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Clotilde Coron

Extraits

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Psychologie, psychanalyse

Le complexe fraternel

Le complexe fraternel est un véritable complexe. Il n'est pas un simple déplacement ou évitement du complexe d'Œdipe. Il consiste en une structure, une dynamique et une économie spécifiques analysées dans ce livre selon trois niveaux. Le complexe fraternel est d'abord décrit au niveau intrapsychique à partir de l'analyse clinique de deux cures. Cette analyse met en évidence le rapport de l'imago de la mère archaïque à l'objet partiel frère ou sœur, les figures du double, l'homosexualité narcissique, la bisexualité psychique... Le complexe fraternel est ensuite analysé dans ses effets organisateurs des liens intersubjectifs entre frères et sœurs, dans leurs rapports d'amour et de haine, de jalousie, de rivalité et d'envie. Une attention est portée au choix d'objet amoureux et à l'écart qui sépare les fantasmes incestueux - universels - des réalisations de l'inceste adelphique, aux alliances inconscientes que nouent les frères et sœurs, à l'impact de la mort d'un frère ou d'une sœur sur leurs liens, à la transformation de ceux-ci à la mort des parents. Le groupe fraternel - la fratrie - forme un ensemble intersubjectif dans lequel se développe une réalité psychique qui lui est propre au sein de la famille. Le complexe fraternel est aussi un des organisateurs majeurs des groupes, et René Kaës montre comment ses effets se prolongent dans les institutions et dans l'ensemble social. Les mythes fondateurs de la psychanalyse, d'Œdipe à Narcisse, les récits de la Bible et du Coran, la mythologie et les contes, mais aussi de nombreuses références à la littérature et au cinéma, forment un contrepoint passionnant à ces analyses cliniques qui renouvellent en profondeur un thème universel.

04/2008

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Religion

L'imam Mâlik. Sa vie et son époque, ses opinions et son fiqh

Au cours de son développement intellectuel, le monde musulman sut répondre efficacement aux diverses questions d'ordre social et juridique pour établir sa civilisation sur de saines bases. Différentes écoles naquirent, dont des savants en droit furent à l'origine. Mâlik Ibn Anas fut l'un d'eux, il fut le fondateur de l'Ecole Malikite, l'une des quatre grandes écoles juridiques les plus répandues dans le monde musulman. Ce livre retrace tout d'abord sa vie : Les études approfondies qu'il a menées depuis son enfance, ses enseignements en matière de hadith et de fiqh, ses relations avec les califes en particulier Hâroûn ar-Rachid qui le consultaient régulièrement. Il présente également ses opinions sur sa conception de la foi et de la religion, et sur des questions politiques. Enfin, il expose de manière détaillée son fiqh, les sources sur lesquelles il s'appuyait. Il montre que Mâlik a basé sa méthode de jurisprudence sur l'ijti-hâd (l'effort d'interprétation) pour statuer de toute question qui n'était pas traitée par le Coran, la Sounna ou les récits traditionnels, tout en prenant en compte l'intérêt général des gens. Il passa alors maître en fiqh d'interprétation. L'intérêt général, que l'on appelle aussi intérêt public, fut chez lui un critère fixe qui dirigea ses avis, à partir du moment où aucun texte religieux ni aucun récit communément accepté ne prévoyaient le cas. Par la suite, ses élèves développèrent sa science et répandirent sa doctrine, de son vivant, jusqu'en Egypte et au Maghreb arabe. Aujourd'hui, l'Ecole malikite est prépondérante en Afrique du Nord, en Afrique de l'Ouest, Egypten Soudan, et dans la partie Ouest de la péninsule Arabique.

09/2017

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Sciences politiques

Relations Afrique-France : les gâchis français. Plaidoyer pour un changement de paradigme dans la politique africaine de la France

Cet ouvrage est un vibrant plaidoyer pour un changement des politiques africaines de la France telles qu'elles ont été menées depuis l'avènement de la V République sous le Général de Gaulle. Français d'adoption et de nationalité, l'auteur reconnaît une dette pour ce pays qui a su l'accueillir depuis bientôt trente-six ans, lui permettant de fonder une famille et de vivre pleinement sa passion pour le droit. Son amour pour la France, bien qu'intact, ne l'aveugle toutefois pas. Car, il est conscient que cette chance qui lui a été offerte l'est de moins en moins aux jeunes Africains. Les Etats africains de la zone francophone, nonobstant leur indépendance acquise depuis près de 60 ans, sont toujours dépendants de leur ancien colon qui, de façon constante, sournoise, subtile et habile, leur dicte ses règles dans l'intérêt de l'ancienne métropole coloniale. A travers son essai, l'auteur ne manque pas de souligner l'avancée historique que constitue, sur le plan monétaire, le remplacement du FCFA par l'ECO dans les anciennes colonies françaises d'Afrique de l'Ouest ; mais, encore arrimé à l'Euro, il appelle au rééquilibrage d'un partenariat qui demeure désavantageux pour ces pays africains et ne saurait perdurer. Il lance donc un appel aux jeunesses africaines et françaises qui, incontestablement, sont l'avenir de ces deux espaces de civilisation dont les intérêts géostratégiques sont plus que jamais liés ; ainsi qu'à tous ceux qui ignorent ou font semblant d'ignorer la réalité des relations franco-africaines. Dans le même élan, l'auteur estime que des relations franco-africaines assainies ne pourront être profitables aux peuples des anciennes colonies françaises sans une élite locale vertueuse, patriote et soucieuse de promouvoir l'intérêt général.

02/2020

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Couture, tricot

Feutrer la laine cardée

Découvrez un guide ultra-complet sur les techniques pour apprendre à feutrer la laine et réaliser des objets naturels et élégants. La laine, sous toutes ses formes, n'aura plus de secret pour vous ! Jennifer Colin, aka My Little Print Fabrics, vous apprend à transformer la laine en objets, qu'ils soient plats ou en volume. Elle livre tous ses secrets pour maîtriser les deux grandes techniques de feutrage : à l'aiguille, ou à l'eau et au savon. A première vue, le feutrage peut paraître difficile et demander une grande dextérité... mais non ! Il vous suffit d'apprendre les gestes de base pour vous lancer. En plus des gestes techniques, Jennifer met au clair une bonne fois pour toutes les différences entre laine cardée et bouillie, le feutre et la feutrine, le cardage et le feutrage, et bien d'autres termes qu'on rencontre dans le feutrage. Il ne vous restera plus qu'à vous équiper, en suivant les conseils de Jennifer sur le choix des aiguilles et des tapis, ou la recette du liquide de feutrage, avant de vous lancer dans une des 13 créations à feutrer. Les 13 projets à feutrer sont répartis en 3 grands chapitres : les projets à feutrer à l'aiguille à plat (le tote bag végétal, la broche maisonnette, le jean Pacman(r), la bannière aux oies sauvages, le coussin lin et fleurs) ; les projets à feutrer à l'aiguille en volume (le mobile d'automne, la plante succulente, le mouton, la boule de Noël) ; les projets à feutrer à l'eau et au savon (le savon marbré, le dessous de théière en boules feutrées, l'étoffe feutrée comme une peinture, le bol cocon).

