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Littérature française

Luis Miguel Dominguín à coeur ouvert

Pendant un an, j'ai partagé la vie de Luis Miguel Dominguin, sa mémoire, ses maisons, ses secrets, ses loisirs, son ultime scepticisme. Pendant ce temps, j'ai cru trouver dans ses silences beaucoup d'incrédulité, une certaine mélancolie et beaucoup d'ironie intelligente. Et toujours la personnalité de ce grand être humain qu'était Luis Miguel Dominguin. Sa biographie est aussi la biographie de toute une période de la vie espagnole. Luis Miguel Dominguin m'a révélé comment il a su fasciner les hommes et les femmes, les hommes politiques de droite et de gauche, et que, contrairement à l'image qu'il cultivait lui-même, son côté était toujours dans le coeur et dans l'intelligence. Fidèle à sa famille et faible devant les plaisirs et les perversités de la vie, séducteur et timide à la fois, sceptique comme un vétéran de guerre et tendre comme un enfant naïf, Luis Miguel Dominguin avouait qu'il avait l'ambition d'atteindre le sommet, mais que lorsqu'il y est parvenu, dans un monde où l'envie et le " tir à la cible " s'exercent avec autant de précision que de méchanceté, il a défié tout le monde en réalisant le triplet mortel auquel toutes les grandes idoles ne sont pas préparées, faisant de la provocation et de l'antipathie l'un de ses principaux attraits. Il m'a également dit qu'il avait toujours essayé de faire ce qu'il voulait vraiment, un privilège qui n'est à la portée que de ceux qui, en plus de cette liberté, ont des critères et du caractère. Au cours de nos conversations, Luis Miguel m'a raconté comment il a parcouru le monde main dans la main avec des peintres, des cinéastes, des jet-setters, des aristocrates, des financiers, des armateurs grecs, des rois avec ou sans couronne, et il a révélé qu'en dehors des arènes, il partageait son monde avec le " cantaor " (chanteur de flamenco) le plus rauque et la " bailaora " (danseuse de flamenco) la plus typée. Luis Miguel décrit aussi les " amis des toreros ", ceux qui se rapprochent d'eux lorsqu'ils sont des " figuras ", les stars des arènes, mais qui ignorent injustement les puristes et les sans noms de la tauromachie.

05/2023

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Espagne - Catalogne

Barcelone. Edition 2023-2024

Parc Güell, musée Picasso, Sagrada Família, merveilles modernistes de l'Eixample, Barri Gòtic, gastronomie catalane, bars à tapas, plages et terrasses ensoleillées, balade sur le front de mer ou dans le quartier tendance de Gràcia : suivez le guide ! - Un concept unique : des cartes grand format dépliables par quartier - Les incontournables, visites, restos et sorties localisés sur les cartes- Des idées et des balades pour découvrir la ville autrement.

01/2023

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Angleterre - Londres

Londres. Edition 2023-2024

Westminster, Tate Modern, Hyde Park, Notting Hill, cafés, pubs et gastropubs, marchés de street food et boutiques vintage, comédies musicales, clubs pour danser jusqu'à l'aube, balade Pop & Rock entre Soho et Camden ou le long de Regent's Canal : suivez le guide ! - Un concept unique : des cartes grand format dépliables par quartier - Les incontournables, visites, restos et sorties localisés sur les cartes- Des idées et des balades pour découvrir la ville autrement.

01/2023

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Poésie

L'arbre à poèmes. Anthologie personnelle 1992-2012

Abdellatif Laâbi est né à Fès en 1942, au temps du protectorat français au Maroc. Son père est artisan sellier, et sa mère, femme au foyer. Il sort à peine de l'enfance lorsque son pays accède à l'Indépendance. Après des études universitaires à la faculté des lettres de Rabat, il est nommé professeur de français dans un lycée de la capitale. Sa vocation pour la culture se décide tôt. Encore étudiant, il est l'un des créateurs du Théâtre universitaire marocain, qui met en scène des pièces de Bertolt Brecht et de Fernando Arrabal. A la radio nationale, il anime brièvement deux émissions littéraires. En 1966, il fonde avec un groupe de poètes et de peintres la revue Souffles, qui aura un vrai rayonnement, notamment à l'échelle du Maghreb. Au Maroc, elle jouera un rôle déterminant dans le renouvellement des formes d'expression littéraires et artistiques, ensuite dans la contestation de l'ordre social et politique qui régnait à cette époque. La revue est interdite en 1972 et Laâbi est arrêté, torturé, puis condamné à dix ans de prison. Libéré en 1980, suite à une campagne internationale en sa faveur, il quitte le Maroc cinq ans plus tard pour s'installer en banlieue parisienne. Dès lors, son oeuvre, essentiellement poétique, touche néanmoins à tous les genres : roman, théâtre, livres pour la jeunesse, écrits sur la culture, essais politiques... Pour autant, il ne renonce pas à ses engagements d'intellectuel citoyen. Ses interventions se multiplient, tant en France qu'au Maroc, contre le despotisme, les obscurantismes de tout bord, et en faveur de la dignité humaine, des libertés et du dialogue des cultures. L'anthologie personnelle qui paraît en Poésie/Gallimard a pour but d'arpenter le continent poétique d'Abdellatif Laâbi sur un trajet de plus de vingt ans et de se laisser traverser par sa parole rebelle autant que généreuse, parole " adressée ", ouverte au partage, qui apporte une réponse sans qu'il soit besoin de discourir. " Lecture roborative, souligne Françoise Ascal dans sa préface, qui lève les doutes quant au pouvoir des mots. La suspicion contemporaine à leur égard, souvent martelée par les poètes eux-mêmes, en est désarmée. La poésie de Laâbi est incarnée, vibrante de toutes les passions humaines, elle va droit à l'essentiel, n'a peur de rien, se joue des modes esthétiques, du poétiquement correct, elle témoigne avec simplicité de ce qui est complexe, elle explore sans répit la condition humaine, entre misère et grandeur pascaliennes, et souffle sur nos capacités de résistance comme sur des braises. "

01/2016

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Littérature érotique et sentim

Trois romans de La Brigandine. Des hommes sans cible ; Pompe le mousse ; Le massacre du printemps

