettre aux générations futures. Parmi les principaux sites traités : La grotte Cosquer, de Lascaux, la grotte du Mas d'Azil, les mégalithes de Carnac, le patrimoine maya environnementaux), la culture de Samsara, les sites minoens en Crète, les mines d'or de Rosia Montana, la vieille ville de Jérusalem, la métropole d'Alexandrie, le site d'Herculanum, le site de Teotihuacan, les temples de Palmyre, les fortifications de Malte et de Chypre, les vestiges de Tombouctou, les temples d'Angkor, les églises rupestres de Lalibela (Ethiopie) la cathédrale Notre-Dame de Paris, le royaume de Chimu, les vestiges de la bataille de Verdun, les villes et patrimoines détruits lors de la Seconde Guerre mondiale, les camps d'internement et de concentration en France, les patrimoines du Yémen et d'Ukraine, les bouddhas dans la vallée de Bâmiyân, les sites d'art rupestre aborigènes, etc...

09/2023

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Esotérisme

Le livre secret de Jeshua. La vie cachée de Jésus selon la mémoire du temps Tome 2, Les saisons de l'Accomplissement

Voici le second tome de l'épopée initiatique rédigée par Daniel Meurois pour restituer dans son intégralité ce que fut réellement la vie du Christ Jésus. Fruit de quatre années de travail incessant dans la Mémoire akashique, cette oeuvre unique - tant par son contenu que sa qualité littéraire - est enfin prête à bouleverser les coeurs. Ecrite à travers le regard du Christ Lui-même, celle-ci débute sur les rives du Jourdain et nous entraîne bientôt vers le lac de Tibériade, à travers la Galilée, le désert de Judée et Jérusalem. C'est ainsi que se révèle à nous une perception privilégiée et révolutionnaire de la personnalité et de la Parole de Celui qui a marqué notre humanité de manière indélébile. Parce qu'il aborde les aspects les plus intimes de Son enseignement et nous fait côtoyer au quotidien Marie Madeleine, l'apôtre Jean et tant d'autres disciples, ce texte majeur nous invite à un profond labourage intérieur. Quels sont les principes de la guérison instantanée et les rouages fondamentaux des miracles ? Quel rôle ont joué les Elohim dans la révélation de l'Esprit sur Terre ? A quoi ressemble le cosmos de l'âme humaine ? Notre approche du Sacré entre inévitablement en mutation... Emporté dans un récit poignant, chacun sera subjugué par le nombre et l'intensité des données recueillies par l'auteur afin de nous amener toujours plus loin vers des horizons lumineux et libres de toute appartenance. De la multiplication des pains au mystère de la Crucifixion en passant par le vrai rôle de Judas, nous allons ainsi jusqu'à la dilatation de la conscience. Ce témoignage d'une tendresse secouante nous entrainera enfin dans la pensée du Maître lors de son retour vers l'Himalaya. Un souffle de paix et une vision sans précédent de l'itinéraire de Celui qui incarna le Divin tout en demeurant homme... Un livre pour aimer l'Amour... Une oeuvre imposante qui fera date.

02/2018

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Sciences politiques

Un rêve pour la paix. Mémoires

Combattant de la liberté, chercheur en médecine, ambassadeur, le Dr Ghoulem Berrah (1938-2011) fut avant tout un artisan de paix. En 1956, étudiant à Bordeaux, il prend fait et cause pour la révolution algérienne. Arrêté en Espagne, emprisonné quelques mois, il rejoint le maquis au Maroc, où il exerce la médecine dans des zones reculées du pays. A vingt ans, représentant du FLN et de la jeunesse du tiers monde en Chine, il est reçu par Mao Zedong. Mais c'est aux Etats-Unis qu'il achève ses études par un PhD en microbiologie et cancérologie. L'un des plus jeunes professeurs de la faculté de Yale, il deviendra membre permanent de l'Académie des Sciences de New York. En 1962, à New York, a lieu la rencontre qui va changer sa vie : Félix Houphouët-Boigny, président de Côte d'Ivoire, est l'hôte d'honneur de Kennedy. Déçu par l'orientation prise par Ben Bella en Algérie, le Dr Berrah devient le conseiller, l'émissaire et, selon certains, le " fils spirituel " d'Houphouët. Des liens de confiance qui dureront jusqu'à la mort du " Vieux ", en 1993. Près de trente ans de collaboration, au cours desquels il oeuvre au rapprochement d'Abidjan et d'Alger et, plus largement, au dialogue arabo-africain. En 1976, il est à l'origine de la première rencontre secrète entre l'ICIPP (Conseil israélien pour la paix israélo-palestinienne) et l'OLP de Yasser Arafat. Pendant trois décennies, ses missions diplomatiques lui permettent de s'entretenir avec les présidents Siad Barre, Jimmy Carter ou encore le roi Fahd, mais aussi avec les papes Paul VI et Jean-Paul II. Musulman fervent, il s'engage en faveur du dialogue interreligieux et épousera d'ailleurs une catholique pratiquante, originaire d'Afrique subsaharienne. Il se retire aux Etats-Unis où il finira sa vie. C'est ce parcours très riche que retracent ces mémoires, ceux d'un homme qui aura jeté des ponts entre La Mecque, Jérusalem et le Vatican.