02/2023

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Littérature française

La sorcellerie. L'opium du développement de l'Afrique

L'Afrique est incontestablement le continent le plus riche au monde en termes de ressources naturelles. En Afrique, il y a, en grande quantité, de l'or, du diamant, de l'uranium, du phosphore, du pétrole, du charbon, du coton, du cacao, du gaz, du coltan, pour ne citer que ceux-là. L'Afrique est le premier fournisseur des pays européens et asiatiques. Sans les matières premières africaines beaucoup d'entreprise européenne, américaines ou asiatiques ne tourneraient pas. A titre indicatif,, 80%de l'électricité produite en France provient de l'exploitation de l'uranium du Niger faite par le groupe français AREVA. On peut multiplier les exemples de ce genre. Avec environ plus d'un milliard d'habitants, l'Afrique est officiellement considérée par tous les indicateurs comme étant le continent le plus pauvre du monde. Cette réalité des choses m'a bien poussé à faire mes propres analyses afin de déceler la cause de la pauvreté de la population africaine. Je me suis rendu compte que les gouvernements africains ont les mêmes institutions que le reste des pays du monde, mais aussi et surtout que toutes ces institutions sont dirigées par des cadres universitaires. Je me suis donc rendu à l'évidence que les dirigeants africains comme tant d'autres dirigeants du monde possèdent la science, mais souffrent immanquablement de conscience. Ce manque de conscience ne pourra donc être traduit que par un combat spirituel mené au sein de l'environnement africain qui a aliéné le mental spirituel (la conscience) de l'homme africain. Pour que l'Afrique puisse se relever, l'homme africain doit à tout prix combattre cet élément (virus spirituel) qui a sapé sa personnalité.

02/2021

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XIXe siècle

Adélaïde et moi. La Nouvelle-Orléans 1850-2011, une fresque romancée

Deux lointaines parentes, Françoise D. et sa trisaïeule Adélaïde Mallard, se retrouvent et échangent leurs émotions, 150 ans après, unies dans le même engouement pour La Nouvelle-Orléans et son monde raffiné des créoles du Quartier Français. L'existence mouvementée et souvent tragique d'une jeune femme, Adélaïde Mallard, entre guerre de Sécession de 1861 et conflit franco-allemand de 1870. Partie de Sèvres, à 22 ans, elle rejoint son oncle, Prudent Mallard, le célèbre et controversé ébéniste-importateur de Royal Street à La Nouvelle-Orléans. Une Louisiane esclavagiste des grandes plantations de coton et de canne à sucre et sa flamboyante et prospère capitale qui vivent les dernières années de leur âge d'or. Fresque, mi-romancée, mi-documentaire, mais aussi témoignage, dans lesquels tous les personnages ont bien existé, qui se déroule à l'époque des grands mouvements migratoires des populations européennes vers le Nouveau Monde et son eldorado. Avec l'épopée des beaux-frères d'Adélaïde Mallard partis à la conquête des terres du Texas et pionniers fondateurs de Castroville près de San Antonio. Puis vient le temps des épreuves avec les deux épidémies de fièvre jaune et ses milliers de morts dans la ville et son occupation par les soldats du Nord. Narration d'une situation vécue par l'héroïne, douloureusement semblable à celle que connaît aujourd'hui une Amérique fracturée, en proie aux mêmes démons de la violence, du racisme, de l'intolérance et du rejet de l'étranger. Et dont on ne peut qu'être frappé par la troublante similitude. Désillusion et retour d'Adélaïde Mallard-Delaroche avec sa famille, en 1869, dans un Paris haussmannien révolutionnaire, aux portes de la guerre. Un Happy End inattendu, en 2011, scelle les retrouvailles des deux familles américaine et française, descendantes de Pierre Nicolas Mallard.

01/2021

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Faits de société

Le trou identitaire. Sur la mémoire refoulée des mercenaires de l'Islam

Le 16 octobre 2020, la décapitation de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie dans un collège de banlieue parisienne, a constitué un nouveau cap pour le contentieux terroriste islamiste en France, provoquant une sidération générale. Treize jours plus tard, trois personnes perdaient la vie dans une église à Nice et le Moyen-Orient s'embrasait jusqu'à livrer une guerre d'idées à la France et à son Président, pour blasphème. Ces événements ont confirmé pour l'auteure la nécessité de réhabiliter le coeur de ce que l'idéologie islamiste tend à détruire : le sens des mots, du langage et donc de notre humanité. Ce livre repense la crise de l'expression et du langage que l'idéologie salafo-jihadiste met en lumière depuis son apparition sur le territoire français. A partir de l'analyse de l'expression populaire " J'vous l'jure sur le Coran de la Mecque ", l'auteure dévoile l'existence d'une béance, d'un trou identitaire. Son usage révèle une quête de référencement à une culture mal connue mais également la béance existant entre un individu et sa religion. Face à ce trou, des " entrepreneurs religieux ", qu'ils soient Frères musulmans, salafistes, tablighis ou jihadistes, ont investi le champ laissé par ce qui n'a pas été inscrit dans le récit familial comme national. L'islamisme masque les trous présents dans l'islamité fracturée et mal représentée en France, dans l'arabité encore abimée par le passé colonial, mais témoigne aussi d'un désir d'existence dans un monde ordonnancé par les Autres. A défaut de pouvoir refermer le trou d'un passé meurtri, quelques propositions tentent de dépasser la logique de haine associée à la mémoire du monde arabo-musulman, pour reconstruire un espace où l'histoire et les mots se réconcilient.

09/2021

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Littérature française

Parfois, une seule solution s'offre à vous

Il ne faut jamais croire ceux qui vous semblent trop aimables. " Je ne me cherche pas d'excuses. J'essaie d'évaluer ma part de responsabilités dans l'enchaînement des faits. Mais même en sachant où tout cela m'a menée, je n'arrive pas à en vouloir à cette Clara déracinée en manque de repère et en quête d'affection pour son manque de clairvoyance. J'avais tellement besoin de combler un vide. Ce qui me déstabilise le plus et que je trouve ironique c'est que mon métier qui consiste à inventer des histoires, à créer des personnages et à jouer avec leur psychologie ne m'a servie en rien. Aucune alarme ne s'est allumée pour me prévenir qu'il n'y aurait pas d'happy end... Je sais maintenant que les bourreaux se cachent sous des physionomies banales et rassurantes. Ils avancent masqués. Leur point commun ? Ils savent repérer leur future proie en un clin d'oeil. " Clara, scénariste reconvertie en écrivaine de romans à l'eau de rose, a fui Paris. Pas comme beaucoup de bobos parisiens, en quête de verdure et de silence, mais parce que Léonard, son fils ado, file un mauvais coton. Alors quand elle débarque, célibataire et sans un sou en poche, à Bagnac, en Dordogne, dans la maison que lui a prêté sa meilleure amie Agathe, elle a leur vie à reconstruire. Dans ce bourg de province où tout le monde se connait, elle se lie d'amitié avec Luce, la patronne du café de la place principale. Se sentant enfin à sa place, grisée par un sentiment de sororité, elle décide d'aider sa nouvelle amie : un mari violent qui la bat, des problèmes financiers... Clara baisse les armes et donne plus qu'elle reçoit. Mais il n'y a pas pire aveugle que celle qui ne veut pas voir...