Pour les toujours aussi curieux et les aventuriers, voici un nouveau volume de trois titres de la Brigandine, mythique collection des années 1980. Derrière celle-ci se cachait un vivier d'écrivains libertins-libertaires-subversifs qui, sous pseudonyme, délirèrent allégrement et fournirent quelques notoires pépites, aux titres toujours potaches et au contenu toujours débridé.   Olivier Bailly, préfacier du premier volume apporte des précisions à ce que fut cette entreprise éditoriale rocambolesque : « Les défauts des Brigandine sont devenus des qualités. Ecrits pour la plupart à la hâte, on peut aujourd'hui les considérer comme une gigantesque entreprise d'écriture automatique tout autant qu'un vaste cadavre exquis guidé par un esprit de rigolade libertaire. » Mais en fait de vivier d'auteurs, « En multipliant les signatures comme les petits pains il [Jean-Claude Hache, le directeur de la collection] entretient l'illusion d'un dynamisme éditorial hors du commun alors que seulement six auteurs déguisés sous 23 avatars différents abattent 80 % de la besogne: Bouyxou, Broca, Souillot et Frank [Reichert], sans oublier Jacques Boivin, journaliste, collaborateur au mythique Midi-Minuit Fantastique et Raphaël Marongiu, dessinateur et photographe. Ils seront rejoints par d'autres auteurs comme l'écrivain et éditeur Pierre Laurendeau, alias Pierre Charmoz. » Dans ce volume figurent trois titres : Le Massacre du printemps, d'Eric Guez (Raphaël Marongiu), polar mystérieux déroulant une longue série de crimes commis sur des flics, Des hommes sans cible, de Francis Lotka (Jean-Marie Souillot), également polar sur fond de vengeance féminine, et Pompe le Mousse, de Hurl Barbe (Pierre Laurendeau), le plus débridé et le plus salace des trois, dans lequel traînent les fantômes de Sade, Jules Verne, Sartre, Beauvoir et des situationnistes ! "Les bouquins étaient drôles, évidemment cochons et introuvables depuis longtemps. Ils sont à la littérature ce que la scie musicale est à l'opéra (euh... je crois). C'est ludique en diable.", L'Obs "La Musardine - et cela rime - réédite trois pépites de la collection La Bngandine. Comprendre en premier lieu qu'il s'agit de polars érotiques trousses à la va-vite mais bien, dans le début des années 1980. Comprendre ensuite qu'ils n'ont pas pris une ride et sont, précise I'introduction, à lire d'une main. » Paris Match "Voici un OBNI ! un objet bandant non identifié. La Brigandine, mythique collection, fille honteuse et cachée de la prestigieuse maison Gallimard, édite a la fin des années 70 quelques textes erotiques originaux et bien léchés qui rompent avec les styles à ta « va comme je te baise » de mise à l'époque." Siné Mensuel

10/2016

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Critique littéraire

Marguerite Duras à 20 ans. L'amante

"« Ce n'est pas qu'il faut arriver à quelque chose, c'est qu'il faut sortir de là où on est ! » (L'Amant)A 20 ans, en 1934, Marguerite Donnadieu sait qu'elle ne veut pas retourner d'où elle vient : l'Indochine. Pour elle, l'avenir est en métropole. Douée pour les études, mal-aimée par une mère veuve dépassée par une vie difficile et deux fils rétifs, c'est Marguerite, la petite dernière qui, débarquée à Paris, commence à réussir ce que ses parents ont raté en Indochine : conquérir respectabilité, sécurité et fortune. C'est elle, l'émancipée, inscrite à l'université, qui va paradoxalement restaurer l'honneur familial en s'installant dans la bonne société parisienne. Elle fréquente des gens de droite, mène joyeuse vie. À son arrivée à Paris, la jolie jeune fille échange-t-elle ses faveurs contre un peu d'aisance matérielle ? Elle aime les hommes, intelligents de préférence. Très vite, elle fera les rencontres décisives de sa jeunesse : Jean Lagrolet, son premier compagnon, puis Robert Antelme, qui deviendra son mari. Écrire, veut-elle. Paradoxalement, la jeune fille, qui remplit ses carnets d'écriture intimes auxquels elle accorde la plus haute importance, n'engage pas d'études littéraires mais économiques et juridiques. Aux révisions, elle préfère les week-ends avec sa bande d'amis, à Trouville, déjà. Licenciée en droit, elle trouve un emploi au ministère des Colonies. Cette petite ambitieuse ne déplaît pas au nouveau ministre George Mandel qui, en 1939, lui commande un ouvrage destiné à vanter les vertus des colonies, réserves de soldats. Le livre, cosigné, est publié chez Gallimard. Il lui ouvrira les portes de l'illustre maison. À moins de trente ans, comme elle en rêvait, elle voit son nom sur une couverture. Mais Marguerite sait qu'elle vaut plus que cela. C'est sur des coins de table qu'elle griffonne l'ébauche de son premier roman, Les Impudents : il plonge dans sa vie personnelle, ses élans, ses peurs, ses amours ; et est situé dans la région natale de son père, les collines de Duras : patronyme qu'elle choisira pour enraciner en France l'écrivaine qu'elle a juré de devenir. La guerre va lui ouvrir les yeux sur ses propres valeurs. En 1944, elle s'engage politiquement et commence à laisser ressurgir son passé indochinois. Entre amour, passion et solitude travailleuse, Marguerite dessine son style. Elle a compris que c'est sur le terreau de son histoire familiale que va éclore son génie.

01/2011

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Critique littéraire

Colette Audry (1906-1990). Engagements et identités d'une intellectuelle

Née au début du siècle, Colette Audry appartient à cette première génération de femmes qui accèdent aux grandes institutions éducatives pour s'engager dans l'une des premières professions intellectuelles ouvertes aux femmes, l'enseignement. Tout en restant professeure de lettres dans le secondaire, Colette Audry milite sa vie entière dans des organisations politiques de gauche et devient écrivaine. Agrégée à 22 ans, elle obtient son premier poste en 1928 et s'engage quelques années plus tard dans un syndicat d'enseignants. Elle adhère ensuite au Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, à la SFIO dans la tendance dirigée par Marceau Pivert qui prône un Front populaire de combat, critique la politique de non-intervention en Espagne et dénonce les procès de Moscou. Pendant la guerre, elle mène des actions aux côtés des communistes du Front national à Grenoble. A la Libération, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir rencontrés durant les années trente l'aident à publier ses premiers écrits littéraires chez Gallimard. Elle collabore aux Temps modernes, à France Observateur ou à la revue Arguments. Adepte du Deuxième sexe dès sa sortie en 1949, elle crée avec d'autres militantes au début des années soixante le Mouvement démocratique féminin considéré comme un laboratoire d'idées féministes et socialistes et devient dans le même temps directrice d'une collection " Femme " chez Denoël-Gonthier. Au sein de la Nouvelle gauche puis du PSU, Colette Audry se mobilise contre la guerre d'Algérie. Alors que la déstalinisation semble en marche, elle milite pour la réunification du mouvement ouvrier et fonde avec Jean Poperen l'Union des groupes et des clubs socialistes puis adhère au parti socialiste de François Mitterrand à Epinay en 1971. A la croisée de l'histoire des intellectuels et de l'histoire des femmes, cette étude analyse le devenir d'une intellectuelle au XXe siècle dans un contexte où l'accès des femmes au pouvoir reste problématique. Cette recherche biographique présente une mise en perspective chronologique de l'itinéraire de Colette Audry puis s'interroge sur la construction de ses identités d'enseignante, de femme politique, d'écrivaine et de féministe. A travers ce parcours, il s'agit de réfléchir aux modalités d'engagement qui lui sont propres : les stratégies mises en place pour s'accomplir et obtenir une reconnaissance en tant qu'intellectuelle, la manière dont elle vit et se représente cette condition et le rôle de l'engagement féministe dans ce processus d'individuation.