10/2018

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Religion

Ecrits juifs

Chassée d’Allemagne par l’arrivée d’Hitler au pouvoir, Hannah Arendt prend la route de l’exil, qui la conduit d’abord en France en 1933. Devenue « étrangère ennemie », elle émigre en 1940 en Amérique, où elle est naturalisée en 1951. Attaquée en tant que Juive, elle se défendra toujours dans les termes de l’attaque. C’est pourquoi, les sionistes étant les seuls prêts à s’engager dans l’action, elle milite à leurs côtés dès 1933. À partir des années 1940, toutefois, elle prend ses distances avec le mouvement, lui reprochant principalement son absence d’analyse des fondements de l’antisémitisme en Allemagne, son désintérêt pour les Juifs européens – les sionistes n’ayant eu dès le départ aucune politique concernant la diaspora –, enfin et surtout sa totale méconnaissance de la réalité arabe : compte tenu de la situation géographique de la Palestine, la question la plus urgente à ses yeux est en effet de parvenir à un accord avec les peuples arabes frontaliers. Loin, donc, de partager l’objectif sioniste d’établissement d’un État-nation juif, Hannah Arendt place ses espoirs dans un système de gouvernement fédéral, seule alternative à ses yeux à la « balkanisation » de la région. Ce volume rassemble la totalité des écrits que Hannah Arendt a consacrés, sinon à la « question juive », du moins aux « affaires juives ». Ils s’étendent sur quatre décennies, des années 1930 aux années 1960. Ce qui frappe à leur lecture, c’est, au-delà de la grande lucidité de la réflexion arendtienne, le fait que son propos soit – hélas – toujours d’actualité.Hannah Arendt (1906-1975) est considérée comme l’une des plus grandes philosophes du XXe siècle. On compte parmi ses grands textes Les Origines du totalitarisme (1951), Condition de l’homme moderne (1961), La Crise de la culture (1961) ou encore Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal (1966).Traduit de l’allemand et de l’anglais par Sylvie Courtine-Denamy.

11/2011

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Critique littéraire

William Blake. Poète et peintre

William Blake (1757-1827) est bien connu du public comme dessinateur, graveur, peintre, aquarelliste; le succès renouvelé des expositions de la Tate Gallery l'atteste. La variété des œuvres picturales séduit chez cet artiste proche de Henry Fuseli., à mi-chemin entre le "gothique" et le fantastique selon Goya, qui a en outre illustre la Bible, Dante, Shakespeare ou Milton. Mais Blake est aussi un poile considérable qui -fait assez exceptionnel- a lui-même illustré ses œuvres poétiques. Certes, innocence et expérience, ou Le Mariage du Ciel et de L'Enfer ont toujours été associés à Blake; cependant cela a conforté sa réputation de naïf ou d'illuminé pour de mauvaises raisons, car l'essentiel de l'œuvre poétique est demeuré fort longtemps méconnu, voire même pratiquement inédit. Cet ouvrage propose un portrait qui s'efforce d'être complet, avec une biographie. restituée à partir des faits connus, des journaux, lettres, anecdotes dont on dispose. une introduction à l'ensemble des œuvres picturales ou poétiques, sans les amputer de la moitié d'entre elles, et en s'interrogeant sur les rapports que gravure et écriture (la plume et le burin) entretiennent. Songeons que la plupart des poèmes sont publiés sans les illustrations avec lesquelles Blake les a conçues, alors qu'il s'agit d'un double texte pictural et verbal, quelquefois sur la même page. Le grand prêtre James Joyce fut l'un des premiers à exhumer et à utiliser cette œuvre singulière. Les titres étranges ou insolites (Urizen, Ahania, Thel, L'Amérique, Tiriel, Milton, Jérusalem) nous font découvrir hommes, femmes, enfants -un univers humain appréhendé dans sa gloire et sa boue, entre abjection et sublime, véritable archipel de ses bas-fonds, ses coraux, ses écumes, ses vagues successivement Jésus selon Blake y émergeant en surimposition. Présenter Blake comme un précurseur ou un pré-romantique n'a plus guère de sens. Son œuvre s'impose comme un roc sur un océan, énigmatique et d'une troublante immédiateté.

10/2008

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Histoire de France

Le roi René

Étonnant personnage que ce René d'Anjou, et étonnant destin. Prince des fleurs de lis puisqu'il descend de Jean le Bon, il paraît devoir jouer un rôle de premier plan sur l'échiquier européen. Des héritages le font duc d'Anjou et comte de Provence, duc de Bar, mais aussi roi de Jérusalem et de Sicile, ce qui veut dire roi de Naples. Son mariage le fait duc de Lorraine. Il se verra roi d'Aragon, voire de Hongrie. Et il est le beau-frère de Charles VII, l'oncle de Louis XI. Il se montre courageux à la guerre. C'est un chevalier. Mais la chance n'est pas pour lui. Il ne lui restera que l'Anjou et la Provence. C'est là qu'il trouve le bonheur, entre Angers et Saumur, entre Aix et Tarascon. Un bonheur simple fait des demeures qu'il construit et qu'il aménage, des promenades en des jardins fleuris et peuplés de biches et de paons, des ménageries où l'on admire ses lions et ses léopards, des parties de bateau et de pêche en rivière. Il se soucie de tout dans le détail, de la rédaction de la coutume comme de la qualité de son bétail, de l'entretien des forêts comme de la plantation des vignes, du décor des chambres comme de l'adduction d'eau courante. Attentif aux besoins des plus humbles, il laissera le souvenir du " bon roi René ". Il aime la fête, la musique, les parures somptueuses. Des tournois qu'il organise, il fait un livre à la gloire de la chevalerie. S'entourant d'artistes parmi les plus grands, il inspire les peintres et les enlumineurs comme les brodeurs et les orfèvres. Il passe commande, il achète, il offre. Poète de talent, il compose un Livre du Cœur d'Amour épris dans la tradition de l'amour courtois, mais où la quête de la Dame se déroule en un roman d'aventures riche de portraits vigoureux et d'épisodes pittoresques.