05/2023

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Sculpteurs

Daniel Hourdé

Anachronique, hors mode, la très riche oeuvre de Daniel Hourdé, polymorphe et polysémique, tout à la fois tragique et ludique, s'inscrit éthiquement dans le lignage du christianisme, et formellement dans celui du maniérisme. Dessins, installations, sculptures : l'oeuvre est multiple, mais c'est sans nul doute la sculpture qui se situe au coeur de son travail. Anachronique, hors mode, la très riche oeuvre de Daniel Hourdé, polymorphe et polysémique, tout à la fois tragique et ludique, s'inscrit éthiquement dans le lignage du christianisme, et formellement dans celui du maniérisme. Dessins, installations, sculptures : l'oeuvre est multiple, mais c'est sans nul doute la sculpture qui se situe au coeur de son travail. Géants sublimes dont les corps athlétiques et nerveux évoquent la tradition des " écorchés ", motifs récurrents de la Croix et de la couronne d'épines, de la Chute et de la Rédemption, squelettes, tout semble inviter à une méditation sur la Vanité du monde. Pourtant, cette mélancolie qui irrigue l'oeuvre se voit sans cesse remise en cause par l'insertion de motifs ludiques, de titres drolatiques et d'emprunts à la culture Pop. L'orange, couleur fétiche de l'artiste, dynamise une oeuvre complexe qui célèbre tout à la fois le tragique et la farce, l'effondrement et le rire. Et, comme l'art et la vie ne font qu'un chez Daniel Hourdé, c'est dans un vaste atelier éminemment théâtral, tout à la fois cabinet de curiosités, cocon, lieu magique et mortifère, palais baroque, bunker - que vit et oeuvre l'artiste, tel le dandy de Huysmans. " Ma maison, c'est un peu mon laboratoire intime où je garde, un peu prisonniers c'est vrai, tous les égarements de mon imagination ".

09/2021

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Humour

Glossaire complètement pas sérieux du vol libre

GLOSSAIRE COMPLETEMENT PAS SERIEUX DU VOL LIBRE Par Noël Carle et Jean-Paul Budillon Ce glossaire du vol libre a la prétention d'expliquer, d'analyser, de soupeser et de nettoyer 171 mots parapentesques. On trouvera ici, les vocables les plus utilisés par ces intrépides et baroques libéristes. Loin d'être un outil pédagogique de premier ordre destiné à la formation des pilotes, cet opus a été pensé et écrit pour se fendre la pêche. En ces temps troublés, une pincée de dérision ne peut nous faire de mal. Quelques exemples de définitions jetées en vrac : - Ciel : Terrain de sport azoté à défaut d'être gazonné. - Barbules : Fin filaments de condensation qui indiquent à coup sûr qu'on ne va pas tarder à disparaitre dans un coton bien dense si on continue d'enrouler comme un con. - Deltaplane : Dinosaure volant ayant survécu à l'impact d'une météorite, il y a 65 millions d'années. - Dégueulante : Ramassis de molécules d'air complètement barrées qui attirent le parapente vers le plafond du sol. En bonus : des anecdotes désopilantes de parapentes et deltas. LES AUTEURS : Noël Carle est enseignant sur l'île de la Réunion. Passionné d'histoire et d'aviation, il est pilote breveté de vol à voile et de parapente. Il gère depuis quelques années la commission compétition au sein de la ligue de vol libre de la Réunion. Jean Paul Budillon enseigne à l'université de Grenoble quand il découvre en 1979 le deltaplane puis le parapente moins d'une décénie plus tard. Devenu accro à toutes les facettes du vol libre, il y mèle aussitôt sa passion du dessin. Depuis, il collabore à tous les magazines de vol libre en Europe, au Japon et même en Amérique latine. En France on retrouve régulièrement son trait dans la revue Parapente Mag et Vol Passion, le magazine officiel de la FFVL.

10/2021

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Impressionnisme

Julie Manet. La mémoire impressioniste

Le musée Marmottan Monet organise la première exposition jamais consacrée à Julie Manet, fille unique de Berthe Morisot et nièce d'Edouard Manet. Cet événement aura lieu du 16 septembre 2021 au 23 janvier 2022. L'exposition s'accompagne d'un ouvrage qui se veut plus qu'un catalogue d'exposition : soit une somme exhaustive de la vie, de l'oeuvre et de la collection d'art de Julie Manet ainsi qu'un éclairage nouveau et riche sur le rôle de Julie Manet dans la vie des arts en abordant e plusieurs aspects de la vie et de l'oeuvre de la fille de la première impressionniste : une première grande partie sera consacrée à l'aspect biographique, abordant l'enfance de Julie dans le village de Passy, sa vie auprès de Berthe Morisot, son mariage, etc. et permettra de présenter son cercle familial et amical. La partie suivante soulignera l'oeuvre de collectionneur de Julie Manet et de son époux Ernest Rouart. En plus des pièces héritées de Berthe Morisot, seront présentées les oeuvres acquises par le couple : des toiles d'Hubert Robert, de Corot, Degas ou encore des grands panneaux de Nymphéas de Monet - Julie est en effet l'une des rares collectionneuses à avoir acquis des Nymphéas avant la mort de Michel Monet en 1966. Un dernier aspect sera également abordé, celui des nombreux dons, legs et dations effectués par Julie Manet et son entourage en faveur des musées français. S'appuyant sur des sources totalement inédites, certaines découvertes tout récemment par les autrices au cours de leurs recherches, cet ouvrage constitue la première véritable somme sur Julie Manet et son entourage. Il fait vivre à travers elle, tout le monde de l'art et de la culture de Paris à la fin du XIXe siècle et au début du XXe.