01/2011

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Littérature étrangère

Modène 1831. La ville de la Chartreuse

Plus que tout autre pays au monde, l'Italie aime à fonder des villes sur une feuille blanche. Du premier trait de la charrue de Romulus aux Villes invisibles d'Italo Calvino, en passant par la Pienza de Pie II, la Sabaudia des fascistes, les cités métaphysiques de Giorgio de Chirico, elle a tracé sur la carte de l'Europe et de l'Afrique du Nord les innombrables croix du cardo maximus et du decumanus. Aussi, qui, mieux qu'un Italien, pouvait comprendre que, dans La Chartreuse de Parme, Stendhal fonde "une ville de roman", c'est-à-dire l'une de ces cités sorties tout entières du rêve d'un écrivain, et qui sont à la fois son chef-d'oeuvre et le tombeau qu'il s'est édifié dans le coeur des hommes ? L'idée de Delfini tient en quelques mots : en composant La Chartreuse de Parme, Stendhal ne pense pas à Parme, mais à Modène. Ranuce-Ernest IV est François IV, la Sanseverina est la femme de Ciro Menotti, martyr de l'insurrection de 1831, lequel a posé tant pour le comte Mosca que pour Fabrice del Dongo. La tour Farnèse est la Ghirlandina de Modène [...] la Chartreuse de Parme l'Abbaye de Nonantola. Quand les clefs manquent à Delfini, il les forge à volonté et les ajuste aux serrures de Stendhal, découvrant dans son histoire familiale autant de preuves qu'il en faut pour étayer sa démonstration [...] Delfini joue, surtout, à se choisir un arbre généalogique dans la forêt du plus beau roman du monde : "je n'ai plus aucun doute sur l'apparentement de mes arrière-grands-parents avec La Chartreuse et [...], très sincèrement, l'assurance qui m'est ainsi donnée de descendre (pour une part infime mais double, étant l'enfant de cousins germains) de personnages littéraires aussi universels et délicieux que Clélia Conti et Fabrice del Dongo - une telle assurance m'attendrit et soulève mon coeur infiniment". Roman familial et autobiographique, mais aussi lecture pénétrante et originale du chef-d'oeuvre de Stendhal, Modena 1831 La ville de la Chartreuse est le dernier livre publié de son vivant par Antonio Delfini (1907-1963). Rentier provincial qui cachait derrière ses allures de flâneur désoeuvré un esprit rebelle et anticonformiste, Antonio Delfini est l'un des auteurs italiens du XXe siècle les plus injustement oubliés. Son recueil de nouvelles Il ricordo della Basca a été publié sous le titre Le dernier jour de la jeunesse chez Gallimard dans la collection "L'Arpenteur".

08/2016

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Critique Poésie

Entretien sur Celan

Jean-Claude Schneider (né en 1936) a longtemps eu une dette envers Paul Celan. Jeune traducteur de l'allemand, il a rencontré le poète à Paris au début des années soixante à l'occasion d'un projet de traduction des poèmes de Celan en français aux éditions Gallimard qui, à la suite d'un malentendu, ne verra jamais le jour. C'est Celan qui, le premier, l'encouragea, lors de cette rencontre, à lire Mandelstam en lui offrant le petit livre de traduction du poète russe en allemand qu'il avait lui-même fait paraître en 1959. L'aboutissement du choc reçu alors, ce seront les deux volumes des Ouvres complètes publiées il y a deux ans. Les pages de cet entretien sur Celan, publié une première fois aux éditions Apogée en 2002, sont nées, quarante ans après, de cette rencontre et ce projet qui n'aboutit pas au livre escompté, mais qui marque, néanmoins pour Jean-Claude Schneider - qui a lui-même publié ses premiers poèmes au Mercure de France en 1958 - le début "d'une conversation infinissable avec les seuls poèmes, enfin renouée et sans cesse recreusée". Le livre est donc à la fois le recueil, longtemps différé à cause du malentendu initial, des traductions de poèmes de Celan par Schneider et un commentaire de ces poèmes, une lecture que l'on peut dire "fraternelle" , si l'on connaît l'oeuvre poétique de Schneider et en particulier de son dernier recueil Récitatif en ruine que nous publions parallèlement. Les livres sur la poésie de Celan se sont multipliés depuis qu'il a acquis le statut - paradoxal quand on sait son histoire familiale - de plus grand poète de langue allemande de la seconde moitié du XXe siècle. Mais celui-ci nous semble particulièrement précieux par son approche. A l'opposé de la démarche d'un Jean Bollack, qui pensait qu'il était possible, à force de savoir herméneutique, d'accéder à un sens qui serait le seul recevable, Schneider se place dans la position de l'"interlocuteur", de l'un de ces lecteurs du futur dont parlait Mandelstam. D'où le titre choisi pour ce livre qui fait allusion à l'Entretien sur Dante de Mandelstam aussi bien qu'à l'Entretien dans la montagne de Celan lui-même. Tout en préservant "la part d'ombre que le poème a pour tâche de sauver et dont il doit, pour buissonner, se vêtir", Jean-Claude Schneider nous apprend, dans ces pages, à nager vers les poèmes de Paul Celan, qui sont comme autant "de petites îles pour lesquelles manquent ponts et bacs".

05/2021

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Poésie

L'encre serait de l'ombre. Notes, proses et poèmes choisis par l'auteur (1946-2008)

Après René Char (Commune présence), Henri Michaux (L’espace du dedans), Paul Éluard (J’ai un visage pour être aimé), voici en Poésie/Gallimard, L’encre serait de l’ombre, l’anthologie personnelle de Philippe Jaccottet. Un choix qui reprend l’ensemble d’un parcours, mais qui apparaît surtout comme la reprise continue d’une suite de questionnements. Car si la voix de Philippe Jaccottet semble si naturelle, si évidente, elle n’a de cesse pourtant de contester ce surgissement, cet afflux de paroles, cette profération d’encre qui ne brûle pas le papier et rarement les songes. Quel risque y a-t-il à écrire ? Pourquoi tant d’exaltations, de fictions, de tourments à blanc ? N’y a-t-il pas dans le réel des espaces moins vains en marge de l’écume des mots et au coeur même des choses ? Face à son art, qui n’a que peu à voir avec une activité littéraire, mais qui voudrait éveiller, agir ou non-agir en connaissance de cause, l’attitude de Philippe Jaccottet est d’abord éthique. « J’aurais voulu parler sans images, simplement pousser la porte », confie-t-il. Comment, par le leurre de l’écriture lever le voile qui couvre le monde et le temps ? Philippe Jaccottet se veut un promeneur attentif, disponible, capable d’émerveillement aussi bien que d’effroi, et qui transmet son approche lucide, sombre ou éblouie, de la lumière en chacune de ses métamorphoses. Il ne témoigne pas du spectacle de la nature mais de la nature du mystère. Il participe plus qu’il n’assiste aux éblouissements fugaces qui sont autant de révélations simples sous un ciel déserté par les dieux. Il est celui qui approche au plus près du point où la vision et la vie paraissent aptes à se fondre. Comme s’il accédait, par grâce singulière et fragmentée, à une sorte d’entre-monde où la pensée est action, le sentiment intelligence, la beauté oxygène et poésie la trame secrète des jours. L’oeuvre de Philippe Jaccottet fait escorte, parfois sombrement, quelques fois sereinement, à la part incertaine et sublime qui, par éclairs, par effractions, apparaît, déchire, force ou découvre le passage. « Je pense quelquefois que si j’écris encore, c’est, ou ce devrait être avant tout pour rassembler les fragments, plus ou moins lumineux et probants, d’une joie dont on serait tenté de croire qu’elle a explosé un jour, il y a longtemps, comme une étoile intérieure, et répandu sa poussière en nous ».