10/2008

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Romans historiques

Thibault, gueux de Provence

Quel destin peut espérer un gueux en plein Moyen-Age ? Quand Thibault naît dans un petit village de Provence, entre Nîmes et Bagnol-sur-Cèze, Jehanne, sa mère, devine en lui un souffle de vie meilleure. En ce début du XII, siècle, les hommes sont rudes, batailleurs et règlent volontiers leurs différends à coups de gourdin ou de coutelas. Aussi, lorsque Thibault, simple brassier, se venge du riche fermier qui lui a volé Ysabel sa promise, il doit s'exiler à Avignon, le gros bourg voisin où il trouvera la chaleureuse hospitalité de Daimbert, un maître maçon. Pendant ce temps, la société féodale se transforme : une poussée démographique sans précédent exige plus de terres cultivables. Les nobles, qui ont besoin d'argent pour construire leurs châteaux ou gagner Jérusalem en croisades, distribuent de nouvelles tenures à leurs paysans et ouvrent des essarts au milieu des forêts. Thibault en profite pour regagner son village et demander un fermage là où tous se contentent d'un simple manse. L'intendant du seigneur lui allouant une terre réputée incultivable, le jeune homme entreprend un combat farouche pour réaliser son rêve et améliorer sa condition. Si la vie de Thibault est le récit d'une belle ambition, c'est aussi une grande histoire d'amours : l'amour de Jehanne qui le croit promis à de hautes destinées, l'amour inconditionnel de Guillhem, le prêtre qui l'éduque et cache un lourd secret, l'amour absolu de la Muette, une gueuse qu'il épouse par nécessité mais qui, à force de tendresse, se fait aimer de lui. Et par-dessus tout, dans le roman de Guy Charmasson, éclate l'amour de la terre car Thibault est l'un de ces innombrables paysans, nos ancêtres, qui ont façonné notre terroir et pour lesquels un champ n'est pas une simple étendue cultivable mais une partie de l'histoire familiale écrite avec de la sueur, de la fatigue et parfois du sang.

03/2006

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Romans historiques

Christos. Enquête sur l'impossible

Que s'est-il passé entre la mort du Christ et les premiers témoignages écrits qui nous restent (les lettres de Paul, les Évangiles et les Actes) ? Dans ce nouveau roman, Frédérick Tristan a imaginé l'histoire d'un jeune juif alexandrin, Apollonios, envoyé en Judée par Rome afin de dresser un constat sur l'état des révoltes opposées aux formes occupantes. Au cours de son enquête, Apollonios rencontrera les divers acteurs qui se sont illustrés lors de la création du tout premier message judéo-chrétien, de Jean le Baptiste aux Douze apôtres et, en particulier, Simon- Pierre face au pouvoir romain et au Sanhédrin. Comment la mémoire des actes et des paroles de Jésus s'est-elle vraiment constituée ? Que s'est-il passé à Jérusalem en ces temps troublés où la moindre émeute était sanctionnée par la mise en croix ? Entre les Pharisiens, les Sudducéens, les Zélotes et les Esséniens, le Messianisme dut héroïquement trouver sa place en payant le prix fort. Comment y est-il parvenu ? En mettant en scène des personnages charismatiques comme Pierre et Paul, mais aussi Étienne, les deux Jacques dont le frère de Jésus, Jean l'apôtre, Marie de Magdala, Frédérick Tristan a voulu redonner vie à cette époque en mettant le doigt sur les problèmes qui se posèrent et qui, bien souvent, se posent encore aujourd'hui : Jésus était-il vraiment le Messie attendu par les Écritures ? En dehors des propos convenus, comment se sont effectués son procès et son exécution ? Quelle est la vérité et la signification de sa supposée résurrection ? Quelles furent les réactions des disciples et comment s'organisa leur mission chez les Juifs mais aussi parmi les Nations ? Dans ce roman surprenant qui met en scène la mystérieuse formation d'un événement inattendu qui devait hautement participer à la fondation de l'Occident, Frédérick Tristan revient à ses premières amours : il a enseigné l'iconologie chrétienne à partir des textes fondateurs de toutes les religions.

02/2009

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Ethnologie

Ces autres comme nous-mêmes. Carnet de route

A travers ces quelques pages, Bernard Blethon a voulu évoquer des souvenirs, des rencontres, partager des interrogations aussi, nées de l'apparente diversité des événements, des personnages. A y regarder de bien près, c'est une quête semblable d'absolu qui guide des cheminements en apparence distincts, que ce soit dans une version religieuse, philosophique ou politique. Une inclination à la félicité, à la plénitude, dans l'action, la réflexion ou, plus prosaïquement, dans la promenade des passants italiens sur le front de mer dans la simplicité d'un bonheur quotidien. Mais cette quête ne saurait masquer les angoisses, les inquiétudes du lendemain, les blessures de l'histoire, pour ceux que le destin a placés en ces lieux de conflits, que ce soit à Belfast, à Naplouse, Hébron ou Ramallah. Face à la détresse du moment, et l'auteur pense bien entendu à Alep, cette ville qu'il a aimée, à Damas aussi, il y a les espérances des hommes : le philosophe de Palmyre ou les "indignés" de New York ; lesquelles d'entre elles accoucheront de lendemains meilleurs ? Il y a des conditions de vie, liées à des rapports de force, de production, tout autant qu'à l'héritage des structures sociales (les saulniers de la Sebkha d'Idjil), mais aussi à celui des soubresauts de l'histoire (Irlande, Palestine). Le pèlerin de Lourdes, d'Alep, de Jérusalem ou d'un village proche du domicile de l'auteur, viennent dans une même disposition afin de trouver une solution à leurs maux. Le Peul comme le Maure portent une amulette renfermant un verset coranique, au même titre et dans la même intention que le hassid arbore son étui de cuir contenant la lettre du rebbe, initiateur de sa voie. Ce sont ces parentés, dans la finalité ou la perception de l'efficience de ces usages, qui sont mises en avant dans cet ouvrage. Elles sont parcelles de cette commune humanité, étincelles éparses que le hasard a placées sur cette route.