10/2021

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Vie chrétienne

Le monde de la Bible N° 246, septembre 2023

LE GRAND DOSSIER : Manger c'est divin ! De tout temps, semble-t-il, les religions se sont intéressées à l'alimentation de leurs fidèles et à leur manière de se nourrir, d'autant plus lors des fêtes religieuses. Qu'il s'agisse de préconisations, prescriptions ou d'interdits, les sociétés et leurs cultures sont ou ont été marquées par ces règles religieuses. Dans un premier temps, Le Monde de la Bible veut comprendre comment se forgent les prescriptions alimentaires dans les religions polythéistes antiques puis dans les monothéismes juif, chrétien et musulman. Ensuite, en posant la question très actuelle : Pouvons-nous encore manger ensemble ? Question que pose dans nos sociétés occidentales et multireligieuses, la réaffirmation des prescriptions alimentaires, jusque dans les cantines scolaires. Plan du dossier : Divines nourritures en Egypte et en Orient antiques : du champ à l'autel sacré, quelle place pour l'aliment et la nourriture ? Le banquet romain et ses rites religieux : les rites religieux et leur importance lors des banquets privés et officiels. Le pur et l'impur dans le judaïsme : de la cuisine de Moïse aux repas du shabbat et de la fête de Pessa'h, comment mange-t-on dans le judaïsme avant puis après la chute du Temple. Le dernier repas de Jésus : que sait-on vraiment du dernier repas de Jésus avant la crucifixion ? Débats autour de la date ? Comment les chrétiens perpétuent-ils la mémoire de ce dernier repas ? Est-ce vraiment le dernier repas ? Existe-t-il un manger chrétien ? de l'antiquité tardive au Moyen Age Pratiques et rituels alimentaires en islam : rituels et interdits alimentaires (Coran, Hadith, Fiqh) ITV La Croix : Juifs, chrétiens, musulmans : pouvons-nous encore manger ensemble ? La question est notamment posée aux cantines scolaires.

09/2023

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Vie de l'Eglise

Simplifier Dieu. Mémoires d'un diacre non aligné

Dès les premières pages, Philippe Liesse nous livre son projet d'auteur : écrire sa propre partition sur ce qu'il a vécu, sur ce qu'il est aujourd'hui, sur ce qu'il a choisi de vivre dans l'avenir. Son parcours est en effet original et sa démarche riche d'authenticité. D'abord comme professeur de religion dans l'enseignement public belge, un monde de la laïcité qui l'a rapidement interrogé et où son souci a été de montrer aux élèves comment lire le monde dans un écho de la Bonne Nouvelle. Vingt ans plus tard, quand il choisit la voie du diaconat, c'est pour s'engager sur le chemin d'une Eglise qui ne soit pas centrée sur elle-même, mais ouverte sur le monde. Son itinéraire sera celui d'un diacre non aligné. Non aligné, quand il tourne le dos aux certitudes, dans l'intuition que la vérité n'est pas à prendre toute faite ; non aligné, quand il avance que la vie chrétienne ne peut progresser que si l'on coupe le cordon clérical. Comment dès lors être fidèle au message de Jésus "en Eglise" ? Cette dernière a-t-elle du sens si elle n'est pas viscéralement reliée au projet de faire grandir en humanité ? Une Eglise qui déploie sa vie dans les sacristies ou dans les solidarités humaines ? Tout un programme. Des mots sur Dieu qu'il nous faut simplifier, en passant par l'homme de Nazareth que nous avons sans cesse à redécouvrir, jusqu'aux questions que pose une Réforme du christianisme, voici un livre écrit sans langue de bois et qu'on lira avec plaisir, comme une respiration. L'auteur nous parle en terminant des livres qu'il a aimés, et qu'il conserve dans ce qu'il appelle son cellier.

11/2021

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Littérature française

Le Lorientù

Saint-Joseph en Lorientù est une bourgade de vallée prise en tenaille par une longue autoroute qui encrasse continuellement le suc de son oxygène et une usine métallurgique qui opprime sa population. Elle subit aussi, par-dessus tout, celui qui écrase, celui qui effraie, celui qui éradique toute forme de luminescence céleste à son morne quotidien, celui qui barre et barrera à jamais l'étendue de son horizon : le Pic du Lorientù. Ce formidable monstre pétré émerge furieusement des racines de la vallée ; son incroyable mais effroyable versant nord reste, encore à ce jour, indompté des mains humaines. Il est celui qui impose l'ombre éternelle à cette triste bouchée de ville étalée à ses pieds. Au creux de son cocon de vallée, Saint-Joseph semble se consumer communément sous les incendies du monde moderne. Mais un imperceptible poison s'infuse progressivement dans son éther ; un poison semblant provenir d'obscures forces invisibles, comme un cri vengeur qui s'abat sur le pire du vivant... La créature humaine ne méritait que le châtiment. L'auteur est un jeune homme d'une vingtaine d'années. Il a été bercé par la langueur d'un petit village de Savoie, calfeutré sur son perchoir montagneux, bien loin des ouragans de la civilisation. Ce cadre lui a laissé beaucoup de séquelles puisqu'il a emmuré profondément ses racines dans la souche de ce terreau qui l'a abreuvé. Il lui a injecté sa rage du milieu naturel, ses considérations sans bornes pour le monde paysan, son amour pour la faune, sa vénération de la flore mais aussi son aversion du modernisme, son exécration des nouvelles technologies et sa frayeur d'un capitalisme dévastateur. En 2019, il débute la rédaction du présent ouvrage.

02/2023

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Couple, famille

Ne portez pas son cartable. Paroles d'un rééducateur de l'Education nationale

Notre société moderne a profondément modifié les schémas familiaux et éducatifs traditionnels. Mais l'éducation d'un enfant se joue toujours entre le monde de l'école et celui de la maison, deux univers très différents auxquels le jeune élève va devoir s'adapter mais qui ne se correspondent plus forcément. Les adultes n'y sont pas les mêmes et les exigences du travail scolaire peuvent perdre leur sens aux yeux d'enfants mal préparés aux apprentissages. Pourtant, à la fin de son enfance, chaque adolescent sera confronté à un monde réel qui ressemblera plus à celui de son environnement scolaire qu'à celui du cocon familial. Il importe donc de tes équiper au mieux, de mettre en cohérence les éducateurs familiaux que sont les parents et les professeurs des écoles. C'est le sens du travail d'un rééducateur de l'Education nationale. Même si chaque cas d'enfant est unique, de nombreuses problématiques se recoupent et cet ouvrage, issu de plusieurs années d'expérience, propose une trousse à outils thématiques, rédigée avec des mots simples et des argumentaires accessibles. Ces thèmes permettront de surmonter nos peurs d'être de mauvais parents, nos angoisses de voir nos enfants grandir et nous échapper, nos culpabilités de les pousser vers une société devenue incertaine. L'enfance est une période courte dans la vie d'un citoyen mais ces quelques années d'éducation conditionnent l'ensemble de la vie d'adulte. Au-delà des apprentissages traditionnels, l'école est également l'endroit où l'on apprend à vivre ensemble et le "Monsieur qui fait grandir les enfants" qu'est l'auteur cherche à donner aux élèves les moyens de trouver une place à l'école pour pouvoir en trouver une autre dans la société.