11/2011

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Littérature française

L'opinion changée quant aux fleurs

Collection "les essentiels" Un nom de collection peut avoir de multiples sources et ce faisant diverses significations. Il peut être un symbole, un signe, un sigle ; il peut être un logo, un graphisme. Mais parfois il arrive qu'il porte sens, très simplement : celui du mot qui le désigne. Les essentiels, donc. Le nom de la collection s'est imposé simplement, dans la plus grande évidence. Parce que, condensé en un texte court, le propos d'un auteur qu'il importe de connaître peut devenir tel. Parce que cet "essentiel" là, s'il ne suffit pas à parcourir l'entièreté d'une oeuvre, remplit néanmoins son office : témoigner fortement d'une vision ou d'une pensée. Parce qu'enfin, à parcourir une collection "d'essentiels" , ce que l'on arpente c'est un chemin sûr dans l'histoire de la littérature. Les textes qui ont vocation à exister dans les essentiels ont un dénominateur commun. Ils ont pour origine et pour inspiration un même fil rouge : une plongée fascinante dans cet âge d'or de la littérature que représentent cinquante années des plus prestigieuses revues littéraires européennes, entre 1920 et 1970. Des textes alors choisis ou écrits par les plus grands écrivains du XXème siècle. Ces pépites de la littérature étaient jusqu'alors voués à rester celés dans ces écrins éphémères que sont les revues littéraires. Avec les essentiels, elles retrouvent vie. De fait, c'est à une pérennité retrouvée que nous convie cette nouvelle collection des essentiels. "L'opinion changée quant aux fleurs" En 1954, en liminaire du texte éponyme, Ponge annonce son propos : "provoquer une modification de l'idée de fleurs, en y faisant rentrer bien des choses tenues à l'écart jusqu'ici". Dans cette perspective, il réunit sous ce titre singulier divers écrits consacrés aux végétaux, ou plutôt au végétal, depuis 1926. L'entreprise poétique de l'auteur du Parti pris des choses se double ici d'une recherche philosophique, pourrait-on dire encore accrue. Il s'en explique en évoquant le projet de "faire adopter une idée philosophique de cet objet (ou plutôt, de ce moment de tout individu, de tout être". Nous ne sommes plus là en face de ces courts moments d'éblouissement poétique consacrés aux "choses" auxquels Francis Ponge nous a accoutumés, mais bien dans la traque méthodique, patiente, exhaustive, organisée d'une essence. Ce texte à part dans l'oeuvre de Ponge, particulièrement magnifique, profondément philosophique, a été publié au printemps 1968 dans la revue L'éphémère (n° 5), puis à fait l'objet d'une nouvelle publication par Gallimard en 1992 dans l'ouvrage Nouveau nouveau recueil

03/2024

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Sciences historiques

La Provence à travers les siècles. Tome I, Géographie ancienne ; Premiers peuples

"L'histoire de la Provence a été écrite plusieurs fois, et elle a même donné lieu à des travaux aussi importants que variés ; mais elle ne l'a pas été récemment. Or, chaque époque a le devoir d'écrire l'histoire et de l'augmenter de toutes les conquêtes nouvelles. Tout nous incitait donc à écrire l'histoire de cette Provence, notre petite patrie, dont le territoire semble aujourd'hui ne comprendre que le pays s'étendant de la Durance à la mer, mais qui, nul ne peut le contester, a embrassé autrefois tout le sud-est de ce qui devait être la France, c'est-à-dire toutes les terres auxquelles la Méditerranée fait, avec le Rhône et les Alpes, une incomparable ceinture. Quand nous disions tantôt que l'histoire de la Provence n'a pas été écrite récemment, nous avons voulu dire qu'elle ne l'a pas été d'une façon suivie et méthodique. Au fait, qu'avons-nous voulu sinon vulgariser, mettre, ce qui était enfermé dans des milliers d'ouvrages, à la portée de tous, à la portée surtout de ceux qui n'ont ni les connaissances nécessaires, ni le loisir, ni la commodité de lire tant de livres. Notre oeuvre aura-t-elle une vie durable ? Nous l'espérons, convaincu cependant, comme nous l'avons dit, que l'histoire contemporaine ne peut être l'histoire définitive, chaque siècle tirant de son sein un résultat nouveau. Mais, quoi qu'il arrive de ces pages, nous nous réjouirons de les avoir écrites..." (extrait de l'Introduction, édition originale de 1908.

10/2019

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Sociologie

Actes de la recherche en sciences sociales N° 226-227, mars 2019 : Temps et pouvoir

Le temps n'est plus, s'il l'a jamais été, un objet délaissé par les sciences sociales. Pourtant, les approches cumulent bien souvent des limites dommageables : l'abstraction du propos tenu, l'homogénéisation des cultures temporelles à l'échelle d'une société, ou encore l'omission des rapports qu'il entretient avec le pouvoir. C'est à ces trois limites que ce dossier entend s'attaquer. Il propose en effet des études empiriques du temps, qui se saisissent des instruments les plus matériels pour l'objectiver : agendas, plannings, emplois du temps, calendriers, montres et horloges, fréquence, durée, etc. Les articles réunis donnent à voir des manières variées de construire sociologiquement cet objet : de la socialisation temporelle de jeunes enfants, aux temps de loisir des classes supérieures ; de la temporalité d'une institution politique au contrôle du temps des personnes durablement éloignées de l'emploi et des études ; en passant par une analyse de la fréquence et de la durée des interactions entre membres de deux groupes professionnels, ou encore de l'attente qu'un Etat fait subir à ses administrés les plus pauvres. Le dossier met de plus en lumière la diversité sociale des usages du temps et l'existence d'un espace social des rapports au temps, ainsi que les processus d'incorporation de ces rapports au temps socialement situés. Enfin, il souligne les liens entre temps et pouvoir, faisant apparaître le registre ou la dimension temporelle des rapports de domination, mais aussi les dimensions symboliques associées aux attitudes et dispositions temporelles, et le caractère légitime ou illégitime des différents rapports au temps.

05/2019

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Dictionnaire français

Les mots de l'eau. Dictionnaire des eaux douces - De la métrique à la symbolique

Les scientifiques et les politiciens estiment d'un commun accord que ce siècle sera celui de l'eau rare, précieuse, convoitée et difficile à partager. Mais de quoi est-il question ? Il y a l'eau des ingénieurs et celle des poètes, l'eau des agriculteurs et celle des urbanistes, l'eau des stratèges et celle des pèlerins. Et cette eau revêt une infinité de formes, le nuage et le glacier, le fleuve et le canal, la source et l'égout, pour ne citer que quelques-unes de ces formes. Elle se prête à tous les usages, boisson, irrigation ou transport. Elle apparaît dans toutes les configurations, travail ou loisir, industrie ou commerce, guerre ou paix. Il y .a le miracle de l'eau qui vivifie les déserts, et la malédiction de la grêle ou de la crue. Elle est si diverse dans ses formes, ses usages et ses symboles qu'il serait impossible de réaliser un ouvrage traitant de la totalité de ses aspects, de ses usages et de ses problèmes. Du moins ceux-ci peuvent-ils être présentés sous la forme simplificatrice d'un dictionnaire qui assume les approches du scientifique, de l'ingénieur et du poète. On trouvera donc dans ce dictionnaire des entrées aussi diverses que H2O, Baptême, Eau virtuelle et Musique, sans oublier Archimède ou Claude Mollet. N'y aurait-il pas dans cette démarche un affreux mélange des genres ? Non, car l'eau fait rêver l'ingénieur et s'interroger le poète sur l'origine des choses, ce qui autorise un parcours de la métrique à la symbolique.