02/2017

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Histoire internationale

Richard Coeur de Lion

L'historien ne peut manquer de s'interroger sur ce paradoxe : angevin par son père Henri II et aquitain par sa mère Aliénor, Richard Ier, roi d'Angleterre de 1189 à 1199, ne résida dans l'île que six mois au total et n'en parla sans doute jamais la langue... Il se consacra beaucoup plus à la lutte contre ses vassaux du continent, contre le roi de France et les Sarrasins qu'au gouvernement de son royaume. Et pourtant il demeure certainement, depuis bientôt huit siècles, le plus aimé des souverains anglais. Cette popularité ne doit rien à la légende : les contemporains, unanimes, nous le décrivent comme le "roi des rois terrestres, nul n'étant allé "plus loin que lui pour l'ardeur, la magnanimité, la chevalerie et toutes autres vertus". N'est-ce pas lui qui enleva Chypre aux Byzantins et la place d'Acre au redoutable Saladin, le vainqueur de Jérusalem ; ne fut-il pas l'un des plus grands troubadours de son temps ? Brave jusqu'à la témérité, fastueux, lettré, il incarne admirablement l'idéal chevaleresque qui était celui du XII siècle ; tout roi qu'il fût, il ne se pardonnait pas même ses écarts (notamment la "sodomie") ou ses manquements de parole (car il était d'un caractère changeant — oc e no, oui et non, l'avait-on surnommé) et s'en accusa publiquement à plusieurs reprises avec force manifestations — sincères — de repentir. Longtemps absent en raison de la croisade et aussi d'une interminable captivité dans les geôles de l'empereur Henri VI, il mourut à quarante et un ans près de Limoges en assiégeant un vassal révolté. Disparition prématurée, infiniment dommageable pour l'Angleterre et pour l'Aquitaine, mais peut-être bénéfique pour sa mémoire. Le monde était en effet en train de changer : aurait-il pu ou su devenir un grand "politique" avec ce que cela requiert de cynisme, de calcul et de dissimulation ?

04/1988

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Littérature française

La dernière Révélation : La treizième salle

Après le Da Vinci Code de Dan Brown, les auteurs de ce roman La Dernière révélation vont plus loin dans le domaine de la vraie vie du Christ par le biais d'une investigation romanesque et politico-religieuse poussée et non-conformiste. Il s'agit d'un roman dont on ne sort pas indemne. Il est sept heures du matin au Vatican, Place Saint Pierre à Rome. Monseigneur Emilio Gianellis, secrétaire du Pape Jean XXVI, vient de recevoir un coup de téléphone suspect et alarmant, qui semble susceptible de changer radicalement le cours de l'histoire de la chrétienté et des fondements mêmes de l'Eglise. Or, nous sommes le jour de Pâques et l'on attend la bénédiction papale "Urbi et Orbi" , adressée par l'évêque de Rome à sa ville et au monde. Le matin même l'information reçue a permis d'apprendre aux deux hommes, le Pape et son secrétaire, que les Illuminati sont certains d'avoir retrouvé l'emplacement du vrai tombeau du Christ quelque part dans le sud de la France et que ces derniers sont prêts à en faire la révélation au monde. Face à ce risque immense de déstabilisation pour le Vatican et le grand nombre de ses fidèles, le Pape Jean XXVI décide de faire appel à deux agents secrets italien et français, une certaine Dina Piccinini et l'ingérable mais fiable agent français Hervé Hugues de Cardillac. Ces deux derniers vont découvrir pas à pas, non pas sans danger et parfois avec stupéfaction nombre d'éléments bouleversants et confidentiels. L'affaire est explosive, et le risque encouru par l'Eglise est sa crédibilité. Tout sera fait pour éviter la divulgation du secret selon lequel Jésus reposerait sur le sol français et non pas à Jérusalem... Depuis deux mille ans, à la suite des intuitions des Templiers, de Saint Louis également, la France serait donc la véritable Terre Sainte...

07/2014

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Histoire internationale

La Nakba ne sera jamais légitime

Ce livre n'est pas écrit pour plaire. Il ne plaira pas aux sionistes. II dit les mots sur ce qui est à I'oeuvre : occupation, colonisation, racisme, apartheid, crimes de guerre, crimes contre l'humanité. II conteste aux sionistes le droit de parler au nom du judaïsme, qu'il soit laïque ou religieux, car ils salissent en permanence le judaïsme. Il démonte le "roman national" sioniste censé justifier le nettoyage ethnique de 1948 qui se prolonge tous les jours. Il refuse cette gigantesque manipulation de l'histoire, de la mémoire et des identités juives. Il qualifie d'obscène l'instrumentalisation de l'antisémitisme par les soutiens d'un gouvernement qui est aujourd'hui clairement d'extrême droite. Il ne plaira pas non plus à ceux qui pensent que la seule issue, c'est que les Israéliens disparaissent comme avant eux les Croisés. On ne répare pas un nettoyage ethnique par un autre nettoyage. Jérusalem n'est pas juive. Mais elle n'est pas non plus musulmane. Elle appartient à tout le monde. Il ne plaira toujours pas aux partisans d'un agenda politique obsolète : les nostalgiques des "deux Etats vivant côte à côte". Les accords d'Oslo ont été une gigantesque illusion permettant au rouleau compresseur colonial d'avancer sans obstacle. Cette illusion n'a plus d'avenir. Ce livre n'apporte pas de solution à cette guerre parce que, pour l'instant, personne n'en possède. Il dit juste que le BDS est aujourd'hui essentiel. Il faut impérativement sanctionner l'occupant. Il dit qu'aujourd'hui, face à l'apartheid, le soutien aux droits des Palestiniens est l'affaire de toute l'humanité. Nous aspirons à un autre monde fait de respect du droit, d'égalité et de solidarité. Au Proche-Orient, on humilie et on enferme les Palestiniens. Ici, on traque les migrants et on les rejette. Partout, c'est le racisme décomplexé qui s'exprime. Il n'y a pas d'alternative, là-bas comme ici, au "vivre ensemble" dans l'égalité des droits.