04/2012

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Musique, danse

Sardane. Danse et musique d'un pays

La sardane c'est la danse des Catalans. C'est aussi leur musique, interprétée par leur cobla. Ce lien historique et patrimonial qui unit un peuple à une danse et à une musique est assez exceptionnel. Le présent ouvrage a l'ambition de faire découvrir au lecteur ce monde complexe en s'appuyant sur des études scientifiques, des témoignages et une riche iconographie. Un lien historique que l'on voit se former, se renforcer ou se distendre suivant les aléas de l'histoire de cette communauté séparée. A la lecture des textes on est frappé par le va-et-vient, l'osmose et la continuité des relations Nord/Sud, entre les musiciens, les compositeurs, les danseurs du XIXe au XXIe siècle. L'évolution et la transmission de la danse, de la musique et des instruments se jouent de la frontière : de Pep Ventura à V. et A. Toron, de Viladesau à Max Havart, de Girona à Perpignan, de l'Empordà au Vallespir. Un lien patrimonial vivant, danse et musique se transforment, les instruments (perdus et/ou retrouvés) se modernisent, le répertoire pour cobla évolue et s'enrichit, les musiciens se perfectionnent, les figures et les rythmes se renouvellent, l'enseignement fait son apparition. Cette danse venue du fond des âges et des croyances des hommes intègre au cercle magique des danseurs, les musiciens, compositeurs, artistes, peintres, sculpteurs, poètes, écrivains d'ici et d'ailleurs dans une ferveur créatrice. On est fasciné par la solidité du lien qui unit les bras des danseurs et des danseuses qui se connaissent ou pas, et permet à la ronde de tenir au rythme soutenu et puissant des instruments de la cobla. On comprend mieux en refermant ce livre, pourquoi les Catalans l'ont choisie comme symbole de leur communauté, droite, fière, ouverte, humaine et vivante.

12/2019

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Littérature française

La garde-robe

Vera vient de mourir. Elle avait fui sa famille quand elle était jeune, et deux nièces sont chargées de vider le dressing de cette tante qu'elles n'ont pas connue. De vêtement en vêtement, de tailleur en écharpe et d'écharpe en robe du soir, chaque pièce de la garde-robe de Vera raconte un épisode de sa vie. Chanteuse de variétés dans les années 1970 ayant connu un grand succès puis l'oubli, elle épouse un riche industriel dont les nièces vont découvrir le secret, un secret que Vera a protégé jusqu'à la mort de son mari. Elle-même transporte la blessure de son enfance sans rien pardonner à son milieu d'origine. L'armure des vêtements se fend parfois : quand un réalisateur l'approche pour les besoins d'un film sur les corons de son village natal, les images reviennent, les sens vibrent, et la peau se fait plus tendre. En reliant les pointillés que forment les habits de Vera, Sébastien Ministru reconstruit la biographie d'une femme qui a traversé les époques, fière, blessée, combative et ne regardant jamais un passé que ses nièces découvrent avec bien des surprises. Elle avait fait de l'élégance un rempart contre la violence du monde. Au fur et à mesure que les siens surgissent de son vestiaire, les faits se redessinent, et se précise l'itinéraire de celle qui avait tout fait pour renoncer à ses origines. Puisque aussi bien elle était "partie sans dire au revoir à son père et à son frère qui, partenaires dans la monstruosité des hommes, lui avaient fait mal sans réussir à la blesser. " Elle a porté sa souffrance comme ses vêtements, avec grâce. Un personnage de femme dans la lignée des grands personnages féminins de Tennessee Williams.

10/2021

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Religion

Une seule terre en partage

Ecrire l'Histoire des Juifs et des Palestiniens, c'est écrire aussi notre histoire à tous, puisqú Abraham, Moïse et les grands prophètes figurent aussi bien dans la Bible, la Torah, et le Coran. Le destin prodigieux des Juifs : "Peuple élu de Dieu", en fait aussi un peuple errant, persécuté, tout au long de son histoire et malgré cela, ou à cause de cela, un Peuple accroché à sa foi et à ses traditions, certain de revenir un jour sur la "Terre promise". Depuis plus de deux mille ans, tous les ans, les Juifs de la diaspora proclamaient : "l'an prochain à Jérusalem". Comment expliquer cet acharnement à poursuivre un but aussi utopique, sans une foi ardente en l'éternel et en ses promesses ? Depuis soixante dix ans Israël vit en état de guerre permanent et lutte pour sa survie. Les Arabes palestiniens toujours plus nombreux, ne sont pas revenus au pays. Plus de cinq millions vivent expatriés, dans des conditions précaires dans les pays voisins. Plus de 400.000 Juifs ont continué de constituer en territoire palestinien 136 colonies de peuplement. Cette colonisation rampante ne peut contribuer au retour de la paix. Combien de temps l'Etat Juif va t-il résister face à la montée des périls qui le menacent ? Aucun point du sol israélien n'est hors d'atteinte de missiles ou de roquettes de dernière génération. Combien de temps pourra t-il résister à la pression démographique comme à Gaza, qui va bientôt compter deux millions d'habitants, avec un habitat surchargé, en partie privé d'eau, d'énergie et d'électricité, et une population jeune, sans travail et sans ressources. Sera-t-il un jour possible à deux peuples différents de coexister sur un même sol, sans qu'une fois encore l'holocauste se renouvelle ?

06/2019

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Littérature française

L'africain est une epine dans son propre pied

Une vieille maxime dit : qui veut aller loin, ménage sa monture. Et une autre également plus célèbre dit : Ne regarde pas où tu as chuté, mais plutôt où tu as trébuché. Pour guérir une maladie, on procède d'abord à un diagnostic pour en déterminer le mal. Et une fois cela fait, le traitement peut ensuite commencer jusqu'à la guérison totale. Alors, on ne peut donc pas vouloir le développement, et ne pas se débarrasser des maux qui empêchent de se développer. C'est-à-dire, la pauvreté et la misère que connait l'Africain ont bel et bien des causes. Dans un diagnostic profond, ce livre, divisé en trois parties, vient ainsi mettre au goût du jour les causes du sous-développement de l'Africain déjà identifiées, contrairement au du déjà entendu depuis l'époque coloniale, qui sont loin d'être suffisantes pour justifier son retard tant sur le plan mental, que sur le plan économique et du développement. Ces causes sont bien endogènes et exogènes. Le livre nous permet de mieux comprendre les problèmes inhérents à l'Africain qui sont réfractaires à son développement d'une part, et d'autre part, l'emprise du colon sur l'Africain qui est un facteur non négligeable de son sous-développement. Par ailleurs, dans sa dernière partie, le livre propose des solutions pertinentes pour aider l'Africain à sortir de l'auberge. C'est le but même de ce livre. Il met ici, l'Africain face à lui-même, pour qu'il prenne conscience de son existence avec ses prérogatives, dues non pas seulement à son statut de l'humain, mais et surtout aux facultés dont il est doté, afin de prendre le contrôle de ses acquis naturels pour se développer.