11/2012

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Littérature française

Rotroldiques

Rotroldiques est un texte sans concession, comme le sont les tentatives de création les plus accomplies. Bien qu'il nous fasse immédiatement penser aux Philippiques de Démosthène, ou bien encore aux Bucoliques et Géorgiques de Virgile, ce titre étrange nous fait bientôt entendre ironiquement qu'il sera là question de ce qu'il y a de relatif et même de propre à Rotrou, à cette petite commune de Nogent-le-Rotrou, ainsi qu'aux quelques personnages à surnager vainement dans ce décor parfaitement dévasté et sinistre à loisir. Un lieu désolé, désolant, comme une sorte de voyage depuis la nuit, par la nuit, et vers la nuit. Une sorte de mauvaise épopée calamiteuse et dérisoire, où chacun s'enfonce à hauteur de ses défauts, de ses faiblesses, dans l'obscurité la plus grande et la plus poisseuse. On y perd donc la vue, non pas seulement le sens de la vue dont l'oeil est l'outil par nature, mais également les vues de l'esprit, du coeur, de l'imagination, les vues de toutes les espérances, l'ensemble ne formant plus bientôt qu'un vaste trou noir où tout bascule, parfaitement avalé. Il faudrait là convoquer l'un des titres de Cioran : Précis de décomposition, et plus précisément ce mot : Précis, entendu comme le sommaire ou l'abrégé, le résidu même, de ce qu'il y a de principal et de plus essentiel dans une affaire, une science, un savoir, une histoire, comme dans cette histoire : Rotroldiques, conduite par l'écriture diablement clairvoyante et tranchante de Nicolas Cavaillès qui nous donne à connaître, sans détour, de manière transparente, l'un des petits récits de notre condition d'animalcules.

04/2019

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Sciences historiques

Le Monde des salons. Sociabilité et mondanité à Paris au XVIIIe siècle

l est banal de dire que le XVIIIe siècle a vu se déplacer la vie, sociale de la Cour vers la Ville, de Versailles vers Paris. Mais il ne suffit pas d'énumérer des anecdotes prenant pour cadre les salons de Mme du Deffand et de Mme Geoffrin, et de citer les écrivains ou les artistes qui les ont fréquentés. Ce qu'il faut comprendre, c'est la signification historique d'une forme de sociabilité. Ce livre offre, pour la première fois, une véritable histoire sociale et culturelle des salons parisiens du XVIIIe siècle, et permet de réviser de nombreuses idées reçues. Ces salons n'étaient pas, comme on le dit trop souvent, des lieux de discussion critique permettant de diffuser largement les idées des Lumières, mais bien plutôt les centres de la sociabilité mondaine, dévolus aux plaisirs de la table et du mot d'esprit, au théâtre de société comme aux intrigues politiques. C'est dans les salons que se recomposent les identités aristocratiques, que se forment les réputations littéraires et politiques, et que se prépare l'accès à la Cour. Le loisir lettré et les pratiques culturelles des salons deviennent alors un élément essentiel de la distinction aristocratique et de l'imaginaire national, tandis que de nombreux écrivains des Lumières adhèrent aux pratiques et aux idéaux des élites parisiennes et de la noblesse de Cour. Antoine Lilti propose ainsi une histoire de la mondanité au XVIIIe siècle qui permet de comprendre comment s'est noué, durablement, dans la société et la culture françaises, le lien entre les élites du pouvoir et la littérature.

10/2005

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Sciences historiques

La Provence à travers les siècles. Tome 2, La domination romaine - Civilisation chrétienne

"L'histoire de la Provence a été écrite plusieurs fois, et elle a même donné lieu à des travaux aussi importants que variés. mais elle ne l'a pas été récemment. Or, chaque époque a le devoir d'écrire l'histoire et de l'augmenter de toutes les conquêtes nouvelles. Tout nous incitait donc à écrire l'histoire de cette Provence, notre petite patrie, dont le territoire semble aujourd'hui ne comprendre que le pays s'étendant de la Durance à la mer, mais qui, nul ne peut le contester, a embrassé autrefois tout le sud-est de ce qui devait être la France, c'est-à-dire toutes les terres auxquelles la Méditerranée fait, avec le Rhône et les Alpes, une incomparable ceinture. Quand nous disions tantôt que l'histoire de la Provence n'a pas été écrite récemment, nous avons voulu dire qu'elle ne l'a pas été d'une façon suivie et méthodique. Au fait, qu'avons-nous voulu sinon vulgariser, mettre, ce qui était enfermé dans des milliers d'ouvrages, à la portée de tous, à la portée surtout de ceux qui n'ont ni les connaissances nécessaires, ni le loisir, ni la commodité de lire tant de livres. Notre oeuvre aura-t-elle une vie durable ? Nous l'espérons, convaincu cependant, comme nous l'avons dit, que l'histoire contemporaine ne peut être l'histoire définitive, chaque siècle tirant de son sein un résultat nouveau. Mais, quoi qu'il arrive de ces pages, nous nous réjouirons de les avoir écrites..." (extrait de l'Introduction, édition originale de 1908.

12/2019

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Littérature française

Melmoth réconcilié

Honoré de Balzac s'est inspiré du héros mythique du roman de Charles Robert Maturin : Melmoth ou l'homme errant pour rédiger ce court roman. Satan a donné d'immenses pouvoirs en échange de son âme à John Melmoth. Il arrive au moment où le caissier de Nucingen, Castanier, presque ruiné par sa maîtresse, Aquilina, s'apprête à détourner une grosse somme à des fins personnelles. Melmoth propose à Castanier de lui acheter son âme et il lui donne un second rendez-vous où il lui livrera un secret qui lui pèse : la puissance qu'il a obtenue en faisant un pacte avec le diable peut se transmettre pendant cent cinquante ans si quelqu'un autre reprend le pacte à son compte. Melmoth veut ainsi retrouver la paix de l'esprit et il se débarrasse de son fardeau sur Castanier, trop heureux dans un premier temps d'en user à loisir. Mais, bientôt lassé par les dons surnaturels dont il a hérité, le caissier cherche à son tour à se délivrer du pacte satanique. Pour cela, il lui faut trouver un remplaçant qu'il cherche parmi les boursicoteurs. Le pacte passera ainsi en de nombreuses mains, perdant peu à peu de son pouvoir. Et tandis que Melmoth meurt, enfin réconcilié avec Dieu et avec lui-même, c'est un clerc de notaire qui héritera en dernier de ce fameux pacte et qui mourra des excès auxquels il est poussé. Ce roman à la fois fantastique et édifiant laisse entrevoir le mysticisme de Balzac qu'on retrouve dans d'autres œuvres où la rédemption est un préalable à la mort.