07/2018

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Histoire internationale

Le dernier des injustes

Le Dernier des injustes, qui a son origine dans le film du même nom, est le plus extraordinaire témoignage sur la genèse de la "solution finale". Il permet de comprendre jour après jour, quelquefois heure par heure, comment les nazis passent en deux ans de l'expulsion impitoyable des juifs d'Autriche, de Tchécoslovaquie et d'Allemagne, à la mort de masse dans les chambres à gaz. Benjamin Murmelstein est le personnage central de ce livre, témoin capital qui assista à tout, avant de devenir Président du Conseil Juif du ghetto de Theresienstadt, créé par Eichmann pour faire croire au monde à la vie heureuse que voulait Hitler pour les juifs qu'il allait assassiner. Rabbin de la communauté juive de Vienne, d'une mémoire et d'une intelligence hors normes, d'une immense culture, d'un caractère d'acier, d'une lucidité et d'une clairvoyance inouïes, jusqu'à deviner et déjouer les mesures atroces projetés par les nazis, Murmelstein dresse un portrait extraordinaire d'Eichmann, qu'il dut fréquenter pendant sept ans : pas du tout l'homme de la "banalité du mal", comme l'a prétendu Hannah Arendt, mais un antisémite d'une cruauté sans frein, voleur et corrompu jusqu'à la moelle. En même temps, Murmelstein se livre à une critique féroce du procès d'Eichmann à Jérusalem, mal préparé, bâclé, où on refusa de le convoquer et de l'entendre. Contraint par la force de coopérer avec les nazis, Murmelstein ne fut en rien un "collaborateur", même si des détenus de Theresienstadt voulurent le faire passer pour tel. Jugé à sa demande par la justice tchèque, il fut acquitté de toutes les calomnies portées contre lui. Avec sa femme et son fils, il s'exila à Rome, sans avoir jamais connu Israël. A sa mort, en 1989, le rabbin de Rome refusa de l'inhumer et de dire pour lui le kaddish, la prière des morts.

10/2015

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Littérature hébraïque

Une femme fuyant l'annonce

Ora, une femme séparée depuis peu d’Ilan, son mari, quitte son foyer de Jérusalem et fuit la nouvelle inéluctable que lui dicte son instinct maternel : la mort de son second fils, Ofer, qui, sur le point de terminer son service militaire, s’est porté volontaire pour « une opération d'envergure » de 28 jours dans une ville palestinienne, nouvelle que lui apporteraient l’officier et les soldats affectés à cette terrible tâche. Mais s’il faut une personne pour délivrer un message, il en faut une pour le recevoir, pense Ora. Tant que les messagers de la mort ne la trouvent pas, son fils sera sauf. Aussi décide-telle, sans aucune logique, pour conjurer le sort, de s’absenter durant ces 28 jours en se coupant de tout moyen de communication qui pourrait lui apporter la terrible nouvelle. Ayant prévu une randonnée à travers le pays avec Ofer, elle part malgré tout. Au passage, elle arrache à sa torpeur Avram, son amour de jeunesse (le père d’Ofer ?) et l’emmène avec elle sur les routes de Galilée pour lui raconter leur fils. Elle espère maintenir en vie son enfant par la trame de mots qui dessinent sa vie depuis son premier souffle, et lui éviter ainsi le dernier. Le périple ici est l’occasion d’évoquer le passé : à mesure qu'Ora et Avram arpentent le pays à la beauté étonnante, se reconstitue le fil de la mémoire et des secrets qui enserrent les personnages. Ora, Ilan et Avram s’étaient liés, adolescents, pendant la guerre des Six Jours, dans un hôpital où ils étaient tous trois à l'isolement, alors que les combats faisaient rage à l’extérieur. C’est là que se sont noués les destins de chacun. Le stratagème de la mère réussira-t-il à préserver la vie du fils ? Quoi qu’il lui arrive, le récit le fait renaître avec une vigueur nouvelle.

08/2011

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Récits de voyage

Retour d'Assise par Rome. Tome 2 : Pas à pas jusqu'au seuil de ma maison

Dans la continuité de son précédent parcours, Vezelay/Assise – Sur le chemin de Saint François, Annie Peschard nous relate un autre récit de voyage. Après son arrivée à Assise, Annie trouve qu'il serait dommage de ne pas continuer jusqu'à Rome et la cité du Vatican. Le retour lui trotte ensuite dans la tête. Quitter Rome à pied ? Quelle étrange idée ! Pourtant, la phrase prononcée par de nombreux pèlerins en retour du chemin de Compostelle lui revient sans cesse : tant qu'on n'est pas revenu chez soi, le pèlerinage n'est pas terminé. Marcher à contresens a mis sa détermination à rude épreuve. Sa maison lui paraît tellement loin. Au fil des jours, elle découvre qu'elle est sur une voie historique, La Via Francigena, celle que l'Archevêque anglais, Sigeric, a parcourue en l'an 990. Marcher sur un chemin au plus près des voies antiques empruntées par les pèlerins depuis 2000 ans pour se rendre à Jérusalem, puis Rome, redonne du sens à la démarche d'Annie et lui permet de continuer. En passant par Sienne, Lucques, Pavie, le col du Grand-Saint-Bernard, puis Besançon pour revenir à Vézelay en suivant le chemin de Compostelle, la boucle est bouclée. Par des chemins de traverse, elle gagne le Val de Loire et arrive chez elle. En toute modestie, elle se rend compte que ce parcours a fait d'elle une pèlerine accomplie. "?L'important, ce n'est pas la destination, mais le voyage en lui-même.?" Robert Louis Stevenson Annie Peschard est née en 1949. Elle parcourt les chemins de pèlerinage et relate ses expériences à travers l'écriture, afin de leur donner davantage de sens. Son premier ouvrage paraît en 2015, Au rythme de mes pas – chemin de solitude, chemin de rencontres. En 2019, elle publie son deuxième récit, Vezelay/Assise – Sur le chemin de Saint François.