07/2022

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Littérature française

Instantanés suisses

Les Instantanés suisses répondent aux Impromptus italiens déjà publiés dans la collection Amarante. Ce n'est pas simplement un changement de pays. C'est une manière de voir, de comprendre, d'appréhender les différentes figures de l'existence par-delà le concept de territoire. Tout pays, dit l'auteur, est une addition controversée de regards pluriels qu'on pose sur lui au hasard des rencontres et des circonstances, des paroles échangées. Ce sont des flashes multipliant le réel, rassemblés selon des thématiques ouvertes et aléatoires dans lesquelles on pourrait sans cesse faire figurer d'autres réflexions. Voici les cafés qui déroulent leur intimité, les instantanés qui s'interrogent sur les moments rares de l'esprit suisse, la religion qui navigue entre la Réforme et le catholicisme. Voilà l'eau qui déroule son tapis de lacs et de fleuves singuliers couronnés par des fontaines à colonne issues de la Renaissance. La Suisse est le pays des artistes qui l'ont admiré tels Corot ou Balthus, qui l'ont identifié comme Hodler ou Anker, qui l'ont transgressé comme Giacometti ou Steinlen. Balthus estimait que ce pays était encore un des seuls à savoir ce qu'est l'art populaire, des papiers découpés aux enseignes, des boîtes à musique aux poêles de faïence. Nombreux sont les écrivains qui l'ont rejoint. Citoyen du monde, Erasme y a aimé la neutralité bâloise quand Hesse privilégiait le paysage des Alpes du Sud, de Lugano à Locarno. La clé qui ouvre ce pays trouve finalement son expression dans la Genève internationale qui affirme sa vocation humanitaire tout en privilégiant la politique des Etats membres des Nations Unies. Ce livre est une fresque, une mosaïque, peut-être même un vitrail personnel sur un pays ouvert à la tolérance, la neutralité et la liberté.

01/2014

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Science-fiction

Les nuits du Boudayin. L'intégrale des enquêtes de Marîd Audran

Le Boudayin était un coin dangereux et tout le monde le savait. C'est pour ça qu'un mur le ceignait sur trois côtés. Pour dissuader les voyageurs d'y entrer, mais ils venaient quand même. Toute leur vie durant, ils en avaient entendu parler, et ils s'en seraient voulu de rentrer chez eux sans l'avoir connu de visu. La plupart entraient par la porte orientale et remontaient la Rue, curieux? ; ils commençaient à se sentir nerveux au deux ou troisième carrefour et se cherchaient un coin où s'asseoir pour boire un coup et avaler un ou deux cachets. Après ça, ils rebroussaient chemin vite fait en s'estimant heureux d'avoir pu regagner leur hôtel sans encombre. Quelques-uns n'avaient pas cette chance et restaient sur place, au cimetière. Marîd Audran est un privé, habitué des bars de sa ville, plus porté sur l'alcool et la drogue que sur le Coran, ami des prostituées et des loubards, et farouchement indépendant. Contrairement à une bonne partie de ses amis, il refuse de se faire câbler le cerveau jusqu'au jour où un tueur fou se met à massacrer à tout va dans le Boudayin et que Marîd va devoir mener l'enquête. Avec la trilogie consacrée à Marîd Audran et au Moyen-Orient futuriste, Effinger rend un hommage amoureux au roman noir. Le même monde imaginé par l'auteur, avec son mélange de palabres, d'implants cybernétiques, de sourates et de transsexuels connectés, est d'autant plus convaincant à la vue de l'actualité. En trois romans et huit nouvelles, Effinger a tout simplement bâti l'une des oeuvres incontournables des littératures de l'imaginaire, à la fois originale, ironique et transgenre. Entre polar et anticipation, cette trilogie est un chef d'oeuvre !

01/2015

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Développement personnel

Mon cahier Hygge happy thérapie

Nouvelle édition avec nouvelle maquette + grands rabats illustrés à déplier ! Cocooning, pensée positive, moments de partage, bien-être... La tendance feel good made in Danemark, le pays des gens les plus heureux du monde ! Le hygge (" hu-ge "), ce n'est pas seulement en hiver ! Prendre soin de soi, se créer un cocon réconfortant, passer des moments chaleureux entre amis, voir la vie en rose... C'est un programme absolument hygge et... want absolutely. Venue des pays scandinaves, la tendance bien-être du hygge est un véritable lifestyle ! Plus qu'un moment passé au coin du feu avec ses amis tandis qu'il neige dehors, le hygge est l'état d'esprit du bonheur. Son credo : prendre soin de soi, profiter des petits bonheurs de la vie et bien s'entourer. Let's hygge ! Au programme : - Des idées cocooning pour prendre soin de soi (beauté, soins), se réconforter (feel good books et films, vêtements et nourriture doudou), et cultiver sa bulle de bien-être (grâce à une déco apaisante et chaude, un espace dégagé et apaisant). - De la pensée positive, pour savoir apprécier les petits bonheurs de la vie, qu'ils se présentent d'eux-mêmes ou que l'on doive les provoquer : c'est ça le secret du bonheur ! - De la convivialité, car rien ne vaut la chaleur et le réconfort d'une discussion entre amis, avec toutes des idées de moments à partager, de lieux où se retrouver, d'événements à organiser. - Un programme hygge, avec des activités feel good (yoga, méditation), des temps de convivialité (cuisine, soirée entre amis...), un bon rythme de vie antistress (organisation, sommeil, réveil...), des techniques de pensée positive motivantes et des inspirations déco hygge réconfortantes pour toutes les saisons !

08/2020

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Beaux arts

Lucien de Maleville. Peintre du Périgord

L'oeuvre de Lucien de Maleville (1881-1964) s'inscrit dans la grande histoire de la peinture de paysages pour laquelle l'école de Barbizon (emmenée par Corot, Rousseau, Diaz ou encore Harpignies) exerça une influence considérable sur les artistes du XIXe siècle. Dans leur sillon, parmi ceux qui s'exercèrent sur le motif en Périgord, Maleville se distingue par un classicisme lumineux à la "sincérité aiguë", quelque peu teinté de cubisme. A travers l'observation attentive de sa biographie (qui le mena à parcourir notamment le sud de la France et à arpenter l'Espagne ou l'Afrique du Nord), de son oeuvre foisonnante (de la caricature à la peinture sur chevalet, en passant par le croquis ou l'illustration), de sa manière à la fois méthodique et sensible de voir et de représenter les paysages, c'est aussi le climat artistique d'une époque à Périgueux, en Dordogne et au niveau national, qui est restitué dans cet ouvrage à plusieurs voix. Grâce au fonds d'atelier de l'artiste, conservé intact depuis sa disparition, de précieuses informations et des documents inédits permettent de brosser avec délicatesse le portrait vibrant d'un homme curieux et érudit (il fut recenseur des Monuments historiques pour l'Aquitaine), désintéressé des choses matérielles et pleinement voué a son art. Ses dessins comme ses peintures sont d'une puissance évocatrice sans égale. Le point de vue, l'attribution d'une couleur a chaque élément-phare du paysage, la respiration qui se joue entre la matière du support et le vibrato du sujet représente, concourent a la magie a l'oeuvre chez Lucien de Maleville : "Nous sommes a côté de l'artiste, a la fenêtre, pour contempler ses paysages".