11/2012

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Beaux arts

Identités du transitoire

On observe actuellement une forte demande en matière de dispositifs transitoires : architectes, artistes, designers sont sollicités pour proposer des solutions d'hébergement temporaires, considérées comme autant d'expédients en réponse à des situations d'urgence. Mais au-delà de cette conception du transitoire, un certain nombre d'acteurs venant de l'architecture, de l'urbanisme et du design considèrent le transitoire comme une valeur à défendre, un nouvel horizon d'action concernant tous les aspects de la vie urbaine dans sa complexité économique et écologique : non seulement les initiatives pour résoudre le mal logement, mais aussi le rôle à donner aux fablabs et aux actions en faveur d'une agriculture urbaine, trop souvent cantonnés à des pratiques de loisir. Se proposer de penser des „identités u ou des régimes spécifiques du transitoire, c'est se demander quelles nouvelles formes d'organisation ces pratiques inventent. Quelle est la spécificité de ces initiatives ? En quoi des projets qui assument ce mode d'existence transitoire sont-ils à même de produire des effets pérennes dans les milieux qu'ils investissent ? La dimension collaborative, la manière dont circulent les savoirs et se construisent les coopérations, l'ajustement permanent des moyens, des outils et des réalisations sont parmi les traits les plus visibles de ces méthodes mais ne s'y limitent pas. En donnant la parole à des architectes, des chercheurs en sciences humaines, des designers, des artistes, cet ouvrage montre comment ces formes d'intervention temporaires contribuent à une nouvelle plasticité des modes de travail renforçant la résilience des nos sociétés dans le monde instable et complexe qui est aujourd'hui le nôtre.

01/2021

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Théâtre

Tréteaux et paravents. Le théâtre de société au XIXe siècle

L’objectif de cet ouvrage collectif est de faire le point sur un sujet encore jamais traité : le théâtre de société au XIXe siècle. En effet, si cette pratique a été beaucoup étudiée pour le XVIIIe siècle, il n’existe aucune étude permettant de faire le lien entre ce loisir d’Ancien Régime et le théâtre amateur qui connaît un grand essor au XXe siècle. En comblant cette lacune bibliographique, les treize études réunies ici entendent montrer la variété des questions que pose l’immense succès remporté par cette pratique dans la France du XIXe siècle. Les multiples approches proposées démontrent la fécondité de ce sujet et son intérêt pour mieux comprendre la culture des hommes et des femmes du XIXe siècle. C’est à travers le théâtre des émigrés et le théâtre d’éducation, et grâce à la floraison des théâtres d’amateurs à Paris, que cette pratique a traversé la période de la Révolution et de l’Empire. Au XIXe siècle, le théâtre de société est pratiqué dans des lieux divers (châteaux, hôtels particuliers, etc.) et des choix architecturaux tentent de concilier théâtre et espace privé, comme on peut le voir à travers plusieurs exemples présentés dans ce livre. Les romanciers, comme Stendhal dans La Chartreuse de Parme ou Flaubert dans Bouvard et Pécuchet ou encore Madame de Staël ou Théophile Gautier ont fréquemment recours à ce thème Le XXe siècle théâtral naît en partie grâce au théâtre de société et, à travers les pratiques amateurs d’Antoine et de Stanislavski, le théâtre de société se révèle être un lieu idéal pour réinventer le jeu scénique et pour élaborer un théâtre d’art.

10/2012

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Histoire et Philosophiesophie

La fabuleuse histoire du zoo

La visite au zoo est souvent associée à l'enfance et nul doute qu'une poignée de vocations sont nées là, au détour d'une allée, face aux lions ou dans l'intimité des loups... Rois et princes ont très tôt souhaité posséder d'étranges, et exotiques créatures à l'abri de leurs palais. La ménagerie du Jardin des Plantes, créée en 1794, sous la Convention, est un lieu où l'on vient découvrir les merveilles de la nature. Avec le zoo de Londres, ouvert au grand public en 1847, la machine est lancée et ne s'arrêtera plus ! L'émergence de ce nouveau loisir permet à toutes les catégories sociales de venir se délasser et s'émerveiller devant les prodiges de la Création. Peu à peu, les consciences s'éveillent et le zoo devient à la fois un jalon et un relais dans le grand mouvement de là protection de la faune sauvage. Les zoos du monde entier travaillent à enrayer un processus que d'aucuns pensent inexorable et incarnent ainsi un formidable message d'espoir... Abondamment illustré, cet ouvrage retrace l'histoire de ces lieux singuliers où l'homme côtoie le monde et tente de mieux le comprendre. De nombreux documents inédits, issus de collections publiques ou privées, conservés parfois par de grandes institutions zoologiques en Asie ou en Occident, racontent une histoire singulière en contrepoint des photographies de Christophe Raynaud de Lage, un regard exceptionnel sur l'univers du jardin zoologique où la mémoire est toujours imprégnée d'une vision contemporaine. Aujourd'hui, plusieurs centaines de millions de personnes dans le monde fréquentent régulièrement ou ponctuellement les allées d'un zoo...

10/2018

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Récits de voyage

La reine de Saba. Une "aventure géographique"

"Le vrai défi que veut relever Malraux est sans doute moins dans l'équipée que dans sa rédaction. Le but principal de l'opération semble avoir été le texte qui la rapporte. L'écriture de Malraux avait tout de suite eu l'art des promptitudes et des brusqueries. Mais, maître en courts-circuits, il admirait aussi les oeuvres qui font vivre une durée. Dans ses dernières insomnies il lira encore des romans policiers avec la même fascination. Ce n'est pas qu'il se rêve feuilletonniste. Il y a au fond de son tempérament une sorte d'obscur atavisme qui le pousse à entreprendre, mais à n'entreprendre que pour déchiffrer et d'autre part à n'exprimer que le vécu. Ne faire que pour dire, ne dire que ce qu'on fait. Sa Reine de Saba tient cette gageure. Oui, il a réussi le tempo d'un récit linéaire. Cette fois-là et jamais plus. Le connaissant on imagine la concentration qu'il a mis à emporter le lecteur dans le temps de sa lecture. Ô singulier langage dont la tâche est de faire ressentir le passage de la durée. De plus, l'aventure a ici une exceptionnelle dimension poétique. Une reine trimillénaire suscite les lueurs de l'histoire et d'autre part le combat de tous les instants de nos deux aviateurs est avec les nuages en plein ciel, avec les brumes errantes, avec les pics imprévus, avec les cartes imprécises ou erronées (ah, il y a un fleuve, mais il est souterrain, etc.) sans compter une autonomie de vol qui ne dépasse pas dix heures. Homère n'a pas le loisir de sommeiller". Jean Grosjean.