03/2021

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Conflit israélo-palestinien

L'autre histoire d'Israël. 1830-1948

Théodore Herzl, fondateur du sionisme ? Oui et non, d'autres y pensaient trente ans plus tôt à Berlin et Odessa. Côté diplomatique, tout le monde croit en une initiative anglaise de 1917 appelée "déclaration Balfour" , formalisée in fine par les cousins Walter et Edmond de Rothschild, sauf qu'en 1860 le secrétaire de Napoléon III publie un document qui proclame la restauration du royaume de Judée... Défiant les idées reçues, le livre d'Annie-Paule Derczansky nous plonge dans l'histoire complexe, tumultueuse et souvent méconnue de la création de l'Etat d'Israël, avec son lot de personnages romanesques à l'instar d'Herzl, le dandy en chemise blanche et costume bien coupé qui court de Turquie en Prusse, au pied du cheval de son empereur. Cet activisme rompu à toute épreuve a le don d'agacer le baron Edmond de Rothschild qui achète en Palestine des terres agricoles à tour de bras, même celles qui ont été vendues à des propriétaires européens ! Jeux diplomatiques entre la France, l'Angleterre, l'Allemagne et l'Italie qui s'implantent alors tous dans ce minuscule territoire... Plus tard, après la défaite nazie, comment la rivalité de ces grandes puissances a-t-elle persisté ? Les Anglais s'opposent au départ des Juifs rescapés du génocide vers la Palestine, alors que les Français ferment les yeux. Quels sont les enjeux géopolitiques qui se cachent derrière les positions de chacun ? En s'appuyant sur les archives diplomatiques de Londres, Jérusalem, Paris et Berlin, l'auteure éclaire ce pan de l'histoire contemporaine qui est encore aujourd'hui au centre de nombreux débats, tout en laissant quelques questions ouvertes. Par exemple, celle concernant les commanditaires de l'assassinat en juin 1933 du directeur politique du mouvement sioniste Haïm Arlozorof, alors qu'il négociait le sauvetage de Juifs du nazisme. Et celle, non des moindres, concernant le naufrage d'une coopération entre nationalistes juifs et arabes. Une lecture enrichissante et passionnante !

10/2024

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Littérature française

Le Livre de Raison

Chez les Chardin, au seuil de la mort, il est coutume d'adresser une lettre à ses enfants, à la fois bilan et héritage, transmettant les secrets de famille. Ces lettres forment un " Livre de Raison " qui raconte l'histoire de la lignée. Aussi, en douze lettres, sur six générations, le lecteur traverse l'histoire de France et du monde, du milieu du XIXe siècle à nos jours, le changement des mentalités avec, en lame de fond, l'antisémitisme et, comme un des fils conducteurs, la passion de la musique. L'aïeul, Kléber Chardin, héritier de vignerons de la vallée du Rhône amorce l'ascension sociale, qui se poursuit à Lyon par des stratégies d'alliance avec l'industrie de la soie... De leur arrière-grand-père, François et Paul Chardin ont hérité des yeux bleus délavés, d'une fortune considérable... et de sept mystérieux tableaux de maître, qu'ils n'ont jamais vus. Durant la Seconde Guerre mondiale, les deux frères font des choix radicalement opposés : l'un, devenu athée, communiste et résistant, a épousé une juive, qui va être internée à Auschwitz avec leurs deux fils, tandis que l'autre poursuit une très brillante carrière de violoniste international tout en collaborant à Vichy. Dans les années 2020, Pierre-Abdul et Sophie-Julia, grevés par le poids de la transmission, chercheront à reconstituer l'histoire de leur famille en croisant les fragments de vérité présents dans les " Lettres de Raison " qu'ils ont chacun reçues. Comment vont-ils se libérer du poids de leur passé ? De Condrieu à Grignan et Jérusalem, en passant par Lyon, Paris, Saint-Malo, Londres, New York, Shanghai et Hong Kong, voici l'histoire passionnante d'une famille aux alliances internationales, déchirée par des valeurs contradictoires, dont la destinée de ses membres peut se lire comme une manière de raconter l'histoire et l'avenir de la France.

04/2022

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Royaume-Uni

Princesse Alice de Battenberg. Le tragique destin de la mère du prince Philip

Voici le portrait émouvant d'une princesse au destin hors du commun : Alice de Battenberg, arrière-petite fille de la reine Victoria, nièce de la dernière tsarine de Russie, soeur de Louis Mountbatten, vice-roi des Indes, belle-fille du roi George Ier de Grèce et mère de Philip d'Edimbourg. Arrière-petite-fille de la reine Victoria, Alice de Battenberg a grandi entre l'Allemagne et l'Angleterre. La jeune fille, malentendante de naissance, se marie en 1903 avec Andréas de Grèce et de Danemark, avec qui elle aura cinq enfants dont Philip, futur duc d'Edimbourg. La Première Guerre mondiale puis la guerre gréco-turque conduisent la Grèce au chaos. Chassée de son pays, une partie de la famille s'installe en France, les deux aînées sont confiées à leur grand-mère en Angleterre. Le couple se déchire. Alice tombe dans une profonde dépression. Diagnostiquée, à tort, schizophrène, elle est internée de force par sa mère et son mari. A son grand désespoir, elle ne verra pas son fils grandir et n'assistera pas aux noces de ses filles. A sa sortie de clinique, elle prend ses distances, s'installe en Allemagne où elle dénonce la montée du nazisme. Au début de la Seconde Guerre mondiale, elle rejoint la Grèce pour secourir les plus démunis et cache chez elle une famille juive. Le 20 novembre 1947, Alice assiste au mariage de son fils avec la future reine Elisabeth. De retour en Grèce, elle fonde un couvent et revêt l'habit de nonne. En 1967, après le coup d'Etat militaire, de nouveau contrainte à l'exil, Alice est invitée par la reine à résider au palais de Buckingham. Elle vit ses deux dernières années auprès de son fils et noue une relation chaleureuse avec le futur Charles III. Le mémorial de Yad Vashem lui décernera le titre de Juste parmi les Nations. Selon son voeu, la princesse repose à Jérusalem en l'église Marie-Madeleine, à côté de sa tante la grande-duchesse Elisabeth de Russie.