10/2014

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Littérature française

Mémoire de soie

Ce 9 juin 1936, Emile a vingt ans et il part pour son service militaire. C'est la première fois qu'il quitte la magnanerie où étaient élevés les vers à soie jusqu'à la fin de la guerre. Pourtant, rien ne vient bousculer les habitudes de ses parents. Il y a juste ce livret de famille, glissé au fond de son sac avant qu'il ne prenne le car pour Montélimar. A l'intérieur, deux prénoms. Celui de sa mère, Suzanne, et un autre, Baptistin. Ce n'est pas son père, alors qui est-ce ? Pour comprendre, il faut dévider le cocon et tirer le fil, jusqu'au premier acte de cette malédiction familiale. Ce premier roman virtuose, âpre et poignant, nous plonge au coeur d'un monde rongé par le silence. Il explore les vies empêchées et les espoirs fracassés, les tragédies intimes et la guerre qui tord le cou au merveilleux. Il raconte la mécanique de l'oubli, mais aussi l'amour, malgré tout, et la vie qui s'accommode et s'obstine. Finaliste pour le Prix du Premier Roman 2020 "Certaines phrases sont d'elle telle beauté qu'on se prend à les relire et à les réciter comme de la poésie. C'est fin, délicat et subtil". Le Figaro "Adrien Borne raconte les vies gâchées et les tendresses empêchées. Avec douceur et humanité". Le Point "Et le lecteur de tourner les pages avec avidité". Le Monde des livres "Un premier roman puissant sur le poids du silence". Version Femina "A travers des tragédies individuelles, l'auteur, d'une plume poétique, nous ouvre les portes d'un univers envoûtant". Télé 7 jours "Très littéraire, ce roman a la beauté âpre d'un monde brutal". Notre Temps "Il y a du Giono dans ce roman des âmes fortes. Adrien Borne, retenez ce nom : un écrivain est né". Historia

08/2020

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Littérature française

Les dits de Till. Mémorable Geste d’Eulenspiegel ou Miroir d’un Gueux

Entouré de la presse babillarde, en tailleur assis face au jovial et volubile Guacanagari, étourdissant moulin à paroles, nous simulions les polis, déguisant notre perplexité d’un sourire tolérant. D'un oeil je guettais l’arrivée des mets qu’on nous avait promis. Et ma langue câlina mes lèvres quand le cacique se fit apporter un oeuf, tout noir de nature (de quelle volaille ?), aussi gros que celui d’une autruche, qu’il posa dans une main et de ses jacasseries incompréhensibles nous tint en haleine en pointant d’un doigt divers endroits de la coquille. Soûlé par son verbiage brise-raison, je perdis le fil de ses pensées. Nous parlait-il de la terre ? (qu’entre cuir et chair l’amiral refusa de croire qu’il la pût savoir ronde !), de leur cosmogonie ? (que le père Pané, aussi dissimulé, qualifia de païenne !), ou de la façon sienne de cuire l’affriandant régal ? Nous le sûmes. Il se tut et cérémonieux tendit l’œuf à l’amiral qui le saisissant faillit le faire chuter. Croyant à politesse de rencontre, incommode et inquiet, Cristóbal Colón à son tour marqua sur la déroutante mappa mundi l’Espagne, le ciel, la mer obscure et un point entre Cipango et les Indes où nous avions jeté les ancres. Derechef ses gestes imprécis manquèrent de le faire choir. Pour l’aise de son hôte, le cacique le lui reprit des mains et, sur la terre battue dure comme roche, d’un coup juste plus fort que de le vouloir poser, le planta sur sa base : l’oeuf resta immobile en quille, exempt de quelconque fissure nonobstant l’audible craquement. Nous étions stupéfaits comme poule qui déterre un couteau. Traduisant la mine futée et les mains écartées d’évidence de Guacanagari, l’amiral inféra : "Il suffisait d’y penser !".

04/2013

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Religion

Mystiques et vagabonds en islam. Portraits de trois soufis qalandar

Ne t'avait-Il pas trouvé orphelin et t'a assuré le logis ? Ne t'avait-II pas trouvé errant et t'a guidé ? Ne t'avait-Il pas trouvé pauvre et t'a enrichi ? Ce que le Coran formule, des mystiques musulmans l'ont incarné : si la condition humaine est orpheline, errante et misérable, alors le mystique sera sans logis, ni guide, ni biens. Sa quête de transcendance ne connaîtra aucune des entraves du monde. C'en est fini de la famille, du carcan social, des ambitions des uns, des opinions des autres ; fini des tâches utiles, des rituels ou des livres abscons ; fini du confort et du cours de la vie. Il faut sans arrêt partir. Tel est l'esprit de ce courant radical de la mystique musulmane appelé Qalandariyya. Privilégiant la biographie sur la description théorique, ce livre raconte en détail les voyages initiatiques de trois soufis qalandar sur les routes de la grande Asie centrale. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la région, creuset de multiples traditions religieuses, voit renaître la pratique de l'errance et du vagabondage spirituels. Une partie de l'élite lettrée quitte les sentiers battus de la foi pour redécouvrir la spiritualité des déserts et des steppes. Parmi elle, trois jeunes hommes, nommés Mashrab, Zalîlî et Nidâ'î, se font poètes mendiants pour narrer leurs aventures. A partir de ces récits de voyage, traduits ici pour la première fois dans une langue occidentale, nous suivrons leurs itinéraires, des portes de la Chine jusqu'à Samarcande, La Mecque à l'horizon, en tâchant d'écouter ce qu'ils ont à nous dire sur le monde et sur les sociétés. A travers leur regard parfois halluciné, c'est une époque qui se révèle. L'ordre médiéval s'éteint définitivement, laissant place à une modernité pleine de promesse et d'inquiétude.