05/1993

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Littérature française

Réel Madrid

Je suis né à Madrid, dans les années soixante. Franco était encore au pouvoir et, de temps en temps, son cortège passait devant ma fenêtre. Quelquefois, ma mère et moi nous descendions pour voir de plus près. Je n'oublierai jamais cette attente, le défilé des limousines sur l'avenue. Paradoxalement, nous habitions un quartier d'étrangers et d'artistes où régnait une atmosphère authentiquement cosmopolite, une réelle décontraction. Un quartier qu'on appelait plaisamment Costa Fleming parce qu'on s'y sentait, disait-on, tous les jours en vacances. La vie, lorsqu'elle n'est pas corsetée par l'idéologie, nous réserve parfois des surprises. Je ne crois pas à la liberté absolue, qui ressemble trop à un rêve de toute-puissance, mais j'aime les parenthèses, les clairières du temps, quand les certitudes desserrent leur étreinte et laissent aux individus le loisir de respirer et d'inventer. J'évoque ici une période particulière de l'histoire de l'Espagne, les deux décennies comprises entre 1965 et 1985, qui sont aussi les années de mon enfance et de ma jeunesse. La dernière séquence du franquisme, la transition démocratique, la tentative de coup d'Etat, la Movida... En ce temps-là, les pays occidentaux semblaient encore très différents les uns des autres, et l'Espagne était l'un des plus singuliers. Depuis, une certaine uniformisation est à l'oeuvre. Doit-on s'en réjouir, le regretter ? Il n'est pas interdit, en tout cas, de se souvenir. Mark Greene est l'auteur de nombreux romans, entre autres, Comment construire une cathédrale, publié chez Plein Jour, et Federica Ber chez Grasset.

09/2023

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Romance et érotique LGBT

Campus & Séduction. Tome 1, Pris au piège

Jeremy voulait tout recommencer à zéro. Beck ne voulait aucun obstacle sur sa route. Pour son premier jour à l'université, Jeremy Miller n'a qu'une seule chose en tête : oublier la maison familiale, être pris dans l'équipe de lutte et enfin se dégoter un petit ami. Il en a plus que marre de flirter avec des footballeurs encore dans le placard ! Ce qu'il n'avait pas prévu ? Craquer pour le capitaine de l'équipe de lutte qui lui aussi veut taire leur attirance à tout prix.
Après avoir obtenu une bourse d'études et avoir été accepté dans l'université de ses rêves, Beck croit avoir fait le plus dur. Sa vie n'a jamais été aussi géniale. Et tant pis s'il est gay et qu'il doit s'en cacher. Après tout, il aura tout le loisir de profiter de la vie après ses études. Entre-temps, pas question de laisser qui que ce soit se mettre en travers de sa route, pas même cet adorable petit lutteur qui lui fait un effet monstre.
#Catch #Secondechance #Sportif #MM Texte comportant des éléments susceptibles de heurter la sensibilité du lecteur. Réédition du titre UES Boys : Au tapis, incluant la nouvelle 0, 5 - Initiation. --- "Ce livre est tellement sexy et chaud !!! " - Isabel sur Goodreads "J'avais l'habitude de lutter et j'ai été intrigué par ce livre. Pour être honnête, j'ai été surpris de voir à quel point j'ai aimé cette histoire.
Les personnages principaux sont chauds et sympathiques, il y a de l'angoisse, du sexe torride et l'intrigue va dans une direction inattendue". - Marc Rainbow Gold Reviews

03/2021

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Littérature française

Une autre route

« Petit à petit, le loisir devint un besoin, jusqu'à ce que se pose l'évidence : je serai artiste ! L'évidence n'était cependant pas partagée, m'entraînant, dès lors que ma décision fut prise, sur un parcours atypique. Mes études très chaotiques et la désapprobation de mes parents ne me permirent pas de suivre le cursus artistique classique : "Il faut que tu trouves un vrai travail ! Les artistes mènent une vie de bohème et ne sont reconnus qu'après leur mort" me répétait sans cesse ma mère. Ces mots, je les entends encore parfois lorsque j'évoque ma situation. Mais, malgré les conseils bienveillants de mes proches, c'est cette voie que je choisis, et rien, jusqu'à présent, ne m'en a fait dévier. » Si ces mots réfèrent à la naissance en tant qu'artiste de D. Chiarabini, reste à appréhender quelles ont pu être et quelles sont ses conditions d'existence. Tel est le projet de ce récit autobiographique qui replace toute une trajectoire artistique dans son cadre social, historique, mais aussi économique et familial. Et le lecteur de voir émerger, au fil des pages, l'image d'un artiste toujours connecté au monde qui l'entoure, qui doit tenter de s'imposer au sein d'un univers de plus en plus étroit et refermé sur lui-même... Qui doit même parfois ouvrir ses propres voies pour exister. Témoignage rare sur les envers de la création artistique, « Une autre route » rend ainsi compte de toute la force, de toutes les capacités de réinvention que requiert une activité aussi belle que précaire.

12/2014

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Animaux de la mer

La pêche en eau douce. Connaître, s'initier, observer, pêcher

Quelle que soit la technique utilisée, pêche au coup ou au lancer, la pêche en eau douce exige connaissances et habileté. Voici un petit guide pour s'initier à un loisir de pleine nature et vivre des moments inoubliables. Un guide pratique à emporter sur le terrain Grâce à ce carnet, l'enfant pourra se familiariser avec cette activité sportive. Il apprendra les gestes essentiels, s'informera sur la réglementation et apprendra à connaître les poissons les plus appréciés qui peuplent nos lacs, étangs et rivières. Tout bon pêcheur doit savoir observer l'eau dans laquelle il va plonger sa ligne pour l'analyser, il doit tenir compte de la saison, des conditions météo pour adapter sa pêche aux conditions du jour. Indispensable aussi de bien connaître les poissons. Livre en main, l'enfant sera guidé durant toute sa partie de pêche. Un doute sur le matériel, sur l'appât à utiliser ou comment le préparer ? Besoin d'aide pour démêler son fil ? Oublié la manière d'aguicher le poisson ? Et le dégorgeoir, ça marche comment ? Toutes les réponses sont immédiatement accessibles dans ce livret à l'organisation thématique, avec en plus un index pour trouver encore plus facilement les notions recherchées. Organiser seul sa partie de pêche Il arrive un âge où l'enfant a besoin de gagner en autonomie et de réaliser des activités sans l'aide d'un adulte. Il est cependant souvent utile qu'il soit guidé. Et pratiquer la pêche requiert des connaissances multiples. Alors, quoi de mieux que de se plonger dans un guide adapté, conçu spécialement pour les jeunes pêcheurs ?

04/2023

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Napoléon

Napoléon à Waterloo, une histoire de mensonges

Napoléon a rédige trois récits de la bataille de Waterloo : Le bulletin dicté deux jours après, sur ta route de Paris, et deux ouvrages dictés é Sainte-Hélène, successivement aux généraux Gourgaud et Bertrand. Depuis 1818, tous les stratèges et historiens de la bataille se sont basés sur Les récits de Sainte-Hélène, rédigés à Loisir par Napoléon après qu'il a pris connaissance dans Les livres anglais de la position et des mouvements de ses adversaires. IL a ainsi pu arranger la bataille en La racontant comme il aurait dû La mener, en faisant peser La responsabilité de la défaite sur le destin et sur les maréchaux Ney et Grouchy. Dans cette perspective. le bulletin dicté par Napoléon à Laon deux jours après La bataille est incompréhensible et il a pour cette raison été négligé par les historiens. Pourtant, il contient une clé du mystère : Napoléon s'était trompé en lisant la carte... Mais ce n'était pas lé sa plus grande erreur : il n'avait même pas envisagé la possibilité d'une intervention des Prussiens, qu'il croyait avoir battus à Ligny deux jours plus tôt, et il n'avait pas pris les plus élémentaires précautions sur ses flancs, faute majeure qu'il a voulu cacher à tout prix. Il y est magistralement parvenu. Cette mystification a eu des conséquences profondes. Pour La première fois, un auteur exerce une critique rigoureuse sur les textes de l'Empereur, les compare entre eux, et constate que c'est dans le premier que se trouve La plus grande part de vérité. Il montre aussi les manipulations auxquelles a donné Lieu parla suite L'histoire de La bataille de Waterloo.