03/2023

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Littérature française

Contes et récits des peuples moïs et annamites

Tous les lecteurs de Léon Bloy ont gardé en mémoire les pages de son journal où il raconte l'histoire « à faire sangloter les pierres » de ce « naïf qui croyait aux lois ». Il y a longtemps que l'on a identifié, sous cet anonymat, le frère de l'écrivain. Georges Bloy débarqua à Saïgon en février 1870. Il y occupa plusieurs emplois : secrétaire, cantonnier, gardien de bagne… D'un caractère violent et peu souple, il ne tarda pas à avoir des ennuis avec la justice. Peu fait pour la vie citadine et rebuté par ses premières expériences, il s'enfonça vers l'intérieur et alla s'établir aux confins du pays moï. Sa profession avouée était celle de chasseur, et le gibier était alors assez abondant dans ces régions pour qu'il puisse en tirer des revenus appréciables. Mais son caractère emporté devait tout compromettre. Dès 1879, il entra en conflit avec l'administrateur ainsi qu'avec les autorités indigènes. En décembre 1879, il se vit condamné à un an de prison pour vol et outrages. On l'envoya purger sa peine en France et, en mars 1881, libéré, il retrouva son frère Léon à Paris. Georges Bloy travaillait dans la journée chez un maréchal-ferrant et, le soir, il rédigeait, parfois corrigés par son frère, des contes, des récits de chasse ou des scènes de mœurs indochinoises. Ces contes et récits étaient jusqu'à ce jour restés inédits. Mais l'appel de l'Extrême-Orient fut le plus fort et il repartit  une nouvelle fois. Dès son arrivée, il se trouva aux prises avec un chef de canton qui, en son absence, s'était approprié tous ses biens. Bloy n'hésita pas à mettre en cause les autorités annamites, dénonça les exactions commises et la complicité de l'administration française. Une enquête judiciaire fut ouverte et Bloy fut traduit le 29 décembre 1885 devant la cour criminelle en compagnie de sept autres inculpés, tous indigènes. Il aurait pu se tirer d'affaire et quitter la colonie depuis des mois, mais, « monomane de justice écrite » comme le dira Léon Bloy, il s'entêta à vouloir avoir raison. Condamné à six ans de travaux forcés, il fut envoyé en Nouvelle-Calédonie. Son temps terminé, il y demeura jusqu'à sa mort, le 6 octobre 1908.

05/2015

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Littérature française

L'adultère ingénue

Roman moderniste, roman à clefs, roman épistolaire, roman-journal intime. Et l'un des premiers romans lesbiens. Quand elle écrivit Etude d'une passion en 1912, Natalie Barney avait 36 ans et sa légende, la légende de l'Amazone, était en train d'éclore. Dès les premières lignes d'Etude d'une passion, Natalie Barney nous indique son dessein, la ligne de son roman : analyser en profondeur le sentiment amoureux. Elle le décortique, ce sentiment, elle le met sous un microscope et nous raconte son développement, ses incertitudes, ses angoisses. Et ses joies et ses triomphes. Elle le fait avec un langage nouveau en rupture avec tout réalisme du XIXe , une écriture, la sienne, parfois informelle où il y a presque un refus de la linéarité au profit d'une structure plus circulaire. Natalie Barney, avec L'Adultère Ingénue, peut être considérée l'une des grandes romancières modernistes telles que Gertrude Stein, Djuna Barnes, Mina Loy, Katherine Mansfield, Rebecca West et Marianne Moore. Dans ce roman précurseur, Natalie Barney introduit des éléments technologiques absolument novateurs et hyper modernes : le téléphone, l'automobile et même l'avion. D'autre côté, en revanche, et cela justement pour déstabiliser le lecteur et déjouer tout rythme établi, elle y greffe une forme de style plus traditionnelle, celle du roman épistolaire, en insérant entre ses pages plusieurs vraies lettres échangées entre elle et Elisabeth de Clermont-Tonnerre. Natalie Barney n'a pas peur de dire l'amour charnel, impudique, entre deux femmes : " L'immense force de mon désir qui me change de sexe et même d'aspect, déchaîne le grand dieu du rut que je porte dans ma tête par mes flancs. ", écrit-elle. Jamais auparavant il y eut un roman rédigé avec cette même impulsion sensuelle et jubilatoire qui, contre toute attente de ses contemporaines, ne se termine pas avec la mort de l'une des deux héroïnes ou un adieu forcé par une catastrophe naturelle. C'est peut-être pour ces raisons qu'il ne trouva pas un éditeur " courageux " prêt à le publier. Ecrit directement en français par une Américaine - manuscrit d'abord dans deux cahiers noirs, dactylographié et corrigé à la main par la suite - il est resté cent dix ans caché dans des tiroirs. C'est le troisième roman de Natalie - le premier, Lettre à une connue (également inédit) dit l'histoire entre Natalie et Liane de Pougy, une sorte de réponse à Idylle saphique, le deuxième, Je me souviens (1910) est une réponse lui aussi à Une femme m'apparut de Renée Vivien - c'est ce troisième roman, qui est le plus novateur et original. Il était temps de lui donner la place qu'il mérite.