11/2010

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Sciences historiques

Simonne Ragouillaux Sauvy (1922-2009). Une Parisienne du XXe siècle en quête d'un monde meilleur

Au lendemain de la mort de Simonne Ragouilliaux Sauvy, le présent ouvrage s'efforce de tracer les grands traits de sa vie, dont Jean Sauvy, son époux, a partagé les soixante dernières années. Et cette vie a été exemplaire, par sa rigueur d'ensemble, par la générosité dont elle a fait preuve en maintes occasions, par l'intérêt qu'elle a posté aux diverses cultures du monde et à son avenir, par les difficultés qu'elle a dû surmonter et par l'arrivée de la maladie d'Alzheimer, qui a littéralement broyé les dix dernières années de son parcours. Vie difficile dés le départ, pour Simonne, en raison de la pauvreté de ses parents, mère coupeuse en chaussures, père mécanicien. Ils doivent la confier à une grand-mère. De 1929 à 1939, années difficiles, en raison de la crise économique et de l'agitation sociale que connaît alors la France. En 1940, traumatisme causé par l'occupation de Paris par les Allemands, puis par l'envoi en déportation de l'amie que Simonne hébergeait clandestinement dans son studio et qu'elle ne reverra pas. Après son mariage et la naissance de son fils, elle peut s'épanouir, approfondir sa culture politique, ses connaissances, notamment en pédagogie et en psychanalyse. Elle a l'occasion de rencontrer et de s'entretenir avec Henry Poulaille, Simone de Beauvoir, Albert Camus, Claude Lefort. Elle participe à la rédaction de trois livres, fait de nombreux voyages en France et à l'étranger, prend part à plusieurs congrès internationaux. Mais, en 2000, vient le temps des malheurs, cancer du colon, puis maladie d'Alzheimer. Aidée par son mari, elle tente alors d'élaborer un statut existentiel hors du commun. Combat sans espoir, mais qu'elle mena.

11/2010

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Droit

L'Etat inachevé. La question du droit dans les pays arabes

Le rapport au droit est le grand impensé des sociétés arabo-musulmanes. Non qu’elles ignorent le droit, bien au contraire : ce sont les sociétés les plus juridicisées qui soient. Mais celui qu’elles respectent n’est en rien une instance autonome, séparée et distincte d’autres instances : il n’est perçu qu’à travers la religion, sous la forme de la charia, réceptacle de la foi, de la morale, des moeurs et du droit. L’islam entretient un rapport très particulier au temps qui situe son avenir dans le passé, où un modèle idéal est censé s’être réalisé au cours de la période prophétique. Le dogme d’un Coran incréé exclut toute historicisation : la loi est valable en tout temps et en tout lieu, l’oeuvre des jurisconsultes se bornant à découvrir dans le Texte la norme qu’ils énoncent. Parce que la théologie rationnelle a très tôt été supplantée par un courant anticolonialiste, la raison autonome et législatrice s’est effacée au profit d’une raison instrumentale dédiée à la seule compréhension du Texte. L’idée de nation ne s’est pas non plus acclimatée. Manquent dès lors à l’appel les fondements mêmes de la démocratie, le contrat social et ses corollaires, la liberté adjointe à l’égalité. En se mettant à l’abri des évolutions, les sociétés arabes se sont empêchées de construire l’État de droit et d’instaurer la démocratie. C’est en cela que leur État reste inachevé. Sa construction dépendra en grande partie de leur capacité à clarifier leur rapport à la modernité et à redéfinir le statut de leur passé. Sans doute est-ce là le véritable enjeu des révolutions arabes de 2011.

10/2011

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Sports

Une vie à l'essai

Soixante-huit sélections entre 1990 et 2001, capitaine du Quinze de France, vainqueur du Grand Chelem 1997 dans le Tournoi des Cinq Nations, ce géant a disputé trois Coupes du monde en 1991, 1995 et 1999, et a participé aux exploits des Tricolores en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud. Davantage qu'une autobiographie, ce livre raconte le parcours initiatique d'un petit Marocain fasciné par le rugby et qui va parcourir le monde, d'Oujda à Londres en passant par Agen et Sydney. À travers la pratique de ce sport, il fait l'apprentissage de la vie d'homme et découvre l'échange et le partage, le succès, la reconnaissance, mais aussi la douleur et les blessures. Car Abdelatif Benazzi n'a pas seulement joué au rugby : il a connu l'exil, lutté contre le racisme, avant de réussir à s'intégrer au sein de la société française et du monde anglo-saxon. Dans Une vie à l'essai, ce musulman pratiquant nous parle d'islam et de laïcité, des droits et des devoirs du citoyen, ainsi que de la place de la femme dans la société. Il nous fait découvrir à sa façon le Coran, nous invite à partager une vision œcuménique de la religion et, au-delà, sa quête de spiritualité. Officier de la Légion d'honneur, membre du Haut Conseil à l'Intégration, il se bat aujourd'hui pour préparer, dans le cadre de son association Noor, l'avenir de milliers de jeunes défavorisés du continent africain. Cet ouvrage est préfacé par Nelson Mandela, ce qui en dit long sur l'estime dont jouit Abdelatif Benazzi et permet d'appréhender toute la dimension de ce sportif profondément humaniste.

01/2005

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Littérature étrangère

Frisk

A treize ans, Dennis, le narrateur, découvre une série de photographies représentant un garçon dont le corps a été incroyablement mutilé. Ces images, au lieu de le terrifier, lui font entrevoir la complexité et le mystère de ses propres désirs. Pour lui, le corps, l'enveloppe charnelle, contiendrait tous les secrets qu'il faudrait révéler : «A la télé, j'ai vu ces criminels qui ont méthodiquement tué quelqu'un, et ils sont libres. Ils savent quelque chose d'inimaginable. Vous pouvez en être sûr.» Dans une succession de scènes allant crescendo commence alors une balade hallucinée, un voyage dans la violence, dont le meurtre serait l'apogée : des faits divers, des coupures de journaux, des rêves, des extraits de films «gore», des fantasmes s'entrecroisent, se sur-impriment, se chevauchent, mettant en scène des personnages à la recherche de sensations de plus en plus extrêmes. Et composant le paysage dévasté et terrifiant d'une société sans repères. Cerné par ces images, mais toujours obsédé par sa recherche, Dennis part en Europe, en Hollande. De là, il écrit à l'un de ses premiers amants, Julian, une longue lettre (le point culminant du livre en terme de violence et d'horreur) ou il décrit méthodiquement les meurtres qu'il y a perpétrés, les sensations et la jouissance qu'ils lui ont procurés. Julian le rejoint et découvre... que tout était faux. Il n'y a pas de cadavres, pas de morts... mais de l'écriture. Le livre peut se refermer sur lui-même avec les mêmes photographies qu'au début : c'était un trucage, un maquillage, d'ailleurs, si vous regardez bien, sur la dernière photo : cette blessure n'est qu'«un mélange de peinture, d'encre, de scotch, de coton, de tissus et de papier mâché et vous pouvez même distinguer les empreintes de celui qui l'a fabriquée».

10/2002