04/2021

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Littérature française

Viens, et suis moi

Joseph Lepic est étonné de trouver à son domicile la femme à laquelle il a été fiancé quarante ans plus tôt et qu'il a renoncé à épouser pour devenir prêtre. Ce qu'il découvre alors le stupéfie : sur le lit de sa chambre à coucher repose un cadavre, le sien. A partir de cet instant, il a le loisir de voir et d'entendre tout ce qui se passe autour de lui, sans que personne puisse déceler sa présence. Fantôme de lui-même, il assiste, impuissant, aux préparatifs de ses propres obsèques : Joseph voit tout, aux premières loges. Tandis que des proches, sincèrement affectés, et d'autres, plus hypocrites, défilent sous ses yeux pour rendre un dernier hommage au défunt, celui-ci se remémore les amours, les amitiés, les joies et les regrets qui ont ponctué sa vie. Joseph revisite surtout les moments marquants de sa trajectoire religieuse, de sa conversion personnelle à la faveur d'une rencontre inattendue avec Jésus jusqu'à sa prêtrise. Pourquoi être devenu prêtre, "dans ce moment où le délabrement de l'Eglise saute aux yeux de chacun" ? Il raconte aussi ses échanges intenses avec les paroissiens, leurs secrets les plus intimes, et ses découvertes spirituelles, des plus émouvantes aux plus surprenantes... Une fois ses obsèques achevées, que va-t-il devenir ? Et Jésus, lui répondra-t-il enfin ? Thierry Bizot est écrivain et producteur de télévision. On lui doit notamment, avec Anne Giafferi, la série populaire Fais pas ci, fais pas ça. Il a publié sept romans au Seuil, dont Catholique anonyme (2008), qui a connu un grand succès, et Sauf miracle, bien sûr (2013).

05/2023

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Beaux arts

Le guide Hazan de l'art contemporain

Jungle, terra incognita... , pour beaucoup l'art contemporain est inaccessible. Trop difficile à atteindre, impossible à comprendre. Pour certains l'art est une affaire sérieuse, une cosa mentale comme le disait Léonard de Vinci. Pour d'autres, c'est avant tout un plaisir rétinien. D'aucuns y consacrent tout leur temps et leur argent. D'autres leurs loisirs, primes et dividendes. Il y a ceux qui voudraient... mais qui n'osent pas. Dans tous les cas, qu'on soit petit ou gros collectionneur, qu'il s'agisse d'un passe-temps ou d'un plein temps, il faut savoir comment et où acheter. Chaque année, le guide Hazan sort sa sélection internationale d'artistes, afin d'orienter l'acheteur indécis dans le domaine de l'art contemporain. Ecrit par une des meilleures spécialistes françaises du marché de l'art, il n'est ni exhaustif, ni confidentiel, et s'adresse à toutes les bourses de collectionneur. Sa liberté de ton, arbitre subjectif du goût, détermine le choix des quelque 200 artistes, plus de 100 galeries ou centres d'art, et 11 salons ou foires référencés. L'auteur a choisi des artistes dont le travail ne se limite pas aux installations tentaculaires destinées aux musées, privés ou publics, mais dont l'oeuvre s'exprime aussi dans des plus petits formats. Les collectionneurs chevronnés, rompus à l'art de bien acheter, s'y retrouveront, car sont également proposés des créateurs singuliers qui n'occupent pas toujours le devant de la scène médiatique. Lecture du monde, espace de rencontres, occasion d'échanges, l'art contemporain est décliné en trois parties. A, comme Artistes : à chaque artiste une ou plusieurs illustrations, une idée du budget à consacrer, des repères biographiques et professionnels et une notice donnant l'avis de l'auteur. L, comme Lieux : à chaque galerie ou centre d'art, une photo, des indications pratiques et un commentaire sur ses choix. Une cartographie des métropoles de l'art contemporain accompagne le voyage symbolique et réel des amateurs. R, comme Rendez-vous : à chaque foire ou rencontre internationale son commentaire, sa photo et ses informations pratiques. En introduction, après son éditorial sur la création et les tendances artistiques de l'année, l'auteur donne tous les conseils utiles pour réaliser un bon achat, avant d'inviter même les plus néophytes à regarder l'art de notre temps.

10/2018

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Maternelle Eveil

Multiniveau PS MS GS Oratio . Activités orales ritualisées

Oratio propose 17 activités ritualisées pour développer le langage oral. C'est un outil d'enseignement de l'oral pour des élèves actifs et acteurs de leurs apprentissages ! LE CONTENU DU COFFRET Le guide pédagogique Les principes de l'outil, les points d'appui théoriques et l'organisation préconisée, avec des conseils pour intégrer les outils numériques. Le déroulement pas à pas des activités orales ritualisées, avec les variantes PS/MS/GS et les repères pour l'évaluation. La présentation détaillée des thèmes et des cartes ressources, avec des pistes d'exploitation (situations problèmes, prolongements) et des outils pratiques (retranscription des audios, grille d'évaluation...). Les ressources à manipuler 312 cartes photos et 30 cartes élève pour mettre en place les activités de langage : 12 cartes-thème, 60 cartes-situation (5 par thème), 240 cartes-objet (20 par thème) augmentées avec un QR Code, 30 cartes élève identiques avec le recto en vert et le verso en rouge pour mener des activités collectives interactives. LA DEMARCHE 12 thèmes familiers : La cuisine (pièce de la maison) ; Fruits et légumes ; Marché et supermarché ; La salle de bains ; Les soins médicaux ; Prendre soin de soi ; Le jardin et la forêt ; La plage ; La montagne ; La chambre (pièce de la maison) ; Les activités extérieures ; Les activités intérieures. Les thèmes proposés représentent l'univers de vie des élèves. Ils se complètent et se croisent pour favoriser les liens et les enrichissements au sein des thèmes et entre les thèmes. Chaque famille thématique (L'alimentation ; Le corps et l'hygiène ; La nature ; Les loisirs) est déclinée en 3 thèmes pour permettre des variations d'une année sur l'autre. L'ordre d'utilisation est laissé au choix de l'enseignant en fonction de l'organisation de la classe, de la progression, d'un projet mené autour d'une famille thématique sur toute l'année, etc. 3 types d'activités progressives à chaque période Activités collectives de découverte : Compétences travaillées : décrire, contextualiser, catégoriser, faire des liens logiques, de causalité, émettre des hypothèses. Activités collectives d'approfondissement. : Compétences travaillées : écouter, questionner, répondre, argumenter, observer, mémoriser. Ateliers : Compétences travaillées : catégoriser, justifier, écouter, argumenter, décrire, observer, repérer, raconter, ordonner, inventer, questionner, répondre, résoudre un problème... TELECHARGEMENT GRATUIT => Les ressources numériques, les 312 cartes-photos à vidéoprojeter, les audios des 240 cartes-objet.

06/2023