08/2022

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Thrillers

L'anomalie

Certains secrets devraient rester enfouis. Archéologue au style anticonformiste, Nolan Moore publie sur sa chaîne YouTube une série de documentaires trépidants critiqués par les " vrais experts "... mais au public conquis. Prochaine mission : Nolan et son équipe décident de se lancer sur les traces d'un explorateur qui, en 1909, aurait découvert une mystérieuse grotte dans la paroi du Grand Canyon. Mais lorsque la grotte commence à livrer ses secrets les plus terrifiants, l'aventure se change en une opération de survie : le groupe se retrouve piégé dans l'obscurité, sans eau ni nourriture, tandis que les tunnels, l'eau et la roche elle-même semblent se liguer contre lui. Un par un, les membres de l'expédition disparaissent alors que d'étranges créatures les guettent dans l'obscurité... Que se passe-t-il réellement dans ces profondeurs sans fin, qui recèlent peut-être le sombre secret de nos origines ? Et pourquoi leurs derniers visiteurs ont-ils cherché à en condamner définitivement l'accès ? " En plus de ses dialogues et de son intrigue très maîtrisés, L'Anomalie distille tout au long du récit une atmosphère d'effroi et de tension oppressante. Je n'ai pas pu fermer l'oeil avant de l'avoir terminé, et l'insomnie s'est poursuivie bien après la dernière page. Michael Rutger est là pour longtemps. " Sarah Pinborough, autrice de La Maison des morts et 13 minutes " Prenant, exaltant, les pages se dévorent. Je me dis que Michael Crichton aurait certainement aimé apposer son nom sur la couverture. " John Connolly, auteur de Tout ce qui meurt " Tout à fait mon type de livre : le suspense monte lentement, lentement... avant que l'horreur s'installe pour de bon. " R. L. Stine, auteur de Chair de Poule et Fear Street " Une écriture admirable et un conteur à la voix affirmée. Que demander de plus ? Trépidant de la première à la dernière page, L'Anomalie fait partie des meilleurs thrillers de l'année, et vous n'êtes pas près de l'oublier. " Michael Koryta, auteur de How it happened " Un excellent roman, qui ménage l'humour comme la tension dramatique. Michael Rutger nous offre une intrigue palpitante. " Publishers Weekly " Un roman à l'ambiance mystérieuse, dont les péripéties ne sont jamais prévisibles et qui plaira autant aux férus d'exploration et de survie qu'aux fans de X-Files. " Associated Press " Mêlant une narration incisive et des personnages bien développés, Michael Rutger décrit adroitement les méandres oppressants d'une expédition périlleuse. L'Anomalie devrait faire vibrer la corde sensible des fans des X-Files ou de Fringe, mais aussi quiconque chercherait à profiter d'une bonne histoire. " Booklist " Un thriller nerveux et sans concession. N'en doutez pas : L'Anomalie est un sacré roman. " Douglas Preston et Lincoln Child

06/2021

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Littérature anglo-saxonne

Je voulais écrire un poème. Autobiographie des livres d'un poète

Quand Edith Heal propose à William Carlos Williams au milieu des années 1950 de se prêter à une série d'entretiens autour de son oeuvre le poète américain est alors âgé de 75 ans ; accompagné par son épouse Florence H. Wiliams (Flossie), il accepte de jeter un regard rétrospectif sur son parcours à travers ses livres. Au fil de ces conversations alertes, complices et fourmillantes de détails sur le monde littéraire américain du début du XXe siècle, William Carlos Williams évoque de façon chronologique son parcours poétique, de son premier livre publié en 1909 à compte d'auteur, Poems, jusqu'à ses derniers ouvrages de la fin des années 1950, et notamment la série des Paterson. De ses premières lectures poétiques, Keats et Whitman, à son amitié avec Ezra Pound en passant par sa carrière de médecin pédiatre, celui qu'Edith Heal appelle le Dr. Williams, et qui est venu à la poésie "seul dans son coin" , mêle avec une grande fluidité, détails biographiques, réflexions théoriques et commentaires de ses propres poèmes. On traverse une époque d'avant-gardes littéraires, les figures de Marianne Moore, de Mina Loy et de Hilda Doolittle, l'univers des petits éditeurs et des revues le plus souvent confidentielles qui ont accueilli les premières publication de Williams, qu'il soutiendra tout au long de son parcours avec reconnaissance, l'aventure des objectivistes avec Reznikoff, Stevens, Oppen, Rakosi et Zukovsky, l'influence européenne... au cours de cet ouvrage dans lequel on traverse de nombreux extraits d'une oeuvre composée de poèmes, de romans, de nouvelles, de pièces de théâtre, de traductions de Soupault et Quevedo, et qui est à la fois une autobiographie vivante, une bibliographie exhaustive, une porte d'entrée et un mode d'emploi de la démarche littéraire de l'un des plus grands poètes américains de son temps. Il ressort de ce portrait, de cette expérience qui n'est pas "très différente finalement de celle du nouveau poète de demain" , une présence charnelle, sexuée du poème, un rapport à la construction des images, une force du réel également, tant les sujets des livres de Williams sont puisés à même la vie quotidienne, sans jamais se détourner de la brutalité sociale dont sont victimes ses contemporaines dans les années de crise économique et de guerre. Et surtout son obsession de la simplicité, sa volonté de dégager une forme poétique "sans déformer la langue telle qu'on la parle" , sa conquête d'une forme propre dont ce qu'il appelle "l'idiome américain" est le vecteur : direct, oral, limpide. En somme, un parcours dominé par "le besoin d'en apprendre le plus possible sur la poésie et le besoin d'en apprendre le plus possible sur la vie, qui n'est pas plus poésie que prose" .

10/2022